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(Jinqaame-cinqaième année.
15 Août 1919
N. 33
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L ËCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Pour 6 moto
2,—
2.25
3.50
PRIX D’ABONNEMENT:
Par an
Vallées Vaudoises .................Pt. 4,—
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Qae tontes les choses vraies, honnêtes, jastes, pores, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Soyons optimistes — Il y a
un remède à tout — Nécrologie —
Courrier Anglo-Américain — Fonds
pour la Caisse de Retraite — Chronique
vaudoise.
SOYONS OPTIMISTES!
Si jamais époque sembla vouée au pessimisme, c’est bien la sombre période
que nous traversons depuis août 1914.
Quand fut-il plus légitime de trouver
que tout va mal, et même très mal,
dans un monde livré à Satan? Les lamentations d’un Jérémie, les formidables visions du Voyant de Patmos ont
une actualité saisissante. Et pourtant,
j’ose exhorter mes lecteurs, et m’exhorter moi-même, à ne pas nous laisser entraîner par le courant des sombres appréhensions et du découragement. J’ose
leur crier: Frères, malgré Satan et ses
suppôts, soyons optimistes, soyons confiants, soyons résolus ! Nous traversons
une heure sombré; nos ennemis disposent de forces qui dépassent de beaucoup ce que nous avions prévu. La révolution russe les a débarrassés d’un adversaire redoutable et nous a privés d’un
concours précieux. Les ambitions conquérantes, après avoir été tenues en
échec, s’affirment avec plus de violence
que jamais. La durée inattendue de la
guerre a créé un profond malaise chez
nos populations qui attendaient une victoire prochaine. Notre devoir, à nous
qui savons que Dieu règne et aura le
dernier mot, est d’espérer contre toute
espérance et de croire contre toute apparence. ***
Soyons optimistes ! Nous avons pour
nous le nombre. Ce n’est pas tout, mais
c’est bien quelque chose. Comme le prophète Elisée à son serviteur, nous pouvons dire aux trembleurs : « Ne craignez
point; ceux qui sont avec nous sont en
plus grand nombre que ceux qui sont
avec eux ». Et il y a cette différence
que les alliés d’Israël étaient invisibles
et qu’il fallut un miracle pour que le serviteur vît la montagne pleine de chevaux et de chars de feu, — tandis que
nos alliés, à nous, se voient à l’œil nu.
Plus de vingt Etats ont pris parti, pour
notre cause, parce qu’ils la jugent bonne,
et non par ambition ou cupidité. Cela
représente bien des millions d’hommes
levés pour repousser l’agression dont
nous avons été victimes.
Soyons optimistes ! Nous avons la
qualité. Nous pouvons opposer, avec une
légitime fierté, « ceux qui sont avec nous »
à « ceux qui sont avec eux ». D’un côté,
ce sont des nations libres, jeunes ou rajeunies par la liberté,"et de l’autre côté,
ce sont des peuples asservis à l’ambition
d’une race qui veut gouverner le monde
par la terreur. D’un côté, pour tout résumer en un exehiple, c’est l’Empire ot
toman, tout dégouttant du sang des Arméniens, et de l’autre, c’est la république
des Etats-Unis, fille des puritains.
Soyons optimistes ! Nous avons les
forces morales. Je ne prétends pas qu’il n’y
ait chez nous que du bien, et qu’il n’y
ait que du mal chez nos adversaires. Pour
ce qui est de notre peuple, nous n’avons
jamais été de ses flatteurs avant la
guerre, et nous né le souime^ pas devenus depuis qu’elle a commencé. Nous
souhaitions que ses chefs, portés par un
grand mouvement d’opinion publique,
eussent déclaré la guerre au Géant Alcool, plus dangereux que le kaiser Guillaume. Hélas ! ni l’opinion ni le gouvernement n’ont entamé la lutte contre
l’horrible fléau. Il n’en demeure pas
moins vrai que notre peuple et notre
armée ont déployé, pendant cette guerre,
des qualités et des vertus qu’on ne leur
connaissait pas. Et puis, n’est-ce rien
que d’avoir inscrit sur ses étendards ces
mots sacrés ; Liberté, justice, défense des
petits? Et ces nobles devises sont celles
de nos Alliés, comme les nôtres.
Soyons optimistes! Nous avons, avec _
nous Dieu ! Nous ne prétendons pas
ayoir le monopole de sa présence et de
sa protection; nous n’inscrivons pas son
nom sur le casque de nos soldats, et nos
chefs d’Etat ne le prodiguent pas dans
leurs discours. Mais tel silence n’est-il
pas plus religieux que telle familiarité,
où le Dieu trois fois saint est désigné
comme « le bon vieux Dieu allemand »,
De quel côté, je le demande, essaye-t-on
de réaliser le beau programme que le
prophète Michée proposait au peuple
d’Israël:
« Ce qui est bien, ce que VEternel demande de toi, ô homme, c’est de faire ce
qui est juste, d’aimer la miséricorde et de
marcher humblement avec ton Dieu».
Justice, miséricorde, humilité, c’est
toujours à ces conditions ^ue Dieu promet d’être avec nous.
Matth. Lelièvre.
Evangéliste (retarde).
