1
goixante-cinquiême année - Anno VTTT°
6 Déceml^re 1929
N» 48
U
g
a
IMO
VALLEES
PARAISSANT CHAQÜB VÈNDRBDI
PRIH D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y contpiris les deox Amériques)
Plusieurs abonnertients à la même adresse .
Par an
L. 10 —
. 24,. 22,—
Poor 6 mois
6,
12,
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l'Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser ; pour la Rédaction, à M. le Pasteur Jules Tron - Torre Pellice
— pour l’Administration, au Bureau du /ournal, Via Arnaud, N® 31
- Torre Pellice. ""
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
vk Le Nnméio: centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POUR LA VIE INTERIEURE
«Donne-nous aujourd’hui notre pain
quotidien ». Matthieu VI, 11.
Automne ! La tem.î)érature est soudainement tombée à zéro et la iblanche gelée
a fait sa première apparition. La terre
va rester comme morte pondant de longs
mois et ne donnera plus aucun fruit jusqu’à la Saison nouvelle. Mais un regard
dans les greniers et dans les caves' nous
permet d’envisager l’hiver avec calme et
sérénité, car, règle générale, ils sont bien
fournis.
La prière formcdée par les paroles de
notre texte a été exfi» -ée : il faut en remercier Dieu et n. rester insensibles
à! tous ses bienfaits,
Nous croyons que tuâbitude de consacrer un dimanche au remerciement et à
la reconnaissance dom--'' '"'néraliser. Les
Etats-Unis d’Amérique c*»t 'fle leur
Thanksgiving I)mj ^Joiir de remerciement)
une fête nationale.
L’insertion même de la pétition dont
nous ,nous occupons aujourd’hui doit être
pour chacun un sujet de reconnaissance,
car elle démontre la parfaite compréhension et la profonde sympathie de Christ.
II n’a été étranger à aucun de nos hesoihs,~ir'àrprTs' part à toute notre vie, et
nous ne pouvons que sentir de l’émotion
devant cette demande qui a pour objet
notre existence matérielle, et qui trouve
sa place parmi des requêtes solennelles
comme : « Que ton règne vienne ». Un
ascète aurait pu passer sous silence les
besoins inférieurs de l’homme, mais le Fils
de Dieu leur a donné leur place convenable et honorable. Pères, mères, enfants,
peuvent donc prier et demander au Père
Céleste tout ce dont ils ont besoin, y compris le pain quotidien.
Mais cette concession — appelons-la
ainsi — implique la complète dépendance
de l’homme vis à vis de Dieu : Donne-nous !
On s’adresse à Dieu et c'est de lui qu’oin
attend le pain quotidien.
Il est des gens qui protestent contre cette idée et qui disent : « C’est nous
qui travaillons, c’est nous qui devons manger notre pain à la sueur de notre visage ;
donc il est inutile de faire intervenir
Dieu ». Paroles d’insensés ! Pour manger
il faut travailler, mais le travail sans la
bénédiction d’En-Haut n’aboutit à rien.
Comparez une Saison agricole avec l’autre
et vous en serez vite convaincus : le même
travail a des résultats tout à fait différents, ce qui veut dire que la main de
l’homme doit avoir le soutien de la main
de Dieu. Et si la chose est peut-être plus
évidente dans les travaux champêtres, il
en est de même danis toutes les autres activités ; on se fatigue en vain si la bénédiction céleste n’est pas assurée.
« Donne-nous » n’est donc pas une requête sans signification ; et lorsqu’on peut
constater que la demande est exaucée, il
faut en être reconnaissant à Dieu. Cette
parole semble impliquer la simplicité de
la vie. Il est évident que la locution pain
quotidien est compréhensive et regarde
tout ce qui est nécessaire à l’existence matérielle de l’homme ; mais venant de la
bouclie de Christ, qui n’avait pas un lieu
où reposer sa tête, elle semble d’autre part
exclure toute idée de luxe et de superflu.
Du reste, comment pourrait-on demander
à Dieu des choses superflues lorsqu’un si
gratid nombre de gens n’ont pas de pain ?
Et encore, la vie ne serait-elle pas bien
plus belle si elle était plus simple ? Les
hommes jouiraient d’un plus grand bonheur si leur existence .n’était troublée par
la continuelle préoccupation de nouvelles
jouissances et par la isoif du luxe.
Oh ! si li’on comprenait la sagesse de la
requête que Christ a insérée dans la prière
modèle et l’on se contentait de vivre
simplemernt !
Mais il faut tenter Dieu par des demandes insensées et aspirer continuellement
à quelque chose de nouveau ; il faut trouver ,1e ihoyen de fermer les portes au
bonheur !
Terminerions-nous sans mettre l’accent
sur le terme quotidien ? Il exclut l’idée
d’enrichir, d’accumuler. Si nous devions
choisir entre une fortune et Fassistance
continuelle de Dieu, que ferioms-nous ? La
plus grande partie des hommes choisiraient la fortune, évidemment, quoique
instable ; mais le vrai chrétien ne pourrait
que .ptéférer le secours de son Père céleste.
’ tlne des plaies de la société moderne c’est
de vouloir s’enrichir coûte que coûte, d’accumuler par tous les moyens. C’est un feu
dévorant qui fait de la vie un vrai tourment et dessèche les forces spirituelles.
.. On ne doit pas être imprévoyants ; mais
l'esprit de Christ ne nous permet pas non
ïdus de nous soucier outre mesure de
l’avenir, vu que cet avenir ne nous ap, paftient pas. Le désir du plus et du mieux
I matériel est la négation de la reconnaissance, car des personnes ahuries et fébriles ne trouvent pas le temps de remercier Dieu. Heureux ceux qui, sans être
imprévoyants, vivent jour après jour avec
le sentiment de l’aide de Dieu, sans empiéter sur l’avenir !
" Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien : la prière est exaucée, et nous te■hons à en remercier le Père céleste : de
qüele manière le feronsnnous ? En nous
rappelant que l’homme ne vit pas de pain
seulement, et en nous efforçant de nourrir nos âmes avec la même sollicitude que
'nous avons pour le corps. L. M.
LIEUX COMMUNS
"Eloges efi blâmes
Nous sommes tous sensibles, très sensibles, aux uns et aux autres, et tout particulièrement sensibles aux blâmes ; et il y
a ceci de singulier — j’allais dire d’incompréhensible — c’est que plus le blâme est
mérité, plus il nous fâche : nous n’avons
qu’à nous examiner froidement, seul à seui
avec nous-mêmes, chaque fois que nous
avons été Tobjet d'un blâme que notre
conscience nous dit être légitime, pour
nous en convaincre. Or, le blâme mérité ne
déshonore pas nécessairement, ne diminue
pas toujours la personne à laquelle il est
adressé ; et, quoiqu’il, ait topjours une saveur désagréabl'e, « il est nécessaire à la
santé de l’œprit », a dit un jour quelqu’un,
« et dissipe bien des vanités ».
