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commencement de l’année.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phiî. IV, 8).
f
J
SOMMAIRE:
L’Italie et son Jubilé — Trois caractères —
Courrier d’Angleterre — Avis — Chronique vaudoise — Feuilleton: Le trésor
de grand prix.
L’ITALIE JTJON JUBILÉ
Les fêtes de Rome.
Tandis que Turin se prépare à inaugurer les fêtes commémoratives, Rome
les célèbre depuis un mois. Presque
pas de jour ne se passe sans qu’une
nouvelle solennité ne s’ajoute aux précédentes et cela depuis le 27 mars.
Comme correspondant, j’aurais dû au
fur et à mesure tenir les lecteurs de
l’Echo au courant, mais les journaux
contenaient tant' de détails que j’ai
cru bien faire en renvoyant pour résumer ensuite et chercher de dire ce
qui n’a pas été dit. En suivant l’ordre
chronologique des événements, nous
avons, le P7 mars, la commémoration
au Capitole de la proclamation de
Rome capitale du royaume d’Italie.
Notre Eglise Vaudoise, située sur le
parcours que le cortège royal qui se
rendait du Quirinal au Capitole devait
suivre, avait été artistiquement décorée avec des guirlandes de laurier, des
palmes, des lampes électriques et une
inscription ainsi conçue : « La Chiesa
Valdese per secoli fedele a Dio e alla patria con la nazione una e libéra esulta».
Beaucoup de nos membres d’Eglise s’y
étaient donné rendez-vous et au passage de LL. Majestés ont applaudi avec
enthousiasme. Mais l’attente était longue: heureusement les incidents ne
manquèrent pas pour la rendre moins
ennuyeuse. Tout à coup, par exemple,
on entend un cri dans la foule; on voit
des gens qui se pressent, soulèvent une
jeune fille qui venait de s’évanouir et
l’apportent dans le corridor d’entrée de
l’Eglise. Elle a eu de la chance. Dans
aucun poste de secours elle n’aurait
rencontré autant d’empressement ni
les soins de deux médecins et d’une
infirmière de la croix rouge, qui l’ont
savamment fait revenir à elle.
Après-midi. Inauguration de l’exposition de beaux arts à Valle Giulia.
Cette exposition a lieu dans le nouveau palais des beaux arts, construit
en pierre et en marbre, et qui est destiné à survivre à l’exposition. L’Italie,
1 Espagne, la Hollande, la Belgique,
la Suède, la Norvège, la Suisse y figurent, avec leurs meilleures productions. On loue beaucoup le peintre
Espagnol Zulvaga, mais personne n’osant dire que c’est beau, on dit qu’il
est fort. Le pfdntre Bunmml n exposé
son iSauiedi mini et nous ¡ «’marquons
dans le coin d’une salle une petite
iête de jeune Allé due au pinceau de
Alexandre Mairet de Genève, que beaucoup de nous connaissent, et qui vient
d’avoir du succès à Munich, à Genève
et à Zurich. Paolo Paschetto n’a rien
exposé, mais on peut admirer son goût
fin d’artiste dans les décorations des
magnifiques salles du,palais de carton
de Piazza Colonna.
Soir. Grandiose illumination de toute
la ville. Suivent à peu de distance la
visite du prince héritier d’Allemagne
et de la princesse, l’inauguration du
Pavillon de l’Allemagne, et de la Mostra retrospettiva de Castel St. Angelo.
Puis la Société Chorale de Bâle apporte les salutations de la Suisse et
donne un grand concert à l’Augusteo,
auquel le Roi et la Reine assistent.
Passons rapidement.
Du 20 au 23, le Prince de Connaught,
envoyé spécial de l’Angleterre, est
l’hôte de S. M. au Quirinal, et assiste
à l’inauguration de l’Exposition de
Piazza d’Armi. L’Union chrétienne de
jeunes gens prend part avec son drapeau au défilé des sociétés qui s’échelonnaient de l’entrée d’honneur au palais des fêtes, où ont été prononcés
les discours.
Le 22, on inaugure plusieurs pavillons, entre autres celui du Japon, certainement l’un des plus originaux et
attrayants. Parmi le personnel de l’ambassade du Japon, outre l’ambassadeur,
baron Haiashi, et sa gracieuse demoiselle, nous avons vu avec plaisir, à
la cérémonie, à laquelle le Roi est
intervenu, figurer le jeune secrétaire,
notre ami Willie Long, en cylindre
et gants blancs, qui ajustait ses lorgnons, comme pour mieux entrevoir...
qui sait?... peut être quelque décoration...
Lundi, on recevait la mission française et on inaugurait le congrès de
photographie, ainsi que la magnifique
exposition, que nous recommandons
aux amateurs et professionistes de visiter, et mardi, reçus officiellement,
sont arrivés LL. Majestés le Roi et
la Reine de Suède.
Turin aura beau faire, elle n’arrivera jamais à avoir autant de fêtes
que nous, Rome, même là, s’affirme
comme capitale. p.
