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Soixante-quatrième année - Anno VI".
7 Septembre 1028
N* 35
DES
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
8
rmx D’ABOHNiSMeNTI
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériqaes)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
IjI
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M., Jkar Coïssob, professeur,
Torre PelUce — pour l’Administration, au Bureau du ¡ournal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre PeUice.
Pour toutes tes annoncca s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w. Le Naméro: 35 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phü. IV, 8)>
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Le pain... et le reste.
« L’homme no vivra pas seulement
de pain, mais de toute parole qui soit
de la bonclie de Dieiu ».
Matthieu IV, 4.
Cette parole est née dans une heure
de détresse. Quarante années dans le dé¡¡sert... Quarante jours sans manger... Qu’il
s’agisse de Moïse ou de Jésus, cette parole
(Sïlest comme un défi lancé aux nécessités
matérielles de la vie, un refus de se laisser
: absorber uniquement par elles. « La vie
■ est plus que la nourriture, et le corps plus
que le vêtement ». Et dans les deux cas
ce défi est lancé à l’heure où ces besoins
se font sentir impérieusement !
L’hoimne ne vit pas seulement de pain...
Il vit aussi de pain, cependant. On l’a sou, vent répété. On a souvent reproché à
l’éghse de publier, de prêcher une religion spirituelle à des personnes qu’il aurait fallut nourrir. On nous a répété à
satiété que « ventre affamé n’a point
d’oreilles », et qu’il faut « vivre avant de
philosopher». Quelle pauvre idée on se
fait iiarfois de notre humanité ! Enfin,
glissons. C’est donc entendu que l’homme
vit de pain. L’Evangile qui inculque le
devoir du travail, et qui nous apprend à
prier : « Donne-nous aujourd’hui notre
pain quotidien », l’Evangile sait que
l’homme vit aussi de pain. Ne l’oubUons
pas. D’ailleurs, risque-t-on de l’oublier
aujourd’hui ?...
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L’homme ne vit pas seuletnent de pain...
On interprète parfois ces mots dans le
sens d’un « droit au superflu ». L’homme
n’a pas seidement le droit de se nourrir,
mafc de se nourrir bien ; iias seulement le
droit de se vêtir, mais de se vêtir avec
dignité (ce qui est autre chose qu’avec
luxe) ; non seulement d’avoir une maison,
mais d’avoir une maison saine, propre, „
lumineuse, aérée, et ornée avec goût ; pas
seulement de se reposer, mais d’occuper
d’une façon agréable ses loisirs. Tout cela
est vrai. 0^ commence le superflu ? Où
finit le nécessaire ? Ce n’est pas toujours
facile à dire. Les neuf dixièmes de l’huuîanité, n’atteignent pas avec leur superflu, ce que l’autre dixième considère
comme indispensable.
Paut-il ajouter le « droit à l’instruction », aux « plaisirs supérieure de l’esprit » ? Certes, à condition cependant de
ne pas considérer l’instruction comme un
plaisir, ni surtout comme un superflu.
Ceux à qui la vie a accordé le privilège
inestimable de prendre au labeur de la
culture savent qu’ü n’y en a pas de plus
grand; mais ils savent ce qu’ils font, ils
se garderont bien de profaner ce privil^e
en le ravalant au niveau d’un plaisir. La
culture est une « vocation », un devoir,
et l’un des plus grands; mais aussi l’un
des plus austères. Et le jour où vous en
ferez un plaisir, un « droit » et rien de
plus, il y a à craindre que la majorité du
genre humain ne renonce à ce droit, et
ne préfère à ce plaisir celui, assurément
plus sain, d’une partie de foot-ball, ou
d’une randonnée en automobile. Ce qu’il
faut'dire, c’est que l’homme a le droit de
suivre sa «vocation» (ce qui n’est pas
toujours, hélas ! le cas) ; et qu’il y a des
« vocations » qui valent plus que la vie.
Dans ce sens surtout il fait dire avec
force : l’homme ne vit pas seulement de
pain... * *
Ceci nous amène au sens véritable de
notre texte : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui
sort de la bouche de Dieu. Cela veut dire
deux choses :
1° L’homme vit d’obéissance, de devoir. Malgré toute la réthorique dont on
entoure ce mot, il reste le grand mot décisif, la vraie base de la vie : trouver, dans
l’ensemble du labeur humain, la place qui
nous est imposée, et nous y tenir, la tâche
qui doit être la nôtre, et l’accomplir ;
obéir, comme Jésus a obéi à la volonté de
son Père, comme les apôtres ont fait la
volonté de Jésus, comme chacun de nous,
dans la situation concrète qui est la sienne,
peut le faire ; et être prêts à sacrifier,
s’il le faut, à cette obéissance, le plaisir,
le pain, la vie ; obéir, non seulement parce
que c’est commandé, mais parce que, vraiment, l’homme vit de cela, parce qu’une
vie sanè obéissance est comme une hélice
qui tourne dans le vide ; parce qu’il y a
une vie pleine, une vie forte, une vie
riche dans tout acte de volonté, de soumission à la volonté d’En-Haut; une vie
que ne soupçonne pas même celui qui flâne
dans les molles plaines du plaisir, et pour
qui la vie se réduit à une question de
pain et de pitance. Voilà vraiment la
« chose nécessaire ». L’homme vit de toute
parole de Dieu! La grande Parole, ici,
c’est bien celle de Jésus : Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa
justice...
2“ L’homme vit de confiance. C’est
même le sens premier de notre texte. Rappelons-nous Israël dans le désert ; Il t’a
humilié, ü t’a fait souffrir la faim, il t’a
nourri de la manne, afin que tu apprennes
que l’homme peut vivre non seulement de
pain... mais de confiance. Tu en avais besoin, peuple au col raide. N’en aurai-je
pas aussi besoin, quelquefois ? Ne suis-je
pas toujours prêt à murmurer : « Dieu
m’abandonne » ? C’est pour cela, peutêtre, que Dieu m’a humilié : par les privations, par la maladie, par les déceptions ;
pour que j’apprenne à lui dire ; « Ta grâce
me suffit » : pour que j’apprenne à croire
envers et contre tout en mon Père céleste. Et puis, Dieu t’a nourri de la
manne... Quand j’étais éprouvé et près du
désespoir, Il m’a accordé sa délivrance ;
une délivrance si spéciale, si rare, si différente de ce que j’attendais, que j’ai dû
en conclure : « Vraiment, Dieu est là, il
ne m’a pas abandonné ». Et par l’épreuve
et la délivrance, Dieu m’enseignait que
l’homme ne vit pas de pain seulement, mais
de ce qu’il croit, de ce qu’il espère ; de
î’immuable promesse en laquelle il se
confie ;
«Ceirx qui cherchent premièrement le
Royaume et sa justice, toutes ces choses
leur seront données par dessus».
