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Quarante-huitième année.
19 Juillet m2
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PARAISSANT C H A Cà U E VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger ........................................>5
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
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Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de Vienne....................» 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avanoe.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l’Imprimerfo Aiplae,
concessionnaire. __________.
S’adresser pour laBédaetlon àM.C.*A.Taoir, past.,rorr«PeWee,
et pour l’Administration à M. J. Coîssok, prof., Torre Pellic€.
Tout changement d’adresse coûte 15 eentimes, sanf cenx dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (PhiL IV, 8).
SOMMAIRE:
Communications oflloielles. — Communications
— Notes du jour — Courrier français —
L’attività della donna nelle nostre Chiese
— Correspondances — Chronique vaudoise
— Nouvelles politiques.
COMISlUNICADON^FFICiELLiS
Collège Vaudois.
PROGRAMME DES CONCOURS.
I.
Bourses Burg;ess-Kinuaird.
1° Bible - Les 12 Apôtres, dans l’Evangile, dans les Epîtres, dans la *
Tradition, en français.
2® Italien - Massimo d’Azeglio. L’uomo,
l’artista e lo scrittore.
3° Latin - Cicéron. De Amicitia. Syntaxe des cas.
4” Gì'ec - Xénophon.Anabase Livre IV,
chap. 1-3. Traduction en français
et analyse des verbes.
5° Mathématiques - Superficie e volume delle figure geometriche,
piane e solide, eoa applicazione
della proprietà pitagoriirar
NB. Ces bourses stìnt pottr les étudiants qui
veulent se dédier au ministère érangélique;
qui appartiennent à l'Eglise Vaudoise, doivent
passer encore trois ans au Collège et s’y trouvent depuis un an au moins.
II.
Bourse Gille(->Brez.
1° Bible - Les rois de Juda. (En langue française).
2“ Italien - Vita di Giuseppe Garibaldi
di Eugenio Cocchi.
3“ Latin - Cornélius Nepos. Vies de
Caton et d’Atticus. Syntaxe de
TAblatif.
4® Géographie - L’Océanie physiqfue et
politique.
5® Mathématiques - Problemi di disegno geometrico elementare entro
i limiti del corso fatto in 3® ginnasiale.
NB. Pour les élèves Vaudois sans distinction de sexe dont les familles sont établies à
Torre Pellice depuis au moins cinq années. —
Cette année il y aura deux bourses assignées:
la première de la durée do deux ans à l’élève
qui aura remporté la meilleure classification,
la seconde, de la durée d’un an, au second.
Torre Pellice, le 9 juillet i9i2.
Pour la Table:
B. Léger, Modérateur.
COMMUNICATIONS
La fête du 15 Août, étant cette
année générale, aura lieu à la Vachère, à 9 heures et demie, à l’endroit
bien connu par le peuple Vaudois.
Jean Bonnet
pHsident de la Commission éxécutive.
_ La Commission de chant sacré désirant préparer un chœur pour le
Synode, prie tous ceux qui s'intéressent à la chose, de bien vouloir se
houver dimanche prochain dans le
Temple du Chabas, à 4 heures. Les
paroisses de la Tour, St-Jean et AnÇrc^ûe,sont particulièrement invitées.
£)• RbvbLj président.
NOTES DU JOUR.
Nous allons glaner bien loin, souvent, des nouvelles pour enrichir notre journal, et nous oublions parfois
ce qui est à la porte de la maison. Ce
n’est pas équitable, et nous nous empressons de combler cette lacune en
consacrant cet article aux choses italiennes.
Tout le monde a applaudi la sentence du jury de Viterbo; la presse a
été unanime à cet égard. Tous les condamnés se sont empressés de recourir au tribunal suprême de la cour de
cassation, et nous avons la certitude
qu’il ne fera que confirmer le jugement populaire de Viterbo. Ce qui nous
a surpris ce sont les paroles prononcées par le prêtre, don Vitozzi, en entendant sa sentence. Jusque là il avait
cru en Dieu, ou plutôt à Ste Rosalie
sa protectrice, et il était sûr de n’être pas condamné, mais en entendant
le verdict il s’écria : Dès ce moment,
je me déclare athée. — Avouons que
la foi de ce prêtre n’était pas très vivante, et qu’elle était plutôt une superstition, quelque chose de vague qui
s’est évanoui au moment où il en aurait eu besoin. Si la foi avait été réelle,
ce prêtre aurait dû s’humilier devant
Dieu, chercher son pardon et non pas
s’éloigner de lui.
