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Oinqaante-oinqaième année.
20 Juin 1919
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PARAISSANT GHAQQS VENDREDI
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes»les choses vraies, honnêtes, iustes, pures, aimables.^... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Comment pouvons-nous re
-cevoir|letStrEsprit ? Adolphe Decker
— Vivre — Pensées — Da tendance
à l’Union des Eglises — Des Y. M. C.
A. d’Amérique — Chronique vaudoise.
Actes II.
Le jour de la Pènteçôte toute l’Eglise
a célébré avec reconnaissance la descente
extraordinaire du St-Esprit sur les 120
disciples réunis dans la chambre haute
à Jérusalem. Cette fête chrétienne rappelle le berceau de l’Eglise, fondée par
la promesse explicite de Jésus lui-même.
Mais cet événement extraordinaire
n’est pas l’affaire d’un jour seulement
arrivé à un moment donnée »c’est un fait
qui s’est répété et qui doit se répéter à
travers les siècles, jusqu’à la fin du
monde. Il est donc de la plus haute importance que nous nous demandions
comment nous pouvons participer à un
tel événement. Il nous semble, dans ce
cas, que nous n’avons qu’à remonter à
l’originé de la Pentecôte et Voir comme'nt elle s’est produite.
Avant tout, la première condition
pour recevoir le St-Esprit, c’est d’imiter l’exemple des disciples, c’esl-à-dire
obéir aux commandements du Maître.
Jésus ordonne aux siens de retourner à
Jérusalem, dans cette ville si inhospitalière à l’égard des prophètes, et qui vient
de livrer Jésus à la mort, dans cette ville
qui a soif du sang des justes. Pour les
disciples, recevoir un tel ordre, n’était
pas chose gaie, car n’était-ce pas aller
s’exposer à la persécution ou, peut-être
même à la mort? Cependant l’ordre n’est
pas discuté, il n’est pas blâmé et, selon l’évangéliste Luc, ils retournèrent avec joie.
Oàéir, non pas machinalement, non pas
par contrainte, mais par amour, parce
que celui qui ordonne est lé Maître; voilà
donc la première condition pour recevoir
le StrEsprit. Hélas I que de personnes
se rebellent au Maître, discutent ses commandements, font leur propre volonté,
parce que l’ordre reçu nuit à leurs pro»
jets, à leurs péchés, et l’on s’étonne si
le ciel reste fermé !
yne seconde condition nous la trouvons dans le fait que les 120 disciples
montèrent dans la chambre haute, qui devait être connuo par eux tous, qui devait être un rendez-vous, dans la ville
tumultueuse.’ Elle était on ne peut mieux
adaptée pour se recueillir et'pour repas•ser avec, émotion les derniers événements
se référant à la résurrection de Christ, à
son ascension et surtout à la promesse
faite. Oui, la chambre haute était la
chambre- du » recueillement, une espèce
de sahctuaîre de famille, où les cœurs
s'ouvrirent à l'épanchement des sentiments, à certaines révélations ihsoup
■ çonnées dans ces timides se cachant aux
yeux du monde. Les déclarations d’amour et de reconnaissance envers le Maître ont dû avoir une place d’honneur,
La chambre haute, le recueillement, le
désert, le cabinet, voilà ce qui est conseillé pour recevoir le St-Esprit. Jésus
< très souvent dans son ministère à senti,
après une journée de travail, le besoin
d’être seul. Elie a été sëul au désert;
Jean-Baptiste a été seul dans la préparation à son ministère; Daniel était seul
trois fois par jour en faisant son culte;
ah ! trouvons la Chambre haute, le cabinet pour nous recueillir, passer en revue notre état d’âme,‘ nos chutes, nos
faiblesses, mais aussi les bénédictions de
Dieu, ce sera la deuxième condition pour
recevoir le St-Esprit.
Une troisième condition est indiquée
par ces mots: Ils étaient tous ensemble.
Pas un ne manquait à l’appel; tous ensemble, c’est-à-dire les onze apôtres,
Marie mère de Jésus, les femmes qui furent si fidèles pendant la Vie de Christ,
d’autres hommes desquels nous ne connaissons pas les noms, des riches, des
pauvres, des ignorants et des instruits,
tous ensemble, ne formant qu’un cœur
et qu’une âme, ne laissant aucun accès
à la jalousie, à la rivalité, à l’ambition,
à l’orgueil, tous ensemble, dans un même esprit. Quel beau tableau digne d’admiration I Est-ce bien ce qui nous frappe
aujourd’hui? Ne parlons pas des peuples
séparés les uns des autres, ne parlons pas
des sages de ce monde remplis d’orgueil
et de présomption, limitons-nous aux
membres de la famille, a une Eglise particulière, là où nous nous trouvons ensemble, sommes-nous un de cœur’?
Hélas ! après avoir participés à la même
table, apres un culte, on se sépare avec
les mêmes haines oü avec la même indifférence, et nous prétendrions que le StEsprit vienne couvrir ces iniquités?Tous
ensemble, un même cœur, une même
âme, voilà la grande condition pour recevoir le baptême.
