1
Cinquantième année.
3 JttiUet 1914
-
R
. R,
g
(ij .i îi A) lio;- OÍTI ii'i.O L
.. J J .Prix d'abonneineat par an: i.!la iin.'n i
Vallées yaudçisss ,, • ^r. ?i50-r.^italie . .,1.0Fr.>3,00
Etranger'. . > . • • . . .. » 5.^
’Plusid’aii» exemplaire à. la même adresse, otiacun v * x 4
II, Allenttagne,AutrioherHongria,Belgiqae,;Brésü,Danemark, ’ 'ri? •
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement ^
il' ' Postal seloa- Adèord-de ^Vienne . . . .' 3,00
P ii- ' p-i ■; P .. ■ -l ''‘'-l • '-i' c"! >
On s’abonne: à torre Peliicé au bureau d’administration et à
! l’Imprimerie Alpine; dans toutes lès paroisses,chez MM.les
i Pasteurs./ ,„-î / » p i '‘''i •
. ..- I ' ' . - i.ii ' ^ .11 ( f * f , — I I—-I I .--_. _ ---- - ^ .
Que toutes les choses vraies, hounêtes, jtistos) pures, aimahles./..; dilgne® de Ihùahjge,-biéciipetiti vos
o»iuo.I "»i.i/ iViiiv 'll .Í
: 'Olí ■ i
71?, ■i'ÎO-)
ip. Î!nir!q^'>!ip'if*.Wfr ny
'«ui'tiiHoi» • ••'•■(î ; Üouh r> 1; * H<1 !
ji -■■ifilfItO'J
N. 27.
fot iTü fivmc
¡Lii /Í' 'î!
iií> !í"iMO mAifi
! I) 1 > ■»i'M'ir. (
iii.l .il !!(iJl'jitn-K{ tiu ii ii|î'îi '[ il'»
. l'jÎHUOillilOJ“) i iiiJ tí! ‘>íí ¡ J '>il 1
: -n-,- nA! .ufAT:
'fU j,i ‘nvsf'ïf
ti±t6i=
> tO
.!.! s
I '■ ;■ r: ' [ ' l'i'c 'isi'i 1-j 7‘í^íuu¡ ?ji ■'i
.,;yaboBnA|aept.ae.,paye .j-jyimo tnq,-î*> iioie i-irph
Peur tdtttés les antfonejss, s’adresser à rimprlmerlsiiiUfttie^
oimoessiouaipru. > ' • ...,>, ..,,i-uu sdtnoî sinelind unnu! ■>
S’adresser pbttrllrBéaactioa àM.G-Ai?BOM, piü^TotTePe^e,
; , ,,et,powl’Ml1^8tFajtl^|>^^^ prftt,
Téut changeifiéiítié’ádreWétlowatleiM eentitoes,'SáBÍP^uXidtíuo
i, comweBoemept de Itannée..,,, , .i ; .^310/« *¿*4*^'!
Les ohangements non ac^nipag'neS deyla somme dé <16 oenii.
i-isi.ii t Ine-serôut pas'prié ^n-ioonsidérBtioB.; .•qin-.>.ierui'Ui.'.p: c,nr;i
iij
•'.Í,
1-. «•.PtiOIlli
■ ■;" '‘spMM^WErP h.: '
Méditation — Oubliée — Nécrologie -—Çorreàpùadancé' — Un triomphe de rEvan->
gile en Üspagne — Chronique vUudoiseü
r— Opéra Balnearia G. P. Meille — Bibliographie — Nouvelles politiques
> Pro Scùola Normale. üiii
:,K, MÉDltATioÆr" ‘
% - ••lit i/lii ; ; ‘ A moi iceux .qui sont.:pour :
^ . l’^temeb. Exode XXXII,. 26.
Israël avait été conduit du Si
naï et là, d’après, rbr4re reçu, U s’était;
sanctiflé après , avoir été témoin,, 4e. l^ j
puissance d,e DIjçu, qui s’.était manilçsjifÇ,,
d’une manière .toute spéciale, sur ,çÇ,ttC;
montagne, désormais historique.
ce.pendant, tardait à descendre et le,peuple remuant, et,,Ij}q]uiet,,, fatigué, de, .cette,,
attente, doutant même ,4e revpir .jnmais
son, .condiuctenr^.ac^çbelle contre .pieu en
tombant,,dan,5 ¡Je péché.jdc
Aarnu, trop, faible, devient leur instrument 4pçile et, tous, adorent, le^veau 4>’pr.,
devant,4equ,el;il^se ,prus.ternept., , . >
.Pieu,avertit, son,.seryiteiu' Mpï^e 4e ce.
qnijvieu;4.4’âiuûv.er,. Pélus ! il ae .connais:
sait que tro.p les tendances^ de ce. peaple
au cou r.qlde, et, après,gypir intercédé .en
spifaveur,,U descend de la:.m.eutague,(,il
4 entend; le.br.uit .des danses,. H, brise, les ta;}
blés jded’alliance, il reproche .à spa frère,
sa faiblesse, il s’adresse, au peuple en lui,
roontraatysoU; péché; après quoi, se plaçant à Ia ,portei daüCamp, il s’écrie;, « À.
mpjcenra; qui, sont ppurl’Éternel J).,
Çe fait in’est. pas unique, dans rhistoire;
des peuples,, car il ne fait que se Répéter,
un peu .partout. Cette opposition ,à Dieu
qui se manifeste par une rébellion est
chose naturelle au coeur de l’homme. Plus
tard nous entendrons ce cri très signiiioatife Nous -fte-'Jifouloas pas q«e-eelui-ei
règne .sur nous.yjPe .péuhear,a. bescùo, d®
trarisgrèsberïâ IdîaePi'feb ;4^estâdn àÉa#è.
Depuis la chute jusqu’à la fm des siècles,
noiim assisterons à ce triste spectacle: les
hommes,: ¡malgré les bienfaits reçus, oublieëout iles'bienfaits pour se jeter dans le
désordré; comme s’ils voulaient prouver
à Dieu qu’ils peuvent se passer de Lui. s
2. Etre du côté de Dieu, est cependant
un devoir, et cela.pour plusieurs raisons.;
Se déclarer pour Dieu cela signifie, tout
d’abord, le reeonnaiire comme DâUw Une
telle déclaration Èu sa valeur, surtout lôrs-;
que on est appelé à vivre dans Un monde
où l’on voudrait ignorer sa présence oui
même .’son (existence. Gette déclaration
qui liesti pour nous obligatoire, requiert
cepeUdant du courage, car il s’agit de se
comprometjbre visà vis de ses adversaires.;
Se déclareripour Dieu implique un acte
de respect, d’admiration et de reconnais^
sauce. Pourrions.^nous ihésiter à le faire
quand nous nous 'sentons en présence;
d’un Créateur tout-püisàanti qui par ses
meryeillet arrache un cri d’adtairatibn et
qui par ses bieiifeiits ‘qUo-fidiéiis nous
Irbtissé & îà iiiçôrtbaissance 7 * b ' « < i •
• 1*1
il
!S‘.
ISSI.
m.
r'j'i
:Sè déclarer pour Dieu exige le renonce-j
meni: à tout autre espoir de bonheur du!
de; salut qui serâiti simplement illusoire;
I et nous ancrer dans.la dèrtitude d’un saw
I crificé expiatoire qui ne' se trouvciqu’eUl
' Gbrîbt;;:)';; 1 noa ¡)ioi :;ja >. ■
jiSe ¡déclarer pour' Dieu demandé une;
1 entière soutnission à sés commandements,!
qui ne sont point pénibles et qui mon-y
i treht emnous de& enfants heureux, disp®-;
j ses à témoigner-de cette manière les pri? vUèges reçus;!’ , . .■ai;-' ■ 1
' Se-déclarer pour Dieu indiqueenfin que*
j l’on se propose-de travailler pour /’anan-'
I cemenède son-règne etde sa gloire^ Se refuj ser d’agir ainsi: o'.est se déclarer contraire
à Dieu, c’estne pas répondre a son appel.