11 J a RR remède à toRt.
Le père Thomas a plus de quatre-vingtdix ans. Il porte encore vaillamment sa
tête blanche sur ses épaules un peu voûtées. A son attitude pleine de fermeté on.
voit qu’il a lutté pendant sa vie, mais
qu’il a su combattre le bon combat, comme dit saint Paul. Il a, en effet, conservé
la foi, pendant les nombreuses vicissitudes de sa longue existence. Il a connu
beaucoup de souffrances publiques et de
souffrances privées. Son père et sa mère
lui ont raconté les malheurs de la Révolution et des deux invasions de 1814
et de 1815. Mais, grâce à Dieu, le père
Thomas appartenait à une famille chrétienne qui savait mettre sa foi en pratique. La maxime qui résume toute sa
philosophie, éminemment sage et consolante, est celle-ci: Il y a un remède à
totd^ avec la grâce de Dieu:—'
Depuis le commencement de la guerre
actuelle, le père Thomas a eu sa part
dans les souffrances publiques. Son vaste
domaine, situé dans le département de
la Marne, a été bouleversé par plusieurs
combats, une de ses maisons a été brûlée
par l’ennemi; dix de ses petits-fils et de
ses arrière-petits-fils sont dans les rangs
des combattants.
Rien de tout cela n’altère sa paix ét sa
confiance en Dieu.
Quand des voisins, moins croyants que
lui, lui disaient, après la bataille de la
Marne: « Comment allez-vous cultiver
vos terres, père Thomas? L’artillerie y
a creusé de véritables ravins ». — On nivellera tout ce qu’on pourra, répondaitil, et ce qui sera trop bouleversé restera
en jachère jusqu’à l’année prochaine. —
Mais qui fera donc tout ce travail? lui
demandait-on. Il ne reste presque plus
d’hommes dans votre propriété. — Ce
n’est pas moi, je le sais bien, je n’en ai
plus la force. Mais Dieu nous viendra
en aide. Les domestiques qui ne sont pas
mobilisés, les jeunes garçons qui sont
déjà robustes, se mettront bravement à
la besogne; je les dirigerai de mes conseils, je les encouragerai de ma présence ».
Ainsi fut fait. Chacun a apporté sa
part de bonne volonté. Devant l’énergie
de ce nonagénaire, on aurait eu honte
de manquer de courage. Au moment de
la récolte, qui a été bonne, le père Thoihas a appelé ses voisins, et, leur montrant les chariots lourdement chargés de
gerbes, leur a dit ces paroles: «Voyezvous, mes amis, il ne faut jamais se décourager. Il y a un remède à tout, avec la
grâce de Dieu «.
Un de ses petits-fils, Louis, a été gravement blessé. Son frère, Charles, est amputé du bras droit. Le grand-père accepte ces coups si durs avec la résignation la plus complète : « Le bon Dieu ordonne ainsi les choses, dit-il; je serais
bien hardi de m’élever contre ses arrêts.
Louis voulait voyager malgré moi, il désirait occuper un emploi où il se serait
sans doute perdu; sa blessure le rendra
plus sage et lui fera apprécier les soins
de sa famille. Charles, en discorde avec
sa femme, parlait de se séparer d’elle par
un divorce qui nous aurait désolés. Le
dévouement qu’il a trouvé en elle, à son
retour, a changé entièrement ses idées:
« Rien n’est sans remède, avec la grâce de
Dieu ».
t II avait prévenu le maire de sa comniune qu’en cas de malheur, c’était lui,
malgré son grand âge, qui devait être
averti: il était toujours, disait-il, le chef
de la famille, et devait donner du courage aux autres. Il apprit en même temps
la mort de deux de ses petits-fils, tombés
ah champ d’honneur. Il recevait, avec
ce triste message, les plus consolantes
certitudes sur leurs dispositions religieuses. Ils étaient morts en bons Français et en bons chrétiens.
Ce fut ce vénérable vieillard qui annonça le double malheur à toute la fa- '
mille. Il le fit dans des termes si édifiants
qu’il leur communiqua sa foi et adoucit
le ur douleur. Prenant sur ses genoux les
petits orphelins que laissait l’un des défunts, il s’exprima ainsi: « Dieu, qui devient plus complètement le père de ces
innocents, donnera à leur mère la force
de les élever mieux peut-être qu’ils ne
l’eussent été dans la prospérité. Et un
j our, — bientôt pour moi, sans doute, —
nous serons Là-Haut, et mes braves enfants, à qui Dieu, je l’espère, aura fait
miséricorde, nous exprimeront leur joie
d’avoir été conduits au ciel par un chemin si sûr, mais qu’ils n’auraient pas
choisi ! Oh I que nous serons heureux au
moment^de notre éternelle réunion, comme nous regarderons avec pitié ce qui
nous’absorbe si fort en cette vie! Et que
vous comprendrez bien cette maxime,
répétée si souvent par votre grand-père :
« Il g"a un remède à tout, avec la grâce de
Dieu ». (Tiré de l’Appel).
NÉCROLOCIË.
Courrier de F Eyangélisation.
Samedi dernier, le 26 juillet, je reçus
un télégramme de Monteferrante qui
m’annonçait que notre frère en la foi
Valenlini Nicola était très mal. Je partis
et j’arrivai à temps pour serrer la main
à ce cher frère; il me reconnut encore
et je priai avec lui. Je passais la journée
du dimanche là-haut et il s’éteignit calmement le soir, vers sept heures. Depuis
quatre années environ il avait préparé
sa bière, car il s’attendait toujours à la
mort, étant malade depuis vingt-cinq
ans de tuberculose des os.
