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PARAISSANT CHA Q^U E VENDREDI
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pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, past.. Torre Pellice
l’Administration à M. J. CoïSSON, prof. Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte ly centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Des changements non accompagnés de la somme de 15 centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV,
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SOMMAIRE: A nos lecteurs — Alliance
Evangélique — Echo de l’Evangélisation — Missions — Chronique vaudoise
— Nouvelles politiques.
À NOS LECTEURS.
Avec ce numéro nous terminons l’année 191.5, qui a été très mouvementée.
Notre journal a continué sa modeste mission en donnant toutes les nouvelles qui
pouvaient intéresser et en accordant une
place d’honneur à celles qui concernent
notre Eglise Vaudoise. Nous nous sommes efforcés d’éviter cet esprit d’intolérance qui frappe aveuglement, ce qui
pourrait ne pas vous plaire. Dans la ter
nés, afin que le journal pénètre dans le
plus grand nombre de familles vaudoises.
L’Echo des Vallées, sans être un journal officiel, a cependant l’appui financier
de l’Administration, et plus grand sera
le nombre des abonnés, d’autant aussi
sera diminué le subside accordé.
Cela dit, chers lecteurs, il ne nous reste
plus qu’à vous souhaiter une heureuse
nouvelle année. Que le 1916 soit pour
chacun de nous une année bénie à tous
égards. Que la paix règne en nous, dans
nos familles, dans notre Eglise. Que'ce
précieux don de Dieu soit bientôt accordé aux peuples, et que les nations
puissent trouver le plus tôt possible une
voie d’entente cordiale. — Oui, que le
.*1916 nous apporté la lumière de l’amour.
rible guerre qui continue à moissonner
tant de victimes sacrifiées au devéïr,*-** de la vraie fraternité, de la justice.
tout en ajmnt nos sympathies bien décidées et notre manière de voir que nous
croyons être juste, nous n’avons voulu
froisser personne inutilement, ayant la
ferme conviction que le juste Juge saura
Lbî prononcer ïa "sentence au moment
voulu, et saura surtout faire pencher la
balance du côté de la justice en faisant
tourner le mal en bien, et en montrant
aux peuples étonnés le chemin à suivre,
qui sera celui de la vérité, de la liberté,
de la charité et de la paix.
Nous avons donné une place d’honneur à nos soldats en ouvrant une colonne expressément pour eux, et nous
espérons que l’Administration de l’Eglisje continuera à faire parvenir à ceux
qi^ sont au front le journal qui paraît
^ire si apprécié par eux, leur apportant
'quelque chose de l’air natal, surtout celui
de leurs chères Vallées.
Nous recevrons toujours avec plaisir
les nouvelles de notre œuvre d’Evangélisation et celles des Missions.
Nos colonies des deux Amériques ne
se laisseront pas oublier, et nous lirons
souvent avec le plus vif plaisir ce qui les
concerne au point de vue matériel et
spirituel.
Chers collègues et amis, correspondants de L’Echo, continuez à collaborer
■ avec nous. Plus le journal sera varié et
riche, et plus il sera apprécié. En attendant, nous vous disons un merci de
grand cœur.
Et vous, chers amis, qui recevez le
journal semaine après semaine, en y jetant un rapide coup d’œil, mais en tenant
à ce qu’il existe, pourquoi ne feriez-vous
pas un effort pour nous envoyer quelques
bons articles ? — Vous méditez depuis
longtemps en silence, vous êtes souvent
des juges sévères, eh bien, ne croyez-vous
pas qu’en prenant une part plus directe
à la vie de notre modeste feuille vous
vous feriez du bien et vous en feriez aux
autres ?
Nous demandons enfin, à tous, de collaborer avec nous, en faisant des abon
C. A. Tron.
VENDREDI 7 JANVIER: Familles,
Collèges, Ecoles, Jeunesse.
Prions pour la famille, pour les pères,
pour le culte de famille. Prions pour les
professeurs et instituteurs ; qu’à la science
ils ajoutent l’œuvre de l’éducation, formant une génération forte en caractère.
Prions pour les écoles du dimanche, les
classes bibliques, catéchismes. — Deut.
IV, 5-9; Ps. cxxviii, 1-6; Luc ii, 41-52; 2
Tim. I, 1-7.
SAMEDI 8 JANVIER : La Mission In
iérieure et les Juifs.
Prions pour nos réunions de quartier,
pour les visites faites dans les familles,
pour les conseils à donner à ceux que
nous visitons ou à qui nous nous adressons. Prions pour le peuple juif, afin que
bientôt il retourne à sa vocation en reconnaissant Christ comme le Sauveur.
—■ Deut. XXIII, 6-16; Esaïe xrx, 21-25;
Rom. XIII, 8-14; 2 Cor. iii, 7-18.
ALLIANCE ÉVANGÉLIQUE.
DIMANCHE 2 JANVIER: Malachie
IV, 2; Apoc- xxii, 19-20; 1 Cor. xiii, 13;
Psaume cxlv, 17-19.
LUNDI 3 JANVIER: Reconnaissance
et humiliation.
Remercions Dieu de s’être révélé à nous
en Christ par son Esprit. Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement.