D’après l’Ecriture, une quatrième condition est indiquée; ils persévéraient dans
la prière. Une des grandes calamités
dans les choses spirituelles c’est qu’on
ne sait pas persévérer; on voudrait vite
obtenir et ensuite vaquer aux propres
affaires. On sait persévérer pour les choses mondaines, mais non pas pour celles
de Dieu.
Ils persévéraient, ces disciples de la
chambre haute, ils persévéraient dans
la prière. Pendant dix jours consécutifs,
il y eut la même ferveur, le même enthousiasme. Ils aimaient ouvrir leurs cœurs
à Dieu, ne rien lui cacher, mais aussi quel
soulagement et quel résultat f Voilà toutà-coup les langues de feu descendre sur
eux. Hélas I nous ne savons pas persévérer, nous sommes trop pressés, nous
sommes débandés, mais nous ne recevons pas. Et cependant, sans Pentecôte,
point de salut, sans Pentecôte point de
vie. Tout se réduirait en un marasme généf^l, en 'formes,'eh japparèpees, mais
VIVRE.
point dé vie.
Tout comme ces jours-ci nous soupirons après une pluie bienfaisante qui
vienne apporter la résurrection à nos
campagnes, sachons obéir, nous recueillir,
être unis et persévérer, et alors, cèrtaineûient, le St-Esprit ne tardera pas à venir
éh apportant la vie nouvelle en chacun
dé nous, dans nos Eglises, et dans ce
monde aride, qui a soif de vie.
G. A. Tron.
ADOLPHE DECKER.
¡Adolphe Decker vient de nous quitter
d’une manière inattendue. Bien que jouissant d’une forte constitution, frappé par
une paralysie, malgré tous les soins des
hommes de l’art, il a été emporté relativement jeune encore, puisqu’il n’avait que 60 ans. ^
Originaire de La Tour, fils de M. Henri
Decker et de M.lle Peyrot, fille du pasteur Henri Peyrot, nous l’avons connu
dès l’âge de 10 ans, lorsqu’il fréquentait
assidûment l’école du dimanche, dirigée
alors par le prof. B. Tron. Doué d’un bon
caractère, jovial, intelligent, il ne pouvait manquer de faire une belle carrière,
et c’est ce qui a eu lieu en travaillant à
Milan, à Venise et surtout à Gênes.
Uni par le mariage à M.lle Marie Peyrot,
de Villa Hollande, il put élever sa famille
et, au moment où tous allaient avoir leur
foyer. Dieu a cru bon de le rappeler dans
une autre patrie bien plus belle. Notre ami
aimait vivement son Eglise et a couvert la charge d’ancien dans le conseil
d’Eglise de Gênes. Il sentait profondément et savait, le cas échéant, défendre
ses amis. Son départ est une perte pour
la famille, la patrie et pour l’Eglise.
Les obsèques ont été imposantes par
le grand nombre d’amis et de parents
accourus pour témoigner à la famille, aux
parents et à celui qui nous quittait notre
profond regret. MM. les pasteurs Jean
Bonnet, B. Revel et Albert Prochet prirent part au service religieux qui eut
lieu dans le temple de St-Jean. Au cimetière les représentants de la Société de
laquelle Adolphe Decker était directeur,
eurent des paroles touchantes à l’adresse de celui qu’ils appelaient leur père.
A la famille, aux frères, à la sœur et à
tous les nombreux parents, nous exprimons notre vive sympathie pour le deuil
qui vient de les frapper. ,
A l’ami sincère nous disons: Aurevoir.
C. A. Tron.
Cet article du « Petit Parisien », écrit
pour la France, s’applique d’une manière
bien plus jrappahte à l’Italie, et nous tenons à le reproduire pour qu’on le médite.
Il serait puéril de méconnaître que la
cause essentielle de tous les mouvements
sociaux qui se déroulent en ce moment
est là cherté de la vie.
Nous avons dit maintes fois ici que, si
on n’y portait remède, elle se traduirait
par des conséquences gravés. Les grèves
qui se déclarent de tous côtés nous montrent l’étendue du péril. Le souci le plus
élémentaire de la paix intérieure commande aux pouvoirs publics de réagir.
Il n y a pas un petit ménage qui ne succombe, à l’heure actuelle, sous le poids
de la difficulté de vivre.
Les fonctionnaires obtiennent des indemnités que la hausse croissante des
prix absorbe dès qu’elles sont attribuées*
Il en est de même des augmentations
de salaires, qui ne font face que momentanément à la crise, toujours plus rigoureuse le lendemain que la veille.
En réalité, ce qui a diminué, ce qui se
réduit chaque jour, c’est le pouvoir de
l’argent, c’est le pouvoir d’achat. Un travailleur est beaucoup plus riche avec
dix francs pour acheter un objet de cinq
francs, qu avec vingt francs pour payer
une marchandise qui en coûte vingt ou
vingt-cinq.
