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Quarante-sixième année.
28 Octobre 1910
N. 43.
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Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . • . Fr. 3,00
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Pasteurs.
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et pour l’Administration à M. J. CoïSSOn, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnes de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Oeorges Appia — Ephémérides vaudoises —
Nouvelle école vaudoise pour Jeunes Filles
— IV Congrès National pour la lutte coiitre
l’alcoolisme — Chronique vaudoise — Livres et journaux —Nouvelles politiques.
GEORGES ARPIA
Suite et /in (1)
(Voir les numéros 38 et 39).
Il est intéressant de noter que le
dernier écrit, destiné à être imprimé,
qui soit sorti de la plume de M. Appia,
a été écrit et publié le mois même où
il est tombé malade. C’est un long article qui a paru dans le numéro de
Juin du Petit Messager des Missions
Evangéliques, sans signature, sous le
titre: Une prêtresse indoue devenue
chrétienne et qui commence de cette
manière caractéristique: « L’apôtre
Paul répondait à la question: «Dieu
« a-t-il rejeté son peuple d’Israël? —
raux par des réponses tout-à-fait individuelles ». Suit l’application à la
question du relèvement de la femme
indoue et particulièrement de la veuve
iudoue, par Phistoire de Chundra Lela.
*
^ H:
Un fait digne d’être consigné aussi,
pour le bien qui peut en résulter, c’est
l’importance et le soin que, jusqu’à la
fin, Georges Appia a donnés, à la prédication. A la veille de la dernièi’e
fête de Pâques, il écrivait à celui qui
rédige ces souvenirs et à sa femme :
« Chers amis. Deux mots avant de
« préparer mon sermon. J’ai donc en« core l’honneur de répéter: Il est
«ressuscité! Que ce cri de l’Eglise
« soit répété par vous, pour que, avec
«Luther, vous et nous répétions: Il
« n’est pas ici! c’est-à-dire dans les
« choses terrestres... Il est dans la
« grâce, la vie, la paix qu’il veut nous
« donner. Adieu, chers amis, puissions« nous célébrer avec bénédiction et
«joie la Pâques de demain >.
Le pasteur GEORGES APPIA
Né à Francfort-sur-le Meiii, le 8 Janvier 1827
Décédé à Torre Pellice, le 19 Septembre 1910
« Nullement,unoi-inême ne suis-je pas
« Israélite do la tribu de Benjamin ? »
C’est ainsi que le Dieu tout-puissant
répond aux problèmes les plus géné
(1) Le désir d’accompagner ce dernier article d’un portrait de M.^ Appia, et du meilleur po.«sible’, nous en a fait retarder la publication jusqu’à aujourd’hui. C’est un retard quo
nos lecteurs nous pardonneront certainement.
Au même, qui, le Dimanche 24 Juillet dernier, le visitait, il dit: « Vous
« avez eu le privilège, aujourd’hui,
«d’annoncer l’Evangile»; et comme
il disait cela avec un ton qui trahissait une sainte jalousie, son ancien
élève lui répondit: « Oui, mais je ne
« puis espéi’cr de l’avoir, comme vous
« l’avez eu vous, jusque bien au-delà
« de quatre-vingts ans » — son visage
s’épanouit dans un sourire, puis il
fenna les yeux et se tut, concentré,
sans doute, dans la pensée de ses années, si extraordinairement longues,
de prédication.
*
Il était particulièrement intéressant,
pour nous Vaudois, de savoir la place
que son pays et son église d’origine
avaient occupée dans ses pensées, vers
la fin de sa vie. Voici quelques détails
que les siens ont bien voulu nous communiquer.
Quand il se sentit faiblir, le printemps dernier, il exprima le désir de
venir et de rester aux Vallées. Il avait
souvent dit que, lorsqu’il ne pourrait
plus continuer son ministère à Paris,
il voudrait travailler encore aux Vallées. Quand on le pressait de renoncer à se rendre à Edimbourg, pour la
Conférence Missionnaire Universelle,
ce voyage étant trop fatigant pour lui,
il notait dans son jounial que prendre
part à cette assemblée « serait utile
« pour les Vallées ». Il comptait, sans
doute, comme il le faisait toujours
en été, chaque fois qu’il avait pris
part à quelque grande manifestation
religieuse, en faire profiter les Vallées
par des réunions spéciales, où il en
appoi’tait l’écho.