Remercions-Le pour les nombreuses preuves de la puissance de l’Evangile par le
ministère de la Parole.
Humilions-nous à cause des péchés qui
affaiblissent l’influence de l’Eglise dans
le monde, à cause de la transgression du
quatrième commandement et du mépris
pour la Parole de Dieu. Humilions-nous
aussi à cause de l’oubli à l’égard de la
venue de notre Seigneur. — Ps. xix;
Matth. ni, 1-6; Jean i, 1-18; Héb. xii,
7 et suivants.
MARDI 4 JANVIER: L’Eglise Universelle.
Prions pour que l’Eglise sente le be
soin d’être une en Christ et pour la bonne
entente des différentes dénominations.
Prions pour que Christ soit toujours plus
notre prophète et notre roi. Pour une
consécration plus complète à Dieu chez
nous et à l’étranger. — Ps. cxxxiii;
Actes, I, 1-8; 1 Cor. xii, 12-27.
MERCREDI 5 JANVIER: Nations et
Gouverneurs.
Prions pour que les peuples sentent,
éclairés par le St-Esprit, le besoin de la
paix. Prions pour la pureté des mœurs,
pour le respect à l’autorité, pour les rois,
les autorités constituées, pour les soldats,
les marins, les employés des chemins de
fer et la police. Prions pour la bonne entente entre ouvriers et patrons.
JEUDI 6 JANVIER: Missions.
Prions pour que les obstacles qui se
trouvent sur le chemin des missionnaires
disparaissent, entre autres, la guerre.
Que l’orient et l’occident se rapprochent;
que l’antipathie entre les différentes races disparaisse. Que chacun sente sa
responsabilité pour apporter l’Evangile
aux payens et aux juifs. — Ps. i.xvii;
Esaïe VI, 1-8; Matth. ix, 35-38; Eph.
iii, 1-8.
Echo ¿8 r Evangélisation.
-
Très honoré Monsieur,
Votre visite nous a été un vrai réconfort religieux. Lorsqu’on se trouve isolé
au milieu des catholiques on sent le besoin ou d’être visité par des chrétiens
avancés dans la foi, ou de s’unir à
des chrétiens vivants pour retremper
ses forces et pour être au courant des
idées et des méthodes nouvelles. Ici
nous sommes privés de l’un et de
l’autre confort religieux, aussi est-ce
avec plaisir qu’on saisit une occasion
lorsqu’elle se présente. D’autre part il
y a l’avantage, lorsqu’on ne voit personne à qui communiquer ses idées, de
ne s’attendre qu’à Dieu. Les plus beaux
moments ce sont ceux que l’on passe
dans la solitude avec un livre pour compagnon et la prière, ou l’entretien de
l’âme avec le Père céleste.
Cela dit, permettez-moi d’entretenir
vos lecteurs sur mon champ de travail.
L’été est passé, et j’en ai reçu une
douce impression. Elle est belle la vallée
du Sangro lorsque, inondée des rayons
du soleil elle nous découvre toutes ses
beautés. Là-bas, dans le fond de la vallée, le Sangro bouillonne et serpente dans
la verdure et me fait rappeler la Germanasca. Plus haut les vastes forêts de résineuses me rappellent la vallée d’Aoste;
plus haut encore la Maiella immaculée
me rappelle les régions glacées. Le doux
zéphyr caresse le visage, les fleurs abondent, et tout nous parle de calme, de
paix, de repos champêtre.
Oh, combien dans ces moments de
bouleversement, d’affreuses guerres,
l’homme se sent pressé de se recueillir...
Oh, mon âme, retourne en ton repos (Ps.
cxvi, 7) et contemple le Dieu d’amour.
Que dans toutes les âmes le repos et la
paix retournent et que la guerre cesse
d’ensanglanter notre pauvre terre.
Je désire d’abord dire deux mots sur
Pescolanciano, jolie petite ville dominée
par un château sur la ligne de SulmonaCaianello-Naples.
C’est avec un sentiment de vive reconnaissance envers Miss Colgate, américaine, qui a fortement contribué à
l’érection de la Maison Vaudoise, que je
trace ces lignes. Oh, combien le riche
peut, s’il veut, faire du bien. L’on peut
dire que, grâce à l’ingénieur du Comité,
tout a été fait admirablement, et la nouvelle chapelle sera l’ornement de la rue
principale de Pescolanciano. Honneur à
l’ingénieur Serri. Le brave Caldarara,
fondateur de cette œuvre, jubilera de
joie le jour de l’inauguration, et nous
sommes certains que cette œuvre, fondée
providentiellement dans le Molise, sera
un moyen d’évangéliser cette contrée.
Je viens de recevoir une carte d’un jeune
soldat de Pescolanciano qui se trouve au
front, et qui me prouve que l’Evangile a
déjà pénétré dans son cœur. Nous sommes convaincus que si le témoignage
chrétien sera donné par ces frères et ces
sœurs, l’Evangile pourra être apporté
jusqu’à Agnone, la citadelle du catholicisme.