: -3. Si'c’est uh devoir que de nous dèclai rer pour Dieu nous dêvons,le faire*préoiî sèment parce: qu’il est notre Gréateunet
' que persomiei ne .'peut - lui feontester ce*
I droit. Sans lu« nous n’existerions pàs, eti
j sans lui bous né vivrions pas.* Il a le droit
! de fairé appél'ài¡nous'parce :qu!ïLest um
! bienfaBtéttîifiJoüràâprèà j Dur, heure japrfês
heureple>èieltis[ouvre pour laisser descènI dre sur nous-des ¡richesses inappréciables,’
; pjoùï: le :e®fpfe>‘comme pour * l’âme. i La
: main créatrice est celle qui s’ouvre â cha! quecinstabt pour protéger, bénir, dêli; vrer, -en nóuslìaisant sentir une force quey nous poumons appeler iïivinoible. Il nous
attend parce qu’il s'est donné lui-même
: pour nous, dans la personne de son fils,
dans le but de nous soustraire à cette colère diwne qui réclaulait une complète
satisfaction à cause de la justice de Dieu
même étrangement défiée. Nous devons
répondre à l’appel, en outre, parce'que
des bénédictions spéciales nous sont assurées sur la terre comme au ciel. Cette
gloirè; qui pour le moment n'est contemplée que par les yeux- de la loi, doit sè
transformer uri'jour en réalité absolue.
Finalement nous: dévoiis nous placer hardiment du côté 4® Dieu, parce que c’est
le seul moyen pour nous soustraire à cette
céndamnatioU qui àttend quiconque àüra
refusé de fêpôridré à l'invitation ; « A nïoi
ceux qui soni poiuf'T Eternel)). "î’
4. Dieu rié dèriiàhde pàs que ses' serviteurs vivent'ëri ^ècréE dans lâ^ètraite ou
dans- Pisblérriéiit; c’ést pübliqnément
' qu’ils- 4oi4'erit’ p*f'Òblamei‘ qu’ils soilt de
son côté;‘É’ Cètte déclaration peut se faire
par lé mdÿen d’ube confession publiqriè.'
C’èst Mèri*hàùt qü’on'dOit se dire: d’aj)pârtieris à Dîéu; je suis à' Lui j à Lui sèiil
et nul rie poüffa m’én séparer, pas même
’ la rriort, priisqü’élle ne fait que me rapprbëher dè Lui pour Îa patrie éternelle.
' L’erifant, le jeune homme ou le vieillard';
i là femme, l’êtré le plus' faible, tous ont
! l’occasion de parler; et en ouvrant la bou' che déclarer qu’ils sont pouf'Dieu.'
I —- Cette déclaration peut sè faire aussi
en silence, en rious unissant au trôupéàu
incnnjj'iij.f'
>■)')! fit ')!'■
une EgMs© et en occupant fidèlement: no-'
tre place, éri a-dorant, en chantant les'
louanges du trois fois Sàiiit, en écoutant
comme Marie, en naéditant yel ÆUirepassaht da4é riotre éceur ce qui a été fait
pour nous.
Cettjej^jéçlaratipn^se fait, enfin, toutes
les foikique nous.pnenons une part active
dans les choses de Diftu. Obj! les soeuvres
ne manquent pas-et.tdùtes réclament notre: activité;!iÇollecteùrsi ¡moniteurs,' anr,
ciensi diacreSi' jpastenrs,-. donateurs, pab
trpns,i îserviteurs, > soldats, * marins, tons,
nous ayions niôtre place dans. lf!S ïangs 4ff.
MaîtEfe' et ¿partout motre-.oeuvre sera appréciée-tjcci-yf! ü;.." .'i;!):-;..,!; -.iai;';!-} f.
A tn$i Muxgiù mnt poard’EterineL Qui
répondra J ¡Les Lévites n’hésitèrent > pas
et seiplfteèréntrà.côté de Mqïsç, poêts à:
exécuter/SOS’îOfrdtes. Quiiest pmir r.Eternel' ?: iDicp iriilliéFs et desiqentaines, de milr
liers.peuvent dire;avec ioietjjeüpia.du
Uonttbffe.o-H- sOtn,- ■l’aririée i desi enfante,, de
Dien est; innombrable. et|seitronVje ¡parr.
timtteîiE.'tewite la snrfaeé.4eîia terfe» lé?
aissons Dieu qu/ü en; soit; ainsi.,nrivi i à :fe
,j Mais, ne l’oublions pas,iWitrib.nsina ré-,
poindirent, pas àiLappftl etgardéreut le SF
lenoe. Il est vjpai .que la; mort bientôt sera
la réponse au refus obstiné,. tnainc§la ne
peutipas nous satisfaire» Nolre>patrie>traverse. des jours bienteiatesiet d’on .dirait
que;>G’est Dieu que>l’;on veut,braver, en
ré^stant aux lois,,à l’pr4re, à l’amour,yà
1’u.nion et à la'.çftuço'rde. Nous n,’ayons
rien 4 gagner, àîjnousjobstiner; au: contrair>^, la ruine est .là qui menace, tous,
bons et mauvais;anssi nous adressons,pu
appel press^tA.tous: Qui veut être pour
l’Etorneli?,-}- P,ui;Ssionsrnous tous .suivre
l’exemple,deSj^LéviteSj,et être,avec eux
pouEiobéir et servir, iCelui, qui, n.oris jVept
heureuX: à ;Son service,.. ¡¡ .„Ç. iV-iTapN.
si:
. r.'i:
,1 Ii
;Jf'- .'Hi
Si.'-; ulii î’->id -lijO.','!.; v-û icq -•büOi.d
vieille photographie éclaiiéè par;nniïft'yàb
de lumière/ Oh liiq) jidie petite;figure que
le-soleil éclairaitiliit i-iü« «'/m •jI* ‘»»dq cl
i)« Comment.]i -Ci’estiiitnEiinon'ifirifUritol.
Que meveux-tu f Où esstu/sàt présent lisdi
Mes yeux net pouvaient quitter laiehère
image ; je me ilf vai pour; la voir de plué
près, pressant mes mains coutre-amon
cœuriipouTsen arrêtier leS'battémîen.ts4umultikeux. ii'.f i?. .-iriol >;I iBfc '.»easq ino>
i Pauvre «et chèr« Image J aunibi pande
tempsit: C’est'iie.j seul ao,uvenin.iqùi iBîé
reste d’ù.iïeiigEande;!afïeEtion/du< passA/'o
,fOui,' GlaM était Mèn eommeioelaslles
mêmen yeux bruns; /les. mêmes folies.' boudes' iencadrarit u« ¡front pâle iétcpurlîie
même iravisSanfc' Sourire-sùr iles lèvfes 4e
rose.'.,!!/:'-'! !.üu.-èl- ‘ l'A) .■■■-,;)/i‘>q iQ;i
Est-il possible que je l’aie oubMée'iesé
,<iis mur mm wt luoq
pour tous mes anus,, sauf pour ellp aue
iüfoiiF-'fnu.J I ai/y .«o'>daa«v t/î./nlng.
i(î’iaoifM e'jijpittiiod .sbro >
i ii;! Í Oi Ó B lu î Ê E .il!;
Cet après-midi il ik Jaitiiextrêmement
chaud, bien que nous > ne soyons .qu’au
cbmriiencemènt. de ili’été/ * Je rii’iavais rien
à faire, ou du moins rien; deipressant; jè
suis, done resté à réfléchir et à prieriicomme.B m’arrive tonjbürs'/lorsque jfaiaun
pen de loisir. 1; mi <;•■> 'i >'' ■ üd 'Ai Jic/ü
ii Ma chambre est jolie; elle¡don&e isüt
une'terrasse d’où je v®is la-)campagnefet
le ciel j mais ' le f ciel - était beaucoup trop
bleu, j’étais fatigué dé tant de ilumière.