Toute sa vie, à son culte de famille,
il a prié, très souvent, pour les Vallées et pour l’œuvre d’évangélisation.
Au courant de l’été, quoiqu’il fût
faible et parlât très peu, il prenait
intérêt à tout ce qui se passait aux
Vallées; il en prit un très vif, par
exemple, à la nomination du pasteur
du Villar; il s’enquérait du moment
de l'ouverture du Synode et pria pour
celui-ci, le jour même de son ouverture: « Nous te prions que ce Synode
«soit uii Synode béni». M. Bœgiier,
directeur de la Société des Missions
de Paris, était auprès de son lit pendant cette prière du lundi 5 Septembre, et M. Appia pria aussi pour les
Missions. Ce fut la dernière fois qu’il
prononça, à haute voix, une prière
complètement consciente.
Dans le courant de la semaine, déjà
enveloppé de délire, entendant des
chants et songeant, sans doute, à ses
frères réunis, il priait: «Seigneur, tu
« Vois ces amis qui reviennent des
« grandes terres et qui rentrent dans
« leur patrie et qui nous édifient. Bé« nis-les ».
Et, dans son délire, il demandait à
partir pour les Vallées, pour La Tour,
ou bien il recommandait qu’on donnât
quelque chose à « ces pauvres réfugiés
« Vaudois » — comme à d’autres moments, il recommandait qu’on donnât
aussi aux Catholiques.
On peut dire que son amour pour
ies Vallées, pour leur passé, pour l’avenir de leur Eglise, a rempli son cœur
jusqu’à son dernier soupir.
*
* *
Les dernières nuits, nous rapporta
un membre de sa famille, il murmura:
«Ne te laisse pas surmonter par le mal
« mais surmonte le mal par le bien... »
« Dieu est amour ».
Il disait aussi: « Je désire accepter
« les soutfraiices que Dieu m’envoie »
et, dans son humilité, il disait qu’on
demandât à Dieu de lui aider à les
supporter.
Une de ses dernières paroles fut:
« Enseignerons à aimer Jésus-Christ
« et à mourir pour lui »
« Et à mourir pour lui
et il répéta :
*
* *
Et maintenant, nous ne verrons plus
dans nos chaires, ni dans nos Synodes,
sa belle tête blanche de prophète, à
Tœil de feu; nous n’entendrons plus
sa parole vibrante ; mais comme il est
facile de nous le représenter dans la
grande multitude céleste de ceux qui,
vêtus de robes blanches et ayant des
palmes à la main, se tiennent devant
le trône et devant l’Agneau et proclament, là-haut, que « le salut vient
de notre Dieu, qui est assis sur le trône,
et de TAgneau » — et qui, à l’abri de
tout mal, et nourris par TAgneau et
conduits par Lui aux sources des eaux
de la vie, servent Dieu, jour et nuit,
dans son temple !
J. Weitzecker.
Errala Corrige. - A propos des couronnes
mortuaires, nous avons commis une erreur de
détail qu’il convient de corriger. La seconde
des couronnes mentionnées n’était pas des
Unions Chrétiennes de Paris en général, mais
des Unions Chrétiennes de Paris-St-Marcel.
J. W.
ÉPHÉWIÉRIDES VAUDOISES
Octobre.
Les protectenrs anglais des Vaudois
avant Cromwell. .
C’est à partii- des Pâques Piémontaises de 165.Ô que toutes les puissances protestantes de l’Europe exercèrent jusqu’en 1848 une action protectrice en faveur des Vaudois, à la cour
de Turin. Mais l’Allemagne et l’Angleterre n’avaient pas attendu jusqu’en 1655 pour agir en notre faveur
par le moyen de leui-s ambassadeurs.
