1
Année XlIP
PUK DÌABOSÌiEK-KN'r PAEiAS'
Italie . .. , . . Jj. 3
Tous les pays fie rUnion do'
posto . . . . » 0
Aniériquo du Sud . . > 9
On n’aboTvni*'
Aii hureap d'A'’Hi?uìst.i’;i"i.Ju ;
muìK 'iÿUi] .lesa Jia.sì.(nir!ji : • ,
(Jhez En\est Robort f^ l’ignoroli
- et: 4^ 3a* J^ibrairie Chiautoro et
MasoarolH f Pignerol ). •.
ii. 46.
Numéros séparés demandés ava'nfc
íé tirage 10 contimes chacun.
j -iunonce«; '20 oeutiniôa p%i’ ligne
¡ pour une seule fots, —15 con
j timos do 3 à 5 fois ot, 10 cou
! times pour 6 fois et au dessus.
S’adnosser pour la Ucda<'>Mou et
rtdmîiilsfirnf.îon à M. le Pas
teur \l. Bosin — Santi {tfi.nminClus’on ("Pluerolo Í Italie.
L*aT)ouiieûu5ut^part du 1- Janvîor |
■et su pà:îetd'aŸaïice.
19 Novembre 1887
Tout chauEemont d'adresse
payé 0.25 céntimo».
ËËHO
H
DES VALLIEES VAUDOISES
Paraissant cha.qné Vendredi
\U nifi Sfifti ff'moihti
'^îVif'anf ave» la chnrm. K/'M. ïv, 75.
’ ’ ï^o iïj rri a iro.
Moi 'el mà 'nfiaisbn, ‘ Corresponddnce. '
Le citíquatitenáire du Collège*’Vaadois. 'j-’
ChroniquevaddoisÀ -í. Souscription. -‘ Revue.
politique. Ti,Aur)|üU6eç.i';
HOI ST HA H4m
r.U>? .
Tül est le titre d’un nouveau
travail que les pasteurs des Vallées
se prôpdsent d'offrir à leurs églises
et dont la prevriière livraison est
sous presse,
nes'lécteurs devinefontaisément
par les paroles du 'héros Lsraëüte
qui ont étéi choisies comme titre
du VoluraeV' qu'il s'agit d’un livre
destiné à développer la piété au i
soin■!die hob familles vaudoises,
à Ser-vif de 'guide'poui*'le* chite ;
dotnëstiqnei Voici, eh effets comment s'expriment iee'aütenrsdan-S'
VIntroduction : v . j,:
«Le culte iddifanville existe'-ti'ili.
dans n.ô’S maisons v.auidoi&esÎi.Yr:
voit-on, le matin ou le soir.le père,
la mère, les enfants recueillis,
autour de la Parole de Dieu et
faisant monter k Dieu dans une
courte'et 'simple prière leurs acjtions "de grâces et leurs suppliiCatiohs?
La réponse est, dans un trop
grand' nombre de cas, négative.
;C'est à peine si, ici et là, on
[aperçoit encore quelque braise sur
iCet autel sacré où un feu ardent
[devrait toujours être maintenu.
-Kl si l’on cherche à se rendre
¡compte de ce déplorable état de
choses, on découvre:
1. Que la foi vivante manque
dans le cœur de beaucoup de
pareins.
2. Que les occupations matéTÎelles tendent à envahir toute
l’existence, ne laissant plus une
lheure, un moment au Seigneur.
s .3. Que plusieurs craignent de
[lire'ét de prier devant des enfants,
¡qui ayant fréquenté les écoles, en
isavent ^plus qu’eux.
' A. Que d'autres qui voudraient
■établir le culte de famille, rnaniquent de guide. Il existait bien,
'dans la plupart de nos maisons,
«ü
-.j,
2
,362...
des livres de piété, tels que la
Nourrilure de Vâme, et les Prières
de Pictel, mais ils disparaissent
peu à peu et aucune autre publication n’ est venue prendre leur
place.
Cela étant, nous nous sommes
demandé: Pourquoi nous, A qui
Dieu a accordé l’insigne privilège
de distribuer autour de doua le
pain de vie; pourquoi noiÉts j qui
connaiffsons léS besoins spéciaux
de notre peuple, ne composerionsnous pas un manuel qui offrirait
aux fidèles une courte méditation
et une simple prière pour chaque
jour, de l'année? ba réponse à cette
qu(?stion lU’a pas été douteuse :
« Il .faut le faire , » nous sommesnous dit, et tout de suite nous
nous sommes mis à l’œuvre. Vous
avez dans ce premier fascicule le
fruit de notre travail jusqu'ici.