S Deux cardinaux en contradiction,
cela ne se voit pas souvent, surtout
en Italie, et cependant c’est ce qui a
lieu entre le cardinal Prisco de Naples,
qui défend à son clergé d’attaquer la
mode, et le patriarche de Venise, qui
sabre avec véhémence la mode féminine, qu’il déclare être une honte pour
l’humanité. Le pape probablement pour
ne mécontenter personne a émis un
ordre, enjoignant aux cardinaux de ne
pas assister aux soirées où ils devraient
se trouver face à face avec les dames
du grand monde, qui, en effet, donnent un exemple néfaste dans la manière de s’habiller. Nous n’hésitons pas
dans ce conflit à nous ranger contre le
cardinal Prisco en appuyant fortement,
surtout le patriarche de Venise, qui
a eu le courage de mettre le doigt sur
une plaie sociale.
S Si nous devons prêter foi à certains journaux, il paraîtrait que le
clergé italien joue double jeu, se déclarant patriote en Lybie et se préparant à la revanche en Italie c’est à
dire, s efforçant de ressaisir le pouvoir
temporel. Queleclergéfanatique étranger d’Allemagne, d’Autriche et d’Amérique caresse cette idée, cela est
bien possible, mais que le clergé italien soit assez aveugle pour le croire,
nous ne pouvons pas le présumer. Que
le pouvoir temporel soit une espèce
Ì
de dogme, un rêve auquel on revient
volontiers, nous l’admettons, mais que
après 42 ans on espère encore revoir
ce funeste passé, non. Au contraire,
si nous avons bien compris le clergé
italien, il y a précisément un grand
désir de se rapprocher de la patrie,
ouhliant le passé et tâchant d’exercer
une influence plus active sur les foules au point de vue religieux, surtout
en souhaitant plus de vie dans l’Eglise
mêine. Nous tenons cette déclaration
de la bouche même d’un jeune prêtre,
qui nous a paru sincère et exprimer
le déiir de la jeune génération. Entre
un rapprochement et une agression, il
y a Un abîme. Le prêtre italien était
considéré comme un paria ; qu’il veuille
reprendre sa place dans la société,
rien d’étonnant, c’est une chose naturelle. L’exemple de la France doit être
là pour nous dire qu’il en coûte de
déclarer la guerre à l'idée religieuse,
car c’est lé commencement de la déeadhnee et de Th ruine. *
C. A. Thon.
COURRIER FRANÇAIS.
Le synode général de l’Union Nationale des Eglises Réformées, s’est ouvert le 25 juin à la maison presbytérale de l’Oratoire. M. Wilfred prononce
le discours d’ouverture et M. Lafon est
élu modérateur. M. Monod lit le rapport du Comité général et M. Lafon
celui sur le projet d’unification administrative entre les Eglises Réformées
Unies et les Eglises Réformées, après
quoi on vote à l’unanimité le préamiîille suivant:
« L’Union Nationale des Eglises Réformées de France,
« Née de la rencontre à Jarnac le
24 octobre 1906 des représentants de
plus de cent Eglises, venus de divers
points de l’horizon ecclésiastique pour
travailler dans la communion avec Jésus-Christ à la reconstitution de l’unité du peuple protestant, au rapprochement des esprits et des cœurs, et
au réveil des énergies spirituelles.
« A été fondée en dehors et au-dessus des partis pour être un édifice ouvert à tous les Fils de la Réforme de
France.
€ Résolue à poursuivre infatigablement le triomphe de la vérité, de la
sainteté et de l’amour et à unir les
volontés en vue d’une action commune,
elle demande à toutes les Eglises qui
veulent se joindre à elle de déclarer
qu’elles s’approprient le but et les principes de foi chrétienne, de liberté intellectuelle, d’action sociale et missionnaire qui sont exprimés dans sa Déclaration ;
«Décidée à ne jamais rechercher
une uniformité dq^matii^ue incompa'
tibie avec la foi personnelle, elle laisse
à toutes les Eglises, qui s’unissent en
elle, la pleine liberté d’affirmer leurs
croyances propres dans l’un des divers symboles en usage dans le protestantisme, qui tous,' à travers l’insuffisance des pensées et des paroles hu‘màines, contiennent la substance -de
l’Evangile et assurent, à ceux qui s'en
réclament, droit de cité dans l'Église
protestante.
«Elle reste ouverte à tous lés chrétiens qui veulent mainténir des déux
colonnes séculaires de la religion protestante: la Foi et la Liberté, la Liberté et la Foi.
*
* *
«Préparée dès longtemps par les travaux et les souffrances de tous ceux
qui n’ont jamais consenti au morcellement de la glorieuse Eglise des Huguenots, et particulièrement en ces
dernières années par les Conférences
fraternelles de Lyon (1896, 1899), par
l’AsBéfflbîée des -Églfsés libérales de
Montpellier (1905), par les réunions de
Rouen et de Niort (1906), élaborée dans
les deux sessions de l’Assemblée de
Jarnac (1906, 1907), elle a été définitivement constituée à Paris les 20 et
21 juin 1907 par les députés de 156
Eglises délibérant en Synode National.