! Jîai fermé les volets et me suis 1 senti
tout à fait à moïii aise dans mon fauteuil
aved ma vieille Bible devant moi. Une
chambre fraîche et proprè, où tout parle
de paix, où .tous îles ¡anciens souvenirs
nous entourent et nous attirent, quelle
bénédiction!: 'd - m I!
: Sur mon écritoire devant moi, ma Bible attendait que je'b’ouvre etique je Usé’;
mes maihs' placées sur lé Saint Livre ne
l’iouvrirenttpàs tout d’abord, cnr'ihtfH Te!gard «rr«Ent venait-de's^arrèter sur «ôe
efiè_______________ _________
■ î; ..- iiji :':U‘jiîi.-iïq irtCiu luOit};. . ..
íüu au erar j«e>n.6‘á ,/ííoa
J’ai,toujours mieux aimé avancer sur
z;.-i '•>! ■ii.ii-'xrni: KKiiT A 3T)'/ -•■íííMíiíí'i ■
la rOpte arraÇjbarit 4é ma
retenait^ plutôt que de perdre mes forç^f .
j’ai |ilu de
chose nous, léS”lTOTfiâTïï§r'Puisque notre,
cœur ne pe^'Mmé?'|ti^îroSr un temps.
>i Tout’ à' coup 'le î passé’ açsyrgi/devant
aioi; ieé passé'si lóítttáín-et sibeuu IsMoq
enfantqùi iri’aimidt'èt'qùe j’aiàaais noifest
appatüeiidrins - toute ' la splendeur» deesq
tEioinpbante'jéunesse;idans tou4 Téitieit
de son •ancienne beauté.’' Qùelîfe Wèssùre
Ouvrit dans mdn cceùr la touèharitô Visio« :
i Lâ''vie, Ou plutôF’le'yieVOÎr,' ndüs 4vait
séparés. Ëllè était ba^hoUqué moi protestanti Elle n’avait'pas d’ardeur daps’ sa
fol ; moi;* au /'cotttraire; djé’ 'be vivais qnn
pont mon’ Sâùvénr‘à qùi>jè ffliétais etitiêremettt ‘consacré; ?4e tâchai’ dé' lui iairiè
partager mon aittour pour Gélui quLavaît
rehouvelé tnôn éxiètencei à: qui ¡je devais
toutes ' choses.' ' Elle ■ m’anrail/ ípeut-étEó
cbriipris à la îongnd,"iàais Ollé h4>vait'pfas
beaucoup 4e COUtage ¡¿'létait unO tiiriidé
et 4ou eé enfant q'u* èff àro ùehaîtPinco nnm
Ses parentóífoi déééndiirént diabandonnér
l’Eglise OÙPblle était''née;. je l'eompris
qu’ellènelenrdésobéirait pas; je laquit/
tai et’rieiia revis*plus. P ■ =■ - ¿-iif.'fit
H¡'Ce'dut Un brüel déchitefflerit.de’ parti
pris -j’éloignai aussitôt’tous tès soüvenirà
qui me rappelaient 1» jeune fille, évitant
d’ariêter/ma pénsée'^kir.lds bedüX jours
qu’a-Vâient ensoleillés sâ présence étisoá
affection.'’•• àdi) / ..»ifnat
- > 4.,a vie me reprit et m’enttaîna‘bientôt
sur la route gui;à-ôaiiced"!'! » ucri’í *"»í u
2
Il arriva un tem^js où plus jni
de regrets ni de lain||b; ipp^le sEir 'ie
n'oubliais jamais dj^jer elle^ ç'^étaitlà un momenipe ¿Îélèislilient et^e
jofci)rofondc et je pensais que'DieiPêtait
bleui bon puisqu’il me permettait de Lui
parler d’elle et de la Lui recommander.
Ppis les années passèrent et tout s'effaça, dans mon esprit malgré moi et Sans
que*jè le vemllei.»!sii.,sji.ji';
Une larme brûlante tomba sur ma main
pendant que Je songeais au passée j.
Je suis revenu' â raâ^vieille Bible où’*
j’ai toujours pulsé*mes forces au temps
dé ifépreuve. Après avoir lu quelques pages,|après avoir longtemps pri^/j/ai senti
quefle petit portrait ne m’attirait plus;
je pouvais désormais le placer au mng
des dûmes mortfis, CArjtnqn çjpsur étai^^^
inondé par ün amour bien plus grand que
les aOrours terrestres.
C’est l’amour divin qui a toujours pris
la place de mes affections perdues. C’est
lui qui m’a aidé dans mes luttes, soutenu
dans mes efforts vers le bien; c’est lui
qui m’a arraché à moi-’même pour méi
pousser vers mes frères plus souffrants
que moi.
Aujourd’hui encore, j’ai senti que, si
tout passe sur la terre, si toutes choses
périssent à l’attouchement fatal et sombre de;la mort, il y a pourtant un Ami
qui demeure éternellement fidèle: c'est
notre bien-aimé Sauveur Jésus-Christ.
À côté de son amour, tout le reste paraît si petit, si misérable 1 On sent que ce
n est pas la peine de s’attarder à pleurer
nos pertes. Oh! Jésus, oh! Jésus, ô
mon amour ! '
Une année "de travail va bientôt finir
pour nos Eglises pùisqiie nous voilà aux
grandes vacances. Que l’TEiernel nous ac-^
corde l'oubli des choses et des personnes
trop aimées pendant le cours dè l’année
et que sOn àmôür infini prenne à lui seul
toute la place dans notre âme..! « Ou-!
bliant les choses qui’sont en arrière et
BOUS élançant vers ce qui est devant nous,
courons'vers le but, pour obtenir lé prix
de la vocation céleste de Dieu, en JésusChriàt ». ^ Nicodême.
NÉCROLOQIE
KBUJFPB PONS.
M.r Philippe Pons, appelé à occuper le
poste de régent-évangéliste à,Viéreng
(village de la Commune de Champdepraz) en octobre dernier seulement, y a
déjà achevé sa carrière à l’âge de 52 ans.
Natif de ManeiUe, après avoir passé
environ treate ans dans l’enseignement
aux Vallées Vaudoises, dont dix à Mourcious et sept à Pradutour, il était venu
occuper ce nouveau poste avec le vif espoir d’y accomplir une œuvre bénie. La
maladie l’arrêta bientôt. D’abord l’i/iflüenza, ensuite une grave pleuropneumonie, lui laissèrent peu de forces pour
son travail. Il pouvait toutefois se dire
guéri quand survint cette maladie de
cœur qui l’a tant fait souffrir et dont le
Seigneur l’a délivré hier matin, une
heure seulement avant l’arrivée de notre
chef de district, M.r Josué Tron, qui venait pour lui apporter quelques paroles
de sympathie et d’encouragement. Les
funérailles ont eu lieu ce matin. M.r Jopué Tron et le pasteur d’Aoste ont eu
l’occasion d’annoncer l’Evangile de salut
et de vie à un public très no|nbreux* soit
dans notre chapelle soit au cimetière.
