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Italie et Colonies ItaHennes .
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Ob s'aboBBc: & Torre PelUce, au Bureau d’Administration de l’EcAo (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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L'AàONNBMENT BB PAYE D'AVANCE.
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S’adresser : pour la Rid«cti<m, à M. le Prof. U»çis MtcoL - Torre Pellice — peur U g
l' AdmlatatratloB, au Bureau du journal, Via Wigram, N* 2 Torre Pellice. - i H
Pour toutes les aBBaaccs s’adresser au Bureau du journal.
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Tous les changements d’adresse coûtent $e eantimca, sauf ceux du commen*
cernent de l’année.’ , "
-O- Le Runán»: tO eantiniM 4^
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
■ I
COMUNICATO UFFICIALE
Nel Liceo-Ginnasio Valdese Pareggiato
di Torre Pellice sono vacanti alcune cattedre di Liceo e di Ginnasio.
Gl’insegnanti di religione evangelica
laureati in lettere, matematica e scienze
naturaU, i quali desiderassero 'porre la loro
candidatura come supplenti per Vanno scolastico 1936-1937, sono invitati a fame domanda, con la massima sollecitudine, al
sottmrriMo, notificando i loro titoli di
studio.
Prof. Ernesto Comba, moderatore
Casa Valdese - Torre Pellice.
AVIS.
Au^ lieu de supprimer le premier numéro de septembre, nous^ supprimons lé
dernier du mois d’août : notre prochain
numéro 'paraîtra donc le 4 septembre, avec
les annonces regardant le Synode, qui s’ouvrira le 7 septembre.
MWiHWíiat¿tai3
Nous 'ne publions pas de méditation
spéciale, cette semaine : que nos lectewe
vevMent bien méditer les discours prononcés au rassemblement du XV août.
Cappèllani militari.
Il pastore Alessandro Tron ha cessato di
essere cappéllam militare ; U suo indirizzo^
rimane : Missione Evangelica, Ajsmara.
Il capitano Giovanni Bertinatti è stato
trasferito dada Somalia all’Eritrea, donde
probabilmente sarà destinato, per Vesercizio delle sm^ funzioni, di unico Cappellano evangelico, alla località più centrale
dell’Etiopia. Il suo indirizzo 'proro'visorio è :
Intendenza Generale, Asmara.
F. G. Vr
Dimanche, 6 septembre, à l’occasion dû
grand « Riaduno » de la jeunesse vaudoise,
qui aura lieu à Pignerd, oh organisera
une comitive du Val Pélis pour participer
à' la réunion avec la jeunesse des autres
vallées. t.
Xe ^part est fixé à* 7 h. 20 de la gare
de La Tour, et le retour à environ' 9 h. 30
du soir, en « torpedone », Il est néceæaire
de s’inscrire avant jeudi 8 septembre, auprès du pasteur R. Nisbet. R- N.
DU XV ÄOUT
Deux réunions, cette année : l’une, au
Tlieynaud, sur le territoire du Villar,
pour le Val Péli® ; l’autre, à Pra Pounsoun
(Saint-Germain) , pour la Vallée du Cüuson.
Nous en donnons d’amples comptes-rendus, afin que 'tous les Vaudois puissent, en
esprit, l^énéficier de la célébration dé cette
solennité.
Vaudois des Vallées, Vau<kàs de toute
ritalie, Vaudois disséminés dans le monde
entier, lisez : nous écrivons pour vous.
AUTHEYNAUD.
Le temps est au beau depuis plusieurs
jours, la journée est ensoleillée, ce qui
pourrait représenter un inconvénient au
mois d’août, mais les châtaigniers séculaires du Theynaud offrent une ombre rafraîchissante et discrète. La localité ne
pourrait être mieux choisie, à bien des
points de vue ; à deux minutes de la route
provinciale de La Tour au Villar, bien
ombragée, im gazon propre pour s’asseoir,
une fontaine là tout près, quelques maisonnettes dont lès aimables propriétaires
rendent les services qu’ils peuvent.
Depuis les premières heures de la matinée, Une foule monte vers le lieu du rassemblement, quoique la réunion ne doive
commencer qu’à 10 heures. On veut bien
profiter d’une journée de fête et de liberté iKïUr respirer un peu d’air frais et
pur, avant de recevoir le soiiffle vivant die
l’Esprit.
Vers l’heure fixée, les orateurs prennent place à l'estrade (depuis quelque
temps on se permet aussi ce luxe — très
décent ■—). La cérémonie commience à
10 heures, presque précises (lé quart
d’heure vaudois va tomber en désuétude,
paraît-il, ce dont nous n'avons qu’à nous
louer!) devant une assemblée imposante
que noua ne saurions évaluer.
La présidence est tenue par M. Robert
Jahier, pasteur de la paroisse du Villar,
qui fait l'invocation, indique le chant
N. 23 du Recueil Français, Ht la première
partie du Psauine XXVII et 1 Tim. IV, et
prononce une fervente prière.
fij.
Message du Modérateur.
La parole est ensuite au modérateur,
M. le professeur Emesto Comba, de notre
Faculté de Théologie (Rome), qui se dit
heureux de partibiper à ce rassemblement
populaire et traditionnel II a un message
qui se résume en quelques mots, en une
devise : Un seul cœur et une seule Ûnm.
C'est une expression biblique qui caractérisait les chrétiens des origines.
C’est 'par cette union sacrée qu’on explique la lutte, la résistance et la victoire
des groupes chrétiens, surtout aux heures
des plus graves difficultés. Nos pères le savaient et l’ont pratiqué ; toutes les fois
qu’ils ont été désunis cela a été leur
malheur.
Aujourd’hui au^i l’union est nécessaire,
car la désunion va au devant de la niine.
Que vos âmes soient trapees par le désir de garder l’héritage dcmt nous sommes fiers, mais dont nous devons être ¿Sismes. Que nos âmes vibrantes, palpitantes forment une. saMie âme ; que cette devise puisse devenir notre constante inspiratrice, ét ators Dieu sera avec nous, et
sî Dieu est avec nous, qui sera contre
nous '?
Le message bréf, incisif, prenant, a touché line note qui peut être vieille, mais
qui reste toujours actuelle et qu’il faut
faire résonner surtout par des temps de
crise.
La méditation du pasteur A. Deodato.
M. Achille Deodato, deuxième pasteur
d’Angrogne (Serre), prononce ensuite ce
que nous pouvons appeler le sermon de
la cérémonie, sur le texte ; « Si nous travaillons et si nous luttons, c’est que nous
avons mis notre espérancé dans le Dieu
vivant» (1 Tim. IV, 10).
Paul, remarque ■ l’orateur, s'adresse à
un jeune homme afin de le préparer à la
résistance et de lui éviter le découragement : dans ce but il en dirige le regard
vers le Dieu vivant,
La vie du croyant ne peut être conçue
que comme une lutte, une fatigue continuelles. II est bien vrai que lutte et fatigue sont le lot de tous les mortels : le pain
quotidien, les affaires, le succfe, la maladie, la misère, etc... mais le chrétien a une
fatigue à part, toute spéciale, en plus de
celle qu’il a en commun avec le reste des
hommes. EUe dépend de sa vocation et de
sa mission, qui se résume en deux faits :
sanctification et témoignage. Et par sanctification, doiton entendre qu^que chose
de plus profond que le simple prières moral, un état de vigilance continuelle qui
fait de nous ■vraùnent de nouvelles oréaturea
Et dès que nous sortons de nous-mêmes, nous rencontrons le monde dont l'esprit est contraire au nôtre, dont la morale n’est plus morale. Dans ce monde le
chrétien doit donner son témoignage, ce
qui implique une lutte dont les aspects
sont parfois dramatiques, tragiques. les
premiers chrétiens furent pris pour des
fous. Nos pères de joieme.. Et ce qui rend
la lutte et la fatigw plus pénibles c'est
que lorsque nous croyons avoir obtenu
quelque succès, voilà nos propres chutes.
