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Soixante-quatrième année - Anno VI®.
26 Octobre 1928
N» 42
w
Ufiü DE$ VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
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Par an Pour 6 mois
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L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser * pour la Rédaction^ au Directeur M. Jbaw Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N" 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
vu Le Nnméro: ceotimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, iustes, pure^ aimables.... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POUR f^DITER
Tristesse et joie.
La tristesse est le lot des âmes profondes et des intelligences fortes. Souffrir davantage est le privilège de quiconque sent
davantage ; et les sillons que trace une
pensée puissante deviennent sous elle des
abîmes.
Le chrétien soiuffre autant qu’un autre,
plus qu’un autre peut-être, et il ne serait
pas difficile de prouver que ce qui multiplie sa joie multiplie aussi sa douleur. Le
christianisme, bien loin de détruire la sensibilité naturelle, l’exerce et la développe.
Mais quel qu’en soit le degré, toujours
est-il que c’est une sensibilité d’homme. Le
chrétien, comme tout homme, a besoin d'estime et d’affection, et souffre à s’en voir
privé ; comme tout homme, il a des goûts,
des habitudes, auxquels il ne peut renoncer sans éprouver un vide angoissant et
un profond ennui ; il a des attachements
naturels et sacrés, dont la mort lui arrache les objets avant le temps, hélas ! toujours avant le temps; il a des opinions,
des convictions, des espérances dont le
triomphe lui est cher et qu’il ne peut, sans
amertume, voir péricliter ou succomber ;
que dirai-je ? il a le corps dont te douleurs deviennent aisément des douleurs
de l’âme, une santé dont les altérations
altèrent aisément à ses yeux tous lès aspects de la vie. Il suffit bien souvent d’une
de ces causes pour noyer son cœur dans
la tristesse : que sera-ce quand plusieurs
se réuniront ? Et presque toujours un
abîme appelle un autre abîme.
Je veux croire qu’a,lors sa foi lui restera entière ; mais de quelle façon ?
Qu’est-ce qu’une foi sans joie ? Qu’est-ce
qu’un navire ,sans voiles ? Ne craignons pas
de le dire : il faut que de ces différentes
épreuves, ou de leur réunion, le chrétien
sorte plus joyeux qu’auparavant ou que
sa joie y périsse. Il faut que l’épreuve du
tempis présent le repousse vers la gloire
du siècle à venir ; il faut que, se dédommageant de ses propres mains, il se paye
à lui-même le prix de ses sacrifices ; il faut
que les ténèbres de son malheur fassent,
comme celte de la nuit, reluire avec plus
de splendeur les étoiles du ciel ; il faut
que, dépouillé de ses richesses iniques, il
puise à pleines mains dans les trésors de
son Père; il faut qu’il s’élève de la soumission à l’acquiescement complet et que
ses accents de résignation se perdent dans
un hymne de reconnaissance.
Telle est la loi de l’Evangile et la loi
de notre nature ; c’est quand nous sommes
faibles que nous sommœ forts ; c’est quand
l’homme extérieur se détruit que l’homme
nouveau grandit et se glorifie. Où donc
abonderait la joie, si ce n'est où la douleur a débordé ?
« Soyez toujours joyeux », dit l’apôtre ;
que votre joie soit continuelle, constante ;
qu’elle ne laisse aucun intervalle par où
la tristesse puisse pénétrer ; car la tristesse, c’est le monde sous la forme qui le
déguise le mieux ; la tristesse est la mort
avec les apparences de la vie. La joie est
votre devoir de tous les jours, votre premier devoir, elle vous lie à tous les autres,
elle garde tous vos trésors... La joie, mais
une joie aussi sainte que la douleur selon
Dieu, une joie qui nous sanctifie autant
et plus que n’aurait fait cette douleur, une
joie capable, aussi bien que la meilleure
tristesse, de produire en nous cette repentance à salut dont on ne se repent
jamais.
...La joie n’est pas seulement un privilège du chrétien ; la joie est sa force. Etre
chrétien, c’est être joyeux.
Mais cette joie que Jésus-Christ a allumé dans le chrétien, le vent de la tristesse menace continuellement de l’éteindre ; l’aliment a besoin d'être sans cesse renouvelé ; il ne faut pas se fier à la première
provision d’huile d’allégresse dont la lampe
a été remplie ; il faut remplacer de jour
en jour, de veille en veille, celle qui s’est
consumée ; il faut sentir la nécessité d’entreterdr toujours, pour continuer à vivre,
les mêmes sentiments qui nous ont été
donnés, afin que nous puissions vivre ; il
faut prendre au plus profond sérieux, ’et
comme une instante recommandation du
Miûtre, ces paroles de son apôtre : « Soyez
toujours joyeux» (1 Thess. V, 16).
Alex. Vinet.
Femmes turques d’aujourd’hui.
Ceux qui ont lu Tartarin de Tarascón
se souviendront que, lorsque le prétendu
prince de Monténégro veut berner le héros
du récit en lui baillant pour turque uns
femme qui ne l’est pas, il la lui présente
étendue sur un divan et en train de fumer, si je ne me trompe, une de ces longues pipes dont la fumée passe à travers
un bocal d’eau parfumée.
