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28 «Décembr^l917
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N. 52.
L
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prixv d'abonnement par an:
Vallées Vauddses« . Pt. 2.50 — Italie .
Bttanger
Pt. 3.—
» 5>-~
Plus d’utt «xemplaire à la même adresse, chacun i * • 4,—
Allemagne.'Ahtnche-Hon^ej^Belgiqne, Brésil, Danemark,
Egypte, âellanâe, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne . ..................... » 3.—
On s’abonne; à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
t’âbmmement se paye d’arance.
Pour toutes les annoncM, s'adresser à l’Imprimerie Alpiac,
concessionnaire. ___________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Taon, P“*-/«"'J*'"*'"
et pourl^dministration à M. J. CdlSSON, prol.. Torre Pelhct.
Tout changement d'adresse coûte tj centimes, sauf ceux dn
commencement de l'année.
cornmencemcui. uc x sixxx««. • j
Lés changements non accompMnés de la somme de 15 centimes,
ne seront pas pria en conslaétation.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, fustes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil.
SOMMAIRB; Avis important... et importun
— Nouvel-an — 1917 ^ Correspondance — Louis Lucien Rochat — Alliance Rvangéli^ue — La page
soldat — Chronique vaudoise
velles politiques.
du
Nou
AVIS lifllITANT... et iierl,
Nous avons la douleur d’annoncer à nos
fidèles abonnés et lecteurs que, à partir du
l.r janvier 1918 et jusqu’à l’aurore de
meilleurs jours, nous sommes obligés
d’augmenter sensiblement le prix de notre
journal. C’est la loi. qui le veut, et l’on ne
transige pas avec les lois, surtout en temps
de guerre. De par la loi donc (voir le décret
du 6 décembre 1917) tous les journaux du
royaume — grands et petits — sont tenus
d’augmenter leur prix d’abonnement, au
moins des trois quarts et aucune jeuille
fût-elle encore plus minuscule que la nôtre,
ne pourra plus se vendre au-dessous de
10 centimes.
Cela étant, voici les nouveaux prix que
nous avons dû établir:
Par an Pour 6 moi*
Vallées Vaudoises frs. 4,— 2,“
Italie » 4^0 2,25
Etranger » ^
--Par paquets d’awmoinsWf^uméros, à
la même adresse, frs. 3 le numéro, plus
les frais de poste. — Conditions spéciales
pour les revendeurs.
Nous nous rendons parfaitement compte
que cette iniiovation regrettable va nous
enlever un certain nombre d’abonnés. Ceux
qui s'imposaient déjà un sacrifice en nous
envoyant frs. 2,50 ou 3, se résoudront difficilement à nous adresser les frs. 4 ou les
frs. 4,50 que nous leur réclamons pour
l’année prochaine. Mais, Dieu merci, la
majorité de nos abonnés, peut aisément
s’imposer ce petit surcroit d’un frano et
demi, et nous ne voulons pas douter de
leur patriotisme vaudois. Tous ceux qui
peuvent se réabonner sans que cela constitue pour eux, un poids intolérable, vont
nous aider à faire vivre et prospérer la
feuille vaudoise. Vous ne voudriez pas
avoir sur la conscience de la laisser s étioler
et mourir, pour épargner trente sous, n’estce pas ?
Courage donc, songez que ces temps calamiteux vont, avec l’aide de Dieu, prendre
fin, et que le sacrifice que vous allez vous
imposer ne vous sera très probablement
réclamé que pour le 1918 seulement.
Nous prions vivement tous ceux qui
nous ont réglé leur abonnement pour 1918
sur la base de l’ancien tarif, de bien vouloir
' compléter la somme par un nouveau mandat sur la poste.
L’Echo des Vallées.
NOUVEL-AN.
Mon âme, bénis l’Etemel et
n’oublie aucun de ses biemaits.
Ps. cm, 2.
Avons-nous le courage de répéter les
paroles du Psdmiste, après une année
de guerre atroce, après tant de sang
versé, après t^nit d’iniquités commises ?
Ce Dieu que vous tenez à remercier,
pourquoi s’est-il montré sourd aux prières de ses enfants et n’a-t-il pas arrêté
l’envahissement de notre patrie? Les
incrédules peuvent avoir beau jeu et
triompher, les faibles seront probable
ment les victimes de ces hommes qui
n’ont plus la foi mais, n’importe, nous
continuerons à bénir le Seigneur pour
les bienfaits reçus.
Oui, notre coeur est bien gros, nous
ne voulons pas le cacher, mais d’un autre côté, nous sentons que Dieu est avec
nous, et ne nous laisse pas défaillir. S’il
n’a pas répondu à nos prières. Il a ses
raisons; si nous souffrons, c’est parce
qu’il le juge nécessaire. Il est notre Père,
et cela doit suffire pour nous en remettre complètement à sa volonté, toujours
bonne et miséricordieuse.
Plusieuts d’entre nous, le grand nombre, n’avons-nous pas joui- d’une santé
brillante qui nous a permis de travailler
et de nous rendre utiles ? S’il en a été
ainsi, en réfléchissant à tous les maux
de la maladie, à toutes ses misères nous
serions des ingrats si nous ne. savions
pas remercier notre Dieu, à qui nous
devons ce que probablement nous attribuons à notre prudence et à notre
savoir ,faire.
N’avons-nous psas eu notre pain quotidien? Il est vrai qu’on a imposé le rationnement et qu’on a été obligé de se
restreindre, mais le pain n’a pas manqué ; cela suffit pout que nous sachions
exprimer notre vive gratitude^ à qui 1 a
donné.