EKs puis, à mesure que nous montons, le
panorama devient plus immense et la vision de nos propres misères plus troublaiite. ^
Il y a cependant une consolation : c’est
que cette lutte, cette fatigue ne sont pas
vaines. Le croyant est inébranlable parce
qu’il place son espoir dans le Dieu vivant.
1 Peu importe si le monde ne nous comjf,, prend pas et se moque de pcms nws perI sévérons quand mênje, car pour ce qui
regarde notre sanctification, quoique péi cheursn nous .sommes déjà revêtus de la
justice de Dieu, par sa grâce. Dieu est
fidèle et nous avons confiance dans sa puissance. Il en est de même pour notre témoignage. Apparemment abattus et vaincus parfois, mais toujours vainqueurs en
Dieu. Un grand espoir multiplie lea énergies ; si nous avons vraiment confieince en
Dieu, la victoire est assurée.
Le discours, riche en idées et de la plus
haute spiritualité, a été suivi avec une
attention soutenue. *
Allocution sur l’histoire vaudoise
du professeur David Bosio.
M. David Bosio, professeur à notre Faculté de Théologie, prononce, parfois avec
des accents émus, l’allocution historique,
faisant revivre à nos yeux les événements
tragiques de l’année 1686. Le sujet était
tout indiqué, puisque cette année est le
250® anniversaire de l'eicil. Année tragique pour notre peuple : en 1685, le roi
Louis XIV, le roi soleil (que d'ombres
dans les soleils du monde !) avait révoqué
l'édit de Nantes, signé en 1598 par
Henri XV, pour aæurer la liberté de conscience aux Protestants français. Non cmtent de cette mesure, il s’adressa au duc
Victor Amédée U, l’exhortant à en faire
de même à l’égard des Vaudois. ïï résiste
d’abord, mais menacé par son puissant
toisin, il finit par céder, et le 31 janvier
1686 il signe un décret prohibant le culte
évangélique sur ses terres, en accordant
quinase jours pour abjurer ou prendre le
chemin de l'exU.
Nos gens se réuni^nit pour délibérer
sur la ligne à suivre, supplient, envoient
des messagers; tout est mutile. Les uns
proposent la résistance, d’autres l’exiL Le
19 avril, ils prennent la décision de résister jusqu’à la dernière goutte de leur
sang.
Le général Catinat prête son concours
au due : des combats ont lieu dans différentes localités, mais presque toujours les
Vaudois sont battus parce que divisés, A
Pramol, 1.500 sont pris par trahison et le
massacre de Peumian est une tache indélébile sur l'honneur du général français.
D'autres rencontres malheUreuses, à Angrogne, à Cianrama,' aux Geymets, 1^
derniers remparts de la défense, et voilà
les Vaudois dispérsi, pr^niiiers, massacrés : c’est bien l’année dé là débûde. ‘
Deux mois plus tard, le duc vendait à
l’enchère les biens de nos ancêtresi.
iMais ou étaient les survivants ? 12.000
se .trouvaient dans les prisons piémontaises, où üs reciwent les pifos-fccaitem«nts
et passèrent par des souffrances inouïes,
comme le prouve le fait qu’à la fin de
l'année ne restaient en vie que 5.321
personnes.
L’histoire de cette année trj^ique n’est
pas toute là, cependant. H y a un épisode
qui l’éclaire : les 80 invirKibles. Lnreque
tout semblait détruit, surgissaient ' des
grottes et des antres des rochers, quelques ^échappés qui, avec la force et le courage que donne le désespoir, se jetèrent
sur les corps de garde du duc. Celui-fci dut
encore mobiliser des troupes, mais les 80 ne
lui donnant ni trêve ni repos, il finit par
accorder aux prisonniers qui survivaient
de se retirer en Suisse. A'près le massacre, l’exil : ceux qui n’ayaient pas perdu
la vie, perdaient leurs maisons, leurs terres, leur patrie. Tout fut perdu, sauf
l’honneur.
L’orateur conclut par de\ix leçons qui
découlent des faits qu’il a relatés.
La première, c’est que les Vaudois furent vaincus parce qUe divisés. Janavel
leur avait bien écrit de Genève : Choisissez-vous un chef, mais ils se divisèrent.
L'autre léçon, c’est qu’il n’y a pas de
nuit trop obscure, dans laquelle la lumière
de Dieu ne puisse briller.
M. le pasteur Guido Miegge
agent de la Société Biblique
Dès l'hiver dernier, M, le pasteur Guido
Miegge a remplacé M. le docteur Henri
Pons, comme agent de la Société Biblique,
à Rome. Il est venu au rassemblement
pour y repr&enter la grande Société travaillant dans tout le monde à la diflusio%
de la Bibb. Il commence par relever la
force morale de ces grandes' assemblées '
du XV août et dit'qu’il vient chercher
cette force merveilleuse, nécessaire à un
moment comme cdiuirci, où par un malentendu l’œuvre de la Société est entravée, chez nous. Il nous appraid qu’un
travail énorme ^accomplit et que la BiMe (ou des portions) est désormais traduite en 705 langues résultat merveil
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•• ^ ,.‘h
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L^Echo, des Vallée -"Vendredi 21 Août 1936-XIV
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»■Í-.
leux, pens6»t-on, et cependant un tiers de
la tâche seulement est aocompli, opmisgiie"
les langues du monde août au noràre de
■2.000! ■% “
Les Viudois de la Région Rio Platense
représentés par M. le pasteur Long^
Les milliers de Vaudois de,l’Amérique
* du Sud ont pu, cette année, faire enten-'
dre leur voix au rassefrffelèiftènt dü XV
a^ût. Un de leurs pasteurs, II. Slvip
d Iris (Argehtiiie) était des nôtres et
nous a apijorté les salutations fràteriieïles de nos colons. Il Se demandé ai, logsqu’on parle des liens affectueux entre lés
Vaudois des Vallées et ceux de l’Amérique du Sud, il y a exagération ou simple
sentimentalisme. Pour se persuader de la
réalité de ces liens, il aurait suffi d'assister, dit-il, à notre demiêfe Conférence,
au moment où l'on me chargeait de vous
apporter le message de la conférence mê^
me, représentant tous les Vaudois de la
Bégion Rio H&téiuie.
Oas aantiments, de notre part du lïKUns,
sont prooionds et sincères. S(mt-ils échan*
gés ? Nous avons parfois l'impression
d être un peu oubliés, n’empêche que nous
ne nous sentions frères, unis par l’ceuvre
tpK nous fltócomplissohs, par la mission à
laquelle nous avons été appdés les uns et
les autres, par la volonté de servir le mêtnsatr^ et par notre ciMisinun amour
envers l'Eglise. Les Eglises du Sud-Amérique sont chair de votre chair et accomplissent elles aussi ui^ «euvfle d'évangélisation. V.
Les Vaudois d’adoption représentés
' " pi|r M. Ernési Ayasisot.
M. Ayassot, de FejoHica Pô, parie au
i«Mn des Evangélique d’Italie, qui, dit-fl,
P© sont pas unis aux Vaudois des Vallées
par les lieps da sang, mais par des lie^
tout ausa forts ; oeuac de l'esprit et de la
foL Relevant certains traits caractéristiques de l’œuvre d’évangéJisaticaî à l’heure
actuelle, il souligne l’igiMHance de ce que
nous sommes et de ce que nous vouhms.
D autre part, le temps de l’ignorance est
passé, et nos ocHicitoyens veulent txmmître
^ ne pas rester étrangers aux divers courants spirîtuela. S«nme touttev malgré tes
difficultés, les encouragements ne manquent pas.
* * «
Pendant le chant du cantiqe 133 on fait
la ocdlecte, après quoi Ir Modérateur prononce la bénédiction.