Le mal est qu’il est excessivement difficile de nous persuader, de prime abord,
que telle ou telle autre de nos actions mérite d’être blâmée ; l’orgueil est toujours
là pour nous souffler à l’oreille que nous
sommes parfaits, donc irréprochables. Le
.blâme injustement iniligé ne nous affecte
pas outre mesure, vu que nous avons presque toujours ,1a possibilité d’en démontrer
le manque de fondement et par conséquent
de nous justifier aux yeux de ceux qui, en
toute bonne foi, nous jugeaient coupables ;
tandis que le blâme mérité constate notre
étourderie, notre incapacité, notre légèreté,
nos faiblesses, nos faute:.r, et c’est cela qui
nous humilie, nous froisse, nous irrite outre mesure.
Et ici nous sommes amenés à dire m
mot de te s^isceptibilité, c’est à dire de cette
prédisposition à nous fâcher pour la plus
petite cause ; un défaut commun à bien des
gens, un défaut qu’on peut observer parmi
nous, à la plaine comme à la montagne,
chez les gens cultivés et chez les autres,
parmi les hommes et parmi les femmes.
Le Vaudois est indiscutablement susceptible ; ü ne s’^it pas de se demander si l’on
est chez nous plus susceptible qu’ailleurs,
mais plutôt de inous dire que la susceptibilité est un de nos péchés mignons. Susceptible la petite .bonne qui, à une remontrance, à un reproche, à une observation
de sa maîtresse à propos d’un ouvrage mal
fait, jette son tablier d’un geste de dignité
f roissée, en disant : « Si madame n’est pas
contente, elle n’a qu’à s’en chercher une
autre ; je m’en vais ». Et elle s’en va pour
de bon. Susceptible l’artisan qui vous a confectionné un outil, une pièce d’habillement,
un objet quelconque auquel vous trouvez
des défauts qu’il s’agirait de corriger et
que vous lui sigma,lez. Il peut arriver alors
que notre homme prenne nos observations
en mauvaise part, qu’il se retranche, comme la petite bonne, derrière sa dignité blessée et vous réponde en termes analogues. Susceptible le cultivateur qui, d’aventure, vous
vend du beurre fort ou du lait remarquablement maigre et ne souffre pas que vous
lui en fassiez la remarque. Et combien de
susceptibilités ne consta.te-t-on pas dans
les rapports entre membres d’une même
famille, mari et femme, parents et enfants, ! Il n’est pas' jusqu’aux élèves de nos
écoles, petits et grands, .surtout grands,
qui ne prennent parfois en mauvaise part
les observations que vous leur faites en vue
de redresser leurs idées ou d’attirer leur
attqntion sur les défauts, .les lacunes d’un
trav'ail ou d’une exposition laissant beaucoup à désirer.
En voilà plus qu’assez pour nous convaincre que nous sommés, en général, un
peu plus susceptibles qu’il ne faudrait ;
que la susceptibilité est uiu défaut — nuisible comme tous les défauts — qu’il faut
combattre en nous et autour de nous. C’est
une question d’ho.unêteté et de droiture :
si nous nous fâchons pour une observation
légitime, pour un blâme mérité, nous manquons de sincérité envers 'nous-mêmes,
nous efforçant de nous faire accroire, de
faire accroire à autnu que nous ne a>mmes
pas en faute, alors que la voix de la conscience nous crie le contraire.
En éducation, ainsi que dans maints autres domaines, on pourrait tenter un
moyen, je ne dis pas de faire agréer, mais
de faire supporter le blâme, et ce serait
de ne pas être trop avares d’élOges. Combien qui se les interdisent systématiquement, alors qu’ils ne marchandent jamais
le blâme ! Pourquoi se refuser à constater,
en famille ou hors de te famiUe, à l’école,
au bureau, à l’atelier, qu’un travail est
bien fait, que la conduite de vos subordonnés mérite votre approbation, voire même
vos éloges, au lieu de simuler une froide
indifférence qui déconcerte et décourage ?
On a beau se dire que le témoignage de notre conscience est le meilleur des élioges,
il n’en est pas moins vrai qu’un éloge mérité, décerné à propos, sans flagornerie, est
toujours agréé par celui qui en est l’objet
et est un puisant stimulant pour le pousser à faire toujours mieux. Cela est humain, et « rien de ce qui est humain nè
nous est étranger ». On raconte, à ce propos, l’histoire d’un employé d’une grajnde
maison de commerce, qui, aprœ trente ans
de 'Services fidèles, se suiicidà. On trouva
dans ses papiers cette note : « Pendant 30
ans je n’ai jamais reçu la moindre parole
d’encouragement. Je n’en peux plus ! ».
Si je n’avais hâte de finir, j’a,jouteraiS
qu’il y a toute une catégorie de gens, pasteurs, instituteurs et institutrice, ou autres personnes, ■occupant une charge publique quelconque, auxquelles on ne ménage certes pas le critiques, parfois méritées, mais qui, par cela même, ont besoin
plus que tout autre d’être encouragées...
lorsqu’elle le méritent, et elle le méritent
plus Souvent qu’on ne croit. Disons-leur,
de, temps à autre, que nous sommes coinr
tents d’eux, montrons-leur que nous savons apprécier leure efforts et leurs aptitude et que .nous leur sommes reconnaissants. Croyez pourtant qu’ils vous en sauront un gré infini et que leur tâche leur
semblera moins .lourde et moins ingrate.
Vous dites que nous somme dams le domaine de la théorie et que ce sont là des choses plus faciles à dire qu’à faire. D’accord ;
il nous faut cepeindant essayer de conclure.
Eloges et blâmes sont également indispensable, inévitable en matière d’éducation et
dans nos rapports journaliers de toute nature; la difficulté consiste à le deer sagement, sans exagérer ni dans un sens ni
dans l’autre et dans un éprit de parfaite
équité et de justice. Si l’enfant, l’écdlier,
l’employé, le subordonné ont de preuves
que vous savez apprécier leurs qualités, ce
qu’il y a de bon, de louable en eux, ils supporteront à leur tour d’être blâmés ou repris lorsqu’ils se trompent, qu’ils ont été
négligents, qu’ils ont fauté. Ne vous semble-t-il pas que c’et là la conclusion de
notre petite causerie d'aujourd’hui ?
j. c.
OOO OO 0000000000<><>000<>0
iPStiDitioB leligieise dw les Us.
Noîis transcrivons d’une circulaire d-e
M. le Modérateur les lignes suivantes :
Per facilitare ai genitori evangelici le
pratiche di esenzione dei loro figli dai corsi
di istruzione religiosa nelle scuole pubbliche, ritengo opportuno di consigliare loro
l’uso del seguente formulario :
AU’Ill.mo Sig. Preside del R. Liceo-Ginnasio
o
All'IU.mo Sig. Direttore della Scuola...