Nous espérons, si vous nous y
encouragez, le faire suivre, d’année en année , d’autres fascicules,
coûtant tous également la modique
somme de 20 centimes, jusqu’à
ce que le livre, dont le titre sera
« Moi et ma Maison», soit complet.
Nous plaçons cette œuvre que
nous avons entreprise au nom de
notre Sauveur, sous Sa protection
et nous la recommandons à la
bienveillante attention des membres de nos paroisses.
Dieu veuille qne par ce moyen,
le culte de famille qui est, suivant
nous, une condition essentielle du
développement de la foi et de la
vie spirituelle, comme aussi du
maintien des bonnes mœurs au
sein.de nos Eglises, soit établi là
où. il est encore absent, et soit
vivifié là où déjà il existe.
Les Pasteurs des YaMes.
Nous ne pensons pas qu'il soit
nécessaire d’en dire davantage
pour recommander cette publication à toutes les familles vaudoises.
Le mode de pùbfjcationtqui a
été choisi est, saris doute, le plus
lent. Le livre lie pourra guère
être achevé avant une dizaine d’années; maïs il présenté" le grand
avantage de partager la dépense
en autant de petites sommes de
20 centimes qu’il y aura de livraisons, Les plus pauvres sont
ainsi en mesure de se procurer
d’année en année les ' fascicules
qui pourront former-, »ne fois
réunis, un assez fort volume. Il
suflûra poup! foela 'qufonides conserve avec quelque soin dans les
maisons.
I^a première livraison compte
48 pages et s’ouvre par trois
prières bien connues ; Source de
lumière, Seigneur sous ta sûre conduite, Notre Père. Les méditations
sont très courtes et ne dépassent
jamais une page. Un passage biblique, suivi de quelques bonnes
pensées et d’une prière ou d'un
verset de cantique, telle est la
portion de nourriture spirituelle
qui est ¡offerte à la famille pendant une trentaine de jours.
Et comme le livre est destiné
à prendre place dans toutes les
maisons, deux feuillets blancs y
sont réservés pour servir de ré*
gistre de farïrïHe, etc.
3
'W w I
Même la ’cbuverture est utilisée
cî’une manière très pri^jtique. Le
calendrier de 1888 y est inséré
et poAJrra épargner à plus d’un
!a peine d'en acheter un autre.
Nul dopte que les fip.milles n'accueillftiit lavee empressement la
publication de ce travail dont le
besoin était sçnti depuis longtemps, ,-j, H. B,
1. !i I If U 'I ' 'I' e.i'i . : : •
I :
,1 I . '■®r, 17 il<|vfi^br,e ¡ISS"?-',
Mon. Cher Directeur^
Ce.l},e. foiii «sPCpi’e'e(, je ¡crains que
ce ne soit pas la çjernière, j’ai gardé
plus longtemps que je ne l’aurais
voulu la jdMPe de mon vieil ami auqiie|"je sophaiie comme à moi-même,
force de cqrps et vigueur d’esprit
pour continuer; à nous faire part du
fruit de son expérience et de son
étude des saintes Ecritures,
Ci’byez-moi toujours
Votre bien dévoné
P. Lantabet,
. .. 94 Dclobre IS87.
Mon cher^' Monsieur,
: I. ■
Que c’est pourtant une belle chose
que d’être théologien! Tandisqu'il
m’avait fallu presque uqe année pour
préparer et écrire ¡ma lettre du
mai dernier (je ne pense pas que
celui qui signe Itiquirer en ait mis
autant à poser sa question), Mr. le
docl. Al Révei lit nps deux lettres,
prend la plume et fait une disser^
talion savante et, pour autant que
j’en puis juger, complète sur la descente de Jésus aune enfers. C’est ce
que Mi\ Inquirm" avait demandé et
je pen.se qu’il est pleinement
fait. Je le suis aussi pour ce qui
regarde l’artiole du Symbole dont
je h’avais pas dit un mol dans ma
lettre et auquel je puis affirmer avec
vérité que je n’avais pas pensé une
seule fois en l’écrivant.