Emmanuel Philibert avait vu arriver auprès de lui, déjà en L566 l’ambassiideur allemand Junias envoyé
tout exprès pour plaider la cause des
Vaudois; Charles Emmanuel I avait
reçu en 1627 et 1628 les plus chaudes
recommandations de 3 ambassadeurs
2
angï&is chargés par leur roi Charles
I de protéger les Vaudoisj et la duchesse Christine régente avait à sa
cour en 1640 l’ambassadeur anglais
Morton qui se montrait ami chaleureux des Vaudois (Gilles II, 324, 338,
495).
Le 29 Octobre 1627 est la date du
départ de Turin du premier ambassadeur anglais dont l’intervention en
faveur des Vaudois nous soit connue.
Nous ignorons son nom; mais il est
intéressant de rappeler ce qu’il fit
pour nos pères.
C’était le temps où Barberis molestait terriblement les Vallées. Cellesci recoururent au duc par le moyen
du Sieur De Vignoles (gentil homme
Béarnais protestant de la cour du duc)
qui leur répondit qu’il venait d’arriver à Turin (Septembre), un envoyé
extraordinaire de Charles I d’Angleterre qui « s’offrait à s’employer pour
eux, s’ils l’en requéraient, et qu’il
trouvait bon qu’ils l’en requissent
Les Vaudois ne tardèrent pas à lui
envoyer des députés, et l’ambassadeur
leur dit qu’il avait parlé pour eux au
duc et en avait reçu de bonnes promesses.
C’était le moment même où Charles I
tentait de sauver les Huguenots de
La Rochelle assiégés par Richelieu ;
l’on sentait que celui-ci se préparait
â envahir le Piémont, ce qu’il essaya
en effet dès l’année suivante 1628 mais
sans succès grâce aux Vaudois qui
surent défehdre leurs frontières. Nous
ne sommes nullement étonnés de voir
Charles I envoyer de nouveau à Turin au bout de quelques mois un nouvel envoyé extraordinaire, le comte
Caflife, qui s’unit à l’ambassadeur ordinaife, chevalier Wake, pour recommander chaudernent les Vaudois. Son
secrétaire BosWell écrivit aux Vallées
que le duc avait rendu le plus beau
témoignage aux Vaudois en présence
des deux ambassadeurs.
Le 4““ ambassadeur de Charles I à
Turin, Sir Morton,- était accrédité en
1630 auprès de la régente Christine,
et affichait sa parfaite communion de
croyance avec les Vaudois au milieu
desquels il faisait de longs séjours fréquentant assidûment leurs cultes. Il
paraît que ce fut lui qui introduisit
aux Vallées la culture de la pomme
de terre.
N’est-il pas frappant que les Vaudois aient été protégés par des personnages entre lesquels régnaient la
plus grande inimitié, comme Charles I
et Cromwell, Napoléon I et Beckwith ?
Teofilo Gay.
Nouvelle école vaudoise
pour JEUNES FILLES
(Suite, voir numéro précédent).
Nous constations, il y a huit jours,
qu’une école pratique pour jeunes filles, du genre de celle qu’on dit avoir
été projetée serait appelée à rendre
des services à notre population. Mais
nous exprimions en même temps le
doute, bien fondé, hélas 1 qu’elle pût
être fréquentée par un nombre d’élèves assez considérable, pour que les
sacrifices, que l’établissement et l’entretien de cette école exigeraient, fussent entièfenient justifiés. Nous irons
plus loin aujourd’hui en affirmant que
ce serait là une dépense de luxe, et
que le luxe ne sied nullement à qui
manque du nécessaire.
