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Soixante-septième année - Anno IX*
9 Octobre 1931
N* 40
I
I.
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DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT)
Italie (y compris tes Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
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Ponr 6 moil
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. GiKO Costabbl - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
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Tousles changements d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le miméro: 90 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, jusî‘'*s, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
FÜCOLTA' VALDESE 01 TEOLOGIA.
Il Consiglio della Facoltà, nella sua seduta di ifettembre, ha accettato alcune domande d’iscrizione in primo anno. Il tempo
utile per la presentazione delle domande
di ammissione come studente negola.re
scade il 15 Ottobre.
Il Convitto della Facoltà sarà riaperto
la sera del 20 Ottobre ; dal 22 ai 24 avrà
luogo la cessione autunnale d’esami generali, i)er la quale occorre iscriversi non
dopo il 15 Ottobre.
I corsi del nuovo anno accademico
avranno inizio Lunedì 26 Ottobre.
I signoiT Studenti sono tenuti a preannunziare a,l sottoscritto la data precisa del
loro arrivo a Roma. La sera di Sabato
24 Ottobre, essi devono tutti trovarsi in
Facoltà.
Prof. Ernesto Comba, segretario
Via Pietro Cossa, 42 - Boma (26).
POUR 11 VIE IITÊRIEURE
LA FOLIE DE DIEU
•••
« ...car la folie de Dieu est plus sage
que les hommes, et la faiblesse de
Dieu plus forte que les hommes ».
1 Corinthiens I, 25.
La première page de la lettre de l’apôtre Saint Paul aux membres de l’église de
Corinthe contient toute une énumération
de « folies ». C’est d’abord « la folie de la
croix », c’est ensuite « la folie de notre
prédication », c’est enfin « la folie de
Dieu ». Une introduction qui n’est pas
douce pour une lettre pastor|aie... Mais le
fondateur de l’église corinthienne connaît
le milieu dans lequel les vérités qu’il proclame deviendront un sujet de lutte. Il
sait qu’il faut prendre position en face
de l’eimemi.
Afin que les choses de Dieu appartiennent uniquement à Dieu il faut confondre
ses adversaires.
« » »
Et que font-ils les adversaires du Dieu
des chrétiens ? Ils s’en moquent;! Chose
facile... et commode pour faire tomber les
armes des mains de l’ennemi.
N’adorent-ils pas, les chrétiens, un Dieu
Tout-puissant ? Mais ce Dieu n’est-il pas
en train de choisir ses amis, ses « élus »
parmi les hommes les moins en vue, les
moins influents de la ville ?
Où sont les sages, les puissants, les nobles parmi les sectateurs de la nouvelle
religion ?
(En langage moderne : où sont les comtes, les commandeurs, les industriels, les
millionnaires parmi les croyants?).
Evidemment le Dieu des chrétiens n’a
pas été à l’école des sages et des philosophes ! Et la flèche ainsi décochée n’a pas
manqué le but. Elle a blessé nombre de
disciples du Christ.
Comment Tapôtre va-t-il guérir ces
blessures ouvertes ? Pai' la méthode de la
folie divine : en enfonçant dans les chairs
vives de ses coreligionnaires les flèches de
l’ennemi jusqu’à les y faire disparaître...
On aJccuse les chrétiens d’adorer un Dieu
qui fait des choses foUes ? Sans doute !
« Dieu a choisi les choses faibles du monde
pour œnfondre les fortes ».
« » «
La folie de la croix a scandalisé les sages et les scandalisera toujours; la folie
de la prédication chrétienne scandalise les
« heureux » de ce monde et les scandalisera encore. Ijcs chrétiens des classes hum
bles ont scandalisé les « classes distinguées » et n’ont pas terminé leur
« affaire ».
Pourquoi ? parce que la folie de Dieu
se heurte sans cesse à la sagesse humaine.
Ne soyons pas des aveuglés... prêts à répéter sans cesse : « que la lumière brille
dans nos ténèbres » !
Où sont-ils — aujourd’hui — les riches,
par exemple, qui quittent leurs villas et
leurs autos —‘non pour être des personnages de roman — mais pour « servir »,
dans l’humilité, leur Seigneur ?
Où sont-ils les nobles, ceux qui comptent, les commandeurs, qui brisent (ài-f
pied de l’autel leur couronne, parce que
la « folie de Dieu » les a atteints ?
Oh, je le sais ! Cela ne regarde personne directement... On peut servir la
cause de la vérité, du Royaume de Dieu,
mieux dans un palais que dans une chaumière, mieux avec l’auto que sur le dos
d’un âne !...
Et qui nous donne même le droit de
poser de semblables questions à la lumière
de notre civilisation, de notre esprit moderne et de nos achèvements ? !
« » w
Mais voilà ; j’ai arrêté mon attention
sur quelques faits très significatifs. Dieu
a toujours choisi «les choses qui ne sont
pas pour réduire au néant celles qui
sont ».
En réalité, scion la pensée des hommes
sages et puissants, qu’étaient un Luther
ou un Jean Calvin ?
Et cependant ils avaient été élus pour
confondre les choses fortes, les papes et les
empereurs, les intérêts matériels les plus
formidables et le plus formidable esclavage de l’esprit humain...
Et de nos jours, si nous voulons être
rudement vr,ais, c’est-à-dire si nous tenons les exceptions pour telles, que disons-nous à propos de la vie spirituelle, de
l’esprit de sacrifice dans nos églises ?
Ceux qui donnent et qui se donnent
qui sont-ils ? Ah, mes frères, nous rougissons à faire certaines constatations même
dans notre église !
La sève qui monte, l’offrande qui est
faite, le temps qui est donné, la vie qui
est offerte, au nom de Jésus, révèlent aujourd’hui encore cette pensée (divine :
« Dieu a choisi les choses faibles pour confondre les fortes ». e. g.
SHALOM-KAIRE-SALVE.
Quoi ? Quelque chose de semblable à lia
mystérieuse inscription sur Tenduit de la
muraille du palais royal de Belsçatsar :
« Mene, Thekel, Upharsin » ? Ou bien
est-ce une devinette que vous nous proposez là ? Un de ces « puzzle » qui sont
à la mode, aujourd’hui, dans tous les journaux qui se respectent ? Rien de tout celac
Shaloni, kaire, salve c’était tout simplement la façon de se dire bonjour chez les
Hébreux, les Grecs et les Romains.
Dans ces trois petits mots sont renfermées la mentalité, la philosophie, la religion de trois grands peuples.
Shalom signifie : paix. Les gens de David saluent Nabal de la part de leur maître par ces parolês : « La paix soit avec
toi, la paix soit avec ta maison, la paix
soit avec tout ce qui t’appartient». Joseph renvoie ses frères en disiant : « Remontez en paix vers votre père », et la
formule de la bénédiction sacerdotale (que
nos Pasteurs répètent chaque dimaaiche)
était : « L’Eternel tourne sa face vers toi
et te donne la paix ». Jésus lui-même se
présenta à ses disciples, après la Résurrection!», en leur disant : « La paix soit
avec vous ».