Il est midi moins le quart envirim ; la
nombreuse assistance qui a suivi les oratems dans un recueillement religieux, se
disperse pour pique-niquer à son aise, en
attendant la réunion de l’après-imidi.
Bonne, édifiante matinée, qui laissera
certes d'utiles souvenirs et de saintes impressions.
Iléuiiion de feprès-midi.
Elle commence à 14 h. 30 précises, comme on l’avait annoncé, présidée par M. R.
Jahier, qui prononce l’invocation et indique le cantique 75. L’assistance est encore
très nombreuse et^ ne sera pas déçtie.
L'orateur M. Cark» Lupo, pasteur à Sampierdarena, va en effet la Saisir par son
éloquence chaude, vibrante, entraînante.
Il commence" par relever le danger des
assemWées de masse, où souvent le sérieux est compromis. Rien de semblable
ne se produit dans les rassemblements
vaudois, où la tranquiBité et le recUfeilÎS'ment smt la règte. (Tâchons de mériter
vraiment et toujours plus cet éloge. Réd-).
Si cet ordre n’est pas superficiel, cela laisse
bien esjjerer pour la mission du peuple
vaudois.
Il est impossible de reproduire le brûlant message de M. Lupo. Nous en recueillons quelques pensées simplement.
Aujourd’hui il est impossible d’être
chrétien sans avoir un fond qui est en
contraste avec le monde. L’assemblée du
XV août “n’est pas formée de paisibles
bourgeois, mais de combattants enrôlés
sous une majesté éternelle : Dieu. Il est
grand temps de concevoir la vie comme
un combat et cette assemblée est ici pour
écouter la paróte du Chef, de Christ. Í1
^ nous a donn^ un plan de guerre et un
cod{© de vie ¿..ce code je l’ouvre pour vous
dans'Saint-Jeaii XV, 16 : ^ « Ce, n’est pas
, voua qui m'avez, choisi, c’est moi qui voua
ai di^ignés et étaWis, afin que vous alliez
et que vous portiez du fruit, et que votre
fruit demeure... ».
, Une question palpitante est alors ,posée : peut-on être vaudois sans s’occuper
des cltoses de l’Eglise et du drame religietuc'qui attend toujours une solution?
Dieu, diWl, vous a choisis pour voifô ranger en iffies de combat. Mais il faid; en
. être dignes, il faut porter des fruits. Porter <tes frmts : c’est ce qui caractérise la
vraie religion ; il faut être pour paraître,
et la doctrine chré!|âenne est une doctrine
de vie. Ce qui manque à notre monde en
travail, ce ne sont pas les programmes,
mais les fruits. Fruits de fôi, d’abord,
avoir résolu le problème de l’esprit. Fruits
^de justice : la vie doit être fondée sur lé
devoir et le devoir impose h sacrifice.
Fruits d’obéissance, de bonté, pas la simide pitié ; il faut aller vers l'homme, vers
tout homme, comme vers un compagnon
qui souffre ét qui aspire à la debvrance.
Oes fruits où tes porter, où les manifester *? En nous-mêmes : ' ici l’orateur
exalte là valeur personnelle, individuelle
en contra^Æ avec la masse nivelée,
amorphe. ^
Dana la famille.
Dans ri^lise : à ce point l’orateur fait
Un appel aux fidèles, personnes éêanomipour qu’ils soutiennent l’Eglise de
leurs dons, puisque la question financière
est aussi une question spirituell©.
Dans te monde : pour nous Vaudois et
rtaüensi, le monde c’est l’ItaJie, notre patrie à l’idée univereelle : quoi de plus universel qite l’Eïvangilei que nous voulons lui
donner ?
Et ces fruits doivent être permanents,
te combat pour le bien doit durer sous le
drapeaù vaudois qui. n’a connu d'autres
tachœ que celtes du sang versé pour la foi.
L’orateur, à ce point, arbore te drapeau
de son église, qui n’a qu’une couleur: :
l’azur du ciel.
Ensuite, pour démontrer pratiquement
que l’Evangite produit toujours des fruits,
il fait monter sur l’estrade quelques-uns
des membres de son église qui l’ont aoeompagné aux Vallées. Leur émotion est
intense et visibla Mais plus grande en*uore est celle de l’assiStance.
Une jexme fille de 17 ans, d’une voix
émue, mms sûre, remercie le peuple vaudois pour la lumière de Dieu qu’il lui a
apportée et qu’il apporte à tous ceux qui
sont dans les ténèbres. '
Une fillette de l’école du dimanche répète rOraison dominicale, on chante te
cantique 299 âpres quoi M. Jahier proHoïièe la bénédiction-.
C’eSt ainsi que se termine cette belle,
mémorable jouméa
Tout a bien été. Un merci bien mérité
va au chev. Héli Lcmg, qui a dirigé 1^
chants.
La jeunesse de la paroisse du Vilar
avait organisé un service de buffet, qui
deût avoir donné uhe recette importante,
destinée aux néparations du temple.
■'--ii i'
9 ^ ift
PUA POUNSOUN.
« Pra Poünsouft, » : nous nous y sommés
de nouveau réunis, comme deux ans passés. C est vous dire que Pra Pounsoun est
idéal pour un© réunion en plein air, puisqu’il nous a laissé un goût si prononcé
de « revenez-y » ! Ajoutez que l’endroit
est central pour les paroisses intéressées
(de VilJesèche à Prarustin et Pignerol) et,
quoique déjà montagne, offre un accès facile même aux demi-alpinistes. Cela n’empêche pas qu’une autre année (mais il v
a le temps pour cela, n’est-il pas vrai ?)
on pourra contenter les vrais alpinistes et
favoriser nos frères de Praraol et de Riclaret en retournant sur tes cimes si belles et toujours si aimées de Bô Ciabrand.
Mais revenons à Pra Pounsoun.
, Son superbe amphithéâtre, s’ouvrant au
pied des grands rochers qui surplombent
des hauteurs de Pramol, a vu accourir.
premières heures du matiq, des
^ groupes toujours plus serrés de pen»nnejg,
se coQSitituant en auditoire nombreux (un
'. miUi^) et discipliné à l’heure fix^ poui
. le culte. ' *•
Le recueillement est, en effet, une des
notes sympathiques de nos grandes réunions; tes trouble-fêtes n’y sont pas admis — ils n’y viennent pas; notre monde
accourt, ‘d’abord et surtout, pour écouter. C est à peine si quelque fourmi en
cherche d’aventure nous donne quelque
.petite distrac|;ion innocente... ou quelque
chien (je me suis souvent denmndé pourquoi on ne les attachait pas tous à la maison, ce jour-là ? !).
La réunion se déroula selon le programme habituel : méditation de la Parole de
Dieu ; évocation d’histoire vaudoise ; nom
velles de l’œuvre d’évangélisation en Italie. Le tout entrecoupé du chant de nos
hymnes d’église.
C’est le pasteur local, M. le doct. Henri
Tron, qui présida, en lisant le Psaume
XLII-XLIII et en élevant à Dieu une fervente prière. Le chant fut dirigé avec
force et entrain juvénile,? par l’instituteur
M. Henri Jahier. — Et c’est un autre caractère, que nous relevons avec plaisir, dé
oes réunions : quoiqu’on plein air et sans
préparation (souvent sans recueil de cantiques) on n’y chante « pas trop mal » ;
encore quelques efforts, et on pourrait arriver à chanter « assez bien ».
Le candidat en théologie M. Alfred Jan&vel, conducteur de la paroisse des Clos,
développa avec beaucoup de chaleur et
d’une façon très pratique le texte SaintLuc XXII, 31 : « ...Satan vous a réclamés,
pour Vous cribler comme le froment ; mais
J’ai prié pour toi.. ». Que de fois, au cours
des siècles, les chrétiens fidèles, ©t nos Pères, furent-ils criblés pa» Satan ; de combten de manières ! il n’en est pas autrement aujourd’hui. Souvènons-nous de ce
qui tes fendit victorieux et dé ce qui seutement peut nous fendre vainqueurs :
c’èst que notre Sauveur prie pour nous.