Il sottoscritto, padre deU’akmno... della
classe... chiede che l’alunno stesso sia dispensato, ai termini dcU’art. 6 della legge
24 giugno 1929, N. 1159, dal frequentare
il corso distruzione religiosa presso codesto Istituto (o codesta Scuola), stante che
egli provvede direttamente all’istruzione
medesima, a mezzo del Pastore della Chiesa
Valdese alla quale il sottoscritto appartiene.
2
est-il de dos ieoDes tilles ?
On entend, ces derniers temps surtout,
clamer de côté et d’autre que les préoccupations pour la jeuunesse doivent être
senties plus vivement par nos églises.
L'église doit faire comprendre aux jeunes
combien elle les aime. Ce qui veut signifier sans doute qu’elle désire les aider
dans leurs difficultés, qu’elle veut être
sensible à leurs inquiétudes, à leurs pn>
blêmes, à leurs aspirations et à leurs
besoins.
Or, parmi ces difficultés, je voudrais en
signaler une qui tend à aæumer des proportions toujours plus angoissantes ; je
fais allusion à l’exode régulier de nos jeunes filles.
Sans m’attarder à considérer si les raisons qui les poussent vers la ville sont
toujours bonnes, je me ,borne à faire une
constatation : nos vdles — j'urin particulièrement — engloutissent, pendant une
grande partie de l’année, notre jeunesse
féminine. Ce qui signifie pour une église
de montagne un appauvrissement considérable, surtout au point de vue de l’activité. Non seulement ; mais cela lui pose
un problème qui n’est pas fictif.
Le voici ; Qu’en sera-t-il de toute cette
jeunesse éparpillée dans nos villes ? Est-ce
que la correspondance avec les parents
suffit à placer entre les dangers, les tentations de la viUe et la conscience de nos
jeunes filles, un mur assez solide ?
Mais on écrit généralement si peu à la
montagne, et encore, sait-on donner les
conseils nécessaires ?
On me répondra que danj les grandes
villes nous avons les Unions Chrétiennes.
C’est vrai. Mais que peuvent-elles faire
pour ces jeunes filles ? Si même elles réussissent à en grouper un certain nqmbre
deux ou trois fois par an autour d’une
« bonne tasse de thé », cela suffirait-il ?
Sans déprécier nullement l’œuvre de nos
Unions, nous dirons franchement qu’elle
est insuffisante au but.
Que faudrait-il donc faire ? Demanderonsnous à nos pasteurs des villes de s’occuper
de cette jeunesse migratoire ? Mais s’ils
ne peuvent suffire à leur tâche déjà si
lourde !
Voyez alors ce qui survient. Les pasteurs à la montagne se préoccupent de
fournir à nœ enfants des connaissances religieuses aussi complètes que possible. On
a trois ans de catéchisme. Au sein des
Unions on cherche à développer encore
leur conscience religieuse. Mais lorsqu’une
jeune fille quitte la maison pour se rendre au service, elle se soustrait à l’im
fluence morale et religieuse de l’église qui
l’avait jusqu’alors abritée sous ses ailes.
Qudques-unes reviendront vers l’été, mais
plusieurs ne retourneront plus que de
temps à autre. Fréquenteront-elles l’église
à la ville ? Peut-être.
Peut-être aussi préféreront-elles demeurer « inconnues ». Et la vüle, avec tous
ses dangers et toutes ses tentations, ne
finjra-t-eUe pas par les faire tomber?
Nous écrivons ces derniers mots avec
tristesse et avec douleur parce que nous
savons quelle a été l’avilissante odyssée
de quelques-unes d’entre eUes. Et chez nous
elles n’étaient pas pires que tant d’autres ! L’église a-t-elle fait tout ce qui dépendait d’eUe? Nous mêmes avons-no’/s
porté toute notre responsabilité?
Le problème est réel, toujours plus réel.
Il attend, comme tant d’autres, d’être
mieux envisagé et mieux compris, pour
avoir sa solution. Spectator.
* Fate la minestra -col
brodo* came
in Dadi »
purissimojâ^stanziose
Croce
'Stella
PabbUda BeRTOUmi • Mili.
« Pain quotidien pour l’âme 'l
Ce recueil que-nous avons annoncé vient
de paraître. Son apparition était attendue
avec plaisir, on en sentait le besoin ; nous
la saluons avec une sincère satisfaction, car
nous n’avons pas été déçus dans notre attente. Comme les publications de ce genre,
ce recueil contient : un passage tiré de
l’Ancien ou du Nouveau Testament, avec
l’indication d’un paragraphe de la SainteEcriture pour chaque jour de l’année. Un
verset de cantique qui accompagne le texte
veut être l’expreæion de la pensée du
croyant en réponse à la Parole sainte.
Ce recueü est avant tout destiné à la
famille vaudoise. Excellent guide pour
culte individuel et pour le culte de famille,
nous le recommandons à toute personne
désireuse de cultiver sa propre piété pei'sonnelle et la vie spirituelle au foyer. Mais
il va servir sûrement de pain quotidien à
la plus grande famille évangélique de langue italienne. Et il est doux de penser qu’il
sera un nouveau lien qui doit fortifier
l’union spirituelle des diflérentes dénominations évangéliques qui poursuivent le
même but, qui ont bien des aspirations
communes, que des attaches d’autre nature
déjà unissent. Et quelle vision émouvante
que donne la pensée que chaque jour des
dizaines de milliers d’âmes élèveront vers
Dieu une même offrande de louanges et
de supplications. Dans cet harmonieux concert, les âmes se réjouiront, elles auront
conscience d’une unité plus réelle, d’une
puissance plus efficace. Ne peut-on pas
compter, en effet, sur un plus prompt exaucement, qüand le trône de Dieu œt assiégé
par les prières d’une multitude immense,
bien que répandue dans tous les points de
notre patrie et ailleurs, qui concentre ses
forces spirituelle vers un même objectif ?
Nous le croyons fermement.
Nous demandons à Dieu de bénir ce Pain
Quotidien, afin qu’il soit en bénédiction
pour beaucoup d’âmes. j. t.
Le Pane Quotidiano per l'anima se vend ;
à la « Libreria Claudiana » - Torre Pel- ;
lice, au prix de L. 2,50.
nnnnnnnnannnnn nn nnnnnn
Ecoles du dimanche.
