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Soixante-dixième année > Anno XII“.
4 Mai 1934
N“ 18
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PRIX D'ABONNEMENT;
Italie et Colonies italiennes ...
Etranger...........................
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^ dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
Notre prochain nnméro paraîtra
un jour plus tôt, à cause de la fête
de l'Ascension«
Que nos Correspondants veuillent
bien en tenir compte.
La journée de Jésus.
III.
Sous Tardent soleil de midi»
« Jésus, fatigué de la route, s’assit
auprès du, puits ; c’était environ la
sixième heure.
« Une femme samaritaine vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donnemoi à boire». - Jean TV, 6-7.
Jéssus, notre Maître et notre exemple,,
n’a pa,s eu besoin, d’un temple ou d’ume,
synagogue pour prêcher ; la yariétié de ses
discours idémontne qu’i ne tenait pas à
créeîr un langage reiigieiux stéréotypé ;
nous ne savons pias même imaginer en lui
le ton sacerdotal dont. Temiphase ne réussit
pias à couvrir le vide' de la pensée et Fairidité du cœur, qui bien souvent vont de
ftaW- avec eUa
Jésus est partout où il y a des besoins ;
nous le trouvons vigilant et actif à toutes
les heures de la journée ; il parle à chacun
non son propre laargage, mais le langage
de celui auquel ,il s’adnei^e, ce qui fait
que son accent est toujours naturel.
Nous en avons un merveifeux exemple
dans son entretien avec la Samaxitaine.
Ayant quitté la Judée: ppur retoirr|ner
en Galilée, il traverse la Samarie. Arrivé
à Sîchar où se trouvait le puits de Jacob,
étant fatigué de la route, il s’assit auprès
du puits, non loin de la vile où ses disciples s’étaient rendus ipqur acheter des
vivres.
C’est l’heure caniculaire et l’endroït est
désert : Jésus, qui ne perd ipas une occasion pour faine du hieSni, et une femme
qui ne connaît pas de repos, sont lés seuls
à braver l’ardeur du soleil.
Deux faits nous frapipent parltdcuilîèrement : la présence de Jésus partout, à
toute heure, s’il y a des âmes à éclairer
et à sauver, et son langage approprié à
la personne et à la circonstance.
Il a idéjà fait une loUgue marche, il est
midi et le àolfeil darde ses rayons enflammés ; rendu de fatigue, il s’assied' auprès
du puits et attend.
« Une femme samaritaine vint puiser de
l’eau. Jésus lui d!it : Donne-moi à boire».
« Donne-moi à boire ».. Etaît>-ce le besoin
de se désaltérier ou le désir d’entrer en
conversation qui lui faisait pronoucer ces
mots ? Tout en admettant les besoins physiques die Jésus, nous croyons qu’il sé Servît de cette parole si simple, si natusreillei,
pour s’entretenir avec la Samaritaine et
arriver par degrés aux plus hautes vérités spirituelles.
En plein miîdi, lorsque tous chercihent
un peu dje repos à rombre, il veille, car
à cette heure fl y a ,uue âme à gagner.
'Et cette âme n’est pas même juivie; mais
pour Jésus les âmes ne sont ni juives ni
samaritaines, ni catholiques ni protestantes... Ce sont des âmes, sans aucun appellatif, avec leurs ténèbres et leurs besoins,
qui doivent être sauvées.
Quoiqu’il' fasse chaud, quoiqu’il soit fatigué, en plein midi, sous l’ardeur du so¡fefll, il est là sur la rqute die la femme samiaritaine qui atte'nid encore la venue du
IVfeisie.
Par un admirable dialogue qui lui fit
oublier sa soif et créa dans la femme une
ardente soif des vérités éternelles, fl
amena, la Samaritaine à croire, et par elle
plusieurs Samaritains crurent aussi.
Se trouver partout, à toute heure,
quand il s’agit de sauver des âmes : quel
idéal, quel .exemple 1 Comme nous nous
sentons humflife devant notre froideur,
devant nos aises, devant nos marchandages.