Les fêtes de Turin.
Les journées de samedi, dimanche
et lundi seront inoubliables pour ceux
qui ont eu le privilège de les passer
à Turin. L’ancienne capitale du Pié
mont a revu les beaux jours du passé,
en accueillant avec enthousiasme Victor Emmanuel et la reine Hélène, les
ministres, le.s .séimteuis, les députés
et les ambassadeurs dt's puissances
^ éti angères. Le Roi et la Reine ont reçu
‘l’hommage de la ville de Turin par
l’intermédiaire de son syndic, qui a
salué leurs Majestés à la gare. De là
leurs Majestés se sont rendues directement à l’exposition où les princes
du sang et le gouvernement les attendaient pour leur souhaiter la bienvenue. C’est dans la grande salle destinée aux concerts qu’ont été prononcés
les discours de circonstance en présence du Roi et de la Reine. Les sénateurs Frôla et Villa, S. E. Nitti, le
syndiq de Turin et celui de Rome ont
tous parlé de manière à faire de la
journée de dimanche, une journée qui
restera mémorable. Tous ces discours
dictés par un cœur palpitant pour la
patrie ont produit une profonde impression dans tous les cœurs italiens.
Les SQuverains, les organisateurs de
l’exposition, S. E. Giolitti et le syndic
Rossi ont tous été acclamés avec en-,
thousiasme.
L’exposition est bien loin d’être complète, ët ce n’est que dans deux où troisT
semaines, que l’on pourra se faire une
idée des richesses qu’elle contient.
Cela n’empêche pas de proclamer hau-(
tement, dès maintenant) qu’elle ecclipsera toutes celles qui ont eu lieu
chez nous. Le pont monumental, la ville
de Paris, le pavillon Hongrois, le palais de l’Argentine, le pavillon Allemand, tout promet un succès complet.
Nous sommes heureux comme Italiens et Vaudois de ce nouveau triomphe du travail et du progrès; nous
exprimons toute notre reconnaissance
à Celui qui a tout dirigé pour le bien
de notre patrie, en nous assurant dans
un moment si solennel, la sympathie
de tous les peuples. On ne pouvait
mieux célébrer notre grand Jubilé.
C. A. Tron.
TROIS. CARACTÈRES
---mm tîtt» lilaT -
«Celui qui après avoir mis la
main à la charrue, regarde en arrière, n’est pas propre pour le
royaume de Dieu.
Luc IX, 62.
Un jour Jésus rencontra sur sa route,
pendant qu’il montait à Jérusalem,
trpis hommes qui manifestent trois
caractères particuliers. Le premier
trop enthousiaste, Jésus cherche à le
refroidir; le deuxième, H l’encourage,
car,il, était trop froid; le dernier il
le prend par la main, parce qu’il voit
son incertitude. Le premier vient à
lui, en lui disant: je te suivrai. Seigneur, partout où tu iras! Jésus l’arrête tout de suite pour le faire réfléchir. Le second c’est Jésus lui-même
qui l’invite à le suivre. Le troisième
dit: je te suivrai, mais permets-moi
avant... Jésus lui fait tout de suite
comprendre le danger qui le menace.
Le premier de ces hommes est un
de ceux qui se laissent transporter par
les impressions : il promet de grandes
choses, mais il sera dans l’impossibilité de supporter la moindre fatigue.
H lui semble, qu’il y a quelque chose
qui l’unit à Jésus d’une manière éternelle, et c’est avec la plus grande sincérité qu’il lui dit; à toi je veux être,
maintenant et à toujours. Que fera
donc Jésus? Saisira-t-il sa main avec
la plus grande émotion? C’est tout le
contraire qui arrive. Jésus l’arrache
à son sentimentalisme et le transporte
dans la réalité des choses: «les renards ont des tanières,; les oiseaux du
ciel des nids, mais le flls de l’homme
n’a pas où reposer sa tête ». Ce qui
en d’autres paroles signifie: si tu veux
me suivre, l’enthousiasme ne suffit pas,
car il ne résiste Jamais à l’épreuve,
et par conséquent il reste sans but,
H savait Jésus ce que valait l’enthousiasme des multitudes, quand elles l’acclamaîent le" grand prophiète,*’le nouvel Elle, le Messie; c’est pour cela,
qu’il arrache les âmes aux rêves, à
l'illusion et les transporte dans le domaine de la véritable activité religieuse.
Le second personnage que Jésus ren-,
contre sur sa route est tout à fait différent du premier. H avait un fond
de bonté ; il était vertueux ; c’était un
homme brave, mais les grandes résolutions pénétraient difficilement dans
son cœur. La crainte et l’indécision
agitaient continuellement son âme. H
tourne autour de Jésus comme s’il
avait quelque chose à Lui communiquer, et il ne lui dit jamais rien.