Le soussigné, nommé par le Comité National, dans la séance du 12-13 novembre,
secrétaire rédacteur et correspondant des
écoles du dimanche, désire avant tout Saluer fraternellement tous les directeurs,
moniteurs, monitrices et einfants des écoles dominicales d’Italie. Priez le Seigneur
pour qu’il m’aide à accomplir mon devoir
qui n’est certes pas facile. En second lieu,
puisque maintes réclamations nous sont
parvenues de la part de personnes qui
n’ont pas reçu le dernier numéro du Manuel, tandis que d’autres l’ont reçu, et
n’en avaient pas .besoin, et que d’aucunS
en ont eu un nombre d’exemplaires supérieur au nécessaire, nous prions vivement tous ceux qui désirent recevoir le
Manuel durant l’an 1930 de nous envoyer
leur nom et prénom, l’adresse et le nombre d’exemplaires qu’il leur faut.
En troisième lieu, nous vous prions
aussi de nous faire savoir à temps combien
d’exemplaires de L’Amico dei Fandulli et
de Vita Gioconda il vous faut chaque mois.
Enfin, nous vous prions de prendre note
que les contributions en faveur du Comité
National des Ecoles du dimanche ne doivent pas être envoyées au soussigné, mais
de vous en tenir aux communications qui
vous Seront faites, ou qui déjà vous sont
parvenues.
Nous ne savons pas encore si on nous
remettra les petits billets avec versets de
la Bible, pour donner aux élèves qui étudient bien la leçon.
Nous ne pouvons rien dire non plus des
tableaux bibliques qu’on pourrait envoyer
à ces écoles qui les demanderont.
Si ce matériel et d’autre semblable nous
parviendra, comme nous l’espérons, nous
en parlerons dans le prochain numéro du
Manuel.
Et maintenant, à l’œuvre pour nos chers
enfants et pour la gloire de Dieu.
Giuseppe Fasülo, pasteur
Piazzetta Tagliavia. 25 - NapdU.
La tendance aetuelle, en différents pays,
vers l’unité des Eglises : c’est la question
que le pasteur'de l’Oratoire, à Paris, M. W.
Monod, a exposé à une séance du « Comité
National des études sociales et politiques »
qui groupe l’élite du haut enseignement et
qui consacre ses séances à l’étude des manifestations de l’esprit public, en iTance
ét à l’étranger.
M. Monod est une autorité dans les questions religieuses et ecclésiastiques d’ordre
œucuménique. Il ne se contenta pas d’un
simple historique des grandes étapes vers
l’unité, il fit mieux : il fit tout un exposé,
une véritable profession de foi chrétiennt:.
Il a fait, une fois de plus, aimer et respecter le protestantisme. Il eut, pour dire
ses espérances, des accents émouvants qui
frappèrent fortement la très nombreuse et
très brillante assistance.
De nombreux prêtres étaient dans l’auditoire ; leur présemce avait été si bien escomptée que le Comité d’Etudes, dans son
invitation, avait parlé de l’exposé de M. Monod comme devant être destiné à « amorcer un échange de vues contradictoires » ;
il avait cru semblablement pouvoir affirmer que « différentes personnalités' catholiques interviendraient ». Celles-ci ont cru
préférable de garder le silence. M.ais dans
une séance qui a été fixée au 6 janvier
prochain, le catholicisme-romain, par la
bouche du R. P. Y. de la Brière, exposera
ses vues sur le même sujet.
« Pour assurer la paix entre 1^ peuples
il faut plus que des traités, il faut la bonne
foi morale des hommes ». Après avoir fait
cette affirmation, le secrétaire général de
1’« Alliance Mondiale pour l’amitié internationale par les Eglises », sir W. H. Dickinson, ajoute ; « C’est la croyance en l’efficacité de la force morale qui sert de base
à tout ce que rAlliance Universelle a fait
en faveur de la Paix. C’est la justification
de l’appel à l’aide qu’elle a lancé aux Eglises Chrétiennes. L’Alliance considère l’abolition de la guerre comme une grande victoire morale, victoire qui ne peut être obtenue qu’avec le concours de toutes les
grandes forces morales. Le Pacte Kellogg
est comme l’appel du clairon à tous ceux
qui pensent qu’il faut autre chose que des
procédés de politiciens pour établir la paix
sur la terre.
« Quel est le devoir de l’Eglise? Proclamer
les principe suivants : Tenir la parole
donnée ; s’abstenir de toute violence et menace de violence ; respecter les lois et être
juste envers tous. N’est-ce pas ce que le
Christ demande à tous les peuples chrétiens ? L’Alliance Universelle est là pour
! faire .naître la fraternité entre les' nations,
j et ü ne peut y avoir de fraternité tant
que ces principes
l’huma.nité ».
ne gouverneront pas
1
Quelques reproches que nous font nos
frères catholiques : les protestants sont
trop individualistes, trop attachés à leur
sens propre ; au lieu de s’unir sur les
croyances qui nous sont communes, nous
nous séparons pour des divergences de détail et de menues questions d’interprétation ; notre manque de discipline est préjudiciable non seulement à nœ églises, mais
encore au christianisme lui-même ; nous
n’avons pas assez le sens mystique, le penchant à l’adoration ; nous n’avons pas cette
soumiœion, dont eux font preuve, leur
promptitude au sacrifice de feui'S vues particulières quand est en jeu un bien général.
Il y a du vrai dans ces reproches ; or,
reconnaître un défaut, c’est admettre la
nécessité de le faire disparaître.
Vi î;.
Où en est le Protestantisme en Ecosse,
aujourd’hui ? Disons tout de suite qu il est
la religion « officielle », en tant que la
grande majorité des habitants sont protestants. On a donc tous les avantages
d’une religion de majorité ; forte tradition,
nombreuses églises, œuvres prospères, ressources abondantes, pénétration de 1 esprit
protestant dans toutes les branches de 1 activité. On an connaît aussi les déficits ; insuffisance de l’esprit de conquête, formalisme de nombreux fidèles, séparatisme menaçant qui conduit souvent les chrétiens
les plus vivants à abandonner l’Eglise officielle pour s’agréger à quelque secte.^
A noter trois points essentiels ; Tout
d’abord le dimanche écossais. Sans être
strictement observé comme autrefois, le dimanche est encore respecté, en Ecosse. On
ne peut oublier flatmœphère si religieuse
des cultes dans les temples accueillants,
les chants bien exécutés, l’intense recueil^
lement. Le dimanche on reste en famille.
Très peu de gens travaülent. On ne fait
même pas du sport ; pourtant le sport est
un des aspects les plus typiques de la vie
écossaise, mais on le pratique tous les jours
sauf le dimanche. Les matches officiels se
jouent le samedi après-midi. Ainsi le di
manche reste le jour du culte, de la famille
et du repos.
Ensuite l’influence biblique et protesr
tante. Tout petit, l’enfant va à l’école du
dimanche avec sa Bible. 11 apprend à connaître sa Bible. Dans la famille tout est
imprégné d’esprit protestant et cela se
traduit par une grande liberté, par de la
délicatesse de conscience, par un niveau
moral élevé. Il y a de tristes exceptions.