« Elle a eu la joie profonde de voir
le 26 juin 1912 les Eglises Réformées
Unies dont la plupart, à l’origine,
avaient collaboré à sa fondation et
n’ont pas cessé depuis lors de participer à sa vie religieuse, se joindre à
elle entièrement et dans leur totalité,
pour ne plus former qu’un seul '^oupement avec les Eglises Réformées.
« Le germe de cet heureux événement était contenu dans la Déclaration que ces Eglises avaient adoptée
en 1905 dans les termes suivants:
(Déclaration de Montpellier in extenso).
« Dans cette Déclaration, l’Union
Nationale des Eglises Réformées retrouve avec émotion le même esprit
religieux, le même souffle chrétien que
dans la sienne, et dès la première heure,
elle a reconnu comme frères en JésusChrist ceux qui y avaient confessé leurs
convictions religieuses.
^ i{c
« Dans l’acte accompli le 26 juin
1912, l’Union Nationale des Eglises Réformées salue, avec une invincible espérance, la prophétie de rapprochements futurs.
< Elle attend sans découragement
que, sous la pression de l’Esprit de
Dieu, se réunisse l’Assemblée générale
des Réformés qui seule pourra constituer une Union définitive, vraiiqent
assez vaste et compréhènsive pour réuni]: toutes les églises aqjourä’hui
2
pat;ées, ou, si ceUe asseflaWée
à èlre convoquée, que dfaiiü-es Ëi^lses
viennent s’unir à éÜe daps la frâl^rnit^ et pour l'aétioa, is| ; p
P; 4 Alors d’autres dates seront ici ihsçjriies, d’autres symboles trouveront
îéi'leur placé.
I Que le Père céleste veuille hâter
le |our où le protestantisme français
plqs uni et, par cette union, plus fort,
passionnément résolu à faire avant tout
uné œuvre religieuse, travaillera d’un
naème cœur et d’un même zèle à l’établissement du Royaume de Dieu sur
la terre »!
Nous nous réjouissons du fait, qu’au
lieu de trois églises réformées, il y en
aura dorénavant deux seulement; c’est
un' progrès» D’antre part, malgré la
fusion des libéraux avec le centre gauche, il est peu probable que nous puissions voir l’union avec la droite, qui
tient à sa foi purement évangélique,
à l’héritage de ses pères et qui compte
450 Eglises, tandis que l’union nationale ne groupe que 190 Eglises environ.
O. O. n.
CORRESPONDANCES.
Pramol, juillet, 1912.
M. le Directeur,
Une des objections qu’on entend répéter contre le projet d’Administration
Unique ou Centrale proposé par le Synode et adopté par toutes les Conférences de district, est celle-ci: « On
concentre ainsi trap de pouvoirs entre les mains d’un homme ». Cet homme en train de devenir un petit pape
vaudois, ce serait le futur modérateur.
Cette objection a-t-elle quelque valeur? Si j’examine les modifications
proposées à la Constitution et aux Réglement$, je vois qu’il est toujours question, non pas d’un homme, mais de la
Table et que le modérateur n’y figure
que comme simple président de l’Administration Centrale. C’est la Table
qui est l’autorité représentative et administrative de l’Eglise; c’est la Table qui administre les fonds appartenant à l’Eglise — chacun selon le but
auquel il est destiné; — c’est la Table qui veille, de concert avec les commissions de district, au développement
de la vie des Eglises et à l’œuvre d’évangélisation ; c’est la Table qui dispose librement de tous les ouvriers de
(1)
L’aMi della doaaa Èie lustre Ctiese
e la sua partecipazione
alla vita ecclesiastica
Fra le questioni che attualmente nel
mondo si agitano, importante ci appare quella del femminismo, il quale
ha per iscopo di far sparire dalla società, che pur si dice civile e cristiana,
quelle ineguaglianze di diritto e di
fatto che hanno per troppo lungo tempo
affermata l’inferiorità della donna rispetto all’uomo.
La donna nella società moderna non
vuole più essere considerata come
schiava, in molti casi, dell’uomo o come
perpetua minorenne ; bensì come la sua
compagna, il suo aiuto convenevole e,
perfino, in date circostanze la sua concorrente.
(1) Il prossiuio sinodo sarà chiamato a discutere sulla posizione eoolesiaStica della
donna. Crediamo far aosa utile pubblicare
nelle colonne .dcH’i^cào la relazione che la minoranza della commissione incaricata di stu«
diare detta quistioné presentò al sinodo del
1010, ommattendo,ie parti ohe si riferiscono al
voto da concedersi alla donna, oramai ammesso.
l’Eglise (sauf les droits des églises au4|uioraes); c’est la Table qui exerce,
]èïi première instance, l’autorité disciplinaire sur eux. Les seuls articles du
Réglemént se rapportant aux pouvoirs
du modérateur établissent t qu’il veille
à la fidèle exécution des délibérations
de la Table et représente l’Eglise » devant les autorités et devant les églises sœurs. Ce n’est « qu’en voie d’exception » que le modérateur peut solliciter par correspondance le vote de
ses collègues sur les questions urgentes (art. 113 et 119 du projet).
