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Soixante-et-unième année
15 B|ai 1925
N“ 20
8
PARAISSANT CHAQi<lIE VENDREDI
.^liNEMENTi
Par an Poor 6 mote
Vallées Vaudoises . ................ • • ' '
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies . . .
Etranger .........................................
Plusieurs abonnements à la même adresse .... ,'.».,11 1/ <inii
Etats-Unis d’Amérique................................ '
On •'abonne : à Tone PeÏÏiçe, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L. 8,. 10,—
. 20,» 19,—
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L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
»’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssoi», professeur,
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N» 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
w Le Numéro: ÎtO ceutimes vw
~Q^ toatcs les choses vraies, hopnètcsTTustes, pures, aimables..... dignes de lonange, occopeot vos^cnsées^JPh^^
S
Les églises et la paix.
« Une nation ne lèvera plus l’épée
contre l’autre, et on n’apprendra plus
la guerre ». Esàie II, 4.
Après la dernière guerre, école de terribles expériences, un besoin intense de
paix se fait sentir et on travaille pour
réunir tous les peuples dans la grande famille de l’humanité.
Les églises chrétiennes veulent jouer un
l*rôle important dans la poursuite de cet
’■t
idéal, se rendant ainsi plus dignes de cet
esprit de Christ dont elles s’efforcent de
s'inspirer dans toutes leurs activités.
EUes ont été accusées par le passé de
se plier devant les grands de ce monde,
de ne pas avoir assez de hardiesse pour
dénoncer la guerre, de s’adapter au nationalisme et à l’impérialisme...
Un meilleur esprit semble les animer
maintenant et les mettre en face d’une
énorme responsabilité qu’elles (nous en
convenons) n’ont pas assez sentie jusqu’ici.
La paix par les églises : voilà le but.
I. Réussiront-elles à atteindre un but si
noble ? Pourront-elles désormais rendre
impossible la guerre ?
Il est question de s’entendre.
S'il s’agit de la faire éviter au moment
où elle va être déclarée., lorsque les rapports sont déjà tendus, quand les armées
attendent l’ordre de marcher, quand les
généraux étudient leurs plans et les soldats, nourris de haine, sont impatients
d’assouvir leur colère en tombant sur l’ennemi, nous doutons qu’elles puissent intervenir avec succès. A .qui s’adresseraientelles, alors? Sur qui pourraient-eU.es agir?
Auraient-elles la force et la discipline nécessaire pour éviter une catastrophe qui
est déjà en action ? Leur intervention à
ce moment ne serait que tardive et n’aurait d’autre résultat que de mettre en relief leur impuissance.
Leur possibilité n’est donc pas là.
Serait-eUe alors dans l’ordre qu’eUes
pourraient donner à leurs membres d’ol>
server rigoureusement les commandements
de Dieu et de ne point tuer ?
Nous doutons qu’une solution puisse se,
trouver dans un tel ordre qui causerait
tant d’ennuis : plusieurs n’obéiraient pas ;
ceux qui seraient disposés à obéir se trouveraient en conflit avec les lois de l’Etat.
La possibilité des églises n’est pas encore
dans cette direction.
II. Bi leur intervention auprès des
grands de ce monde est nuUe, si la discipline qu’elles peuvent exercer n’est pas
assez forte pour rendre impossible la
guerre, ne faut-il pas en conclure qu’on ne
peut rien attendre d’elles et que la lutte
sanglante durera tant que deux hommes
habiteront notre planète ? Ce serait être
trop pessimistes, ce serait ne tenir aucun
eompte des merveilleuses prophéties de
l'Ancien Testament et de l’esprit chrétien
des [Evangiles.
Les églises chrétiennes, interprètes des
prophéties et divulgatrices de l’Evangile,
ont ime grande possibilité pour établir la
paix sur la terre. Seulement cette possibilité n’est pas d’un ordre extérieur, elle
n'est pas dans une intervention intempestive ni dans une discipline discutable ; elle
est, cette possibilité, d’un ordre intérieur
et elle consiste à créer un esprit de paix
entre les hommes par des liens religieux,
par le sentiment que Dieu est notre père
commun et que nous sommes fous ses enfants, sans distinction de race, de couleur,
de crédo.
Eclairer les hommes, les instruire, ennoblir leurs sentiments : voilà par où les
églises doivent et peuvent commencer et
organiser le travail pour assurer la paix.
Quand elles auront fait cela, le terrain
sera favorablement préparé pour une intervention énergique, si elle sera nécessaire, pour une discipline forte, si le besoin le demandera. Mais que dis-je ? Après
que le cœur humain aura subi ce travail
de sainte pénétration, le danger même de
la guerre sera éliminé.
I|II. On insiste volontiers sur la responsabilité des église,s : on leur demande, tout,
on attend tout d’elles. Mais individuellement, n’y a-t-il rien à faire ? — Oui, la
guerre, elle est au fond du cœur de: chacun de nous, et c’est ce germe qu’il faut
commencer à extirper.
'Nos mauvais sentiments des uns envers
les autres, notre antipathie, notre haine.,
notre ambition, notre avarice, notre convoitise sont la source de la guerre. Il faut
éliminer tout cela pour éliminer la guerre..
La haine du cœur humain c’est le champ
de bataille, c’est la souffrance, la misère,
la mort : il faut donc poursuivre la haine.
Nous rêvons cet âge d’or où « une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre,
et on n’apprendra plus la guerre », mais
ce rêve ne se réalisera que dans la mesure
où, par une action énergique, nous désarmerons notre cœur de tous ses mauvais
sentiments, le transformant à l’image de,
celui de Christ, le Prince de la paix.
L. M.
Faites d’abord que vœ études servent à
bien diriger votre vie, ensuite qu’elles vous
servent à aider les autres. Calvin.
HENRI ARNAUD.
La souscription, pour l’érection du monument au grand héros de la Rentrée, bat
son plein. Il serait bon qite toute famille
vaudoise y figurât, par un sentiment d’admiration reconnaissante pour ce que cet
homme a fait. Il n’est donc peut-être pas
inutile de rappeler rapidement, une fois
de plus, les traits principaux de sa carrière agitée.
Henri Arnaud naquit à Embrun, le 30
septembre 1641. Son père appartenait à
la petite noblesse dauphinoise. Sa mère,
Marguerite, était la fille de Jean Vincent
Gosio, illustre médecin qui avait quitté
Dronero et s’était réfugié à la Tour pour
l’Evangile.