La langage de Jésus mérite aussi di’être
relevé. Une femme vient puisier de l’eaU.
le puits est profond- Jésus n’a rien pour
puiser, et comme fl a soif après une longue manche, fl aborde la fémme par cœ
mots : Donnœmoi à boire ». C’est la, façon la plus simple et la plus natureüille
pour ne pas l’intimidiér, et c’est le moyen
d’entrer dians une conversation qui doit
aboutir à la soif des vérités étemelilles.
Se mettre au niveau dies autres, parler
leur langage, s’enquérir de Leur vi|e ; voilà
eincore un moyen de faire brèche dans les
cœurs, bien simple et pourtant ri difficile.
Un jour, dans une vîEe étrangère, égaré
au milieiu d’un dédale de rues de la bajnlique, je me vois contraint de demander
des renarignements à uUe petite commissionnaire, qui, à ma premiière question,
décoche cette réponse : Etes-vaue samué ?
Tout en prétendant être sauvée, elle-même,
elle démontrait de ne pas avoir été à
l’école de Celui qui avait dit à la femme
samaritaine : « Doninie-moi à boire ».
Il y a des gens qui, avœ les meilleures
initentions et peut-être avec un rfel
amour des âmes, ne réuss:issent pas à
gagner la confiance et la sympathie, et
travaillent en vain : ce qui est douloureux et regrettable.
Cela doit nous pousser d’autant plus à
aimer et à admirer le divin Maître, toujours présent où fl y a des besoins, toujours en éveil, et avec la pjarole appropriée
jiaillÎBsaint d’un cœur tendre, d’un esprit
clairvoyant.
Nous le* revoyons au puits, coU'versant
avec la Samaritaine ; nous en admirons
la bonté et l’amour, la grandeur et la
simplicité ; nous nous sommes approchés
de lui satisfaits de nous-mêmes, sans aucune faim, sans aucune soif ; mais après
l’avoir vu et entenidu, après avoir contemiplé sa perfection infinie et reconnu
notre miisérable état, c’est nous, et non
pas lui, qui idisons : « Dorme-moi à boire ».
Il répondra à notre cri', et si nous sommes brûlés par les passions ou la’ souffrianae, si nous cherchons à nous désaltérer, il nous dirigera à la « source d’eau
qm jaMira jusque daim la vie éternelle ».
11®
« Que de livres ! », dit M.lle Préfère,
lorsqu’elle entre dans la boutique de
M. Bonnard. « Et voik les avez tous lus ? ».
— « Hélas ! oui », répond le vieux savant,
«et c’est pour cela que je ne sais riani
du tout, car fl n’y a pas un de cas livres
que n’en idémente un autre, ài sorte que,
quand on les connaît tous, on ne sait que
penser ». ANATOtE Ï'èanc®.
Ppoblèmes d’édueation
LE CINÉMA.
i .
’ Le 19 avril, dans l’Aula Jules César,
au Capitole, le Chef de notre Gouvernement a inauguré le premier Congrès international du Cinéma d’éducation et
dlenseignement.
.43 nations y ont été représentées et
M Avenpl, secrétaire de la Société des
Nations, y a pris part.
. Les inventions et les découvertes nouvelles créent de nouveaux problèmes qu'il
f^jut affronter et résoudre. Le cinéma joue
di^rmais Un tel rôle qu’il est indilapen^le de le discipliner, afin qu’fl dévienue
un instrument d’éducation et d’instruction.
.„Ji’œuvre du Congrœ tenu à Eome a été
vaste let complexe. La matière à étudier
fut. divisée en trois sections : 1® eUseignei^nt ; 2° éducation ; 3° le film comme do«^mentation de la vie des peupp.es.
- Le Congrès fut spirituellement préparé
Bar une intéressante série d’articles parus
Æms ,1a Revue irÉerruÉmmle du Cinéma
featif, ce qui prouve que petit à petit
conditions de l’emploi du cinéma, avec
tes éducative, se présent et que les
organes réspon^blœ"'se*'lpréocciij^^ de
k question.
Nous reproduisons de la Semaine Relir*
gieme l’article : « Comment arneLioTer le
cinéma ? » auquel nous alons faire suivre
ctuelques remarques.
Comment améliorer le cinéma?
Les Américains éclairés sont vivement
. préoccupés de l’état inquiétant de l’industrie cmématographique. Le Christian Centufry- a publié récemment 'une série d’articles dus à la plume autorisée de M. Fred.