Gio. M.
LÉGENDES DE CHEZ NOUS
La “fantine., de l’Eïdut.
— « Mes poules ne font plus d’œufs !
Mes poules ne font plus d’œufs '! » allait
clamant la jeune Giantoun, chaque jour,
par les belles prairies, par les bois, à travers les rochers de l’Eïdut, quelque part
enfin qu’elle rencontrât une commère avec
laquelle se lamenter. Et pourtant c’était
la saison où les poules pondaient, pondaient des œufs par douzaines.
— « Elles sont malades ! » lui disait-on.
-— « Mais non ! ».
Jamais poules, à la vérité, n’avaient
été plus saines et gaillardes que les poules
de Giantoun. ’
Qu’y avait-il donc ?
— « Il faut leur donner ceci, ü faut leur
donner cela... ».
Et Giantoun donnait ceci, et Giantoun
donnait cela, et les poules ne pondaient
pas.
Quel ensorcellement alors les empêchait
de pondre ?
— « Lè lou demòni ! » lui disait en ricar
nant bar Tourné.
Giantoun haussait la tête, pleine de dépit, voyant bien qu’il se jouait d’eUe.
— « Croyez-m’en, disait magno Guitûdo,
la bossue, là il ne peut y avoir que les
sorciers ».
Giantoun n’y croyait pas, elle ne pouvait y croire.
— « Mais qu’en dis-tu, toi, Jean-Pierre »,
demandait-eUe le samedi soir, tous les samedis soir, à ce beau jeune homme, qui
montait du Grœ-Passet régulièrement,
tous les samedis soir (c’est le samedi soir
que l’on allait, alors déjà, faire sa cour
aux filles), « qu’en dis-tu ?... ».
— « N’y pense pas ! Songeons à autre
chose ! 'Les œufs viendront ! ».
Mais les œufs ne venaient pas !
Seigle, orge, maïs, hâchis d’orties, farine de blé, farine de fèves, farine d’avoine,
tous les mélanges les plus disparates, toutes les bouillies les plus consommées, toutes les poutüles les plus compliquées, tout
s’en allait et les œufs ne venaient pas.
La pauvre fille en était au désespoir !... Les ménagères de l’Eïdut commençaient à se préoccuper...
— « Sera-ce une épidémie ?... ».
•— « Nos poules en feront-elles de
même ?... ». Les vieux allaient de plus en
plus songeant à quelques malins esprits.
Seul Jean-Pierre n’y pensait pas. Il aimait
Gianton par dessus... ses poules.
Mais Giantoun devenait maigre.
Que faire ? Il fallait aller consulter « lou
mégé». C’est ainsi que l’on appelait un
bon vieux solitaire qui donnait des recettes en consultant de vieux volucraires, de
poussiéreux lapidaires, et tous les dits et
les trésors qu’il trouvait à acheter dans
les foires ou sous les halles des villes.
Elle descendit donc au Bessé : c’est là
que demeurait «Iom mégé».'\ja consultation fut longue. De temps en temps on
voymt sortir im fil de fumée de la cheminée
du mégé. C’étaient les viscères secs qu’il
brûlait pour connaître le présent, le passé,
l’avenir et autre chose s’il se peut.
Enfin il lui donna la recette que le Grand
Albert propose « pour faire pondre des
œufs aux poules », car c’est pour ses poules qu’elle venait le consulter.
Giantoun en fut ravie !
Remontée à l’Eïdut eUe voulut préparer
tout de suite son secret, sa recette.
La pauvre ! EUe n’avait que l’eau et le
sel nécessaires, tout le reste lui manquait.
Mais elle ne se découragea pas.
Lou mégé riait sournoisement en songeant à cette niaise. Il était de ces sorciers qui, tout en feignant de cultiver la
crédidité publique, s’en moquent à plate
couture.
« Regardez cas nuages ! » disait-il aux
gens. « Je veux qu’ils aillent à gauche ! ».
N’obéissaient-ils pas ? « Je veux qu’ils aillent à droite!». Les nuages en effet s’en
allaient... quelque part, (et lui de pouffer
de rire, dans ;son intérieur, tout comme
Jean Christophe, de nos jours.
Que voulez-vous, la sotte humanité a
toujours besoin d’être dupée. Aussi lou
mégé se perdait dans d’interminables boniments, si propres à épater le bourgeois.
...« C’est avec la permission de notre illustrissime maître, de notre sieur le
Comte, c’est par la faveur de tous les vrais
amis de la science, c’est sous la protection de toutes les puissances cachées de
la terre, eaux, du feu et d’ailleurs, s’il
est possible, que je me présente à vous.
« Mais par quelle science, me demanderezvous, vous est-il permis de nous dévoiler
l’arcane ? Par la théologie, la théogonie, la
théodicée ou la liturgie ? Par l’aetrologie,
ou l’alchimie, ou la magie ? Par la nécromancie, ou par la chiromancie, par l’oniromancie ou l’hornithomancie, ou par la
rabdomancie ? Par la calorique, la thermique ou l’algèbre ?... ». Ainsi, abîmés dans
son interminable galimatias, ces bons paysans s’en allaient plus étourdis que convaincus, mais tous subjugués par je ne
sais quelle mystérieuse frayeur de ne pas.
obéir au mégé.
C’est pcairquoi Giantoun se mit tout de
suite à la besogne. EUe alla cueillir des
graines de genièvre, du serpolet, des gousses de fèves, des racines d’orties, des épines de ronces, et « les mieux fourbies !... ».
Mais il y fallait encore « du gingembre,
de la menthe de Campiglioun, de la lavande de Poumeïfré, des fientes de corbeaux mâles... ». E3Ie savait où trouver
tout ça. Mais que de peine ne devait-elle
pas se donner !... Que de temps pour descendre à Campiglioun, pour remonter à
Poumeïfré, pour aller dans les rochers du
Pelvou où nichaient les corbeaux. Et encore aurait-elle bien su les distinguer !...