C’est ce qui fit que le jeune iHenri vint
faire à la Tour, dans l’Ecole Latine des
Vallées, ses études préparatoires à la théologie, Il s’inscrivit ensuite à l’Université
de Bâle, mais interrompit ses études pour
séjourner en Hollande pendant un an et
demi. C’est la période la plus obsctme de
sa vie, pendant laqudle ü semble avoir
servi dans les troupes du prince Guillaume d’Orange.
Ayant repris ses études à Genève, ü y
reçut la consécration en 167(). Le synode
des Vallées le plaça à la tête de la double
paroisse de ManeiRe, et Massel. De 1674 à
1678, il fut le pasteur du Villar, où, dès
ion arrivée, il organisa la paroisse de manière à obtenir que chaque famille contribuât aux réparations du temple. Il passa
ensuite à la tête de la grande paroisse de
Pinache, sur un territoirfe en partie français, en partie piémontais. C’est là que
le trouva la Révocation. Chassé de sa paroisse, il amena sa famille en Suisse, puis
rentra aux Vallées pour encourager les
Vaudois à résister aux ordres injustes du
duc de Savoie, poussé par le roi de France.
Il participa à la belle défense de SaintGepnain et y prit une part tellement en
vue que Victor Amédée promit 1;00 pistoles d’or à qui lui livrerait vif Arnaud,
«qui avait soulevé des sujets prêts à se
soumettre ». Mais quand la reddition du
Val Saint-Martin eut livré les deux autres vallées aux armées unies de France
et Savoie, Arnaud, déguisé en pèlerin,
réussit à rejoindre les siens à Neuchâtel.
Pendant ce temps, aux Vallées, c’était
la débâcle. Des communes entières se rendaient à des conditions qui ne furent pas
maintenues. IDouze mille personnes de
tout âge et sexe furent enfermées dans
des prisons infectes, où les trois quarts
périrent. Les autres, libérés grâce à l'in■«^rvention des Cantons protestants, furent dispersés provisoirement dans toute
la Suisse. Cette généreuse nation, déjà
surchargée de milliers de réfugiés français, poussait les Vaudois à chercher plus
loin une nouvelle patrie, soit en Allemagne, dépeuplée par la guerre de Trente
Ans, soit dans les colonies hollandaises.
D’aiUfe.urs, France et Savoie insistaient
sur ce point, recourant même aux menaces. Arnaud prit à tâche de parcourir tous
les Cantons, exhortant les Vaudois à ne
pas se disperser davantage, d’autant plus
que ie duc retenait neuf pasteurs et leurs
famiUes et plus de 4.00 enfants enlevés.
En 1687, une tentative de rentrer aux
Vallées, décidée sans le secret et les préparatifs nécessaires, échoua au départ.
Celle de 1688 échoua de même à cause de
la résistance énergique des Valaisans.
C’est alors que près de 400 Vaudois se
décidèrent à accepter l’offre de fonder une
colonie près de Berlin. La débandade commençait. Pour empêcher qu’eUe s’aggravât, ce qui aurait amené la disparition totale de l’égUse et du peuple vaudois, Arnaud se rendit en Hollande et obtint des
secours et des encouragements de Guillaume d’Orange, accompagnés de conseils de
prudence au sujet du moment opportun
pour tenter une nouvelle expédition.
C’est ainsi que furent prises les mesures
qui rendirent possible l’entreprise, qu’on
a justement appelée la Glorieuse Rentrée,
et que Napoléon le Grand admirait sans
réserves. ’
Ce n’est pas le cas de rappeler ici
cette marche êpiqué, sous la pluie constante, dans des gorges défendues par les
milices savoyardes ou en franchissant cinq
arêtes de montagnes pour passer du bassin de l’Arve dans ceux de l’Isère, de l’Arc,
de la Doire., du Cluson et de la Germanasque, le sanglant combat nocturne de Sal1. bertrand, les luttes héroïques de la guerre
de montagnes, le siège de la Balsille, l’évasion miraculeuse, la réconciliation avec le
duc et la guerre victorieuse contre les
troupes françaises.
Arnaud est reçu par le duc, qui lui fait
de brillantes promesses et lui déclare que,
tant qu’il aura un morceau de pain, lui et
les Vaudois en auront leur part.
Mais l’intérêt rapproche Victor Amédée,
de la France et un terme de l’accord établit que les Vaudois nés sujets français
devront vider le pays. Arnaud est du nombre. Il part pour ce second exil et, à travers beaucoup de difficultés, réussit, avec
ses coUègues, à fonder et organiser les colonies du Wurtemberg, encore florissantes
aujourd’hui.
Une nouvelle guerre éclate entre France
et Savoie. Le duc lance un appel aux Vaudois. Malgré son âge, Arnaud accourt et
contribue à empêcher les deux autres vallées d’accepter le protectorat que la France
avait imposé à celle de Saint-iMartin.
Après avoir desse,rvi la paroisse de Rora,
il dessert celle de S. Jean, tout en résidant
dans sa maison, à la Tour. Mais s’apercevant que le duc se rapproche, une fois de
plus, de la France, ayant fait la triste expérience de l’ingratitude des puissants, il
prévient un troisième exil et se retire dé«fc finitivement en Allemagne, où sa femme,
Marguerite Bastie, l’a précédé dans la
tombe ; vrai patriarche de ces communautés d’exilés, il meurt aux Mûriers, à l’âge
de 80 ans, le 8 septembre 1721. Ses restes
reposent dans l’église où il a annoncé FEvangile pendant 20 ans.
Ainsi, comme Moïse, il a amené son peuple à la conquête de la terre promise, mais
n’a pas pu y terminer ses jours.
Ses luttes, vaülamment affrontées et
supportées, son sacrifice courageusement
accepté, les heureuses conséquences pour
notre peuple de son initiative héroïque,
tout doit pousser les Vaudois d’aujourd’hui à apporter leur concours enthousiaste et généreux à la cérémonie qui se
prépare pour le 20 septembre prochain.
J. J.
f -1
« « ^
Deuxième Liste de Souscription:
Riporto 1® Lista L. 9.100,
Müano :
Bartolomeo Rostan » 5(X),—
Venezia :
Dottor Davide Giordano, sena-
tore del Regno » 100,—
Torino :
Cav. Emanuele Rivoiro » ■200,—
Luigi Ferrerò » 200,—
Giulio Comba » ipo,—
Ing. Gustavo Cougn e Signora » 200,—
Ing. Roberto e Giorgio Turin » 200,—
Enrico Tron » 100,—
Ing. cav. Gustavo Vinçon » 200,—
Ing. cav. uff. C. Charbonnet » 150,—
Ing. Emilio Decker » 100,—
D. L. M. » 100,—
Pinerolo :
Avv. Stefano Peyrot » 100,—
Ing. Arturo Long e famiglia » 100,—
Sig. Pittavino Alberto e avv.