A cette heure si difficile, il y a d’ailleurs toute une catégorie de Français et
d Italiens qui ne connaît ni les indemnités de cherté de vie ni les augmentations
de salaires. Tous les petits retraités, tous
les petits propriétaires ou rentiers, tous
les anciens petits commerçants retirés des
affaires, qui avaient cru pouvoir passer
leurs derniers jours avec douze où quinze
cents francs de revenus à la campagne ou
bien avec deux ou trois mille francs de
rente dans une ville, sont aujourd’hui
dans la misère. Hier, c’étaient des petits
bourgeois, qui se tenaient dignement et
se montraient heureux de leur modeste
aisance. li en était même qui vivaient à
moins que nous ne venons d’indiquer.
Ils étaient con tents de leur sort. Ils constituaient la partie la plus nombreuse et
la plus ordonnée du peuple français et
italien, où les traditions d’économie et de
bonne administration sont demeurées si
fortes, au moins chez les particuliers, car
ce sont des principes depuis trop longtemps perdjs de vue pqr l’Etat. Comment voulez-vous que tous ceux-là puissent vivre aujourd’hui ?
Je voudrais bien qu’on m’indiquât
quelle est celle des denrées courantes qui
est à la portée des bourses modestes I
Est-ce la viande? Elle est hors de prix.
En particulier, est-ce la viande de porc?
Est-ce la charcuterie, autrefois si utile
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àu travailleur qui n’à point le temps de voit son file bien-aimé en paix près de
faire de la cuisinji? Ce^dnt là des ali-« Jésus à l’abri dès tentations et du mal.
ments de luxe. Je ne pape pas des volailles, qui n’ont point paru depuis plusieurs années sur la table des petits bourgeois. Est-ce le poisson? Il est cher et
rare. Peut-on au moins acheter des légumes? Ils sont hors de prix. Les vieilles pommes de terre, à peine mangeables, valent quatre ou cinq fois ce qu’elles
coûtaient en temps de paix. Ne parlons
pas du beurre, qui augmente à une saison où il devrait diminuer ; des œufs qui
sont inabordables, du lait lui-même qui
coûte six fois plus cher que jadis à pareille saison.
, Il n’y a guère que le pain qui soit demeuré à un prix normal, grâce à l’intervention du Trésor. Je sais bien que
d’aucuns condamnent cette politique.
Prenons bien garde à la question du pain.
Si le pain cher venait s’ajouter à tout le
reste, on se demande ce que les familles
pauvres ou peu aisées pourraient manger.
Il n’y a pas de problèmes plus graves que
celui-là. Il faudra bien se garder de le
résoudre à la légère. Le pain doit demeurer au prix actuel.
Nous venons de parler 'des aliments
solides, mais chacun sait le prix des tepis
sons, dites hygiéniques.
Cdmmèni:
un
gain modeste pourrait-il y faire face?
Et puis, dans un ménage, il y a d’autres dépenses que les dépenses denourfiture. Il faut se vêtir. Dans certains magasins, les chaussures ont augmenté de
plus de 30 % depuis le mois de novembre dernier. Le linge devient, lui aussi,
un objet de luxe. Il faudra bientôt être
millionnaire pour fréquenter le tailleur
et le chapelier. Il n’est pas jusqu’aux
menus objets du ménage, le savon, les
balais, les brosses, tous les articles d’épicerie qui ne se vendent à prix d’or. Et
l’on est surpris que les gens soient mécontents et le manifestent 1 C’est le contraire qui serait tout à fait surprenant.
Evidemment, ce n’est pas en suspendant la vie publique et en ralentissant
la production qu’on remédiera à l’état
de choses dont tant de citoyens souffrent, mais il faut que les pouvoirs publics prennent toutes les décisions qui
sont à leur portée pour y remédier. La
liberté, au moins momentanée, des importations, qui favorisera la concurrence,
en est une. Un encouragement puissant
du mouvement coopératif en serait une
autre. La répression impitoyable du
honteux mercantilisme de trop d’intermédiaires et de spéculateurs qui n’ont
rien de commun avec les commerçants
honnêtes s’impose depuis trop longtemps. C’est grande pitié que de voir
tant de gens édifier des fortunes scandaleuses, en prélevant des profits insensés
sur les denréçs les plus indispensables à
l’existence, pendant que d’autres ne peuvent se suffire du produit de leur travail.
Vivre, voilà, à l’heure actuelle, la revendication de millions d’individus. Elle
est chaque jour plus pressante, parce
que chaque jour aussi le problème devient
plus menaçant. De quelque façon qu’il
s’y prenne, le gouvernement de la République doit le résoudre. Il manquerait
à sa plus haute mission s’il ne le faisait
pas. , Henry Chèron.
PENSÉES.
Oui, là-haut et non sous la froide terrel
Dans ce ciel si beau où tout est lumière
et joie.
Là! les mères seront un jour réunies
à leurs fils !
Actuellement, plus d’une mère la tête
penchée, pleure amèrement en pensant
à la tombe lointaine sur laquelle ni fleurs,
ni larmes, gages d’amour maternel, ne
tomberont jamais I.
Lentement elle relève la tête et les
yeux levés vers le ciel son visage s'éclaire
d'uu sourire céleste car, par la foi, elle
O mon fils; les joies filiales que tu
me donnas durant ta vie, comme des
pétales parfumées semées sur mon chemin solitaire, m’accompagnent jusqu’au
jour du grand revoir.