^ Eastmiann, sur « l’Enfatnt et le Cinéma ».
D’autre part, le Conseil de Recherches du
Cinéma vient de publier un programme
d’action après .une enquête approfondie
qui n’a pas duré moins de sept ans. Le
Conseil était comiposé de travailleurs sociaux, de savants, d’éducateurs parmi lesqu'els Jane Addams, directrice de HuiH
House, et Stephen Duggaji, directeur de
l’Institut International d’Education.
Il s’agirait d’abord de libérer les ciné-’
mas des petites villes de la dictature des
grandes firmes qui leur imposent chaque
année un certain lot de films qu’üs doivent accepter sans lea avoir préalablement visionnés. Le Conseil réidame la liberté de choix pour chaque commiunauté.
Bien entendu, ceci ne plaît pas aux gros
producteurs, qui déclencheront immainquar
blement une offensive contre le projet
sous prétexte qu’fl les ruinera. On fait
remarquer qu’ils feraient mieux d’économiser sur les salaires scandaleux de certains officiels d’HoIjovocdi qui touchent de
200.(X)0 à 400.(XX) dollars par an.
Ensuite, il faut informer le puWic en
lui commiuniquant le résultat des enquêtes. En particulier sur rinflueUce délétère
qu’ont sur la jeunesse les iUms dont les
sujets sont uniquement le sexe, le crime
et l’amour tel que le conçoit Hoflywood.
La grande presse, achetée par les magnats
du cinéma et intéressée par la publicité,
nje sera d’aucune aide dans cette campagne d’éducation. Les prodticteurs de fihns
ont d’autre part ddl^ué leur ambassa
deur, M. Hays, auprès du Comité des asaoeiatiems féminine Cet homme a déjà
réussi à faire taire bien souvent la voix
de l’opinion et fl réussira certainement
à gagner la neutralité des groupements
féminins. Il ne reste que deux tribunes :
l’Ecole et surtout LEglise.
En troisième lieu, fl faut exiger le contrôle local des cinémas plutôt qu’une censure fédérale qui ne serait pas assez efficace; interdire l’aœès des salles de cinéma aux enfants non aecompiagnés. Mesure urgente, en effet; j’ai eu l’occasion
de voir à maintes reprises à New-York de
tout jeunes enfants assister à des repirén
sentations le soir, et ces enfants n’étaient
point accompagnés. Des programmes contrôlés seraient, par contre, préparés pour
les enfants.
Enfin, on encouragera la production de
films ajdlaptés aUx goûts du puhUc des petites villes qui n’eSt pas encore blasé comme celui des métropoles, et on continuera
des enquêtes : quel effet le cinéma ar-t-îl
sur la compréhension internationale et, en
particulier, quelles idées a-t-on à l’étranger sur' l’Amérique quand on la juge
d’après les films de Hollywood ? A ce propos, j’ai souvent dit à mes amis américains que leurs films étaient biqn souvent
leurs plîfâ mauvais ambassadeurs, contribuant à créer dans le monde une image
très fausse de leur pays.
n est intéressant de noter que le Christian Century publie chaque semaine une
rubrique spéciafe sur les -films parus con>
prenant lUne courte analyse et une évaluation artistique et morale. Par exemple :
« Film X, inaïf 'assemblage de prises dé
vues dans la jungle. Médiocre æénario.
Extraondinaires combats d’animaux. Trop
d’horreurs. Pour adultes : futile. Pour les
jeunes : sans utilité. Pour enfants : en
aucun ^s». A la fin de la chronique on
rapipélle lès films à voir en famille et les
films d’ulni intérêt spécial pour les adultes.
Arnold Mobbs.
(Semaine Religieuse, 31 mars 1934).
Personnellement je ne suis pas un admirateur du cinéma ; je trouve qu’on s’y
gâte la -yue, tout en respirant du mauvais
air, que- lès sujets des films sont généralement terre à terre ou gravéteux.
Je reconinais cependant qu’il pourrait
rendre de grands services, s’il était discipliné et ri au lieu de suivre le goût du
public il visait à le former, s’ül se transformait d’entrepr,ise industrielle et conv
merciale en instrument de science, d’éducation et de sain agrément, car il serait
absurde de vouloir bannir Tagrément.