Arnaldo » 1|D0,AdoKo Vola » 100,—
Geom. Em. Gander e famiglia » 100,—
Torre PeUice :
Sig.na Carlotta Beckwith » 100,—
Totale L. 11.850,—
2
Troisième Liste de Soascription:
Riporto 2“ iLista L.' 11.850,—
Un amico evangelico » 200,—
Torino :
Alfredo, Max, Eìnrico Beyrot,
junior » 30,—
Sig.ra Maria Decker-Peyrot » 10,—
Ing. cav. Bartolomeo Goss » 75,—
Sig.na Marta Turin » 10,—
N. N. » 25,—
Rag. Giorgio Majggiore » 50,—
Como :
Dott. Stanislao Rocchi » 50,—
S. Giovanni :
Vincenzo Morglia » 50,—
Paolo Ghigo » 5,—
Torre 'Pellice :
Prof. Alberto Sibille » 20,—
» Giovanni JaUa » 25,—
{A suivre).
Totale L. 12.400,
CHRONIQUE VAUDOISE
lite di Uut 1« [Wii do Val Pdlii.
Nous en disons quelques mots comme
d’un sujet de chronique locale, sans la plus
petite prétention de faire oeuvre de critique d’art. Que Dieu nous en garde !
Notre « fête de chant » eut donc lieu
dimanche dernier, à 3 h. de l’après-midi,
devant im nombreux public, sous la présidence et la haute direction de M. Eugène
Revel et avec la participation de trois
Chorales seulement, à savoir celles d’Angrogne, de La Tour et du Villar.
M. [Revel regrette avec nous tous que
les Chorales de Turin et Saint-Jean, que
nous avons applaudies l’année dernière,
n aient pas cru devoir se joindre à leurs a
« sœurs », sans doute pour des raisons
plausibles.
Le programme choisi comprend dix
morceaux (chœurs ou chants de nos recueils) dont deux, chantés séparément,
pour chaque Chorale, et quatre par les
trois Chorales réunies ; plus un beau morceau pour orgue finement exécuté par notre organiste, M. le prof, Adolphe Tron.
J’espère qu’ü nous sera permis d’exprimer notre satisfaction pour la bonne réussite de la fête ; pour le souci des nuances
et de la mesure que nous avons remarquées chez toutes les Chorales ; pour un
plus complet équilibre entre les voix
d hommes et celles des chante.uses et pour
la préparation soignée de chaque morceau.
Il nous sera également permis d’ajouter
que nous avons particulièrement goûté le
Vivant (J. Abel) de la Chorale du Villar ;
Cantique de Pâques (Plumhof) de celle
d’Angrogne, et... permettez. Alléluia !
(Massenet) que la Chorale de La Tour enlève avec .puissance et un accord parfait,
et qui électrise 1 assemblée. Les chœurs ou
hymnes exécutés par les Chorales réunies
— une masse de 150 chanteurs, au bas
mot — sont toujours du plus bel effet et
nous serions embarrassé s’il fallait donner la préférence à l’un des quatre morceaux, tous exécutés à la perfection, sous
la baguette de M. Revel. Quelqu’un nous
fait cependant remarquer que le C'est
Golgotha, de Bost, est celui qui a produit
la plus vive impression.
Nous n’allons pas oublier de remercier
vivement, au nom du public, les directrices et directeurs respectifs de trois Chorales : Mesdames Balma-Van Aalst, de La
Tour, Lisa Pons, d’Angrogne, et M. Eli
Long, du Villar, pour la façon distinguée
avec laquelle ils ont préparé et dirigé leurs
chanteurs, sans oublier le Président de la
Commission du Chant sacré, venu d’Aoste
tout exprès, et l’organiste !M. Adolphe
Tron.
Et sur ce, au revoir au printemps prochain avec six Chorides... au moins, dont
celle de Bobi qu’on dit être en voie de
formation.
La fête de chant des enfants des écoles
du dimanche a lieu à l’heure où le jour
nal est mis en page. Nous en reparlerons
prochainement.
Soascription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 7.228,
M. Pierre Brochet, Saint-Jean » 15
sH *
Total L. 7.243,
ANGROG'NE. (Retardée). La famille
Emüe Rivoire, de Saint-Laurent, a été
douloureusement frappée par la mort de.
sa fiUe Méry, décédée à Turin, après une
maladie longue e,t pénible. Nos condoléances sincères à ceux qui pleurent.
— Notre Chorale a été honorée d’une
visite du président de la Commission du Chant sacré, M. Eugène Reve], que nous
remercions cordialement.
— Samedi 16 courant, à 8 h. 45, une soirée récréative, préparée par la Chorale,
.aura lieu, D. V., dans la grande école de
Saint^Laurent ; et dimanche 17, à 2 h. 30
de Taprès-midi, au Pra du Tour, l’Union
Chrétienne de Cacet-Rivoire donnera une
représentation avec programme entièrement vaudois. Invitation cordiale à tous !
D. P.
BOBI. Favorisée par un temfis superbe
l’Union Chrétienne de Jeunes Filles a accompagné, dimanche dernier, sa iPrésidente
à Rorà. M.me Tron était chargée, de la
part du Comité du Groupe Piémont, de
visiter I Union de cettie localité. Après deux
heures et demie de marche^ de bavardages
et de franche gaîté, nous arrivons à Pian
Prà, ou nous avons le plaisir de rencontrer quelques jeunes filles venues à notre
rencontre. Nous arrivons bientôt à Rorà,
où nous attend un succulent chocolat auquel nous faisons honneur.
Dans l’après-midi, nous sommes reçues
par l’Union Chrétienne de Jeunes Filles de
Rorà. Charmante réunion, empreinte de
la plus grande cordialité, qui se termine
par un thé copieux.
Puis, au regret de chacun, il noiis faut
reprendre le chemin du retour; nous arrivons à Bobi un peu lasses, sans doute,
mais enchantées de cette belle journée_____
Nous remercions du fond du cœur l’Union Chrétienne de Jeunes , FiUes de Rôfà
pour le cordial accueil qui nous a été fait,
et nous n’attendons que l’occasion de nous
montrer reconnaissantes. Gentiane.