J’ignorais que le dit article n’eût été
introduit dans le Symbole qu’au commencement du 5® siècle; s’il ne
l’avait été qu’au 10^, cela n’affaiblirait en rien mon respect pour cet abrégé de la doctrine des Apôtres, comme
s’exprime mon vieil Ostei wald. Même
si les Eglises chrétiennes jugeaient
nécessaire d’y introduire quelques
autres articles qui tiennent une si
grande place dans les écrits des
Apôtres, par ex. sur la 'èonversion,
la' régénération etc , je pense qu’elles
ne fèraient pas mal. Qmanl à la descente aux enfers j’avoué que je n’ai
jamais aimé c^s expressions auxquelles ort a dû nécessairement donner plus d’un sens absurde, et lorsque jè l’entends lire ; le dimanche,
je l’explique selon la manière de
voir que je rtie suis formée. Cela
veut dire que la plus grande partie
de la savante lettre du docteur Rével
ne meitouche absolument pas.
Ce qui m’intéresse très vivement
c’est la manière dont il explique le
passage capital de i Pierre ip, 18-20,
èt le tour de force qu’il est obligé
de faire pour le faire servir aux
besoins de la thè^e qu’il soutient. Je
suppose que Pierre, quoique simple
pêcheur de Galilée, a appris la langue
uans laquelle il a dû souvent prêcher et dans laquelle est écrile la
lettre où se trouve le passage si
diversement compris. Voussavez, mon
cher Monsieur, que les langues mortes
te sont 'bien réellement pour moi ;
mais je me suis efforcé diapprendre
aussi bien qpe je l’ai pu , celle dans
laquelle i mon premier martre rn* a
enseigné l'A B G. Et puisif pour ce
qui regarde rinlelligence de la Bible,
surtout du Nouveau Testament, nous
possédons, grâoc à Dieu , des versions
très exactes auxquelles ¡le simple fidèle peut avoir (a plus entière con-fiance. Je puis dire, sans en tirer
vanité, que j'ai passé bien des heures
pr ce passage de St. Pierre, que
je l’ai lu dans Osterwald, dans Se-
4
36!l^
gond (queje me suisfail prêlen) dans i
Alb. Révêl:,(quoique je ne sois ipas ¡
très fort dans celte langue), même,
je me suis procuré l’explication que ,
donne Mr. le docleur Bonnel, et celle '
élude n’a l'ail que m’ affermir dans
ma conviction qu’il y a dans le j
passage aulre chose el beaucoup
plus que n’y voient Mr, le prof. Rcvel
el d’aiUres avec lui.
Selon ces inlerprêtes, Pierre dirait ^
à propos de la vivification ou de la
résurrection de Christ, qu’il est allé
prêcher aux esprits des hommes qui
du temps de Noé avaient été rebçlle|
el qui sont maintenant dans la pi;rson. Mais le passage de 1’Apôjre,
même darts la version de Mr. RéveJ i
porte lexluellernent ceci : « Vivifié par
» l’Esprilj par lequel aussi il esl.aljé
9 prêcher aux espriisuen prisoni qni i
» avaient .été aiUrefois incréiluleiSs
» lorsque, an temps de Noé, la ,pa?
licnce de Dieu attendait ». .Je supi,
pose que Pierre savait] distingner, le
parfait du plus qvte parfiiil, iPt qu’fi
aurait employé !ce .dernier! temps» s’il
avait voulu parler d’un acte de Jésus
Christ accompli du leiïips de Noé.
Il me semble qu’il aurait dû dire:
par te quel déjà il était allé. Or slil
a dit qu’après sa résurrection ¡il ’ est
allé, le plus simple bon sens comprend que c’est après sa résurrection
qu’il est allé. ¡1 : i
Ët qu’importe qu’il nei soit question ici que des cdn tempo rain s de
Noé. Ce fait ne préjuge rien et je
crois humblement qu’il doit être étudié,
compris et reçii pour lui-même. Si
l’on me demandait; eh tes autres
milliers de millions qui sont morts
sans que personne leur ait pçêché,
qu’en faites-vous? Je répondrai simplement: rie», je n’ai rien à en dire,
le Seigneur ne m’a rien révélé à leur
sujet. El si l’on objecte, comme üle
failM. ledocl. Rével,qu’ilssei'on!lijugés
d’après la loi écrite dans leur conq
science, je dirai que pour moi il.n’ést
pas question d’nn jugement quine s’én
croit être que juste, mais d’un salut
que Pieu s’est en quelque sorte obliqé
à] offrir à tous. . ■ > .u
Que Noé ait été prédicateur de la
justice, cela est incppte?table,'jpais
il n'a pas été le prédicateur de l’évangile, pas plus qùè Lot pôiir Iés''habiiants de Sodtím'e et' Jorras .'pour
ceux de Nitlive. Inviter les.borpmes
à abandonner leurs soiiillureç et.jenrs
crimes pour échapper aux,terribles
châtiments 'dôrftMa Sainteté de Dieu
les menace, il’:est pas ‘du'ildul la
même chose que de leur'parler des
eompassiops|de,Dieu, de .son,amour
el du pardon qiCil leur offre â la
simple Condition d’y croir-e. ¡
Les paroles de Jé^sus Christ sur la
croix ne contredisent en rien mu
ferme proyanéeàd’évarigllisqlion qu’il
est allé faire á des esprits renfermés
alors dans un lierrappelé prison, La
distance de la tèrre au ciel, môme
au troisième veiel, ]iest-elje ..dûhc si
grande, que le Fils„de Dieu ,ait, ejn •
pjôye'^if'h! ' â ' la'Trâhcbïr.? ‘Ét de
grâcêsi' èxp'liqhèz-itibi le IsdiiS(précis,
je ne; dirai pas . immte
TOawcdeüceue.iexpressioiinhii«: nemeis
mQp,.^.sprit finjrfiilfis, tr(çi)îW,Comment
vous rcpré'senléz voiis, cet Esprit èlerriér '(ÍIÉ'BRÍéüx"ix,' t3) rihWèbîi'e .Nh
reposant dans leS'mains dti Pète ?