C’est bien là l’idée que nous nous faisons de la femme turque, c’est à dire une
personne que la loi condamne à ne rien
faire, et qui tâche de s’ennuyer le plus
noblement possible, comme les rois du bon
vieux temps.
Défendu de sortir sans un voile épais
et, si possible, accompagnée ; défendu de
voir des hommes ; défendu même de voir
son époux jusqu’à la fin de la cérémonie
nuptiale ; le mariage arrangé par les parents, au point que, pour éviter q;ue le
jeune homme et la jeune fille ne se vissent, ils ne pouvaient pas assister â la cérémonie de leurs ncces ; deux parents prenaient leur place et prononçaient les promesses — (deux hommes, cela va sans
dire, puisqu’aucune femme n’avait le droit
d assister a cette fonction). ■— Enfin, même
pendant la réception offerte aux amis â
l’occasion du mariage, les femmes devaient
se tenir dans une chambre et les hommes
dans une autre.
* ®
Ce fut 1 éducation eurc^éenne qui commença à ébranler cette position orientale
de la femme turque.
D’abord, dans les grandes famiUes des
fonctionnaires de l’Etat, qui, après avoir
représenté la Turquie à l’étranger, étaient
revenus chez eux, l’élément féminin ne
voulait plus se soumettre aux usages traditionnels, se souvenant d’avoir goûté à
Paris ou à Londres un peu de la liberté
des femmes de là-bas.
Puis ce furent les écoles européennes en
Orient, les Collèges pour jeunes fiUes, qui
versèrent à pleines mains les idées nouvelles dans les jeunes têtes turques.
Un mouvenient féministe se dessina,
quoique peu conscient de son avenir.
En 1901, la première femme turque,
Halidé Edib Hanoum, prenait ses titres
universitaires et se jetait dans la politique ; quelques années plus tard, au milieu
des fermentations révolutionnaires, on la
voyait haranger la foule dans les rues.
Et cependant, lorsque quelques damés
turques osèrent paraître sans le voile dans
un théâtre, en compagnie des messieurs,
la presse s’alarma, cria au scandale, deux
maris cloîtrèrent leurs femmes, et le troisième demanda et obtint le divorce.
* * :i!
Mais le grand coup fut porté par la
guerre.
Les hommes quittèrent le travail pour
prendre les armes, et beaucoup de familles
se trouvèrent sans ressources. Par dessus
le marché, tout un ensemble de services
publics allait cesser de fonctionner, faute
de bras.
On vit alors des femmes aux téléphones,
des femmes aux guichets des banques, dans
les magasins et même au nettoyage des
rues. D’abord elles gardèrent le voile ;
puis, peu à peu, les nécessités du travail
Jeur firent y renoncer.
Le 6 octobre 1923, Kémal Pacha et sa
bande de patriotes, après avoir fondé la
Nouvelle Turquie en Orient et jeté à l’eau
l’armée grecque, faisaient leur entrée à
Stam.boul, et derrière les soldats, de longues colonnes de femmes sans le voile portaient des bannières en honneur de l’ère
nouvelle qui s’ouvrait.
Et le soir l’ombre des vieux conquérants
dut frémir, en voyant hommes et femmes,
bras dessus bras dessous, célébrer en farandoles l’avènement de la république turque.
Dès lors, les choses se passèrent aussi en
Turquie comme chez nous. Et comme chez
nous on voit, à présent, des mariages
d’amour, chose auparavant tout à fait inconnue. Comme chez nous, il y a des jeunes filles qui vont étudier aux Universités
et qui se lancent souvent dans les études
qui semblent (et sont peut-être) les moins
indiquées pour une femme : médecine et
droit.
Pendant la guerre il existait déjà le
« Croissant rouge », un pendant turc des
« Croix Rouges » occidentales. Voici maintenant un « Croissant vert », pendant de
la « Croix Bleue ». Est-il besoin de dire
que ces deux oeuvres sociales sont aux
mains des femmes ?
-Et les écoles ? Le Gîouvemement turc ne
fait pas payer de taxes aux jeunes filles
qui se préparent à l’enseignement. Il leur
demande seulement de servir l’Etat gratis
pour quelques années, dans les villages de
l’intérieur. Un grand nombre de nouvelles
écoles ont ainsi été ouvertes, et les maîtresses ont donné partout, paraît-il, d’excellents résultats. Il est incroyable à quel
point la femme turque a su s’adapter aux
temps nouveaux, et peut-être les inspirer
et les amener.
***
Reste à aborder l’attitude religieuse de
ces nouvelles femmes de la Nouvelle Turquie. Les Unions Chrétiennes ont en Turquie plusieurs bases très florissantes, et
les influences de ces œuvres sont au-delà
de ce que nous pouvons mesurer.
Pensez à ce seul fait qui, il y a quinze
ans, eût provoqué un scandale énorme :
une école' de natation pour jeunes filles,
et un batelier sauvé dans la mer de Marmara par une élève de cette école... (qui,
apparemment, savait nager mieux que le
batelier!).
Cependant l’attitude spirituelle de la
masse demeure un vrai problème. Point
d’enseignement religieux dans les écoles ;
défendu, sauf aux parents, d’en donner
un quelconque avant que l’élève ait 18 ans.