11 faut donc que les autorités veillent à
ce que les fi'bns immoraux ne puissent par
raître sur l'écran ; mais il est surtout nécessaire que les famiUes ne permettent
pas à leurs enfaUts de voir des fi'hns capables de les corrompre, d’en fausser l’esprit et le cœur.
Il faudra décourager les producteurs
d’œuvres malsaines en les désertant et
s’efforçant par contre d’encourager tous
ceux qui font effort pour enrichir le cinéma' de filpis instructifs et éducatifs.
Si les pouvoirs publics et les privfe travaillent d’accord dans ce sens, on obtiendra certes de rêjoUissânts résultata
Espérons que le Congrès de Rome représente un jalon sur la bonne voie.
2
/ ' ■
L’Echo des Vallées .. Vendredi 4 Mai 1934-XII
Pèlerinage ïandois en Suisse.
Par la genereuBe fraternelle initiative
d’un groupe d'amiß unic(niistes die Suisse,
présidés par M. Maurice Gardiol, pasteur,
un Péleirinagie Vauidôis est en train de
s'organiser pour visiter les magnifiques
régions du Lac Léman, Genève, Prangins,
Lausanne, Montreux. C’est nne belle et
intéressante tournée au Pajys Vaudoîs de
l’autre côté des Alpes, à laquelle les Vaudois des Valées sont cordialement invités,
non seulement dans le but de visiter ces
endroits ai attrayants, si merveilleux
comme naturè, comme histoire, comme
art ; mais idans le but suirtout xie prendre
conniaissanœ de ces anciennes Egltes Proteskntes, de ces Unions Chrétiennes si
nomhreuses et si vivantes ; de retrouver
tes endroits où nos pères exilés ont trouvé
une seconde patrie ; de resserrer les liens
qui nous unissent à ces frères qui ne nous
ont jamais oubliés.
Depuis plusieurs années ils sont venus
nous visiter, nous iporter l’exprœsion de
leur sympathie et de leur solidarité; à
présent c’est notre tour.
Nous donnons un aperçu du programme
du Pèlerinage, nous réservant d'en publier
tous les détafls pirochainement :
Mercredi 25 juillet : Voyage de Torre
Peilice à Genève par Modane; courte v^
site à Chambéry, Tancienne capitale de la
Maison de Savoie. Eéception à Genève.
Jewii 26 juillet: Visite de la vide de
Genève et de ses monuments. Course en
auto, à la découverte de la première partie
du chemin de la Glorieuse Rentrée des
Vaudois.
Vendredi 27 juMet : Départ en bateau
pour Prangins. Commémoration autour du
iHonument de la Glorieuse Rentrée. Arrivée à Lausanne par le traim Visite de la
vüte. Le soir, arrivée à Montreux. Soirée
familière de réception.
Samedi 28 ßdüet : Eîxoursion aux Rochers de Naye, d’où l’on jouit d’une vue
merveilleuse sur les Alpes et le Visite au Château de Chüloni Le soir, cau‘sene sur Ifhistoire du Pays de Vaud.
Dimamhe 29 juillet : Repos à Montreux ; culte à Clärens ; dans l’après-midi,
promenade aux Gorges du Chauderon.
Pour les personnes qui le désireront, une
excursion sera organisée aux Alpes Bernoises et au Lac de Thoune, par le chemin de fer Montreux-Oberland Bernois.
(Cette excursion sera payée à part par
les participante).
Lundi 30 jiùllet : Retour en bateau à
Genève ; voyage de Genève à Torre Peilice par Modane; courte visite à Aix-lesBains.
Le prix complet du Pèlerinage, de Torre
Peilice à Montreux et retour, y compris
le logement, les repas et les transporte,
sera d’à pteu près L. 250.
Les Unionistes, jeunes gens et jeunes
filles, sont particulièrement invités à se
préparer à s’inscrire à ce Péterinage, qui,
à des conditions exicepttionnellement favorables, leur offre une occasion unique de
connaître le beîau pays de leurs frères de
Suisse.
Pour informations, s’adresser à M[. Attilio JaJlla - Torre Peilice.
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnan
A, C, D, G,
Le « Convegno » de rAscension.