!LA TOUR. Activités de VA. C. D. G.
Mardi, 28 avril, M. le prof. A. Tron a parlé,
devant le public habituel des unionistes et
des jeunes filles de l’U. C. D. G., sur la vie,
dans son développement moral. L’orate.ur,
après avoir tracé avec vivacité ce qu’était
la vie morale avant la venue du Christ,
démontra Ifimmense importance de la réh
vélation que Jésus a faite à l’homme de
lui-même. Nos chauds remerciements à
l’orateur qui a bien voulu prêter son concours pour nos séances mixtes.
Notons en passant qu’il est regrettable
que l’Union des jeunes fiUes y soit souvent
représentée par si peu de membres. Notre
Direction, qui s’emploie pour que ces réunions soient intéréssantes et instructives,
et surtout les personnes qui se prêtent
généreusement pour leur succès, mériteraient de voir le sexe féminin mieux représenté...
Une certaine quantité de Questionnaires, envoyés par le Comité Univereel
des Unions (Genève) et par notre Comité
National (traduits du français en italien)
à 1 occasion du prochain Congrès universel
à Helsingfors (1926), ont été mis à la disposition des membres de la Société qui se
préparent avec entrain à présenter, dans
les prochaines séances, le résultat de leurs
travaux sur quelques-unes des demandes,
dudit Questionnaire. r. b.
PIGNBROL. Cette vieille chanson :
David n’avait rien que sa fronde...
m’est revenue à la mémoire comme j’écoutais la belle, forte coniférence de M. David Bosào. Lui aussi, avec la fronde de son
éloquence, est très fort, mais pour la lutte ÿ
morale contre le Goliath du scepticisme et
du matérialisme de notre pauvre «>ciété.
Verso la Tomba di Santa Ceciiia, tel est
le titre de la conférence que les Pignerolais ont eu 1 avantage d’entendre jeudi dernier. C’est avec la chaleur de l’enthousiasme que M. Bosio a évoqué les premiers
• temps de l’église chrétienne et fait revivre la noble figuré de cette femme martyre. Nos cœurs ont vibré d’émotion, et
maintenant, au risque d’être indiscrète, je
vais lui dire que sa conférence était si
belle qu’elle nous a mis fort en goût pour
déguster... les suivantes.
Nous espérons donc qu’il continuera à
être la preuve de cette vérité : que lés
hommes les plus occupés sont encore toüjours ceux qui trouvent le temps de se
dépenser même hors de leur paroisse, x.
Les deux chroniques ci-dessous nous
sont parvenues trop tard pour être insérées dans le dernier numéro.
POMARET. L’ensevelissement de M. le
chev. Philippe Rïbet, juge de paix et adjoint de la commune de Chabrans, décédé
à l’Hôpital du Pomaret, a eu lieu mardi,
28 avril dernier. Après un très simple
service funèbre, présidé par M. le pasteur
David Forneron, les dépouilles mortelles
de notre frère furent transportées à Chahrans et inhumées dans le i>etit cimetière
de cette commune, auprès de ses vieux parents. Les nombreuses personnes accourues de tous les côtés de la vaUée, sont
là pour témoigner de la grande estime et
de. la grande affection et considération
dont jouissait le chev. Ribet parmi nous.
Le pasteur [M. Louis Micol, dans son
oraison funèbre, a dit d’une façon admirable et incisive ce qu’a été notre frère :
un grand travailleur et un grand chercheur de la vérité et de la lumière. Après
une journée bien remplie, passée dans les
champs, il occupait une partie de la nuit
à s’instruire ; il n’oubliait pas le, Livre des
livres, que 1 on pouvait voir toujours sur
sa table, à portée de la main. Il a été,
dans son milieu, une vraie personnalité.
Le docteur Coucourde, président de la
Société contre l’incendie,, met en relief ce
que Philippe Ribet, secrétaire-caissier de
cette Société, a fait pour elle. Le service
se clôt par une ardente prière du pasteur
M. Emile Tron.
Les meilleurs s’en vont ! Que [Dieu veuille
suscite,r au müieu de nous, pour le bien
de notre peuple, des hommes de caractère
et de volonté comme fe chev. Ribet. Qu’Il
vemlle consoler ceux qui pleurent. l. r.
Beau coup d œil que celui que présentait le temple du Pomaret le, matin du
3 courant, au culte principal de 10 heures !
Dans l’assemblée des fidèles, plus nombreuse que d’habitude, on voyait briller
sur les visages un rayon de joie et de satisfaction sereine. Sur les bancs latéraux,
autour de l’harmonium, avait pris place
la Chorale , des couronnes, des guirlandes,
des festons de verdure et des fleurs multicolores ornaient les abords de la chaire.
H s agissait de donner la bienvenue au
pasteur titulaife de la paroisse,, M. Guido
ComJ>a, récemment retourné sain et sauf
d’une mission de quatre mois dans les
Etats-Unis d’Amérique, e,t, en même
temps, de prendre congé du pasteur intérinaire M. David Forneron, et de lui exprimer les sentiments de reconnaissance
pour son activité assidue, attentive et paternelle, qu’il a déployée pendant ces quatre derniers mois. 11 laisse un souvenir
béni dans tous les membres de la paroisse.
Après que l’assemblée eût écouté avec
attention et recueillement le sermon empoignant prononcé par M. D. Forneron,
sur 2 Tim. I, 12 : Je sais en qui j’ai cru,
elle s’arrêta pour exprimer aux deux Paste,urs son affection et sa gratitude. Au
nom du Consistoire et au nom de toute
l’assemblée l’ancien Auguste Pastre souhaite la bienvenue; au pasteur M. Comba,
de retour d’Amérique, et remercie Dieu
de l’avoir ramené sain et sauf. Celui-ci
prend à son tour la parole et, avec sa verve
habituelle, remercie M. Forneron pour le
travail consciencieux qu’ü a accompli, lui
présente un petit souvenir du Pomaret,
c’est-à-dire une photographie du temple, et
‘ ensuite lui offre une enveloppe cachetée
dont M. Forneron pourra employer le contenu comme bon lui semble,ra. En dernier
lieu, le Pasteur qui va retourner à Ivrea,
au sein de i son église et de sa famüle, surpris et même profondément ému, remercie les paroissiens, présents et absents,
pour l’accueil cordial et fraternel qu’ü a
trouvé dàns toutes les familles, et dit que
le bien qu’ü a pu faire, avec le secours de
Dieu, au sein de l’église du Pomaret, n’est
rien en comparaison du bien qu’il en a
reçu, et qu’il resserre dans son cœur les
bonnes expériences spirituelles qu’il a
faites.
iPfendant les intervaUes la Chorale a exécuté, sous la direction de M. L. Rostagno,
deux cantiques ; ensuite l’assemblée se
dissout en emportant un souvenir béni...