A 18 ans chacun est libre de choisir sa
religion... (S’il en veut une).
L’unique pensée encourageante est
celle-ci : dans tout ce désarroi, la figure du
Christ se présente à la plupart comme celle
d’un Maître; même si la conversion au
christianisme ne suit pas.
C’est ix)urquoi je veux finir, faute de
mieux, sur cette déclaration d’une femme
turque ; « Le Christ est trop grand pour
être seulement celui des chrétiens ; vos
Eglises n’ont pas obéi à sa voix ; mais
il nous appartient, Lui, à nous tous ! ».
Güido Mîegge.
La crémaillère.
Je ne sache rien de plus accueillant
qu’une bonne cuisine, un ample foyer, un
feu flambant et là, au beau milieu, une
grande marmite pendant à une vieille crémaillère enfumée.
C’est ça, rien autre que ça, qui a suggéré, en France, à de bons amis des presbytères, de les rendre un peu plus accueillants. Voici, en raccourci, ce qu’ils disent
à propos de la crémaillère.
« ...La Crémaillère (celle avec la lettre
majusctde. Note à nous) doit son existence
à un groupe d’amis de la Faculté de Théœ
logie protestante de Paris qui, l’an dernier, s’avisa qu’étant données les conditions
difficiles de la vie matérielle, les presbytères où logeaient nos pasteurs pouvaient
avoir besoin de quelques meubles de première utilité. Ces amis groupèrent quelques bonnes volontés prêtes à s’employer
et le but fut fixé : réunir des meubles qui
seraient ensuite envoyés dans les presbytères signalés comme étant particulièrement démunis de confort ». Et l’appel de
la Crémaillère continue.
Il ne s’agit donc nullement de cette humble chaîne noircie, ou de ce modeste instrument à crans où nos bonnes vieilles
ménagères suspendent marmites et chaudrons. Ou mieux c’est bien lui qui a donné
l’idée première d’une installation un peu
plus confortable. Ne dit-on pas : nous allons
pendre la crémaillère, pour dire nous allons inaugurer l’installation définitive et
confortable, cela va sans dire, de quelqu’un?
Eh bien ! nos presbytères n’ont-ils pas
besoin eux aussi de la Crémaillère ?
Î! *
Voici septembre et avec lui (du moins
pour le moment !) notre Synode, et après
lui les déplacements de pasteurs. Telle paroisse de montagne se prépare déjà
(d'après les lois synodales aussi inexhorables que tant d’autres !) à faire ses adieux
à son pasteur et à donner la bienvenue
à son successeur. Mais il ne s’agit pas seulement d’adieux et de bienvenue ! Il va
s’agir de porter, en bons paroissiens vaudois dévoués et heureusement robustes, du
haut de la montagne jusqu’au fond de la
vallée, les meubles de celui qui s’en va
et de faire faire chemin inverse aux meubles de celui qui arrive. Et tout cela à
2
- ' N
la sueur de leur front. Je le 3ais que l’on
fait bien volontiers ce travail et que l’on
s’acquitte en toute conscience de cette besogne matérielle en échange dès bienfaits
spirituels que le pasteur offre généreusement à qui les recherche et à qui en a
besoin. Je n’en doute nullement. Mais je
sais aussi que ce ne doit pas être une
mince besogne que d’apporter des somimiers et des armoires, peut-être même des
fauteuils, des sofas, des harmoniums ou des
pianos, par des chemins rampants, pierreux et malaisés, tels que plus d’une de
nos paroisses en conserve encore de dignes exemplaires assez rudes pour rebuter
non seulement les passages en véhicules,
mais aussi les blasés de la montagne ou
les alpinistes des 600 ou des 800 mètres.
Si au moins les déplacements de pasteurs n’avaient pas lieu si souvent ! Mais
l’Eglise a ses exigeances ; la famille du
pasteur a les siennes, et parfois les paroissiens mêmes ont les leurs. Et souvent
ce sont des exigeances tout aussi bien légitimes les unes que les autres. Puis les
années passent et chaque année, ou à peu
près, il en est qui ont fini leurs sept ou
leurs quatorze ans règlementaires, il en est
qui forcément doivent demander leur retraite et ainsi les paroisses sont souvent,
bien souvent, trop souvent, vacantes. Encore que nous n’avons pas Yordine di marcia! comme dans l’Armée du Salut.
Enfin, l’on a beau faire et beau discuter,
mais les déplacements y seront toujours.
Et alors, comment les rendre moins difficiles pour les paroisses, pour les paroissiens, pour les pasteurs, et moins onéreux
pour l’Eglise ?