Peuple de bergers, de pâtres appelés à
vivre dans la douce terre de Canaan où
coulent le lait et le miel, les Hébreux regardaient à la paix comme au bien
suprême.
Pas de préoccupations artistiques, nul
grand idéal dans la sphère de l’huimain,
miais la paix en harmonie avec -TEternel
et à l’ombre de son figuier.
Kaire signifie : ré jouis-toi. Le peuple
grec était le peuple de la beauté qu’il
adorait dans les statues, dans les temples, dans les poèmes, dans l’homme. Il
était aussi le peuple de la joie. Lai joie
consistait dans la liberté intérieure, dans
l’imperturbabilité de l’esprit, dans l’absence de toute agitation. Mais ppur atteindre cet état ü fallait d’abord nier
l’existence des dieux qui auraient pu
troubler les paisibles sommeils de l’homme : il fallait ensuite satisfaire ses besoins. L’amour, par exemple, est un besoin et n’est que cela. Un besoin des sens
qu’il faut satisfaire. Or, dans l’apaisement
de ce besoin, comme de tous les besoins,
et dans l’état qui succède à cet apaisement, on éprouve de la joie.
Le Grec à la nature exubérante, à l’esprit vif et alerte, recherchait la joie des
sens et de l’esprit.
Salve signifie : sois en bonne santé. La
formule était;: «Mens sana in corpore
sano ». La santé du corps avait une place
d’honneur chez les Romains, comme elle
l’avait déjà eue chez les Grecs. Les Romains étaient des soldats, des guerriers.
Ils exaltaient la force physique qu’ils considéraient comme moyen d’expansion territoriale, de conquête et de domination.
De là le grand développement des exercices gymnastiques qui devaient préparer
les corps à une grande résistance.
Notre civilisation a laissé de côté ces
formes de salutation profondément significatives et les a remplacées par de petits
et banaux «bonjouri», «bonsoir», au revoir », etc. Il est vrai que tout est rendu
banal par l’habitude, même les manifestations religieuses.
Les Hébreux souhaitaient la paix ; les
Grecs la joie; les Romains la force. L’Evangile nous offre ces trois choses.
La paix : « Je vous donne ma paix »,
promet le Christ, «je ne vous la donne
pas comme le monde la donne».
La joie : « Je vous annonce une grande
joie », dit l’ange aux bergers ; « Réjouissez-vous toujours », écrit Saint Paul.
La force : « L’Evangile est la puissance
de Dieu pour le salut de tous ceux qui
croient ». Alb. R
CRITIQUE IMPRUDENTE.
Un homme, parcourant une rue de Chicago, arriva devant la boutique d’un empailleur et se mit à critiquer assez longuement certaines marchandises de la devanture. Examinant une chouette, ü dit :
« Cette chouette n’est pas rembourrée comme il faut, la tête n’est pas tournée comme il faut, et si je n’étais pas capable
d’empaiUer une chouette mieux que ça,
je donnerais ma démission d’empaiUeur ! ».
A ce moment, la chouette se mit à bouger. C’était un oiseau vivant.
{Sunday School Times).
LE CHANT SACRE.
Dans quelques semaines les différentes
activités vont être reprises au sein de nos
Eglises avec un nouvel élan, après les
mois de repos qui sont derrière nous, repos qui ne doit pas être synonyme d’inaction, mais uniquement une halte pour reprendre haleine et pour préparer les
moyens meilleurs pour réaliser die nouveaux progrès vers l’idéal qui brille devant nos yeux.
Parmi les différentes activités qui méritent notre collaboration enthousiaste
qu’il me soit permis d’en sigrialer une qui
requiert surtout le concours des jeunes :
celle du chant.
Pas n’est besoin de plaider la cause du
chant sur les colonnes de YEcJto : tout le
monde s’accorde à reconnaître et à proclamer que le chant est véritablement. le
thermomètre de la vie d’une Eglise. Plus
celle-ci sera vivante et plus le chant y
sera en honneur ; d’autre part, là où le
chant est piètre et languissant, là où certains auditeurs croiraient déroger en unissant leurs voix à celles de leurs frères,
là où l’on ne chante que du bout des lèvres, là la vie est bien f aible, pour ne pas
dire agonisante.
Nous devons chanter — repetita iuvant
— dans nos réunions et surtout au culte
principal, parce que le chant est le seul
moyen offert à la participation active des
fidèles dans la célébration de notre culte.
■Je le répète, sur ce point essentiel l’accord
est unanime. Les opinions divergent sur
des questions secondaires, mais qui, tout
en n’étant que secondaires, ont une grande
importance dans l’art de bien chanter ;
car, au fond, si nous voulons que le chant
sacré soit cultivé convenablement parmi
nous et fasse de réels progrès, il s’agit
d’exécuter toujours mieux les cantiques
de nos recueils. Je sais que ces derniers
sont un ensemble de chants dont les paroles ne sont pas toujours revêtues de
mélodies de genre sacré d’une grande vaileur musicale ; mais notre devoir est de
les chanter quand même, quittes à désirer qu’on les remplace dans une prochaine
révision des recueils. D’autre part, soit
l’«Inn.:rio» que notre Recueil français
sont riches en bonne musique, ce qui devrait engager tous les amis du chant à les
apprécier en les chantant avec art.
Le but primordial de nos Chorales est,
sans contredit, celui de réunir des chanteurs de bonne volonté et doués d'un organe vocal... passable, afin de rehausser
la solennité du culte public moyennant
l’exécution de chœurs artistiques, et de
former un chœur d’Eglise qui entraîne
la m,asse de l’auditoire qui, partout, à la
tendance à traînasser. Toutes les personnes qui ont eu le privilège d’assister au
culte d’ouverture de la dernière session
du Synode ont pu se persuader de l’utilité du chœur qui, puissamment soutenu
par les orgues, empêchait au public de
modifier, en le ralentissant, le rythme des
cantiques.
Or si cela est vrai — et je me flatte
que personne ne soulèvera des objections
à cet égard — pour les cantiques ordinaires, si je puis les appeler ainsi, à bien
plus forte raison chaque Chorale a besoin
d’une direction ferme qui impose sa volonté éclairée et sage aux chanteure. A
la vérité, il n’en a pas toujours été ainsi
dans le passé, et il n’en est malheureuse-
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ment pas toujours jainsi même de nos
jours.