Vous voyez d’ici où je veux en Ve
nir. Nous avons eu, à la Tour, une
Ecole Normale pour garçons où l’on
a formé, tant bien que mal, des centaines de maîtres d’école et d’où sont
sortis, bien qu’imparfaitement préparés, de futurs commerçants, de futurs
employés. Elle a connu, tout comme
l’ancien pensionnat, des jours de prospérité, suivis des inévitables années
de crise amenant sa clôture pour des
raisons analogues à celles qui engageront plus tard l’administration de
l’Eglise à proposer la clôture du Pensionnat et de l’Ecole Normale pour
jeunes filles. Et voilà les futurs éducateurs des enfants vaudois obligés,
depuis bon nombre d’années, de fréquenter les écoles normales de l’Etat
d’où ils sortent suffisamment outillés
au point de vue intellectuel, mais où
l’éducation pédagogique n’aura plus,
quoi qu’on dise, le cachet vaudois. L’étude de la Bible et du français y est
nécessairement laissée de côté; et vous
ne voudrez pas que cela contribue au
progrès de Venseignement de ces deux
branches, si importantes, dans nos écoles élémentaires ! Je passe sur les sacrifices matériels que nos élèves des
écoles normales de l’Etat doivent s’imposer malgré les secours généreuXides
Administrations.
Tous ceux qui sont quelque peu au
courant de notre histoire contemporaine savent que les deux synodes
qui ont sanctionné la suppression; de
nos deux écoles normales, n’ont eu ni
l’un ni l’autre le courage d’envisager
la clôture comme quelque chose de
définitif ou d’irrévocable ; car l’Eglise
ne voulait pas avoir l’air de se désintéresser totalement du recrutement
futur de ses maîtres et maîtresses d’école. Cela aurait semblé souverainement injuste, alors qu’on se préparait
à faire de si grands sacrifices — qui
ne sont pas à regretter, hâtons-nous
de le dire — pour la panification du
Collège. Quelle est l’Administration
qui aurait voulu prendre sur elle de
dire au public vaudois: Vous savez,
nous avons procuré, au prix des plus
grands efforts, des avantages aux élèves du collège, c. à d. aux enfants de
nos familles les plus aisées ; mais nous
ne ferons plus rien pour ceux quhne
pourraient pas poursuivre les études
classiques faute de moyens ou d’aptitudes! On n’a jamais été jusque là ni
en paroles ni en actions. Voilà pourquoi les gens à la foi robuste caressent toujours encore l’espoir de voir
ressusciter — fondées sur de meilleures assises — l’une ou l’autre, l’une
et l’autre, si possible, des deux écoles
normales. N’est-ce pas qu’il serait
sage de courir au plus pressé? Or, il
me serait trop facile de démontrer
que, entre une école pratique et fine
école normale, celle dont le besoin est
plus vivement senti est précisément
l’école qui devrait donner aux Vallées
et au vaste champ de l’Evangélisation des maîtres et des maîtresses capables, non seulement, mais formés
dans un milieu évangélique.
— C’est donc une ou des écoles normales libres que vous voudriez voir
reconstituer? — Non pas. Ce que je souhaiterais c’est une école normale mixte
assimilée (pareggiata) à celles de l’Etat. Elle aurait des élèves celle-là, je
vous en réponds. Figurez-vous que des
35 à 40 élèves du premier cours de
l’école normale de Pignerol, une bonne
moitié sont Vaudois. Je prévois les
formidables et très légitimes objections qu’on m’oppose: Qui va nous
donner les fonds pour lui assurer un
personnel enseignant qui soit à la hauteur de la tâche? Il s’agirait, sans
doute, de faire les plus grands sacrifices; mais considérez d’autre part les
immenses avantages que l’école normale pareggiata apporterait aux Vallées et aux évangéliques d’Italie, et
ne dites pas d’abord que le beau projet est à jamais irréalisable.
Quoi qu’en disent certains Vaudois
vivant hors des Vallées — qu’ils ne
voient plus qu’à travers les critiques
malveillantes et injustes des mécontents— nous affirmons hautement que
le milieu intellectuel vaudois est encore
moralement sain. Chez nous les parents timorés n’ont à redouter ni la
critique dissolvante, ni les allusions
polissonnes, ni une parole ni un acte
moins que corrects. Pouvez vous en
dire autant de la très grande majorité des écoles publiques de notre patrie? C’est dire qu’à côté de nos cours
libres de Bible et de français, les
avantages d’ordre moral assureraient
sans contredit, à notre école « pareggiata » la plus encourageante fréquentation. Les trois premières années du
Collège, que les nouveaux règlements
vont bientôt délivrer du redoutable
latin, prépareraient nos élèves vaudoises, comme elles les ont préparées
jusqu’ici, et mieux encore. Les étrangers (étrangers aux Vallées) viendraient s’asseoir à côté de nos enfants,
attirés par le riant séjour, la salubrité
du climat, la moralité du milieu, et
aussi par nos cours de français qui
vaudraient au moins ceux de l’Ecole
Normale d’Aoste.