Est-ce là ce qu’on appelle concentration des pouvoirs dans les mains
d’un homme ? On les concentre si peu
dans les mains d’un homme que le réglement prévoit le cas d’absence ou de
maladie du modérateur et lui donne
un vice-modérateur, tandis qu’actuellement lorsque le président du Comité
est absent ou malade, les affaires sont
suspendues ou retardées.
*
* #
Mais j’entends la réplique: Il est
vrai ; le réglement parle de la Table,
mais, dans la pratique, l’autorité de la
Table se concentrera dans son président qui sera son évêque, pape, tyran, etc.
— Doucement! Vous avouez donc
que le danger — si danger il y a —n’est pas dans la Constitution ou dans
les Réglements, mais dans la manière
dont on les observe ou dont on les observera. En d’autres termes, le danger
n’est pas dans la loi, mais dans les
hommes qui sont faibles et faillibles.
En effet, prenez un homme capable de
gouverner, droit, clairvoyant, humble,
aimant et aimable au sens chrétien,
qui soit, comme on l’a dit du regretté
Boegner, « plus inspirateur que directeur», faites-en un modérateur o» un
président du Comité, et il n’y aura nul
danger qu’il usurpe les pouvoirs d’autrui ou qu’il abuse des siens. Mais prenez par contre un homme autoritaire
ayant une haute opinion de soi; placez-le à la tête d’une congrégation et,
si la grâce de Dieu ne le tient en
bride, il sera porté à « dominer le troupeau qui lui est échu » (1 Pierre V, 3) ;
placez-le à la tête d’une administration, petite ou grande, et il sera porté
à ne tenir nul compte de ses collègues,
à faire de sa volonté sa loi, et comme l’économe de la parabole « il se
8.M,
Ha detto bene il filosofo e sociologo
Stuart Mill : * Bisogna che il principio della subordinazione di un sesso
all’altro sia sostituito da un principio
di perfetta uguaglianza, non ammettendo nè privilegi da una parte, nè
incapacità dall’altra ». Ora il fatto stridente dell’ineguaglianza che si è voluto stabilire tra i due sessi ha generato nel passato, e continua a generare, nel presente, troppe iniquità,
perchè un secolo come il nostro, particolarmente sacro alla rivendicazione
di diritti conculcati e misconosciuti, le
possa tollerare ancora in qualche modo.
Già Giuseppe Mazzini nel suo aureo
libro : < Doveri dell’uomo » aveva nobilmente scritto in favore della donna :
€ Davanti a Dio Uno e Padre non vi
è uomo nè donna, ma l’essere nel
quale, sotto l’aspetto d’uomo o di donna,
s’incontrano tutti i caratteri che distinguono l’umanità dall’ordine degli
animali : tendenza sociale, capacità di
educazione, facoltà di progresso. Ovunque si rivelano questi caratteri, ivi
esiste l’umana natura, eguaglianza di
diritti e doveri».
mettra à battre les serviteurs et les
servantes ».
Est-ce le réglement qui est responsable de semblables écarts? Un réglement, si parfait qu’il soit n’a jamais
eu la puissance de changer les caractères. Tout ce qu’un réglement peut
faire pour parer aux inconvénients qui
peuvent se produire, le nôtre le fait
lorsqu’il établit que les administrations
sont élues chaque année par le Synode
et qu’un membre d’une administration
ne peut être réélu plus de six fois de
suite.
* *
Il s’agira donc, à l’avenir comme
par le passé, d’ouvrir les yeux lorsqu’il faudra choisir les membres de
l’Administration Centrale. Il s’agira
aussi, pour ceux-ci, de ne pas abdiquer
leur part de responsabilité comme cela
est arrivé quelques fois ; il s’agira et
il s’agit pour tous de ne favoriser en
aucune manière, par lâcheté ou par
flatterie, le développement de l’esprit
de domination chez qui que ce soit.
Or, on le favorise à mon sens, lorsqu’on
parle à tort de pouvoirs concentrés
dans les mains d’un homme ; lorsqu’on
appelle le président de la Table « le
Chef de l’Eglise », tandis que, dès son
art. 2, notre Constitution déclare que
notre Eglise « ne reconnaît d’autre
Chef que Jésus Christ ».
Agréez, etc, H. Bosio.
Rio Marina, le 11 juillet 1911.
A M. le comm. C. A. Tron
vice-modérateur et directeur du journal
« L’Echo des Vallées »
Torre Pellice.