La foi se transmet de foi en foi (Rom.
i, 17) ; le croyant est le canal par lequel
passe la foi. Si nous croyons il est impossible que nous ne transmettions pas notre foi aux autres. Par la foi je vois déjà
cette belle région évangélisée, grâce au
concours de l’argent américain et de la
foi vivante du cher frère Caldarara. Je
regrette que personne ne m’ait encore aidé
pour faire imprimer sa biographie : ce serait cependant une chose utile pour l’avancement du Règne de Dieu. Une centaine de francs suffiraient à cet effet.
À Castel del Giudice, dans la vallée du
Sangro, l’Evangile continue à être prêché
fidèlement et j’ai même pu me rendre
plus haut, à Capracotta, à 1420 mètres
d’altitude, et là aussi j’ai trouvé des
âmes qui ont soif de vérité. Ce temps do
crise morale terrible par lequel nous passons, est très favorable pour la propagation de l’Evangile.
Que de lettres on me fait écrire pour
les soldats qui sont au front; que de larmes, que de soupirs je suis appelé à sécher, à seconder et à diriger plus Haut.
Souvent je suis appelé à constater qu’un
témoignage chrétien, même très imparfait, a une grande valeur. Il est temps
que les enfants de Dieu comprennent et
pratiquent ce cantique:
Prends ma vie, elle doit être
A toi seul, ô divin Maître !
Que sur le flot de mes jours
Ton regard brille toujours !
Que mes mains à ton service
S’ofjrent pour le sacrifice:
Qu’à te suivre pas à pas
Mes pieds ne faiblissent pas l
2
Prends ma voix, et qu'elle chante
Të grâce mguste et touekante;
Par mes lèvres que ton Nom
Parle aux pécheurs de pardon !
Que mon esprit s'illumine
De ta sagesse divine;
Prends mon argent et mon or
Et toi seul, sois mon trésor.
Que ma volonté devienne
La servante de la tienne.
Fais ton trône dans mon cœur.
Il Vappartient, bon Sauveur.
Qu’ainsi mon amour répande
A tes pieds son humble offrande.
Prends-moi dès mes premiers jours!
Tout à toi seul, pour toujours.
(À suivre).
MISSIONS.
Le N°de décembre du Journal des Missions de Paris contient, entre antres choses, les Rapports des Conférences du
Zambèze et du Congo, dont nous extrayons quelques détails pour l’Echo.
Celui du Zambèze rappelle les difficultés
survenues par le fait de la mobilisation
d’une partie de ses missionnaires, et par
la mort à Sefula de M. Brummer. Malgré
cet affaiblissement du personnel, l’impressior laissée par la lecture des rapports de station, n’est pas celle d’un recul ni même d’un arrêt. Les positions ont
été maintenues, et même il a été possible
de fonder deux nouvelles écoles annexes,
une à l’ouest de Sesheke, l’autre au nord
de Mabumbu. La fréquentation des écoles et des cultes a été généralement satisfaisante, sur chaque station il y a eu
quelques nouvelles conversions, et l’église indigène a fait un bon pas en avant
au point de vue des contributions. À
propos d’une école annexe fondée il y
a quelques années non loin de Livingstone, par le chef chrétien Imosho, le rapport fait ressortir que c’est encore ce
chef qui paie les appointements du jeune
homme qui la dirige. Cette école compte
une vingtaine d’élèves. Ce trait de générosité et d’intérêt pour l’œuvre scolaire,
chez un noir, est rare dans nos pays africains, il est unique dans notre Mission
du Zambèze et pour cela digne d’être
relevé.
Le Gouvernement français n’a pas
rappelé en Europe les colons ni les missionnaires de ses colonies. Grâce à cela
le personnel de la Mission du Congo n’a
pas été affaibli de ce fait. Mais beaucoup
de natifs de la partie du pays confinant
avec le Caméroun allemand ont été réquisitionnés pour des corvées, d’autres
ont émigré afin d’échapper à ces travaux. La station de Talagouga en a
beaucoup souffert, plusieurs de ses annexes ont été désorganisées. À Baraka,
à Ngomo et à Lambaréné, il ne semble
pas y avoir eu de grands changements.
À Samkita il y a eu recul de l’œuvre scolaire, mais progrès de l’œuvre missionnaire proprement dite, malgré les circonstances adverses. Le missionnaire
écrit; «Nous avons été réjouis de voir
que plusieurs de nos auxiliaires ont accepté simplement et sans mesure une réduction des deux-tiers de leurs salaires.
Devant le manque de zèle et d’initiative
de plusieurs de nos aides, nous nous
étions demandé parfois s’ils n’étaient
pas de simples mercenaires. Cette guerre
nous a montré que nous les jugions trop
sévèrement... Les chrétiens ont commencé à comprendre le besoin de s’organiser entre eux et de former au milieu
de leur entourage païen un centre de vie
ef d’affection mutuelle... Ils s’organisèrent un peu sur le modèle des clans indigènes et cherchèrent les moyens d’arrondir leurs contributions, bien que l’argent fût devenu rare. Le résultat total
put ainsi être augmenté d’un tiers et les
inscriptions au catéchuménat ont été
très nombreuses. Ainsi le nombre des catéchistes a un peu augmenté, grâce aussi
au fait que les chrétiens de la plupart des
annexes se chargeaient de leur fournir
les vivres.