Après l’avoir habillé, on le plaça dans
la bière et on le transporta dans la chapelle où nous eûmes un culte. Je parlai
sur Amos iv, 12: « Préparetoi- à la rencontre de ton Dieu, ô Israël». Les derniers rayons du soleil couchant pénétrèrent dans notre chapelle et il semblait
que les portes d’or du ciel s’ouvraient
pour recevoir notre bienheureüx frère.
Le lendemain nous fîmes un autre
culte à la chapelle, ensuite précédés par
la société ouvrière avec le drapeau en
deuil, nous nous dirigeâmes vers le cimetière où nous donnâmes le dernier
adieu à cet ami, à ce protecteur des orphelins,’|à l’avocat bénévole des persécutés et des opprimés.
Qui était Valentini Nicola? Un simple tailleur qui fut obligé d’émigrer en
Amérique, au Brésil, pour gagner son
pain. Atteint par la maladie, de la tuberculose au fémur, il fut obligé de retourner au pays et alors commença pour
2
lui cette longue existence de souffrances
indicibles qui duraf vin^t^nq
J’en ai connu ,0s' infi et impotents, mais jamaji je n’à| troijvifeîhea
d'autres le triomphe deÎâ'Grâcè cèmme
chéz Nicola Valentini. Il pouvait dire
avec l’Apôtre: «Ma grâce te suffit, car
ma force s’accomplit dans la faiblesse »
(2 Cor. XII, 9). Voilà cinq années que fe
suis en relation avec lui et j’avais ma
chambre près de la sienne de sorte que
même de nuit nous pouvions prier ensemble quand je l’entendais gémir. Il
avait poussé l’altruisme si loin, jusqu’à
s’oublier entièrement lui-même pour vivre pour les autres. Sa prière constante
était celle-ci: « O Seigneur, retire-moi
lorsque je ne pourrai plus rien faire
pour les autres »?
Comme Adèle Kamm de Lausanné7 if
s’était lui aussi proposé de mettre au
service des autres infirmes tout ce dont
il pouvait disposer. Il suffit de lire sa
circulaire du l.r février 1919 et ce qu’il
écrivit le 15 mai 1919 pour comprendre
ce qu’il pensait: «Le soussigné, dit-il,
ne pouvant pas servir la patrie avec le
bras, cherche au milieu des gémissements de porter son contribut au glorieux édifice de la patrie en secourant
son prochain. Un sentiment de transport
et d’amour pousse le soussigné vers ses
compagnons de la souffrance, c’est-àdire vers les malades, les pauvres, les
orphçlins, les veuves de guerre et. des
rappelés ».
Il fonda à cet effet un dispensaire médical gratuit pour les pauvres dont plusieurs personnes ont bénéficié.
Il avait l’intention aussi d’aménager
un cabinet de bains.
Près de son lit il avait un dépôt biblique et il le faisait fructifier pour la
gloire de Dieu. Un jour, deux carabiniers
vinrent dans sa chambre pour prendre
quelques informations; Il leur dit : Chers
amis, on ne sort pas d’ici sans avoir
accepté quelque chose. Et il leur fit cadeau à chacun d’un Nouveau Testament.
Sa chaifibre "était un sanctuaire d’où
les prières qumtaient au ciel l Et quelles
ardentes prières ! Oh J c’était un Béthel
où Î’ôn allàii s’édifier. '
Dernièrement il me fit encore écrire
quelques correspondances en faveur des
autres infirmes, ensuite nous priâmes
comme nous avions l’habitude de faire
avant de nous séparer.
Les sept orphelins qu’il a pu placer
dans nos Instituts de bienfaisance, les
soldats pour lesquels il priait, les pauvres et les opprimés le regretteront vivement.
Cette vie est une démonstration que
lorsqu’on laisse agir la Grâce divine elle
triomphe en nous. Nous remercions ici
M.me Dubs-Forster de Florence, M.lle
Hanna Werule de Zürich, directrice de
la Fiaccola et nos autres bienfaiteurs qui
ont voulu nous aider dans cette longue
et pénible maladie.
Chers amis. Dieu n’oubliera pas votre
charité.
Et maintenant, qui le remplacera?
Dieu seul le sait; les hommes passent,
mais Christ nous reste.
Adolphe Monod, dans une méditation
du, 9 décembre 1855, disait : « Que tous
ceux qui souffrent s’appliquent à sortir d’eux-mêmes, à rejeter une douleur
égoïste, sans foi, sans amour et aussi
sans consolation et à entrer dans l’amour
de Christ pleinement, afin que leur douleur soit aussi comme une croix plantée
sur la terre, à l’ombre de laquelle se réfugient ceux qui les entourent; non pas
pour leur donner la vie éternelle, mais
pour leur montrer le chemin qui y conduit, à la gloire de Dieu ».
j
M. De Pressensé a dit: «L’affliction
nvoyéeï; de et s^^tifiée
Srâce ni s’est Ms conteE|^e de meurti
-i^otre âiie et w l’arracl^ au monde Vi- i
sible,*'eÎte l’a^'fortemem rattachée atf
monde supérieur et à Jésus-Christ. Dans
ce dépouillement vous n’aveZ plus vu
que lui et si vous aviez jamais goûté
combien le Seigneur est doux, c’est du .
jour où vous avez, été ainsi frappés.