Le Convegrw Unioniste de' l’Ascension
(10 maj) aura lieu, cette année encore,
au Col de R^bbi, à une demi-heure de
Torre Pehice, avec le programme suivant :
Culte à 10 hi 30 (porter le Recueil Italien)
— Réunion à 14 heures, avec l’étude d’uu
sujet unioniste très actuel, chants populaires, preductioins variées.
Les Unionistes, leurs amis, toute la jeunesse vaudoise, sont cordialement invités
à ce Cmvegno, qui sera la digne coficlusion d’une année de travail xmioniste très
satisfaisant.
L’autre Mgr Besson.
Certains de nos lecteurs outrent entendu
parler de Mgr Besson, VoMtem de lAprès
quatre cents ansi, Ventre de l’umité de
toutes les confesskms chrêtieames, qui prétend « aplanir la route ».
Or, comme ü y a usn autre Mgr Besson,
il faut que nous le présmtions en reproduisant un article du Semeur Vaudois
(numéro du 17 février 1934), sans rien
changer. ' réd.
Coniiiit on aplanit la raote
en dehors de hoo Canton de Yaed.
Tous les lecteurs de Après quatre cents
ans, auront lu avec joie le p,assage que
voici ; « La Réforme fut introduite en des
temps idouJoureux, où les passions étaient
déchaînées. Les ilégeindies les moins vraisemblables s’accréditèrent sans peine, dans
les milieux daut elles flattaient les sentimients. D’’une part, ce fut Oalvin marqué
au fer rouge pour délits de moeurs, ou
Luther, disant, a ,1a vue du ciel étoilé,
qu’il savait len être à jamais exclu. D’autne part, ce fut la, Bible enchaînée pour
qu on ne pût la lire, ou le pardon des péchés, reçu d’avance contre argent comptant. Et m,Üte autres bahvemes de même
valeur.,.. Ces ipauvretés-là 'Ue se discutent
plus... Nous souffrons [nous catholiques],
quand on impute au catholicisme des torts
qu il n’a point ; Sachons épargner nos adversaires, en ne colportant plus sur leur
compte des faite désagréableB, qui ne résistent pas à Texamieln) sérieux » (pp 162
et 163).
Admirable mot d’ordre — dira-t-on. ____
Certes ! Mais... attendons la fin.
^ Ouvrons l’Histoire illustrée de la Suisse
à l’usage des Ecoles primaires du Cornton
du Vedáis, édition 1927. Cet ouvrage est
bien connu de Mgr Besson, puiSq'ue ■—
nous dit la préface — il faisait (partie de
la « haute Commission de spécialités» qui '
a aidé l’auteur (feu C. Zehner) de ses
«précieux encouragements ». Or, voici ce
^qu’on y lit : ?
P. 125 (en note) : Martin Luther « se
livra à la bonne chère, mena une vie que
des liistoriens même protestants
tr,aitent de peu édifiante... ».
P. 127 : Ulrich Zwingli, se fit remarquer « par son goût prononcé ipour lès
amiüsemènts, par son penchant pour la
vie libre et i>ar son manque de piété ».
P. 136 : « Jean Calvin naquit à Noyon
en 1509... Ayant été condamné pour dérèglements de mœurs (1), il s’échappa
secrètement, se réfugia en Suisse et vint
se fixer à Genève ».
Cette dernière affirmation, relative à
une prétendue condamnation de Calvin
pour «dérèglement de mœurs», est particulièrement odieuiæ. En effet, depuis k
publication du livre d’Abel Lefrano ; La
jeunesse de Calvin, en 1888, tous les hisitoriens savent que cette accusation est
pure légende. Elle a été inventée de toutes
pièces après la mort du Réformateur, afin
de ternir sa mémoire. Elt pourtant, chez
nous, un manuel officiel s’en fait le propagateuir |i C’est singulièrement gravei, et
singulièrement affligeant.
Comment Mgr Bei^n peut-il à la fois
donner le mot d’ordre de Après quatre
cents ans, et encourager de ses préefeux
conseils un manuel qui calomnie les Réformateiu.rs ? Notre étonUement est d’autant plus grand que — nous dit-on — ce
manuel est utilisé aussi dans plusieurs
écoles du Canton de Fribourg.