Pour moi, je. mé'jrappelle !ce que
Jésus dit urtijiiur;! à'ite (foule p.armi
l.aquelleil y avaitjd,f|S|dJ3cipjes et beaucoup de docteurs'de ta toi: « Mon
Pére agit jus'f|0’’a maintenant el
moi j’agisv.àuSsi'» Et s’ il agissait
continuellement lorsqu’il était dans
l’infirmité d’un corps mortel, est-il
possible qu’il n’aih,''ifin fait .depuis
le moment où il â' remis son’ Esprit
dams les (inai,ns ; du i,Pèrei,.; jusqu’ à
l’heure O i il tai: repris so,n. corps^
mais lin, oorps’ gtopifié^ uiini ìc-.v.-.'oi
i Et si nous sommés forcés d’ad meli va
qiih'l ti’qsi ,pas, resté inactifi ,a-ilrÌ!l
piii'faire quelque .chose de plus,digne
de luir et deilan RÜssion iqji’it* ..avait
reçue du;i Père qùe ¡ d’àlilegioffi ii'i les
fruilsi :de',$on sacrifice.iexp.ifllaire ^ ne,
fûf-ce iquhi. quelqiijies-îmisi.dé' ceux .qui;
n’èn avaient jamáis entendu parler ?
. Hélas! les espriis des morts n’auront
pas élé pins sages ¡quelles hommes
de là génération de Jésus oq que ng le
.sopì ceux idq notre génération ; les
rachetés, o’ ést-,û -dire;,, ceux qui
5
.365----
(3ans;,le i.seialinient “de leur étal, de
péché fit de iperditifinf, saupii’finl
après ta rédemption et l’acceplenjl
avec: Joie-fluand, icllc leur esp oirene,,
cfiSii-ichelés seront toujours et jusqu’à
la fin,rie petit nombre. Mais au moins
nul no pourrrt: dire que Dieu a voulu
te perdre:¡fit ique c’est pour cela qu’il
ne lui a pas offert le moyen (J'êlre
sauvé. : I
J’aiùraiS: encofe ibien ¡des cho.sest à
dijfe .isufi le ipujet qui; ni’a occupé
pJpSjiqiii’auciip. apicfti ¡mais lipour.. ne
pns «Il èxposfii’üà rie-î revoifimqufi la
moitié;'deimaiteure, je, la ntermine»
Si elle contient quelque:grave erreuir,
rptivapQhez,,sapfi,scrupule.!';,
; iVoke Uiès dévoué
Ur i
; Jaques,
SIK. ¡1,
il'.iÜ
uP.i’: S'.ujj’ aU’aislioublier la conclu.sion
par ; 1 aqii e 11 e i • 10 ■ Dont . i Bbfi n e l ^ lerm i n e
miieiide 30S 'pl«.s> Idril'ue.si notes sur
ce pas.sage de Pierre';''elte 'osti d’un
,v«air,^l^éfiloigie»-5'-‘u \V.’) i ; .| .n'
is- a Ait reste Itout interprète' sage et
«:modéré des Ecritures, doit', en
■■r présence!'.d’un passage Bi ‘ ■ ffiÉcite,
»Icorivenfr ’hiimbienhieî« qiie Idiquesii'iiioîi '’reste'ou verte ,"fito se montrer
J) désireux de recevoir de'' nouvelles
(>' Inmières,’ avant de repousser d’une
i jïiianiôre absoluei,les vues opposées
» aux ^siennes ».A quoi jedis; Amml
■U r
le tjmqÀanleiiaïrli du; Mlégè' Vaudois
I) y a,| celte année, . çmquaqle ans
que,,1e Cpu'ége.'.yaùdois ,dfi Là,•Tour a
été btiveri'; et il vaiit la peine, lorsqu’on a vécu un demi siècle, de
jeter un coup d’œil sur le passé et
de . dreç^er notre chemin, un
Eben-èzer (}t\ [à\ssn\ comme Samuel;
«Jusqu'Joi VMternel,<n0uà a seamms,
(i! ,SÂ^. *-lliii'i;| i.l A'np r.i-u.