X.
VALDESE, N. C. Une lettre très touchante nous apporte la nouvelle du décès
de M. Jean Jacques Léger, qui eut lieu le
4 mars dernier. Notre frère, arrivé à l’âge
extrême fixé par le Psalmiste, était originaire de ViUesèche, très favorablement
connu comme un ami de l’église et de
l’école, ayant été régent de quartier, dans
sa jeunesse. Lorsqu’il s’est agi de fonder
la 'Côlonie de Valdese, il n’hésita pas à
s’inscrire comme colon et partit avec tes
famiilles formant 1e premier noyau. Il a
lutté avec coura,ge dans tes temps difficiles, toujours encourageant tes faibles et
donnant l’exemple soit en travaillant, soit
en aidant le Pasteur de ses bons conseils.
Ses fùnéraiUes, présidées par M. le pasteur Jean Pons, ont été imposantes. Le
pasteur de New-York, M. B. Tron, tint,
pour les parents et amis Vaudois qui se
trouvaient dans oette viUe, un culte commémoratif, ce dont ils ont été très reconnaissants, en exprimant leurs remerciements pour ce beau témoignage d’affection dans leur épreuve.
Nous nous unissons aux nombreux amis
pour dire à M. César Peyronel et aux autres parents que nous pensons à eux dans
leur deuil. C. A. Tron.
•i
TURIN. M. ring. Carlito Pounxms et
M.Ue Ada Perazzi ont célébré leur mariage le 9 courant.
Nous prions tes époux d’agréer, avec
leurs familles respectives, nos plus chaudes félicitations, accompagnées de, nos meilleurs vœux de bonheur.
Aiouvelles Poliliqoes.
Pour tes raisons que nous avons mentionnées dans notre dernier numéro, le sénateur Thaon de Revel, ministre de la marine, a donné sa démission. Le Roi l’a acceptée, et a chargé M. Mussolini de 1’« intérim » de la marine. Ainsi le Président
du Conseil a actuellement la direction de
toutes les forces armées de la nation ; armée, marine et aviation...
Le Sénat, qui a repris son activité à
pa.rtir du 4 courant, après avoir brièvement discuté et approuvé le, budget de la
Guerre 1925-1026, a commencé la discussion du budget de l’Intérieur. Les sénateurs libéraux Lusignoii et Albertini ont
attaqué la politique intérieure, du Gouvernement en défendant tes libertés quê 1e
nouveau régime a supprimées. M. Albertini se demande : « Quel mal a pu faire
le peuple, italien pour être privé de ses
droits, acquis depuis 75 ans, et pour l’affermissement desquels ü a combattu la
plus dure des guerres ? ». Après la réponse
du ministre Federzoni, la suite de la discussion a été renvoyée à la séance suivante au cours de laquelle a eu lieu la votation. Le budget de l’Intérieur a été approuvé par 168 voix contre 58.
La prochaine réouverture de la Chambre,
qui aura Jieu 1e 14 courant, fournit aux
cercles politiques de, la capitale et à la
presse l’occasion de reprendre le thème de
la « descente de rAventino » de la part
des Oppositions. Plusieurs personnalités
appartenant aux Oppositions, entre autre
l’hon. Bonomi, seraient de l’a,vis de rentrer
à Mon,tecitorio ; mais le Comité central
vient d’émaner un communiqué d’où il résulte que la position actuelle des sécessiofidstes ne subira pas de changemients.
La Chambre sera appelée à discuter différents décrets, dont un contenant des dispositions exceptionnelles au sujet des
3
sfratti et tm autre sur l’admission des
femmes à l’électorat administratif.
^ÿdgarie. Les auteurs de l’attentat au
et de celui de la cathédrale de Sainte
fîédélie viennent d’être condamnés par le
tribunal müitaire de Sofia à la peine de
mort ou à de fortes amendes. Les mesures du Gouvernement continuent à être
gppjiqjuées avec beaucoup de sévérité et
le calme semble rétabli dans toute la
Bulgarie.
Le Maroc français subit actuellement
une vigoureuse offensive de Abd-el-Krim.
l70.QOiO hommes, commandés par le maréIchal Liautey, défendent le territoire des
iattaques des rifîains aguerris par leurs
I récents succès sur le front espagnol. Des
renforts ont été demandés, car les troupes de Abd-el-Krim sont douées d’une
grande mobilité, due à la profonde connaissance du terrain, et sont munies d’un
armement très moderne. La situation cependant n’est pas inquiétante., et on a lieu
de croire que les rebelles seront bientôt
repoussés du Maroc français.
^ France. M. CaiUaux, ministre des finances, vient de soumettre à la Commission
financière de la Chambre tous ses projets
pour qquüibrer le budget français, et qui
ont déjà été approuvés par ses collègues
de Cabinet. .Pour faire face au déficit de,
4 milliards environ, le ministre pense recourir a de nouveaux impôts et faire voter une augmentation des prix du tabac,
de l'alcool et du sucre.
Allemagne. Hindemburg, nouveau président de la république, a fait son entrée
triomphale à Berlin, le 11 courant. Une
immense foule, de plus d’un demi-million
de personnes, qui s’étendait sur un parcours de 7 kilomètres, l’a acclamé. Les
-^hymnes patriotiques allemands et les
chansons de. guerre ont été entonnés en
son honneur par lœ nombreuses associations nationalistes et monarchistes en uniforme. Grand déploiement de drapeaux
aux couleurs de l’empire, noir, rouge et
blanc ; aéroplanes jetant des fleurs sur le
cortège présidentiel ; enfin, une fête telle
qu’on n’en voyait plus depuis nombre
d’années.
Le président Flindemburg prêtera serment au Reichstag, après quoi il passera
I en re.vue les troupes.
[ Belgique. La crise ministérielle qui du*'rait depuis plus d’un mois, semble s’acheminer vers la solution. Le leader des.cai thoiiques. Van de Vyvère, .après maintes
tentatives pour former un Cabinet parlementaire, a dû y renoncer ; et le nouveau
ministère sera formé en dehors du Parlement. La liste des futurs ministres sera
présentée prochainement au Roi. t.