« Sur les ruines de votre félicité terrestre il est venu, il vous a parlé de sa
voix pénétrante, il a mis sa main sur. ,
vos yeux, il vous a divinement consolés, *
alors vous avez dit comme Jean-Bap- ;;
tiste : Vraiment, je ne le connaissais pas »'¿ÿi
Veuille le Seigneur susciter plusieurs
imitateurs de Valentini Nicola qui se
consacrent au^Seigneur dans la'douleur."’
Veuillez agréer mes sâlülafiôns siri-"'
cères.
Votre tout dévoué G. Bert.
détriment de l’ordre et du travail; les
tcfii^ranM ^glais protes^eft, m^ ||s
dâ’Mat se rem|ii^nt.
i—^ip’oultm^ien Anglet^Cj-vu l^difecâte de se prôcurer une bônne doftlesfique, un pasteur a proposé d’assumer en
service une veuve ayant un enfant.
L’idée a pris et semble réussir. Il est de
fait qu’on accomplit un acte de bienfaisance tout en étant servi soi-même.
— L’Université de Chicago, suivant
l’exemple d’autres Universités, a assumé
la mission au milieu des habitants de la
vallée du Nil. Un secrétaire de la Y. M.
C. A, a été appelé à diriger cette belle
œuvre
COURRIER ANGLO-AMÉRICAIN.
D’Edinbourg nous arrive une grande
nouvelle à sensation. Le plus célèbre et
le plus populaire des prédicateurs écossais, le doteur Kelmann, encore relativement jeune, après 12 ans de ministère
à St-George, vient d’accepter l’appel de
la Fifth Avenue Congrégation de NewYork, l’église presbytérienne la plus influente que nous connaissions. Le docteur Kelmann a refusé deux appels déjà
mais n’a plus cru devoir décliner cette
fois-ci, s’étant persuadé que c’était la
volonté de Dieu et un moyen pour resserrer toujours davantage les liens qui
doivent exister entre l’Angleterre et les
Etats-Unis. II y a vu une mission spér
ciale à remplir dans l’intérêt du maintien de la ligue des nations et par con-,
séquent de la paix du monde. Le docteur
Kelmann est l’idole des étudiants d’Edinbourg qui voient partir avec le plus
vif regret leur Maître et ami.
— Le docteur Jowett qui a été pendant sept ans le pasteur de New-York,
est dignement remplacé. Encore cette
fois-ci, on a l’assurance que ce départ,
n’est qu’un prêt provisoire.
— L’Angleterre sait récompenser ses
hommes qui se sont dévoués pour la patrie d’une manière pratique. Rien d’étonnant donc d’apprendre que l’amiral
Beathie et Lord Haig, le généralissime,
viennent de recevoir chacun un cadeau
de deux millions et demi ! Quand on est
riche on peut s’accorder certains actes
de générosité que nous ne pouvons faire
à moins que d’admirer.
— Prebendary Hodge, un des anglicans les plus populaires, vient d’être nommé recteur de Birmingham; Hodge est
un évangélique très accentué.
— L’emprunt de guerre, en Angleterre,
a produit 25 milliards. Les grèves des
mineurs ont cessé; elles ont été d’une
violence inouïe.
— La discussion en vue de faciliter
l’échange de chaire entre anglicans et
non-conformistes, se prolonge et se réduit à des nuances frivoles. L’anglican
permet au collègue non-conformiste de
prêcher dans son église dans des cas exceptionnels, non au service régulier, non
pas du haut de la chaire, mais de la place
où' se trouve la lecteur de la Bible I Que
de petitesses dans cet amour fraternel I
— Le sport de la Boxe prend de grandes
proportions. Dernièrement en Amérique,
il y eut un match en présence de 50.000
personnes. Voir un homme assommer
son frère, quel goût de dépravation bestial 11
— Avec la cessation de la guerre on
a relâché les ordres sur la boisson, aussi
la bière coule que c’est un plaisir au grand
— En 1918, aux Etats-Unis, 11 y a
eu 2.000 suicides ; plusieurs femmes sont
du nombre.
— La grippe espagnole fait de nouveaux ravages: dans les îles de Samoa
la population de 38.000 habitants a été
réduite à 30.000 !
— A Washington il y a une terrible
lutte entre noirs et blancs; les nègres
ayant ottaqué des femmes blanches, la
fureur des blancs contre eux est extrême,
et déjà le sang a été versé.
Fonds poor la Caisse de Retraite.
Vaudois des Vallées,
Vous avez lu l’article inséré dans notre
dernier numéro. Nous allons ouvrir la
liste de souscriptions, en reproduisant
ce qui a déjà été fait à Turin et dans plusieurs Eglises. En attendant que le tour
des Vallées arrive, commencez par verser votre contribution au Pasteur de la
Paroisse, qui se hâtera de la faire connaître à la V. Table:
ire Liste.
Barbero Federico
Bounous cav. uff. Leopoldo
Craponne L.
Monney Francis
De Pianta Rodolphe
Sandri Ernesto
Perazzi Valeriano
Schalck Enrico
Ved. Goss Césarine
De Fernex Albert
De Fernex Jeanne
Bosco Victor
W. Decker
Anonyme
Canova ved. Goss
Sig.ra ved. Ad. Pellegrini
Ing. Max Pellegrini
Emilio Gay
E. T.
N. N.
W. May Margiunti
Edwige Malan
Turin Alfredo.