Cependant an peut bien affirmer que Knox
et la Réformation agissent au cœur du
cœur de la littérature, de la pensée, de l’industrie écossaise. L’influence protestante,
qui est l’influence de la Bible, se retrouve
partout.
Enfin, uin grand principe : l’Eglise est
le centre de toute l’action religieuse. Tout
se fait dans l’Eglise et par l’Eglise. Les
mouvements de la jeunesse sont étroitement rattachés aux Eglises.
Un pasteur, M. Guelfucci, termine ses notes de voyage à travers l’Ecosse par ces
mots ; « Quoi qu’il en soit, en Ecoase comrne partout ailleurs, l’essentiel sera toujours la vie spirituelle profonde et la consécration totale à Celui qui nous sauva et
que nous aimons ».
CHRONIQUE VAUDOISE
SoiiscriptîoTi pour les Collèsres.
M. V. Albert, Cœtabel, modérateur, L. 100.
*
BELGRANO. (Rép. Argentine). La congrégation a eu la visite d’église faite par
M. Beux, ancien pasteur de cette colonie,
délégué à cet effet par la Commission de
District. La communauté était appelée à
se prononcer sur deux ordres du jour de
la Conférence : 1“ Institution d’une Caisse
commune pour toutes les paroisses du SudAmérique. 2° Envoi des pasteurs, à tour
de rôle, en Italie, après 7 ans de travail,
pour représenter le District au Synode.
Le premier ordre du jour fut accepté
en principe ; toutefois on juge convenable
de faire avant tout une campagne financière dans toutes les congrégations pour
savoir de quelle somme on pourrait disposer. Quant au second, « nous nous limitons, dit le Mensajero Valdense, à transcrire le résultat de la votation ; 11 voix
favorables, 7 contraires ».
L’assemblée d’égL.ie de la congrégation
de Colonia Iris a voté les deux ordres du
jour sus-mentionnés de la Conférence.
CALTANISSETTA. Les jours 6 et 7 novembre eut Heu, dans cette vüle, le Colloque annuel des Pasteurs Vaudois de la
Sicile. Ceux de nos lecteurs qui ne reçoivent pas La Luce, nous saurons gré de
lire les notes suivantes : Les cultes publics furent bien fréquentés. Les messages qu’apportèrent aux auditoires recueillis les pasteurs Miingardi, Eynard, et les
candidats en théologie Nisbet et Moreschini, firent une impression qui, on peut
espérer, ne s’effacera jeûnais complètement.
Les séances privées furent consacrées
à l’étude de quelques sujets ;
1“ Le culte de famille, complément nécessaire au culte en commun. A noter l’idée
qui a été émise : dans chaque congrégation il devrait y avoir par-ci par-là des
réunions dans les maisons, où le pasteur
apporterait le témoignage de sa foi et de
son expérience dans un échange d’idées
qui aurait lieu sur des questions proposées par les frères. Ces réunions seraient
autant de foyers de vie.
2° Les visites pastorales, qui ne doivent
pas être coinsidérées comme une perte de
temps ; elles ne sont pas non plus des visites de société ; que ceux qui les reçoivent
ne les envisagent pas comme des ennuis
qu’ü faut supporter ; elles sont un moyen
dont se sert le pasteur pour faire entrer
le salut dans les maisons.
3“ La vie du pasteur. Tenir sa place,
voüà qui est difficile pour tous, mais notamment pour le pasteur, qui doit sauvegarder un honneur qui lui a été conféré
par Dieu. Cet honneur il doit le défendre •
dans la famille, dans l’église et dans la
société. Les frères ont le devoir de prier
ix)ur le frère auquel est confiée une œuvre si haute, mais si difficile.
LA TOUR. Le Comité local de la CroixRouge ayant demandé que l’on rappela
dans un service religieux les infirmières
3
mortes dans l’accomplissement de leur noble mission durant la grande ^erre, le
pasteur M. B. Revd, qui occupait la chaire
dimanche matin, fit la commémoration de
ces courageuses servantes du devoir qui
ont donné leur vie pour les soldats. Perdre sa vie, en se sacrifiant pour les autres,
c’est la sauver.
MARSEILLE. Nous avons le regret d’annoncer le décès de M. Guigou Albert, que
Dieu a rappelé à Lui à l’âge de 51 ans,
après de long'ues souffrances. Il laisse une
veuve et quatre enfants tous en bas âge.
L’ensevelissement a eu heu le 18 novembre dernier et fut présidé par M. Je pasteur Martin Favenc. La nombreuse assistence a prouvé de quelle grande estime
notre frère jouissait dans son entourage
et le regret que son départ prématuré a
causé. L’« Union Vaudoise » perd en lui un
membre fidèle et dévoué. U en avait été
le caissier modèle durant huit ans. La famille vaudoise de Marseille exprime à tous
les parents, qui sont aux Vallées et en.
Amérique, leurs sincères condoléances,
mais surtout entoure d’une affectueuse
sympathie M.me veuve Guigou et ses
■enfants.
SAINT-JEAN. Bienfaisance. Notre pa^
roisse est désormais' habituée à une seconde collecte annuelle qui, sans nuire à
celle à qui plus chrectement ce niom revient de droit, la complète admirablement.
Il s’agit d’une cueillette dont les braves
membres de notre florissante Union Chrétienne de Jeunes Gens ont pris depuis
quelques années la louable initiative et
qui, faite maitenant, lorsque tous fruits
de la terre sont serrés dans les granges
ou dans les caves, donne des résultats
naturellement subordonnés à la quantité
de denrées récoltées, mais quand même
toujours assez bons.
Nos jeunes gens se préoccupent surtout
des œuvres qui, dans ou aux limites de
notre paroisse, moins connues au loin, ne
peuvent pas compter comme d'autres sur
Fabandance de dons généreux provenant
éloignés ; l’Orphelinat et l’Asile
des Vieillards.
Dans une des séances de leur Société ils
partagent le territoire à parcourir en
deux parties et ils assignent d’avance aux
deux œuvres sus-mentionnées ce qu’ils
espèrent recueillir dans les deux fractions.
Et il y a ciuelque chose de beau et vraiment toucliant dans l’empressement avec
lequel ces escouades de volontaires accomplissent leur tâche et dans le bon accueil
que leur réserve la plus part des personnes
visitées, sans doute favorablement impressionnées par la .banne volonté et le zèle
des jeunes collecteurs. Et ce sont des chars
pleins de toute espèce de denrées qui, le
soir, arrivent aux œuvres qui les attendent : des pommes de terre, des châtaignes, des pommes, des bombonnes de vin,
qui font la délice de nos vieillards !
Il est très probable que les organisa^
teurs de cette belle, modeste œuvre, atteignent, sans s’en douter, un résultat moral tout auæi grand et important que celui matériel. Combien n’y a-t-ü pas de donateurs qui, en recevant cette visite plus
ou moins attendue, sentent se réveiller
en eux le sentiment de la bien comprise
solidariété chrétienne et comprennent, au
moins pour un instant, leur devoir de se
maintenir un peu plus étroitement liés,
non seulement aux œuvres de .bienfaisance,
mais à leur Eglise même.