Je déclare très formellement que mes
observations n’ont pas l’intention de viser
qui que ce soit, tant s’en faut, mais uniquement de signaler des inconvénients
que nous avons remarqués ça et là. Le
directeur, trop souvent, se laisse diriger
par les chanteurs, et sa baguette se borne
à esquisser des mouvements de |mesm*e
et de nuance qui, on le sent, sont parfaitement inutiles, soit parce qu’ils arrivent
en retard, soit parce qu’ils lui sont imposés par la masse chorale.
Le directeur doit exercer une discipline
sévère, avons-nous dit ; et, si M. le Eédacteur voudra m’accorder encore l’hospitalité dans un prochain numéro, je m’efforcerai d’indiquer quelques autres inconvénients auxquels les Directeurs des
Chorales doivent absolument remédier.
(A suivre).
Nous sommes, naturellement, heureux
de voir les promesses maintenues, surtout
quand il s’agit de sujets de ce genre, qui
sont toujours de la plus grande actualité
et qui exigent la parole d’une personne
compétente et peut-être meme... courageuse : car totis croient bien chanter en
délaissant les cantiques; la plus grande
hospitalité est donc accordée avec joie.
Réd.
OOOCOOOOOOOOOOOOOO
[e m l’hiitoiii! ugni eose'p.
L’histoire vaudoise est ime source inépuisable d’enseignements précieux.
Histoire unique, en Europe, d’un aussi
petit groupement d’individus qui, des siècles durant, conservent ce qui est le plus
difficile à conserver intact ; le patrimoine
spirituel et religieux.
Exemple unique aussi d’individus qui,
des siècles durant, ont pratiqué, sacrifiant
tout ce qu’homme peut sacrifier, la devise
difficile : « le spirituel prime le matériel ».
Qu’il nous soit permis de considérer aujourd’hui un enseignement de œtte histoire vaudoise ; une des causes qui ont fait
la force de l’élément religion chez nos ancêtres est la suivante ; chez les Vaudois
du Piémont l’Eglise a toujours été le Peuple. Non le peuple comme idée abstraite
ou comme représentation, mais le peuple
dans la réalité de la somme des individus
qui le composent.
Dans la pratique quotidienne de la controverse, aux temps lointains où la discussion théologique se faisait sur les places des marchés et passionnait le public
au point de dégénérer souvent en bagarre,
le peuple vaudois, élevé par les « barbes »
au même niveau de culture religieuse que
ces derniers, les aidait, opposant argument
à argument de là partie adverse.
A tous les tournants significatifs de l’histoire vaudoise le peuple a joué le premier
rôle. Soit à ce Synode de Chanforan, qui
mérite par son importance la commémoration solennelle dont il va être l’objet,
soit à l’éiwque douloureuse et glorieuse
de l’eXil et du retour, soit récemment à
l’occasion de la conquête de la liberté de
conscience — les décisions de l’Eglise ont
été le fruit de la libre discussion des membres qui composaient l’Eglise même.
Contrairement à ce qui est arrivé dans
plus d’une branche du Protestantisme à
l’étranger, l’existence d’un clergé clos, qui
fatalement finit toujours par dogmatiser,
par ankyloser, par faire perdre toute force
dialectique à la religion, a été épargnée à
l’Eglise Valudoise.
Nous savons, ceux parmi nous qui ont
des contacts quotidiens avec des catholiques intelligents, la satisfaction légitime
de pouvoir leur dire j: « Nous, nous n’avons
pas de conclaves secrets, pas de conciliabules d’évêques, pas de conseils d’inquisition, pas d’impositions de dogmes par une
autorité qui les choisit et les déclare valables. Notre Eglise c’est nous. Toutes ses
décisions et ses réglements sont pris et discutés à la lumière du jour,; venez, venez
à La Tour au temps de notre Synode, et
vous aurez la preuve de ce que nous vous
disons ».
Telle étant la réalité des faits, il faut
que nous nous rendions exactement compte
de la valeur de cette attitude démocratique, de cette clarté et de cette publicité
de tout notre Synode, parce que en apprenant que ce que nous considérions une habitude a une signification plus profonde,
nous comprendrons qu’il vaut non seulement la peine de suivre le chemin que
notre tradition vaudoise et protestante
nous indique, mais d’endurer pour cela
même des inconvénients d’ordre pratique.
Ainsi l’enseignement de l’histoire vaudoise n’aura pas été vain. r. m.
Nous sommes toujours Imireux de voir
nettement affirmée l’identité de Peuple
Vaudois. et d’Eglise Vaudoise, même lorsque nous ne saurions admettre comme légitimes certaines interprétations et définitions dans le genre de celle que pose notre correspondant. Nous aurions plus d’une
réserve à faire sur ce toujours : L’Eglise
Vaudoise a toujours été le Peuple ...considéré comme la somme des individ^is qui le
composent. Ce raisonnement nous laisse
perplexe: nous ne voulons pas coyvdamner
d’une façon absolue le multitudinisme,
mais il faut, tout de même, observer certaines limites que la définition sus-dite
rend nidles.
L’histoire même ne nous enseigne-t-elle
pas que, par le passé, il y avait, chez nous,
une discipline ecclésiastique assez vigoureuse, qui était sérieusement observée, depuis la pratique des jeûnes à la privation
des sacrements ? Et que signifie l’existence
d’une discipline eoclésiastique, si ce n’est
la constatation que les individus qui forment le peuple, peuvent, à un certain moment, sortir de l’Eglise ? Et l’histoire nous
enseigne que par le passé le Peuple était
l’Eglise, parce que tous les individus qui
le composaient acceptaient personnellement les dogmes, Venseignement, en un
mot, la discipline de l’Eglise. Partant nous
comprenons facilement que tout le peuple
prît part, par exemple, aux discussions
de Chanforan et les débats théologiques
siur les places n’ont rien de suriyrenant.
Aujourd’hui (à qui la faute ?) lu discipline s’est amoindrie : et la différence qui,
pratiquement, n’eodstait pas pour nos ancêtres au temps des persécutions est devenue un problème angoissant : Ces Vaudois de naissance forment le Peuple, les
catéchumènes formeront î’Eglise. Théoriquement tous les Vaudois de naissance
devraient devenir : Eglise ; dans la réalité,
les choses ne sont pas ainsi, et Peuple n’est
pas Eglise.
Cela dit, il est clair que, totit en respectant le droit de chaque personne d’exprimer sa pensée et de disemter celle dfautrui, nous ne samions, du point de vue
historique et vaudois, aiffirmer la nécessité d’une « publicité » absolue, la vie de
l’Eglise n’étant pas nécessairement la vie
du Peuple. Et même du point de vue chrétien, mie discussion indisciplinée, au sens
éthymologique du mot, est inconcevable,
car il est de toute évidence qu’elle doit
être faite avec un esprit de responsabilité:
or la publicité, ou l’excès de ptublidté,
peuvent parfois diminuer ce sentiment,
et pousser celui qui analyse une question'
à penser au succès personnel au préjudice
de la cause qu’ü traite.