Mais Giantoun ne se décourageait de
rien. Que n’aurait-eUe pas fait pour ses
poules !...
Qui se découragea ce fut Jean-Pierre.
De voir sa fiancée si attachée aux choses matérielles, il en fut navré.
Un jour qu’il était allé toucia la vâccia
(gentille façon de dire, car, les vaches
on les y touche un peu rudemeni; !) non
loin de l’Eïdut aux vertes prairies, il fut
frappé par une voix mystérieuse qui l’appelait. Il regarda d'où la voix lui venait.
Personne ! Il écouta. La voix répétait son
nom. « Approche ! approche encore ! » semblait-elle lui dire aussi. Il approcha de
la source d’où la mystérieuse voix paraissait venir. Elle n’était pas loin de là,
mais si cachée au milieu des rocs séculaires, des grands vieux arbres jamais taillés,
sous un tel tapis de grandes verdures,
parmi tant de touffes de myos'jtis alpestres, que jamais personne n’avait bu de
2
son eau. On disait, d’ailleurs, que les ondines y habitaient. C’étaient elles qui faisaient croître, lâ-haut, les roseaux aux
fleurs veloutées où elles se plaisaient à se
dérober aux regards des curieux. C’était
pour elles que les myosotis étaient bleus
comme leurs yeux, les anémones dorées
comme leur chevelure, les « étoiles des
Alpes» blanches et veloutées comm.e
leurs cliairs. Elles n’avaient, d’ailleurs, que
des guirlandes de fleurs jx>ur parure.
Dès que Jean-Pierre fut loin des regards
de tout homme, la fée, l’ondine, se montra
à lui dans toute sa splendeur.
Le pauvre en fut ravi, ébloui même...
C est que l’ondine savait toute chose.
Elle savait qu’il aimait Giantoun ; elle savait qu il était triste !... C’est elle qui avait
ensorcelé les poules de la jeune fille, car
elle en était jalouse, jalouse à mourir !...
Et pendant qu’eUe le lui révélait, l’eau
rieuse pétillait et chantonnait plus fort
entre les touffes de myosotis, le vent
soufflait dans le feuillage, tout semblait
vouloir cacher sa voix mystérieuse et
captivante.
Jean-Pierre en était épris, épris à la
folie.
Dès ce jour, il voulait sans cesse « toucid la vaccia » vers l’Eïdut. On n’y voyait
i ■'
rien de mal ; Giantoun, d’ailleurs, n’y était
plus.
La pauvrette elle était partie pour aller
quérir au loin, bien au loin, qui sait où ? le
gingembre et mille autres choses qu’elle
n’avait pas trouvées chez les apothicaires
et droguistes du fond de la vallée. La recette était bien formelle, hélas ! « Prenez,
etc., etc., etc., incorporez-y du marc d’olives,
ajoutez-y une demi-goutte de piment alambiqué, une once de sel nitre en poudre,
un soupçon de cumin, soupoudrez d’un
nuage d’anis. Fondez le tout au creuset,
distillez à l’alambic, cuisez au four dans
une cornue de vitre, puis portezile, de
puit, pendant dix soirs de suite, autour du
cimetière, vingt fois par soir, en récitant
sept fois sept Avé Maria au rebours, et
sept fois sept Pater, au rebours, comme
avant ».
Seulement « en observant scrupuleusement la recette » les poules de Giantoim
auraient pu être guéries ; bien plus, elles
auraient pondu comme des folles, fourni
des œufs par douzaines. Le mégé l’avait
promis. Les jours passaient ; les semaines
se succédaient ; les poules ne guérissaient
pas. Giantoun n’était pas de retour. Giantoun ne revenait plus. S. P.
{La fin au prochain numéro).
o-o-o-oo-o-oooooo-o
SYNODE
L’« Assemblée législative » de notre
Bghse qui, depuis plus de 50 ans, tient
régulièrement ses assises §innueUes à La
Tour, à partir du premier lundi de septembre, et réunit, avec les Pasteurs et
Délégués de toutes nos congrégations des
Vallées, des villes d’Italie et de l’Amérique du Sud, les représentants des Eglises sœurs de chez nous et de l’étranger,
ainsi que les représentants de nos Institutions de Bienfaisance et autres, s’est
réunie à Torre Pellice du 3 au 7 septembre courant.
L ouverture solennelle du dernier Synode eut donc lieu lundi 3 c., !à 3 h. de
l’après-midi, au temple neuf, bondé pour
!a Circonstance,, comme toujours, d’une
foule occupant toutes les places assises
et débordant dans les couloirs. Aux accords de l’orgue, le cortège des Pasteurs
et Délégués fait son entrée précédé du
prédicateur d office, M. Emilio Corsani, et
des trois candidats qu’on va consacrer :
MM. Calogero Bonavia, Ermanmo Genre et
Silvio Long. La cérémonie débute par le
beau ^service liturgique spécial suivi de
l’exécution d’un morceau d’orgue fort approprié, du prof. Tron.
Après quoi, le prédicateur annonce son
texte : 2 Timothée I, 10, 11 ; « ...Notre
Seigneur Jésus-Christ, qui a mis en lumière la vie et l’immortalité par l’Evangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur», et, d’une voix
claire et sonore, qui se fait entendre aux
quatre coins de la vaste enceinte, il prononce son sermon de circonstance dont
nous comptons insérer de vastes fragments
dans notre prochain numéro. Dans sa péroraison, le prédicateur s’adresse tout particulièrement, selon l’uisage, aux candidats
qu’on va consacrer, leur donnant de sages conseils, de précieux encouragements
en vue des difficultés et des déceptions
qu’ils ne manqueront pas de trouver sur
leur route.
Suit la cérémonie, qu’on a vue tant de
fois, mais topjours si émouvante et solennelle, de la consécration et de l’imposition
des mains des candidats, cérémonie complétée et rehau^ée par la fine exécution
d’un beau chœur de circonstance de la
part de la Chorale de La Tour, toujours
dirigée par M.me Balma.
La fonction terminée, l’assemblée
s’écoule, et les membres du Synode se
réunissent aussitôt à la Maison Vaudoise
pour leur
PBESIIÈBE SÉANCE.