Jésus voit son indécision, et II cherche à l’en arracher en lui disant : toi
suis-moi ! Les yeux de cet homme brillent d’une lumière particulière, en entendant les paroles de Jésus, car c’est
tout son désir, mais il n’est ni libre,
ni décidé, et il ne le sera jamais aussi
longtemps qu’il se repose sur son énergie individuelle. Maintenant, c’est le
souvenir de son vieux père qui s’approche de la tombe qui l’arrête; et
entre le devoir filial et le désir de
suivre Jésus c’est le premier qui obi tient la victoire; « Seigneur! permets
que j’aille avant ensevelir mon père»!
La réponse de Jésus a quelqué chose
de dur, de sévère : laisse les morts ensevelir leurs morts!... mais si Jésus
parle de la sorte, c’est qu’il voit que
l’état de cet homme est semblable'à
celui de la plante que le lierre meurtrier a complètement recouverte. —
Laisse les morts ensevelir leurs morts!
— cette parole Jésus aussi l’adresse
à ces âmes mélancoliques et pieuses
auxquelles il manque la volonté.
Le troisième dit '■ * Seigneur ! je te
suivrai^ mais permets-moi de prendre
2
auparavant congé de çftux qui sont
dans ma maison p. D n'ÿ pas ^ur
lui de place à la trtiÉesse î Ô veut jpûir
encore d’un adieû joyeux.îTU veut (|ncore être, pendant' une Journée, un
enfant du monde, avant de devenir
pour tout de bon, enfant de Dieu. Mais
Jésus craint que cette dernière journée ne l’empêche pour toujours de
revenir à lui. C’est pour cela qu’il ne
le laisse pas, mais lui dit: celui qui
met la main à la charrue et regarde
en arrière, n’est point propre pour le
royaume de Dieu.
De nos jours les hommes au tempérament diiférent comme ceux de notre récit, ne manquent pas; et ils se
présentent à Jésus pour le suivre. Le
cœur de l’homme n’a pas du tout
changé avec les siècles ; et c’est pour
cela que la réponse du Maître est encore aujourd’hui la même que ce que
elle était il y a deux mille ans.
{Gotteshilfe). P. Giraud.
COURRIER D’ANGLETERRE
Tandis que à Westminster les députés avancent à pas lents dans la
discussion sur la modification de la
Chambre des Lords, le peuple se prépare à célébrer dignement le couronnement du Roi. Il y aura dans chaque
ville quelque chose pour rappeler le
grand évènement.
L’idée la plus pratique, jusqu’ici,
est celle d’un pasteur Gallois qui a
fait imprimer une Bible, laquelle
sera distribuée, autant que possible,
au peuple. Bible ayant sur la première
page la photographie du Roi et celle
de la Reine, ainsi que plusieurs vues
de la Palestine. On espère pouvoir
obtenir cette Bible au prix de 1 fr. 25
au lieu de 2 fr. 50. Pour un peuple
protestant, c’est lé meilleur souvenir
qu’on puisse laisser pour rappeler ce
grand évènement. C’est la Bible qui
a fait le peuple anglais ce qu’il est,
et c’est la Bible qui doit l’éloigner de
l’idolâtrie et de l’incrédulité.
— Asquith vient d’indiquer à la
couronne le Dr Burge pour succéder
à l’évêque Talbot dans l’évêché de
Southwark. Nous regrettons qu’il n’ait
pas su trouver mieux pour remplacer
le Dr Nickson, qui malheureusement
avait dû décliner l’appel, à cause de
sa santé. Le ministère libéral ne vaut
pas mieux que le conservateur dans
le choix des dignitaires de l’Eglise et
il le regrettera probablement un jour,
mais trop tard.
— Le Roi vient de signer le décret
appelant le Dr Inge à remplacer le
Dr Gregory comme dean de la cathédrale de St Paul.
Le Dr Inge appartient plutôt au
parti soi disant brood, c’est-à-dire large.
— L’évêque de Londres, homme
plein de zèle et d’une activité extraordinaire, très populaire, se met sur
un terrain plutôt glissant. Le jour du
Vendredi Saint il organisa une procession qui traversa les rues les plus
fréquentées de Londres en partant de
Trafalgar Square pour arriver à la
Cathédrale de St Paul. Cette procession
composée de clergymen et d'une foule
s’élevant à 3000 personnes, précédée
d'une croix, traversa la ville en chantant des hymnes. Arrivé à St Paul, l’évêque fit un discours très bref et incisif,
déclarant qu’il s’était proposé d’attirer
l’attention du peuple sur la croix et
la crucifixion. Nous ne voulons pas
douter un seul instant des bonnes intentions du prélat anglican^ mais cer
taines sympathies exprimées à ceux
qui transgressent ouvertement les réglements' de l'Eglise, tout cela« fait
naître cerlàine appréhension dans/
les rahg$ des chrétiens fidèlement attachés au pur Evangile. L’évêque de
Londres devrait se‘préoccuper beaucoup plus, d’après ce que nous connaissons des conditions de son Eglise,
des pasteurs peu scrupuleux et qui
se proposent comme but, les formes,
les cérémonies, l’apparence de TÎTnité
de l’Eglise, le retour vers Rome. Voilà
le danger que nous voudrions signaler
à l’évêque, danger tout aussi néfaste
que l’incrédulité.