* Un plan avait été tracé au début de
l’année, et nous nous étions promis de
l’effectuer. Il se peut que cela n’ait pas
été complètement comme nous l’espérions, qu’il y reste des lacunes, des imperfections, mais enfin, jouvons-nous
marchander notre reconnaissance à Celui
qui a donné la santé et le pain quotidien qui nous ont permis de mettre la
main à l’œuvre?
Notre pairie est envahie brutalement
par les Austro-Allemands, et nous avons
perdu en quelques heures ce qui avait
été conquis en trois ans, c’est vrai, c’est
humiliant, et cependant, en constatant
la bravoure de nos héros, de nos jeunes,
en ayant la certitude que nous pourrons
résister, et que nous empêcherons les
barbares de réduire l’Italie en esclavage^
comme cela s’est vu; pour la^Serbie et
la Belgique, nous avons jde puissants
motifs pour dire à notre Père; merci.
Oui, mon âme, bénis l’Eternel.
Si, des privilèges terrestres nous jetons
un regard sur les intérêts spirituels, nous
ne modifions pas notre point de vue, et
nous répétons plus que jamais ; mon âme
bénis l’Eternel. Bénissons le Seigneur qui
a bien, voulu garder notre foi et la fortifier. Nous aurions pu être ébranlés ou
la perdre totalement, mais non. Dieu
nous a dit; ne crains point, crois seulement, et cette foi c’est la force qui nous
a servi de levier pour -résister au mal,
pour repousser les attaques de la tentation et pour vivre dans la communion
de notre Dieu.
Bénissons et louons Dieu pour cette
paix qu’il a placée dans^ nos cœurs qui,
non seulement nous permet de vivre heureux au fort de la tempête, mais qui
nous pousse à apporter la consolation
là où l’orage se déchaîne, là où la mort
pénètre, là où les larmes coulent.
Bénissons et louons Dieu en sachant
que sa Parole a eu libre cours, et que
dans ces temps calamiteux, elle a circulé d’une manière merveilleuse apportant avec elle un rayon de lumière, des
consolations ignorées jusqu ici. Oh l qui
dira combien d’âmes ont été gagnées à
Christ sur les champs de bataille, dans
les tranchées ou dans les casernes Î Tandis ^que Satan déchaîne ses furies, ap
portant l’abrutissement, la corruption,
le désespoir, la Parole de Dieu convertit
les cœurs, détruit les préjugés et les superstitions, conduit les âmes à Christ.
Réjouissons-nous et bénissons Dieu, car
du mal nous voyons jaillir le bien.
Bénissons et louons Dieu pour toutes
ces œuvres accomplies au nom du Christ.
Le ;Toyer du soldat, les hôpitaux, les
docteurs, les infirmiers, les sœurs de
charité, les brancadiers, tous ensemble,
en guise d’une armpe liguee contre les
maux de la guerre, ont combattu avec
vaillance et foi.
Bénissons et Iquons Dieu pour tous
ces orphelinats, ces refuges qui s’ouvrent
partout pour accueillir les orphelins, les
réfugiés, les mutilés, l’armée des malheureux.
Mon âme. bénis l’Eternel, s’est écrié
David; son expérience a été la nôtre.
Personne n’a le droit de protester, en
se disant lésé ou oublié par Dieu, car
notre Père juste, saint et miséricordieux
sait ce dont nous avons besoin, car personne n’a le droit de dire qu’il n’a rien
reçu et que par conséquent il n’est pas
tenu à la reconnaissance. Passons en
revue les bienfaits de Dieu, comptonsles, n’en oublions aucun, et alors en connaissance de cause nous répéterons ; mon
âme, bénis l’Eternel. C., A. Tron.
1 9^ 7.
Nous voici arrivés au dernier numéro
de l’année 19171 Est-ce bien possible,
puisque hier encore on se croyait à peine
au commencement? Oh 1 les années, elles
s’envolent avec la rapidité de l’éclair et
on arrive au terme de la course sans
s’en douter. Le 1917 laisse apres lui des
souvenirs bien pénibles, souvenirs de défaillances, de trahisons, de crimes, de
sang versé par torrents, d’iniquités sans
nom. L’histoire dira que le 1917 n’a pas
valu mieux que le 1916 ou le 1915, tous
porteront les stigmates de l’iniquité,
du déchaînement de la bête humaine,
de l’impuissance du bien sur le mal.
Le 1917 dira aux générations futures
comment la Russie s’est suicidée, en se
débarrassant d’un régimeautocratique qui •
avait de graves inconvénients, mais qui
était probablement le meilleur gouvernement pour un peuple enfant, pour se
jeter dans les bras de l’anarchie, ruinant
son beau nom, son avenir, ses ressources,
son unité, parjure à ses promesses, cédant à la corruption et à la trahison.
La Russie est la cause de la prolongation de l’horrible guerre, car si elle avait
fait son devoir, à l’heure qu’il est, la
paix serait un fait accompli. C est elle
qui a déchaîné la guerre pour soutenir
la Serbie et c’est sur elle que va retomber
tout le poids de la plus grande responsabilité, ,en se voyant mise à l’index par
toutes les nations civilisées et probablement partagée en qui sait combien d états.
La Russie a été une grande déception.
,Le 1917 dira aussi aux Italiens de
l’avenir la triste page écrite dans son
histoire à l’égard du 24 octobre dernier.
Ici encore nous avons eu un coup de
grande désillusion, partagée par toutes
les puissances de l’entente. Pourquoi ?
comment ? les causes ? Mystère) grand
mystère 1 Les apôtres^, du neutralisme a
outrance, une propagande acharnée dans
ce sens, peuvent nous expliquer en partie la défaillance, mais nous sommes bien
loin d’être satisfaits.