, Dès. le .5: octobre ¡dernier, unercir-t
eu 1 a irfi d u Di re cteu r d e l’E l.affl issi e m en t
adresfiféej- anciens; élèvesles inv.ilaili à .s’associer; par lettre et même
par quelque offrande à (a célébrakon
du 5ÜW ifiinnivei’sairôi de l’ouverture
du Coüégp, jLa fêle., était, fixée au 15
■novembre courant ;
' ! Personne ne prévoyait alors qu’un
double deuil ,viendrait jeter sur cette
célébration unnivoile de tristesse et
qu’on serait'obligé de lui donner un
caractère presque'entièrement jitrivé.
C’est ce qui explique l'absence
ip,resque complète (.les, anciens élèves
à la réunion commémorative qui a
eu lieu mardi dernier, à 2 hpiires
de. l’aprés midi, dans la.plus grande
sàl'le du Collèjge^., Sfiuls lés éteve^. aciufijS',, Ifis ,proies,Sfiurs' et les'.mqmbres
dé ia.Tablfi.y ont'a^sislé,-:,Lé Directeur,
,M’r. H. 'Meille„:, 3; ju éÈp/i. v. et prprioncé une prièré, api'ès qup.i le,doyen
des profé^séurs, 'Mi\, IB. ,Trpp, a raconté ce’.àu’ai'ait été ilinstru'
, ^ . .........se
condé i'rfi,'¡aux-, Viil!,ées avant l.’oùVérr
ijiiifi .de, l’e;ia^bD,sseme.Ul aol'uel; ,^alqqi
dk'-jl,' à fiomméncé,,'!! y a majn.ic
70(J'ans, l’écoVé j,a,pdoise;;dfisljpée'|à
donner apx élevés, et à ' pi'ôpagfir
pà'r'leui ‘'moyen', la conii'àiésaii'cé'dG.s
Saintes Ecr'i'ilires: 'Sôlon ,fé .témoignage de Gilles, ■ lef* Barbés' Ont
toujours été' fprl 'isOigneUx'à bien
însiruire là j’éiineàk'fi, et sur’fout les
escholiers de bariffè espiérance qui
leur esloyent envoyés pour être instruits en la vraye piété et sciences ».
Après, Ih). Rentrée, le?; yaudois ont
i:élaÎ)li Çfi, que l’on appelait,¡j’ÆIçote
Gfiîtpriiie qui fut comme l’erp b ryqp du
Soilége:, ¡Toutes. Ifis. .égli.ses .cppiribuàrppl .à,i,BOn ;enü’fi,üe.n et; eÎte, sq
tenait aUerpativernéptiap VaÎ Lftserne
et, au ’itel, S. Martin. On pondait les
é lud es j u sq U ’à te ; pb i I osop h i e, apr’iôs
quqi' tes élèves fffiVàte,ni aphfivei’Jepr
préparatio.p!.à;;liéU:ange'V|,,;i, ,, ,
CellfilEco.le Cénéiatei qui futappelée
aussi Ecole- JÇiaf,ine, ']& me souyien.s do
l’avoir TréquenLéetpendant deux ans
ap,;'Pomat'eiiioùi 'Li l‘iîDeyran'; nous
dopnateii bksiilfiqçnsSiîdà^s. cuisinc.i
P,|uS|,tard (!<lei)igi;btepfailieut,s,,i le. gér
néral ||Befitw.rfh, ,e),,/e, dqet, $,te,vvar;l.,
ont; fa)L.çpnslruiiiifi; d’ii|boi;d l.a.vpajgon
qui sei'l actuelteme.pi (je logement à
un profeS:?eU|r fil ensuite •.(c bùiimfin't
où elle se lient,.gujourd’hu,!,,;,,,,
6
—36(J
À La Tour, l’Ecole latine a beaucoup voyag;é. Je sais, qu’elle a été
logée au Pilon dans une espèce de
trou, puis aux Coppiers où ont
étudié le doct. Lanlarel, le docteur
lieve), Jean Hevel etc. Elle fut Irans^
portée ensuite dans une misérable
salle qui se trouvait à l’endroit où
s’ouvre la via dei Centro. Lors du
choléra, en 1834 ou 35, elle émigra
dans la cuisine de M. Antoine M'onasr
tier. Nous étions alors bien peu
nombreux.