Ing. Kurter Ferdinand
L. 5,200,500,100,500,100,
1.000,500,25,50,100,250,500,50,50,
1.000,
1.000,
250,
2.000,
20.000,100,30,
1.000,100,
L. 29.410,—
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Nos jeunes étudiants, BogScouts, sous la direction du prof. Jean
Jaffa, passèrent une semaine au Prà,
logeant sous des tentes et explorant les
plus hautes cimes de nos montagnes.
Exercice excellent, utile au corps et à
l’intelligence. Bonne occasion pour se
soumettre à la discipline.
BARI. En mai dernier, à Fasano di
Bari, ville de plus de 20.000 habitants,
avait lieu le baptême d’un enfant protestant, auquel assistaient nombreux,
des messieurs et des dames des familles
les plus connues et les plus estimées de
la localité. Le pasteur vaudois y avait
prononcé une allocution sur la parole du
Christ: « Laissez venir à moi les petits
enfants, etc^». Les assistants n’avaient
^%ac« ^îceux qui Ip questionnaient
sur^ céri^nie, comtfl^n ils en avaient
été;^ifi^s. ^e quoi le d^rgé, informé, ne
Manqua ïpofnt de réprimander les bonnes
dames et demoiselles qui avaient osé
assister à ladite cérémonie hérétique protestante, les menaçant d’un refus de la
confession si elles ne se rendaient préalablement à Rome afin d’obtenir que le
pape les relevât de l’excommunication.
Puis, à l’occasion des fêtes de la patrone
du lieu, la. Madone du Pozzo de Fauto,
un prédicateur mandé du dehors, déclara
du haut de la chaire que « des pères des
fidèles Fasaniens frémissaient d’horreur
dans leurs sépulcres, si, — comme le Luther protestant, qui,préférait aux beautés
divines les beautés terrestres, — on
doutait de la protection de la Madone
du Pozzo, comme étant l’unique chemin pour nous approcher de Dieu, car
elle est supérieure au Christ, puisqu’elle
est sa mère ».
{Evangile et Liberté).
QÛLONJA VALDENSE. Nous apprelfoûæ par itn faire-part le mariage de
M. le docteur Charles Jourdan, fils de
M. Louis Jourdan, avec M.IIe Susanne
Long, de Venado Tuerto. Félicitations
sincères aux époux et aux parents.
GROTTE. Nous apprenons avec plaisir que le pasteur Louis Micol a pu obtenir le diplôme pour l’enseignement
de la langue anglaise; M. le candidat
Lévy Tron a obtenu lui aussi le diplôme
pour l’enseignement de la langue française.
LA TOUR. Dimanche dernier le culte
a été présidé par M. le prof. Henri Rivoire qui a pu s’adresser à une très nombreuse assemblée. Nous lui exprimons
notre reconnaissance.
Le Pasteur de la Paroisse présida
deux cultes à la Sea, tous* les deux très
nombreux. Au culte du matin, sont accourues 121 personnes et à celui de l’après-midi 78. Nous n’avions jamais eu
une si belle assemblée et nous avons remercié Dieu du plus profond de nos
cœurs. Si on pouvait les répéter ces
cultes un peu plus souvent, il y aurait
là une bonne occasion pour faire beaucoup de bien.
Le docteur Good de Philadelphie
qui est au milieu de nous depuis quelques jours, a visité nos deux écoles *du
dimanche de la ville et, traduit|par M.me
Ida Jaffa, a adressé un petit discours aux
enfants de Via Oliva.
— La Vén. Table s’est réunie en séance les. jours de mardi et mercredi.
Lundi soir un bon nombre d’amis
de trouvaient à l’Hôtel de l’Ours pour
fêter M. F. Margaria, nommé récemment chevalier de la Couronne d’Italie.
Mardi, le 5 du mois, M. le pasteur
Simeoni a présidé le service funèbre de
Catherine Dàlmas, décédée à l’hôpital à
l’âge de 45 ans.
— Nous apprenons avec plaisir que
M.lle Nella Tourn, fille de M. Naïf Tourn,
ex-professeur de notre Collège, a obtenu
brillamment son diplôme supérieur de
professeur de piano auprès du R. Conservatoire Giuseppe Verdi, à Milan, avec
prix de premier degré.
Nos félicitations à la famille Tourn et
surtout à M.lle Nella, à qui nous souhaitons une briffante carrière musicale.
X.
— Du tableau statistique présenté à la
Table nous relevons les chiffres suivants :
Membres d’Egiise N° 1.380
Membres électeurs » 300
Auditeurs au culte principal » 350
Baptêmes • » 36
1
3
m.
WÊmSrn
Mariages
Décès
N°
»
Elèves des Ecoles du Dimanche »
16.,
76
330
de> la version dû (JoCtëTur Segond, mais
l’impression, la clarté, le format, le tout
est si admirable, que nous conseillons
« * ♦ Fmis de Culte . L. 1.664,40’
Instruction religieuse E". » 576,50
Immeubles et impôts » 943,14
Pauvres » 1.217,05’
Emérites » 300,—
Hôpitafic, .À Orj)hel|K|t Î ÿ 200j-.'