O Dieu qui l’a prêté durarit tant d’années pour être le rayon de solèilet l’espé'rance de nos cœurs, reçois l’accent de
notre reconnaissance 1
Je crois, maintenant, qu’il est mieux
près de Toi, Divin Berger.
C’est une vérité qui s’apprend dans
les larmes et la soumission à Ta volonté.
Florida Tron.
La teadaoce a l'Uia des Eglises.
Nous avons lu avec un vif intérêt le
rapport sur la question de l’union entre
les deux puissantes Eglises presbytériennes d’Ecosse. Il résulte clairement
que nous sommes à la veille du grand
pas décisif et, inutile de le dire, ce sera
la plus brillante victoire ecclésiastique
du siècle. L’ Eglise éfàblie acceptant
les principes de l’Eglise libre unie, renonçant à toute ingérence de l’Etat
dans les questions religieuses, la grande
difficulté a été surmontée et, D. V.,
l’année prochaine l’Union sera un fait
accompli. Nous ne pouvons pas nous
faire une idée, en Italie, de ce que signifie
cette union pour l’Ecosse, pays des fortes décisions, des grandes initiatives, des
sacrifices énormes en argent. Toutes ces
forces réunies vont être mises en activité
et dirigée vers un seul but, aussi nous at-**
tendons-nous à un renouveau de vie spirituelle, à une amélioration dans l’organisation sociale, mais surtout à une nouvelle croisade pour la victoire sur le paganisme, le champ des Missions ayant
toujours eu une attraction spéciale pour
ces braves amis Ecossais, qui retrouvent
leurs enfants éparpillés dans le monde
fcntier. Ceux qui ont été témoins des décisions prises dernièrement et des déirionstrations qui ont eu lieu en cette circonstance, ne se lassent de proclamer
leur joie et leur bonheur. Nous les comprenons et nous nous unissons à eux pour
remercier Dieu.
Mais ce ne sont pas seulement les
Presbytériens qui sont à la veille de la
grande victoire, les Méthodistes à leur
tour viennent d’obtenir de brillants résultats dans le même sens. Une quantité
de petites branches de la famille viennent
de fusionner, de telle sorte que nous nous
trouvons en présence d’une des plus puissantes orgâ'ïüiations de l’Eglise protestante. L’évêque de Londres aurait bien
voulu la rattacher à l’Eglise anglicane,
en consacrant quelques ex-présidents
comme évêques, mais le gros bloc s’y
est refusé, et nous le comprenons aisément.
Oui, il est vrai, le Méthodisme s’est détaché de l’anglicanisme et pour cause;
malheureusement les conditions de cette
fraction de l’Eglise protestante ne sont
pas telles qu’elles puissent attirer à elle
ceux qui Se sont séparés pour se soustraire au joug de l’épiscopalisme et de
la chaîne de l’Etat qui, tout en protégeant et en enrichissant l’Eglise officielle,
ne peut pas la soustraire à la tradition
malsaine d’un passé néfaste* qui, encore
aujourd’hui, a des tendances très marquées vers Rome. L’Eglise anglicane,
selon nous, devrait briser les chaînes de
l’Etat et celles du ritualisme, pour reyenir à sa belle mission» qui consiste à
pratiquer et à propager le pur Evan||ile.
Que cette Eglise descende du trône
érigé par les évêques et fraternise avec
les Eglises sœurs, en les traitant comme
telles, et alors ce sera un beau jour pour
elle et pour toute fa famille protestante.
Nous disons tout ceci en pensant à
l’Eglise épiscopale protestante des EtatsUnis qui voudrait l’union, mais quelle
union? avec toutes les religions. Vraie
utopie, si jamais il en fut, vraie faiblesse
en présence de cette vérité proclamée
par Jésus lorsqu’il s’écrie; «Je sujs le
chemin, la vérité et la vie» ; «hors de moi
vous ne pouvez rien faire ».
Encore une fois, répétons-le bien fort,
pour être compris: travaillons à la fédération des Eglises dans un esprit d’amour et d’humilité, non dans notre propre intérêt, mais dans celui du Maître.
Le résultat ne se fera pas attendre, car
ce sera un renouveau général qui remplira nos cœurs d’une véritable joie.
SpectatoT.
Ic^ plus pgssiblç une muvre à-religieuse
^ si ce n’est' anti-relig^se. Et pour cela
op;:a dépensé des mil&ns 1
X’auLenç sus-cité termine son article
par ces mots : « Les chrétieps seron|; retenus responsables pour chaque sou qu’ils
auront contribué en faveur d’organisations de caractère apostate et pour ?cha
què acte de communion qui aidé les
émissaires de Satan à poursuivre »leur
œuvre néfaste ! ».
C’est très fort, mais il faut que* des
choses bien graves soient à la connaissance de l’auteur, et des lecteurs aussi,
pour qu’il écrive des lignes pareilles.
Je ne sais si l’auteur a raison ou tort ;
je ne prends parti ni pour lui ni contre
lui; j’ai fidèlement référé ce que j’ai lu;
voilà tout I G. D. Buffa.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LES Y. NI. C. A. D'AMÉRIQUE.