Cher M. et très honoré frère,
Je vous remercie d’avoir bien voulu
citer dans votre journal le bienveillant article de M. le pasteur Cordey,
inséré dans le Journal Religieux de
Neuchâtel, article que je ne connaissais pas.
Permettez-moi de relever une erreur
bien facile à expliquer vu le peu de
temps que M. Cordey a pu nous donner.
Nous n’avons pas sept classes, ni sept
« insegnanti », mais seulement cinq,
ce qui est en réalité insuffisant, si nous
voulons aller de l’avant et nous conserver la faveur de la population et
celle des autorités scolaires. Si nous
pouvions avoir au moins une autre maîtresse, cela nous permettrait de rete
E più tardi, il filosofo cristiano Carlo
Secrétan nei suoi Droits de l’Humanité dirà alla sua volta : « L’uomo e
la donna si completano come il tronco
e la foglia, non come la statua e il
piedistallo; sono diversi ma non ineguali ».
Ferme queste basi, affrontiamo ora
il problema che è stato proposto al
nostro studio, cioè il problema che si
riferisce all’attività della donna nelle
nostre Chiese, ed in modo particolare,
alla sua partecipazione alla vita ecclesiastica, affermando seriamente il
concetto che il posto della donna nelle
nostre opere deve essere fatto sempre
più vasto, e che la donna non solo
debba essere elettrice, ma ancora far
parte dei Consigli di Chiesa, col titolo
di diaconesse.
Questa tesi noi dimostreremo, ponendosi dapprima sul terreno biblico
e storico, e di poi su quello delle necessità presenti, in speciale considerazione della Chiesa e dell’opera nostra.
I.
Il Cristianesimo è sempre stato femmiqista. La frase noq è nostra, ma di
nir davantage nos fillettes, qui après
la IV“° nous quittent la plupart pour
se perfectionner dans la couture, chez
les nonnes; et là, naturellement, on
découd ce que nous avons cousu, avec
tant de peine, pendant 5 à 6 ans !
Une circonstance n’a pas été rappelée par M. Cordey : c’est la terrible
crise financière par laquelle a passé
notre Eglise, pendant cette année ecclésiastique 1911-12. Une grève générale de quatre mois et plus de tous
les ouvriers et employés des mines de
fer, a privé tous nos frères de tout
gagne-pain. De plus, à la reprise des
travaux la retenue sur les salaires,
qui était du 6 pour cent, s’est élevée
au 23 pour cent, et tout ouvrier, ou
employé, âgé de plus de 60 ans n’a pas
été repris. De ce fait plusieurs des nôtres, déjà d’un certain âge, sont restés
sans occupation.
Cette crise financière s’est malheureusement fait sentir sur les contributions de l’Eglise pour le Comité d’Evangélisation. Le total des diverses
sommes envoyées, comprenant une contribution pour les importants travaux
d’agrandissement et de restauration
fait par notre Comité, a été de 405
francs. Nous espérons faire l’an prochain beaucoup plus pour la caisse
centrale que hous n’avons pu faire cette
année.
Nos examens de compimento, commencés en présence de l’inspecteur des
écoles de la province de Livourne, viennent de se terminer aujourd’hui d’une
manière satisfaisante.
Agréez, cher Monsieur et très honoré frère, nos salutations fraternelles.
Giov. Rochat.
CHRONIQUE VAUDOISE
lünvers Pinaehe. Nous apprenons
avec une vive douleur la mort prématurée du jeune Charles Albert Coucourde de Vivian, petit-fils de l’ancien
Justet du Plan. Son corps aurait été
trouvé près du Villar. S’agit-il d’un
accident ? Dans tous les cas nous exprimons aux parents désolés notre vive
sympathie chrétienne.
L.a Tour. Vendredi dernier, à 10
heures, a eu lieu le saggio des enfants
de l’Ecole Enfantine, froëbélienne, dirigée par M“° Arias. Ces chers petits
enfants endimanchés, très proprets et
un prete ardito ed illuminato, dell'abate Maudet, tuttavia la facciamo nostra, sia perchè risponde al nostro intimo convincimento, sia perchè la storia, che è maestra della vita, ciò dimostra, Si paragoni, invero, la posizione della donna quale era nell’epoca
stessa più brillante della storia di Grecia e di Roma con quella che le è fatta
dal Cristianesimo. Il contrasto non potrebbe essere più evidente, più assoluto. I progressi dell’emancipazione
femminile attraverso i tempi sonò stati
considerevoli, ed anche le aspirazioni
del femminismo di oggi nello stesso
campo sociale e politico sono un fruttò
del Cristianesimo,
Ma limitiamoci all’attività della
donna nella sfera propriamente religiosa ed ecclesiastica. A questo riguardo, il Nuovo Testamento e la storia della Chiesa sono fonte di grandi
insegnamenti, e, nel tempo stesso, guida sicura per risolvere degnamente il
problema dell’attività ecclesiastica della donna.