Et craignons de rendre vaine là prière du
Fils de Dieu.
La pasteur de Pramol. M. Ermanno Ros- ■
tan, nous conduisit par la pensée et par
sa parole courageuse et émouvante aux
faits de 1686 ; puis, limitant son sujet à
la Haute Vallée du Cluson, il suivit le
cours des événements jusqu'au XVIIP siècle, jusqu’aux dernières lueurs de notre
flambeau au Val Pragela : Vaudois, relisons-la, cette page ; et rappelons-la, quand
nous parcourons cette Vallée !
Le pasteur de Rieai, M. H. Bert, nous
entretint sur l’œuvre évangélique dans la
lointaine Ile du Soleil et, en particulier,
dans son champ de travail. Et après nous
avoir amusés avec son « humour » comnaunicatif, il fit battre nos cœurs en citant maint fait éloquent à l’endroit de.s
difficultés et des succès que rencontre aujourd’hui la prédication de l’Evangile, et il
aiguillonna nos consciences lorsqu’il nous
présenta ces membrifâi! de son église, de
notre, église vaudoise, pauvres, se cotisant
pour des sommes qui nous semblent impossibles en faveur de l’Œuvre de Dieu.
—- Nous ne savons si la collecte qui suivit,
en faveur de notre œuvre d’évangélisation, a été une digne réponse à ses justes appels... : elle a donné L. 315.
Notre tâche de chroniqueur serait incomplète, si nous n’adressions enfin un
mot de vif remerciement à M. te prof. Emmanuel Griæt, propriétaire de l’emplacement, pour Taimabte hospitalité' qu’il nous
a encore offerte. Il ne nous a pas dit qtfé
te passage d’un mülier de personnes dans
son pré ressemblait singulièrement à la
grrête, ou aux sauterelles ; loin de là, il a
accueilli tout le monde avec un sourire et
quelques privilégiés avec te « vermouth ».
Im.
L’AVVocaliO gTEFAMQ PEÍRDT
riceve in TORRE PELLICE
Via Roma, 9 — ogni giorno feriale
dalle ore to alle 19.
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Probièmeg de chea naus
:iiiiifi!lliirta Nife ofipalt
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C’est te moyen le plus sûr de conserver
aux Vallées et à La Tour lleuç caractère
vaudois. Je crois pouvoir répondre aux
Sphynx Vaudots qu’il n’y a aucun moyen
pratique; à cet effet, si l’on ne se soucie
do cultiver et de sauvegarder l'esprit die
chez nous, l’âme de nos gens.
Quand De Amicis visita les VaMées, eU
1888, l’impresBiOn inouhliiable de oette vitet© ne lui vint pas de l’apparence extérieure de notre petite capitale, qui ne différait pas de celte de tant d’autres petites
viltee des lAlpes piémontailsds. L’atntesf
phère toute spéciale qu’il y respirait était
produite par le puldie, dont l’originalité
n’était du© qu’en partie négligeable au costume, mais émanait surtout de «cet aspect particulier d’austérité bienvefflante »'
d’« un mélange biisarre de gravité: et de
gaité », d’une « activité tranquille et comme une bonne odeur de vie ordcainée et
recueiliie ».
Le premier quart de ce siècle a été employé à effaxier des Vallées ©t surtout de
La Tour le caractère vaudois. De qu^te
façÉ»! ? Cela est difficile à définir, mais,
certes, si De Amicis était retourné aux
Vallées trente ans plus tard, il aurait eu
de la peine à retrouver ses impressions
d’une fois.
Le, différence n’aurait pas consisté seulement dans la diminution du nombre de
coiffes, dans le fait que les pasteurs
avaient renoncé, presque tous, à la redingote, mais surtout dans le reflet d’un nouvel esprit, à cause duquel 1’« aspect partâCulief d’austérité bienveillante » n’était
plus la règle.
L’atmosphère vaudoise s’est retirée de
La Tour parce que pendant tant d'années
. l’efsprit vaudois s’èst retiré de nous. Ce
n’est pas seulement question de î’affaibifesement de la conscience religieuse, tout
en reconnaissant que c’est là qu'il faut
chercher la raison première du phénomène. Il faut y voir aussi un effet des doctrines et des tendance de la fin du
XIX"“ siècle.
Les familles vaudoises qui avaient mis
de côté la bêche depuis deux ou trois générations avaient acquis te sentiment de
leur bourgeoisie et cherchaient à faire ouMier leur origine. L'agriculture et Télèvement du bétail étaient ccaisidérés des oocupatkaiH viles et destinées à devtìiir inutiles, donnée la certitude que l’avenir était
pour l’alimentation synthétique. L’urbanisme* niveteur des. originalités locales,
était l'idéal de chacun. C’est une loi admise par tous tes savants que les épidémies font plus de ravages là où elles
étaient in.connu'es que là où elles ont déjà
fait leur apparition auparavant. Le snobisme ■— maladie qui se déchaîna dans la
^conde moitié du XIX“ siècle — trouva
tes Vaudtaig non préparés et elle sévit
parmi eux, avec un certain retard. D’un
côté, ce fut et c’est encor© un snobisme
intellectuel qui répudie ou veut perfecticsmer tes enseignements d’une église de
pâtres et d’agriculteurs, de l’autre un raiobisme mondain qui poussait chacim à avoir
l’air diistingué sans cependant se distinguer par son originalité morale ou spirituelle. Or l'air distingué que le suolarne
impose se traduit par une expression d’indifférence blasé« qui n’a rien de bienveillant et d’un milieu snob émane tout un autre parfum qu’« une bonne odeur de viie
ordonnée et receuilie».
Pendant plus d’une génération nous
nous sommes sentis Vaudois la demi-journée du dimanche et pendant les autres six
jours et demi de lia seraainle nous avons
complètement oublié de l’être. Noos avons
peidu les contacts' entre nous et nous
n’avons presque jamais pensé que c’est
notre devoir de choisir nos amis, de recruter notre personnel parmi les Vaudois,
d’encourager nos commerçants et nos artisans en leur donnant la préférence, etc.
Mais depuis quelque temps je constat©
des signœ d’un revirement. Les industries
agricoles reviennent en honneur, la découverte des vitamines et le grand ca^ qu’on
en fait ont fait justice des rêves sur l’ali
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L'Echo des Vallées r Vendijedi 21 Août 1938-XIV
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■’mentation gynthétiqué, te snobfeme/ est
pasgé de mode, la' crise a démontré que
l'urbanisme outré est une folie. A ces caq-‘ *
Ses générales, il en faut ajouter d'adtreis,
qui nous r^ardent partictilièrement. Notre esprit bataiUteur a été réveillé par la
qampa^ne qu’on mène contre nous. Mais
«'est'surtout le réveil de notre conscience
religieuse qui agit
I;, Les jeunes agissent et les anciens d’aujourd'hui regrettent l’agnoStdeisme et l’indifférence de leurs vertes années, dont ils
constatent aujourd’hui le fruit, tes applaudissent et sont prêts à dçünner leur appui,
d’ai reçu l’appel du Comité d’étudiants
pour le maintien du CoB^e èt j'én ai
îeçu une impression profonde. Si un esprit de Valdismfô pareil à c^ui qui aninie ^
ces jeunes gens se généralise chez nous,
notre Eglise et, ses institutions survivront à la crise aptuellle, non seulement,
mais teg Vallées et leur petite capitale
retrouveront leur physionomie caractéristique. Oe ne sera peut-être pas exactement celle de l'année du bicentenaire. H y
aura moins de redingotes, de barbes fluen.
tes, de longues chevelures, moins de coiffes, aussi peut-être, ce sera urie physio
nomie un peu plus style 900, mais ce sera.