C’est pourquoi nous croyons à propos
de signaler aux lecteurs de l’Echo la beîle
initiative et, en remerciant ceux qui en
ont le mérite, nous nous permettons d’ajouter qu en défaut des dons en nature sd'licités, les éventuels dons en argent sont
tout aussi agréés et peuvent être adressés au Pr&ident de rUnion, à son Caissier, ou à n’importe quel Unioniste.
La belle activité dont on vient de nom
parler, mérite, en effet, dfêtre signalée
et encouragée ; ajoutons que d’autres
Unions Chrétiennes — noms pourrions en
nommer plus d’une — à chaque retour
d’automne et depuis plusieurs années se
font un devoir et un plaisir de se rendre
utile à nos œuvres de bienfaisance en parcourant nos paroisses pour recueillir les
dons en nature ou en argent de nos
paroissiens. Rêd.
— I^e souvenir du ministère béni de
M. et M.me W. Meihe est toujours vivant
dans le cœur de nos paroissiens qui, en
très grand nombre, sont venus, samedi
dernier, apporter aux dépouilles mortelles
de Sœur Marie Meüle, fille de ces vrais
serviteurs de Dieu, leur sentiment de reconnaissance et témoigner à la famille si
durement éprouvée l’expression de leur
dévouement et de leur affection.
Le temple était bondé pour l’occasion.
Le service fut présidé par le pasteur
émérite M. B. Gardiol qui, en des termes
très touchants, rappela à l’assemblée ce
que fut Sœur Marie Medle, et exprima le
regret pour un si soudain départ. M. Jean
Jalla parla au nom des Hôpitaux. M. Louis
Marauda déposa sur la dépouille mortelle la fleur de la reconnaissance au nom
du peuple vaudois et de la Maison Italienne des Diaconesses. L’assemblée chanta
ce beau cantique : O beati su nel cielo, que
Sœur Marie Meille aimait .beaucoup.
Que le souvenir des vertus de cette
chère sœur et sa mort qu’aqjourd’hui on
pleure puisse être toujours pour les parents, les'' amis, les diaconesses, ainsi que
pour tous ceux qui l’ont coninue, le sujet
d’un entretien et serve à la fois de consolation et d’exemple.
Pour nous, il ne nous reste qu’à demander les bénédictions divines sur la famille
en deuil.
— Le 26 novembre un bon nombre de
parents et d’amis accompagnait au champ
du repos la dépouille mortelle de Jean
Turin, décédé aux Nazerots, à l’âge de
73 ans. Notre sympathie à la famiUe
affligée.
VILLAR. Nous venons de recevoir le
Rapport annuel de l’Eglise, duquel nous
transcrivons les phrases suivantes, qui donneront une idée adéquate de la condition
de cette paroisse :
Il y a un noyau de fidèles qui fréquentent assidûment le culte au temple, les autres moins, et la majorité rarement. Par
contre les réunions dans les villages sont
bien fréquentées. Les élèves des écoles du
dimanche sont en général assidus. L«
Unions Chrétiennes ont continué leur œuvre utile d’instruction et d’éducation. La
libérahté chrétienne est en honneur chez
plusieurs ; mais le grand nombre n’em a
pas encore compris l’importance. La vie
spritueUe s’est manifestée chez un certain
nombre ; que n’est-elle puissante dans tous
les membres ! Les entrées pour le culte et
pour les œuvres de bienfaisance ont donné
la somme de L. 14.574,95.
» » » • ♦ • •.■. ■
► ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦>
FLEURS en souvenir de Sœur MARIE
MEILLE (en faveur du Refuge).
M. ing. Gustave Vinçon, Turin L. 500,—
M. David Pellegrini, Id. » 100,—
O O O O O ooooooooooooooooo
Projections lumineuses.
Le Comité de Groupe des U. C. de J. G.
des Vallées met à la disposition des Unions
et des Paroisses les séries suivantes de
projections lumineuses :
Série de 25 projectiom : L’Evangüe Histoire de TAncien Testament - La Palestine - Les Catacombes - L’image de Jésus à travers l’histoire - Les Alpes - Assisi et Saint-François - Villes itaflennes Pompei - La Suisse - Venise - Les terres
polaires - La Lybie - L’Histoire du Risorgimento Italiano - Le Risorgimento Italiano du 1856 au 1878 - Races humaines Le papier et sa fabrication - Le froment
- Abeilles et fourmis - Las minières de
charbon - Les Promessi Sposi, de Manzoni
- La Gerusalemme Liberata, de Torquato
Tasso - L’art italien du 1500 - Michel'angiolo et ses œu'vres - La vie de Dante
Alighieri.
Séries plus nombreuses: La HoiUande Le Japon - Les Etats-Unis d’Amérique La vie de Jésus - Les Paraboles - L’Enfant prodigue - Les Actes des Apôtres L’histoiré ,de l’Ancien Testament - L’Assy,rie et Babylone.
Petites séries hu/moristiques : Ali-Baba
Le petit' Poucet - Le diable en bouteille Gaspard chez le photograph/ - Un chevalier trop confiant - Un brusque réveil.
S’adresser au délégué du Comité de
Groupe, M. Attüio Jalla - Torre Pellice.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
La Semaine Politique.
ITALIE. Au moment où ce numéro de
notre journal paraîtra, la visite de nos
Souverains au Pape aura eu lieu. Nous ne
pouvons pas relater le fait, puisque notre
feuüle va sous presse le jour même où
k recontre solennelle a heu. Comme tous
les citoyens qui aiment leur patrie et désirent que les rapports entre Etat et Etat
soient les plus cordiaux et s’inspirent à la
meilleure entente, nous demandons à Dieîi
que de la visite de nos Souverains à S. S.
te Pape dérive beaucoup de bien pour la
nation.
— A .la séance .d’ouverture du Parlement corporatif, le président de la Chambre, M. Giuriati, en annonçant les fiançailles du Prince héritier et de la princesse
Marie de Belgique, a exprimé les vœux
de la Chambre pour les Augustes Fiancés
et les Maisons royales qui ressèrent ainsi
les liens consacrés par la victoire commune. La salle toute entière, debout, a
poussé des acdaraations de « Vive le
Prince, vive les Savoie ! Vive la famille
royale de Belgique ! ». Cette manifestation,
très chaleureuse, a duré plusieurs minutes,
— De nouvelles épigraphes portant les
dates qui sont « les pierres mihiaires du
chemin de la patrie» décorent la salle des
séances de Montecitorio. Jusqu’à ce jo'jr
un seul écusson, avec la date du 4 mas
1848, réunion du premier Parlement sarde,
ornait les parois de la Chambre italienne.