{continua).
%
■I
3
• ■
bien gentils, firent leur entrée dans la
grande salle militairement. Nous ne
passerons pas en revue les 18 trtivaux
présentés : récitations, dialogues, leçon
de choses, chants; qu'il suffise de dire
que tout a fort bien réussi, à la satisfaction des petits, de la maîtresse et
du public. La finale a, été très touchante, quand on vit un garçonnet s’avancer vers la maîtresse, en la remerciant, et en lui offrant un magnifique
bouquet. M. le pasteur Trou reniercia
à son tour les petits, la maîtresse, les
dames du Comité qui s’occupèrent de
la bonne marche de l’école et la Commune, comme aussi une amie qui désire garder l’anonyme, mais qui a offert comme prime à tous ces petits
soldats une brioche, qui paraissait bien
alléchante. L’Asile a eu 42 enfants inscrits pendant l’année, desquels 35 étaient présents le jour de la fête. Parmi les auditeurs, outre les mères et un
bon nombre de dames, mentionnons
aussi M. le chev. prof. D. Jahier et M.
le pasteur ém. J. Roland.
S Jeudi et vendredi eurent lieu les
examens de maturità, de 4“°, sous la
présidence de Colombo, avec l’intervention des professeurs Falchi et
J. P. Vinay. Sur 38 enfants qui se présentèrent 33 obtinrent la promotion.
S Soirée récréative. Une « troupe » ■
d’artistes improvisés et pleins de bonne
volonté a joué samedi soir, à l’Aula
magna - au profit de la Fanfare de de
la Tour - le drame de Marchiomi:
« L’Orfanella della Svizzera » suivi de
la bluette de Testoni « l’Ordinanza ».
Le public, porté à l’indulgence, et accouru pour s’amuser et pour faire œuvre utile, a applaudi les artistes dilettanti qui ont droit à la reconnaissance du Comité organisateur.
§ Ringraziamento. La Direzione
della Banda Cittadina ed i musicanti
ringraziano i giovani Filodrammatici
per la serata da loro data sabato scorso
nell’Aula magna a beneficio dellaBanda
musicale, che fruttò - dedotte le spese lire 64.10, le quali vennero versate al
cassiere sig. Ceresole.
Perrìer. M. le chev. Maggiore a
été appelé à examiner les candidats
à la maturità, dans ce chef-lieu de
mandement.
Fignerol. Mardi, 10 cour., un nombreux cortège accompagnait à la Chapelle Vaudoise, d’abord, et au champ
du repos, ensuite, les dépouilles mortelles de notre cher frère et ancien
de la paroisse, Jean Tourn, âgé de
76 ans.
Vétéran de la Crimée en qualité de
bersailler, brigadier des carabiniers,
officier d’ordine, partout il avait su se
concilier l’estime générale par son aimable caractère et sa fidélité exemplaire.
Légèrement indisposé depuis quelques jours, presque remis d’une première attaque d’apoplexie, il s’endormit
subitement et paisiblement, lundi matin, entre les bras de sa bien-aimée
épouse.
Le président de la société des vétérans, M. le chev. Levi, rappela auprès
dé sa bière, en termes affectueux et
dtnus, la carrière parcourue par notre
®tai et la bonté de son caractère.
Nous avons confiance qu’il repose
auprès de son Dieu et Sauveur; il
laisse toutefois un grand vide au milieu de ses nombreux amis, de l’Eglise,
du Consistoire, et surtout au sein de
sa famille.
Que le Pèie céleste console et souW«fllûe la compagne ç^u’il avait toujours
entourée d’une tendre affection largement échangée, la nièce et fille adoptive et tous les parents! X.
S Nous regrettons vivement qu’une
distraction nous ait fait écrire Mourglia au lieu de Tourn, dans la chronique du décès qui a eu lieu à Pignerol.
8 Et puisque nous mentionnons le
chef-lieu de l’arrondissement, il nous
revient qu’il y aurait une 10“' de candidats disposés à remplacer M. Pascal.
Avec une telle abondance il n’y a que
l’embarras du choix, et nous avons la
certitude que les électeurs sauront appeler un homme dévoué et actif, comme celui qui va bientôt les quitter.
Il s’est formé un Comité pour procéder
à ce choix.
Pomaret. Hier s’est réunie dans la
salle habituelle des séances, à l’hôpital
du Pomaret, la Commission hospitalière, présidée par M. le prof. J. Ribet.
Kome. M. le pasteur Paul Coïsson
vient de quitter la capitale pour se
rendre en Suisse, au Sentier, et prendre part aux réunions des Unions chrétiennes.
St-Germain. Jeudi dernier a été
béni par M. le pasteur A. Comba le
mariage de M. Conrad Peter, employé
à la Pérouse, avec M“' Alice Roman
de St-Germain, nièce de M. le pasteur
Romano. Nous adressons aux époux nos
plus vives félicitations.