On est encore, à Paris, sans nouvelles
du missionnaire Robert Dieterlen, « disparu», on s’en souvient, depuis le 25
septembre. Ad. Jalla.
CHRONIOl^UDOISE
BOBI. Mardi dernier un cortège de
plusieurs centaines de personnes accompagnait au champ du repos la dépouille
mortelle de M. Etienne Regnaudin, décédé à l’âge de 76 ans.
Après avoir servi la patrie pendant 16
ans dans le corps des gendarmes, il revint au pays natal à la suite de la mort
de son unique frère. Il fut bientôt appelé
à remplir les fonctions de syndic pendant quelques années, et ensuite celles
de juge de paix, et il s’acquitta honorablement des unes et des autres. Administrateur intègre, homme de paix et de
bon conseil, il fut en même temps un
croyant de la vieille roche et c’est dans
une foi sincère en son Sauveur qu’il s’endormit après quelques semaines de souffrances parfois bien intenses. Que sa
veuve reçoive l’assurance de notre profonde sympathie.
COAZZE. C’est M. le pasteur en re*
traite J. B. Bosio, qui a visité le jour de
Noël nos frères de Coazze, toujours heureux de recevoir le message de la Parole
de Dieu.
COLONIA VALDENSE. Les deux
pasteurs Tron ne sont pas encore en
route pour l’Italie; quelques démarches
sont encore en cours à leur égard.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Nous apprenons que M. le capitaine
Martinat, maniant une bombe explosive,
a été blessé. Nous regrettons cette imprudence qui prive pour quelques semaines l’armée de ce brave défenseur de la
patrie.
— Du sergent M. O. Vinag:
De ces hautes cimes, où nous avons
la neige jusqu’à la ceinture et un froid
intense, je vous prie d’agréer, ainsi que
M.me Tron, les souhaits les plus respectueux pour Noël et la Nouvelle Année,
qui. Dieu le veuille, comme nous l’espérons tous, verra la paix se rétablir sur
l’Europe. Merci infiniment pour L’Echo
qui m’arrive des fois avec 10 ou 12 jours
de retard, car ma batterie est maintenant perdue au milieu des neiges et la
trace doit être faite tous les jours. Mais
les nouvelles des Vallées nous sont toujours agréables la même chose. Salutations bien respectueuses.
— Du soldat Pons Jacques:
Benché in ritardo, la ringrazio molto
del suo pregiato giornale L’Echo des Vallées, che ricevo da parecchi mesi, dove
ricavo le notizie delle nostre care Valli.
Godo una perfetta salute, come pure
tutti i miei compagni Valdesi che si trovano nella mia compagnia. Ci troviamo
sempre ai posti avanzati. — Le auguro
buone feste.
— Du soldat Beniamino Rostan:
La devo ringraziare di cuore per il cortese invio dell’Echo des Vallées, che ricevo regolarmente ogni settimana e che
leggo con gran piacere, portandomi notizie delle nostre care Val|i e dei miei compagni che si trovano ah fronte.
Mentre leggo il suo giornale mi sembra
di essere nelle nostre Valli e passare un
momento fra i miei fratelli in fede. Que
sto è un piacere e un incoraggiamento di
più per noi, sentirci accompagnati col
pensiero dai nostri fratelli in Cristo.
La prego di voler scusare il mio ritardo
e cambiare l’indirizzo, mettendo quello
qui assegnato. Gradisca i miei più cordiali saluti.
•— Du soldet Jourdan Jean:
Je viens vous faire savoir que je me
trouve dans ce petit pays, à attendre
pour partir pour le front. Je ne suis pas
encore bien guéri, mais il faut avoir patience; j’espère que Dieu me gardera
quand même comme il m’a déjà gardé
par le passé. Je vous souhaite un bon
Noël. Je me trouve en parfaite santé
pour le moment. — Vous saluerez bien
mes parents quand vous les verrez. —
Nous sommes 4 Vaudois, et nous nous
faisons bonne compagnie. Au revoir, s’il
plait à Dieu.
Quand je saurai mon adresse je vous
écrirai.
GENÈVE. La petite colonie des Vaudois de Genève a payé elle aussi son tribut à la patrie. Plus du 10 % des membres de la Société de Secours Mutuels
sont sous les armes. Ce sont : le caporalmajor Emile Combe, et les soldats Godin
François, Louis Malan, Louis Bouchard,
Paul Bastie, Emile Bouchard, François
Reynaud et Matthieu Forneron.
Il y a en outre plusieurs autres Vaudois de Genève qui sont sous les armes.
Nous citerons: le lieutenant-médecin Attilio Avondet, fils de Henri, qui est aux
avant-postes depuis le début de la guerre,
et qui, ayant à peu près terminé ses solides études médicales, rend beaucoup de
services dans les formations sanitaires de
première ligne. Mentionnons aussi le caporal Paul Martinat, et les soldats Henri
Martinat, Louis Justet, Gaston Gegmet et
Albert Bastie.