PROMENADE DE L'ASCENSION.
Jeudi 21 courant, jour de l’Ascensiou,
aura lieu la promeniade traditionnelle de
l’Ascension, aux Martels d’Angrogne. Le.
.culte, auquel plusieurs orateurs prendront
part, ’commencera à 10 h. 1|2. Toutes les
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens et de
Jeunes Filles y sont cordialement invitées.
Porter le recueil de cantiques français.
LE C/lTtlOLICISnE
jugé par qaelqaea honunes iliDsties.
{Suite, voir N. 14).
L’hon. LEONARDO BIANCHI, ministre
de ri. P., se demande, dans une séance de
la Chambre des Députés, quand les Italiens
songeront à imiter les nations du Nqrd de
l’Europe qui « si sono sapute in tempo, liberare da,lia tirannia del culto cattolico e
si sono imposta una religione più affine
allo spirito umano, più e,fficace nella direzione della loro condotta nel mondo».
Le sénateiux GIOVANNI LUCCHINI, de
Vicenza, .dans une lettre publiée pa,r le
Pdlice,, en 1913, écrit : « ...Torni la Chiesa
Romana alle sue origini, moderi il fasto del
suo culto e la irrefrenata potenza dei suoi
papi ».
Le député socialiste réformiste CAMILLO PRAMlPO.LrNI appelle les prêtres
de Rome « difensori dei ricchi », « traditori di Cristo ». En commentant la conversion de Don Rodrigo Levoni, il écrit: E’
il cristianesimo che insorge ancora : quello
genuino, plebeo, comunista dei tempi antichi... il sogno, la fede, l’ideale dei miseri
e degli qppriessi, che uccide la sua più
sfrontata e micidiale contraffazione : il
cattolicesimo ».
GIUSBPPIE MAZZINI (1805 t 1872), illustre patriote républicain, un des p|lus
grands héros du «Risorgimento» d’Italie,
dans ses discours et ses écrits combat le
Catholicisme dégénéré.
En 1846 il écrit dans une re,vue anglaise:
Nouvelles religieuses.
La Semaine Protestante, une façon de
Congrès libre, représentant le protestantisme français dans son ensemble, ou qui
devrait le représenter, s’est réunie c^tte
année à Lyon, du ^0 au 26 avril. Quoique
le nombre des participants n’ait été que
¿e 90 _ c’iest peu pour un million de protestants français — les rapports et étu^
des qui y furent présentés, «ont été en
tout point dignes de leurs précédents».
Ont tout particulièrement attiré
tion de l’assemblée les rapports de MM.
H Monnier sur le sujet : « Comment se
pose dans les Eglises de la Réforme le problème de l’Unité » ; W. Monod : « La cure
d’âme et la direction spiritueUe dans nos
Eglises » : Paul Haury : « La lutte contre
la dépopulation » ; Lestringant : « Ce que
peuvent faire nos Eglise pour combattre
la dépopulation des paroisses ; Pierre
Maury : « L’évangélisation des intellec
tuels ». Tout autant de problèmes de la
plus haute importance et de toute
actualité.
M. le pasteur B. Soulier qui représentait l’Dglise Vaudoise au Congrès, à ce
qu’on nous dit, voudra peut-être nous en
dire un peu plus long... puisqu’il en vaudrait la peine.
* * *
La Mission Suisse Romande, fondée en
1875, a célébré tout dernièrement — les
22 et 23 avril — son jubilé cinquantenaire. Les amis des Missions, qui n’ign^
rent pas la féconde et bie,nfaisante activité que cette Mission Suisse a exercée au
cours de ce demi-siècle au milieu des
payons du Sud de l’Afrique, seront heureux d’appi*endre que le « Fonds du Ju-,
bilé» destiné à couvrir le déficit et qui,
selon les prévisions, devait atteindre les
120.000 francs, a dépassé sensiblement ce
chiffre.
DOill PER LA SOEIETA BIBULA BRITARHILA E FORESTIERA.
Doni e Collette - Aprile 1925.
Riporto 3» Lista, L. 18.286,35 — Guazzorra :
Chiesa dei Fratelli, 50 — Udine : A. Leónarduzzi, 10 — Casorzo\: Una sorella, 15 — Roma :
Tipografìa La Speranza, 35 - Dott. E. Pons,
50 — Napoli : Chiesa e Scuola domenicale del
Vomere (pro carcerati), 215,85 - Adimanza
Inglese, 4.275 - Adunanza Italiana, 248,85 Chiesa Metodista Episcopale, 122,20 - Christ
Church, 720 - Presbyterian Church, 212,80 Chiesa Wesleyana, 70 - Chiesa Battista, 25 Collettato da Miss Potts, 528 - CoUettato dal
colportore Santolo, 23 - E. .Gartmann, 15 P. Riccardo, 20 - D. Salerno, 10 - E,. Santoro,
6,35 — Portici : Chiesa Metodista Episcopale.,
83 — Pordenone : Chiesa Battista, 64,30 ■—
Milano : M. Cassata, 15 — Fioridia : G.
Adorno, 10 — Pozzuoli : ChMSa Metodista Episcopale, 10 — Firenze '■ Collettato da Miss
Evers, 50 — Trieste : G. Fantini, 5 — Oenturanw : G. Olivieri, 8 — Palombaro : Chiesa
Metodista Episcopale, 20 — Somme sotto L. 5,
15,25. — Totale 4^ Lista L. 25.218,95.
NB. I doni e le collette per la diffusione del
Vangelo possono essere inviati al dott. Enrico
Pons - Foro Italico, 25 - Roma.
« ...I preti, ostinandosi a confondere il papato col iCristianesimo, non salvano l’uno
e corrono il pericqlo dii perdere l’altro».
L’année suivajite, dans un discours à
l’Bcole Italienne de Londres, il dit : « La
chiesa romana si è sempre opposta al progresso deU’umanità;....ha sempre, e nel suo
principio e nella sua pratica, incoraggiato
e favorito la schiavitù temporale e spirituale delj’umanità ; ...l’ignoranza è la sua
più solida base; ...le associazioni furono
sempre colpite dai fulmini della sua scomunica...
« Il cattolicismo romano non è che la religione d’un uomo o di più uomini... La
Chiesa si è grandemente corrotta ; bisogna riformarla e ritornare alla semplicità
e purezza dei tempi apostolici ».