C’est en 1834 que fui décidée l'érection du Collège actuel et c'est ep
1835 que fut posée la prctnière,pierré'.
A cette éppque rtoüs pe pôviv'iop?
être plus de 15 élèves, mais pour
éluder cet ordre, reslriciif, bn fondò
une classe de 5"’*. Nos prôfèssqurs ,
étaient Jean Revel et B. Malan. Plus '
lard on ajouta Mr. J. P, Veille, puip
d’autres encore jusqu’à ce que le Collège e?l airivé à compter les neuf
classes d'aujourd’hui.
Nous avons crû en nontbre, nou$ |
avops ci'Çi ep connaissanpeg. .ùvops»
nous fait des progrès dans la première
de toutes les connaissances: celle de
la volonté de Dieu? Je termine en
vous laissant comme devisé ces trois
mots dp N. T.: jipprenez de moi.
*
* *
Le Directeur a donné lecture d’extraits de fettres on de dépêches reçue
de MM. B. Meynier (Saint Gernaain)
prerpier porte-enseigne du CoiÎége,
J. Longév. (Siena) iTh. Malan (Genève),
G. Perpetua (Tunis), F. Rostan (Messine), El. Bonnet(Angrogne), D. Revel
(Ivrée), J, Pons (Naples), E, Filippini
(Siena); lettres aecompagnées de dons
pins ou moins considérables
M. Poiw Modéraleur remarque que
ce sont les plus éloignés qui ont
exprimé leurs senlimenls de reconnaissance pour le bien reçu dans
l’établissement. Nous devons tous sentir
qu’en nous le donnant. Dieu a fait
un grand don à noire Eglise. II s’est
.•ìervi pour cela d’hommes de foi tels
que Gilly, Beckwilh, Stewart et
d’autres encore que nous ne devons
pas oublier en ce jour.
Mr. le prof. Rallier comme doyen
d’Ûge des ministres en activité, l'ap"pelleles noms des premiers professeurs
ae l'école lat ine qu’il a connus ; Fancien
sous-prefel Geymelquiavait 500 francs
de salaire et enseignait dans une
maison du fond de La Tour, le recteur
Combe qui enseignait au Pilon, Mr. J.
P. Bonjour dans une ancienne écurie
aux Coppiei’s etc.
Le programme d’alors n’était pas
bien étendu : beaucoup de latin, pas
de grammairefrançâise,la géograph-ié,
la mythologie, peu de greCiet pas d’italien. Il éiail défendu d’ebseigner
dans cette langue^''!’’ir. '• ^
Aujourd’hui Vous pdüvei abquê'rir
ici des connaissances très vai'iées.
Pensee-vous assez aux bienfaits que
vous avez reçus? C’est à Dieu, avant
tout, que vous les devez; puis à Oos
souverains libéraux et aux hommes
qui ont dirigé l’ instruction publique
dans notre pays. . , i
Mr. le prof. Charbonnier rappelle,
à son tour, l’ambassadeur prussien
Trucjisess, le brayie intendant de
l’ancienne province de Pignerol, Nota,
les difficultés contre lesquelles, Beckwilh eut à lutter pptii?,mener à bonne
fin ses nobles entreprises.
Le Collège a été accusé de n’avoir
donné aucun profil matériel aux vaudois. Je pourrais vous montrer par
exemple qu’il a été le premier anneau
d’uH'e longue série d’améliorations
matérielles qu’a |u^ii. ,|p bqurg fie
La Tour. Et quant aux biehs lntellectuels et moraux qui peut les compter?