Si la conscience d’un devoir o aecomplir
poussait, toujours et seulement, à la discussion, dans un esprit de charité,
si tous les hommes ne parlaient qu’en
connaissance de cause, le problème de la
publicité des séances de telle ou telle autre assemblée ne se poserait même pas.
Mais en réalité il arrive bien souvent que
les compétents se taisent, alors que quelques têtes de linottes se croient en devoir
de jaser comme des pies.
Rien de plus juste, aussi, que d’affirmer
que « les décisions de l’Eglise ont été le
fruit de la, libre discussion des membres
qui fcomposaient l’Eglise même » mais
que faut-ü en déduire ? Simplement ceci,
nous semble-t-il : à Chanforan, les laïques
ayant la même culture que les barbes,
étaient à même de discuter, avec eux, de
théologie. Aujourd’hui, hélas! nous ne serions guère convaincu d’une telle .possibilité ! Aussi sommes-nous parfaitement
d’accord avec notre correspondant : il faut
que nous nous rendions exactement compte
de la valeur... de cette clarté, etc.'; nous
devons comprendre que c’est un devoir
que nous accomplissons en suivant certaines discussions, en discutant : nous devons
porter, comme nous disait un jeune homme, «un esprit de prière, même dans les
galeries de la Salle Synodale », et... honni
soit qui mal y pense, car nous sommes
convaincu Q«4e certains inconvénients d'ordre pratique ne peuvent être tolérés : si
leur existence était la conséquence de l’application d’un principe (ce que nous refusons de croire) il faudrait renoncer au
principe. g. c.
Vieux Pasteurs.
Vers la moitié du siècle dernier, un auteur américain, docteur Osler, frappé de
l’abandon où étaient réduits beaucoup de
pasteurs que l’âge ou la mialadie avaient
contraints de quitter le pastorat actif,
publiait un ouvrage dans lequel il déclarait que ce serait un acte de charité chrétienne envers les pasteurs arrivés à l’âge
du déclin, que de les placer, debout, au
pied 'd’un mur, et de les abattre d’un coup
de carabine, plutôt que de les reléguer
aux vieux fers comme des objets désormais inutiles et encombrants, et les réduire à « tirer le diable par la queue,
après l’avoir saisi par les cornes et combattu de front pendant les années de leur
pastorat actif ». Le nom du docteur Osler
est devenu légendaire chez les Anglo-Saxons. De lui dâte le verbe « oslériser >> que
certains appliqueraient volontiers non seulement aux émérites, mais à tous les prédicateurs, de tout âge, aux sermons filandreux et soporifiques.
Osler a fait époque. Depuis lors la plupart des grandes dénominations se sont
die plus en plus intéressées au sort de leurs
Pères en Israël, vétérans de la croix. Les
journaux ont souvent décrit les privations physiques et morales, de ces hommes
qui, après avoit été appréciés et souvent
admirés, pendant les jours de leur activité, ont subi « des ans l’irréparable outrage », ont été mis de côté, sans trop de
cérémonies, et ont, du coup, dû renoncer
aux jouissances intellectuelles, sociales et
autres, auxquelles ils étaient accoutumés,
parce que leur bourse ne les leur permet
plus ; forcés de renoncer à l’activité qui
faisait leur vie, et de passer, souvent, dans
la catégorie des « incompris ». En effet,
il arrive encore quelquefois à tel ou tel
émérite de se sentir encore en état de
mettre au service du Maître le regain de
force dont il peut encore disposer, mais
de se sentir dans la position d’un intrus,
tandis que tel autre, craigniant de « mettre le nez » dans les choses qui ne le regardent pas, reste chez soi, et finit par
être considéré comme un égoïste et un parasite, et surtout comme un « original ».
Oœi nous rappelle une observation,
aussi intempestive que cruelle, faite un
jour par un membre d’un certain Comité
à un vénérable émérite, blanchi sous le
hp nrais, et qui « s’était permis » de donner
quelques précieux conseils de sa longue expérience, sur un sujet vital pour son église.
Acqua passata non macina più, lui criait
l’interlocuteur, pour lui fermer la bouche ;
à quoi l’aimable octogénaire répondait, avec
un fin .sourire : « C’est vrai, mais cette
acqua passata sert encore souvent à arroser les fleurs, et... même les choux, tandis que certaines eaux stagnantes n’ont
jamais produit que la malaria pestilentielle et des moustiques venimeux ».
En général, les écrivains qui se sont
occupés du sujet, sont d’accord à considérer l’ancien pasteur comme un gentleman
qui mérite tout le respect accordé aux
pensionnés de l’Etat, et souvent plus. La
majeure pension qui lui est allouée njest
pas une aumône, ni une dole, que l’Angleterre passe à ses chômeurs, mais une dette
honorable, un devoir sacré dont chaque
membre d’église de\mait s’acquitter avec
joie. Gottlieb.
MafperitB de Havappe.
Dans le 39“ numéro du Témoignage,
M. Armand Lods essaye de donner une
réponse persuasive à la question ardemment débattue : « La reine de Navarre,
Marguerite d’Angoulême, sœur de François I“^, roi de France, a-tneUe quitté l’Eglise Catholique pour se convertir au
Protestantisme ? ».
On sait le rôle important que cette
princesse a joué au début de l’introduction de la Réforme en F'ance, aussi les
conclusions de M. A. Lods pourront-elles
intéresser nos lecteurs.
Après avoir examiné les différentes thèses qui ont été soutenues à ce propos, souvent contradictoires, M. Lods expose son
point de vue que voici:
Où trouver la vérité ? A notre avis elle
ne se trouve ni dans les affirmations catégoriques des uns, ni dans les absolues
négations des autres, elle se rapproche
plutôt de ceux qui « mettent en dehors
du catholicisme et du protestantisme cette
femme de la, Renaissance pour qui les
lettres seraient presque toute la religion ».
Marguerite de Navarre épousa successivement le duc d’Alençon et Henri d’Albret, roi de Navarre ; elle ne fut point
heureuse, mais son âme bienveillante accorda le pardon à ses deux maris, ce pardon s’étendit « à un frère et à combien
d’autres». « Son indulgence native, écrit
l’abbé Duidon, lui rendait la rigueur difficile dans les jugements comme dans les
procédés ». Les désenchantements de la
vie ont éclairé son esprit et lui ont fait
connaître le néant des choses humaines.
Elle regarda en-haut, elle tourna ses regards vers Dieu avec la conviction profonde que le Dieu qu’elle adorait est un
Dieu juste, paternel et bon.
Ainsi s’expliquent ses interventions
nombreuses pour faire échapper au supplice du feu les disciples de Luther et de
Calvin. Sa protection s’étendit à tous ceux
qui étaient soupçonnés d’hérésie ; elle appelle dans ses états Marot, Despériers, Fa^
rel, Le Fèvre d’Etaples, Roussel, Calvin,
et, a,joute M. Lanson, toute la Renaissance,
et toute la Réforme, trouvent auprès d’elle
sécurité et liberté.