8 Notre Asile des Vieillards vient
de recevoir avec reconnaissance plusieurs dons:
De la part des mères de famille de
Bobi 15 kilos de beurre; de M. le chev.
Pierre Fontanaroux de Milan, 50 frs.,
d’un Pramoulin, 10 francs, de M. J. L.,
10 francs, de Jenny Malan-Avondet,
Missouri, 5 francs, de M. D. Jourdan
de Colonia Vaidense, 10 francs et de
M. Luigi Jourdan, Colonia Vaidense,
10 francs.
iìit-Jean. Vendredi dernier ont eu
lieu les obsèques de M“' Susanne Alharin née Bianqui, décédée à Rorà où
elle avait été chercher un air meilleur et transportée ensuite chez elle,
à St-Jean. Notre sœur n’avait que 61
ans et un grand nombre d’amis et de
connaissances accoururent à sa sépul. ture présidée par M. le pasteur Bertalot. Nous exprimons notre sympathie
chrétienne à la famille visitée par ce
deuil.
8 Vendredi, MM. les professeurs chev.
Maggiore et Coïsson procédèrent à
l’examen de maturità des enfants de
cette Commune. Sur 12 candidats 10
furent promus.
8 M. le pasteur Th. Gay se trouvant
au Theynaud, c’est M. le pasteur D.
Revel de Milan, qui l’a remplacé le
dernier dimanche du mois et M. David Peyrot dimanche dernier.
Kemo. Nous sommes heureux
de reproduire ce qui suit du rapport
de S. Remo:
Chiesa. — Al principio di quest’anno
amministrativo, la Chiesa contava 81
membri adulti. Nell’anno, si ebbero 12
perdite, una per morte, sette per partenza, e quattro per cancellazione d’individui non più appartenenti alla Chiesa. In compenso, sono stati iscritti due
antichi fratelli che dopo alcuni anni
di assenza hanno fatto ritorno a San
Remo, sei altri antichi membri che due
anni or sono furono affrettatamente
cancellati per partenza, ma che, invece, risiedono nella nostra diaspora
ed hanno mostrato di volersi mantenere in vivente contatto con la Chiesa
di San Remo facendo capo ad essa per
matrimoni, istruzione catechistica e
confermazione j più (]^uattro persone già
evangeliche stabilitesi a San Remo. Totale delle ammissioni, dette per certificato, ^2: numero eguale a quello
delle perdite. Oltre a ciò, furono ammessi fra i comunicanti, in seguito à
domanda, quattro adulti provenienti
dal romanesimo tra cui un capitano
dei RR. Carabinieri a riposo; e sette
giovani catecumeni, in seguito a confermazione del voto battesimale. Totale delle ammissioni, dette per professione, 11. Sicché, alla fine di quest’anno amministrativo, la Chiesa conta
92 adulti iscritti (di cui 15 risiedono
nella diaspora) con un guadagno netto
di 11 sull’anno precedente. Ai 92 adulti
devono aggiungersi 24 figli dei medesimi, nonancoracomunicanti.Nell’anno
risiedettero accidentalmente in San
Remo^ e fruirono dei culti, 18 membri
di altre Chiese Valdesi che non sono
compresi nei nostri registi’i. Abbiamo
6 aderenti, cioè persone che, pur non
ufficialmente evangeliche, sentono evangelicamente, frequentano i culti in
modo regolare, e qualcuna contribuisce
anche al mantenimento della Chiesa.
Si ebbero nell’anno 2 matrimoni, 4
battesimi, 1 funerale. Il Consiglio s’è
riunito regolarmente; l’Assemblea di
Chiesa due volte. Tre membri del Consiglio,, scaduti dalla carica furono rieletti çoh ricca e quasi unanime votazione. In seguito, avendo l’anziano avv.
cav. P. C. Jacopetti rassegnate le dimissioni dalla carica per ragioni di età,
l’Assemblea lo nominava anziano onorario, ed eleggeva uh nuovo anziano
rappresentante la diaspora.
I (A suivre).
Si^Seeond. Nous avons reçu la nouvelle que Aline Gay, fille du pasteur D. Gay, a obtenu avec succès son
diplôme de maîtresse d’école. Félicitations.
IVouYelles politiques.
Après le débarquement de BouCheifa, la nuit du 15 au 16 juin, on
attendait de jour en jour la nouvelle
de l’-oecupatioH de Misurata qui devait
en être le couronnement. La nouvelle
est enfin arrivée. Le général Camerana
annonce qu’après une victoire brillante
il s’est emparé de Misurata et que
notre drapeau a été arboré sur le fort
de la ville au milieu des acclamations.