La colonie a eu déjà la douleur de perdre plusieurs de ses membres. Nous rappellerons ici les deux amis inséparables
Alfred Malan et Henry Subilia, qui, bien
qu’étant depuis peu à Genève, étaient
très eonnus et très aimés. Ils habitaient
la même chambre à Genève, et le destin
voulut qu’ils trouvassent la mort à quelques jours d’intervalle, en donnant leur
vie pour la patrie. Les Vaudois de Genève garderont toujours un bon souvenir
d’eux.
Dernièrement encore tombait glorieusement le soldat René Geymet, d’une famille originaire de La Tour, mais établie
à Genève depuis très longtemps. Bien
que nés et élevés à Genève, n’ayant que
peu de relations avec l’Italie et sachant
à peine l’italien, René Geymet et son
frère n’hésitèrent pas à faire leur devoir
envers leur patrie d’origine, et tous deux
furent des premiers à partir.
René Geymet ne devait, hélas 1 plus
revoir sa mère bieu-aimée, ses frères et
sœurs. Il avait à Genève une situation d’avenir, et était très aimé et estimé
par tous. Que Dieu console sa famille
dans le deuil, et qu’il garde son frère qui
est encore sur le front.
Ceux qui restent ne sont pas inactifs,
et tâchent d’être utiles à ceux qui sont
partis.
La Société a décidé d’envoyer une petite somme à chacun de ses membres mobilisés, et les Vaudois n’appartenant pas
à la Société n’ont pas été oubliés.
En outre, une Commission spéciale
s’occupe des familles des mobilisés, et
vient en aide à celles qui sont dans le
besoin. — Une somme a été votée dans
ce but par la Société, somme qui s’est
augmentée du produit d’une petite collecte parmi les Vaudois.
Certains d’être l’interprète des senti
ments de tous les Vaudois de Genève,
nous envoyons un salut ému et reconnaissant à nos amis de Genève sous les
armes, et à tous ceux qui luttent pour le
triomphe de la justice. E. Benech.
LA TOUR. Nous n’avons pas eu cette
année l arbre de Noël pour nos enfants
des Ecoles du dimanche, mais un traité
a été distribué à chacun d’eux. D’autre
part, nous savons qu’une quantité de
familles ont pris la louable idée d’en allumer un chez elles, ce qui a donné à la
fête un caractère très intime.
— Le secrétaire du Comité Civil, M.
le prof. Attilio Jalla, continue à s’occuper des soldats qui, chaque soir, ont le
privilège de se réunir dans la vaste salle
de la Société ouvrière, où papier, plumes,
journaux, jeux, sont mis à la disposition
de nos futurs défenseurs de la patrie, A
la veille de Noël et le soir de Noël on a
allumé un arbre à leur intention. Le même Comité Civil a pourvu à faire instruire les militaires illettrés, environ
une 80“e. M.lle Arias, M. Rivoir, et les
régents de l’Ecole Mauritienne se sont
chargés de ce nouveau devoir patriotique.
— Le jour de Noël, devant une assemblée imposante, M. le modérateur E.
Giampiccoli prêcha sur ces paroles du
Psalmiste: « De ma voix je crie à l’Eternel et il me répond». Nous remercions
notre frère de nous avoir consacré cette
belle fête. — Nos remerciements vont
aussi à M.lle Violette Vinay, présidente
de la Société S.te-Cécile, et à toutes les
demoiselles qui, à cette occasion Ont
chanté un magnifique chœur, très apprécié par l’assemblée.
— Dimanche prochain, la chaire de
La Tour sera occupée par M. le pasteur
D, Bertinat.
— Lundi dernier un long cortège a accompagné au champ du repos la dépouille
mortelle de notre îtkrë David Charbon- /'•
nier, décédé à la Ville, à l’âge de 58 ans.
Notre frère a eu une très longue maladie, et il l’a acceptée avec résignation.
Nous exprimons à sa veuve et à ses
enfants notre vive sympathie chrétienne.
— La veille de Noël, comme de coutume, un bel arbre de Noël illuminait la
salle d’étude de VOrphelinat Vaudois. —
Deux allocutions courtes et appropriées
de MM. les pasteurs Jahier, inspecteur de
l’établissement, et Romano, plusieurs
récitations et quelques chants admlfablement enlevés: voilà le programme de
la fête.
Bonne année aux chères orphelines et
aux personnes qui s’occupent d’elles avec
tant de dévouement et d’affection.
' Un spectateur.
LIVOURNE. D’après une correspondance particulière, nous apprenons que
M. le pasteur A. Muston a préparé pour
les enfants de l’Ecole du dimanche une
belle fête de Noël où tout a très bien
réussi. Les enfants ont eu chacun un cadeau utile et pratique.
MASSEL. Une autre jeune existence
vient d’être sacrifiée sur les autels de la
patrie: celle de Albert Pascal de Pierre,
de la classe 1894. Il est décédé à Tuniaco
(Macerata), depuis le 18 novembre dernier, à la suite de graves blessures remportées sur le champ d’honneur, mais
la triste nouvelle ne nous est parvenue
qu’un de ces jours. Le jeune Pascal passa
les premières années de son enfance à
Massel où, ses parents ont été pendant de
longues années titulaires du débit de
tabac. Depuis plusieurs années ils sont
établis à St-Sauveur dans les HautesAlpes. Que Dieu soutienne dans leur épreuve les pauvres parents qui ont un,
autre ûh, Alexandre, qui combat au front
depuis le commencement de la guerre.