Cette même question a été posée par le
Journal religieux (de' Neuchâtd) en date
diu 6 janvier. Pour autant que nous sonv
mes renseignés, ele est demeurée sans
réponse jusqu’ici.
Faub-ii donner raison, alors, à l’un des
innombrables témoignages de neconnaàssanee qui nous sont (parvenus, — à la suite
de l’effort de mise au point et de tufiao en
garde que nous avons tenté djuia ce
journal, — et qui déclare : Le cathoHds
(1) C’est nous qui soulignons. _
me change de visage suivant le milieu dans
lequel û vit ? Nous ne sommes pas loin
de le penser. •
Dans tous cas, il paraît moins urgent aux dirigeants du catholicisme à’aplanir la route len Valais et à Fribourg... que
dans notre bon -— trop bon — Canton de.
Vaud. Le public « qui pense et qui' juge »
ne demiandera sans doute pas pourqtioi.
(Semeur Vaudois). Edmond Orin.
A la suite de cet article^, la Chcmcéllorie
de l’Evêché de Fribourg a publié un commuuiqué, cherchant a voiler les énormités
contenues dans deux éditions successives
du mamuel officiel vaïaisan d’Histoire: suisse.
Le Semeur Vaudois (numéro du 21
avril 1934) revient donc sur la question
et publie entre autres choses ce qui suit.
...H y a pourtant, dans ce livre,', de véritables... perles. Nous en avons relevé
quelques-unes dans le Semeur du 17 février. Nous aurions pu ajouter celle-ci :
A k page 126, le manuel explique les
« raisons du succès du protestantisme »
par ; « 1" l’ambition du pouvoir civil qui,
depuife le XIV® siècle;, cherchait à asservir
l’Eglise ; 2" le mécontentement de la maBse
du peuiplle qui demandait un allègement
des redevances... ; 3° la cupidité des gouvernements qui désiraient s’emparer des
biens ecclésiastiques... ; 4° le; désir de beaucoup de chrétiens relâchés de se soustraire
à certainie's observances gênantes de l’Eglise catholique ». Et le volume ose conclure : « Ce ne furent donc ni le désir
d’une réforme de mœurs, ni l’amour de
la vérité, mais bien plutôt l’attrait dune
morale plus facile (sic!), d^ motifs
d’iOrdre temporel et souvent même la
violence qui firent accepter le Protestantisme... » (1). Edmond GiffiN.
(1) C’est nous qui soulignons.
(Semeur Vauidais).
NB. Comme nous tenons à la vérité
avant tout, nous signalons une nouvelle
que nous lisons à la dernière heure dans
le Journal Religieux.
Le chef du département de l’instruction publique du Catotton dU Valais, M. Lorétan,, affi'rme que Mgr Besson a fait observer que le chapitre de la Réforme contenait des inexactitudes et a conseilé de
les faire disparaître. Il paraît donc qu’on
corrigera la nouvelle édition de l’ouvrage,
dont quelques expressions .avaient froissé
les protestants suisses.
Mieux vaut tard que jamais!
oooooooooooooooooo
lËBolesËilii
VAL PÉLIS; La Tour.
Une journée printaniène, finalement!
Les enfante se sont éveillés avec l’admirable vision des arbres fruitiers en
fleur, dans le petit verger, et des monr
tagnes encore toutes blanches, mais teintes
de rose par les rayons d’un soleil radieux.
Ils ont donc fait une promen,ade, une
course de plaisir jusqu’à La Tour : par
le beau temips les routes ne sont pas
long ues.
A 10 heures, le temple offre un magnifique coup d’œil ; il y a cinq cents enfante
au bas mot, sans compter le (publie qui
est accouru pour entendre les petite
chanteurs.
Le pasteur, M. Jules Tron, préside.
Après avoir exprimé sa joie pour la merveilleuse journée et donné la bienvenue
aux différentes écoles — sont représentées
celles de La Tour (&,inte-Marguerite, Via
Oliva, Envers, Appiots), de Saint-Jean, de
Vilkr et de Bobi — il lit quelque passages bibliques et élève' à Dieu une prière.
Le pirogrammie musical se déroule ensuite pendant ,une heure et demie environ, entremêlé ide quelques discours.