L’action préparée avec une sage lenteur pendant les semaines précédentes,
a été accomplie avec rapidité et vigueur. A 4 h. du matin, toutes les
troupes disponibles, une dizaine de
mille hommes étaint prêtes à l’attaque,
tandis que quelques navires de la flotte
surveillaient la côte. Au sud la cavalerie protégeait la marche du côté du
désert. Les troupes avancèrent avec
un élan invincible, repoussant l’ennemi
de retranchement en retranchement
jusqu’au delà de la ville où les nôtres
entraient à 3 h. 30 de l’après midi.
Misurata est, après Tripoli, le centre
de population le plus important de la
Tripolitaine. Le dernier recensement
turc lui attribue 38.000 habitants, tous
mpsulmans, à l’exception de six à sept
cents juifs. La ville est à une dizaine
de kilomètres de la mer, entourée d’une
magnifique oasis de palmiers qui constituait aussi pour la ville une défense
formidable. C’est un marché important
pour les tapis de laine et les plumes
d’autruche. L’occupation a pour nous
une grande valeur: tout d’abord en
privant l’ennemi d’un centre principal
de ravitaillement et ensuite pour le
prestige qu’elle nous confère.
Les jours suivant deux nouveaux
combats avaient lieu près de la frontière tunisienne. Nos troupes occupaient en premier lieu le village de
SidiSaid où les turco-arabes s’étaient
fortifiés après le débarquement de
Mâcabech, Ensuite eUes cbassaieut
l’ennemi de Sidi Ali, quelques kilométrés plus loin. Il ne reste plus que
Zuara à occuper pour être les maîtres
de toute la côte, et cette occupation
ne tardera pas d’avoir lieu.
.Les conditions intérieures de l’empire ottoman continuent à être très
menaçantes malgré les déclarations
optimistes du gouvernement; exposées
par la bouche du grand Vizir Said
Pacha devant la Chambre des députés.
Il affirme que la Turquie jouit de l’appui de toutes les puissances européennes, que ces. dix mois de guerre ne
l’ont ni affaiblie, ni ébranlée, et que
la paix ne sera conclue qu’à la condition que l’Italie renonce à toute atteinte à l’intégrité de l’empire ottoman.
C’est parler contre la logique des faits.
La crise générale est pourtant grave.
Le ministre de la guerre et généralissime de l’armée, Mahmoud Chefket
Pacha a dû démissionner, malgré qu’il
fût l’homme le plus capable et le plus
fort du parti. On a eu de la peine à
le remplacer. La révolte continue à
serpenter dans l’armée. La révolution
en Albanie est toujours plus menaçante: les soldats et officiers sympathisent avec les. rebelles. Les plus
optimistes prévoient une prochaine
débâcle, que le gouvernement des
jeunes turcs n’aura fait que hâter par
son incapacité et son avidité. '. ^
France. La Chambre des députés a,
par 339 voix contre 217, adopté l’ensemble de la réforme électorale, qui
la passionnait depuis tant de semaines. Pour obtenir la victoire M. Poincaré a dû intervenir de la façon la
plus pressante, et rappeler que la représentation des minorités était le premier article d’un programme que la
Chambre a presque unanimement approuvé quand il le lui présenta. Quoique bien dispntée c’est une victoire
décisive pour le ministère Poincaré, lequel pourra désormais accorder toute
son attention aux graves questions extérieures, telles que le protectorat au
Maroc (voté par la Chambre il . faut
qu’il soit assuré de fait), les négociations avec l’Espagne, les rapports avec
la Russie, la Turquie et l’Italie.
Une tentative monarchiste en Portugal, dans le but de renverser la république, et de proclamer un gouvernement militaire provisoire qui aurait
rétabli la royauté, a complètement
échoué. De sanglants conflits ont eu
lieu dans les districts de Braga et de
Viana, et après quelques petits succès
les royalistes ont dû se retirer devant
les troupes républicaines, laissant plusieurs morts sur le terrain et de nombreux prisonniers. Grandes manifestations patriotiques et loyalistes à Lisbonne. La Chambre a approuvé sans
discussion la loi autorisant le gouvernement à suspendre les garanties
constitutionnelles là où cela serait nécessaire.
Ab. payés et non quittancés.
1912 : Jourdan et Bounous, New-York (juindéc. 1912) - H.tte Oarrou, Id. - A. Glot, Id. D' Strang, Id. (Remercîments à M. Qriglio et
salut, affect.).
C.-A. Tkon. Directeur-responsable.
Les enfants de ETIENNE MUSTON
de l’Envers, remercient du fond du
cœur les parents et les amis qui ,ont
bien voulu accompagner au champ
du repos leur cher défunt.
Ils remercient, d’une façon toute
spéciale, M. le Dr Rivoir pour ses soins
intelligents et dévoués, ainsi que les
voisins qui ont prêté leur généreux
concours durant la douloureuse maladie de leur cher père.
Torre Pellice, 18 juillet 1912.
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