— Dans la Great Hall of Cannon
Street a eu lieu un meeting très nombreux pour protester contre les abus
de l’idolâtrie, à propos de l’incident
de l’Eglise de Hoxton, où rituaüstes
et évangéliques en vinrent aux mains.
— L’Eglise nationale d’Ecosse à
collecté pendant l’année, pour ses
différentes œuvres, la somme de 13
millions 150.000 francs. y
Cette Eglise compte 714.039 communiants, une augmentation de 2.826 sur
l’année précédente. Sur 714.039 membres, 513.758 s’approchèrent au moins
une fois, pendant Tannée, de la Table
du Seigneur. Ceci indique un signe
évident de vie spirituelle. Cette Eglise
compte 1.431 paroisses.
— Le Rev. J. R. Campbell après
avoir formé Tordre des prédicateurs,
hommes, se préocupe de fonder .aussi
celui des femmes. Après un mers et
demi de préparation, on est tenu de
passer deux mois dans les village^ en
prêchant et en préparant sa propre
nourriture dans les hôtels. C’est du
nouveau qui ne manque pas d’origi
nalité.
— Le Synode presbytérien d'Arîgle
terre, qui se réunit à Manchester, à
nommé comme son modérateur le Dr
Thornton, du Northumberland.
AV I S
La Fête de Chant pour les Ecoles
du Dimanche de St Germain, Praraol,
Prarustin et Pignerol aura lieu, D. V.,
Jeudi prochain, 11 Mai, à St Germain,
avec le programme suivant: à 10 h.,
dans le temple, exécution des cantiques préparés et allocutions diverses ;
à midi, dîner en plein air ou, en cas
de mauvais temps, dans les Ecoles
Centrales (NB. Chaque élève devra
penser à ses provisions) ; dans l’aprèsmidi, jeux, chants, etc.
La Commission du Chant Sacré.
CHRONIQUE VAUDOiSE
Angrogne. Dimanche dernier notre Eglise a eu le plaisir de recevoir
la visite de son ancien pasteur, M.
David Peyrot, qui le matin, a adressé
la parole aux enfants de l’Ecole du
Dimanche du Serre et a présidé le
culte principal dans le temple de StLaurent, en nous donnant un sermon
pratique et édifiant sur 2 Cor. IX, 6-8,
et Taprès-midi, dans le temple du
Serre, nous a entretenus de l’Institution des diaconesses et de son récent
voyage à Kaiserswerth, nous faisant
passer ainsi une heure agréable et instructive. Nous regrettons que le vent
ait empêché un bon nombre de personnes d’assister à cette intéressante
conférence et qu’ainsi la collecte faite
en faveur de la Maison des diaconesses de Turin n’ait pu être plus brillante, mais nous sommes certains que
la bonne semence de l’Evangile, et les
détails que M. Peyrot noüs a apportés
n’auront pas été inutiles et porteront
des fruits; aussi lui adressons-nwisencbre un merci cordial pour sort aimable visite, qui, nous l’espérons, se renouvellera!
S La semaine dernière la Commission des écoles, assistée par quelques
membres du Consistoire, a terminé les
examens de fin d’année dans nos différentes écoles de quartier et presque
partout les résultats ont été très satisfaisants, démontrant ainsi le travail
consciencieux accompli par nos maîtres et maîtresses et l’application des
élèves. Partout l’enseignement de la
Bible et de la langue française occupe
une place importante: ce que nous
avons constaté avec plaisir. Le Consistoire a ensuite été représenté aux
examens de français et de Bible dans
nos deux écoles centrales de St-Laurent et l’impression reçue a été excellente. Dieu veuille couronner les
efforts faits par notre corps enseignant
pour le développement intellectuel,
moral et religieux de notre chère enfance! E. R.
Bielle. Le fameux prédicateur du
Carême après avoir fait beaucoup de
bruit, a transporté ses tentes ailleurs.
Le contradictoire avec les socialistes
n’a pas eu lieu, les autorités étant intervenues pour l’empêcher.
Notre évangéliste, M. le D’ Meynier,
a fait publier dans le journal clérical une réponse très énergique au trop
fougueux orateur, qui a dû subir en
silence ce nouveau moyen de le combattre et qu’il n’a pas pu éviter.
La Tour Dimanche soir, à SteMarguerite, M. le pasteur Tron tînt
une conférence devant un auditoire
nombreux, sur Vinauguration de Vexposition de Turin et ce qu’elle nous dit.
S Dimanche prochain, à huit heures, dans TAuIa Magna du Collège, M.
le professeur Falchi parlera sur ce
que Von voit au fond de la mer, avec
projections lumineuses.