Désormais d’autres, inciseés en lettres d’or,
portent les dates suivantes : le 24 mai 1915,
entrée de l’Italie en guerre ; le 4 .novembre 1918, l’armistice ; le 28 octobre 1922,
la marche sur Rome, ainsi que le résultat
du plébiscite du 24 mars 1929.
ALLEMAGNE. Le Conseil du Reich a
adopté une nouvelle loi de défense républicaine. Ont voté contre les représentants
de la Bavière et du Mecldembôurg. La
loi va être discutée incessamment au
Reichstag.
— Le Reichstag a idiscuté la proposition
de M. Hugendberg ainsi conçue : « Le Gouvernement du Reich doit aviser immédiatement et solennellement les puissances
étrangères que la reconnaissance de la
responsabilité allemande dans la guerre,
que le traité de VersaiUe a imposée à l’.ALlemagne, est contraire à .la vérité, repose
sur des données fausses et n’engage pas
l’Allemagne au point de vue du droit
international yrf'
Cette proposition a été repoussée par
318 voix contre 82. C’est donc le rejet du
projet de plébiscite.
— L’évacuation de la deuxième zone de
la Rhénanie, dont le traité de VersaiUe
prévoyait la libération au bout d’une période de dix ans si l’Allemagne remplissait Ses obligations, s’est achevée. Les troupes françaises ont quitté Coblence, en
même temps que .les troupes belges quittaient Aix-la-Chapelle. Comme les anglais
étaient déjà partis, la deuxième zone rhénane est donc libérée. L’occupation de la
troisième zone subsiste intégralement. Il
y a eu dans toute la zone libérée de
grandes manifestations de réjouissance.
CHINE. Les troupes chinoises ayant été
battuœ dans plusieurs' importantes rencontres (les communiqués russes parient
de plusieurs milliem de morts et de prisonniers) ,1e Gouvernement de Nanldn a
fait des avances en vue de mettre un
terme au conflit. Le Gouvernement soviétique a fait connaître ses conditions qui
sont ; 1° Consentement officiel de la partie chinoise à rétablir la situation existant avant le conflit du chemin de fer de
TEst chinois sur la base des accords le
Pékin de 1924 ; 2° Réinstallation immédiate du directeur et du sous-directeur du
chemin de fer; 3° Mise en liberté immédiate de tous les citoyens soviétiques arrêtés à l’occasion du conflit.
EMPIRE BRITANNIQUE. Le Gouvernement travailliste a failli être mis en
minorité à la Chambre des communes par
le vote d’un amendement à son projet de
loi d’assurance pour les eaffants (de 15 à
20 ans) sans travail. Les libéraux et les
conservateurs demandaient également que
ces enfants fussent au moins astreints,
comme condition de secours de chômage,
à suivre des cours d’instruction post-scolaire. L’amendement fut rejeté, en raison
du grand nombre de députés conservateurs
qui étaient absents.
.— Le docteur James RobinSon, a inventé
un appareü nommé le sténode radiostat,
qui a pour effet de supprimer toutes les
interférences dans les réceptions de T. S. F.,
c’est à dire de réaliser une sélectivité
parfaite.
ET’AT-UNIS. Grande est la joie dans
toute la nation à la nouvelle que le commandant Byrd, qui avait quitté sa base
de Petite-Amérique, jeudi dernier, en
avion, pour le pôle sud, a regagné sa base
après avoir survolé le pôle. Le commandant rapporte d’intéressants clichés. La
distance parcourue représente environ
2.574 kilomètres.
FRANCE. Dimanche a eu fieu une grandiose manifestation, organisée par les anciens combattants en homm^e à Clêmenceau. Le cortège partit des^ Champs Elysées, se dirigea vers la Place de l’Etoile;,
où le Président prit la tête du cortège,
passa devant la tombe du Soldat Incofnnu ;
après avoir franchi l’Arc de Triomphe il
s’engagea Avenue de la Grande-Armée
pour se disloquer à 100 mètres environ
dans l’Avenue.
NORVEGE. Le Comité du prix Nobel a
décidé de ne pas attribuer le prix Nobel
de la Paix pour 1928 et 1929.
RUSSIE. Une expédition scientifique a
récemment découvert dans les déserts sablonneux du Kasachstan un immense cimetière d’animaux, qui habitaient la Sibérie à l’époque où l’Asie septentrionale
avait encore un climat subtropical. Des
squelettes de girafes, d’antilopes et de
chevaux sauvages ont été trouvés à la
profondeur de 6 mètres.
LES LIVRES.
c. Bonâ™ : Voci délia Genesi e deU’Esodo.
— « Le Orme » - Via Principe Tom
raaso, 1 - Torino — L. 3.
C’est un recueil de textes, pour tous
les jours de l’année 1930, tirés des deux
premiers livres de la Bible. Quelques pages sont consacrées à des réflexions sur
Dieu, et sur les principaux personnage
de la Genèse et de l’Exode.
Th. Pache-TaN'Ner : C’est Noël, Etoile de
Noël, Joyeux Noël.
Excellantes brochures de Noël. EUes contiennent, avec de belles gravures, de très
intéressants récits, que les grands aussi
bien que les petits, liront 'avec plaisir.
S’adresser à Lausanne ; 5, Rue de
Langalerie.
^
Foi et Vie. Les lecteurs de cette revue
de quinzaine ont été fort agréablement
impressionnés en recevant le numéro du
16 novembre 1929. « Effort vers le mieux »,
dit le directeur ; c’est vrai. Plus belle présentation, format plus type revue, contenu
toujours riche et varié.
On s’abonne : Bureau de la Revue 139, Boulevard Montparnasse - Paris. —
Prix : 50 francs.
Jean Coïsson. dir«t;teur-resiiOhsabte
________Torre Pellice - Imprimerie Alpine_
PIANOFORTE cercasi in affìtto. —
Offerte alla Tipografia Alpina.
.....T ......... ................
SIGNORINA venticinquenne, diplomata
Istituto Magistrale, conoscenza lingua francese e tedesca, desidererebbe occuparsi
come ISTITUTRICE presso distinta
famiglia residente a Torino. — Per informazioni e offerte rivolgersi alla Direzione
de « L’EcIw des Vallées«.
VENDESIoppnrcCAMBIEREBBESI
VILLA, costruzione moderna, splendida, con piccola proprietà ovunque.
Geometra MANTELLI - TorrePelIice.
MAISON À VENDRE au Pomaret,
bonnes conditions. Ecrire : CONSTANTIN
Henri feu Giovanni Pierre - Perosa
Argentina per Poniaretto.
CHI SOFFRE DOLORI
REUMATICI
ARTRITE - SCIATICA
MALE DI SCHIENA ED ALLE RENI
prenda l’ANTIREUMATICO ABBADIA la di cui reale efficacia è
stata sempre confermata da autentiche
guarigioni ottenute.