Sans équivoque^ une physionomie vtmdcise.
Encore une fois on ne pourra mettre pied
dans les Vallées sans que la pensée s’élève
aux choses de l’esprit, sans que l'âme formule une prière. M. EtWIRd.
CHRONIQUE V AUD OISE
ANOROONE. Le culte de dimanche dernier a été .présidé par le pasteur M. Arnaldo Comba, que nous remercions très
vivement.
★ Les trauvaux pour les réparations au
temple du Chef-dieu ont coïnmenoé, et
nous rappelons que tous œux qui, voudront encore nous aider pour ce but pourront le faire dimanche prochain, à 3 heures de l'après-midi. R. N.
* BERKELEY. (California - Etats-Unis),
iiffnsieur, Je vous envoie les nouvelles
d'un deuil qui a frappé une famille vaudoise de la «dispersion». Mon frère Saimiél nous a quittés pour la patrie céleste,
le 9 juin dernier.
Notre père, le pasteur Jean-Pierre Salomon-Michelin, du Villar,, a passé les années 1870-1875 comme pasteur de ï’églîse
vaudoise à Colonia VaMense, dans l’Uruguay (Amérique du Sud), puis est venu
aux Etats-Unis où il a fondé la colonie
vaudoifee à Monett, au Missouri,.
Mon frère Samuel, pasteur dans l'église
presbytérienne, a passé une quarantaine *
d’années oomme missionnaire aux Mexicains, dans la Californie. Il s’occupait encore de l'église mexicaine de Riverside, au
moment même de sa mort, à l'âge de
68 ans.
Il a laissé sa veuve, deux filles, de 24 et
18 ans, et aussi deux frères.
Recevez les salutations d’un Vaudois
égaré. Alfred Salomon
A la famille en demi, l’Echo emvaie ses
c<yndoléances.
LA SPEZIA. Dans l’après-midi de lundi
10 courant, le contre-amiral Mfredo Brofferh s’est endormi paisiblement à la suite
d’une longue et pénible maladie, à l’âge
<ie 64 ans, entouré de sa famille presque
au complet. L'Eglise Vaudoise de Rtxne I
perd, par là, un de ses membres des plus
affectionnés ; d’une piété profonde, il aimait son Eglise et, toujours plein de zèle,
11 a volontiers rendu maints services qui
étaient dans ses possibilités, grâce à la
haute position qu’il a^occupée’ dans la Marine et au Ministère de l’Education Nationale, où il fut commandé ces dernières
»années. Le service funèbre fut célébré
avec xme sotennité toute spéciale, dans te
temple méthodistè-wesléyen de La Spezia,
par le jeune pasteur Em. @>baffi, eni la présence des autorités civiles et militaires de
la vüle, et d'un grand nombre d’amis accourus pour la circonstance.
LA TOUR. Le culte de dimanche prochain, à 10 h. 3l0, sera présidé par M. le
pasteur Henri Tron, de Saint-Germain.
' Le dimanche 30 courant, à 10 h. 3>0, la
chaire du TVniple’ Neuf géra occupée par
M, Atexàndre Simeoni, dé- Turin. ' '
★ Dimanche dernier, dans une réunion
tenue' aux Chabrioife M. le candidat au
^eint Ministère Ernest Ayaæot a vivement mtéressé le public en parlant de ses
expériences dans le ministère qu’i accomplit à Felónica Ppi, où' le travail dans l'œuvre du Seigneur lui donne beaucoup d’encouragement, Nous remercions M. Ayassot
de son intéressante causerie.
Au commencement de la réunion, M. et
Madame Ernest Ayassot ont présentédeur
enfant Giovanni au Saint Baptême, qui
a été administré par M. Jules Tron. Cérémonie toujours émouvante, à laquelle a
participé M. Robert Jahier, pasteur du
Villar, ami de la famille.
★ Le deu'l vient de frapper la famille
Jourdan, de la Ravadera Leur fils Charles, âgé de 28 ans, vient d’être appelé
par le Maitre, après une maladie qui minait depuis quelque temps son organisme.
Nous tenong à redire notre vivante sympathie aux parents, à la sœur et au frère,
qui est soldat en A. O. '
★ Un très beau concert aura lieu dans
l’après-rtiidi du ^manche 6 septembre, au
bénéfice des œuvres de la paroisse et d’une,
autre Institution de bienfaisance. Nous
publierons le programme dans le prochain
numéro.
■A- Copiers. Dimanche dernier ont été
baptisés, dans ,l’église des Copiers, par
M. Jean Bonnet, pasteur à Rome, Letizia
Jervis et Giorgio Rodhat. Nos voeux affectueux accompagnent les, chers enfants et
leurs famiites.
— Dimanche, 16 courant, le culte
(9 heures) serp, présidé par M. le pasteur
Arnaldo Comba, de Bergamo.
★ Séance du Corps Pastoral.. Mardi matin, à la Maison Vaudoiseï, a eu lieu la
séance du Corps Pastoral, pr^idée par le
modérateur, professeur Ernesto Comba.
Au cours de cette séance furent nommés les commissions d’examen.
Résultèrent élus pour examiner la gestion de la Table les pasteurs Henri Tron,
junior, et Jean Miegge, le chevalier Emmanuel Rivoiro et M, Erico RoUier. Pour
la gesitibn des Istitutions Hospitalières, les
pasteurs Robert Nishet et Oreste Peyronel, le colonel Ferdinand Ribet et le rag.
Benjamin GrUL
★ Cdonie MUothérapique. Mardi aprèsmidi, au champ des sports sur le Viaie
Dante, a eu lieu la clôture de la colonie
héliothérapique, qui a duré un bon mois,
avec 30 enfants, 15 garçons et 15 fillettes.
Etaient présentes les autorités et quelques invitésL
Le professeur Attilid Jalla remercie lee
généreux donateurs, (es directrices de la
colonie, M.Ues Ida Jourdan et Beux, et
tous ceux qui ont aidé; de quelque façon ;
puis, s’adressant aux enfants, il les exhorte à être de bons élèves pour se préparer à devenir de bons citoyens. Aux
mèj^ présentes, il demande qu’on continue dans la famiUe l’œuvre d’instruction
et d’éducation si bien commencée.
Les enfants développent ensuite un petit programme d’exercices de gymnastique, de chants, de récitations.
Nul doute que tous ont bénéficié de la
vie au grand air et des bons repas qu’on
leur a servis : ils ont un air florissant qui
recommande l’institution. Notre patrie se
met à l'avant-garde pour les soins dont
elle entoure l’enfance et la jeunesse.
SAINT-3'EAN. Nous rappelons à tous les
amis de notre paroisse que le traditionnel
Bazar de la Société « Le Printemps » aura
lieu mercredi, 26 août, à 15 heures, dans
la Salle Albariïi.
★ L’assemblée d'’église du 2 août dernier a nommé M. Adolphe Coïsson, instituteur, délégué au Synode, MM. Ernest Benech et Gustave Malanot réviseurs
des comptes, et a élu M, Césai Malanot
ancien du quartier des Ayrals.
★ Asile des Vieillards. Nous accusons réception, avec gratitude, des dons suivants :
M.me Adeline H. Parise, L. 100 - M. E.