8 Soirée de bienfaisance. Samedi
soir, 6 mai, à huit heures et demies,
la société littéraire « Balziglia > représentera Anime delinquenti* (Alta
camorra), drame en trois actes de Giulio Caggiano. Dans les entr’actes on
récitera des monologues. Suivra une
brillante farce. Prix d’entrée : Premières places L. 2; deuxièmes L. 1 ; troisièmes L. 0,50. Les billets se vendent
chez les membres de la société et chez
M. Etienne Malan. La Direction.
I.ivourne. L’Eglise de Livourne qui
pendant 50 ans a célébré son culte
dans la chapelle de Piazza Manin, a
eu le privilège de commémorer son
jubilé en se transportant dans le Temple Ecossais, 3, Rue Giuseppe Verdi.
Dimanche dernier, en effet, M. le pasteur Giuseppe Quattrini inaugura solennellement le culte dans ce nouveau
local, qui est le don généreux de M“*
Ford, fait à l’Eglise Vaudoise. Nous
demandons à Dieu de bénir ce nouveau lieu de culte affecté à notre œuvre d’évangélisation. On ne pourra
plus se plaindre que notre chapelle
soit indécente ou isolée ; tout se prête
pour qu’une œuvre sérieuse puisse être
faite.
Milan. Deux nouveaux diplômes
d'habilitation à l'enseignement du
français.
C’est avec le plus grand plaisir et
un sentiment d’entière satisfaction que
nous apprenons la nouvelle que MM.
Théophile Giraud et Henri Pons, ci
devant élèves de notre Collège, nàais
élèves diligerits, bien entendu, même
pour Vètude du français, viennent
d’obtenir, à la R. Àccademia Sciëntifico-Létteraria de Milan, leur Diplôme
^’habilitation à l’enseignement de cette
langue dans notre patrie.
Nos plus cordiales félicitations aux
deux nouveaux diplômés. I
Praly. Nous avons eu dernièrement
le plaisir de posséder pendant deux
jours le secrétaire de la « Commission
exécutive » de notre District, M, le
pasteur Ph. Grill de Pramol, lequel
a procédé à la visite régulière de l’Eglise. Malheureusement le vice-président de la Commission, M. l’instituteur
L. Rostagno, n’a pu intervenir, étant
retenu ailleurs par d’autres occupations ; et même le séjour de M. le pasteur Grill a dû être forcément court, '
car la saison étant avancée et le printemps se faisant aussi enfin sentir dans
notre belle... mais froide « Engadine
vaudoise», il n’était plus possible de
réunir le monde sur semaine.
Quoique courte, cependant, cette visite a été bénie : un bon témoignage
a été rendu, soit aux membres d’Eglise, soit aux ouvriers, soit à la jeunesse et, parmi celle-ci, tout particulièrement aux catéchumènes dernièrement reçus; ce qui indique que la
bonne renommée de l’Eglise de Pral
n’est pas sans être méritée. Toutefois,
nous ne sommes pas sans voir ni sentir les lacunes, même les fautes de
notre vie chrétienne ; et nous n’avons
que trop senti le besoin de profiter des
appels, des exhortations, des encouragements que M. Ph. Grill a adressé
aux auditeurs des 4 réunions qu’il a
pu avoir et du culte principal de dimanche passé. — « Nous devons nous
attacher plus fermement aux‘choses
que nous avons entendues »... — c’était
son texte (Héb. II, 1-4). Dieu veuille
maintenant nous en donner la force
et empêcher, par sa grâce, que les
bonnes impressions reçues s’évanouissent ou qu’elles demeurent stériles!
Kio de la l*lata. (H. H.). Le 9 du
mois de Mars on a inauguré la chapelle du Riachuelo, paroisse de Tarariras. Le temps était beau et l’assemblée nombreuse. C’est un bel édifice,
le meilleur peut-être de nos colonies.
Il est d’un style simple, élégant et sérieux en même temps. La Commission
qui a dirigé les travaux et composée
de MM. A. Bertin, Jean Barolin, Daniel Negrin, Jean Perrachonet Etienne
Guigou mérite notre reconnaissance
et nos félicitations. Un bon réservoir
d’eàu de pluie et une élégante chambrette augmentent les commodités du
nouveau local de culte.
8 La Conférence qui s’est réunie
dans cette chapelle a décidé parmi les
autres choses : 1“ d’accorder aux Groupes du Miguelete, Las Garzas et San
Gustave le droit d’envoyer des délégués à la Conférence qui se réunira
à S. Salvador; 2* de passer le Lycée
au Gouvernement si cela sera possible ; 3" de faire les démarches nécessaires pour obtenir pour l’Eglise les
droits accordés aux « enti morali » ;
4“ elle a nommé la Commission Exécutive de la manière suivante: B. A.
Pons président, P. Bounous vice-président, L. Jourdan, secrétaire ; 5* elle
a nommé en outre MM. Rocchi Lanoir,
N. Tourn, J. Coïsson, Edouard Long et
Mario Falchi comme députés au Synode.