Le Bureau provisoire, présidé d’après la
tradition par le doyen des pasteurs en
activité de service, est formé de MM. G.
Petrai, président; Giovanni Miegge et
Robert Jahier, secrétaires; MM. A. Sibille et G. Cesare Gay, assesseurs. On procède d abord à la vérification des mandats
d’où il résulte que les membres du
Synode sont au nombre de 128... sauf d’ultérieures modifications. Le Bureau définitif, élu immédiatement après, est formé
comme suit: MM. Barthélemy Soulier,
président; prof. Jean Gardiol, vice-président ; David Pons, secrétaire ; Silvio Long
et Calogero Bonaria, vicé-secrétaires ; G.
Cesare Gay et Eli Long, assesseurs.
En occupant le fauteuil de la présidence,
M. Soulier remercie vivement l’assemblée
qui, dit-il, a voulu honorer en sa personne
la famille pastorale des Vallées et rendre
hommage à ses 35 ans de service. Il se dit
plein de bonne volonté pour « bien faire »
et fait appel à l’indulgence du Synode.
« Nous commençons nos séances avec un
sentiment de profonde reconnaissance envers Dieu pour tous ses bienfaits et une
pensée de vive, sympathie envers les membres de nos Eglises qui ont été durement
éprouvés, et tout particulièrement envers
notre cher Modérateur auquel noiis pensons en ce moment d’une façon toute spéciale et que nous recommandons au Sei-,
gneur dans nos prières. Le Synode de
cette année doit être une « convention »
spirituelle et sa grande préoccupation doit
être d’ordre spirituel ».
Les séances sont fixées de 8 h. à midi
et de 2 h. 30 à 6 h. 30 de Taprès-midi.
Dernier terme pour les délibérations, vendredi 7 c., à 10 h. du matin. La séance est
close par la prière du pasteur émérite
M. Barthélemy Revel.
DEUXIÈME et TBOISIÈME SÉANCES
'{Mardi, 4 c.).
La séance, ouverte à 8 h. précises, débute par le culte présidé par le président
M. Soulier.
Suit la lecture du procès-verbal de la
première séance du Synode ; après quoi
le Président communique à l’assemblée le
texte de la dépêche traditionnelle à faire
parvenir à S. M. le Roi : « Sinodo Valdese,
iniziando suoi lavori, presenta Maestà
Vostra, riverente, devoto omaggio, invocando sopra intera Reale Famiglia ricche
benedizioni divine per fortuna e grandezza della patria.
« Bartolomeo Soulier, presidente ».
(Applaudissements).
Sur la proposition du Bureau, la Commission des propositions est formée comme
suit ; Giovanni Petrai, président ; Enrico
Meynier, Louis Micol, Attilio JaUa, Silvio
Pons.
Et la parole est au rapporteur de la
Commission Examinatrice de la Gestion
. de la Tabje,^ le pasteur A. Simeoni, pour la
lecture de son rapport, un des meillçurs,
des plus complets, des plus élevés qu’on
ait jamais entendus au Synode; très soigneusement rédigé en un langage d’uhé
clarté parfaite et dans le meilleur esprit,
où toute l’activité de l’Administration est
soigneusement examinée, chapitre après
chapitre, et où la note religieuse et spirituelle est particulièrement accentuée.
L’assemblée, debout, écoute avec émotion,
les sentiments d’affection, de sympathie
et de gratitude que le rapix)rteur exprime
au cher Modérateur dont il retrace la noble carrière toute consacrée â l’Eglise
(Vifs applaudissements).
Le vice-modérateur, M. V. A. Costabel,
rem.ercie le rapporteur pour l’excellent esprit qui anime tout son rapport et s’associe au nom de la Table à l’hommage rendu
au Modérateur.
Le prof. Rostagno propose qu’une Commission Synodale soit nommée dans le but
d apporter officiellement au Modérateur le
témoignage et l’affection du Synode. Le
Synode approuve.
Parmi les ouvriers et les amis de l’Eglise
qui nous ont quittés dernièrement et ne
sont pas mentionnés dans le rapport de
la Table, le prof. Falchi mentionne M. Ernesto Filippini qui, quoique non rattaché
à notre Eglise, se considérait comme des
nôtres ; et M. Barth. Gardiol mentionne
la maîtresse d’école M.lle Thérèse Banchetti, qui vient d’expirer au Refuge Roi
Charles-Albert.
Au paragraphe Eméritation, le Vice-Mor
dérateur retrace la carrière des trois pasteurs qui vont atteindre, dans le courant
de l’année, la limdte d’âge et ont partant
droit à leur eméritation : MM. Emile Rivoir, avec 43 ans de service ; Pierre Chativie, avec 41 ans de service, et M. Daniel
Maurin, avec 39 ; il les remercie au nom
' de l’Eglise pour les services qu’ils lui ont
rendus et propose au Synode de voter leur
ém,éritation, éméritation qui leur est accordée à l’unanimité. M. le pasteur Albert
Billour, avec -35 ans de service, demande
l’éméritation pour cause de santé, et le
Synode, sur la proposition du Vice-Modérateur, la lui accorde.
Le paragraphe « nos rapports avec les
Eglises et les Sociétés amies » retient longuement l’attention du Synode et donne
lieu à une vive et intéressante discussion
â laquelle prennent part un grand nombre d’orateurs. Le prof. Falchi qui, sans
s’en douter peut-être ouvre le feu, se réjouit de ce que nos Eglises, en Italie, sont
de plus en plus solidaires avec les Eglises
sœurs dans l’œuvre d’évangélisation ;
M. Ugo Janni voudrait que le « Comitato di
collegamento » aboutit à une fédération
des Eglises d’Italie et se fit le promoteur
d’une façon de Congrès Evangélique qu’on
convoquerait ne fût-ce que de cinq en cinq
ans. Le rapporteur ayant souligné le fait '
que le Synode Wesleyen avait demandé à
la Table de prendre l’initiative d’une fédération des Eglises d’Italie et que notre
Administration avait sagement décliné
cette initiative pour des raisons fort plausibles, M. Henri Tron (junior) et M. Arnaldo Comba estiment que la Table aurait
d)û répondre affirmativement et se déclarent de l’opinion de M. Janni. Mais ici les
avis sont partagés et il nous est impossible de résumer tous les discours pour
et contre la proposition Janni, discours
de MM. Paolo Bosio, Giov. Rostagno, Simeoni, Arthur Muston, le Vice-Modérateur, Guido Miegge, Adolphe Giampiccoli,
qui sont tous pour une plus étroite collaboration entre les Eglises, mais font des
réserves sur l’initiative qu’on voudrait
faire prendre à l’Eglise Vaudoise. Giovanni
Miegge, Th. Longo, M. Falchi, Enrico Tron
(junior), etc., appuient par contre la proposition Janni, proposition que celui-ci condense dans l’ordre du jour suivant que
le Synode vote : « Il Sinodo, udita la discussione sui rapporti tra le Chiese evangeliche italiane, fa voto che sia valorizzata l istituzione dell esistente Comitato di
collegamento ».