Maraude, 50 - M.me Esther Ayassot-Revel,
15. — Dans la dernière liste des dons lire
M.me Sara Petrai L. 25, au lieu de 5. /
VILLAR. U paroiæe remercie vivement son ancien pasteur M. Auguste Jahier, qui a bien voulu remplacer son ne^veu, pendant que celui-ci était rappelé
sous les armes, et M. l’étudiant M^, d©
Bobi, qui a présidé le culte de dimanche
2 courant. '
★ Départs. Nous avons dû, dans ces
dernières semaines, accompagner à leur
dernier repos les dépouilles mortelles de
nos frères : David Michdin feu David, décédé au Sablón, te 21 juiïïet, à l’âge de
84 ans ; et Michel Gaydon feu Jéan Pierre,
décédé à i'Hôpîtal de La Tour, le 4 août,
dans sa 72“ année. Que Dieu soutienne et
bépisse dans leur épreuve les chères families Gaydou, Cougn et Eynard qui, dans
l'espace de treize mois, ont perdu, leur
mère teur grand onde et leur père. ^
★ Bapitêmes. Nous avons eu la joie, ces
deux derniers dimanches, de présenter à
Dieu, par le rite du Saint Baptême, deux
chers enfante : le 9 courant, leq)etit Paul
Pascal, d'Humbert et Madeleine Garnier ;
et te 16 août, la petite Yvonne Long, de
M. le pasteur Süvio ét Fernanda Ménotti.
Que Dieu enveloppe de Sa Grâce prévenante ces tendres créatures et qu’il sou’tâenûe et dirige dans leur belle tâche tes
parents, parrains et marraines.
★ Notre buffet, à la fête du XV août,
en faveur des réparatioris au temple, a
donné une bonnq encaissa Ce dont l'Eglise est reconnaissante à sa jeunesse, qui
s’eSt généreusement dépensée pour assurer ce bon résultat.
Unions Mnnns Vaudoisns
t( XIV"" Camp lUpio.
Le Camp Alpin Unioniste, qui jouit chez
hous d’une solide tradition, a été repris
cette année avec un élan et un enthousiasme nouveaux, à la suite des conseils
et des encouragements de plusieurs vieux
Campistes; et s’èst déroulé de la meilleure façon, dans sa 14“ édition, sur le Col
de Pian Prà, laissant dans tous ceux qui
y ont participé de profondes^ inoubliables
impressions. Plœieurs éléments ont efficar»
cernent contribué à l’exceltente réussite :
la magnifique position du Col, .dominant
les deux vallées ,du Pellice et de. te. Luserna et la merveilleux couronne des Alpes environnantes ; le temps favorable ;
la bonne organisation matérielle, pour laquelle nous voulons remercier les propriétaires jje 1a pension Charbonnier, qui ont
fait tout ce qu’ils ont pu pour rendre
agréable le séjour aux Campistes. Mais
deux éléments plus précieux ont donné au
Camp son caractère de joyeuse spiritualité, de vive et consciente inspiration religieuse : la belle et forte solidarité chrér
.tienne, qui a tout de suite transformé lé
groupe des Campistes en une affectueuse
famille de frères ; et l'esprit de consécration et d’adoration qui a inspiré toute la
vie du Camp, non seulement dans les moments de recuefflemenit et de méditation,
mais aussi dans tes longues heures de
. joyeux passe-temps.
Ce qui contribua certainement et puissamment à donner au Camp cette profonde inspiration, fut le sujet central des
études et des méditations : ta valeur de
la personne et de V œuvre du, Christ, atiqûel, sans accord préalable, se rapportèrent directement les différents orateurs.
Déjà au cûlte d'ouverture, M. Attilio
Jalla, que l’entraînante cordialité des Campistes proclama le « gouverneur » du
damp, illustrant te montagne de la Transfiguration, mit en évidence la valeur spirituelle de « Jésus seul » comme fondement et inspiration de vie ; et, dans les
cultes journaliers, il exposa le sujet de la
charité comme l’expressioh nécessaire de
la foi en Lui.
M. Paschetto, communiquant d’une façon vraiment poignante dans sa simplicité Iq résultat de ses expériences au sujet de l’évangélisation, affirma l’inutilité
de te culture en vue de la conversion, et
la nécesaté, dans ce but, de se limiter exclusivement à te personne et à l’œUvie
du Christ. ■’ ‘i''
M, Aÿassot présenta la personne de Jésus oomme unique fondement dû mysticisme protestant.
Enfin, comme commentaire de l’exposi
tion théorique. MM. Ayassot, Silvio Long
et l'ing. N. Jervfe dcBvnèrrait des aperçus
très intéressantà sur l’œuvré de l’Eglise
Vaudoiæ, soit en Italia soit dans les deuat
Amériques .; et M. Jallai au cours d’une
promenade à Rocca Roussa, fit revivre sur
tes lieux mêmes tes faits et tes gestes héroïqaes de Josué Janavel en défense de
son peupla
• Mais deux moments furent particulièr©méirt; impoiTtants dans la, vie spirituelle
du Camp, Le dimancïie, après ^ avoir en- tendu au temple de Rorà, avec une vive
reconnaissance, le vibrant appel du pasteur M. Ooluoci, les Camptetes se réunirent, dans l’àprès-midi, sur le magnifique
pré du Col, avec te jetinesae montée pour
l’occasion des Communes voisines, et entetylirent avec profond recueiÜemenit
les bonnes méditations de MM. Jules Tron,
JaDa et Laurorau
Enfin, le dernier soir du Camp, dans te
salle du Restaurant, bondée de Campistes
et d’amis, en une amosphère ptarticulièrement vibrante d’émotion et de communion fratemella 1a chaude parole de
M. Falchi et M. Jaïïa, l’appel d’un des
Campistes, lie chant d’adieu et d'au-revoir,
la .dernière prière de M. Paschetto, furent te digne ét émoüvanite concluisioh de
ces belles journées ; et le grand feu du
Camp, allumé vers Rocca Bêra, exprima
par sa lumière et sa chaleur les sentiments profonds de joie, de reconnaissance,
de foi, d'affection fraternelle, qui forment
pour tous un souvenir inoubliable du
14® Camp, Un Campiste.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIÎIIE dal 10 al 16 Agosto 1136-Xlï.
Nascite N* 0 — Decessi N® 0
Aux Vallées Vaudoises.
SIérie de quatre arfides paMiés dans le
^Stanâaart 'S), journal qmt^ien holkmdais,
j^r une amie des Vaudois, MMe Mary Poe,
joumoMste et écrivain.
L
Plays de beauté et de souvenirs htetoiriques, dorénavant nous saurons où aUsr
passer nos Vacances. Ah ! petit paradis,
placé au sein des A^>es, comment avons-'
nous pu tarder si loiîgteinps d'entrer par
tes portes! Comment pouvons-nous nous
demander continuefiemait où nous irons
passer nos précieuses vacances, tandis que
là-bas existent ces VàUées enchanteresses,
que nous ne connaissons pas encore ? Lœ
voilà, simples et pleines de paix, renfermées entre les montagnes verdoyantes qui
les protègent ; cependant tout y parle de
terribles mais glorieux siècles passés, et
les coteaux, en ce moment rouges de rhododendrons en fleur, étaient' rouges, jadis,
du sang de milliers de martyrs. Qiaque
année nous visitons les endroits déjà connus de tout le monde, tandis que là-bas
dans le nord de l’Italie, où te neige éternelle blanchit les sommets des Alpes Cottiennes, s’ouvre à nos yeux un monde
nouveau.
Le voyage est aisé A peine est-on arrivé à Turin par l’express, qu’un train
électrique vous conduit à Torre Pdlice en
guère plus d’une heure. Torre Pellice, te
Genève "Vaudoise, où tous les ans, en septembre, se réunit le Synode, où se trouvent le Collée, rihtemat, un Musée, ime
Bibliothèque, un Orphelinat pour jeunes
filles, l’Hôpital VaU(&)is, et d'autres institutions... r
Chaoua sentier nous amène vers de
nouvelles beautés et, autour des vieilles
maisonnettes grises, flanquées sur les pentes cultivées, plane quelque chose de sèculaira La BalsiUe, sur les sommets de tequielle s’accomplirent des miracles de vafllanca nous attire irrésistiblement, et quiconque connaît Ta lutte séculaire de ae
peuple se rendra avec respect aux grottes cachées entre les rochers. G’est dans
ces grottes que résonnèrent jadis 14s
hymnes des persécutés, qu'on y baptiàa
les enfants, qu’on y célébra te SainteCène. C’est dans ces grattes qu’à te lumière crépusculaire filtrant , à travers tes
fentes des rochers, tes pasteurs debout sû!r
un mamelon de roche, adressaient aux fidèles de vibrantes paroles d’encouragement
pom se changer ensuite an besoin, œi
capitaines, et les conduire à te bataiifie.