Beaucoup de frères et de sœurs de Garema, Verrès, Issogne, Châtillon, Aoste
et d’autres Communes encore, sont venues l'unir à çeug de Cbampdepras pour
manifester à la veuve M/me Louise Pons
I^on, syi^athie dâ^'s sa gran]p
é^uye, ellej^ste seùle?ivec trois eM;
f^ts, |oi|| l’aîi^h’a pas^core six a^
'^éàucdfep"^'de (Éthdliqueÿ prirent àussP
part à ce deuiL Des voisins donnèrent des
fleurs ddnt *oh fiUde iif^gnifiques coutdttnes; la maîtresse de l’école communale
M.He Espéfanee Janin, conduisit ses ,è0ves, auxquels s’unirent ceux de nptre
école, et à la tête du convoi funèbrei'Us!
arriiyèrent jusqu’au cimetière. Tout s'y
est passé de la manière la plus édifiante""
•et laiplus çonsolanbs- :
" Sur-'la tombe de notre collègue, qui%
travailié avec nous dans l’œuvre que nous
accomplissons dans notre vaste champ,
[Çn Cendant notre témoignage à l’ouyrier
?ii§i.,ïl9Jis*avqns déposé la fleur
de la reconnaissance. Maintenant nous
recommandons à l’affection des iihrétiens la veuve et les trois petits orphelins;
de ce serviteur du Seigneur. i.i
Aoste, 24 juin 1914. ;n
Pierre Chauvie.
Toulon, 26 "juin i|if4
4, Rue Gimelli<i>]
Mon cher Directeur, ! '
C’est avec un bien douloureux fixement de cœur que j’accomplis le pénible
devoir d’annoncer aux lecteurs de l’Etho,'
la mort de notre bien cher et vieil ami,
DAVID BERT, survenue à Toulon iie-24
cour., à 5 h. % du matin; après une Imigué
et pénible maladie. Son départ de ce
monde me touche comme un deuil de famille, car il fut pour moi, dès mon aBfivée
à Toulon, plus qu’un ami fidèle et dévoué,comme un père, et c’est une véritable
affection filiale que Je ressentais poèi lui.
'La paralysie cérébrale qui l’avait
frappé au matin du 1 avril 1912, 4t. lui
avait presque plus laissé de reposldans
son esprit. Il venait de lire, dans l’Æ'cûo
des Vallées, la nouvelle de la mort de son
ancien camarade d’école, M.r Albarin de
St-Jean, et cette nouvelle l’avait tellement troublé et affecté qu’on dût Je mettre au lit. Depuis lors, c’est à dire pendant 27 longs mois notre ami a toujours
été inquiet et plaintif. Lui qui était si
gai et qui savait si bien dérider les autres
par ses jeux de mots spirituels, n’eut que
bien rarement un sourire sur les lèvres.
Il y a deux mois, une autre crise survint
encore, laquelle aggrava de beaucoup son
état cérébrail et 30 jours après cettè crise
il fut atteint de paralysie dû côté gauche. Dès lors le mal augmenta de jour en
jour jusqu’à ce que le dénouement arriva.
Les trois derniers jours ont été bien angoissants po^ ceux qui l’entouraient et
surtout les dernières heures" «JüFônt été
très agitées. Au derniêr taoraeût il finit
par s’endormir paisiblement dans les bras
de son Sauveur qu’il aimait et dans lequel
il s’est confié entièremènt, La Parole de
Dieu exerçait une grande influence sur
son âme. Même dans les heures les plus
troublées de cette longue maladie, il suffisait de lui citer un ou deux passages de
l’Ecriture pour le calmer. Alors il ouvrait
les yeux en regardant vers le ciel et en
joignant les mains, me disant : « Priez ».
Le dernier jour, lorsqu’il semblait qu’il
n’était plus dans ce monde, je lui pris sa
main libre et lui dis : « Bon courage, cher
ami, c’est Votre ami Tourn qui est là,
Jésus aussi est là, regardez à lui». Il
ouvrit son œil déjà vitreux et, ramassant
ses dernières forces, il put dire encore
cette parole: « Pri...ez ». Après la prière
il me serrait la main comme pour dire:
Merci, Sa figure se contracta et ses yeux
se mouillèrent de larmes. Ce fut un moment des plus émouvants et que je n’oublkrai jamaiii ni les siens non plus. '
.Qu’jl me soit permis de dire ici, comme
i UBT téf oignage;^ersonnel èvers sa dighe
coiâp^nel/qvïK notre ami Beri a été eh
Î touri|)ar ^ soins les plus téadreCet lés
pliiis dévoués ^àr celle-ci. Elle ne l’a jàmais quitté une ininute pendant sa longue maladie, et c’ést avec des paroles les
plus douces et les caresses les plus affec, tiïeuses'’^q'u’elle l’a constamment soutenu
et encouragé au travers de toute cette
longue maladie qui a duré plus de 27
‘ mois. Son cher neveu, M!r Jules Albrand
et sa compagne ont été pour lui comme
de vrais enfants envers leur père. C’est
un vrai repos pour nous de savoir que
M.me Bert sera désormais entourée par
l’affection filiale la plus tendre de ses
jçeyeux qui sont pour elle comme un fils
et une fille. ^
Le départ de cet ami si cher à mon
cœur me laisse un vide immense. Il était
très assidu à l’un de nos cultes. Tous les
dimanches on était sûr de le voir entrer
dans notre chapelle avec sa chère épouse.
Il aimait les chrétiens de toutes les Eglises, mais il afmait surtout son Eglise, l’Eglise Réformée de Toulon, dont il était
¡’un des membres du Conseil Presbytéral
(le doyen) depuis 35 ans. Mais il aimait
aussi de tout son cœur notre vieille Eglise
des Vallées, celle que nous appelions notre mère spirituelle dans nos conversations. Tout ce qui concerne l’Eglise Vaudoise l’intéressait, et son cœur, comme le
mien, était tourné le plus souvent vers
notre pays d’origine. Comme il aimait se
faire collecteur pour soutenir les œuvres
en faveur des incurables et des vieillards !
Ne pouvant plus le faire lui-même, à
cause de ses infirmités, il en avait confié
la charge à notre cher ami François Pey-;
rot, des Clos, et cela était un repos pour
son cœur. Il a recommandé à cet ami de
ne jamais oublier les asiles Roi CharlesAlbert et des vieillards de St-Germain.
Tous ceux qui ont eu la joie de connaître l’ami vénéré que nous pleurons, savent de quelle belle intelligence Dieu
l’avait doué. S’il avait pu continuer ses
études au Collège, il serait certainement
devenu un homme remarquable par son
savoir et par la tournure de son esprit.
L’jEcào des Vallées a publié quelquesunes de ses poésies. Si celles-ci laissaient
à désirer quant à la forme de justesse
de la rime, elles étaient pourtant de nature à édifier par le fond de la pensée.
La cérémonie de son ensevelissement a
eu lieu hier à 3 heures, devant un concours extraordinaire de monde. C’est que
nos amis, M.r et M.me Bert, étaient non
seulement très connus des habitants de
Toulon, mais très aimés de tous ceux qui
les ont approchés. Ils avaient su conquérir par leur travail et leur exquise urbanité l’estime et le respect de tout le
mónde.
Le soussigné a parlé le premier au domicile du cher défunt et a rappelé quelques-uns des plus beaux traits de celui-ci.
Au cimetière, c’est son cher pasteur, M.r
Collet, qui a pris la parole pour rendre un
vibrant témoignage à notre ami, à sa foi,
à son amour pour les œuvres de l’Eglise,
à son activité au service de celle-ci et à
ensuite adressé un vibrant appel aux
nombreux assistants, les conjurant de
croire au Sauveur Jésus-Chirst. J’ai lu
le cantique préféré de notre ami Bert,
celui qu’il m’avait recommandé de chanter sur sa tombe: « Toi dont l’âme est tourmentée, aux approches de la mort, etc. ».