La reine Marguerite ne devint jamais
une véritable protestante, mais elle resta
toute sa vie une bonne chrétienne. EUe
n’eut point honte de flétrir et de combattre certains abus qui .s’étaient introdiiita
dans l’Eglfee Catholique ; comme Ronsard,
elle s’efforça de purger cette Eglise de ses
tares et aurait certainement donné son
adhésion pleine et entière à ces vers du
grand poète :
« Je ne me veux poiirlant séparer de l’Eglise.
Ainsi qui voudra bien l’Evangile purger
Il faut de tant d’abus l’Eglise décharger,
Et non s’en séparer ».
Mutations de Pasteurs.
Messìeurs :
Rinaldo Malan : da Pisa a Como.
A. Fuhrmann : da Frali a Pisa.
Lajny Coisson : a Frali.
Mariano Moreschini ; coadiutore del signor Luigi Rostagno, Milano I.
Alberto Ribet : a Taranto.
Paolo Coisson : à Forano Sabino.
Alfonso Alessio ; da Corato a Cerignola.
Enrico Corsani : da Napoli a Rio Marina.
T. Salma : da Grotte a Napoli.
Arturo Rostagno : a Grotte. C. Lupo : a Conzze.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BUENOS AIRES. Tæ ^ septembre, S
Buenos Aires, dans la maison de M. Alexandre Parise, a été béni, par M. le pas- ,
teur Silvio Long, le mariage de M.lle Mary
Elsie Parise, avec M. le docteur Mario
Jahier.
A la cérémonie, simple et impressive, assistaient plusieurs personnalités du monde industriel de la capitale argentine et un
bon nombre d’amis de la famille Paidse,
qui furent tous vivement impressionnés
par la solennité du service religieux.
Dans son iallocution fraternelle, M. le
pasteur S. Long rappela à l’auditoire les
devoirs des époux chrétiens et termina en
exhortant d’une façon particulière les jeunes mariés à être toujours de bons époux
« Vaudois ».
Nos meilleurs vœux de prospérité et
de bonheur à M. et M.me Mario Jahier
qui s’établiront prochainement dans une
grande ville de l’Argentine, où ils auront«
l’opportunité de mettre en pratique notre vieux « motto » : Lux lucet in tenebris.:'
3
«
FLORENCE. Les Pasteurs et bon nombre d’étudiants qui ont été à Florence se
souviendront sans doute de l’horlog-er Galetno Del Taglia, diacre, puis ancien, et ancien honoraire de l’Eg'lise Vaudoise de
Via Manzoni ; mais ils ne savaient peutêtre pas que, depuis longtemps, il gardait
sa chambre et pendant plus de deux ans
son lit (à la suite d’un accident sur la
rue), sans souffrances apparentes, mais
en dépérissant lentement, jusqu’à ce qu’il
s'endormit paisiblement dans les bras du
Sauveur, le 3 septembre écoulé, à l’âge de
89 ans, en prononçant les paroles de l’apôtre : « J’ai combattu le bon combat, j’ai
gardé la foi ; la courônne de justice m’est
réservée ». En l’absence du pasteur Meynier, le service funèbre fut fait par M. J.
D. Buffa.
Notre sympathie fraternelle va à celle
'qui fut, pendant plus d’un demi-siècle,
sa compagne dévouée et fidèle, et à sa
nombreuse famille.
— Pendant le mois de septembre, nos
deux congrégations ont continué à se réunir ensemble dans le temple de Via dei
■Serragli. Les cultes ont été bien fréq:uentés, même, quelquefois, le local a été
bondé d’auditeurs venus pour entendre la
prédication de MM. Buffa et Sommani et
du prof. G. Buzzi.
•— .semaine dernière, les évangéli
ques de Florence remplissaient l’église de
Via S. Gallo (Méthodiste) pour entendre
le message de M. Henry Martyn Gooch,
secrétaire de VAlliance Evangélique Universelle. (Le service a été présidé par
M. Rivera, président du Conseil des Pasteurs locaux, qui, avant d’inviter M. Gooch
à délivrer son message, donna la parole
au doct. Oman, que nous avons aussi entendu dernièrement an; Synode. Le pasteur de l’église écossaise, doct. Hunter
Smith, a ensuite clos la réunion par la bénédiction apostolique.
•— Mercredi, 30"septembre, les Pasteurs
de Florence et leurs Dames étaient invités, par l’avocat et M.me C. Gay, de FA. G.
D. G., à un thé, pour faire la connaissance
de Lady et Lord Dickinson, le nouveau
président de VAlliance Mondiale pour l’Amitié Internationale par le moyen des
Eglises, que tous les protestants de la viUe
étaient invités à venir entendre le soir
même dans notre église de Via de’ Serragli, qui accueillit de nouveau une très
nombreuse assemblée. M. le prof. Buzzi
ouvrit la réunion par la lecture de passages des Ecritures et une fervente
prière ; ensuite Lord Dickinson, traiduit
par M. Rivera, nous parla longuement de
la fondation, du but, et des travaux accomplis par l’Alliance même. Les deux
réunions ont été suivies d’une collecte au
profit de nos œuvres de bienfaisance.
plig.
LA TOUR. Cl IAN(i]CMENT DE COMMISSiURE. Voici le texte du décret de S. E. le
Dréfet de la Province de Turin :
Il Prefetto della Provincia di Torino ;
Vedute le dimissioni rassegnate dal
comm. 'dott. Davide Jaiiier daU’incarico di
Commissario Prefettizio di Torre Pellice ;
Ritenuta la necessità di assicurare il regolare andamento di quella Civica Amministrazione ;
Veduta la legge comunale provinciale
ed il relativo regolamento ;
Decreta ;
Sono accettate le dimissioni di cui sopra
ed è nominato Commissario Prefettizio di
Torre Pellice il cav. Ettore De Carolis.
Torino, 30 .‘ìoitcmin'C 1031-IX.
Il Prefetto: Umberto Ricci.
Après douze mois d’un travail consciencieux et zélé pour le bien de notre petite
ville, M. le comm. prof. D. Jahier laisse
le poste qu’ü n'avait accepté que par un
pur espiit de civisme.
Nous nous unissons aux remerd&inents
qu’il a reçus « pour le bien qu’il a fait
pemlant sa gestion extraordinaire », et
tMus souhaitons cordialement la bienvenue
à son successeur, ilf. le colonel E. De Cafolis, dont nous donnoiis ici le manifeste
odressé à notre population:
Cittadini !
Onorato dalla fiducia di S. E. il Prefetto
di Torino, assumo oggi la carica, di Commissario del Comune.