A côté de ces deux échecs nous sommes cependant heureux d’enregistrer la
décision des Etats-Unis qui, guidés par
cet homme calme et prudent, qui a tout
fait pour ramener l’Allemagne et l’Autriche sur le chemin du bon sens et du
droit, voyant qu’il n’y avait plus rien à
espérer, a proposé au congrès la rupture
avec ces peuples, pour se ranger du côté
des alliés. Les Etats-Unis auraient pu
se tenir à l’écart, s’enrichissant outre
mesure, rester spectateurs dans cette
grande lutte, mais non, le sentiment de
la justice et du droit l’a emporté, et
cette puissante république se prépare
fébrilement à envoyer ses millions d’hommes en Europe, ses aéroplans, ses richesses, le ravitaillement nécessaire. Au
printemps, ce qui pour le moment paraît un rêve, sera un fait accompli, et
voilà pourquoi les empires centraux se
préparent à frapper le grand coup, avant
l’arrivée des renforts. Dans tous les cas,
à vues humaines, la paix ne se fera que
lorsque le^ Américains auront aussi payé
leur contribution pour assurer la liberté
des peuples et le triomphe du droit.
La France et VAngleterre, en attendant, tiennent bon d’une manière admirable, et l’Italie ressaisie dit au monde
étonné qu’un moment de trahison, ne
peut pas retomber sur un peuple qui
sent sa responsabilité, sa dignité et qui
a conscience de son devoir et de son idéal.
Le 1917 a appris bien des choses au
1918 qui va naître et qui saura en tirer
son profit. Courage et foi, le dénouement
final n’est pas éloigné. Spectator.
2
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CORRESPONDANCE.
Perr^o, 34 Décembre 1917.
M. C. A. Tron, past0ur »’TîWHE PBIAICE.
Cher Monsieur, ^ -M.
Auriez-vous la bonté d’annoncer dans
VEcho que nous avons eu le bonheur de
recevoir des nouvelles de notre cher régent de Maneille L. Rostagno ces derniers temps. Il est prisonnier en Allemagne et donne de bonnes nouvelles de sa
santé. Toute la Paroisse en a été reconnaissante à Dieu; nous espérons que la fin
de la guerre nous le ramène sain et sauf.
\ Nous avons eu dernièrement deux
deuils parmi nos soldats de Maneille.
Giraud Alexandre de Clos du Zors et
Pons Charles du Serre de Maneille, sont
tombés face à l’ennemi en accomplissant
vaillamment leur devoir. Nous exprimons aux familles si douloureusement
frappées, notre profonde sympathie. Pour
l’un et l’autre le culte mortuaire au sein
de la famille et avec le concours d’une
assemblée nombreuse a été la source
d’une grande consolation en assurant aux
parents en deuil qu’ils avaient, dans leur
douleur, la vive sympathie de toute la
Paroisse.
Les soldats Genre Pierre, Ghigo Albert
et Micol Alexandre, prisonniers en Allemagne, ont donné de leurs nouvelles
à leurs familles mais il reste encore un
bon nombre de « dispersi » dont les familles attendent avec anxiété des nouvelles rassurantes. Que Dieu veuille qu’elles
ne tardent pas trop à venir!
La Paroisse désire remercier M. Léger
pour la visite d’Eglise qu’il a présidée
et “^our les chaleureuses exhortations
qu’il a adressées à nos frères soit aux
cultes soit aux réunions aux Grangettes
et à Traverses, remerciements que nous
étendons aussi à M. L. Marauda qui a
bien voulu nous accompagner à Faët.
Leurs paroles nous ont fait du bien et
ont encouragé nos membres d’Eglise qui
sont accourus aux réunions dans leurs
presque totalité.
Veuillez agréer mes bons souhaits pour
la nouvelle année pour vous et Madame
et nos bonnes salutations.
Votre dév. F. Balmas.
LOUIS LUCIEN ROCHAT
Fondateur de la Croix Bleue.
Le 3 décembre un nombreux convoi
funèbre accompagnait à sa dernière demeure la dépouille mortelle de M.r Louis
Lucien Rachat, ancien pasteur, bién connu
en Suisse et à l’étranger comme le fondateur de la Société de la Croix Bleue.
Originaire de la Vallée du Lac de Joux
(Suisse), M.r Louis Lucien Rochat fit ses
études de théologie à Genève et fut consacré au Saint-Ministère en 1875. Peu
après il alla en Angleterre pour y étudier
de près la vie religieuse et ecclésiastique.
Il fut surpris et ému du côté pratique du
christianisme anglais, de la large part
que les pasteurs en général prenaient aux
diverses questions sociales et surtout à
ce qui concernait la lutte contre 1 alcoolisme, vrai fléau de cette nation. Cette
question intéressa particulièrement le
jeune pasteur suisse: il savait que le
Petit blanc et le Petit verre faisaient dans
son propre pays presque autant de mal
qu’en Angleterre, que le wisky et le
brandyi II voulut étudier la question à
fond, au point de vue chrétien, hygiénique et social.
Pour se rendre bien compte de l’effet
de l’abstinence, il signa lui-même l’engagement pour une année. Il s’en trouva
si bien, à tous égards, que dès lors il ne,
but plus une goutte de vin ou de liqueur.