V.
I
3
__A. l’occasion des fêtes de Noël et de
Nouvel-Aii, plusieurs de nos soldats qui
se sont battus vaillamment plusieurs
mois au front, ont obtenu quelques jours
de congé. Ce sont: Pierre Gaydou et Rostan Philippe, de Balsille; Jean Pons, de
Grandidier; Jean Tron de Palmari et
Laurent Micol, des Oxes. Ce dernier est
invalescent : il a été blessé assez graveVnt par un éclat d’obus. hb.
ViGNEROL. M. le pasteur Louis Mada, après quelques mois de congé, a
ris son travail dès samedi dernier.
jOME. M. le pasteur Rostagno a comloré, devant un nombreux auditoire
d, composé d’un grand nombre d ofs supérieurs, l’ofTicier A. Franza,
lé héroïquement au champ d hon. Cet officier appartenait au régi-, granaiieri.
)RÀ. M. le pasteur Bertinat consaiJes quelques semaines de congé qui
(ncore à sa disposition, à la paroisse
Wà. Notre collègue M. Forneron
iue à aller mieux.
.aAINT-GERMAIN. Nous avons reçu
pour notre Asile des Vieillards, avec une
vive reconnaissance, les sommes suivantes: Commune de St-Germain, frs. 50
__Marguerite Beux-Vinçon, 25 — M.lle
Amandine Vinçon, 10 — Un ami de
Rome, W. G., 20 — M.lle Marguerite
Bertin, de New-York, 5 — M.me veuve
Griot, de Colonia Valdense, 20 — M. J.
R. Long, régent, de Colonia Valdense, 30
__M.me Jourdan-Griot, en souvenir de
son père, 100 — M. l’av. J. Gay, 25 —
Sœur Rina, de Gênes, 3 — Marie Joséphine Poët, en souvenir de M.me Junine
Pascal veuve Garrou, de Belgrano, 50 —
Miss Brigham, d’Edimbourg, 14,80
M.lle Plavan, 2 — De la Colorie Vaudoise de Genève, 23,50, comme suit; M.^
Soulier, fr. 1 - Martinat D., 1 - A. Long,\
2 - F. et M. Reynaud, 1 - Joseph Combe,
n 1 - Bouchard Louis, 1 - Louise œuve
Reynaud, 1 - Paul Martinat, 1 - et
L., 2 - Combe Jean, 1 - Daniel MarUnat,
0,50 - Louis Reynaud, 1 - Henri Ro.tan, •
3 - E. et M. Benech, 5 - Jeanne Soüier,
1,50.
S. GIACOMO DEGLI SCHIAVCNI.
Une lettre nous parvenant de cette clère
Eglise nous dit, entre autres bonnes cioses, que quelques jeunes gens qui se
trouvent au front se sont unis, (ès
juin dernier, pour envoyer une contrihition, destinée à la Caisse Centrale, aln
/ d’aider leur Eglise encore appauvrie p;r
les mauvaises récoltes. Cette nouvele
nous a profondément émus, car c et
bien là un exemple digne de notre re
connaissance et digne d’être imité. Um
fois de plus nous avons une bonne preuvt
de la vitalité de cette Eglise que nous
rappelons avec beaucoup d’affection.
Jean Bertinatti.
SAN PIER D’ARENA. La mort vient
de frapper un des colporteurs de la Société Biblique d’Ecosse, M. Valero, de
Turin, appartenant autrefois à 1 Eglise
Méthodiste; il était très zélé dans sa tache, et a été rappelé par le Maître, bien
jeune encore. Sa veuve, originaire de La
Tour, va être recouvrée à l’Asile des
Vieillards de St-Germain.
SAN REMO. M. le rév. Ugo Janni a
donné sa deuxième conférence sur ce
sujet: Matérialisme et Idéalité dans le problème de la paix. L’orateur insiste sur le
fait que le christianisme est une doctrine
) de paix, mais qui n’exclut pas la guerre.
Il repousse la pacifisme tel qu il a été
présenté par Tolstoï et conclut par 1 affirmation que la paix sera le résultat de
la justice. L’auditoire, après un moment
d’hésitation, quoique dans un temple, a
vivement applaudi l’orateur. Il en a été
de même à la troisième conférence ayant
pour sujet: Il valore religioso della patria.
SAINT-JEAN. Nous avons eu une
bonne semaine de Noël. Malgré les circonstances on fut d’avis qu il ne fallait
pas priver les enfants de nos écoles du
dimanche de la fête traditionnelle, la seule
peut-être dans l’année qui, à plusieurs
d’entre eux, apporte un peu de jo»e..i.
Du reste les choses se passèrent modestement. Nos enfants ayant accueilli
avec enthousiasme la proposition du Comité de Turin, renoncèrent volontiers à
l’orange afin de la transformer en chocolat pour les soldats évangéliques qui sont
auffront, et ils s’estimèrent heureux de
ne recevoir cette année que la brioche
et la petite plaque de chocolat.