Je pourrais ajouter maintes copsidérations concernant le côté économique et pratique de la question ; mais
cela ne rentre plus dans mon sujet.
COMMUNICATIONS
Je me suis borné â exprimer un désir
que quantité de Vaudois souhaiteraient,
avec moi, de voir se réaliser dans un
avenir plus ou moins éloigné.
J. CoïSSON.
Conferenza del Gruppo Piemonte
delle Assoeìazioni Cristiane dei Giovani.
La Conferenza del Gruppo Piemonte
delle Unioni Cristiane si riunirà a Pomaretto il giorno 6 del prossimo mese
di Novembre.
A termine del regolamento del
Gruppo le Associazioni hanno diritto
di mandare 3, 2 od 1 delegato a seconda che hanno più di 30 membri
effettivi, oppure da 10 a 30, oppure
meno di 10. Mentre invito le varie
Associazioni a procedere subito alla
designazione dei delegati, rammento
altresi che questi, oltre la lettera di
delega, debbono presentare una relazione sul lavoro fatto dall’Associazione da essi rappresentata.
Il programma della Conferenza è
in massima il seguente :
Ore 9 — Seduta amministrativa per
riferire sull’opera svolta, e per la
nomina del Comitato di Gruppo.
Ore 10,30 — Partecipazione al culto
pubblico presieduto dal pastore sig.
B. Léger.
Ore 12 — Pranzo.
Ore 15 — Riunione pubblica d’appello
presieduta dal sig. E. Sautter, delegato del Comitato Internazionale
di Ginevra.
Ore 18 — Chiusura della Conferenza.
Per il Comitato di Gruppo
Mario Falchi.
Union Chrétienne.
Les membres de l’U. C. D. J. G. qui
veulent prendre part à la fête d’inauguration de la Maison Unioniste de
Bobi du 1'“' Novembre, sont priés de se
réunir à 7 heures, le matin du départ
à la Maison Unioniste.
H. Pellegrini, Président.
IV CONGRES NATIONAL
pour la lutte contre l’alcoolisme
Le 30 et 31 Octobre, Milan aura
l’honneur de recevoir les délégués qui
prendront part à ce congrès.
La fédération antialcoolique a pris
l’initiative de présenter au parlement
3
national, un projet pour combattre ce
fléau moderne. Ce projet sera appuyé
par un grand nombre de députés, et
surtout par le président du Conseil,
Thon. Luzzatti. Il a donc l’assurance
d’être accepté.
Les sujets qui seront étudiés au congrès'sont de la plus haute importance,
et c’est avec plaisir que nous voyons
que MM. Rochat père et fils présenteront chacun un travail sur ce sujet.
M. le pasteur Rochat parlera sur VInfluence de l’alcool sur la famille et
M. le docteur Louis Rochat parlera,
à son tour, sur VAlcool comme aliment.
Nous sommes heureux de voir, que
l’Italie aussi, commence à se préoccuper de ce fléau qui fait tant de victimes parmi nous. Nous faisons les
meilleurs vœux pour que ce congrès
ait un plein succès.
Tous ceux qui s’intéressent à la
cause, peuvent se rendre au congrès,
moyennant une taxe d’inscription de
3 francs.
CHRONIQUE VAUDOISE
Bobi« L’inauguration du local des
Unions Chrétiennes aura lieu, D. V.,
Mardi U” Novembre à 10 h. Ii2. Le
soir à 9 h. Ii2 il y aura une réunion
pour la jeunesse.
La Tour. Notre collège, comme
nous l’avions annoncé dans notre dernier numéro, a repris sa marche régulière en ayant eu. Jeudi dernier la
séance publique d’ouverture et de là
distribution des prix. C’est avec plaisir que nous avons remarqué l’intervention d’un nombreux public, ce qui
produisait un beau coup d’œil dans
l’aula magna. Outre MM. les professeurs, se trouvaient aussi, en cette occasion, MM. B. Léger, C. A. Tron, T.