Je pense que les Eglises de France nous
en ont indiqué la meilleure des façons. De
combien de meubles l’Eglise n’aurait-elle
pas pu doter peut-être toutes nos parois- '
ses, aux Vallées et ailleurs, en évitant des
frais de transport! Mais-n’est-on pas toujours à temps pour entreprendre une sage
economie :
Vous m’objecterez qu’il n’est pas agréable de ne pas avoir « ses meubles » ; vous
me signalerez miUe petits autres inconvénients d’hygiène ou autres, je ne dis pas
de propreté. Mais il est des pièces que l’on
pourrait meubler sans offenser le goût de
monsieur le tel, ni de madame la telle, et
sans qu’il n’y ait rien à objecter ni pour
l’hygiène ni pour nulle autre chose au
monde. Je n’entends ni donner des exemples, ni des conseils, ni de faire des « énumérations complètes » (comme dirait Descartes), mais il me semble que comme l’on
impose (bien douce imposition, il est vrai,
de nos jours !) un appartement plutôt
qu’un autre à monsieur le pasteur, ainsi
on pourrait lui imposer, ou, si vous préférez, lui fournir, par exemple, les meubles de son étude, quelques bonnes tables,
de solides armoires et pourquoi pas, à la
longue, un bon harmonium, si nécessaire
pour cultiver à la fois le pasteur et la jeunesse de la paroisse ? M. ¡Rostan sait ce
que coûte le déplacement de ces mélodieux
instruments !
Et pourquoi n’adopterait-on pas un type
unique de meubles pour en doter, au fur
et à mesure, tous les presbytères ? 11 n’y
aurait ainsi ni jaloux, ni jalousie, ni inconvénients, ni changements d’habitudes
en changeant de paroisse.
Que les intéressés pensent donc à la
Crémaillère. X.
NOUVEAU CATECHISME
Le Catéchisme français en 24 leçons, rédigé par MM. ERN. COMBA, L.
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Rivolgersi CALETTO EUGENIA - Villar
Pellice.
IE COllES DE IttUSE UGUHE
La grande assemblée générale de l’anglicanisme a eu lieu, cette année, à Cheltenham, ville très connue par son attachement à l’église et par ses pensionnats
pour jeunes étudiants. La présidence revenait de droit à l’évêque du diocèse de
Gloucester et, soit dit à son honneur, il
présida admirablement, en se montrant
impartial et en prononçant un discours
d’ouverture très apprécié. Ayant reçu une
pétition de 900 clergymen du parti anglocatholique, dirigé par Lord Halifax, protestant contre le doct. Major et le doct.
Barnes, à cause de leurs idées modernistes, l’évêque de Gloucester tint bon, en
déclarant que tous les partis avaient le
droit de se faire représenter au Congrès.
Les sujets traités furent les suivants :
L'église nationale^ l’église nationale comme
organe spirituel, la réforme anglaise, les
différentes tendances de l’église, la foi et
la pensée moderne, relations avec les autres églises. Ce dernier point fut traité
par l’archevêque orthodoxe Germanos, l’évêque Hadersley, du Danemarck, l’allemand
prof. Adolphe Deissmann, Lord Sands, au
nom des presbytériens, le doct. Garvie, au
nom des non-conformistes, et le chanoine
Garfield, au nom des Sociétés Missionnaires.
Le Congrès, dans son ensemble, a été un
succès, mais il n’a pas réussi à calmer les
anxiétés des uns et à contenter les appétits
des autres. L’église anglicane continue a
être agitée plus que jamais, les évêques prétendant imposer le Frayer Book révisé
quoique contraire à l’esprit de l’Evangile
et au désir du peuple, tel qu’il a été manifesté par le Parlement. Les évêques se
proposent de proclamer leur pouvoir et
leur indépendance et quelques voix seulement osent protester. Pour l’obtenir, la
séparation d’avec l’Etat est nécessaire ;
osera-t-on en arriver là ? Ce serait une
issue, mais la tradition et les intérêts matériels s’y opposent. C. A. 'Teon.
REMERCIEMENTS,
Donneloye, le 19 octobre 1928.
La famille du pasteur Eli Bertalot, des
Blancs de Saint-Germain, dans l’impossibilité de répondre à chacun, remercie chaleureusement toutes les personnes qui lui
ont témoigné leur sympathie chrétienne,
à l’occasion de ses récents deuüs : M.me
Combe-Bérard, à Genève, et M.me BertalotPeyronel, à Saint-Germain.
— J’envoie L. 50 pour l’Asile des Vieillards de Saint-Germain et L. 50 pour
l’Echo des Vallées, en souvenir de ma
mère.
Avec mes cordiales salutations.
Votre dévoué E. Bertalot.
Nous disons toute notre sympathie au
pasteur Bertalot et à sa famille, frappés
d’un double deuil, et nous le remercions
vivement d’avoir voulu honorer la mémoire
de sa mère vénérée en songeant à nos
amures, toujours en souffrance. PtÉn.
LA COMMISSION HOSPITALIÈRE
a tenu ses séances les 17 et 18 c. Elle a
dû pourvoir à remplacer la chaudière du
calorifère de l’Hôpital de La Tour, qui
était tout a fait hors d’usage, après une
quarantaine d’années de service.
Trois nouvelles fillettes ont été admises
à l’Orphelinat, provenant de Luserne, de
Rocheplate et de Eâvoli.
Neuf nouveaux malades ont été inscrits
au Refuge, qui est désormais de nouveau
au complet. Ce sont six femmes et trois
hommes, provenant des Vallées, de Rio
Marina, de Potenza, de la Suisse.
Les dons, soit en nature soit en argent,
pour chacun des Etablissements, sont toujours reçus avec une vive reconnaissance.
Jean Jalla, président.