A propos de la « Commission des Pu
blications», le prof. Th. Longo, appuyé pap é
le doct. Meynier, s’associe au rapixH'teiù*’^'là où il exprime le désir d’instituer une
revue théologique où seraient débattues i
toutes^,;,, les questions qu’il' n’est pas |
toujours prudent de traiter dans nos autres journaux. Quant à la Clef Biblique,
réclamée de maints côtés, on mettra la *
main à l’œuvre dès que^ les fonds néces- 1
saires seront assurés. L’avocat Giovanni A
Rostan voudrait une. littérature religieuse :
à l’usage des enfants, plus moderne, plus. I,
fine, qui réflécliît mieux les mœurs et les î
besoans d’aujourd’hui et non ceux de 60
ans passés. Au lieu de réimprimer des vieli
leries insipides,- faites un appel au ])ublic'^ti
cultivé de nos Eglises, et \cus trouverez *
de bonnes plumes qui donneront à nos enfants ce qu’ils demandent et ce -qui les, '
intéresse.
1er DISTRICT. A '
Et l’on passe au Distñct des Vallées. Et^^'
à ce propos, deux orateurs très distingués,
mais toujours les mêmes, se croient nou- ' '
vellement en devoir de rompre une lance
contre l’usage du français dans les rap- - ^
ports écrits et le culte, aux Vallées et à \
Turin. Mais le Synode n’a pas l’air de s’en
émouvoir outre mesure et applaudit un
troisième orateur qui dit judicieusement :
« Aussi longtemps que les paroisses des
Vallées et les familles démontreront de fa- 11.
çon pratique de tenir au français, il n’y ^
a pas de Synode qui pourra le leur A
empêcher». 1
Le Rapport de la paroisse de Pignerol, tiré au sort et lu par son pasteur, M. Louis ^
Marauda, ne donne pas lieu à discussion. 1
Au paragraphe « Statistiques », M. PacÀo
Bosio exprime le désir qu’on fasse figurer «i
de quelque façon les auditeurs des réunions de quartier qui ne figurent naturellement pas dans le nombre des. auditeurs au culte principal.
Il™'» DISTRICT.
Le Vice-Modérateur lit le rapport, tiré '
au sort, de l’Eglise de Felónica Po, rapport très pittoresque et contenant dœ
faits très réjouissants sur la marche de
l’œuvre, faits qui sent soulignés par M. C.
A. Tron, lequel se réjouit pareillement des
progrès des Eglises de Coazze et de Côme.
L’examen des Districts est suspendu
quelques instants pour que le Synode
puisse entendre un message de M. Lening- -i
ton, un laïque zélé, membre de l’Eglise
Réformée d’Amérique, grand ami de notre
Eglise et de notre pasteur de New-York,
M. Pierre Griglio. L’orateur, interprété
par M. Emile Corsani, nous assure de l’af- ■
fection de son Eglise qui se propose de
nous aider à l’avenir plus encore de ce
qu’elle ne l’a fait jusqu’ici, et qui prie
pour nous, qui admire notre histoire et
b
notre témoignage séculaire. (Vifs applaudissements) .
Le Président lui rppond avec beaucoup
de tact et d’à propos et lui dit toute notre
reconnaissance. '
Le prof. Giovanni Rostagno, qui fait
partie de la Commission chargée d’apporter au Modérateur l’expression des sentiments de l’assemblée, rapporte au Synode, qui l’écoute debout, le message du
cher malade : « Dites à l’assemblée que ma
reconnaissance va d’abord à Dieu qui m’a
soutenu ; ensuite aux différents Synodes,
à mes collègues de la Table qui ont collaboré avec moi. Et n’oubliez pas mon cher
et incomparable ami Antoine Rostan qui
m’a toujours aidé de ses conseils et de
son affection. Dieu a entendu toute la
puisisance de vos prières ».
III”>® DISTRICT.
Le rapport de l’Eglise de Via Serragli
(Florence), tiré au sort, est lu par M. Rinxddo Malan, chef de District. Et à propos
du conducteur de cette Eglise, M. Sommani, M. A. Muston rend hommage à son
activité multiforme et surtout à la façon
exemplaire dont il dirige l’Institut Gould.
L’orateur exprime cependant le désir que
cette institution, transportée provisoirement à Florence, soit ramenée à Rome,
où, d'après les tables de fondation, elle
doit avoir son siège. Le Vice-Modérateur
3
V M. Perazzi reconnaissent le bien fondé
I des observations de M. Muston dont la
r Table tiendra compte si tôt que nos conditions financières le permettront.
, MM. Giovanni Miegge et A. Muston se
réjouissent des heureux commencements
de 1 œuvre de Piazza Cavour et rendent
hommage à l’activité bénie de son pasteur
M. P. Bosio.
M. Louis Micol remercie, avec beaucoup
d'à propos, l’Eglise de Rome et les autres
Eglises de nos grandes villes de la sollicitude affectueuse qu’elles ont pour nos
iVaudoises (bonnes, institutrices, etc.),
qui- par leurs soins, retrouvent un foyer.
ivme district.
Le chef de District, M. Jean Bonnet, lit
J, le rapport, tiré au sort, de l’Eglise de
Bari, lequel ne donne lieu à aucune dis^ cussion. Le même chef de District souligne le fait que l’Eglise de Brindisi, par
3 les soins de sOn pasteur M. A. BiUour, a
presque doublé soit ses contributions, soit
le nombre de ses membres.
V“® DISTRICT.