L’arbre traditionnel fut remplacé par
la lanterne magique à la satisfaction de
tous les assistants (un nombreux public
vint s’ajouter à la phalange des petits)
qui restèrent enchantés des magnifiques
tableaux de la vie de Jésus que M. Rostagno leur expliquait à mesure qu’il les
faisait défiler sur la toile. Des chants d occasion à voix alternées pour moniteurs
et élèves, plusieurs jolies poésies, deux
dialogues soigneusement préparés et bien
récités complétèrent cette belle fête.
Les malades du Refuge Roi CharlesAlbert et les hôtes de l’Asile des vieillards eurent aussi leur part de joie que
Noël réserve aux cœurs chrétiens. Au
Refuge il y eut des chants expressément
exercés d’avance et enlevés avec une vigueur émouvante ainsi que deux poésies
réeitées avec beaucoup de grâce par la
plus petite des invalides (son nom nous
échappe en ce moment). Les gros paquets destinés à chacun durent être très
agréés à en juger par l’expression des visages desquels à ce moment toute expression de souffrance avait disparu.
À l’Asile des vieillards eut lieu une
seconde petite fête mardi 28. Ce sont les
demoiselles Gay qui tous les ans à cette
époque y offrent un quatre heures en souvenir de leur vénéré père, le regretté pasteur Antoine Gay, fondateur de 1 Asile.
Un groupe de demoiselles, appartenant
à l’Union Chrétienne vint égayer cette
réunion de famille par le chant de plusieurs cantiques.
Au culte de Noël la Chorale chanta,
après le sermon, sous la direction du pasteur, le Gloria in excelsis, du maestro
Baci. C’est la première fois, nous dit-on,
que la musique religieuse de Baci a fait
son apparition dans une des paroisses de
nos Vallées. L’heureux essai fait à StJean nous laissé espérer que ce ne sera
pas la dernière.
M. J. Bonnet, que nous avons le plaisir de voir assez souvent au milieu de
nous le dimanche, eut cette semaine une
licenza un peu plus prolongée, qui lui
permit de donner un coup de main à son
successeur temporaire, surchargé de besogne, en le remplaçant au culte de dimanche matin et, après une interruption
de sept mois, d’adresser de nouveau la
parole à ses paroissiens. L.
TURIN. M.lle M. Turin, au nom du
Comité de Turin, remercie vivement la
laroisse de La Tour pour l’intérêt qu’elle
irend aux soldats.
— Il Comitato per l’assistenza morale e
birituale dei Militari Evangelici, il quale
bn ha potuto che in parte spedire il dono
cferto ad ogni combattente dai bimbi
dfle Scuole domenicali valdesi di tutta
Iilia, perchè il Governo, per giustificate
cigenze, lo ha impedito, prega vivan.nte i signori Pastori di comunicargli
cq tutta sollecitudine l’indirizzo dei
Mitari che andranno in licenza, perchè
qusti possano a casa loro ricevere, sia
pure in ritardo, questo attestato d affetto dei loro piccoli correligionari.
VILLAR. Nous n’avons pas eu, cette
année, à Noël, notre fête générale dans
le temple, pour les enfants de nos écoles
du dimanche. Ceux-ci, cependant, n ont
pas été entièrement privés de plaisir.
Quatre petits arbres se sont allumés dans
la paroisse: deux à la Ville, préparés par
les enfants pour leurs maîtresses, un aux
Garins, et un autre à la Piantà, préparés par les maîtresses pour les élèves.
— Dimanche dernier, 26 courant a été
une journée bien remplie pour notre
Eglise. M. le prof. Attilio J alla, vice-président de la Commission pour l’indépendance financière des Eglises des Vallées,
a présidé le culte principal et tenu deux
réunions : à 3 h. à la Piantà, et à 7 h. dans
la grande école. Il a eu partout de beaux
auditoires. M. Jalla a encore présidé une
réunion au Teinaü le lundi soir. Dieu bénira, certainement la parole de notre
frère.
Dimanche encore, à l’issue du culte,
l’assemblée paroissiale, composée d’une
cinquantaine de membres, procédait à
l’élection de 7 anciens et de 3 diacres.
Quelques-uns de ces anciens avaient terminé leurs années réglementaires. Ceux
de quelques autres quartiers étaient démissionnaires ou décédés.
Voici les noms des anciens élus; MM.
Etienne Bouïsse (Teinau), Paul Gönnet,
fils (Ciarmis), Henri Dalmas (Ville-Sablon), Jean-Daniel Allio, reconfirmé
(Saret), Paul Salomon, reconfirmé (Piantà-Subiasc), Etienne Mondon (Envers) et
Joseph Gourdin (Bessé-Meynets).
Les diacres sont; Jacques Dalmas feu
Timothée (Teinau), Elisée Puy feu Elisée (Subiasc) et Jean Chanforan (Palet).
Que Dieu bénisse ces frères dans l’accomplissement de la charge que l’Eglise
vient de leur confier. A._J.
¡Nouvelles politiques.
Noël est revenu, mais la paix n’est pas
encore revenue sur la terre. La guerre
continue sans trêve ni merci: d’un bout
à l’autre de l’Eürope le canon a tonné
même pendant les heures sacrées qui rappellent la naissance du Sauveur, du Maître dont nous nous disons tous disciples.