TORRE PELLICE. — CEDESl Vigna
a mezzadria e Prato in affitto. — Rivolgersi Bottega della Carta.
Collina di Torre Pellice, magnifica ubicazione e panorama splendido, vendonst
terreni e fabbricati, anche frazionabili. —
Tratta geometra ROSTAGNO, Via Roma,
Torre Pellice.
Poar les malades da Val Glasea.
Il y a bien 27 ans, en 1901, le vénéré
pasteur du Pomaret, M. Jacques Weitzecker, considérant qu’en tout le Val Cluson
aucun hôpital n’existait pour les non-Vaudois, prit la généreuse initiative de construire à la Pérouse un Hôpital Civü, librement ouvert aux malades de toute confession religieuse, et surtout aux pauvres.
Le noble but de l’initiative eut, dès l’abord,
un certain succès ; M. Weitzecker réussit
à recueillir à peu près 60.000 francs, à
acheter un terrain pour la construction,
près du hameau du Brancart, au-dessus
de Pérouse, et à susciter un vif intérêt
pour cette utile institution. Ce fut la
grande et belle préoccupation des dernières années de sa vie. Mais, quand Dieu
le rappela à Lui, personne ne sut reprendre le projet avec l’élan et l’énergie nécessaire. Aussi l’initiative tomba. Elle fut
reprise le 29 mars 1923, par une réunion
générale des donateurs, qui nomma une
Commission exécutive, dans le but de trouver tous les moyens pour que l’entreprise
plût être achevée. La Commission, présidée
par M, C. A. Tron, pasteur émérite, avec
la collaboration de MM. Gütermann, caissier, Attilio Jalla, secrétaire, le Pasteur
vaudois du Pomaret, le Curé de Pérouse,
le doct. Sabbione, le Chef de la Commune
de Pérouse, se mit sérieusement à l’oeuvre,
et pendant 5 ans elle travailla avec zèle
pour mener à terme le projet qui lui avait
été confié. Mais, malheureusement, elle
n’obtint aucun succès.
Aussi, dans sa dernière séance du 14
c., cette même Commission, constatant
l’impossibilité absolue de rassembler les
fonds suffisants à la construction et au
fonctionnement d’un hôpital, décida, selon
la volonté du fondateur, de partager la
somme recueillie jusqu”à présent, qui se
monte à peu près à lOO.lDO francs, entre
les deux institutions similaires et plus
proches, rHôpital Vaudois du Pomaret et
l’Hôpital Cottolengo de Pignerol. Et considérant que ceux qui auraient surtout bénéficié de l’Hôpital Civil sont des catholiques pauvres, et que l’Hôpital Cottolengo
reçoit déjà chaque année gratuitement des
malades pauvres de Pérouse dans la proportion moyenne de mille journées de présence, la Commission, sur la proposition
de ses membres Vaudois, crut juste d’assigner deux tiers de la somme au Cottolengo et un tiers à THôpital Vaudois.
M.me Weitzecker, la vénérée veuve du fondateur, qui a toujours suivi avec un vif
intérêt l’œuvre acheminée par son mari,
a approuvé cette décision.
Ainsi la noble initiative de M. Weitzecker n’a pas pu être menée à bon port.
Mais, dans les deux Hôpitaux qui ont reçu
les fonds recueillis par lui, les malades
pauvres qui seront soulagés par ce moyen
garderont dans leur co3ur, avec un sentiment très profond de reconnaissance, la
mémoire bénie de son œuvre généreuse,
comme un monument perpétuel de charité
et d’amour du prochain. A. J.
COURS PREMILITAIRES.
Les inscriptions pour le 1®^ et le 2'"®
cours des Premilitari auront lieu dimanche
4 novembre, à 9 h., auprès du chev. M. Ettore Merlo, commandant de la Milizia.
«Fleurs» en souvenir de M. JEAN
MAGGIORE.
M. B. Revel, pasteur émérite
(pour l’Asile des Vieillards
de Saint-Jean) L. 25,—
M. l’ing. Max Eynard (pour
Hôpitaux) » 10,—
M. et M.me Ph: Grill (pour
Hôpitaux) » 25,—
L. et G. Pons, missionnaire
(pour Hôpitaux) » 15,—
L’OSTETRICA-LEVATRICE
FELICITA CABIGNANO-POLIZZY
Diplomata dalla R. Università di Roma
rende noto di aver fissato il suo
domicilio in TORRE PELLICE Via Pralafera, N° 6 - Casa Griglio.
OCCASIONE UNICA: in Luserna San
Giovanni, zona del Priorato, prati, e seminativi riducibili con facilità somma a prati
stabili, il tutto irriguo, in vendita. —
Rivolgersi geometra ROSTAGNO, a Torre
Pellice.