Que Dieu soutienne sa chère compagne
et qu’elle reçoive encore ici, ainsi que
tousses nombreux neveux et nombreuses
nièces, l’expression de notre profonde
sympathie. Ed. Tourn.
correspondance.
J
. iy; Le Prçvoux s/ Le Lode
. 24 Juin 1914.
I Monsieur le Directeur, ' ?
Je ne saurais garder pour moi seul la
douce émotion que j’ai éprouvée hier, èU'
entendant un beau témoignage rendu au
caractère Vaudois. *
Je causais avec M.r le docteur R., officier de l’instruction publique, qui a habité à Marseille, et je lui disais que bori
nombre de nos jeunes gens dès Vallées
Vaudoises se rendaient dans sa ville natale pour y gagner leur vie. « Si fait, me
dit-il, nous avons eu chez nous une jeune
fille de vos Vallées, il y a de ça quelques
années ».
— Étiez-vous contents d'elle, au moins.
— Eh bien, oui, repartit M.me R.,.pré-,
sente à notre conversation, Henriette
était une excellente fille, mais elle avait
pour nous un défaut, elle ne voulait pas
mentir ! "
L’expression d’étonnemerit qui se dessina sur mon visage obligea M.me R. à
compléter ses informations.
— Vous comprenez,, ajouta-t-elle, un
docteur ne peut pas toujours être à la disposition du public et quelquefois il faut
savoir répondre à la pòrte: l< M.r le docteur R. n’est pas chez'lüi »1-Henriette se '
refusa net de le faire, disant que selon ses
principes religieux, elle né pouvait pas
mentir de la sorte; aussi nous dûmes rions
quitter. , .
Je ne manquais pas l’Occasion d’expliquer ces principes religieux qui font dé.
la vérité une loi à la conscience — mais
j’avoue que je me sentis fort troublé pour
répondre à la question qui me fut posée:'
« si toüs les Vaudóis étaient aussi fidèles
et décidés que'cette jeune domestique ? ».
Je parlai de la fidélité*'^ noS'pêtes, qui
demeure en bénédictiori' Sur léé' enfants,
sans pouvoix répondré directemeri't à une'
question aussi eiribaTràsSante;‘'
Sont-elles nombreuses • lès Henriettes
qui quittent une bonne piate Jilütôt que
trahir lâchement les droits sacrés de léiir
conscience et déshonorer le témoignage’
de leur professiori de foi évangélique ?
Vous le savez mieux que moi, frères des
Vallées. Mais nous soirimes, certes, tous
d’accord que si notre peuple doit'se distinguer en quelque sorte du resté’de nos
concituyens catholiques romains;! Cela ne
peut être que par son amoUr ét sôil attachement inébranlable à la vérité. i o
Bien à vous en notre Seigneur Jésus-'
Christ. Arturô Mûsxon. '
Un triomiilie de l'Evangile en Esgagne.
On sait avec quelle parcimonie le gou-i
vernement espagnol, bridé ou exeité par
le parti clérical, n’a accordé jusqu’ici que
des bribes de liberté aux quelques chrétiéris évangéliques d’Espagne. Il n’y à
pas si longtemps qu’ils sont autorisés à.
inscrire aux portes de leurs chapelles.les
mots de capilla evangelica l
Aussi, peut-on se réjouir du succès sans
précédent que nos frères viennent de rem-*
porter et grâce auquel ils ont pu récem»
ment s’affirmer au grand jour à Barcelone.
Pendant la première quinzaine de mai,
le fondateur des Sociétés d’activité chrétienne de jeunesse, M.r le docteur Clark,
a rendu visite à quelques groupes activistes d’Espagne. Il s’est arrêté à Valence,
Madrid, Saragosse, Bilbao. , , -1,
A Barcelone, son passage a pris les pro-:.
portions d’un événement. L’entreprenant président du Comité national des
Sociétés d’Activité chrétienne d’Espagne,
M.r Franklyn Smith, pasteur de la communauté méthodiste, voulut profiter de ’
I
'■•I
-K-
3
I'
fe
la présence de M.r Clark pour orj^niser,
une conférence régiàpaiei.d^ ^^ociété^
d’Activité chrétienne de Catalogne.
Il eut la hardiesse de demander à la
Mnniçipalité l’usage de,1a grande salle du
Palais des Beau5f-Arts, vaste local qui
peut contenir de 4000 à 5000 personnes.
Cette salle lui fut concédée gr^t^jtenient.
Mais, lorsqu’on apprit que les protestants i^BVaient àehÎT un meeting dans cet
édifice municipal, ce -fut un véritable
émoi. M'r Smith nous écrit que jamais
pendant ses trentes années d’évangé^s^i
tion en Espagne, il n’a vu chose pareille.
On mit tout en œuvre pour empêcher
la séance. On usa de toutes les influences
et de toutes les menaces; l’archevêque de
Tarragone porta l’affaire devant le sénat
de Madrid. Mais, nos amis, forts de leur
droit, et les autorités municipales, largement tolérantes, tinrent bon.
Ces tentatives ayant échoué, quelques
jeunes gens fanatiques formèrent un complot. Ils réussirent à se procurer des cartes d’entrée et résolurent de provoquer
un massacre général qui ne respecterait
ni femmes ni enfants.
Aussi, le gouverneur civil, averti du
projet, prit-il toutes les mesures de police nécessaires. La réunion devait avoir
lieu lé dimanche 3 mai, à 3 heures aprèsmidi.' Toutes les avenues conduisant au
Palais des Beaux-Arts étaient gardées
par quatre cents gendarmes à pied ou à
cheval. Dans la salle étaient disséminés
de nombreux agents de la police secrète.
À l’entrée on exigeait les cartes. Tous
ceux qui ne pouvaient justifier leur identité du expliquer de quelle façon ils s étaient procuré des cartes étaient impitoyablement renvoyés ; de ce fait, plusieurs
centaines de personnes furent refusées.
Les suspects étaient fouillés et l’on saisit
quarante-six armes, revolvers, coutelas,
etc. Seize jeunes gens furent arrêtés pour
résistance à l’autorité.
Et^la séance eut lieu, vibrante on le
comprend, mais calme. Quatte mille auditeurs, au bas mot, se pressaient dans la
vaste enceinte. Sur la tribune, un chœur
de six cents activistes. Malgré la mauvaise acoustique de la salle, l’auditoire
prêta une attention soutenue à toutes les
allocutions.
Pendant ce temps, à l’extérieur, des
bandes de jeunes, conduits par quelques
prêtres fanatiques, se réunissaient dans
le voisinage pour assaillir les auditeurs à
la sortie de la réunion, mais cernés par la
police,“ ils furent poussés dans un parc
public, dont on ferma les grilles.
À l’issue de la séance, le chef de police
offrit à M.r et M.me Clark son automobile pour les reconduire chez eux. Cette
offre, ayant été respectueusement déclinée, il chargea trois agents en uniforme
de les accompagner et de veiller à leur
sécurité.
Les adversaires n’étaient pas au bout.
Ayant échoué dans leur projet, ils tramèrent une vengeance. Dirigés par un
prêtre, il se rendirent à la Calle Rippoll,
devant la chapelle méthodiste, imbibèrent la porte de pétrole, et allaient mettre le feu, lorsque la police survint et les
fit décamper.
Cette séance marquera dans les annales du protestantisme espagnol. C’est la
première fois qu’avait lieu une réunion
évangélique aussi nombreuse, et le bruit
fait par la presse autour de cette séance
et des divers incidents qu’elle a provoqués a été ube excellente réclame pour la
cause de l’Evangile.