De retour en Suisse, il ne tarda pas à
être impressionné en constatant combien
IHntempérance était répandue dans le
pays. Il demanda à Dieu de lui traper
la voie à suivre pour tâcher de combattre
"^ce.mal. Ayant appris que M.r Charles
Fermaud, président de l’Union Chrétienne des jeunes gens du Canton dê‘*Genève était abstinent, il s’aboucha avec
lui, et bientôt les deux amis décidèrent
d’entreprendre une sérieuse^ampâgne
pour combattre l’interapéran * par l’abstinence totale de toute boisson alccoli^ue.
Le 21 septembre 1877, dans une salle
de culte à Genève, M.r L. L. Rochat
donna sa première conférence, sur ce
sujet. Animé d’une profonde conviction
et d’une foi ardente, il exposa le mal et
en proposa le remède : à la fin de la conférence 27 personnes signèrent l’engagement de s’abstenir, avec « l’aide de Dieu »,
de toute boisson alcoolique pendant un
temps déterminé.
Fondée pour guérir les victimes de
l’intempérance, comme la Société de la
Croix Rouge pour guérir les victimes de
la guerre, la Société prit le nom de' Société de la Croix Bleue, ayant pour drapeau une Croix bleue sur fond blanc.
Telle fut la modeste origine de cette société qui, seulement en Suisse, compte
32.141 membres, desquels 7.143 sont
d’anciens buveurs relevés.
Nous ne pouvons retracer ici cette vie
admirable, toute consacrée au relèvement du buveur; l’arracher à sa passion,
l’engager à échanger son lourd et abrutissant fardeau avec le joug de Christ, le
ramener de la voie large et fatale au chemin étroit, qui mène â la vie, ce fut là
le travail incessant du jeune pasteur, qui
y consacra ses'forces, sa belle santé,“ ses
talents, sa vie toute entière.
Que les débuts furent pénibles ! moqueries et luttes contre les préjugés, contre des habitudes invétérées, contre les
intéréssés à la vente des boissons et même
contre des chrétieriS sincères qui retenaient l’engagement une exagération inutile, sauf pour les ivrognes; mais rien
n’arrêta l’élan, j’allais dire l’assaut, de
M.r L. L. Rochat et de sa”valeureuse
phalange. Animé d’un^ courage que rien
n’arrêtait, d’une foi que rien ne décourageait, d’une charité, d’un amour que
rien ne rebutait, en vrai apôtre il allait
de ville en ville, de village en village,
de pays en pays (1), soutenant sa cause
et, selon la parabole, pressant les infirmes-et les pauvres blessés de l’alcoolisme
à entrer dans la salle du festin, que leur
préparait la Croix Bleue en les conduisant au Sauveur. Plein d’entrain, d’une
grande amabilité, doué d’une parole facile, que sa foi et son amour pour les
âmes rendaient chaude et convaincante, M.r L. L. Rochat réussit à fonder
malgré bien des difficultés, une des plus
importantes (si ce n’est la plus importante) société de bienfaisance que la foi
chrétienne ait créée pendant ces quarante dernières années.
Outre les 366 sections en Suisse, la
Croix Bleue en compte à l’étranger 1448
avec plus de 80 mille membres.
11 n’est plus... ici-bas. Dieu a rappelé
son serviteur; la tristesse qui nous assaille en y pensant est cependant adoucie
je dirai même éclairée par la certitude
qu’il est au nombre de ceux que la Sainte
Ecriture nous déclare bienheureux, se
(i) M.r L. L. R. vint aussi aux Vallées
y soutenir sa cause, à un de nos Synodes,
il y a une trentaine d’années; un peu plus
tard à Florence, 1891. Dès lors nous fûmes
en correspondance, sans que j’aie jamais
pu satisfaire son grand désir d’implanter
dans nos Vallées ou dans le champ de notre Mission, le drapeau bleu. Mais il est à
espérer que M.r Antony Rochat son frère,
qUÎ lui a succédé comme Président de la
Croix Bleue, pourra voir ce qu’il n'a pu
que désirer.
reposant de leurs travaux, qu’il fait désormais partie de cette glorieuse légÎpn
de serviteurs de l’Eternel « qui, ayant êÎé
« intelligefits, brilleront comme la spleft« deur du ciel et qui ayant enseigné là jos« tice à la multitude, brilleront comme
« des étoiles à toujours et à perpétuité ».
Giov. Rochat.
ALLIANCE ÉVANGÉLIQUE.
SEMAINE DE PRIÈRE.
DIMANCHE 6 JANVIER: Textes:
Dan. IV, 8; 2 Cor. iv, 18; Héb. xi, 10;
Héb. XI, 27; Héb. xii, 27.
LUNDI 7 JANVIER: Actions de grâces
et humiliation. — Remercions Dieu de ce
que malgré la guerre l’amour fraternel
en Christ s’est maintenu et de ce que les
chrétiens ont pu traverser avec foi la
fournaise ardente. — Humilions-nous à
cause de nos défaillances et de nos compromis. Actes XVII, 27, 28 ; Matth. xi, 28,
30; 1 Pierre ii, 21-25; 1 Jean ii, 3-6.
MARDI 8 JANVIER: L’Eglise universelle. — Remercions Dieu de ce que
l’Eglise a témoigné avec puissance à travers les siècles, en tendant vers l’union
de toutes les forces vivantes. — Humilions-nous de son peu d’influence sur les
masses et à cause du cri qui s’est fait
entendre: faillite du christianisme. —■
Demandons à Dieu de nouvelles forces,
un nouveau baptême et que la parole
d’ordre soit: Malheur à moi si je n’évangélise. Eph. Il, 13-22; Héb. xi, 32 et xii,
2; Eph. IV, 10-16; Mal. iii, 10; Matth.