CHRONIQUE VAUDOISE
Pour le lit à la mémoire^de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes précédentes L. 3.735,—
M.mes et M.rs :
Philippe Peyrot, ex-régent » 100,— M
Henri et Adeline Balma » 50,—
Michel Coucourde » 25,-
Sœur Ida Bert » 100,—
Giov. R’bet f. Thomas et famille » 50,—
Comm. L. Bounous et Madame > 100,—
Prof. ing. Achille Malan » 25,- ;
E. Pascal, pasteur émérite » 25,— i
Paul Paschetto, Saint-Second » 25,—
B. Revel, pasteur émérite » 25,—
Paul Margiunti » 50,—
Ingénieur Max Eynard » 15,—
M. et M.me Philippe Grill » 100,— ;
Prof. Frida Gardiol » 20,- ■j
M. et M.me Héli Long » 20.- J
Héli Jahier, pasteur émérite » 20,— 1
Doct. prof. Henri Bosio » 50,—
Arnaldo Coroba, pasteur » 50,—
Luigi Cavallina, Vérone » 100,—
M.me Fanny Peyrot-Züreher » ICO,—
L. et G. Pons, missionnaire » 15,—
(A suivre). Total L. 4.8(10 —
LA TOOR. Une fête de famille des plus
sympathiques a eu lieu dimanche dernier
à l’Envers des Bruns ; M. Henri Pellegrin
et sa femme M.me Lydie Peyrot célébraient leurs noces d’or. Ils ont eu la joie
de voir toutes les familles de leurs fils
et filles réunies — une trentaine de personnes. Le bonheur et la reconnaissance
débordaient du cœur de tout le monde.
Les meilleurs vœux ont été faits à l’adresse
des chers « époux ». Un culte d’action de
grâce a clos la fête, qui laissera dans le
souvenir de tous ceux qui y ont pris part
une bien douce impression. t.
— L’A. C. D. G. de Terre Pellice commence ses séances régulières mardi 30 c..
à 20 h. précises, et invite les membres a
accourir nombreux.
PRAMOL. Installation du pasteur. Dimanche 21 c. eut lieu, à Pramol, 1’ nstalla
tion du nouveau pasteur, M. Ermanno
Genre, natif de l’Envers-Pinache.
M. Henri Pascal, de Rorà, secrétaire de
la Commission de District, présida cette
fonction, et en prenant pour texte 1 Cor. '
XII, 27, 28, il plaça en face de leurs devoirs respectifs le pasteur et son troupeau,
par un discours vivant, pratique et senti,
qui alla droit au cœur de ses auditeurs,
relativement nombreux, si l’on considère
le temps qui était à la forte pluie depuis
la nuit précédente. M. Genre monta ensuite en chaire et captiva bientôt son au- |
diitoire par les paroles de foi, d’espérance ;
et d’amour qu’il lui adressa. Après avoir
remercié M. Pascal pour ses encouragements, il adressa aussi, au nom de toute
l’Eglise, des remerciements au pasteur
partant, M. Pierre Chauvie, qui était présent, pour l’œuvre qu’il a accomplie iiendant son ministère de quatre ans au sein
de cette paroisse. Celui-ci, à son tour, saisit l’occasion pour souhaiter, au nom de
l’Eglise, la bienvenue au nouveau pasteur
et à sa chère compagne, et qu’il y eut
toujours la plus parfaite entente entre le
pasteur et son troupeau, ainsi que la collaboration la plus cordiale de tous pour le
bien moral et spirituel de cette paroisse.
X.
SAINT-JEAN. Louis Besson. On n’exagère pas en disant qu’il n’y avait pas dans
la commune d’homme plus populaire que
lui. Doué d’un rare goût pour une foule
de petites industries, de la menuiserie à
la métallurgie et à l’horlogerie, il avait
mis tous ses talents, valorisés encore par
une grande diligence, au service de son
prochain. Loin d’être hanté, comme tant
d’autres, par une stupide jalousie de métier, il distribuait toujours généreusement
conseils et enseignements très utiles à tous
ceux qui, surtout parmi les jeunes gens,
se plaisaient à fréquenter son modeste
atelier. On aurait dit qu’il s’était proposé
la devise «rendre service», et il l’applâquait fidèlement, en oubliant, s’il le fallait,
les torts qu’on pouvait lui avoir faits.
Sans avoir fréquenté d’écoles secondaires, il avait acquis, par ses études particulières, une vaste culture. Combien de fois
n’avons-nous pas trouvé sur son établi des
atlas de géographie ou de zoologie, des livres de mathématiques ou autres, dans lesquels il aimait à chercher de nouvelles con-
3
<
naissances ? Ses capacités, son bon sens,
son esprit conciliant lui ont valu, malgré
lui, l’élection à conseiller cominunal.
Dimanche matin son âme est retournée
à Dieu et dans l’après-midi de mardi, 23
c., une foule d'amis que sa grande obligeance lui avait acquis, lui rendaient un
dernier hommage en accompagnant sa dépouille mortelle au champ du repos.
Que les parents éprouvés veuillent trouver ici l’expression de notre sympathie.
Un ami.
VALLECROSIA. Vient de paraître le
59™® « Rapport annuel » (1927-28) de l’Zsiituto Femminile Valdese de Vahecrosia,
une des plus intéressantes, des plus sympathiques parmi les Institutions de Bienfaisance qui relèvent de l’Eglise Vaudoise,
une de celles qui méritent (elles le méritent toutes, d’ailleurs) d’être encouragées
et soutenues.
Les nouvelles sont bonnes, excellentes
même ; bonne discipline sous la main paternelle, mais ferme du directeur, M. Arnaldo Comba ; bons résultats. au double
point de vue des études et des travaux des
élèves ; bon esprit, entretenu surtout « par
I l’appel constamment renouvelé à la voix
de la conscience ». La santé des 40 pensionnaires fut « excellente durant toute
l’année ».