Il éerit à sa mère: «...Credete voi veramente che Pio IX sia il vicario di Cristo ? 0 che i cardinali operino per ispirazione dello Spirito Santo? No, in fondo
de)Ie cose non lo credete. Dunque sono impostori. E noi, mille volte più religiosi di
loro, dobbiamo rispettare gl’impostori?...».
Dans sa brochure « Intorno al! Enciclica
di GTegorio XVI», Mazzini éerit: «...Il
papato è spento, il cattoflcismo è spento.
Il papa lo sa, sente i suoi fati, mianda un
grido di rovina, d’irreparabile rovina nella
enciclica ai vescovi. Il cattolicismo per trovare qualche credente gli è d’uopo fa.rsi
arte, rivestire gli ornamenti della poesia ;
ma quella poesia che Chateaubriand ha
ricreata pdr esso è poesia di rovina, rivela
la morte... V’è tristezza in quei canti, li
direste la canzone lugubre dei trapassati,
una nota sorta di mezzo alle rovine... Ma
la fede, le audacie della fede ove sono . Il
vulcano è spento, il cratere è distrutto.
OUVRAGES EEÇÜS.
Carlo M. Sheldon : Ove farebbe Gesù ?
- Romanzo religioso sociale - Tradotto dall’inglese da E. Taglialatela - 3“ edizione Casa' editrice La Speranza (Via Firenze,
38), Roma — L. 8 - Estero L. 10.
Tous nos lecteurs cultivés connaissent
cette excellente publication, qui a déjà remué tant de cœurs et de consciences et
où l’Èvangüe est prêché de façon saisissante, et surtout pratique. Nous ne connaissons pas, dans la littérature du Oiristianisme Social, un livre qui puisse lui
être comparé ; aussi pouvons-nous, sans
hésiter, le recommander chaudement à
ceux qui ne l’auraient pas encore lu.
H= # *
fLa Gioventù e il Cristianesimo - Questionario compilato a cura del Comitato
Universale di Ginevra delle U. C. dei Giovani — Casa editrice La Speranza, Roma.
Magnifique brochure d’une trentaine de
pages, contenant des centaines de questions actuelles posées à la jeunesse autour
des grands sujets principaux intéressant
la vie matérielle, morale et religieuse des
« jeunes ».
* * *
Enrico Buonanno : Manuale dell’elettore - La nuova legge elettorale, con note
esplicative, commenti e consigli pratici
Editore Orfeo Origoni - Via Victor Hugo,
4 - Milano — L. 5.
Contiene il testo unico della nuova legge,
debitamente controllato, oltre il riferimento a tutta la giurisprudenza parlamentare sulla scheda tipo e la parte contenuta sotto il titolo : Praticamente si fa
così. Manuale da raccomandarsi, in modo
speciale, a tutte le persone che debbono
occuparsi praticamente di elezioni.
IPer 10 copie sconto del 10 0[p ; per 50
copie del 15 0|,0 ; per 100 copie del 20 0]0.
^ ^
iProf. JosuE Balma : Les protagonistes
de la, Révolution française (Extrait de
l’Histoire des Girondins, de Lamartine) , à
l’usage des écoles secondaires — Typographie Alpine, Torre Pellice — L. 2.
Brochure d’une soixantaine de pages,
résumant le grand ouvrage de Lamartine,
par laquelle nos élèves pourront se faire
une idée suffisamment claire des hommes
les plus marquants de la Révolution. L’extrait est précédé d’un bon résumé historique destiné à rendre plus compréhensibles
les fragments reproduits. ______________
BILAX
Tonico del legato
combatte
Stitiche'Z^
Indigestioni. EccessodiBile
Disturbi deDo Stomaco
Il flacone di50 pillole L(450. Presso latte bl^rmaele
'Metà dell’Europa ha dato le spalle risolutamente al papato.;.
« L’umanità ha detto ai papi : finche
avete promesso il patto d’amore, finché
il vostro potere fu tutela al popolo oppresso, io vi ho circondato d’aifetto e di
venerazione. Ma quando avete tralignato,
ho guardato alla legge e vi ho trovato la
, vostra condanna. Che avete voi fatto di
queilla santa parola : « amatevi gli uni
gli altri come fratelli », ...di quello spirito
di carità, di pietà che spirava nei detti e
nei fatti dei credenti dei primi secoli ?
Avete dimenticato la vostra origine, sacrificato il cristianesimo alla sete del dominio. Il Vangelo vi mocrmorava amore -e fratellanza universale, e voi avete seminato
discordia, spirato odio, attizzato le guerre ;
avete convertito la croce, simbolo di sacrificio e di salute, in segno di dominio e di
rovina. Il Vangelo parlava di eguaglianza
fra g(Li uomini davalnti a Dio, e voi avete
ccnsecrato rineguaglianza, costituita una
aristocrazia religiosa, una gerarchia assurda. II Vangelo apriva una via di ¡perfezionamento all’individuo, e voi 1 avete
chiusa : avete imposto ceppi allo spirito,
perseguitato gl’ingegni, dato alle fiamme
G. Bruno, Arnaldo da Brescia e Savonarola.
Il Vangelo v’imponeva purità, umiltà, povertà, e voi superbite ne) fasto, avete dato
spettacolo di corruttela, i paesi in feudo ai
vostri figli. Dovevate spiritualizzare l’uomo più sempre, ed avete fatto del culto
un material smo, del concetto morale un
concetto sensuale, delja religione una mitologia. Dovevate prote^ere il fiacco contro
il potente ed avete chiamato il sicario ; dovevate togliere alla miseria il popolo, e
l’avete spolpato; dovevate usare tolle
dictons vaudois.
(Santé, maladie, etc.).
Uno mënetro dë courtësw (1) - Squivo
üno sagnîo. ^
Qui së cvmgio ooub la se - Se levo oouh
la santé.
La malattia soun pâ sana {eikt an). ^
Ld malattia, la vênën a cavai -Eia s n en
van a pè.
(1) souci; en italien fiorrancio.
(Mensonges, excuses, prétextes, etc.).
La büsia lâ{s) an lâ ciamba couërta.
Lou büsiart ê pi vitte aciappa que lou sop.
Ai büsiart, ün ere papi.
La vërità, î s’ven sampre a sooupe.
Qui s’eicüso - s’accùso.
Qui a lou souspet - a lou^ difet. ^
La gialino quë danto - l’ê eikéllo qu’a fait
l’uou. ^
Eikel quë vôl amassa sa vesso - a di qui
gVê ënrabbiâ. . .