La semaine n’a pas été différente de celles qui l’avaient précédée: chaque belligérant a cherché de faire le plus de mal
possible à ses ennemis, sans se laisser
arrêter par des considérations d’aucun
ordre.
Noël est la fête de la famille, mais des
millions de familles ont passé tristement
ce jour en pensant aux chers absents ou
disparus. Notre roi n’a pas voulu quitter le
front pour rentrer au sein de sa famille;
il a voulu donner un exemple de patriotisme et de sacrifice se privant de la joie
d’embrasser ses enfants.
Et la guerre a continué aussi sur notre
front surtout par de vifs combats d’artillerie. Dans le val Giudicaria l’artillerie
et les aviateurs combinant leur action
ont bombardé efficacement le fort de Por,
du groupe de Lardaro. I..e bombardement a été renouvelé avec succès le lendemain et les jours suivants: deux avions
ennemis de la défense aérienne du groupe
ont été attaqués par nos avions et contraints de fuir. Des batteries ennemies
placées dans les environs de Cologna ont
été atteintes par nos tirs bien ajustés; il
y a eu de grandes explosions et un incendie.
L’artillerie a été aussi très active dans
la val Sugana^: la gare de Levico où des
mouvements ae“troupes étaient signalés
a été bombardfe. Des rencontres de peu
d’importance dans la vallée de Rio Caméras (Adige) et du torrent Maggio
(Brenta) nous ont procuré quelques pri
sonniers. Les Autrichiens ont fait rouler
des quartiers de rochers sut le village
Loppio. Une attaque à Caporetto, une
autre à l’ouest de Gorizia en face du Grafenberg ont été repoussées. Les caserne»
et les établissements militaires de iol
mino ont aussi été bombardés. Enfin sur
le Carso une autre tranchée prise sur le
San Michele avec 115 prisonniers Çt une
tentative d’attaque au monte Sei Busi
promptement arrêtée par le feu de nos
troupes. Des troupes ennemies qui
avaient essayé d’avancer contre nos retranchements à l’est de Seltz avaient
également été repoussées.
Les bulletins français annoncent de
même des combats d’artillerie sur tout le
front, mais surtout dans la Champaçie
et dans les Vosges. Ici ils ont repris des
positions sur les flancs de l’Hartmannsweilerkopf, faisant en un seul jour plus
de 1200 prisonniers. En Belgique on tait
aussi grande dépense de munition,^ sans
résultat appréciable d’aucun côté. La
situation n’a pas varié non plus dans les
Balkans. Les Bulgares se préparent à
avancer sur le territoire grec, autorisés à
ce qu’il paraît par les Grecs eux-memes.
Les Anglo-Français travaillent fiévreusement aux fortifications de Salonique.
Le général De Castelnau, chef de 1 etatmajor général français, vient de faire un
voyage d’inspection dans ce.s localités.
Il s’est rendu à Athènes, où le roi la
bien reçu.
Les Bulgares menacent aussi une invasion en Albanie, pendant que le Montenegro résiste énergiquement et repousse
les attaques des Autrichiens. L’armee
serbe et la plus grande partie de la nation
sont réfugiés au Montenegro et en Albanie, secourues par notre corps d’expedition. Le bruit court que le Parlemept
serbe se rouvrira sur le sol italien, ou le
roi, malade et épuisé, viendra aussi chercher un asile.
La Russie préparait depuis longtemps
une forte armée en Bessarabie, qu elle
destine à attaquer la Bulgarie par le
nord-est ; mais on ne saif pas ce qu elle
est devenue.
L,e nouvel emprunt de guerre s’ouvrira à la souscription publique le 10
janvier prochain et restera ouvert jusqu’au 10 février. Le prix d’émission est
fixé à 97,50, le taux d’intérêt à 5 %. Les
autres conditions sont analogues à celles
des emprunts précédents, mais les formalités seront simplifiées. On pourra
souscrire même aux bureaux de poste,
et les titres définitifs seront délivrés immédiatement. Les possesseurs d’obligations de l’emprunt national de juillet
dernier pourront obtenir l’équivalent de
ces obligations en titres du nouvel emprunt en versant la somme de 1rs. 2,5U
par cent francs. Tous ceux qui ont des
économies doivent considérer comme un
devoir sacré de les consacrer à l’achat de
tities de cet emprunt. En France le dernier emprunt de guerre a produit la somme énorme de plus de 14 milliards; ce
qui est un témoignage de la richesse du
pays, mais aussi du patriotisme de ses
’ habitants.
Ab. payés et non quittancés.
1914-15: Santiago Guigo, Rosario Tala.
1916- MUe A. Meynier. Matentino - Famighe Garrou, Valdese. N. C. - Avv._ Giov.
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OifAcile è il saper chi ava ragione;
Gridavan tutte due a più in posso
Per l’acqua di Chinina i Migone.
Che poi tiniron col gettarsjaddosso.
Par che alla madre il fan non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che | garba.
Che i bimbi si profumino j faccia.
Per stupor poi restò dnza parole.
Quando vide venir tanto A barba
Sul mento dtils fiditi^ m prale.
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