Gay, J. Weitzecker, A. Malan, A. Jahier et J. Romano, pasteurs.
Le Conseil communal était représenté par MM. D. Jahier, E. Eynard
et J. Geymet.
Les promotions ont revêtu un caractère plus Vaudois que dans d’autres occasions et nous en félicitons
M. le preside chev. J. Maggiore.
Après le chant et une prière prononcée par M. Léger, M. le prof. M.
Falchi lut un excellent discours sur
ce sujet: t. Siate completi» en l’étudiant au point de vue du corps, de
l’intelligence et de l’âme. MM. Weitzecker et A. Malan prononcèrent chacun une courte allocution, après quoi
M. le preside lut les résultats des examens.
Notre collège a été suivi pendant
l'année scolaire par 92 élèves.
La rentrée se fait dans d’excellentes
conditions, et, quoique un certain nombre de jeunes filles se soient fait inscrire à l’Ecole Normale, ce qui est naturel, l’année 1910-1911 promet bien.
L’impression de tous, et surtout celle
du Commissaire royal, c’est que notre
collège occupe une place d’honneur
en Italie, tout en ayant une mission
spéciale.
Ploreneo. M. le prof. Luzzi a envoyé à la Luce un article qui mérite
d’être lu sur M“® Ford, morte dans sa
belle campagne, * La striscia >.
8 De Florence nous recevons aussi
un autre magnifique volume dû à la
plume distinguée du Padre G. Bartoli,
sur II Cristianesimo primitivo e il
suo sistema scientifico. Padre Bartoli
est assez connu pour nous dispenser
de le présenter au public; ses écrits
enrichissent notre litérature religieuse
italienne, toujours si pauvre, et nous
avons l’assurance que ce nouveau volume sera lu par un grand nombre
de personnes, non seulement par les
pasteurs, mais aussi par les membres
de nos Eglises, qui y trouveront de
nouvelles armes pour défendre la vérité et une saine nourriture pour euxmêmes. Il ne s’agit pas d’une polémique à tout briser, mais d’un raisonnement serré à la portée de tous.
Voici du reste les chapitres contenus
dans ce livre:
Parte prima:
Monoscibilità deH'Universo - Diverso concetto della scienza presso gli antichi e i moderni - Critica dei sistemi scientifici della natura - Sistemi scientifici delle religioni non
cristiane - Può il Cristianesimo ridursi ad un
sistema scientifico ? - Sistemi scientifici religiosi delle chiese cristiane non evangeliche.
Parte seconda:
Due criteri scientifici della fede cristianaL’ultimo e definitivo criterio della fede cristiana - La prima fonte di verità rivelata Tradizioni cristiane e loro valore - Tradizione
e Scrittura - Magistero autentico. Scrittura La successione apostolica, la verità della fede
- Il Canone della Sacra Scrittura e la tradizione - La tradizione e la Scrittura intorno
alla sostanza della fede - Il Cristianesimo primitivo - Sistema scientifico del Cristianesimo
primitivo - Cattolicismo autentico - Obbiezioni
e conclusione.
Ce volume de 218 pages se vend au
prix de 2 fr. 50.
8 Toujours de Florence, nous recevons encore, le Prediche del Venerdì
de Serafino Beruatto. Prix: 1 fr. 25.
Ce volume de 212 pages est aussi intitulé le Vademecum del Cristiano
Evangelico Universale, et en effet les
45 sermons quiy sont contenus touchent
à tous les points en controverse avec
l’Eglise de Rome. Ce livre se recommande d’une manière spéciale à nos
frères qui se trouvent dans le champ
de l’Evangélisation, mais les protestants de naissance peuvent aussi y
trouver des armes, nécessaires aujourd’hui plus que jamais.
8 Le 18 cour., à 3,30 de l’après-midi
nous avons eu l’inauguration de la
56“® année académique de notre Faculté de Théologie.
Devant un nombreux auditoire, M.