Je sotihavlé seuleniéht quq, le chidre
des élèves réqiq'ntb' où je me rappelle
l’avoir vu,-à' cent. i ! 'i .
n
*’ • •
Lecture a été ensuite donnée de
lettres à envoyer aux veuves des re*
grellés Doct. Gilly et Gen, Beckwitb,
ainsi qu’à la famille du Doct. Slewàrl
lui-même n’étant rriatheureusemenl
pas en étal, vu sa grave maladie, de
lire, ou de comprendre quoi que
ce soit. Des télégrammes ont été expédiés nu Roi et au Ministre de
l’instruction publique, à Rome,
7
. 367
La prière a clos le service qui a
laissé chez lous les présenls , une
bienfaîsarite impressionj
H. B.
dtron’tque SÜaubotae
La Tour. - Accomplissant un désir
exprimé par feu lé professeur Mr.
Etiènne Malah, sa, famille a transmis
à la Tablé frs 250 pour le Collège
Vaudois, frs. 200 pour l’Orphelinat
dés Appiots , ét au Consistoire de La
Toù'iy jffs 150 pour la Diacohié delà
pai'oisse.
Nous avons appris aussi que, en
souvenir de leurs bien aiiflé.s oelïinis,
M'”“* Nioeorini et la famille Meille ont
fait pérvenii- au Consistoire, pôur le
même objet, frs. 50 et frs. 100.
Dans le but de soulager d’autant
la caisse de retraite des veuves de
pasteurs , Madame Sylvie Meille a gé
néréùsèménl-rénoiée Ît pêfcét'Oir la
pension à laquelle nos réglements lui
donnaient ,droit. La Table n’a pas
manqué de lui adrésser ses remercîments pour cèt acié dé désintéressement.
Saint-Jean. — Dimanche dernier,
le culte ordinaire a pu être repris
dans le Temple de Saint Jean qui avait
dû être fermé pendant quelques semaines, à cause des réparations que
la Paroisse y a fait exécuter Le temple
est maintenant beaucoup plus confortable qu’auparavanl. Un plancher a
remplacé le pavé en briques; tous les
bancs sont neufs et la cbaine a fait
place à une estrade beaucoup mmns
élevée et placée aiiifond du temple,
du côté oiiesi de l’ellipse. On hous
assure que^, la voix^ du prédicateur
est beaucoup mieux'entendue qu’au
palavitnt. En outré trois poêles inviteront, par léûV doucé chaleur, les
auditeurs û porter leurs pas et é
s’arrêter volonliérs dans la maison
do Dieu.
C’est la paroisse qui a pourvu
presque entièrement aux li ais de ces
utiles réparations qui ont côufé environ frs. 5.000. Le Conseil municipal
lui est cependant vèmi généreiisement
en aide en accordant au Consistoire
frs. 600, dans la répartition d’une
sommé de mille francs qu’il a volée
pour réparations urgentes auxi édifices destinés au culte..
Ülcüuc f^oltttque
Était«. Le Parlement s'est ouvert
par une séance royale ; mais nous
n’évons, au moment où nous éefivoné ces lignes, que des conjectures
sur le discours de la Couronne. On
dit qu’il contient un passage destiné
à coirigef [’impression désagréable
produite au Vatican par le discours
de Crispi à Turin. Nous avons de la
peine à croire que le Président du
ministère ail consenti à jouer mi
rôle indigne d’un homme de sa valeur^
et plus encore à nous le représentier
comme ayant en quelques semaines
acquis des convictions autres que
celles qu’ila constamment manifestéeSi
L’expédition de troupes et de matériaux de guerre ê Massaua se fait depuis quelque temps dans de vastes
proportions et sans interruption.
Nous aurons bientôt sur les côtes
africaines, où à Naples, prêts à partir
une d0®de mille hommes, que l’on
ne laissera sans doute pas dans l’inaction si, ce qui n’est guère croyable,
la mission anglaise auprès du Nêgû.s
n’obtienl pas pour l’Italie une réparation ou une compensation suffisante pour le. massacre , lie Dogali.
C’est ce que ne disent pas ceux qui
peut-être le savent.
Lef Prince de Naples a accompli sa
18® année; il a reçu de l’Empereur
d’Autriche fe colliei' de la-iToison
d’or, et pour la première fois il a
figuré avec son onde le ducd’Aosia,
à côté de son pèrcj A la séance
royale d’iiiei'. — Par conlrej on dit
le prince de Carignan très gravement
malade, ce que nous regrettons, car le
Prince s’e.«l monin' bienveillant poulies Vaudois. dans des temps où ceux
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qui l'étaient! n’osaient pas!'lous
paraître. ' H , m
'("est en Italie,lîà San Remo, que
se trouve depuis quelque temps le
Prineè Impérial d’Allemagne et c’est'
là Pa’une consultation "de célébrités
iné'dlicales a constaté l’exlrême gravité du mal doat le Prince est atteint.