* « Mais, nous dit M.r le pasteur Smith,
c’est une grâce de Dieu que nous n’ayons
pas su le danger auquel étaient exposées taiiVde précieuses vies. Nous n’au
rions jamais osé assumer paçeille responsabilité, çt cependant »toute iréculade eût
été interprétée comme une honteuse défaite ».■■ Ui'i/i..'., ■ H'-»- ‘ i:
Nous pouvons nous associer à la joie
de nos amis et^à laurs actions de grâces.
L’encouragement qu’ils ont reçu de Dieu
leur a- été précieux dans l’œuvre si difficile qu’ils poursuivent dans ces régions
enténébrées et fanatisées par un clergé
hostile. E. Sauvin.
{Journal Religieux).___________
CHRONIOUEJAUOOISE
LA TOUR. Vendredi dernier nous accompagnâmes au champ du repos les dépouilles mortelles de P. Stringat, des Appiots, décédé à l’hôpital, à l’âge de 75 ans.
— Ainsi qu’on l’avait annoncé, samedi
dernier eut lieu une soirée eu faveur de'
l’Ecole Normale.
Ce fut d’abord un joli chœur: SpUndor
di primaverà, chanté avec entrain par les
élèves, sous la direction de M.r E. Revel.
Ensuite nous pûmes assister à la représentation de trois différentes pièces, où
nous fûmes agréablement siirpris de retrouver un peu de cette bonne simplicité
qui paraissait être un peu oubliée et que,
cependant, on ne saurait trop recomàiander à nos jeunes filles. , n , ,
Les rôles oht été interpfêtésCvec beaucoup de naturel et, par cela même, gentiment et avec grâce. Nous ne voulons
pas faire de noms, de crainte d’en oublier.
Ainsi nous disons à toutes indistinctement les artistes improvisées un « bravo »
de cœur, tout en leur recommandant de
continuer à être ainsi — elles-mêmes ■
dans chacune de leurs relations de cha
que jour, puisque la simplicité est la parure qui leur sied le mieux. Et, une seconde récommandation nous voudrions
leur faire: N’oubliez pas ce qu’une jeune
grand’mère, ce que la vieille dame anglaise au cœur « tout plein doux », ce que
la bienfaisante comtesse ont tenu à vous
répéter. Voulez-vous que l’on vous aime ?
Instruisez-vous, profitez largement de
l’éducation ' qui vous est donnée mais,
surtout, ayez du cœur.
Quant à votre travail, ne vous arrêtez
pas au premier essai; mais montrez-nous
bientôt encore vos frais visages et faitesnous entendre vos joyeux gazouillements.
Enfin, qu’il nous soit permis de remercier vivement M.lle Giannini et M.lle Ida
Bernoulli pour la bonne soirée qu avec
tant de patience elles ont su nous préparer.
__ Dimanche à trois heures, sous les
magnifiques châtaigniers de la propriété
de l’ancien du quartier de l’Envers, nous
eûmes une réunion spéciale consacrée au
public et à la jeunesse. Le pasteur donna
une conférence sur Y Angleterre et ses
principales attractions. Apres cette première partie, M.r Tron présenta les nouveaux membres d’Eglise, reçus le jour
de l’Ascension, à la jeunesse, en faisant
le vœu que ces forces puissent augmenter
notre activité et que tous ensemble nous
puissions travailler par l’exemple à l’avancement du règne de Dieu, M.me Gad,
du Danemark, se trouvant présente et
revenant du congrès féminin international qui a eu lieu tout récemment à Rome,
adressa quelques paroles très cordiales et
sérieuses à ce jeune auditoire qui, après
tous ces discours, eut enfin le plaisir de
s’en donner à cœur joie en prenant ses
ébats sur cette pelouse,èi agréable et à
l’ombre fraîche des châtaigniers séculaires. À 4 h. Yz, on distribua des rafraîchissements bien mérités et qui fureint les
bienvenus. À 6 h. ^ on reprit le çheinin
Au -delà -de-80 jeunes gens étaient pré- *
sents et nous demandons à Dieu qu’il
bénisse cette jeunefse^ sur laqqelle nous
fondons de si grandes espérances.
OPERA BALNEARIA G. P. MEILLE.
Specchietto delle date della partenza
delle varie Squadre di bambini amipessi
alla cura marina di Pietra Ligure.
Priríta Sguadrq, ¡k jjìagazije ». Parrocchia
di Torre P^/iee.-ÍPartenza da Torino (P.
N.) Venerdì 3 Luglio, ore 10.40 — Ritorno a Torino (B^ Nd,Voaerdì 24^ I.ugBo,
ore 13.20. — Seconda Squadra, « Ragazzen.
Le altre Parrocchie delle Valli, compresa
gueZZa*3rTonno;'Partenzà da Torino (P.
N.) Sàbéto'25 Luglio, ore 10.40 — Ritorno a Torino (P. N.) Sabatp 15 Agosto,
ore 13.20. —■ Terza Squadra,-n Ragazzi ».
TuiteM Parrocchie^ delle .Voliti compresa
quella 4i^ Tottno: P&ttenzSi da-Toriho (P.
N.) Lunedì 17 Agosto, ore 10.40 — Ritorno a Torino (P. N.) Lunedì 7 Settembre, ore 13:20; .
NB||| Vallirjfal ritorno
dal mare, partiranno da Torino per le rispettive Pàrroechié col treno Torino-Pinerolft-.l'prre Pellice delle ore 16.10.
Il Presidente Alberto Prochet.
BIBLIOGRAPHIE.
;>■ i.
très volontiers et recom
de Ta éatson e» chantant.
Nous insérons
mandons:
IL VADE-MEGuM EVANGELICO
(anno 19J4), guida pratica con gl’indirizzi^ pastori, insegnanti, chiese,
scuòle, cc^ociaziéni, Stampa,’ ecc.
•í¿' T i-
Volumettp di pagine 78, fornito di un
indicegenefóle delle macerie e dì.u'n indice
alfabdico Sei mmi, m&iante '¿ quale si
può trovarersubito Tindirizzo desiderato
Indice generale: i Calendario, jag. 7 Note Giuridiche, 23 - Stampa, 25 - Chiesa
Valdese, 30 Chiesa Metodista Weslejana, 38 - Chiesa Battila (Raihd^Uil). Í1.
- Chiesa Battista KR|Ìna, Nord), 43 Chiesa Battista (Ràm(^nglese),,45 - Missione della Spezia, 47 gChies^-'Metodista
Episcopale, 49 - Chiesg Evangelica Italiana, 52 - Chiesa Cristiana del Vomero,
Napoli, 52 - Esercito della Salvezza, 53Chiése Estere in Italia, 54 - Orfanotrofio
Comandi, 57 - Missione Medica, 57 - Società Biblica Britannica p forestiera, 57
- Società Biblica di Scòzia, 59 - Associazioni Cristiane^dellà Gioventù, 60 - Federazione Italiana degli Studenti. per la
Cultura Religiosa, 61 - Unione Cristiana
delle Giovani, 62 - Società di Attività
Cristiana,'63 - Lega Fides et Labor, Roma, 64 - Chiese Italiane all’estero, 65 Indice Alfabetico dei Nomi, 71.
tíosta cent. 60 (aggiungere cent. 10 per
le spese di spedizione). Indirizzare vaglia
e richieste alla Casa Editrice Metodista VM Firenze, 38 - Roma.
BILYCHNIS. ^
Soramario del fascicolo V, maggio 1914.