, 200|-,
Asile Re fet-^èfidaifi $ 10(%—1
ArtigiÉnelli ■' •’nP
Evangélisation » 496,85
Missions » 983,15
Caisse Centrale » 3.000,—
Orphelins de guerre J • » 35.000,—
à tous ceux qui le pehvent de se procurer
uh si précieux petit volume. Les trois
formats se trouvent en vente à La Tour
au prix de: N°361, fr. 1 ; N» 362, frs. 3,25;
363, frs. 5. — S’adresser à Amato
Goss, Via Garibaldi.
; RORÂ. II. lé pasteur J. ji. ^ffà, de
Éaples, a ei| la bonté de présider |é eulte.
Joséphine Bradley, 5 — N’.' N.V^S ~
Jean Bonnet, Vincent
Catherine Buffa et Adèle Revel, lO —’
Susanne et Pauline Robert, 3 — Gay?
Albert, 10 — Line Peyrot, 10 — Goss I
Daniel, 5 ^ Avv, Gâr|zio/ Ditta^Tal-' Pascal H., a»z.' on., Id., Id.
idone, 100 — « Vieux tâiîiéujr »,, g Da- ‘ Genre D., maestro, ïd.. Id.
vid Bertinat, »5 T- Comité de* couture, B^euza Enncô, Id., Id.
■ jì 4t î ... . t Pascal Giübo, Id., Id.
en souvenir dè H.me CathéliBe Albann,
Genre Giovanni, Id.. Id.
TronGluHo là-, Id. ‘
Tron Giovanni, Id., ïd.
Tron Maddàenà, Id., Id. ^
Tron Ferdinando, Id., Id.
Pons L., anz.. Fontane, Id.
»
V
. , „ Beux Bartolomeo, Id., Id. »
63 — Mères de famille, 50 — Union Jeu- Pascal g! P. fu Franc., Id., Id~ »
nçs Filles, 50 —Le Consistoire, 150 —
0,50
1,50
0,50
0. 50
1, —
■5 —
5 —
3,—
2, —
5.—
-TÍ.
MASSEL. M. le pasteur Peyronel de
Rorà, n’ayant pas pu, faute de temps,
faire ses adieux à ses paroissiens de Mas
SAINT-JEAN. Le concert de bienfaisance organisé par notre Société « Le
Printemps » et qui a eu lieu samedi dernier au soir, dans la sqffe: Albaçinf a? obtenu un succès des plus féjouissants’î
Les artistes étaient trois: les prof,
Carlo Zino, Marco Peyrot, Louis Boii
sell’automne dernier, s’est rendu diman--."*""^' yiolo^^elle et piano,
che dernier dans cettè paroisse, acèôm-* i-' n essayerons pas de définir leur
pagné par M.me Peyronel, poué accom^,
piir ce devoir pénible et agréable en
même temps.
M. et M.ihe_ Jean Richard (Lausanne), 5
-f Lina BônnèÉ (Angrogne), 5 — J. P,
(Turih); 50 R. N.- (La Tour), 200 —
Robert et Nadine Procbet, en souvenir
dîErnést Turin, 30 — Edwige Charbonnter, id., 20 — Pierre Gay (Vercelli), 10
— Héhri Tron et M.me (Turin), 100 —
Henri Peyrot, (Turin), deux brentes de
vin..... ..... - ...........- --
L. 1.013,—
t Listes précédentes « 1.415,—
MESSINE. 'A iifesSiàe l’église en bois
de Saint-Antoine de Padoue a été détruite par le feu. Dio e il Prossimo, un
journal religieux de ladite ville, nous
raconte que l’église, lés meublés et les
ornements, tout est brûlé. « Hélas —
s’écrie le chanoine Di Francia,’ qüi barre
la chose —■ même le Très-SainU Sacrement est allé en ruine I (il Sacramento
Santissimô è andato in ruina). « Il est
vrai — poursuit le chanoine — que lui
même a permis cela, et nous ne demandons, pas_ le pourquoi. Toutefois il j jl
un’ pourquoi qui semble bien clair. Fidèles de Messine, de Sicile, d’Italie, d’A
gement qui éb'est donné avec une compétence authentique sur l’Avvisatore Alpino à cette même ,Rate. ¡Nous disons
simplement que notre puèlic, très nombreux et distingué, en a été saisi et transporté pendant deux heures durant, deux
heures, dé pure musique classique, en un
recueillement profond et en un croissant
enthousiasme. Ce qui démontré, soit dit
en passant, que la musique est aussi bien
appréciée chez les Vaudois que n’importe
ailleurs, quand elle est de la vraie et
belle musique.
On ne finissait pas d’applaudir la prodigieuse habileté et la finesse du violon
^anx effets féériques, la suave et presque
douloureuse harmonie du violoncelle.
Taial L-.'*2.418,
■ Valdese. Une lettre du Pasteur Pons
nous dit que, malgré les fortes chaleurs,
tout marche. I)ieh à laf;Co|oni|J ^ ,t f
hospitalîèRés
54.me Liste de Souscriptions.