A tutti indistintamente mando il mio
deferente saluto, affermando che tutte le
mie energie saranno rivolte al benessere
ed alla tpanquillità di questa Jjuona. ed
operosa popolazione.
Confido che da tutti avrò una leale collaborazione, in una concordia serena di
spiriti e di anime, coefficiente indisjoensabile per raggiungere la meta, che è per
tutti il migliore avvenire del nostro Comune, nel gran quadro della più grande
Italia, che, sotto l’Augusta Dinastia Sabauda ed agli ordini del Duce, marcia sicura verso i suoi più grandi immancabili
destini.
In questa opera di collaborazione, che
a tutti lohiedo, conto di vedere in prima
linea i fascisti.
E desidero subito che i fatti confermino
questi miei propositi di bene.
Torre Pellice, 2 Ottobre 19,31-IX E. F.
Il Commissario Prefettizio :
Ten. Col. Ettore DeGarous.
4! «
— A la liste des prédicateurs que nous
avons eu le privilège d’entendre durant
la saison d’été, nous ajoutons les noms de
MM. les pasteurs Henri Rivoire, G. Del
Pesco, R. Malan. Nous disons à tous un
grand merci pour les bons messages qu’ils
nous ont fait entendre.
— L’inauguration (de l’année scolaire
(jeudi, l'i’ octobre) de notre Collège n’a
pas été favorisée par le temps, qui s’est
uni à différentes circonstances p)ur empêcher que le public n’intervînt trop
nombreux.
Les élèves, à peu près au complet, et
un certain nombre d’amis et de parents
des élèves, ont suivi avec intérêt les diverses parties du programme : celle religieuse fut présidée par M. le prof. M. Falchi qui, après une fervente prière, lit
quelques versets des Saintes Ecritures :
d’abord dans 1 Samuel III, 3-10, ensuite
dans Saint Luc II, 39-47, et prononce une
courte allocution, insistant pur l’importance et la valeur de l’enseignement religieux que les Vaudois ont toujours considéré comme le premier devoir ; son vœu,
au commencement de l’année scolaire, est
que chaque élève puisse, comme Jésus,
croître en sagesse, en stature et en grâce.
M. le prof. Jean Jalla prend ensuite la
parole, pour le discours d’inauguration.
Avec sa compétence habituelle et avec
humour, il nous donne un aperçu intéressant de la vie de notre Collège, depuis sa
fondation jusqu’à l’an de grâce 1931, qui
nous rappelle son centenaire. Les différentes célébrtations de l’histoire vaudoise,
nous dit-il, ont toujours marqué un renouveau d’intérêt pratique en faveur du
Collège, institution très utile à nos Vallées, qu’il a refournies de médecins, instituteurs, employés, professionnistes, etc.
Cette nouvelle étape ne dit-elle plus rien
aujourd’hui ? Par le passé nos pères ont
dû surmonter les plus grandes difficultés
pour maintenir notre institut ; M. J. JaUa
nous l’a démontré éloquemment ; heureusement, hâtons-nous de le dire, des
difficultés à vaincre il nous en reste encore en quantité, et celles d’ordre financier ne sont pas les mmvdres, pour la plus
grandes joie des bienfaiteurs, des exélèves, qui doivent saisir cette occasion
de (démontrer leur attachement et leur
reconnaissance.
Après le discours de M. J. Jalla, fort applaudi, M. le comm. D. Jahier, lit le rapport de l’année scolaire 1930-31, d’où il
ressort que l’année a été bonne, sans incidents à signaler ; la discipline et les études ont été louables ; le nombre des élèves a marqué un progi’ès réjouissant :
114, ce qui prouve l’utilité du Collège,
quoique telle de nos paroisses brille par
son absence dans le recrutement des élèves (du recrutement des... finances, mieux
valut ne jkijs en parler, car le désintéressement est général). La note funèbre résonne douloureusement dans lœ paroles,
pleines de tristesse, du Directeur, qui rappelle la figure sympathique de ce maître
inoubliable qu’a été le prof. Jean Coisson,
M. le comm. D. Jahier souhaite ensuite
la bienvenue à M.lle Emilia Lantaret, nouveau profesæur de français.
Après la lecture de deux lettres, (de
MM. le colonel Ettore De Carolis, secrétaire politique du « Fascio » de Torre Pellioe, et ing. Lodovico Merlo, commissaire
du « Dopolavoro.», la séance est close
joyeusement.
— M. le prof. Alexandre Rivoir a été
nommé directeur du Circolo Didattico de
Torre Pellice. Nos félicitations.
— M. le pasteur Guido Miegge, avec sa
compagne, est parti pour les Etats-Unis,
où ü va représenter nos Eglises auprès
des Eglises sœurs. Nos meilleurs vœux les
accompagnent.
NAPLES. (H. C.). Les funérailles du
pasteur M. G. Foisulo ont été imposantes.
Le mardi soir, on fit dans la maison un
culte intime en présence de la famille,
des Pasteurs de la ville et de plusieurs
frères et amisi: ensuite on porta le cercueil dans le temple. Le lendemain, mercredi, eurent lieu, dans le temple, les funérailles. De Rome étaient venus les pasteurs MM. Bonnet et Bosio, le premier
comme représentant de la Table ; le temple était bondé et bien des personnes ne
purent s’asseoir. Les Pasteurs de Naples
entouraient le cercueil qui était recouvert
de la robe pastorale et de fleurs. D’un
côté et de l’autre de la chaire on voyait
de magnifiques couronnes : celles de la
famille, de l’Eglise, du Conseil des Pasteurs, de l’école évangélique dont le défunt était président, de la famille Odin,
et un gros bouquet de la famille Kross.
IjC service fut présidé par M. Bonnet qui
porta les condoléances de la Table, et
parla du défunt et de son œuvre pastorale. M. Bosio parla ensuite sur la foi de
notre frère et sur les consolations qui
viennent de Dieu ; M. Gay adressa à Dieu
une prière et M. Verri, pasteur de l’Eglise Wesleyenne, parla au nom du Comité de l’école évangélique et pour le Conseil des Pasteurs. Un long cOrtège accom
N
pagna ensuite le char funèbre.
Au cimetière anglais il y eut encore un
petit cuite dans la chapelle, et on termina le service sur la fosse.
M. Fasulo a été enseveli à côté du pasteur de l’Eglise Wesleyenne, M. Agliata,
qui était aussi mort sur la brèche et du
même mal.
A la famille qui pleure, notre plus vive
et fraternelle sympathie.
PERRIER-MANEILLE. Le dimanche 27
septembre, le Modérateur a visité notre
paroisse, en présidant le culte au Perrier.
Nous le remercions vivement pour sa visite et pour son message.