Nous trouvons dans certaines Revues
américaines une vive protestation pour
l’œuvre déployée par les Unions Chrétiennes américaines pendant la guerre,
et un cri d’alarme pour l’avenir. Voici
ce que l’on lit dans la revue Our Hope
de New-York, de juin 1919:
« Nous avons le scandaleux (shocking)
spectacle des chefs des Y. M. C. A. qui
sciemment s’efforcent d’étrangler la
prédication de l’Evangile et la circulation de livres religieux parmi les soldats,
mais, d’un autre côté, ils lâchent les
rênes aux doctrines abominables et antichrétiennes de la nouvelle théologie, nouvelle pour ainsi dire et seulement de
nom, mais en réalité vieille comme le
mensonge du serpent dans l’Eden : « Vous
serez comme des Dieux ! ».
L’auteur de l’article pourrait produire
le témoignage de plusieurs hommes qui
entrèrent dans l’œuvre des Y. M. C. A.,
espérant par ce moyen d’avoir l’opportunité de prêcher Christ à ceux qui auraient eu un si grand besoin du message
de l’Evangile, mais qui ont vu tous leurs
efforts contrastés par ceux qui étaient
à la direction de l’œuvre; et dans maintes occasions l’on a défendu la circulation de traités et livres religieux, tandis
que des tonnes de pamphlets vicieux et
néfastes pour l’âme, comme ceux du
docteur Bosworth et d’autres étaient
répandus largement par la Direction,
et portaient imprimé sur la doublure le
triangle rouge.
Il serait difficile — dit l’auteur de
l’article, H. A. Fronside — de rencontrer une publication plus hérétique que
le pamphlet du docteur Bosworth Sur
Jésus {about Jésus) dans lequel il n’y a
aucune allusion à sa divinité ni à la valeur d’expiation de sa mort. Jésus n’est
présenté que comme un homme, dont
les tentations dans le désert n’auraient
été qu’une lutte terrible entre son moi
le meilleur et son instinct animal, une
lutte dans laquelle il ne fut vainqueur
que dans le dernier conflit du Gethsémané 1
Qu’il y eut une telle littérature, qui
n’est pas même nouvelle, malgré sa prétention de modernisme, nous le savions,
mais que ce soit celle-là la littérature
que les soi-disant Unions Chrétiennes
d’Amérique se sont efforcées de répandre
parmi les soldats, c’est fort 1 II paraît
d’ailleurs, qu’en Italie aussi, les chefs
du triangle rouge se sont efforcés de faire
LA TOUR. Jeudi dernier ont eu lieu
les obsèques de Rosa Mourglia née Fries,
emportée par une violente maladie en
quelques jours, et enlevée à l’affection
de'son mari et d’une nombreuse famille,
à Tâge de 53 ans. Nous disons à cette fa
mille affligée :^^iie Dieu soit votre force
et votre consolation dans une si grande
épreuve.
— Samedi a été béni le mariage de
Jacques Andréon, de St-Jean, avec Marguerite Jourdan, de l’Envers. Nous souhaitons à ces chers époux une vie utile
et bénie.
— Dimanche la chaire du temple neuf
a été occupée par le pasteur Giovanni
Rodio qui a donné à ses auditeurs un excellent discours et nous lui en exprimons
notre vive reconnaissance.
— Dimanche soir, dans l’Aula Magna
de l’Ecole Normale, a eu lieu l’assemblée
annuelle de la Pra del Torno. Nous aurions voulu un auditoire plus nombreux
pour apprécier le travail extraordinaire
accompli par les 20 étudiants animés
d’un vrai zèle. Qu’il suffise de dire qu’ils
se sont réunis 16 fois en séance et qu’ils
ont présidé 57 réunions dans nos différentes paroisses. Voici, du reste, le tableau indiquant le résultat obtenu: La
Tour, frs. 112,60; Angrogne, 36,50; StJean, 109,60; Villar, 39,50; Bobi, 10,50;
Rorà, 14; Prarustin, 46,95; St-Germain,
23; Pramol, 27,20; Pomaret, 23,50;
Villesèche, 17,35; Perrier-Maneille, 25;
Praly, 30; Massel, 49,15; Rodoret, 6,25;
Pignerol, 28,25; Turin, 43. Total 710,50,
lesquels, ajoutés aux souscriptions des
membres honoraires, donnent une somme dépassant sensiblement les mille
francs.
Les membres honoraires MM. C. A.
Tron, M. Falchi, D. Jahier, J. Jalla, en
présence d’un résultat si réjouissant,
ne purent que féliciter la Pra del Torno,
laquelle est bien décidée à aller de l’avant. Le président M, Aldo Costabel,
dans son discours comme dans son rapport, a été à la hauteur de la tâche. Une
proposition de M. Miegge, très à propos,
d’assigner une partie de la collecte à
l’œuvre qui se poursuit dans notre colonie africaine par le moyen des Suédois,
et la prière adressée à Dieu par le pasteur Tron, clôturèrent cette belle soirée.