Sig. Alberto Rostan, Torino
(Ospedali), in titoli Rendita L. 14,Q00,—
Sig. P. Pellenc, Appiotti (Id.)» 5,—
Lo stesso (Orfabotrofid) »' ï u‘ ì 5-'-^
Pascal G. R. fu Mcfiele, IR.; IR «
Pascal G. F." ex-màéstró, Id. »
Pons Pietro fu Antonio, Id., Id. «
Ppns Giov. fu Ant., Id., Id. »
Pascal G-. P,..fu Pietro, Id., Id.. » ^
Pascal bìov. fitr O. P.; Id., Id.-»“* •
Pascal G. G. fu Rnricò, id.', Id. i>
Pascal Fr. fu P., Id., Id. »
( Pons Giov. di Giov., Id., Id. »
Pascal G.mo fu G.mo, Id., Id. »
Pons G. fu G., Gardiola, Rodoretto
Pons Bartolomeo, Id., Ìd. »
Pons Francesco, Id., Id. »
Andreetti, S. Fedele, Como »
Brùnner-"Wi]‘ss, Cornò'■'
Gandeloni, Id> v
Carstanien, Id. »
i*.Conti,,.Id,,„^ -v'i'CiJ"-'
5 Dub^diiR-S i i I Ijl i» i
I .GoSpÌn|;eetó#|R|4M^i> ^
H. P., Id. »
1. —
1,50
2. —
I,—
I,—
I,—
3. —
5,—
I,—
1, —
2, —
Intfozzi, Id.
Junod, Id.
Keerl, Id.
Mondini, Id.
'Montandon,' Id.
Monti N.,Rd.
-lïhllér,*MÎ
Negretti, Id.
li *
Listes précédentes » 31.608,35 PetaS. *Id
-L. 1401Q,fr
■i -‘iti,,
n
U' %
Total L. 45.618,35
r
0 , toujours si expressive et pure, l’impec
^nque, del Etranger, Saint-An^mbft dé ^ cable précision, l’interprétation accomPadoue vous invite a lui refaire 1 Rglisé.
Il ne la voulaU ^us m bois; il fi» veqV; i 4Le total des oblations: recüeillies à l’oc
unê digne de lui... ». casion du concert a donné la jolie som
On pourrait conclure, écrit M. Rutili gyg gQ
Éa« Panfâm* » et TAdi?
SOTTOSGRIZtótÌÉ
in onore dei nostri cadati
e per i nostri orfani di girerà
Pozzati S., R., S. Fedele, Id.
Richner, Id.
Sala P.. Id.
Tettamanti, Id. ...........
VógC Td. - ‘
3,—
1, —
2, —
2,—
■'30,—
IO,—■
50,—
IO,-
50,—
15.—
2,—
IO,-
IO,-
17.—
2,—
IO.-
200,-
100,-
15,—
5,—
5.—
IO,-
2,
IO,-- .
5 —
100,—
5 —
50,—
lui-même qui a brûlé l’Eglise sans épargner le Très-Saint Saçrement, pour en
avoir une en maçonnage, plus jolie, plus
coquette. Ah, quel bandit 1 -< ‘ <■'
{Evartgile d Lib‘erÈ}%.
NEW-YORK. Nos amis Vaudois de
cette ville, sous la direction du pasteur
Griglio, ont fait une excursion des plus
agréables sur les montagnes avoisinantes.
PIGNERpL, Le 7 août le Congrès pédagogique Va'udoiS se donna rendez-vous
à Pignerol. Les pédagogues accoururent
en grand nombre des deux Vallées. On
applaudit chaleutëüsement l'â^pparitio»
de|M. Louis Rostagno, qui avait je plài-'
sir de se trouver au milieu dé ses collègues après son long séjour comme prisonniér en Allemagne.
Sous la présidence du pasteur Marauda
on traita spécialement deux questions:
celle des écoles de quartier, en examinant
celles qu’il faudrait maintenir, si le Gouvernedient allait décider de les supprimeri comme cela est probable, vu le
grand nombre. Il y faudra un choix, et
ministration de notre Asile des Vieillards
expriment à MM. les' prof. Zino, Bouchard et Peyrot, qui nous ont fait le don
si précieux, si généreux et spontané de
leur musique superbe, toute leur vive
et profonde reconnaissance.
Nos remercîments bien sincères aussi
à tous ceux qui ont répondu à notre apr
pel en se rendant au concert, à M.me
Roberto Falchi qui très aimablement
nous a prêté le piano, à M.r Galvano qui
s’est chargé de son transport gratuit et?
à toute cette chère jeunesse qui a placé
aVèc tant de succès et dé ¿%lè nos billéW*
d’invitation. x. ■kP'
— Asile des Vieillards. En remerciant
très cordialement les personnes qui nouâ
ont fait parvenir leur souscription e^^'
faveur de notre Asile, et dont suit la
liste, nous tenons à rappeler à tous les
couvré, dès sa fondation, non pas seulement les vieillards de St-Jean, mais un^
nombre tout aussi considérable de vieiii:
lards des Paroisses du Val Pélis, et qujl
un' jugement sûr eette question délf , cet égard comme par le passé
cate; le français fournit en second lieu a la suite de la crise économique al'
un sujet de discussion. Le programme Tuelle, ses conditions, jadis florissante^
actuel est au-dessus de la port^ des en- _ , gcQt aujourd’hui pré^ires. Nous attentant^ et une commission a ét^nommée dons de la fraternité" chrétienne de tous
popr lé"'sftttplifi«f; ÿ
les amis de cette"Institutions que son
^ vie lui ¿Oit conseiyé.
discours'â R
selles étant ci
meSsieuïgi âui^œittets;' êiéturèi^ftt cèttììi
r, les demoi-^^^^ On est prié d’aRresser leù dons à M*
!| aux roses et leS' Bonnet, pasteuij à-'Lûserna Sa»
Giovanili. ^ A' ' S
au^ lien, D. V., à -Prarustin. e„ souvenir de Catherine Peyrot.