ItoHHrio Tala. Une lettre de notre
ami Théophile Rostan nous apporte
aussi des nouvelles plutôt tristes. La
j
3
¥
sécheresse et les sauterelles ont semé
partout la désolation. Nos frères sont
bien loin de se décourager, car il paraît que ces calamités sont prévues.
San Gustavo. Notre frère M. GenreBert nous écrit-une très bonne lettre
en nous donnant les nouvelles de la
colonie. La pluie a longtemps tarde
à venir et nos colons ont eu de très
mauvais jours, maintenant tout laisse
croire que les choses vont changer.
La famille Genre-Bert prospère et, au
point de vue matériel, on est mieux
à S. Gustavo qu’aux Vallées; la seule
chose regrettable, c’est l’éloignement
du pays de naissance.
Turin. Commission exécutive du
District des Vallées.
A MM. les Pasteurs des Vallées.
Chers frères.,
Nous ne voulons pas commencer à
rédiger cette circulaire sans rappeler
à votre souvenir affectueux le nom
d’un de nos collègues, M. Jacques Weitzecher, parti pour la Patrie Céleste
il y a quelques jours, quand rien ne
faisait encore prévoir que la fin fût
si proche. Quoiqu’il fût déjà depuis
deux ans sur le rôle des émérites il
a été surpris par la mort en pleine
activité ayant continué à travailler
soit pour la Paroisse de la Tour où
il s’était établi pour y passer les dernières années de sa carrière terrestre,
soit pour l’Eglise en généi’al comme
membre de différentes commissions.
Sa mort laissera un vide considérable
au milieu de nous, mais sa vie nous
laisse aussi un exemple de fidélité
scrupuleuse et de bienfaisante'activité.
Nous présentons l’expression de notre
plus vive sympathie à la veuve vénérée et à tous ceux qui avec elle pleurent auprès du tombeau de celui qui
..„n’est plus ici bas. , „
i Vous aurez appris aussi une autre
douloureuse nouvelle. Théophile Gay,
frappé par la maladie a dû suspendre,
paraît-il, pendant quelque temps son
ministère au sein de la Paroisse de
Saint Jean. Nous souhaitons de tout
cœur à notre cher collègue de pouvoir
se remettre le plus tôt possible et reprendre son travail. Si les ouï-dire
sont bien fondés, M. T. Gay aurait
demandé à la Table un congé de six
mois et serait remplacé pendant ce
temps par M. Daniel Gay pasteur
émérite.
Nous vous proposons que l’échange de
chaires habituel ait lieu cette année
pendant les mois d’Avril et de Mai de
la manière suivante :
C. A. Tron, Praly - L. Marauda,
La Tour - A. Jahier, Pomaret - B.
Léger, Villar,^^ G. B. Bosio, Rodoret
- E. Pons, Rorà-iib. Brochet, Prarustin - J. Bonnet, Turin - Ph. Grill,
Perrier - H. Garrou, Pramol - D. Gay,
Boby - S, Gardiol, S‘ Jean - H. Pascal, Ville^che - B. Soulier, Pignerol
- E. Revèl, S‘ Germain - J. J, Ribet,
Massel - F. Peyronel, Angrogne.
La y///“" Conférence de notre District aura lieu D. V. à la Tour les 31
Mai et 1” Juin prochain. Le culte d’ouverture présidé par M. le Pasteur Jean
Bonnet de Prarustin commencera à
11 heures du matin.
Voici Torde du jour de la Conférence : Í
1) Résumé des Rapports des Consistoires ;
2) Rapport de la Commission Exécutive ;
3) Rapport de la Commission du
Chaut Sacré ;
4) Examen du projet de l’Administration Unique;
5) Commission ad referendum sur
renseignement religieux dans les Ecoles ;
6) Commission ad referendum sur
la Liturgie.
Les rapports des Consistoires devront être envoyés avant le 16 Mai
au Secrétaire de la Commission Exécutive M. Ph. Grill à Pramol.
Veuillez agréer, chers collègues,
l’expression de notre affection fraternelle. Vos dévoués
Ernesto Giampiccoli, président;
Louis Rostagno, instit., v. président;
Philippe Grill, pasteur, secrétaire.
Villar Le soir du 18 cour., eut lieu
la clôture des séances Unionistes de
la ville par une soirée de bienfaisance.
Le pasteur entretint le public sur ces
mois,: Réjouissez-vous dans le Seigneur.
Les travaux furent très nombreux, ce
qui fit que notre soirée dura plus de
3 heures. Vint ensuite la troisième partie, qui ne manqua pas de gaieté et
l’adieu fut donné vers 2 heures du
matin.
Plusieurs soirées unionistes eurent
aussi lieu dans les divers quartiers:
à l’Envers le 8, à la Piantà (Union
nouvellement fondée) le 15 et au Teynaud le 22.
Nos six Unions ont suspendu leurs
séances pendant l’été, mais elles se
sont donné rendez-vous au Peyroun
dans l’après-midi du jour de l’ascension.