óiovANNi Pioli: «Fede e Immortàlìtà » nelle opere inedite di Giorgio Tyrrell — Silvio Pons : Voltaire giudice dei |
« Pensieri » del Pascal — Mario-, Ilo- '
sazza: Fedi crepuscolari — Per
tura deir anima: Eduond Stapfèr;
fede — Frank Duperrüt: Cristia^iàmo 5^
religione spirituale (Pénsieri) —¡Adele
Kamm: Felici nelle afflizioni (l^gine
scelte) -*■ N. Soderblom : Il mondo della
Religione — R. Tagore: ^Preghiera —’ Note e Commenti: Antonio Vaccari: La
CiviUà Cattolica denunzia ! — Voci e documenti Salvatore Mastrogiovanni :
I Protestanti e la Massoneria - A propositq^el recente congresso socialista —
Tra libri e riviste: G. E. Meille: «Per
Dio e per il Popolo » : preghiere del risvegli# sociale — G. P. :,.Giovanna D’Arco
abiurò veramente ? — Aristarco FaUno studio... ^clericale su Martino c
'’^tero.
Ríouvelles
Les socialistes continuent à la Chambre leur obstruetlofn sûr 4es mesures financières. On a vu des scènes ipouies, des
« honorables » qui se battaient à coups de
poings et criaient des injures grossières |
à l’adresse du président et de leurs collé- |
gués. Le député républicain M.r Chiesa |
a renversé les urnes pendant une vota- t
tion et a été par ce fait-suap^ÙH des sé- |
anees pendant quàtre |oqr^,|Ç^ socia- |
listes réformistes ne prennent pas part à ;
l’obstruction, acte de_ violacé qui ne ¡
peut que discréditer leS institutions par- |
lementaires en empêchant toute discus- ?
sion sérieuse. La“ ChaTnbre a ''décidé—détenir des séances le matin et de les prS70
longer le soir même jûsgû’à jipintut. q
Le parti socialiste parléMéntairè,mli%||
un manifeste adressé au pays, repfbèhe^
au programme financiér du gouverne-«
ment d’avoir un caractèré d’bppfèssion«
pour les classes'moyennes et les ouvriers,
Les élections administra^y^,|eoi^jfp-L
nales et provinciales qqt,continu^^^iman-¡l
che dernier. J1 sernhle^en général que la g
victoire ait souri àü parti libéral. À Sa-^
vone les démocrates qui avaient le pou-^.^
voir, ont été battus par les constitutionnels. Victoire libérale à Venise et Porto*
Maurizio. À Flo'reñte Taccord h tiàiiÇuél
entre les différentes fractions'du‘''ù'àffi H*)
béral et les socialistes gagnent la moitié^
des sièges: une crise estinévitable.
vare et à Bologne, grandes vîçtoirgs^^j;^
cialistes: on arboré le aràpeaii roù^^T™
le palais municipal, on chiante des hym-i
nés délirants et* l’enthoijsiàs^ con-|
naît: plus de bornes. ■^ ¡
—t- Après finei lutte acfis^d^l’avocat|
Bevione a tlioipphé dàn'^ l’élection politique de bàilotâgè'‘dû IV Collè'g6*°Tio
Turin. Les deux partis ont faitítóus leurs
^ efforts pour jimeu#|,.a;u» urttiÉi.^ plus
grand ifôWiSTe pdsSifile-d’électellfe. M.:
Bevione a-,g^n|érpar 70 voix senterateat
et remporté T 4O6O suffragés.
AUFTRICHÊ.1 — Un crinié^Wffreuî
vient d’ensanglanter les rues de S^rajevo^
capitale de la Bosnie. L’archiduc¡Jíiéritiera
Frapçois-Ferdinand et sa femme du^
chesse de Hohënberg ont été blesséj^..^pr-|
lellement pendant qûlïs ïrayersâiélit laj
ville en voiture. L’assassin est un ,jeune
lycéen de la ville, de
qui a voulu venger sur le prince héritier
les torts faits par l’Autriche aux aspira- •
tions nationales des serbfôl|eïla#osnie
et de r Herzégovine. ,
Le crime avait été .précédé par un autre attentat, le lancement d’uiie^Bombe
qui'avait blessé et tué pîu^urs ^sonnes^ Les actes dé violence continuj^. On
se bat dans les rues de Serijeyù^M,^îl a
fàllu promulguer la loi martiale,
ternation est grande dans .tout j
Lè‘ vieil ertipereur à supporté ce" cc
Tibie avèé fermeté et courage
médiatemeñt fait ^appeler Rç
î^JChâTlés-François-J osêph, l JeiHJi,|%l^
■°’ke 27 ans qui devient rûne.
C’est un prince dopt? on -dit Wà'ùcbup de
bien et qui était déjà devei|ftTtès P^olâire. Il a épousé dft'l9ll la prâl^se
Zita de Bourbon Hë^arnieCj ^ S ® 1
PRO
Sottca
Dal Reserve Fund della ContineR
cietg of Dublin, L. 1071,55 -rr Ua M.rs E
V. Lynch, L. 650,35 — Dà M.rs J.
Kehhedy, L. 5Ì2,50/ì 15
i M.rs J. S.
,.0 3.É4,40
223.471,41
TOTALE GENERALE L. 225.705,81
........ ■■ ■■■ ■■
O.-A. Tuo«, JMmteur’re$voni<Ak,
** Totale 42» Lista
Liste precedenti î ’0 *
4
, ', . • • - . ’. . j ’ ii f .ii r
t ^ ■ ii-'j.ü uriy‘1 - 0 : . ■ i ■ ■ ■'
ivf/SrloSLÌtorao I torre' PELHCir
^ r..iJJrj!lit ,S _r, .i.-i,
.1/
■Uì]vf 'M-n
(.!)
i4
■■Viari
^ -|i
i.ì
■¥
PASTÌGtlE PETTORALI BoUl Gejmonal.
hu.-l
Q<S>00C&0C300ÌS>C5Wà®C3Ó
fiR«crawïïiwttpEBRÉRog
g*»! WMCTEUR 0E :U SECTfON . . Q
. ; j ,, 0T0-RIN0-LARING0L06IQUE f|
AU « NUOÌ/0 dGPÉDALE> OE TURIN ' S
Spécialiste pour les maladies j Q
de ta 60R6E 0
0..... et, (Jes OttEMEEES S
g- Guérison sûre et rapide des Q
S défauts de respiration nasale. Q
^ TORIN r Via OoitQ, 6 (près de la «
Gare Centrale) de 1 n.à 4 deraprès-midi. g
■HU’
maladies
lOES VOIES
Reins - Vessie
Prostate - Ürèthre
§ Docleui' s. GOIOMRIIVO
0 ^¡ SPECIALISTE
ancien assistante l’hôpital Necke^|
de Paris j
l
.liijyj
0 '
ri
Â/1T T F R n Al
. U £Ll\. partementmeublé, UIV
au Beri.< S’adresser à Barthélemy Monnet
ou au Presbytère de S. GERMANO CHISONE.
I.04DIIKS. ti Homcxitieiiivena« » se rat^
tachant a récuse réf. évang. française de
Bayswater, reçoit et place institutrices et
~ Adr. Mme la directrice
Stephen’s Road - LONDRES W,r
m
Il Dottor. P. A. MONDON |
avvepe la sua Sp^Ualdlç CU&nfela ^
ehè fcoi'-ï*' ùènnaib' 1-^4 hà trà- ^
sferito il suo ~ ^ . ®
|STUD|0 DENTISTICO I
in Piazza 'Cavour, 2V'’ 9
Lavagno, piano terreno.