Qmnt Vi couloump soun pUn - lâ aretsa
soun amara.
Cattiva lavandera - treuva mm ne, bonne
pera.
Hi ÿ h:
Et ensuite? Et après?
La reine Marie-Christine, des Deux Siciles, avait écrit de sa, propre main les pensées suivantes qu’on trouva sur un feuillet, dans un de ses livres de pîiété, apres sa
mort : , , i.
«J’ai la sâfité, la fortune et la beaute,
*j’ai de l’or et de l’argent, et ensuite ?
Je commande à un grand nombre, de serviteurs, et ensuite ? . , . ■ ^
Quand je serais seule, à avoir du genie et
du savoir, et ensuite ?
Quand je serais seule, à avoir une. position éminente, et ensuite ?
Que je devrais jouir du monde pendant
mille ans, et ensuite ?
La mort est prompte et dépouille de
tout, et ensuite?
Sers Dieu, et ensuite tu posséderas tou
toutes choses». . T • +
Et, pour servir iDieu, crois en Lui, attache-toi à l’essentiel, car que servirait-il
à un homme de gagner tout le monde s il
perdait son âme? .
Les insensés, ce sont les sages qui visent avatnt tout à s’installer confortablement dans le provisoire, et ne cherchent
nullement à s’établir dans 1 éternel, ou qui
utilisent toutes les ressources pour conserver leurs corps, alors qu’ils dédaignent
celles que iDieu leur offre^ pour sauver
leurs âmes, ou qui songent à la mort tous
les matins en revoyant la lumière et tous
les soirs en rentrant dans l’ombre, et non
à l’Etre mystérieux et divin qui œt venu
la vaincre. (De L Evangéliste).
Jean Coîsson, directeur-responsable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine
CERCASI urgentemente personale di
servizio e di encina. Villa
ranza, ed avete versato il sangue a torrenti, avete innalzato i patiboli ed i roghi, scannato Ip donne ed i bambini lattanti, creato l’inquisizione ! Avete rinnegato la libe^rtà, primt^enita di Dio... Io rifiuto il vostro nome, il vostro simbolo, la
vostra a,utorità. Date il varco ai popoli
che vi sottentrano!
« E’ prodigio come, in mezzo alle infamie giornaliere che si commettono in nome di Dio, un prete non senta salirsi su
per la guancia il rossore. E’ prodigio come sulla tepra di Arnaldo e di Savonarote
non un prete abbia potenza e fiamma di
religione per sorgere colle parole di Cristo sul labbro davanti al pontefice...
« Il concetto religioso è stato sovvertito
dal papa in un materialismo sterile, vuoto,
il culto in bottega, i preti in arnese di Gbverno dispotico ed in ricco strumento di
una cabala di Gesuiti...
«Non si tratta di distruggere la religione, si tratta di restituirla all^ prima
purità, di ritornarla alla primitiva missione : di farla tutrice del progresso sociale e della umana felicità, di rinvigorirla
facendola venerata ed amata... Non si tratta
di sciogliere lu Chiesa, si tratta di emanciparla dove ora non è che arbitrio ed aristocrazia...
Et il conclut : « Preti della mia patria :
il primo tra voi che leverà lo sguardo dal
Vaticano a Dio e ne trarrà direi tamente
la propria missione ; ü primo tra voi che,
consacrandosi apostolo dell umanità, raccoglierà le sue voci e inoltrerà col Vangelo nelle mani tra le moltitudini incerte,
pronunciando la parola Riforma, quegli
avrà salvo il cristianesimo... ».
(A stdvre).
4
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venta fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
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J'^Antorità nella fede, U. Janni.................
J* Cristiana dell'Aldilà, U. Janni
La Cena del Signore, nella purezza dell’idea evangelica, U. Janni
STORIA LETTERARIA DELLA BIBBIA.
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2,25 2,75 4,2,75J 3,25 4,4,- 4,- 5,4,- 4,- 5,—
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5,- 5,50 6,3,- 3,- 5,
-vaglia
MB. Chi desidera la raccomandasloae azsianza Centesimi 50
(PROVINCIA DI TORINO)
INDIRIZZI deUe principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
làNGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tran, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
FINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Ghauvie.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RIOLARETTO - Sig, D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni BertìnattL
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore ; Bart. Sonlier.
ZRBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Crolx de Vfife Pastóre : Eugenio Revel, ivL
BARI - Chiesa - Candidato teoL T, R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
dei Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carlo V, 49 C.
OALTANISSETTA - ^Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista : O. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Gius^pe Fasnlo, ivi
DHIE'TI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
DOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore: A. Vinay.
DOURMATEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
Via Serragli, 51
V. Sommani, IvL
Via ManzonL 13
E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUl, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
CorsanL
FIRENZE
Chiesa :
store ;
Chiesa :
store ;
- Pa
Pa
GENOVA - Chiesa: Via Assarottl - Pastore:
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - cailesa Evangelica - Evangelista:
0. Bonavia.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, IvL
LUCiCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeUl, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Iblesio,
22. ^ Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavìa, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rne Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato ted. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastoe : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista: G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BìUour, AsUo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore.: G. Moggia,
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardl.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Boslo, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Cardunoi, 16-5 - Pastore: G, D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Cotombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa EvangeUica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore;
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore: S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, Ivi.
SCRINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Boslo e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto), 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rlvolr, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Puplno, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante AUgblerl, 17.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso U Duomo) - Pastore: B.OeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
n culto principale ti celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cosse,
42, Roma (26) - Professori: G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Bongo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - ibrre PelRce,
Via Arnand, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore: Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
L. Marauda, Pinerolo.
(INVITTO MASCHILE - Torre PeUlce - Dj
rettore : Pastore F. GriU.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direi
trice: Slg.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice rettrice : Sig.na A. Vingon.
CXIMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VAI,
DESI - Torre PeUice - Presidente .'.b
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Be^
thoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - DÌ
rettrice : Suor /. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Di
trice: Suor E, Perret. g
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisuae.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE Ci\RTQ
ALBERTO » - Luserna San Giovanni .
Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gonidi
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani. .j
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Peg|
Uce - Direttrice-. Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUeÌ
eresia - Direttore : Pastore F. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovannii
CASA' DELLE DIACONESSE - Sede e Diro,
sione-. Via BerthoUet, 36, Torino - Direto
tore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
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