Et au point de vue des finances, les choses ne vont pas trop mal non plus, puis^ que le bilan clôt par un boni de L. 570„
quoique des travaux et des réparations
' extraordinaires aient été exécutés le long
de l’année. Le rapporteur remarque que,
si les quotes-part mensuelles des parents des élèves sont en diminution, il y a
par contre une sensible augmentation dans
les contributions des bienfaiteurs et de nos
Eglises dont un grand nombre font déjà
régulièrement une part, dans leur budget,
à l’Institut de Vallecrosia ; mais il faut
que toutes les autres en suivent l’exemple.
Le bilan accuse L. 109.305 aux entrées
et une somme égale aux sorties y compris
le boni mentionné plus haut.
Les dons sont reçus avec reconnaissance
par le pasteur Arnaldo Comba - Istituto
Valdese - Piani di Vallecrosia - Imperia.
i\ouYelles de la Semaine.
On se souvient que deux ouvriers fascistes avaient été assassinés à Porto Buggianese (Toscane), par les communistes
Bruno Spadoni et Michele Della Maggiora,
et que les meurtriers furent arrêtés, tôt
après la consommation du délit. On vient
de les juger, d’abord à Lucques, et successivement à Rome où le Tribunal spécial
condamne Spadoni à 18 ans de réclusion
et Della Maggiora à la peine de mort. Les
sentences du Tribunal spécial sont sans appel et le meurtrier n'avait d’autre ressource, pour essayer de sauver sa tête,
que de recourir au Roi. La grâce ayant
été, naturellement, refusée, Della Maggiora
a été fusillé jeudi matin, 11 c. L’Impero
remarque à ce propos ; « ...le régime fasciste tient absolument à établir avec la
plus grande solennité que le Fascisme punit de mort seulement celui qui attente
à la vie de ses enfants en tant que
fascistes ».
Jeudi, 11 c., les questeurs de toutes les
provinces du royaume étaient convoqués
à Rome par le Chef du Gouvernement dans
,1e but de le mettre au courant de la situation réelle de notre sûreté publique,
non seulement, mais encore de le renseigner sur l’oeuvre de la police dans la
lutte contre les mauvaises mœurs, l’abus
des boissons alcooliques, l’usure clandestine,
le commerce — clandestin aussi — des
stupéfiants, etc.
D’après les dernières statistiques de nos
douanes, il résulterait que nos exportations pour l'étranger sont en 'sensible augmentation, malgré la crise commerciale qui
afflige plus ou mqins tous les pays du
monde. L’exportation pour le 1927 est en
augmentation sur celle de toutes les années précédentes allant jusqu’au 1922, et
dépasserait du 40 0/0 (toujours en. lires
or) celle de 1913. Il est bien entendu cependant que nous continuons à acheter à
l’étranger beaucoup plus que nous ne lui
vendons.
On fait de grands préparatifs, dans toute
l’Italie, pour la célébration solennelle du
I X™® anniversaire de la Victoire (4 novembre). A Rome, 40 mille combattants prendront part, à côté des représentants du fascisme, à toutes les cérémonies : messe de
suffrage au camp à la mémoire des morts
en guerre ; lecture, dans des locaux adaptés, de la Déclaration de guerre et du Bulletin de la Victoire ; grand cortège de toutes les forces armées, à travers jardins et
grandes allées, pour déposer des couronnes
aux monuments des morts en guerre, etc.
D’ordre du Secrétaire du « Parti », sauf
quelques rares exceptions, il ne sera pas
tenu de discours, par les orateurs ^u
« Parti », même aux deux anniversaires,
de la « Marche sur Rome » et de la Victoire.
Une façon très pratique de contribuer
à l’amélioration des finances de l’Etat est
celle de verser spontanément au Trésor
Public des titres de rente sur l’Etat, que
le Gouvernement encaisse, pour les annuler ensuite. Des masses de citoyens généreux on fait parvenir ou font journellement parvenir au Gouvernement en faveur du Trésor (erario) quantité de valeurs d’Etat — du « Littorio » surtout —
offertes gracieusement en vue, disons-nous,
de concourir à l’assainissement de notre
situation financière. On a déjà recueilli de
ce chef des dizaines et des dizaines de millions, et il faut souhaiter qu’on ne s’arrête pas en si beau chemin.
— On revient nouvellement — et ce ne
sera certes pas pour la dernière fois —
sur la que.stion brûlante des Réparations.
Il paraît que M. Parker Gilbert, le fameux
agent du Gouvernement américain pour
les réparations allemandes, se trouve présentement à Londres pour se concerter
avec les experts de la trésorerie britannique, en vue de proposer une révision du
plan Dawes qui, on s’en souvient, fixait
à 62 le nombre des annuités que l’Allemagne doit payer aux alliés. Mais la révision en projet n’ira pas toute seule : la
France protestera, la Belgique commence
à protester, puisque révision doit nécessairement, dans l’intention des promoteurs,
signifier « réduction », non seulement du
nombre des annuités, mais de leur montant, si nous y comprenons quelque chc«e.