Muston, après la lecture de 1 Tim I,
5-17, rappelle avec émotion que le Synode réuni au Pomaret en 1860 — il
y a donc cinquante ans — prenait
l’héroïque décision de transporter l’Ecole de Théologie à Florence, le cœur
de notre belle patrie. Il démontre quelle
doit être notre reconnaissance envers
M. Stewart et les autres amis de l’œuvre d’évangélisation en Italie ; et termine en adressant un chaleureux appel aux étudiants pour qu’ils aient
une foi sincère, une bonne Conscience
et un amour de cœur pur.
M. le professeur Rostagno lit ensuite le discours d’ouverture. Il avait
pris comme sujet: Un salterio giudeocristiano del 1° secolo.
Il s’agit d’un manuscrit syriaque
découvert près du Tigre par le savant
anglais Rende! Harris et traduit en
allemand par le professeur Flemming
avec introduction et explication de M.
Adolphe Harnack, le Momsen de l’antiquité chrétienne. Nous ne suivrons
pas le beau discours dans tous les détails, parce que nous risquerions fort
de le gâter. Voici le peu que nous en
dirons:
L’auteur de ce psautier est un Israélite, qui dans son misticismo et dans
l’élan de son âme vers Dieu, chante
avec une grande spiritualité et avec
un profond sentiment d’universalisme.
ses expériences religieuses, qu’il veut,
en vrai prophète, raconter aux autres.
Un chrétien y aurait ensuite ajouté
ses expériences et ses sentiments. Mais
il est difficile d’établir la vraie ligne
de démarcation entre les deux auteurs
(peut-être nous avons même ici l’ouvrage de plusieurs mains) et de montrer d’une manière précise quelles
odes appartiennent au poète Israélite
et quelles autres, au contraii'e, sont
d’origine chrétienne. Parmi ces dernières l’orateur cite celles qui célèbrent le Père, le Fils et le St-Esprit;
qui exaltent la naissance miraculeuse,
l’abaissement, les souffrances, la mort,
l’exaltation et l’œuvre de Jésus; qui
chantent l’union de l’âme avec le Seigneur, la joie des rachetés et le royaume du Messie.
Notre manuscrit a été tiré d’un texte
grec. L’écrivain hébreu et le chrétien,
qui a fait les interpolations, appartiennent aux cercles syriaques-palestiniens. La partie Israélite a été composée entre l’an 50 avant Jésus-Christ
et l’an 70 après Jésus-Christ, tandis
que les interpolations chrétiennes seraient du U siècle de notre ère. Ce
qui attire l’attention sur ce psautier
n’est pas seulement la piété qui l’anime et l’inspire, mais encore son importance tout à fait exceptionnelle
pour la critique du 4“® évangile, avec
lequel il a beaucoup d’affinités et
dont peut-être il a été même un précurseur.
Le savant discours, suivi avec une
religieuse attention, a été vivement
applaudi. g. d. p.
Saint-Jean. Dimanche 16 courant
le culte a été présidé par Monsieur
J. Weitzecker, pasteur émérite.
8 Mardi 18 courant M. David Bertinat a fait le service funèbre pour
l’ensevelissement de Daniel Malanot
(71 ans).
LIVRES ET JOURNAUX
Au berceau du Sauveur — Cantiques de Noël.
Nous nous approchons de là grande fête
chrétienne, et il nous faut du nouveau. La librairie Bridel de Lausanne s’est chargée de
nous le procurer en publiant un petit volume
contenant 41 cantiques: 10 sont consacrés aux
petits ^niants, 16 sont pour les enfants et 15
pour le,s adultes. Il y a donc du choix et nous
engageons les moniteurs et directeurs des
Ecoles du Dimanche d’adresser les commandes au plutôt à l’Agence des Sociétés religieuses, rue de la Halle, 18, Lausanne. Un
exemplaire, 50 cent. — 12 exempt, 5 frs. —
25 exempt, 10 frs.
Minerva
Sommario del N. 43.