Dans ces Validées, tout en jouissant du
présent, on vit dans une atmosphère du
temps passé. Là plus qu’aiUeurs chacun
est conscient de son devoir. Avec l’exemple immortel de milliers de Vaudois fidè-
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nous aussi de là c(du)d:e de eeux qui : cônir ■
battent le bon owribait pour'leur Dieu. Là
te courage se fortifie pour de nouveUee
luttea cbacqn.àu pçetp qui lui, est assigné,
afin de oombaii
combattre ' sans cesse,'cqurageusemenit, sincèrejnent pont la défense v de no*’
tre plœ' prédieùï patrimoine î' la- liberté'
de conacienceL' Bus que jamais, notre époque a besoin de personnes hardies et franches, [de personne^ dejf;onfiance,,qui osent'
ouvertenoient ■ pr^arp^r, te^r foi, qui ne
veulwt pas seulérhe'Htt'la dépendre, mais la
commimiquer â d'auîtrea toujours," par-’■
tout... - . ..I " i, ,
Nous irons ; donc * passer nos vacances
aux Vallées Vaudoises, où nous séjournerons à bon compte et d'où nous reviendrons plias enrichis spirituellement que de
n’importe quel voyage ailleurs. De plus,
nous apprendrons à mieux apprécier le
grand bien-être de notre pays. La plupart des habitants des Vallées sont paysans et pauvres ; ils vivent simplement,
isolés dans leurs hameaux épars sur tes
montagnes, sans la radio, sans journaux,
hors leur propre feuillé hebdomadaire,
sans avoir l'occasion de se rencontrer, sauf
le dimanche, au culte. Et ils besognent
du matin au soir pour cuütiver un terrain
ingrat,..
, MMe Pos décrit erumt^ quelques intérieurs vaudois qu’elle a visités, mais la tyrannie de l'espace nous oblige de laisser
cette partie.
. UNIONE CRISTIANA DELLE GIOVANI
j Corso di preparazione Unionista.
27 agosto - 2 settembre.
V-Ola Elisa - Via Angrogna - Torre PéUice.
'Tema centrale : La missione della donna
nel mondo e U valore del suo contributo.
Giov^ 27 agosto, ore 9.15 : /. La donna
nel piano divino : 1“ La creazione ;
2“ L'aiuto «convenevole» - //. La donna
in Israde ; 1" Il senso religioso della donna
iOTaelita ; 2“ La donna isiraelita nella società {pastore L, MaraudaLOre 15;
1° StuMo Unionista : Base, scopo, direttive
generali ddTU. C. D. G. (E. Meynier),
Venerdì 28 agosto, ore 9.15 : HI. Io,
dorma e Gesù, : 1“ L’ineama'zione ; 2® Durante il mìnisterio ; a) i fatti ; b) l'insegnamento ; 3® Alla risurrezione (pastore
L.,Marauda). — Ore 15 : 2“ Studio Unionista: Organizzazione, programmi (M.
Quattrocchi e R Giacobino). — Ore 17.30 ;
« E. Pieczyndfca » (conversazione della dottoressa A. De. Micco^.
Sabato 29 agosto, ore 9.15 : TV. La
donna nella Chiesa primitiva: 1” San
P^te; 2® La donna nella famiglia cristiana ; 3® Profetesse e dmconesse. Conclusione generale : Il Problema sessuale
(brevi cenni) (pastore L. Marauda). —
Ore 15 : 3® Studio Unionista : Case-famiglia (V. Varese); Case estive (E. Gardiol).
Domenica 30 agosto, ore 10.30 : Cidto
nel tempio di Torre Pèdice. — Ore 15 ;
Raduno delle- Unioni dette Valli e festa in
giardino.
Lunedì 31 agosto, ore 9.15 : I. La donna
di fronte all’uomo e netta.- fami^ia (dott.
K Comba). — Ore 15 ; 4® Studio Unionista: Sezione Cadette (L. Gay e A. Mathieu).— Ore 17.30 : « Tertulliano » (conversazione della dott. A. De Micco),.
Martedì 1® settembre, ore 9.15 : II. La
donna nella Società e netta Chiesa (dott.
K. CtMnba). —■ Pomeriggio : Passeggiata.
Mercoledì 2 settembre, ore 9.15 :
HI. Ostacoli allo sviluppo e aU’affermazione detta personalità femminile (dott. K.
Comba), — Ore 15 : Il compito delle Associaizioni femminili. — Ore 18 ; Culto di
chiusura (pastore Giulio Tron).
Tassa d’iscrizióne ; L. 5 — Retta giornaliera : L 10, tutto compreso - Pasti separati : L. 4.
Coloro che soggiorneranno a Villa Elisa
dovranno essere provviste della Carta
d’identità.
Le iscrizioni sono aperte fino al 20 ago
sto, e vanno indirizzate alla signorina Maria Quattrocchi - jì. Villa Elisa » - Via Angrogna * Torre Pdlice.
**•
La Casa estiva « V'ttla Elisa » - Via Angroffrha,'j 10 - Torre Pettice - rimane aperta
fino a fine settembre ed ospita in ambiente
sigimrile ed a modeste indizioni Signore
e j Signorine — di preferenza evangeliche
-- alle quali offre un soggiorno tranquillo i
e famigliare.' . ^
' Per informazioni rivolgersi alla Diret- '
trice. '
sssm i
.Staffetta-Fiaccolata della GtoYcntù Valdese.
Sotto gli auspici delk « Balziglia » (Società Studentesca Studi Valdesi) abbiamo
intenzione di preparare una staffetta^
fiaccolata attraverso le nostre Valli. ‘
L’itinerario, che toccherà tutte le località storiche e tutte le parrocchie, sarà
fatto a turno dai giovani delle nostre Associazioni e dei nostri Circoh.
Ogni Staffetta (composta di almeno 2 o 3
giovani) prenderà dalla precedente una
fiaccola accesa ed un messaggio che dovrà consegnare alla successiva.
I Pastori delle varie parrocchie dove
passerà la staffetta sono già stati interessati ; speriamo che essi vogliano rispondere al più presto al Comitato organizzatore.
Nel prossimo numero daremo un elenco
delle varie tapipe. Il Comitato.
SOUCIS.
Le vieux docteur Heim, médecin de la
cour du Roi de Prusse, fut ruiné en 1806
par la faillite d’une banque, où d! avait
déposé toutes les économies qu’ül avait pu
faire pendant une tengue vie de travail.
Comme il avait à charge une nombreuse
famiKe, pendant bien des jours cela lui
fut un sujet de graves préoccupations ;
ce qui lui fît perdre complètement le goût
de vivre et l’humeur joviale qui l’avâit
caractérisé sa vie durant. Mais un jour
il se retrouva d’aplbmb, et rencontrant
* un de sies collègues, gaâment il lui xlilt :
«Voici, j’ai itout surmonté mainitenant».
Son ami, ne comprenant pas bien, le regarda ahuri. Alors Hêim lui dit : « C’est
que je suis aMé dans ma chambre, et jé
me suis adressé au Bon Dieu et il m'a
répondu : Est-ce que ce n'est pas moi qui
ai aidé de milte façons le pauvre fils de
pasteur que tu étais, et l'ai conduit aux
honneurs et à la situation enviée que tu
occupes ? Laisse donc tes soucis et aie confiance en moi, car je pourvoirai ».