Ü Vendredi prochain, 5 cour., aura
lieu la dernière des soirées si généreusement offertes à la jeunesse de la
poroisse par M. Jahier, et qui furent
chaque fois très goûtées par 200-250
auditeurs. Nous voulons remercier notre pasteur de ce qu’il fait pour notre
jeunesse, et lui demander dès à présent de récommencer ces soirées le
plus tôt possible Tannée prochaine.
S Le Vendredi Saint eut lieu devant
une assemblée nombreuse la réception
de 26 catéchumènes, 13 garçons et 13
filles, auxquels fut tout particulièrement adressé le discours du pasteur.
ü Les jeunes filles furent fêtées par
leurs amies unionistes le dimanche 23
avril, et le dimanche suivant les 26
nouvelles recrues eurent ensemble un
joyeux entretien à la Cure. Elles reçurent de la part du Consistoire, comme
souvenir de leur réception, un beau
petit Nouveau Testament.
C Le même jour 55 jeunes filles
unionistes de la Tour, de Bobi et du
Villar eurent une réunion en commun,
dans l’école de la maîtresse. Après
l’entretien, présidé par Gardiol
et Jahier, eut lieu un service de thé.
O Dans Taprès-midi du dimanche
23 avril, eurent lieu les promotions de
nos écoles. Après l’allocution du pasteur sur la parole de Jésus-Christ: Ne
saluez personne en chemin, le chant
de plusieurs cantiques et la lecture
du résultat des examens — très satisfaisant pour la plupart des écoles —
le premier assesseur, M. Jean Bouïssa,
distribua les prix aux élèves qui s’étaient distingués. Une innovation, approuvée par le public nombreux qui
remplissait le temple, fut la distribution, de la part du Consistoire, d’une
belle Bible à l’élève de chaque classe,
qui pendant Tannée avait le mieux
étudié l’Histoire Biblique. S. B.
Q Actes liturgiques de Mars et Avril.
Baptême: Courdin Ernestine de Guillaume (Uchoires). — Mariage: Piccato
Giorgio Antonio de Giuseppe, avec
Armand-Hugon Rachel de Charles. —
Décès : Cataliu Albert, d’Etienne, 1 jour
(Meynet); Nicolet Marianne, veuve de
l’ancien Jean Pierre Gaydou, 71 ans
(Sablón); Catalin Marie, veuve Giraudin, 64 ans (Buflfa); Plenc Marie, mariée à Vial Jacques, 59 ans (Subiasc);
Planchón Marianne, mariée à Goss
Matthieu, 65 ans (Saret) ; Genre Nicolet
Joseph, de feu Joseph, 66 ans (Garins).
A. J.
Villeaéche Fête du Chant Sacré.
Dimanche 23 avril, a eu lieu, dans
l’Eglise des Clos, la fête du Chant Sacré pour les trois paroisses de Pomaret,
Villesèche et Perrier-Maneille. Disonsle tout de suite, ça été une fête agréable et bénie pour ceux qui y ont pris
part. Tout a concouru à la rendre
telle: un grand nombre d’enfants, la
joie du revoir, le temps superbe qui
invitait notre jeunesse à la gaîté et
au chant, et la chaleureuse hospitalité
de nos amis de Villesèche. Vers 3 heures les enfants du Pomaret et de Perrier-Maneille arrivent de directions
différentes, dirigés par instituteurs et
moniteurs, et viennent grossir les rangs
formés par ceux de Villesèche qui
nous attendent pour nous faire les
honneurs de la maison. Il y a là un
bataillon d’enfants d’environ 240, qui
aviec leurs escortes prennent place
dans le vaste temple des Clos, se divisant en trois sections dont chacune
entoure son général avec la certitude
qu’il va la conduire à la victoire.
iM. Soulier lit quelques versets du
Ps. XCII et invoque l’assistance de
Dieu sur cette fête. Après avoir dit
combien il regrette que M. le pasteur
Bonnet, président de la Commission du
Chant Sacré, ait été empêché de présider la fête, il souhaite à tous la bienvenue et invite les directeurs de chant
à développer le programme. PerrierMafaeille oüvrè le feu, vient ensuité
le »Pomaret suivi par Villesèche qui
a tenu à laisser la place d’honneur à
ses hôtes.
Nous entendons ainsi, à tour de rôle,
les quatre cantiques proposés par la
Tlommission; c’est à dire les N°* 150
et 180 des Inni Sacri et les N‘” 152 et
170 des Psaumes et Cantiques. Outre
cela Perrier-Maneille a choisi de son
initiative le N° 200 des Inni Sacri et
le N“ 205 des Psaumes et Cantiques,
Pomaret le N° 34 des Inni Sacri et
203 des Psaumes et Cantiques, et Vilifsèche le N" 101 des Inni Sacri et le
io|tBur « Joie au ciel» des Chants Po' püliaires.