Le chef de District, M. E. Corsani, lit le
rapport, tiré au sort, de l’Eglise de Pachino. M. Colucci exprime sa sympathie et
la sympathie du Synode au pasteur de Catane M. Fasulo, qui, comme chacun sait,
vient de perdre, d’une façon si tragique,
un fils, bien-aimé. Le Vice-Modérateur redit, à son tour, la sympathie de l’Administration et de l’Eglise tout entière à
M. Fasulo, lequel remercie avec émotion
les collègues, l’Eglise et le Synode, pour
-la précieuse affection qu’ils lui ont témoignée dans sa grande épreuve.
MM. L. Micol et Del Pesco sont d’avis
qu’il conviendrait de modifier l’article du
PAglcn.ent prescrivant la lecture des rapports tirés au sort, lecture qui peut, éventuellement, être fort peu intéressante.
Une proposition sera présentée, à ce sujet, à la Commission des propositions.
(-4 suivre). 3- c.
Il [OilVi Fillifli
si aprirà, come al solito, coll’apertura
imminente dell’anno scolastico. Affrettare
le domande.
La Conférence mondiale de Prague.
L’« Alliance universelle pour l’amitié internationale par les Eglises » a tenu une
grande Conférence à Prague — du 24 au
30 actif — où toutes les Eglises protestantes étaient représentées. Nos églises d Italie l’ont été par MM. le prof. Brn. Comba,
le pasteur Fava et l’avocat Cesare Gay.
Ce dernier nous adresse une carte, où
il mentionne le chaleureux accueil dont les
Congressistes ont été l’objet, surtout de la
part (les professeurs Zilka et Frinta, bien
connus aux Vallées. M. Gay s’engage en
outre à nous communiquer prochainement
ses impressions « vives et profondes » sur
le Congrès, et nous ne manquerons pas
d’en faire part à nos lecteurs.
En attendant, voici les sujets principaux qui furent traités à la Conférence,
une Conférence émanant d’une organisation qui travaille «au désarmement moral, au rapprochement des peuples » dans
le grand but « d’instaurer sur la terre la
véritable paix, celle du Royaume de Dieu »:
l'éducation pour la paix ; les fondements
' moraux et religieux de la paix Ttwndiale ;
le désarmement (à ce sujet, le Congrès
«supplie les Eglises d’user de leur inIluence auprès de la Société des Nations
et de leurs gouvernements respectifs, pour
les amener à compléter rapidement les
arrangements internationaux qui permettront la réduction des armements... ») ;
comment les Eglises peuvent-elles contribuer au désarmement mondial ?; le progrès
1 social et la paix mondiale ; le développement de certains groupes dans la vie économique et la paix mondiale ; la presse et
la paix mondiale.
Institntions Hospitalières Vaadoises.
Fleurs en souvenir de M.lle Marguerite
Pellegrini :
Bice et Emile Eynard, Bergame, L. 50
—; Corinne Varese, Turin, 25 — Charles
et Jolanda Varese, 25.
Em à propos do costooie vaodois.
Très honoré M. le Directeur,
Veuillez avoir la bonté de publier quelques remarques à l’adresse de M. Rusticus, à propos de l’article qui vient de paraître dans le dernier numéro de l’Echo:
a) Je ne suis pas au courant du fait
en question, mais je suis d’avis que Rusticus est trop intransigeant. Comment
veut-on démontrer, par exemple, que le
costume vaudois n’est pas régional ? Il
y a grand nombre de Vaudois de naissance qui n’auraient rien à objecter à ce
que nous fussions connus sous l’aspect folkloristique. Avouons que la population vaudoise a très peu de couleur locale ; et nous
sommes d’accord ¿avec ceux qui croient que
le peu qu’il y a doit être conservé, mais
non pas caché ! Les étrangers, même
évangéliques, qui viennent nous étudier,
restent souvent déçus à cet égard.
b) J’aimerais bien savoir jusqu’à quel
point une Vaudoise d’adoption se rend coupable en portant le beau costume. Efforçons-nous de le porter authentique, mais
il est bien regrettable qu’il soit si peu usé
par la population locale. Et si quelque élan
vient du dehors, pourquoi ne pas en tenir compte ? Saisissons toutes les occasions
pour sortir de l’ombre, bien entendu ciim
grano salis : personne n’approuvera que le
costume soit porté pour la danse ! Mais
ne craignez pas que cela arrive !
L’héritage vaudois sera conservé même
avec des idées plus larges.
Veuillez, très honoré M. le Directeur,
m’excuser de vous avoir dérangé.
Un Vaudois d’adoption.
Très vraisemblablement, le Vaudois
d’adoption qui connaît imparfaitement la
vie vaudoise, n’a pas compris la portée des
remarques de Rusticus... et des nôtres.
Par exemple, personne n’a jamais songé
à blâmer les Vaudoises d’adoption de porter, à l’occasion, le costume vaudois. Il faut
lire entre les lignes. En tous cas, il était
juste d’entendre aussi un autre son de
cloche, puisque la question — si question
il y a — est controversée. Notre opinion
personnelle sur le sujet demeure. RÉo.
Dotation d’an lit pour un tnbercnleux.
Le Comité National des U. Cj de J. G.
a reçu dans sa dernière séance, de M. Alimohda, de Gênes, la somme de L. 1.200
en titres de Rente 5 0/0, et de L. 1.000
en argent, versée ü y a bien des années
par les Unions Chrétiennes, dans le but
de promouvoir la construction d’un Sanatorium, but qui n’a pas pu être atteint.
Le Comité même a décidé de,j, constituer
cette somme comme premier fonds pour
la dotation d’un lit dans l’un de nos Hôpitaux Vaudois, en faveur d’un tuberculeux susceptible de guérison, et d’inviter
toutes les Unions Chrétiennes d’Italie et
tous les amis de l’œuvre de concourir par
leurs dons à compléter la dotation, évaluée
à L. SlO.OOO. M. le prof. Attilio Jalla s’est
assumé la direction de cette initiative, et
c’est à lui que doivent être envoyés tous
les dons.
Vu la grande utilité de cette initiative,
qui œrrespond à un besoin vraiment urgent, nous sommes stars que non seulement les membres et les amis des Unions
Chrétiennes, mais tout le public voudra
concourir généreusement à sa bonne et rapide réussite. h’Echo voudra, je supp<3se,
recevoir et publier les dons. a.
OCCASIONE ! ! !