—■ Mesdemoiselles: Elisa Ribet, ancienne élève de notre Lycée; Henriette
Jalla et Serafina Cordone, ex-élèves de
notre Ecole Normale; Luigina Jalla de
St-Jean, ex-élève de notre gymnase, ont
subi avec succès l’examen de français,
pour le diplôme de l.r degré, à l’Université de Turin. M.lle Ida Pons du Perrier
a subi le même examen avec de bons ré
sultats aussi, à l’Université de Florence.
Que les cinq nouvelles diplômées reçoivent ici nos plus cordiales félicitations.
“• Mercredi soir, à la gare, nous eûmes
la granûe joie de souhaiter la bienvenue
à notre Modérateur M. E. Giampiccoli,
de retour de son long voyage d’Amérique. Nous remercions Dieu de l’avoir
gardé et béni dans sa missiont
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NEW-YORK. Evénements d'avril. Le
2, à Orange, N. J., s’endormait dans la
! paix de Dieu, après une très courte ma' ladie, M.me Marie Pons née Bonnet, originaire d’Angrogne. Elle était dans sa
I 68.me année et suivait de près, dans la
, « Maison du Père », son mari (Abraham
Pons, du Pomaret) et sa fille. Il ne lui
restait qu’un fils — Louis — qui, avec
‘ sa dévouée compagne, l’a assistée jusqu’à ses derniers moments. Le service
funèbre a eu lieu le Jeudi 4 avec l’intervention de nombre d’amis, la plupart
américains, et de trois pasteurs : celui de
l’Eglise presbytérienne d’Orange et ceux
des Eglises française et yaudoise de
New-York.
M. Griglio, comme pasteur de la Congrégation à laquelle appartenait la défunte (elle était venue à nous au commencement de 1915 se sentant vaudoise
de cœur et d’esprit malgré ses 30 ans
d’Amérique) a retracé brièvement, en
anglais, la physionomie de notre sœur:
physionomie exprimant sans doute la
fatigue, le rude labeur, mais aussi le
calme et la confiance des vrais enfants
de Dieu. A cause de la santé précaire de
son mari pendant ses quinze ou vingt
dernières années, M.me P^s a dû travailler fort pour subvenir aux besoins de
sa famille; si elle avait réussi à mettre de
côté quelque chose pour les vieux jours,
elle ne l’avait certainement pas trouvé
dans la rue ! Malgré cela elle a toujours
été généreuse envers son Eglise, n’oubliant pas une œuvre mentionnée dans
le rapport, au point que son pasteur ne
pouvait s’empêcher de lui dire: M.me
Pons, je crains que vous ne donniez trop.
Croyez que nous vous serions reconnaissants même si vous donniez moins. Après
tout vous habitez loin d’ici; vous ne
pouvez guère profiter de nos cultes, de
notre œuvre pastorale...
— On ne se rattache pas à une Eglise
seulement pour recevoir; on s’y rattache
aussi pour donner...
— C’est bien dit: plût à Dieu qu’ils
fussent légions dans nos milieux évangéliques, ceux qui raisonnent comme
vous !
Son grand désir était de revoir sa sœur
de l’autre côté de l’océan, et les Vallées
« avant de mourir». Elle avait même déjà
fait des démarches dans ce but, lorsque
Dieu... lui accorda une grâce supérieure :
celle de rejoindre ses bien-aimés dans
les sphères éternelles.
—,Le 10, grâce surtout à l’initiative
et aux efforts de notre frère Charles
Ghigo, devenu tout à fait célèbre comme
organisateur de soirées, notre jeunesse
a donné un entretien dramatique-musical
(fort goûté par le nombreux public) en
faveur des Institutions hospitalières vaudoises. Produit net: Doll. 50.
— Le dimanche 13, ont été installés
comffiié» anciens nos frères Henri Pons
des Fontaines de Rodoret, Frédéric Gaydou d’Angrogne, Adriano Masi de Vinci
(Toscane) qui avaient été appelés à cette
charge, par l’assemblée d’Eglise, le dimanche précédent. Que Dieu bénisse ces
trois nouveaux membres de notre consistoire et leur donne le désir de faire
du bien, le plus grand bien possible, dans
notre milieu,
— À Pâques, magnifique assemblée,
comme toujours... à Pâques I AhI qu’il
faisait bon de voir tant de nouvelles figures 1 Ce qui ne veut pas dire qu’on ne
se soit pas réjoui de voir Içs figures accoutumées 1 Que diraient alors, de la
figure du pasteur, les assidus?
Reporter.
PRAMOL. Les Unions des Mères de
famille et de Jeunes Filles ont eu diman
che, ‘25 mai, leur réunion finale sur la
terrasse de la cure.
Le culte a été tenu par le Pasteur, puis
nos sœurs ont entendu quelques dialogues et poésies récitées par les jeunes
filles. On a chanté plusieurs cantiques,
pris une tasse de thé, puisé dans un sac
à surprise un petit souvenir et toutes
sont rentrées chez elles avec le sentiment
qu’il fait bon de se trouver ensemble et
d’élever ensemble les pensées et les cœurs
à Dieu qui nous a gardés et bénis au
milieu des épreuves, des anxiétés et des
larmes dans ces temps si mouvementés
et si tristes.
— Le jour cie l’Ascension, 8 jeunes
filles et 11 garçons sont venus s’ajouter
à l’église et promettre devant Dieu de
lui dêtneurer fidèles jusqu’à la mort.