— Doms pour les réparations au temple
de Maneille : Ribet Marie et Ribet Pierre,
en souvenir de leur frère Philippe, Chabrans, L. 30 - Micol Jean, facteur, Id., 20
- Barus Louis, Turin, 10 - Prof. Jean Ribet, Torre Pellice, 50 - Tron Jean, Alassio, 45 - Gustave Pons, missionnaire, 30. ’rotai général L. 3.065,80.
PRAMOL. Un gros « merci » encore de
la part de cette église à M. P. Bosio pour
l’efficace prédication qu’il nous a donnée
à la veille de son départ pour Rome, ainsi
qu’à MM. les candidats Art. Restagno et
Erm. Rostan qui nous ont adressé dernièrement leur message chrétien.
— Voici les dons que nous avons déjà
reçus pour les réparations au temple et
pour lesquels nous renouvelons à ces chers
frères notre reconnaissance : M.me et
M.lle T. B. Long, Londres, L. 138 - M.Ue
A. L., Genève, 50 - M. P. Bosio, Rome, 150
- M.me et M. Henri Long, Pignerol, 500.
Rep.
PRARUSTIN. Actes liturgiques de septembre. Baptêmes: Grill Oscar d’Edouard
(Ciarvet de Roche plate), le 2 ; ArmeUino
Elio Dante de Michel (Romans de Prarustin), le 27. — Mariage: Gaudin Jacques Philippe (Saret Navaima) et Gaudin
Marguerite (Biglia), le 26. — Ensevelissement : Gardiol Jean Pierre, 67 ans (Luganera), le 3.
— La chaire de St-Baa’thélemy a été occupée, le 6 septembre, par M. le pasteur
Louis Rostagno, de Milan, et le 13, par
M. Gustave Bertin, pasteur-évangéliste à
Brindisi-Taranto. Ce dernier a aussi présidé une réunion d’évangélisation. Un cor
dial merci à ces frères du dehors pour
leurs paroles d’édification et leurs appels.
— Le dimanche 20 septembre, devant
une foule extraordinairement nombreuse,
a eu lieu l’inauguration ide deux Viali
délia Rimembranza: le matin, à 10 h. 30,
à Rocheplate, avec les discours de MM. Ed.
Rostan, représentant du Podestat, et Laurent Forneron, ex-syndic de la commune, '
et à 3 heures de l’après-midi, à St-Barthélemy. Programme : discours du podestat
colonel Allois, de Garibaldi Gay, président de l’Association des Combattants, de
M. Prodome, inspecteur scolaire de Pignerol, et de M. Lantelme, secrétaire du « Fascio » de St-Second, récitations et chants
patriotiques des enfants des écoles, la
« Marcia Reale », la « Canzone del Piave »
et « Giovinezza », exécutés par la bande
musicale de Pnarustin.
— Le lundi 21, un violent incendie détruisait entièrement la maison d’Emmanuel Coïsson, des Pians ; les flaanmes consumèrent tout : mobilier, outils de campagne, fourrages, vêtements et linge.
Cette famille, père, mère et quatre enfants en bas âge, est pauvre et se trouve,
à l’entrée de rhiver, dans le plus complet
dénuement. Notre Eglise organise une collecte en sa faveur.
Nous recevrons avec reconnaissance ce
que les Prarustinais du dehors, lecteurs
de YEcJio, et d’autres amis encore, voudront bien nous envoyer, soit en argent,
soit en linge ou vêtements même usagés.
A. J.
SAINT-JEAN. Jeudi, V” octobre, ont
eu lieu les obsèques de notre sœur Marguerite Bonnet, de feu Jean et de feu
Gardiol Marguerite, décédée aux Lantarets, à l’âge de 87 ans. Que le Dispensateur des consolations éternelles console
Lui-même les cœurs affligés.
— L’inauguration de l’année scolaire
élémentaire a eu, cette année aussi,
d’après les louables dispositions de nos
autorités, la partie religieuse. Nous ne
pouvons que nous réjouir de ce fait et
regretter que les parents ne sentent pas
d’une façoin plus vive le devoir d’assister
à cette cérémonie, pour encourager et
exhorter leurs enfants, par leur présence.
A 9 h., les élèves et les instituteurs vaudois !de notre commune se réunissaient
dans le Temple, pour écouter une allocution de M. le pasteur L. Rivoire, qui présenta l’eXemple parfait : Jésus (Luc II,
52); après le chant, les élèves- se rendirent au Par CO délia Rimembranza.
— Asile des Vieillards. A la mémoire
du regretté Barthélemy Tourn de Fergus : M.me veuve Barthélemy Tourn, L. 25
- M. Albert Tourn et famille, 25 - M. Henri
Tourn, 25 - M. P. Lhenry et famille, 25.
VALDESE. L’année scolaire a été inaugurée, ici, le 7 septembre dernier, avec
595 élèves inscrits : 483 dans les classes
élémentaires et 112 dans les classes supérieures, et un corps enseignant de 18 personnes. Il manque cependant encore le
professeur de sciences domestiques.
—• Nous lisons dans le News-Herald la
nouvelle du décès, le 8 septembre, de
M. Etienne Perron, un des premiers colons débarqués dans la Caroline, environ
36 ou 37 ans passés. Le journal dit de lui
qu’il fut un bon père et un vrai chrétien,
très régulier aux cultes, aussi longtemps
que son âge et sa santé le lui ont permis.
Il avait atteint ses 84 ans. Nous nous souvenons l’avoir vu — avec cette figure caractéristique — remplacer assez souvent le lecteur et le maître-chantre dans le
temple de son pays natal, Prali. Une pensée affectueuse à son souvenir et notre
sympathie à sa famille. phg.
•>
IN MEMORIAM
Théophile D. Malan, pasteur émérite, en
souvenir du pasteur Paolo Calvino et du
professeur Jean Coisson : pour le Collège,
L 200 - pour les Pasteurs émérites, 200
- pour le Refuge Roi Charles-Albert, 200.
4
Appel à la. jeunesse. On nous communique un Appel adressé par la Conférence
des U. C. des J. G. de Cleveland : inutile
de le reproduire, puisque ceux d'entre nos
lecteurs qui s’intéressent à la théorie du
style superecclésiastiquement aconfessionnel, pourront se le procurer directement.
oo ooooooooooo ooooooooo
SOCIETÀ
BIBLICA BRITANNICA E FOBESTIERA.
Contribuzioni Settembre -1931.