Beaucoup de prières montent au ciel
pour l’auguste malade, pour son
glorieux t père êt pour ;,sa ^i^mille
plongée dans la plus ’douloureuse
anxiété si ce n’est dans le désespoir, par les nouvellesi qu’el+é reçoit
d’heure en'heure de S. Remo. ■
A l’intérêt profond qu’ inspire deu
Prince Ijri-même par ses ¡qualités,
sa'capacité imilitaire, surtout par son
sérieux'en. mêm,e temps que par l’amabilité dèl son caractère, s’unit non
seulement en Allemagne'mais en Angieterre-p en Prance et ¡en Italie, la
pensée' que’tâi vie devce Prince est ;
unugage <de paix', '! et qüe sa mort
serait' très.'¡probablement le signal
d’une épouvantable guerre dont la
seule pensée fait frémir d’épouvantO'.
Prier pouruquei celle- précieuse'¡ vie'
soit épargnée c’est donc prier pour
la paix, prier pour nous-mêmes.
É’ranee. — Quiconque aime la
France doit soupirer après la fin de
ces scènes scandaleuses qui se répètent
journellement à la chambre, aux
audiences des' tribunaux et dans les
bureaux'de la police. A tort ou à
raison'i ('et pour la ' plupart c’est à
tort)''tous les hommes revêtus d’autorité sont soupçonnés-, accusés' ou
déjà convaiacus¡d'aoles malhonnêtes,
qui'l révoltent la conscience publique,
la bonne ;'tnon ¡pas l’.arUficielle qui
est'toujours la' plus chatouilleuse et
qui crie le plus fort. ■ '<-■ 'i'
La question lai''plus importante,
car elle" 'comprend' peut-être aus,si
celle d^ün changement de régime,
est celle le savoir: si le Président'
Grévy'<'sè croira obligé de suivre lai
fortune de son gendre qui paraît
ruiné sans retour;'' ' _
Même’ ceux qui n’ont jamais été
ses chauds partisan.«, souhaitent àrdemmeiil que le’tribunal de la République reste à son poste.
— L’Empereur de Russie
de Plmpéralrice arrivera
nour'faire à son 'i'éné
i ü.q ;.symptôme très caractéristique
¡etilrès inquiétant pour les français
iqui aiment leur patrie et la République, c’est le fait que dans plusieurs,
assemblées tumultueuses les cris forcenés que l’on entend d’ordinaire
soW"r Vive ' üàftâfchiè,- oii ^ivè) Boulanger!
Mtü’H»».
accom[rigné
demain (,18) pour faire à son Pénéirabie. gra'nd’onÇlê . une visi te dp polile'sse et.cf.e,cdndpleiinçaqnijie’durerii
pas plus 'd’un jour, Sûr l.’ordré,' dii,
vieil Enipèreur Guilja(ira,eVlê,pi'inCç.
dëBîàm.irckarriveradéPriédrichsrubè! '
En Att0icttiert>e lo gouvornemefil
est ferfnement décidé à faire respecter
la, .loi partopt et par ¡tout lé monde,
et c'est le moyen unique et sûr de
meure fin à çes scènes sauvagés dont
Londres même a été le théâtre.
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^ SOUSCRIPTlOINj
en faveiir |(lu templé .de,.i
■l'l i-H'il:,*- ' V. Ut>|ri}í.‘.il¡
Monlanlr dcí; lisies p'ccéíf.'fi'. ;1389,70
M. oL.M,""' Bérai'd-.Cíiffar.el ». ^^'30,—
MM- B. et A; . . . . » ' ilO,—
Bai'lli. Polis (Florence)» , .5,
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-On deinmide 'pqiir'iî’MHf.i',, une ’
personne ¡capablci' de dlrigetî lîw'ePiuVÈ'''
élémentaire et de donbe!'"déÈ''IeÇoh(i
de-'dessin et d’éoriluré! ■" ' " ' p'
Appointements Lsl. j54l'''ïndèiiinilé'
dc' voyagé- ' .
'Dernahdes, et titres a'^r'^.'.’Q,.ttèrpei’ua',' Direcicur ^du ÇolVégé ,'ilè lo
London Jews Society Tunis. , i
F, dévo\!,é.
G.i PÈRrETUAi
FjiNEST RfHlEllT, . (l'iJ'ailf
t'ignerol, hnp. Chiantore et MascareHi.