N’ayant pas eu le bonheur d’avoir
avec nous le représentant de la Commission, nous nous garderons bien de
prononcer un jugement, et de décerneT la palme' de la victoire à Tune
ou à l’autre de nos écoles du dimanche. Nous nous bornerons à dire que
nous avons découvert dans chacune
d'elles des qualités dignes d’admiration.
Perrier-Maneille nous a fait Timpreasion d’avoir en M. Peyronel un directeur qui sait diriger, et qui est maître
de la situation. Tous les chanteurs ont
les yeux fixés sur lui, et enlèvent les
chants avec entrain, produisant un
effet agréable et harmonieux. Une
bonne part de ces éloges revient à M.
Rostagno de Maneille qui cultive le
chant avec amour dans sa section de
la paroisse.
Les chanteurs du Pomaret savent
s’émanciper du directeur. Un signe de
sa part, un coup de mesure un peu
plus prononcé que l’autre leur suffisent pour les guider sûrement au but.
C’est un résultat qui fait honneur au
directeur et aux chanteurs, résultat
que nous leur envions et pour lequel
nous félicitons M. Peyrot.
Villesèche a dans M. Massel un directeur de chant très consciencieux,
aussi les résultats obtenus ont été très
satisfaisants. Nous avons été édifiés par
les paroles, la musique et l’exécution
du chœur c Joie au ciel ».
Les pasteurs Léger et Garrou ont
chacun prononcé quelques paroles en
guise A’intermezzi pour encourager
les enfants à faire usage de leur voix
pour chanter les louanges de Dieu,
plutôt que des chansons profanes dans
lesquelles il n’y a ni beauté, ni poésie,
ni musique, ni morale.
Le modérateur a terminé cette belle
fête par la prière. Nous sommes unanimes pour reconnaître que la fête a
été bien réussie, et chacune de nos
paroisses a contribué à ce bon résultat. Nous nous sommes rendus compte
que réellement Dieu tire sa louange
de la bouche des enfants. Ces derniers
ont eu une petite réfection, consistant
en pain et chocolat. Ils l’avaient bien
méritée et en ont joui avec reconnaissance.
Nous remercions M. et M“° Soulier
et nos amis de Villesèche pour leur
hospitalité et pour toute la peine qu’ils
se sont donnée pour la bonne réussite
de la fête. H. G.
(37) LE
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
As-tu quelque chose qui te trouble, fillette î
et puis-je te venir en aide ? ^
— Non, mon oncle ; c’est pour Rita que je
suis tourmentée.
— Bah! répondit M. Maxwell avec un pointe
d’impatience; uhe migraine n^st pasJnquiétante; elle sera guérie demain.
— Je ne pense pas à son mal de tête; ce
qui la rend malade, c’est la perspective de
devenir religieuse ; elle en a le cœur brisé ;
et puis elle croit que cela vous est indifférent,
et cela la tue.
M. Maxwell la saisit brusquement par le bras.
— Que dis-tu? devenir religieuse? tu rêves,
mon enfant 1
— Non, non, je ne rêve pas. Elle m’a dit,
hier soir, que vous aviez donné votre consentement. M“® Corvietti et le père Gaspard lui
ont persuadé qu’elle devait prendre le voile ;
elle fa promis; mais elle m’a déclaré qu’elle
aimerait mieux mourir.
Eisa, étouffée par les larmes, ne put continuer; son oncle, du reste, ne l’écoutait plus.
Pendant quelques instants, il resta immobile,
regardant sans voir, entendant sans comprendre. Tout d'un coup, il se leva, comme mû
par un ressort.
— Maudite femme I prêtre perfide I s’écriat-il. Voilà leur œuvre 1 Je comprends maintenant. Comment ai-je pu être ainsi aveugle ?
J’ai péché, ê mon Dieul mais la punition est
trop dure! Je ne puis la supporterI
Trop émue pour pouvoir parler, Eisa caressait en silence la main de son oncle, mais il
ne bougeait, ni ne parlait. Une idée lui vint:
elle se glissa hors du cabinet, et courut à la
chambre de Rita. Celle-ci finissait de s’habiller,
et sa robe n’était pas plus blanche que son
— Rital ton pâre est bien malheureux; il
a besoin de toi, va vite dans son cabinet.
— Mon père a besoin de moi ? répéta la jeune
fille.
Et sans en entendre davantage, elle descendit quatre à quatre, et en un clin d’œil fut à
côté du colonel.
— Père, père chéri, qu'avez-vous t
Il leva la tête et la regarda bien en face.
Passant ses bras autour du cou de son père,
Marguerite ajouta d’une voix toute vibrante de
tendresse :
— Mon bon père, ne voulez-vous pas dire à
votre petite Marguerite ce qui vous fait de
la peine? (A suivre).
Ab. payés et non quittancés.
1911: Antoine Grill (Ribbo), Praly.
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’che si adopera colla massima facilità e speditezza Essa agisca sul bulbo dei
capelli e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il coloro primitivo,
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A-TTESTA-TO
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