— Le Reichstag examine et appouvera
infailliblement un traité d’arbitrage et de
conciliation entre l’Allemagne et les EtatsUnis.
Les bruits qui ont couru de la démission
probable de M. Stresemann, pour cause
de santé, sont dénués de fondement.
— Les Gouvernements italien eU chinois
se sont mis d’accord au sujet des incidents
de Nanking où le missionnaire italien Venara avait perdu la vie. Le Gouvernement
nationaliste de Nanking fait retomber
toute la responsabilité de cette mort sur
les bolchévistes, mais consent à correspondre à l’Italie une indemnité que fixera une
Commission mixte italo-chinccse. J on.
NonYclIes religienses et faits divers.
L’importance morale de la législation
moderne. Dans les milieux chrétiens allemands, on discute, en ce moment, très activement, les lois prohibitives. Dans un
article paru dans le numéro d’octobre de
l’organe unioniste Der Ruf, l’ancien chancelier, doct. Michaelis, étudiant la question
de la législation contre l’alcool, termine
par les mots suivants :
« Les lois pour le relèvement de la moralité ou des convictions morales ne peuvent pas atteindre leur but par des poursuites ou des défenses absolues. Le terrain
de la lutte contre le péché doit être celui
de la liberté, ce qui est chrétien. La tâche des législateurs est d’éliminer les excitations dangereuses à la tentation, de contenir ceux qui, dans le peuple, sont incapables d’user de leur liberté personnelle
sans causer tort à autrui, en particulier la
jeunesse, et de limiter leur liberté de telle
façon que l’occasion de pécher ne se présente pas à eux. L'humanité ne pourra
être franche du péché que lorsqu’elle saisira par la foi la rédemption du Christ.
« Celui qu’affranchit le Fils de Dieu est
réellement libre ».
Parmi les étudiants africains. La très
intéressante revue des étudiants noirs de
l’Afrique occidentale en Europe, Wasu,
contient des expressions frappantes de
leurs réactions au contât de la civilisation
européenne. Les experts étrangers en matières linguistiques ne sont pas tenus pour
aptes à saisir toutes les nuances des langues indigènes, et à leur donner toute
leur valeur. Ils sont également incapables
de mettre sur pied les manuels scolaii'es
qui sont actuellement nécessaires aux écoles africaines. IjCS jeunes étudiants se proposent d’établir des institutions dans le
genre de l’Académie française pour la fixation de leurs langues.
Quelques-uns parmi eux affirment que
l’Eglise éthiopienne est aussi justifiée, dans
son existence, que l’Eglise de Rome, ou
l’Eglise anglicane. « Il faut comprendre »,
disent-ils, « que l’Africain est instinctivement religieux. La religion n’est pas, pour
lui, une partie de sa vie seulement, mais
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sa vie toute entière, le fondement sur- lequel reposent ses lois, ses coutumes et ses
institutions. Ce dont nous avons besoin,
en ce moment, c’est d’une religion nationale qui respecte nos institutions et nos
coutumes nationales, qui nous enseigne à
être fiers de notre race, et qui nous permette de conserver le pays où nos ancêtres ont vécu ».
Cette religion pourrait être le mahométisme, le christianisme ou le paganisme,
c’est à dire le culte des ancêtres ; quelle
qu’elle soit, il faut qu’elle contienne une
large part de ce que l’on pourrait appeler
« la philosophie du sol ».
* S: *
La vague religieuse en Russie. Des renseignements nous parviennent de Russie
sur de nouvelles tentatives de persécutions
religieuses. Une loi vient d’être promulguée qui cherche même à limiter le culte
personnel. Toutes Sociétés ou toutes assemblées de femmes, d’enfants ou de jeunes
gens, ayant un caractère religieux, seront
interdites. Les bibliothèques ou les salles
de lecture religieuse doivent être fermées.
Les objets du culte doivent être déclarés
comme propriété nationale et ne peuvent
être remis à des Eglises qu’à titre de
prêts. 11 est interdit d’avoir des cultes sur
la place publique ainsi que des cérémonies
religieuses dans les hôpitaux. Ici sont seuls
permis les cultes faits au chevet de personnes dangereusement malades et qui les
réclament instamment. Des règlements
semblables seront appliqués dans les
prisons.
On ne cache aucunement les causes de
ces efforts désespérés contre la religion. Le
journal bolchéviste Iswestia se plaint de
la multiplication des associations religieuses dans les grandes villes. A Leningrad
le nombre de celles-ci s’est accru de 40 et
il ne cesse de s’augmenter. On se met en
relation avec d’anciens professeurs et privât docent de théologie, grâce auxquels le
rétablissement des églises progresse rapidement. Les œuvres sociales des églises
commencent à renaître. On vient d’établir
un grand hôpital dans le voisinage d’une
des colonies ouvrières de Leningrad. D’autre part, la propagande antireligieuse subit de sérieux échecs. Dans les dut« et
les cantines d’ouvriers c’est à peine si
Ton se douterait qu’on y poursuit un travail antireligieux. Malgré que la volonté
populaire s’affirme aussi clairement, ceux
qui possèdent le pouvoir continuent avec
violence la lutte contre le christianisme.
(D’après le Service d’information).
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