Curci: Nuovo Testamento (3 volumi) Lezioni Quattro Vangeli (3 volumi) Il Salterio (1 volume).
Stoppani: La Creazione (2 volumi).
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S’adresser au Prof. T. LONGO - Villa
Gönnet - Torre Pellice. _____
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désirant fréquenter écoles secondaires. —
S’adresser à la Rédaction du Journal qui
fera suivre les demandes.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ABBADIA ALPINA. L’Eglise de Pignerol vient de perdre un de ses membres
affectionnés : une pneumonie foudrijyante
lui a soudainement enlevé — à l’âge de
37 ans — Elisa Long de Louis, originaire
de Pramol, ainsi que son mari Loms Long,
établi à la Vigna Bella.
Ame ouverte et croyante, travailleuse
infatigable, elle laisse trois enfants en bas
âge; ses funérailles, qui eurent lieu le
28 adût, furent un témoignage éMquent
de l’estime et de la sympathie générales.
Que le Père Céleste soutienne par sa
grâce et console les cœurs affligés !
BOBI. Nous avons eu la douleur de prendre, deux jours consécutifs, le chemin du
cimetière : vendredi 31 août, pour y accompagner les dépouilles de Pontet Paul,
ancien du quartier du Puy, qui vient de
nous quitter à l’âge de 61 ans — c’est le
second ancien que, dans le courant de
quelques semaines, la paroisse a perdu ; —
et, samedi l“"' septembre, pour y déposer
celles de Michelin-Salomon David, de la
Ville, décédé à l’âge de 73 ans.
Nos frères ont succombé tous deux à
la suite de longues m'aladies vaillamment
supportées et leurs funérailles démontrèrent combien leurs familles sont entourées de profonde sympathie.
— La paroisse a eu le vif plaisir, pendant la saison d’été, d’entendre les messages fraternels de M. le prof. Gino Di
Roberto, de Florence, du vénéré pasteur
M. Théophile Malan et de M. Rinaldo Malan, pasteur à Pise. Ce dernier nous a entretenus aussi, sous les beaux châtaigniers
du Laus, de notre œuvre d’évangélisation.
Merci à tous ces chers frères.
MASSED. Un faife-part nous annonce
le mariage du docteur es lettres M. Théophile Pons, professeur au Collège de La
Tour, avec l’institutrice M.Ue Ida Balme,
fille de l’instituteur M. Henri Balme ; mariage célébré à Massel, samedi 1®"^ c., dans
la plus stricte intimité.
Nous réitérons aux jeunes époux nos
plus vives félicitations accompagnées de
nos vœux les plus chauds pour que leur
union soit heureuse et bénie. '
c.
PRALI. Samedi dernier, 1°’^ septembre,
un long cortège accompagnait au champ
du repos les dépouilles mortelles de notre
frère Pierre Louis Rostan, décédé aux Guigou, à l’âge de 77 ans. Habitué 'à la souffrance depuis 7 ans, c’est à dire auprès
une dangereuse opération chirurgicale, il
avait cependant gardé une grande sérénité
d’esprit, une foi remarquable qui édifiait
ceux qui l’approchaient et trouvait en lui
« un homme prêt à tous les: évènements
de la vie », comme il disait lui-même quelques instants avant sa mort. Nous gar(ions de ce bon Vaudois un cher souvenir ;
à la famiUe affligée notre sincère sympathie chrétienne.
Le jour suivant un autre deuil frappait
la famille du jeune frère Philippe Peyrot,
des Adroits. 'Sa chère fiUette Nida, de 15
mois, était emportée presque subitement
par une enterite. Que Dieu veuille consoler
les pauvres parents et faire briller à travers leur profonde affliction le rayon vivifiant de l’espérance chrétienne. a f.
. SAINT-JEAN. Le 1®’' septembre a eu lieu
la bénédiction du mariage de M. Gustave
Æbarin avec M.lle Pauline Pasquet. Un
bon nombre de membres de la Chorale et
des Unions Chrétiennes dont les époux
font partie ont rehaussé la cérémonie par
l’exécution d’un beau chant à quatre voix.
Nous renouvelons aux époux rexpresision
de nos 'meilleurs vcnux.
VILLESECHE. Notre paroisse a été durement éprouvée ijar 6 morts, la plupart
presque subites et qui se sont succédées
à peu de distance : Léger David feu J.
Jacques, décédé à Villesèche le 4 juillet, à
80 ans — Poët Marguerite de Pierre, victime. d’un accident, aux Plans de Faët,
emportée à 3 ans à peine, le 8 juillet —
une autre fillette. Clôt Eisa de Edouard,
décédée à Combegarin le 14 juillet, à 1
an — Grül Marie Madeleine, femme de
notre ancien Pierre Ribet, de Combecroso,
passée du sommeil de la nuit au réveil de
l’éternité, à l’âge de 58 ans, le 19 juillet
— Poët Adèle veuve Grill, mère de notre
ancien des Clos, Etienne Grill, décédée le
27 aoiût, à 72 ans — Clôt Aldo de César,
parti après quelques joure de souffrances,
de Combegarin, le 29 adût, âgé de 4 ans.
A toutes ces familles si cruellement affligées, puisse le Père des consolations donner son Esprit de sérénité et de force, et
sanctifier leur épreuve pour le bien de
leurs âmes.
— Baptêmes: Nous avons administré
le baptême à la petite Eisa Clôt, decédée
peu de jours après, et de même à Peyronel Aldo de Jean, né le 18 décembre
1926, baptisé le 10 juin 1928, et à Ribet
Pierino de Albert, né le 2 janvier 1928,
baptisé le 1®” juillet 1928.
— Mariage : Le 25 août nous avons uni
par le mariage Menusan Süvw de J. Daniel, dœ Adroits de Prali, avec Barus
Esther Aline de Henri, de Villesèche.
Malheureusement, les amis et parents
des nouveaux mariés, revenant de Pral en
automobüe après y avoir accompagné les
époux, ont eu un accident près des Troussiers, et il faut remercier le Seigneur si
l’on n’a eu que des blessés parmi le nombre de ceux qui revenaient de la noce. En
tous cas nous leur souhaitons un prompt
rétablissement. g. m.
OÜVEAGES REÇUS.
Auguste Jahier : Prarustin et Rocheplate
dans l’histoire vaudoise (orné d’une
belle carte topographique du doct. David Rivoir). Prix : 6 lires et 7 pour
l’étranger.