Rivista delle Riviste : La posizione della Germania nella locomozione aerea - La decadenza
della lingua francese e la Sorbona - Una grande
collezione di opere d’aritmetica - Il viaggio
di Goethe a Parigi - L’orientazione nelle grandi
città - Le vittorie giapponesi e l’alimentazione
del soldato - Come creano gli uomini di genio
- L’arma della cavalleria. Fucile o armabianca?
- Il radium nella cura del cancro e di altre
malattie - Il corriere dei Sovrani inglesi Cronache di movimento sociale — Questioni
del giorno: Lo sciopero dei ferrovieri francesi: raffronti e provvedimenti - Il discorso
di Alba - Il colora - La traversata deU’Atlantico in dirigibile.
IVouvelles politiques
La ville de Bisceglie dans la province de Bari a été le théâtre d’une
bagarre où malheureusement le sang
a coulé et où il y a eu des morts et
des blessés. Les autorités avaient décidé de procéder à la désinfection de
l’Eglise catholique. Lorsque la population apprit que les employés de la
commune avaient commencé cette opération, elle força les portes et envahit
l’Eglise pour les empêcher. L’arrivée
des carabiniers augmenta encore la
fureur de la foule et les troubles se
sont prolongés fort tard.
Mais un fléau plus grave a frappé
quelques-unes des provinces méi’idionales. Un violent cyclone a ravagé
plusieurs villages autour de Salerne
et presque toute Tîle d’Ischia. Des torrents de pluie et de boue ont emporté
ou ruiné les maisons et les quartiers
entiers : les malheureux habitants ont
péri écrasés sous les décombres ou
noyés. Le joli village de Certara est
presque entièrement détruit: il a souffert surtout à cause de l’éboulement
de la montagne qui le domine.
Très nombreux, très animés, très
bruyants les délégués du congrès général socialiste qui a été tenu pendant cinq jours à Milan. Dès la première séance un délégué propose un
ordre du jour pour excluiœ du bureau
les socialistes qui font partie de la
franc-maçonnerie; le congrès approuve
après une violente discussion. Mais la
lutte continue acharnée entre les deux
grandes tendances du socialisme italien: les révolutionnaires et les réformistes. Ce sont ces derniers qui remportent la victoire; Un ordre du jour
du député Turati est approuvé à forte
majorité. Cette longue discussion de
principes ne permet pas au congrès
de s’occuper longuement des autres
questions: le suffrage universel, l’antimilitarisme, etc. Le député Trêves
est nommé directeur de VAvanti, organe du parti.
Dimanche dernier la Suisse était
appelée à une votation fédérale sur
la représentation proportionnelle. Le
référendum populaire a rejeté le projet de loi avec une très faible majorité. Un projet identique avait déjà
été repoussé il y a 10 ans par le peuple suisse. Mais malgré cela l’idée a
fait des progrès; et les cantons qui
ont déjà adopté la représentation proportionnelle dans les élections cantonales et municipales, (ils sont déjà
nombreux), ces cantons espèrent que
le principe triomphera bientôt et qu’il
sera appliqué à toutes les élections
fédérales.
Portugal. La nouvelle république
continue son chemin dans une voie
de modération et de sagesse. D’après
quelques journaux, le gouvernement
anglais aurait proposé aux puissances
de reconnaître le nouveau gouvernement portugais. Le gouvernement français aurait répondu favorablement.
Après les prochaines élections et la
constitution d’un gouvernement définitif toutes les puissances s’uniront
pour reconnaître la jeune république.
Le roi de Siam Choulalongkorn I
vient de mourir à Bangkok sa capitale. Monté sur le trône à quinze ans
il a régné quarante ans. Il laisse un
bien grand souvenir dans l’histoire
de son pays et dans l’évolution des
peuples de l’Extrême-Orient vers la
civilisation. Après avoir beaucoup
voyagé en Europe il a assuré l’indépendance de son pays tout entouré de
colonies européennes. Après lui avoir
donné une constitution, il a supprimé
l’esclavage, créé des postes, des télégraphes, des chemins de fer : organisé
une flotte et une armée. Son fils et
successeur Choovoia Maha Vajiravadh
a reçu en Angleterre une éducation
soignée. E. L.
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