XXVIII, 18-20.
MERCREDI 9 JANVIER: Nations,
Gouvernements, Patrie. — Prions pour
que les peuples se rapprochent de Dieu
et qu’ils obtiennent la réalisation de leur
idéal avec une paix durable. — Prions
pour notre patrie, nos soldats, notre gouvernement, pour le triomphe du droit
et de la justice, ProV.'xiv, 34; 2 Pierre
III, 9; Jean xii, 30-32; Es. ii, 2-4; Luc
X, 36-44; 1 Pierre iv, 12 et v, 11.
JEUDI 10 JANVIER: Missions. —
Prions pour que Dieu continue son œuvre
parmi les païens, en le remerciant de ce
que l’Eglise a pu faire face aux besoins
nécessaires dans les calamités du temps
présent; prions pour les missionnaires
isolés, pour le Zambèse et pour les Juifs.
Dan. Il, 34; xxxv, 45; Es. xl, 1-8;
Matth. Il, 1-11; Eph. iv, 4-6.
VENDREDI 11 JANVIER: Famille,
Ecoles, Collèges, Jeunesse. — Prions pour
les familles en deuil, pour que les parents
instruisent les enfants dans la connaissance de Dieu par l’amour et l’exemple;
prions pour les Professeurs et Instituteurs, afin qu’ils sentent leur grande responsabilité; pour les orphelinats et pour
les jeunes gens afin qu’ils puissent vaincre le monde. Ps. cxxvii; 2 Cor. i, 4; 1
Cor. XV, 54-57; Matth. xviii, 1-6; Prov.
I, 7.
SAMEDI 12 JANVIER: Evangélisation. — Prions pour que tous sentent le
devoir d’évangéliser, cela n’étant pas
seulement la tâche des conducteurs, pour
que tous sentent le besoin de résister à la
corruption et à l’incrédulité; pour que
l’Italie sorte de la lutte non pas épuisée,
mais plus forte pour accomplir sa tâche
au point de vue politique, moral et spirituel. Matth. XXII, 1-10; Prov. xxii, 1-2;
Jacq. Il, 1-9; 2 Cor. ni, 12-18.
LA PAGE DU SOLDAT.
Le sergent Luigi Pegrot salue et souhaite un bon Noël; le vice-brigadier Frédéric Bounous jouit d’une bonne santé,
fait des vœux pour que Noël nous apporte la paix et réclame le journal; le
soldat Bounous Jean, qui est à Treporti,
languit son journal, comprend la suspension, salae,attend et espère-,Bouvier Emilio est surplis de ne pas recevoir le jour®nal et l’attend, il est fort et courageux
attendant la victoire et se confiant en
Dieu; J. P. Bein est sorti de l’hôpital et“
demande la suspension du journal;*iPaschetto Federico est bien et salue; Cfiauvie Bartolomeo réclame le journal et salue;
le sous-lieutenani Bertinatti va quitter
Pignerol pour une autre destination ; Gag
Aldo vient de recevoirl’Echo ets’empresse
dé remercier, il salue et est bien ; Forneron Lorenzo, de Prarustin, demande le
journal et envoie ses salutations à sa
femme, parents et amis ; Benech Edouard
regrette de ne pas recevoir le journal,
salue parents et amis, et souhaite un bon
Noël; Jourdan Carlo demande le journal,
salue et remercie; le lieutenant de vaisseau Carlo Maggiore envoie ses bons
vœux.
—• Chers soldats, fe vous souhaite à tous
une boiine nouvelle année qui puisse vous
apporter la paix et un heureux retour dans
vos familles. C. A. Tron.
— Du front, le 16-12-1917.
Cher M.r Tron,
« Nous continuons à recevoir bon nom
bre de-lettres nous demandant des nouvelles de nos chers soldats et c’est toujours avec empressement que nous y répondons en donnant toutes les nouvelles
qu’il nous est possible de recueillir. Il
y a malheureusement eu, parmi nos
troupes, ces derniers temps, beaucoup
de « dispersi ». Et « disperse » pour un
bon nombre signifie prisonnier. Pour des
raisons faciles à comprendre, il faut plusieurs semaines avant que les prisonniers
puissent donner des nouvelles.
Chers parents désolés, prenez patience
et regardez avec foi à Dieu qui seul peut
garder vos enfants.
Nous syj^sàthisons avec vous et nous
prions avec^^us. —'^’’^Nos soldats vaudôïs
continuent à faire leur devoir. Frères et
sœurs des Vallées, soutenez-les par votre
sympathie et par vos prières, afin que
leur courage et leur foi ne faiblissent
point. H. Pascal, aumônier.
CHARLES ROSTAN dè Pinache
tombé au champ d’honneur
en Août 1917.
CHRONIOUEVaUOOISE
JÉRUSALEM. Parmi les soldats italiens qui eurent le privilège d’entrer en
vainqueurs à Jérusalem, nous trouvons
le bersagliere Vidossich, fils d’un membre influent de natre Eglise de Via Fabri
à Milan. — Nous sommes très heureux
que notre Eglise Vaudoise ait été représentée en cette circonstance solennelle.
LA TOUR. Deux membres de notre
Eglise viennent de nous quitter: Hen-riette Janavel, des Giraud, décédée à l’hôpital, à l’âge de 57 ans, et Henri Jalla, de
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Sainte-Marguerite, décédé à., l’âge de ^
ans. Ce dernier suit dèirès prés sa fenrme,
Julie. Revel, fille dufpasteur JÇean Révèl.