Le Pasteur de Prarustin a eu l’heureuse
idée de préparer et de publier, à l’occasion
du «centenaire de l’agrandissement du
temple de Saint-Barthélemy», une forte et
très belle brochure (100 pages) illustrée,
enrichie de données du plus haut intérêt
et patiemment recueillies ou puisées à
bonne source. ;
Nous avons lu, sans sauter une ligne,
ce beau travail si soigneusement rédigé,
cette « exposition historique de Rocheplate
et Prarustin» qui est aussi une page de
la grande histoire vaudoise, et nous engageons nos amis à la lire à leur tour et
à la faire connaître autour d’eux.^ L’hîstoire de l’Eglise, qui se confond nécessairement en 'maints endroits avec celle des
deux Communes, remonte au XVII™® siècle et nous amène à l’époque actuelle ; elle
occupe la meilleure partie de l’ouvrage et
est suivie par les chapitres spéciaux qui
ne sont pas les moins intéressants : le chapitre des écoles, de toutes les écoles de la
vaste paroisse, orné des portraits des régents paroissiaux (à partir de 1836) et
de la liste complète des maîtres et maîtraisses de l’Ecole de Filles et des Ecoles
de Quartier de ces 30 dernières années ;
la liste des professeurs et instituteurs des
deux sexes, issus de la paroisse même. A
côté des ces derniers, une longue liste de
Prarustinais qui, à la suite de leurs études fort variées, ont occupé, ou occupent
actuellement des positions en vue, aux Vallées et hors des Vallées. Un autre chapitre
non moins intéressant est celui qui nous
donne la liste complète des Pasteurs de
l’Eglise, à partir de 1563, enrichie de plusieurs portraits et suivie de celle des 19
« Pasteurs originaires de Prarustin et Rochéplate» (avec 9 beaux portraits). Un
autre paragraphe nous donne les noms de
tous les « anciens et (iiacres à partir de
1848 » ; un autre encore les noms des « familles qui font partie de l’Eglise» ...et
enfin un dernier appendice contenant les
noms des « familles qui ont fait partie autrefois de l’Eglise de Prarustin, mais qui
n’y sont plus représentées aujourd’hui »,
il y en a une centaine.
M. Jahier a droit, par ce travail si intéressant, à la plus vive reconnaissance de
ses paroissiens ; puissent-ils, comme il le
leur souhaite dans sa préface, « se souvenir du rocher d’où ils ont été taillés et
de la carrière d’où ils ont été tirés ». c.
Jean Caîtten, directeur-responsable
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Psistore : Davide Pons.
BOBBIO PELLKJE - Pastore : Enirfico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore : Giovanni Miegge.
PEPJtERO - Pastore ; Luigi Micol.
PIN EROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMAREITO - Pastore : Guido Comba.
FRALI >• Pastore : Alberto Puhi'mann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLAREITO - Pastore : Guido Miegge.
■KODORETTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore ; Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
iPRA DEL TORNO - EvangeRsta D. Gaydou.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado JaUa,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Groii de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
XXIV Maggio, 36.
BENEVENTO - Óiiesa EvangeUca.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - EvangeRsta Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MirabeRo.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di VaUecrosia
Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa EvangeRca.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiRe, 4 - Pastore ;
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaecaro - Pastore : Alberto BìRour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini PubbRcà.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi
GHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarincì, Largo Vezio, 19.
COAZZE - Cand. teol. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Reivel, ivi. '
CORATO - Chiesa EvangeRca : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa EvangeRca - AnzianoevangeRsta Pietro VarveUi.
FIRENZE - Chiesa (R Via de’ SerragR, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem ¡BenelR, 6 - Pastore : Corrado JaUa, Salita Flanatica,
Gasa Benco al Calvaria
FORANO - Chiesa Evangelica - EvangeRsta
Antonio OorneRo.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeonl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa EvangeRca - EvangeRsta
G. B. AzzarelR.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA .MADDALENA - Chiesa Evangelica.
l'IVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
AttiRo Arias, ivi.
LUOCA - Chiesia : Vìa GaRi Tassì, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 17.45 - Pastore :
Rinaldo Malan, Via Dema, 17, Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriUi, Viale
Eranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Baoi^iio, 5 - Pastore :
Benvenuto OeUì, da Verona,
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Forneron, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Bynard.
PACHINO - Chiesa EvangeRca - Cand. teol.
Gustavo Bertin.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa EvangeRca - EvangeRsta Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAV.^LO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Deraa, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : S. Ccduoci, da Messina — Culto la Domenica aRe ore 16.
RIESI - Chiesa EvangeRca - Pastore : Arturo
Mingardl.
RIO MARINA - Chiesa EvangeRca - Pastore :
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — CMesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENÀ - Chiesa : Vìa Giosuè Carducci, 10-6 - Pastore : G. D. Mauiln, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, M.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa EvangeRca.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA'- Via Cavour - Culto il Martedì,
aUe ore 18. - Cand. teol. C. Bertin, da
.Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Per la Diaspora : Cand.
ted. Carlo Lupo, Coreo Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via ,S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. CeRi, Via Vaici-io
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa EvangeRca - Cand. teol.
Ermanno Genre.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore Bartolomeo Léger,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : sig. V. Alberto Costabel, presidente ; sig. Davide 'Bosio, sig. Valeri ano
Perazzi, dott. Enrico Meynier, prof. Ernesto Comba, prof. T. Longo, sig. Paolo Boelo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelRee - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. D. Jahier, Torre PeRice.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Di■ rettore : Pastore P. GrUl.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Soha Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Tórre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vineon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre P’eRice - Presidente :
■PTof. Giovanni Jalla.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice.
OSPEDALE. VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Signa Adele Arias.
OSPEDALE EVAN.GELICO - Torino, Via BerthoRet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna S. Giovanni (Torino) Direttore : Pastore L. Marauda, Pinecroio.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S, Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queUe neUe
Valli Valdesi ; Carema, Dovadola, Forano,
Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore ;
Enrique Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.
O. del Uruguay) - Pastore : Guido Rivoir.
OM'BUES DE LAVARLE (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Daniel Breeze.
SAN SALVADOR (Cañada de Niete - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista :
G. P. Gonne*.
COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina).
COLONIA BEDGRANO (Est. WiLdermuth, F.
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