Casa
■ ï
demoiséllé con- ‘
, i ‘ ‘ naissant À fond ‘
it^ieh,^ ,I|sssablenieri£'-allemand, pour’
coLaborer avec Directrices Éufeaù' ’placement ef iloiné dés Àmiés^de' ïà ’J. F2
¿’’adresser: M.lIe’NoËhBÈL
:S. Alessandro, 2 - MILAN.
• • - ‘L il D • I U 1 i; i-^ • j r_ r ^
î .1., é)
PEINTURE MODERNE
systèmes oationnaux et étrangers
ÿélls'& ]
Via Venti Settembre - W. B
■ ' '•'■‘■j ■ -■ il ■ J :r,it
• lOKOimHiiimmiiHmMmBiiiiiiitimNmiiiuii
. ■ «y.■ ,_,j Li '
Peinture à la fresque et à l’huiley j
Tapisseries en papier^ et incrustations,
Blanchissages à la, cha;u;£
! .- Dorures, etc.,-.- > . i
•-M/W- Prii modérés
Turin
TAUpkoae 4-S3.
- ¿0, Via Òrto Botanico
Téléphone 23-26
J j;
Tipo iBétondo
7fr
I.-
a
if ’va
A ni eri batto
«. cq ■£ it
g' ® '.s <d) B
s “ -S ,-ü I
'•g eu § s -M>
^ ^ i|
... tn ,0
~T
Francese
(O ^ ■^ g
’ S Si rt
T—t ..2 CO •!—» M
- -g ft.
■ î O I
g Æ C
J ■
Ce.n cuoio
J ,fi • WaRll-- (#UUIw
;i Imltàzionid! Palma II vero tacco di caucciù
Ili vendita ovunque, dà’ingrosso
TOBiNo^ I.EIDHEUSEB & C. «i rrilano
.vco ■» Pü
.ft s ft.
s P
ti «ii-'
TORRE PELLICE / y», ; :
trovansi in vendita: > ■ - . J jj,
STORIA DELLA RIFORMA IN PIEMONtE
■' ' del Prof. G. JALLA' é: - ¡¡-v <
j : : ; 450 pagine con illustrazioni fuori testo *
lU
000
■puq.
-ÉN-SON;^
di EDWARD E VERET^,HALEEpÌsQ'dip.|ì^itpmpi di Piptro y aldo ’
1 f O o 0-.
r 1 '-1 A '
Siorie/dei Valdesi icomiy
del D.r. GAY - LENTQ^O - G. JALL^
000
fiL
Histoire de TEgli^iie de Tour
o ó o
' .''-.■.•.('Ui ì :':5 'ili'' •• ■
callide des Vallées — Légendes Vàudalses, eco
'MjUIÌ •
é
. CÔ «S' .rCtf,
wà
VOLETE LA SALUTE ? IL.
.in
co Ü .iH
<U « rt
ft .. S
® ® i ,C8:
h ® ® - ,eo:
I ‘'»‘35 . >
ÏÏ =4 .2
rsW ^
oc'’: CQ
o.
a;
<D
^ ¡i
'iEOrj ..
PEI CAPELLI E PER LA BARBA I PER LA BELLEZZA E CONSERVAZIONEiDELJ,A PLÌìLE
GHININA'MIGONE ^*'1"'^° speciale e Finire
I a«-aream. scafile, ,che impedisce la
caduta dei capelli, Usviluppa, li rrfibrza ed ammorbidisce. Una sola
applicazione rimupve la fori^ora e dà
ai capelli una bellezza speciale. Si
vende profumata, iiiodoia od al pe... ^ trolio in flaconi da L. 2,— e L. 3,—
ed In bottigJie'da L. 6,—, L. 7.50 e L. 12,—. Per le spedizioni
del flacone da L 2,— aggiuneere L 0,25 : per le altre L. O SO.
ANTIOANiZIE-MIGONE
'ï-i, M
ionico ricostituente dei Sangue.
acoua-nocera-umbra
« Sorgente Angelica >
„ Esportale in tutto il mondo.
Etoduzione AQiuu 10.000..jD[QO di bottì^ie.
t
È un'acqua soav«mente profumata
che agisce sui capelli e sulla
barba iu modo da ridonare ad
essi il colore primitivo, senza
inacchlare nè la biancheria,
uè la pelle. Di facile applicazione. Basta Una bottiglia per
ottenere un eiTettp sorprendente.
~•o^ ^osta L. 4»-^ la bottiglia, più •'•oìì»'*
ciitesimi 80 pel pacco postale. Due bottiglie L. 8, e tre bottìglie
D. 11. franche d! porto e di imballo.
s
ITINTURA IVIIIANESE-IVIIGONE
! di tingere iitantaneamente ì capelli e 3a
biondo, castano e NERO senra
togliere a! peld Ih sua ttaturate fleasibiliià. Costa L. 4 la scatola.
|))U cent. ¡.Opel pacco postale. Tre scatole L. 11. f.Finche rii porto.
PETTINE DISTRIBUTORE
k1 tf omogenea delle tinture sui capelli
c sulla barba Esso è d uso assai ficilc e permette, inoltre, cconoI una del liquido. CogtaL. 5,— più L.0,25perlaraccomandazione.
ARRICCIOLINA-MIGONE
Con' questo prepafattì. si dà alla capigliatura
un a^icciatura persistente, impartendo pure ai
capelli morbidezza e lustro, Si vende in flaconi
da L. 1,25, più cent. 80 per la spedizione. Tre
flaconi L. 4, frànqhi di, porto.
EBINA^MIGONE
vare^slla ■
vare alla carna- |
gione cd alla pelle la bianchezza e la mprbfdezza I
proprie della gioventù. Con essa si corab‘àttòno''f
i rossori, le lentiggini« si toglie 1< abbr^naatura
, prodotta dai bagni di mare o dal sole. Sl véndé
— in fiale con elegante astucsioia Li-3. rjiù X, 0,80
pel pacco postale. Tre fiale L. 9, franche di porto. ' '
CREÌIIA TLORIS-IIIGQNÉ
profumo, conserva ed accresce la bellezza del colorito naturale, nonché la freschezza e l’elasticità epidermica. Un Va- !
setto in elegante astuccio costa L. 1,50, più cent, 25 per Taf- '
francaeione. Tre vasetti L. 5,—, franchi di-pono.i'j / ;
POLVERE GRASSA-MIGtìlNE
ni
.Raggiunge perfettamente Io scopo di ahbel-1
lire il colorito della caftiagione e^ndò^
assai aderente alla pelle, mentre, riesce ]af-,
fallo inoffensiva. Costa L. 1..50 la scatola,
più céftt. 25 per raffrancazidtte. Tré scatb^
L.' 5, franche di porto.
PER LA BELLEZZA E CONSERVAZIONE DEI DENTI
ODONT-l^iéONE
È un preparato in ELISIR, in
POLVERE ed in ÓRE-MA, che ha ,
la proprietà di conservare i denti 1
bianchi e sani. Esso dà un profumo
piacevole al palato ed esercita un’azione tonica e benefici, neùtraliz* 1
zando in modo assoluto le cause L
di alterazione che possono subire i l
denti -e la bocca. Si vende al prezzo di L. 2 25 1* Elisir \
L. 1,— la Polvere, L. 0.75 la Crema. Alle spédiziótri^ per posta
raccomandata aggiungere L. 0,25 per ogni artìcolo.
LE SUDDETTE SPECIALITÀ SONO IN VENDITA DA TUTTI I FARMACISTI,,. PROFUMIERI E DROGHIERI
'ili -ì'
.-•V: :
•.HiL-rk
l
Deposito Oeneraié ds MIGONE & C. - MILANO, Via Orefici
tOERB PBIAICK - IMPRIliBRIE Ai,PlN8