Puissent-ils garder jusqu’à leurs derniers
jours le souvenir de ces moments bénis
et remplir avec soin les engagements sacrés qu’ils viennent de prendre.
SAINT-JEAN. L’administration de
l’Asile des Vieillards remercie cordialement le «Comitato di Beneficenza di
Luserna S. Giovanni » qui lui a remis
L. sept cents pour ses recouvrés.
JALLA ERNEST de DANIEL
de Torre Pellice (Chiot) - soldat d’infanterie
- né en 1890 - tombé pour la patrie
le ag octobre 1915.
LOUIS MEYNET
de Torre Pellice (Taillaret) - soldat d‘ infanrerie de la classe 1883 - tombé au
champ d’honneur le 20 juin 1918.
EYNARD ACHILLE ATTILIO
d’ALFRED
de Torre Pellice - tombé pour la patrie le
25 février 1919 en Albanie.
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
e per i nostri orfani di guerra
Enrico Bein, maestro. Torre P.» 25,—
Giov. Hugon e famiglia, ìd. » 25,—■
Famiglia Charbonnier Stefano, Geymet, Id. (99) » 38,—
Elmira Odin, Catania (100) » 20,^
D. Forneron e Signora,
Coazze (loi) » 100,—
Sergente Ruffino Giacinto, Id. » 5,—.
Mattone Marcello, Id. » i,-^
Ruffino Gaspare, Id. » 5,-^
Ferrerò Luigi, Id. » i,—
R. Brusin Giovanni, Id. » 4,—■
Mattone Serafino, Id. » 5,-^
Vacchieri Felicina, Id. » 5,—
Ruffino Emilio, Id. » io,—
Ruffino Battista, Id. ì'-* » 2,—
Boero Sereno, Id. » 25,—
Rosa Brusin (Beniamino, Id. » 5,—
Alfredo Long, Perosa Argentina (102) » 200,—
Giov. Enrico Mathieu, segretario, Pomaretto (57) » 50,—
Giov. G.mo Ribet fu G. Pietro, Bouchard, Id. » 30,—■
N. N., Perosa Argentina » 15,—.
N. N., Inverso rinasca » io,—■
Adelaide Lepri, Genova (22) » 5,—•
Orsola Matozzi, Poschiavo » 6,82
Luisa Visetti, San Remo » 20,—•
Avondet Aless., Inverso Porte » 5,—
G. Peyronel, Bertochio, Villasecca » 2,—
Giovanni Clot, Ciai, Id. » 2,—
C. Peyronel, Viglielm, Id. » 5,—
Ved. Caterina Peyronel, Id. » i,—
Bart. Bounous fu G.mo, Id. » 2,—
Bart. Clot fu Giov. D., Id. » 2,—
Federico Pons, Clos, Id. » 2,—
Ved. Maddalena P^yran, Id. » i,—.
G. Peyronel, Coulin, Id. » 2,—
Ved. Maria Léger, Id. » i,—
Levy Clot V. efam., Id. (103) » 15,—.
Giacomo Marauda, Id. » 30,-—
Gastone Micol, Id. » i,—.
Antonio Clot, Id. » 5,^
Clot Susanna, Rivoire, Id. » i,—.
Famiglia del maestro D. Viglìelmo. Riclaretto (104) » 30,—
Chiesa Presbiteriana Italiana
di Montreal, 2° versamento » 420,—
Giulia Peri, Roma » 3,—
« Una Vedova R. R. M. » » 100,—•
Paimira Stiattesi, Napoli (105)» 25,—■
Carlo Rostan, Torino (106) » 25,—•
Cardon Luigi, Torre Pellice » io,—
Charbonnier Elisa, Id. » 5,—
Sig.ra Lageard, mission., Id. » 40,—
Pastre Maria, Id. (107) » 5,—.
Gallo-Bona Battista, Bièlla » 5,-^
Sassi Erminio, Id. » 2,—•
LongEnr. fuF., Pramollo(io8)» 5,—.
Bouchard E., Ruà, Id. (108) » 2,—
Long Luigi fu Bart., Id. (108) » 7,—.
Jahier Giov. fu Fr., Id. (108) » i,—.
Jahier G. Eli, Id. (108) » 2,—
Beux Susanna di G., Id. (108) » 5,—.
Long Daniele, anziano. Piene,
Td. (108) » 5,_
Vedova Long Susanna, Clot,
Id. (108) » I,—
Jahier Enrico fu M., Id. (108) » io,—
Sappé Giov. fu F., Id. (108) » 2,—
Ribet Giov. di F., Id. (108) » 2,—■
Long D., anz., Ruà, Id. (108) » 4,—
Sappé Enrico fu Fr., Id. (108) » 2,—•
Long Em., Piene, Id. (io8) » 2,—
Jahier Bartolomeo, Id. (108) » 2,—•
Parrocchia di Rorà » 100,—
Totale L. 149.619,07
IqT
(23) In memoria del tenente Mario Bologalai.
Ì57) In memoria del caro figlio capitano Samuele» caduto
Itti Monti Solatoli.
(59) In memoria del diletto figlio Aldo, morto In guerra.