Après avoir étudié à l’Ecole Normale et
avoir fait un séjolir en Amérique, il ne
quitta plus La Tour, où il avait trouvé
US.ÎM^on emploi chez les Mazzonis. Nous
exprimons à la famille notre vivCi sympathie, en demandant à Dieu de la soutenir dans cette épreuve.
— Dimanche dans l’après-midi, notre
Ecole du dimanche de Via Oliva, dirigée
par M.me Ida Jalla, eut sa petite fête de
Noël, préparée avec amour par les moni-trices. Il y eut des chants et des récitations. — Un merci- de cœur à qui a su
préparer cette surprise à nos chers petits
enfants qui en sont vivement reconnaissants.
— Favorisés par un temps splendide,
nous avons eu un magnifique Noël. M. le
modérateur E. Giampiccoli, a pu s’adresder à une véritable foule qui, hélas! n’a
pas pu trouver toute une place, en prê^
chant sur ces paroles : Il n'g avait point
de place pour eux dans l'hôtellerie, en posant ces deux demandes; Y a-t-il de la
place pour Christ dans le monde moderne avec sa science et sa civilisation ?
Y en a-t-il dans nos cœurs ? —' Ce discours si clair, si bien dit, a été écouté
avec le plus vif plaisir.
Nos jeunes demoiselles, sous la direction de M.llé Violette Vinay, nous firent
entendre un beau chœur de Noël, enlevé
avec brio. Un merci sincère au prédica
teur et aux choristes.
— Si le nombre des prisonniers augmente à mesure que les nouvelles arrivent, nous devons déplorer, par contre,
le départ d’un de nos soldats, tombé au
champ d’honneur, Armand-Hugon David,
de la Vigne. — Ce jeune frère venait de
perdre son cher père, enlevé à l’affection
des siens, il y a quelques semaines.
LONDRES. Dans le Queen’s Hall, à
Londres, a eu lieu tout dernièrement une
grande soirée, ayant pour but d’attirer
l’attention du public sur l’activité de
l’Eglise Vaudoise en Italie. Un film préparé à cet effet, a été le great attraction
et eut un succès complet. Nous devons à
M.me Nott, secrétaire du Comité Vaudois à
Londres, et à nos amis, l’initiative de cet
entretien, qui a même été remarqué en
dehors des cercles religieux.
MANEILLE. Le 26 novembre est
tombé au champ d’honneur Alexandre
Giraud d’Henri, du Clôt du Zors.
— On vient de nous communiquer que
le sous-lieutenant M. Luigi Rostagno, régent de Maneille, a été fait prisopnier.
Dieu soit loué, cela veut dire qu’il est
du moins en vie. '' ,
,f.Y
RDME. ^ La Tribma de nous
apiibrte Nouvelle diii décèâ de la lipbildorînafl^iouünna Luden van^Sioute^berg,
qui a eu lieu à Rome le 14 décembre dernier. Cetté dame noble était la bellemère du sénateur Henri Soulier, et vivait
avec sa fille et son gendre. Hollandaise
d’origine, elle s’était fixée depuis longtemps eh Italie, sa patrie d’sdopfion»
Nous adressons à M.me Soulier et à son
mari, le sénateur Henri Soulier, nos plus
sincères condoléances.
— Nous venons d’apprendre deux autres décès qui viennent d’avoir lieu dans
notre Eglise de Rome: ceux de MM. Casciani et Dall’Olio; le premier a été membre du Conseil Communal et le second
directeur de l’Institut Gould, jusqu’à ces
derniers mois.
SCHIAVI D’ABRUZZO. — Nous recevons la lettre suivante:
Il y a quelques semaines, nous eûmes
le plaisir d’avoir au milieu de nous M.
le pasteur Banchetti, qui s’arrêta^^trois
jours pour nous donner trois conférences
d’évangélisation et d’édification. Les paroles si senties furent un véritable baume
pour nos cœurs, d’autant plus que nous
étions affligés, nous trouvant sous l’impression du départ pour les Etats-Unis
de notre chère collaboratrice et vaillante
Ouvrière du Seigneur, M.me Leopoldina
Amicarelli. L’orateur exalta l’œuvre tenace et fidèle accomplie par notre sœur
dans ce pays rustique et montagneux,
nous exhortant à la foi en Dieu et faisant des vœux pour le succès du voyage
et pour un heureux retour. Le texte
choisi par M. Banchetti était: Actes XX,
24, Ces paroles nous firent sentir d’autant plus le déchirement de la séparation. M.me Amicarelli, en proie à une
vive émotion, remercia le pasteur et
adressa des paroles touchantes à^l’auditoire en larmes. La visite de M. Banchetti et le départ de M.nie Amicarelli
ont été une occasion solennelle pour
montrer au nombreux public accouru ce
qu’est la foi et la force du chrétien.
Votre dévoué frère en J. C.
Zanno Angelico.
St-JEAN. Refuge Roi Charles-Alberti
lit Major Jean Ribet — 29me Liste:
M.me Cléanthe Cocito L. 20,—
M.r J. Maggiore » 10,—
M.r Emile Benech (Genève) » 45,—
M.r William Decker » 25,—
* sui»r lài,;!guérisM, A; chaque visite s»iyaBte j^m’a|>erçus jpar les faits qnO; je
troêvaii^ quqlrien nlavait été fâit df|ce
que je prescrives. Ainsi, à la deuî^ème visite, je inè plaignis, et à la troisième, j’an^ ,nonçais.à la mère que son enfant était
perdu I . ,J
4 Tenant copapte des faits, qui se déroulaient SOUS mes yeux et d^ ceux qùe j’aurais dû constater, j’ai conclu que la mère
de ce garçon n’a pas fait un quart ou
environ, de ce que j’ordonnais.