Riporto L. a3ö34,20 — Genova: C. Donato,
20 - Chiesa dei Fratelli, 150 — San Salvo :
N. Spadaccini, 12 — Asti : G. Martorelli, 9 —
Torre Pellice : B. Piauvie, 10 - L. Pons-Karrer, 10 - G. JaUa, 20 — Bobbio Pellice : Chiesa
Valdese, 55 - S. VoUa, 10 - G. Cailarel e famiglia, 10 — Torino ; L. Ferrerò, 50 - V. Orlando, 10 — Rorà : Chiesa Valdese, 20 —
Thurn (SAUzzera) ; M. Stoller, 184,50 — Napoli : P. A\-ersauo, 10 - E. Santoro, 28,40 —
Moridia : V. Adorno, 10 — Creva : Famiglia
Grassi, 10,50 - Y. Courvoisier, 50 — Caltanissetta: G. Jurato, 10 - S. durato, 10 — Siliqua : P. Piras, 8,95 — Oenova-Sestri : Famiglia Rosa, 50 — Reggio Calabria : D. Salerno,
10 — Latiano : G. Settembrini, 10 — Pelonica :
E. Varvelli, 20 «RICORDANDO»: Torre
Pellice: G. Gay-D'Agostino, ricordando suo marito Daniele Gay, senior, pastore, 100 — Piccole somme, 41,65. — 'i'otale generale L. 34574,20.
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Dieu récompense toujours les .bonnes
actions ; mais il nous arrive d’être trop
impatients pour attendre la i^ompense,
ou de ne pas comprendre qu’il nous a
récompensés.
VIRGILIO SOMMAMI
Discorso pronunziato il 7 Settembre
1931» nel Tempio di Torre Pellice, in
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Valdese e della consacrazione di cinque
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remercient vivement toutes les personnes
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ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
'ANGROGNA - Pastore: Pietro Ohauvie.
BOBBIO PELXiICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LU.SERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo EAvoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Rioca.
PERRERO - Pastore : Luigi Micci.
PIN1210L0 - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PHALI - Gand. Teol. Lauiy CoTsson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RlCLAUEiTO - Pastore ; Guido Mathieu.
líüDíJKETTO - l'astore : Giovanni Tron.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM,DHIS0NE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista : C. A. Arnoulet.
'AjRBAZTA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado Jalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croii de ViUe - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
GaribaML 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fioiina., Vìa Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa: Plani di VaUecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zacoaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSBTTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonaivia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa ; 3, Via Filippo MeUana.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CERIGNOLA - Pastore : Alfonso Alessio.
OHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZ14 - Cand. Tool. Carlo Lupo.
COMO - Chiesa : Via Ruisconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan.
DORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa; Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Scopigli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivL
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Corrado dalla, YLa Pascoli, 8.
FORANO - Gliiesa Evangelica - Pastore : Paolo
CojsRon.
GENOVA - Chiesa : Via Assarottà - Pastore :
Emilio Oorsani, Via Curtatone, 2.
'GROTrE - Gbie'sa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Ro.stagno.
rVREA - Chiesa : Corco ¡Botta, 5 - Psertore :
Arturo Vinay, Casa Raroro, Piazza d’Armi.
LA' MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Veirdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Oomba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni GirOli, Viale
Franscìni, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 112 - Pàr
stare : Soiffredo Golucci, Via Risorgimentou
isoL 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore; Luigi Rosta?
gno. Via .Stradivari, 1 - Coadiutore : Mar
riaiio ¡More-schini. — Cliiesa di V'ia Fabr,.
bri, 9- l’astore: Francesco Peyronel, l’ìaz-'
zale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25
Cand. IVol. Teodoro Balina, ivi.
NIZZA - Cliiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastoie :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe J
Castiglione.
PAGHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivL
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evan-'f
gelista Amato Billoiir.
PIANI DI V..\LLKCRO.SiA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminde Valdese.
PIEDICAVALLO - Cliicsa : Via Callo Alterto.
PIS.V - Cliiesa ; Via Doma, 15 - Pastore: Alberto Fulii inami, Via Devila, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza Sali
Marco, 4 - Pastore: Antonio Miscia, Casa
di Nava, \ ia Demetrio 'J'i ipepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Uoteito I
Nìsbet.
RIO M.MilNA - Chiesa Eviuigelica - Sig. Enl ìeo Coisani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore. : Giovanni Boiinet, ivi, — Chiesa
di Piazza Qa/vwir (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scatincì,
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Cliiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Feltrai, ivi.
SIRACUSA - diiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Èlio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, ivi.
TARANTO - ChLesa : Via Di Palma, 13 - Pa■store ; Allierlo liibet. ìs
TORINO - (illesa : Corso Vittorio Emanuele II i:
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand,
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Dia- '
spora : Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzagìio, 73,
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Fastare : G. Del Pesco, Piazza deUa Libertà, 5. f
VENEZIA - CSiiieBa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov, Bertinatti, M.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. CeUi, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Ar-,
turo Mlngardi. ' ■
Il culto principale si celebra in tutte ié®
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA ;|
VALDESE - Pastore V. Alberto CostabeL ,
moderator© - Pastore Antonio Rostan, sogretario-cassieire - Via Quattro Novembre,;
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,'
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof, D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaj’etto - Direttore : è
Pastore Luigi Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI -/)
Ernesto Comba, presidente; Davide Bosio, ’
Enrico Meynier, Davide Pons, Autonlft'
Rostan.
(X)NVITTO MASCHILE - Ton-e Pellice - Direttore : Pastore Davide Porneron. S;*
CONVITT’O MASCHILE - Pomaretto - Diret»; ’
trice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valle-' .:
crosia - Direttore : Pastore Davide Pansi ; ;
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias. M
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould),*
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore 7
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Po-|
maretto, a Tarino (Via BertlioUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Domar
retto (Torino) - Direttore : Pastore LuigiM
Marauda, Pinerolo. ^
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO ’
ALBER'TO » - Luserna San Giovanni. c;
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni. ’
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle neUe ;
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte; Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay. A
(PLONIA VALDENSE (Dep.to de ColonU) *.1
Pastore Ernesto Tron. a
C»LONU CÍOSMOPOLITA-ARTILLEROS
paaiamento de Ooloniia) - Pastore Enrico/
Beui — Pastore emerito Pietro BounduA s
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (De-J
partamento de Colonia) - Pastore
Rivoir, Estaxñon Tajariras.
OMBUES DB LAVALLE-COLONIA MIGUB»Y
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato io |
teedegia Carlo Negrim, Oinbues de Lavalle. j
POLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de
Cb-I
Ionia) - Evangelista Diego Nlmmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelist* ;
Giovanni Pietro Gon.net. i
SAN .S.-VIjVADOR (Dep.to do Soriane) - P*'-|
stare Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to t
POLONIA
Negro) - Visitée périodiquement. -.I
A NIN Y SILVA (Dep.to de PaysanidÜ) ¿
Visitée péiriodìquement
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SUvio Longi, Estación Jacinto Arauz, F. C. ^ ,
COLONIA BELGRANO (Provincia de San»J
Fé|) - Pastore Lévy Tron, Estación WiJd^^
mutb, F. C. 0. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia
Santa Fé) - Evangelista EL H. GflZUL
cdon VilU Ocampo, F. R Su
Argentina.