ROME. La Soeiétijiiblique de France L. 25 — M.me Salvadori, 2 — Louis et
vi^t de publier trois éditions du Nou-^ jAhita Turin, 20 — Antoine Beux et fa
veâ|i Testament avec les Psaumes qui mille, 5 — Adeline Ribet, 5 — Clémen
méri
' ^ to Bonnet; 5 «s Jules RevéL^'lO
51» Lista.
SoMme'prèèedéntiTL, 162.897,67
Cesare Aprosio e famiglia, Ven-
timigUa (133) , •/ i. , » -. 500,—
Chièsa dTvrea ï '■ ” ' » *;*6o,—
Chiesa di Drusacco » 26,—
Orfane di Traversella, per mezzo
delle sig.ne Selby e Ponford » 20,—
Coggiola Cesarina (134) » IO,
Mazzina Mdssio, Pisa » 50,^—
Babina Bazzell," Id. » " io,—
Enrico Bazzell, Id. » IO,t—
Madeleine Perron, Pomaretto » 20,—
M. A. Deisenseer, Dovadola(i35)» 20,—
Rostan Luigi di Pietro, Prâlÿ » 5.—'
Dott. Rag. Alberto Ravazzini, Tenente Commiss. R. M.,
Nave F. Ferdinand, Venezia » 50.—
Lucia Patera Termine, Castro-
'giòvanni (136) ï:.v: » 5,—
Pascal Giovanni, Maniglia » 5,—
Peyran Pietro fu Abramo, Id. » 2,—
Peyran Filippo fu Pietro, Id. » 2,—
Pascal Maddalena, Plancia, Id. » 2»
Martinat Enrico, Id. » 3.—
Ribet Pietro, Laurent, Id. » 2,—
Poët Cat. ved. Refourn, Faetto » " 5'.—"
Poet Giulio, Id. » 2,—
Pascal. Elsa, Rodoretto » I,—
Tron, assessore, Id.t » 2,—
Meynier G. D., Id. » 5.—
Tron G. G., anziano, Id. » 3.—
Barai Stefano, Serveil, Id. » 2,—
Barai Giovanni, Id. Id. » 2,
Genre Federico, Id., Id. » I,—
Genre Aline, Id., Id. »• I.—
Barai Fanny, Id., Id. » 2,—
Pascal G. Enrico, Id., Id. » 2,
Garrou Stefano, Rimas, Id. » 2,—
Balma Giacobbe, Id., Id. » l,—
Garrou Giovanni, Id., Id. » 2,—
Tron Francesco, Id., Id. » 2,
Tron Elia, Id., Id. » 2,—
Tron Giacobbe, Côtes, Id. b ; l'-L
Balma Paolo, Id., Id. » I,—
Pons Bartofomeo, Id., Id. » I,—
Pons G. G. e fam., Arnaud, Id. » 9,—
Pons Giacomo, Id., Id » 0,50
Pons Fttiberto, Id., Id. » I,—
Garrou Giovanni, Id., Id. »
Balma Davide, Ch. du Clpt, Id. * I,—
Genre ^ovanna Tron, Id„ Id. » 0Í50
Genre ,^ancnsco, Id., Id. » I,—
Tron Pranc«»coi W., Id. * ' »
Totale è.; j64iS32 ,.17 f
(134) In ittsininia Wòattdina PÀdliaàda. (133) In memoria del suo ez-alunno Kuggeio Sila, càdnto ;.pe^> la;'palrià, ,, y .
: |n Jmeiioria del su» aifetoieglid Pasqnalino, ca
duto In guelfa.
CONCURSO. Con Decreto Ministeriale 25 Luglio u. s., è indetto pressociascuno dei,, distretti indicati nella tabella-unita al Decreto, medesimo, uno
speciale concórso per titoli per la nomina
a « Pretore » a norma del D. L. 6 Luglio
1919, No 1147 . (per il Distretto della
Corte d’Appelfo di Torino, 30 posti).
Il termjne per fa presentazione delle
domande scade col giorno SI Agosto corrente. ■■
líe infòrmàziòni relatiyStnéhte dì concorso ed ai posti messi a concorso,
sono fornite dalla Procura del Re di
Pinerolo. ' "
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SORPRLSR MERflUIGLIOSA
Fra due bimbi era insorta una questione
E parevan due cani intorno a un osso.
La mamma li guardava in apprensione.
Ma suir uscio però stava a ridosso.
Oifiicile è il saper chi avea ragione;
Bridavan tutt’e due a più non posso
Per l'acqua di Chinina di Migone.
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Ansi dir si dovrebbe che le garba.
Che I bimbi ti profumino la faccia.
Per atupor poi restAsseuza parola.
Quando vide^venir Unte di barba
Sul manto diUa |lci(al*Vua prole.
L'MCQUAt.
CKmiMfl'MIGOHE
preparata con Sistema' tpaciale a con niaferíe di primissima qualità, possiede le migliori virtù terapeutfeùd, lo quali
aoltantD sono un possente e tenace rigeneratore del sistema capillare. Essa è un l^uido rinflrascantt a ll|ppt||a qd
interamente composto di sostanze vegetali.
Hon cambia il colora del capelli a ne impeìfisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati fmmaiSaS a aijdifl;
afacsntissimi anche quando la caduta gionialiera dei capelli era fortissima. ^
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