Je finis cette note par une modeste
notion : que les gens ne croient pas qu’une
fièvre »typhoïde fasse grand fracas, tout
en détruisant la vie, mais que l’on croie
que, devant le calme trompeur des premiers jours de maladie, le médecin sait
voir ce qu’il en est, et qu’il est en mesure
de conduire à guérison plus de 9 sur 10
typhoïdes, et du moins il est à même de
dire, avec une relative précision, quel
sera la dénouemént du fait qui l’a fait
chercher, et que, coriîmunément, le dénouement est, désormais, de nature heureuse. Dans les siècles passés, la fièvre
typhoïde était: l°fréquente, 2° mortelle
le 80 pour 100 ! Aujourd’hui l’hygiène la
prévient, et celle qui vient à surgir quand
même, ne doit donner que le 10 ou 12 %
de mortalité. Or, le garçon auquel je fais
allusion, était parmi les assurément guérissables.
Prochainement, deux mots intéressants sur les fièvres typhoïdes.
Docteur M. Gay.
mécedin et chirurgien de Villar
et Bobbio-Pellice.
NEW-YORK. Dans le Rapport annuel de la Congrégation vaudoise de cette
ville nous lisons que, pendant l’année
1916-17, les souscripteurs ont .été au
nombre de 130 familles ou individus,
desquels 8 seulement non vaudois ; et
que le total des recettes (y compris le
produit de la vente) s’e.st élevé à Doll.
1461.09. Un résultat —^ dit le Rapport
— certainement encourageant puisqu’il
dépasse, et de beaucoup, celui de tout
précédent exercice. L’Eglise recevant gratuitement l’hospitalité de la part de la
« Knox Mémorial Church» quHui fournit
jusqu’à l’organiste, elle a pu couvrir ses
fraits sans toucher à son petit fond de
réserve (Doll. 1079.02) et envoyer — directement ou indirectement —en Italie,
à différentes institutions Doll. 141.80.
Une petite contribution de Doll. 6.00 a
été aussi versée à 1’ « American Red.
Cross». En tout, donc, pour œuvres de
bienfaisance Doll. 147.80. Reporter.
Nouyelles politiques.
La bataille-entre la Piave et la Brenta
s’est poursuivie par des actions sanglantes du Col Caprile au Col Pertica. L’ennemi a réussi à obtenir quelques avantages dans la zone du Monte Asolone,
mais deux jours après nos soldats ont
reconquis le Mont Asolone et rejeté les
attaques contre le Mont Solarolo.|^Les
Austro-Allemands font tous leurs^efiorts
L. 100,—
Listes précédentes » 7.785,—
Total L. 7.885,—
— Refuge Roi Charles-Albert:
Infirmerie Meille, 4« lit. — Lit
William et Lina Meille — 34“^ Liste :
M.r William Decker L. 25,^—
Listes précédentes » 3.745,95
Total L. i3.770,95
VILLAR. Quelques considérations sur
un garçon et sur sa fièvre typhoïde. Le N°
du 30 novembre, annonce le décès
d’un garçon de 14 ans, Auguste R., en le
disant frappé d’une violente fièvre typhoïde, et à ce sujet, je me permettrais
d’observer que ce ne fut pas par la violence de sa fièvre typhoïde que ce sage
enfant succomba, mais ce fut par suite
des préjugés funestes de sa mère et de sa
grand’mère, auxquelles j’avais pu dire:
« Votre malade est en proie à une fièvre
typhoïde, qui, il y a 40 ou 50 ans, n’aurait pas pu guérir, mais si vous suivez
mes prescriptions, vous êtes à peu près
assurées de la guérison parfaite ». Dans
trois visites que j’ai fait au courant de
12 jours, après avoir itettement établi,
dès la première, d’un côté l’avenir du
fait, de l’autre la voie à suivre pour as
Cl^fimbre a adopté par 34&'Voix contre
50^ et à l’appel nominal, l’ordre du jour"
déi confiance dans le gouveri^ment, et
ellè s’est 'âjcîtitnée âü 7 février.
— Les événements en Russie éprennent une tournure nouvelle. Le gouvernement des bolcheviks ou maximalistes
commence à chanceler sur sa base fragile,
et« les pourparlers de paix qui ont été
ouverts en séance solennelle à BrestLitowsk pourraient ne pas avoir de suite.
La Russie du sud a rompu complètement
avec Pétrograd s’étant constituée en république Ukraine. Les cosaques ont battu
les troupes maximalistes à Rostoff et à
Odessa: les combats s’étendent vers le’
nord. Les léninistes qui veulent à tout
prix la paix devraient commencer à vivre
en paix dans leur pays, au lieu d’employer
les armes et la Violence contre leurs com- ,
patriotes qui appartiennent à d’autres
partis politiques. E. L.
Nous enverrons le 1er N° de janvier à
tous les anciens abonnés, en priant instamment eeua: qui ne désirent plus se réabonner
dé le renvoyer à (’Administration de
l’Echo.
Avant le 31 janvier pour l’Italie, et
le 28 février pour l’étranger tous les
abonnements doivent être encaissés, et nous
supprimerons le journal aux personnes
qui ne seront pas en règle aux dates
sus-mentionnées. *■
Par la même occasion, nous invitons
MM. les pasteurs, ainsi que les revendeurs^
à nous faire parvenir, avant le 31 c. le
chiffre exact de leurs « commandes » pour
1918. ■ L’administration.