(99} In memoria dei caduti di Torre Pellice.
(roo) In memoria del suo caro ftatello Witftld.
(zoi) In memoria del nipote D. A. Forneron. ^
(102) In memoria det caro figlio caffitano SaUUo, caduto
Itti Carso.
(Z03) In memoria delia medile e madre che tanto deli*
derù la pace.
(f04) In memoria dei genitori.
(105) In memoria di Arturo Stiatteal.
{to6) In memoria della madrina Caterina Moitan.
(io;') In memoria del marito.
(ro8) In memoria dei caduti di Pramollo.
26^ Lista.
Somme precedenti
(t La piccola Matilde Carri »
Teodoro Ricca, Torino (59)
Cap. Valerio Costantino,
Zona di Guerra
148.077,25
S,—
20,—
5.“*
SI avverte che la Sottoicrizione a favore dell'erigendo Istituto per Orfani di cucrra e in
memoria dei cadati STA PER CHOIDERSI.
Chi ha l'Intenzione di contribnire, al affretti
ad inviare la sua offerta o a Indicare la somma
per la quale vuole sottoscrivere.
A. ROSTAN
107, Via j Novembre - ROMA I.
(NB. — la Posta esige Che s'iadlchl nsll'iaillliaso S
qattUere di Koau: 1*).
r ivvBoii à saToiPi
« Je suis et je reste socialiste, parce
que . l’idéal que renferme le socialisme
est invincible, et que cét idéal a puisé
ses principes dans la doctrine du Christs
J’aime la religion protestante, parce que
c’est l’unique religion qui observe intégralement les préceptes de l’Evangile,
et je souhaite vivement, dans l’inférêt de
l’humanité, que cette religion ne change
pas une virgule dans la ligne de conduite
qu’elle s’est tracée. J’Ose affirmer, en
outre, que le prolétariat, dont je fais, partie, peut, malgré ses divergences de vües,
faire très bon ménage avec le protestantisme, parce que le but à atteindre est,
en dernière analyse, le même. Dans un
autre ordre d’idées, si c’est Dieu qui
donne en ce moment le coup de bistouri
dans l’abcès engendré dans le sein de
notre pauvre société pourrie par l’égoïsme et la haine, inclinons-nous et rendons
grâce à l’Etre suprême. Si, au contraire,
ce sont les bandits couronnés de l’Eucope qui sont la cause initiale de l’effroyable malentendu social actuel; qui
sème tant de ruines et de désoltaion dans
le monde, faisons tous notre examen de
conscl^cej^ et unissdns-nous avec toutes
les bonnes volontés sincères pour mettre
à 1 abri d’un nouveau crimerhumanitê...
. Veuillez m’envoyer un Nouveau Testament».
Si tous les chrétiens étaient comme ce
socialiste, qui accepte et croit, au lieu
d’accuser Dieu et de douter ! Si tous les
socialistes étaient comme ce chrétien
sans le savoir, et venaient à nous !
Soldats, mes frères, entendez cet appel, et fondons ensemble l’Eglise de l’avenir !
Qui veut en être?... Allons, répondez!
(Christianisme au XX° siècle).
COMUNICATO.
SCAMBIO DI CORRISPONDENZA
telegrafica fra l'Italia e l'Austria
Tedesca e la Pólonia. Per norma del
pubblico, la Camera di Commercio di
Torino comunica che venne autorizzato
lo scambio della corrispondenza telegrafica privata fra l’Italia e l’Austria Tedesca e la Polonia.
Ab. payé« et non quittanoés.
Emile Biolley, Turin (solde 15 juin 191915 juin 1920). i
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Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
L'acqua ANTIOANIZIB-MIGONB
è un preparato speciale Indicato
per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, colore, bellez*
za e vitalità della prima giovinezza.
Questaimpareggiabile composizione
pei capelli non è una tintura, ma
un'acqua di soave profumo che non
macchia nè la biancheria, nè la
pelle e che si adopera con la massi*
ma facilità e speditezza. Essa agisce
sul bulbo dei capelli e della barba
fornendone il nutrimento necessario
e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone io sviluppo
e rendendoli flessibili, morbidi ed
arrestandone la caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna e fa sparire la forfora. —
UNA SOLA BOTTIGLIA BASTA PER CONSEGUIRE UN EFFETTO SORPRENDENTE.
A V k MISTrATO : Signori MIGONE (S C. - Milano.
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che mi ridonasse a! capelli ed alla barba II colore primitivo, la
freschezza e la bellezza della gioventù senza avere il minimo disturbo neli’applicazione.
Una sola bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò, ed ora non ho alcun pelo bianco. Sono pienamente convinto
che questa vostra specialità non t una tintura, ma un’acqua che non macchia nè la bianclieria, nè la pelle ed agisce
sulla cute e tui bulbi dei peli facendo scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto
che ora csil non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. PEIRANI ENRICO.
SI SPEDISCE CÓÌTTa~MASSÌMA SEGRETEZZA
L’ACQUA ANTICANIZIE-MIGONE SI VENDE DAI PRINCIPALI FARMACISTI, DROGHIERI e PROFUMIERI
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