« Et c’est 00 que je ferai », dit en concluant te docteur Heim.
(Extrait des Souvenirs du docteur Heim).
VINGT FOIS PLUS.
Le Bulletin de la Société Biblique de
France raconte ce trait émouvant :
Huit jours avant Noël, un pasteur de
Paris recevait une femme de mise très
modeste, qui lui dit : « Il y a plus de cinquante ans, le pasteur de ce quartier vint
visiter mon père malade et prier avec
lui ; il nous remit ensuite cinq franca
Nous étions très pauvres et ce don nous
rendit un tel service que, depuis, j’ai toujours voulu en témoigner ma reconnaissance ». Alors, elle sortit d’un portefeuille
très usagé cinq billets de oent francs, dont
un, était destiné à notre Sodété ; elle s’en
alla sans vouloir dire son nom.
(Le Christianisme}.
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Servizio conti correnti." Per opportuna
norma del pubblico si rende noto che 'con
effetto dal 1° corrente è stato esteso alte.
Colonie dell’Africa Orientale Italiana il
servizio dei conti correnti postali.
"Il Direttore Provinciale.
' > ‘ 'f
^ AVIS.
3 A: l’occasion du Synode vous trouverez
l les repas à prix réduit ; cuisine de famille
t'et bon traitement. — Constantin Piazza Carlo Alberto - Torre Pellice.
MANCIA a chi riporterà al Municipio
di, Torre Penice, un paio d’occhiali con
custodia, smarriti il 15 c. m.
L’dTl. ARNALDO P1TTAÏIN0
reçoit à LA TOUR
le vendredi matin - Place Cavour, 7
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Pìnerolo
Brìcherasìo
Luserna S. G.
p- (1) » 5,54 7,17 10,10 12,38 18,25 (1) 19,48 (2) 21,03
» 5,58 7,20 10,15 12,44 18,29 19,52 21,08
» “f 6,10 7,33 10,26 12,58 18,47 20,05 21,20
5,24 6,30 6,56 7,47 10,45 13,19 17,38 19,11 20,26 21,39
» 5,48 6,44 7,23 8,— 11,06 13,40 18,01 19,31 20,52 22,02
6,35 7;20 8,07 8,30 11,47 14,16 18,42 20,— 21,30 22,40
p- (3) 0,25 4,48 6,33 7,56 11,40 13,26 17,26 (1) 18,35 19,06 20,02
» 1,03 5,29 7,18 8,26 12,18 14,13 18,02 19,12 19,32 20,53
» 1,22 5,53 7,45 8,03 8,42 12,37 14,35 18,18 19,30 19,46 21,14
» 6,12 8,55 14,54 18,40 ^ 20,03
» 6,23 8,14 9,06 15,06 18,52 ^ 20,14
a. 6,28 8,18 9,10 » 15,10 18,56 20,18 t
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) AI Lunedi.
Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriols »
VillarP. .
ViaFourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
OBABIO AUTOMOBILE TOBBB-BOBBIO PELUCE
(I)
H,11,05
11,12
11,19
11,24
11,30
15,10
15,15
15,22
15,29
15,34
15,40
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
10,35
20,40
20,47
20,54
21,
21,05
BobbioP.p.
ViaFourca »
VillarP. »
Chabriols »
S. Margh. »
Torre P. a.
6,30 7,15
6,35 7,20
6,41
6,48
6,56
7,
7,26
7,33
7,41
7,45
11,50 17,35
11,55 17,40
12,01 17,46
12,08 17,53
12,15 18,—
12,20 18,05
(2)
19,- 20,19,05 20,05
19,11 20,11
19,18 20,19
19,25 20,26
19,30 20,30
• (1) Al Venerdì e Festivo — (2) Festivo.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSAARGEKITIKA
Pinérolo p.
Ponte Lemina ffac.) »
Abbadia >
Riàglietto-Fiugera(/ac)»
S. Martino >
Porte »
Malanaggio |/ac.j >
S. Germano. »
VillarPerosa »
Dubbione >
Pinasca >
S. Sebastiano >
Perosa Argentina
a.
(1) (2) (3) (I)
6,45 7,52 8,45 10,45 12,45 14,35 16,45 18,23 19,52 21,25
6,53 7,59 8,52 10,52 12,52 14,42 16,53 18,30 19,59 21,32
6,56 8,02 8,55, 10,55 12,55 14,45 16,56 18,33 20,02 21,35
7,- 8,05 8,58 10,58 12,58 14,49 17,- 18,36 20,05 21,38
7,03 8,08 9,01 11,01 13,01 14,52 17,02 18,39 20,08 21,41
7,06 8,11 9,04 11,04 13,04 14,55 17,05 18,42 20,11 21,44
—- - 8,16 9,08 11,07 13,08 14,59 17,08 — 20,14 21,47
7,14 8,19 9,12 11,10 13,12 15,02 17,11 18,49 20,17 21,50
7,24 8,26 9,19 11,17 13,21 15,10 17,18 18,56 20,24 21,57
7,32 8,33 9,26 11,24 13,26 15,18 17,25 19,03 20,31 22,7,35 8,36 9,29 11,27 13,29 15,21 17,28 19,06 20,34 22,08
7,41 — — 11,34 13,36 15,29 17,33 — 20,39 22,12
7,45 8,45 9,35 11,40 13,39 15,35 17,36 19,14 20,42 22,15
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fae.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerar/acj
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinérolo
a.
6,28
6,31
6,37
6,40
6,47
6,59
7,01
7,05
7,08
7,11
7,15
7.18
7,25
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
(2)
9,
18,06
18,16
18,19
18,26
18,34
(I)
9,45
9,47
9,52
9,55
10,02
10,10
10,13
10,17
10,20
10,23
10,26
10,29
10,35
(I) Festivo dal 12 Luglio al 6 Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinérolo)
(3) Festivo fino all’ll Luglio e dal 7 Settembre in poi — (4) Festivo fino all'll Luglio e dai 6 Settembre in poi.
9,07
9,12
9,20
9,26
9,30
9,33
9,36
9,38
9,41
9,44
9,50
12.
12,08
12,13
12,16
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12,48
12,51
12,58
13.55
13,59
14,05
14,08
14,15
14,22
14,40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,
16.25
16,28
16,33
16,36
16,50
16,58
17,01
17,05
17,08
17,11
17,15
17,18
17.25
18,41
18,44
18,47
18,50
18,53
19,
(4)
19,25
19,28
19,33
19,36
19,43
19,50
19,53
19,58
20,01
20,04
20,07
20,10
20,15
(I)
20,30
20,33
20,38
20,42
20,48
20,55
20,58
21,01
21,04
21,07
21,10
21,13
21,20
OBABIO AUTOMOBILE
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiottì-Riclaretto
Trossieri-Faefto
Perrero
Chiabrano-Maniglia »
Pomeifrè »
Crosetto-Gardiola *
Rodoretto >
Praly (Villa) *
Praly (Ghigo) a.
9
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10.2ÍO
(I)
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14.5
14,37
14,49
14.59
15.06
15,10
Í2)
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20,55
PBROSA-PBBBEBO-PBALY.
(3)
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossierl-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
P-.
4,50
4,55
5,04
5,13
5,28
5,30
5,40
5,45
5,«
5,52
6,07
6,15
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
(3)
16.25
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17.25
17,28
17,32
17,47
17,55
(I) Prosegue fino a Praly soltanto nei giorni testivi dal 12 Luglio ai S Settembre — (2) Proregue per Praly
soltanto nel giorni precedfnti 1 festivi dall’Il Luglio al 5 Settembre — (3) Proviene da Praly nel giorni ieatlvi dal
(2 Luglio al 6 Settembre; '*“* Il strvlzio fra Peroro e Pralsf si effettua Hai 28 Qittgno al 6 Settembre.
1
fi
a