Ab. payés et non quittancés.
rgi8: M.e Meynier, Florence — L. Meynier. Gênes — M. Giardino. Pomaret —
Rachel Jalla, Savone — Willelm Caroline,
Marseille — Henriette Bounous, Marseille
— M.lle H. Blanc, Rome (L. 4,50) —
Jean Chauvie (Odins) Angrogne, solde 1918
. F. Peyrot, Perrier, » »
Rmma Long, Marseille, solde 1917 et 2 fr.
pour 1918.
Poor 1’ « Echo J) des Soldats.
M,me M. Giardino, Pomaret L- 8,—■
» L. 'Vigne, Villar Pellice » 2,—
Rachel Jalla, Savone » 1,45
B. P. Bertin, Ravadera, La Tour » 5,—
pour gagner la plaine de Bassano, mais
notre résistance tenace et opiniâtré|^ne
leur permet pas d’enfoncer la barrière
formée par le massif de Monte Grappa.
Sur le plateau d’AsiagoJlesJderniers
bulletins annoncent une reprisejd’activité, une attaque à fond dans^le sècteur
de Buso à Monte di Val Bella. Nos troupes ont dû abandonner la première ligne
détruite par l’artillerie, mais elles^ont
résisté sur les positions arrière|d’où elles
ont contre-attaqué avec succès.
Des tentatives de passagejdu Piave
Vecchio ont été arrêtées avee l’aide’de
quelques unités de la marine. Les|bersaglieri du 17. me régiment onUensuite*refoulé sur la rive droite du fleuve les fortes unités ennemies qui avaient réussi à
passer sur la droite.
— Le débat en eomité secret’, à la
Chambre a été suivi par quelques séances publiques. D’abord le|ministre du
trésor M. Nitti a fait l’exposé financier;
dans l’exercice 1916-17 les recettes se
sont élevées à 5 milliards 345 millions^et
les dépenses à 17 milliards^595 millions.
Les frais de guerre ont absorbé pendant
les 12 derniers mois la somme^énorme de
15 milliards et 722 millions^: pouryaire
face à ces dépenses le gouvernement a
recouru à différentes formes d’emprunt,
tout en augmentant les impôts.
Le débat sur la politique intérieure et
la politique de guerre, où les incidents
très vifs n’ont pas manqué, s’est clos par
un éloquent discours de M.r Orlando, président du Conseil, faisant appel à la concorde, indiquant qu’il n’y a qu’une|voie
de salut, résis'ter, résister, résister ! La
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Sede. Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N° 2, Casa Gay.
L'Ufficio è aperto nei giorni di Martedì, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
ore 8.30 alle 12 e dalle 13.30 alle 16; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
lievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare
®. Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati.
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 °/o netto da imposta.
3' Apertura di librétti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito frut
........ -r --------------—disponibile giornaliero di L. 2500, sui quali <
tìfero di L. 25.000, e con un
corrisposto l’interesse del 3 °/o netto da imposta.
4. Apertnra di Ubretti nominativi, con depositi non Inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
». Deposito di titoli in amministrazione : La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l'importo sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AI
TITOLARI DI LIBRETTI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore norninale di L. 3000.
4». Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta if trapasso in certificati no
minativi.
7. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede dèlie Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca. Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede
W. Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette ven
;ono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
Il Presidente II Direttore Generale
C. FERRERÒ DI CAMBIANO
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INTICANIZIE-MieONE
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RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA
CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL
L’acqua ANTICANIZIE-MIGONE
è un preparato speciale indicato
per ridonare alla barba ed ai capelii
bianchi ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza.
Questa impareggiabile composizione
pei capelli non è una tintura, ma
un’acqua di soave profumo che non
macchia nè la biancheria, nè la
pelle e che si adopera con la massima facilità e speditezza. Essa agisce
sul bulbo dei capelli e della barba
fornendone il nutrimento necessario
e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo
e rendendoli flessibili, morbidi ed
arrestandone la caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna e fa fparire la forfora.
UNA SOLA BOTTIGLIA BASTA PER CONSEGUIRE UN EFFETTO SORPRENDENTE.
Signori MIOONE <S C. - Milano.
m
Proi.Dott.ORRIGOCav.G.
stadio fondato nel 1894
Specialista nelle malattie degli
OCCHI
ORECCHI
NASO
£ GOLA
TORINO - Portici Vìa Nizza, 15, p. 1
dalle ore 11 alle 12 s dalle 15 alle 18 feriali
dalle ore io alle 12 festivi.
Gaarlglone di difetti di reapirazione nasale
in 6 e la ore.
ATELIER de MARBRERIE
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che mi ridonasse al capelli ed alla bai <a il colore primitivo, la
freschezza e la bellezza della gioventù senza avere 11 minimo disturbo neirapplic-izione
Una sola bottiglia della vostra Anticanlzle mi bastò, ed ora non ho alcun pelo bianco. Sono pienamente convinto
questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che non macchia nè la biancl:eria, nè la pelle ed agisce
................................. -------------------------------*■ ’------ rinforzando le radici del capelli, tanto
che «1^.....« -_____-,_________ —-________________ . .
sulla cute e sui bulbi dei peli facendo scomparire totalmente le pellicole
che ora essi non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo.
PEIRANI ENRICO.
SI SPEDISCE CON LA MASSIMA SEGRETEZZA
L’ACQUA ANTICANIZIE-MIGONE SI VENDE DAI PRINCIPALI FARMACISTI, DRnQHIERI a PROFUMIERI
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DE /
MORRLU VINCENZO J
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Monuments et inscriptions en tous genres.
Objets d'ornement et de fantaisie, etc.
Lnsema S. GiovanuL