Si prepara e si vende nell’ANTICA
FARMACIA E LABORATORIO
di ABBADIA ALPINA (a pochi minuti da Pinerolo).
Nella stessa farmacia trovasi il vero
OLIO FEGATO DI WIERLUZZO'
di provenienza diretta da Bergen
(Norvegia). __________
4
NUOVE PUBBLICAZidNi
3
Commentario sopra S. Matteo, del Dott. Stewart, riveduto dal
Doti. E. Bosio .. (tela L. 25), brochure
Commentario sopra S. Marco, del Dott. Stewart, (tela L. 15)
. ^ brochure
Iddio è Carità, discorso di ,4. Monaci ....................
Storia del Cristianesimo, del Dott. Enrico Meynier
La Leggenda del Biancospino, di Jone E. Ccirlon (Racconto per
la gioventù) . . . . ,.....................
Come le Rondini, di N. Donini-Buffa (Racconto per la gioventù)
Pane quotidiano per l'anima (Un brano della S. S., un versetto
ed una strofa di cantico per ogni giorno dell’anno)
L. 20,—
» 10,—
» 1
» 15,—
» 3,50
* 3,50
» 2,50
i
LIBRI PER NATALE
Beppino, gioventù del Maestro Haydn, 3«' edizione, illustrato
Bottoncino, di Lefeuvre, 2^ edizione, illustrato
Dialoghi e Fantasie musicali, di V. Sommani
Dietro le Quinte, di Mrs. Walton, 4“ edizione, illustrato
Elbano e Rosina, di A. Celli, 2» edizione
La famiglia del Missisìnario, di S. Longo, illustrato
Il Pellegrinaggio del Cristiano, di Bunyan, 11“ migliaio, illustrato,
(tela L. 7.50) brochure
Viaggio in Terra Santa, di F. Bovet, illustrato
Il mio Nido, di E. Fasanari-Celli ....
Fanciullezza, di F. Buffa..........................
L'Erede dì Torrescura, di N. Donini-Buffa, illustrato
Pagsiò di Paradiso, di S. Longo ....
Le due Stelle, di N.. Donini-Buffa ....
In mezzo ai fanciulli, di 5. Longo
Poesie, di G. B. Niccolini (tela) ....
Ore di Pace, Poesie di B. Pons ....
Bozzetti evangelici, di B. Pons (tela L. 4) brochure
Raccolta di Poesie, 1“, 2“ e 3“ grado, insieme ...
Aggiungere il 10% per le spese postali.
L.
3,
4.50
75,
4.50
3,
5,
3,
3,
3.50
5, —
33,3
6,
1.50
2
1.50
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
M TARIFFA INSERZIONI «* i
Avvisi Commerciaii ; L. U,r>«> la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 9 la linea - Avvisi economici, L. per parola per una volta - L, O,»« per due - L. O,(.> per tre. - Minimo L. 9. Tassa governativa in piO — Pagamento anticipato.
,®1
SI
FABBRICA MOBILI FONDATA NEL’1890
Lavori stile moderno - Disegni e modelli propri - Costruzione accarata
e garantita - Specialità sedie e mobili pieghevoli.
Tappezzeria in stoffa e cuoio - Letti in ferro di ogni tipo - Materassi Stoffe - Corsie - Cerate - Linoleum - Tappeti - Coperte, ecc. — Lana Crine - Kapok.
■----- = PREZZI RIDOTTI — CONSEGNA A DOMICILIO -----------------
II
ANGROGNA (Le Vernet)
Splendida posizione
' a 900 metri s. m. ;
• Trattamento ottimo :
Prezzi modici
Termosifone
English Spoken j;
: Man Spriebt Dentseb
LIBERA
E ALL!
;Tl corpo
L0',5P1RITO
I-E ORMÉ
Via Principe Tomaso, I - TURIN - (derrière le Temple Vaiidois)
Ceux qui songent à l'arbre de Noël devraient se rendre à LE ORME
àviîint de décider les cadeaux. Des centaines d'objets inédits, point chers
du tout, y sont exposés et illustrés avec originalité. Lès Pasteurs et
Moniteurs, tous ceux qui ont quelques préparatifs à faire pour des groupements nombreux, y trouveront leur affaire.
I 4 GRANDI PERCHE
Per curare la stitichezza e regolare l’intestino
SI DEVE DARE LA PREFERENZA AL “RIM”
1. PERCHE' IL RIM E' PREPARATO
SU RICETTA DEL PROF. AUCU*
STO MURRI EO UN MEDICAMEN
TO TANTO- VALE QUANTO VALE
IL MEDICO CHE NE HA COMPÌ
LATA LA ricetta
3. PERCHE’ UN MEDICAMENTO PER
LO STOMACO 0 L’INTESTINO DEVE ESSERE GRADEVOLE: ED IL
RIM E PREPARATO A BASE DI
FRUTTA FRESCHE IN SCATOLE
DA VENTI SQUISITI BONBONS
(CELATINE DI FRUTTA) 0 IN
VASETTI DI MARMELLATA.
PERCHE' L'USO CONTINUATO DI
PURGANTI VIOLENTI IRRITA
L'INTESTINO MENTRE IL RIM
LIBERA, RINFRESCA E DISINFETTA L’INTESTINO SENZA IRRITARLO.
L PERCHE’ IL RIM:
—-ELIMINA I VELENI CHE SI ACCUMULANO NELL’INTESTINO.
- RENDE SNELLO ED ELASTICO
IL CORPO.
_ E' ECONOMICISSIMO PERCHE’
UNA SCATOLA, CHE COSTA
LIRE 9.90.— SERVE CIRCA
VENTI VOLTE PER UN BAMBINO E DIECI PER UN A.
CULTO.
Trovati in tutte te farmacìe
S. A. Agenzia Gener. Hai. Farmaceutici • Milano (3) • Corso Venezia, 14
PILLOLE DEPURATIVE FATTORI
flLL/4 CÆSMR/Î C0/1TR0 STITICHEZZ/IeGASTRICISMO
Xi-JTTE l-E
r ^ pt ivì/s) ÇI c
soc /qn G.F/STTTOS^ÌiC Via C.CàOl.OOMl
E ISRESSa 1.4’^
47-MIL<qriO
Pubbllcia BERTOLONl ■ Milane
r u R £
A.S WTTeo
GENOViA
Vero Sciroppo PaglìaPO
dell’inventore prof. GIROLAMO PAGLIANO
composto esclusivamente con sostanze vegetali, purga,
depura 1’ organismo, liberandolo, attraverso l’intestino,
dalle sostanze tossiche che l’infettano e che inquinano
il sangue. - La più antica, mai superata, né eguagliata
delle cure naturali.
FIRENZE - Via Pandolflni 18 - Casa do! Prct, Girolaiiio Pagliano