Sous k direction de M. Adolphe Tron.
on chante d’abord, tous ensemble, le N. 179
du Recueil Français : Jusqu’à la mort nous
te serons fidèles. La baguette de M. Tron
se charge de diriger tous les cantiques
chantés par toute l’assistance.
Suivent séparément l’écoite de SainteMarguerite, dirigée par M.me Attilio JaJla,
et l’école du Vilkr, dirigée par l’instituteur M. Héli Long.
Après ces cha(rats, IM. L. Rivoire, piasteur
de Saint-Jean, prononce un discours approprié en insistant sur te fait que k
réunion est un© ré(Union de joie, une fête.
Le chant même est en effet un symibole
d’allégresse et de joie, un 'hymne de reconnaissance envers Dieu pour tout ce
qu’il fait pour nous.
Lorsque Jésus naquit un chant descendit des oieux Vere k terre, pour annoncer
aux hommes l’amour de Dieu.
Le chant que nous ètevons vers Dieu
doit être une répionse à son amour et l’expre^ion de notre communion avec lui.
Pour démontrer que te chant ne doit
p,as monter à Dieu seulement dans tes
moments joyeux, il rappeUe; Tépisode de
Saint-Paul et de' SüaBi qui chantaient dans
las fers ; le chant doit être constamment
dans notre cœur.
Il conseille aux enfante d’apprendre te
plus grand nomibre de cantiques qu’il soit
possible, et ide, jeter ainsi les bases de
leur édifice spirituel.
Les cantiques appris à Têcofe du dîmanche seront lUne bénédiction pour toute la
vie. Il le idémontre par l’épisode d’une
vieille femme morte récemment à l’Hôpital, seule, sans parente, sans appui, et
qui avait idemandé qu’on chantât à ses
funérailles : J’ai un bon Père qui m’attend aux deux -; lointain, maîS''pi:^i©ux
souvenir qui l’avait évidemment soutenue
et consolée aux jours du malheur et à
l’heure du trépas.
Suit le chant 191 d© 1’« Innario », chanté
par toute rasœmblée.
Puis c’est le tour de l’école de Saint-.
Jean, de Bobi, des Appiots ; un chant d’ensemble êncore suivi par l’école de Via
Oliva, du Vflkr, de ¡TEinvers de La Tour.
(Une miention spéciale, car cette dernière,
malgré son petit nombre, n’a pas craint
de se produire !).
On entend encore ,un discoturs : M. HJ
Tron, piasteur de Bobi, exprime sa joie
d’entendre bien chanter et relève que te
chant eist une des plus belles' ressources
de jouissance et de consolation. La voix,
dit-il, est un don qu’il faut faire valoir,
car c’est un devoir envers Dieu, envers
notre prochain et envers nous-mêmes.
Après un. autre chant d’ensemble on entend l’école de Bobi, de Via Oliva, de SaintJean, de SainteHMarguerite.
Le paisteur, M. Jules Tron, conclut en
remerciant les enfants accourus en si
grand nombre et leur donnant... une bonne
nouivelle. H exprime en même temps k •
satilsfactiqni du public.
M. Adolphe Tron, au nom de k Commfesion du Chant Sacré, remercie d’une
manière spéciale tes Directeurs et Directrices et les Moniteurs ét Monitrices des
écoles pour le travaifll qu’ils ont accompli
et qui se maUifeste par un progrès constant. Il envoi© une pensée aux enfants
qui, à k même heur© et dans le même
but, sont assemblés à Saint-Germain.
On chante tous ensemble le cantique 299
du Recueil Fra|nçais : R Rimpatrio.
M. Jules Tron termine par k Bénédiction.
S! * ®
Les enfante, par groupe, vont consommer leurs provisions dans l’enceinte du
Collège. Puis ce sont des jeux, la visite
au Musée Vaudois, quelques courses pour,
voir k petite grande vile dé La Tour.
Vers te soir, tous rentrât chez eux
heureux et contente.
Nous attendions un compte rendu de
la Fête de Saint-Germain, qui n’est pas
enoore arrivé !
DONS R
EgU!
M.me ’Théophite D. MaJian, à k mémoire'
(de M.me Giulia Qaoi'-D’Agostino ; Pour
l’Hôpital de La Tour, L. 25 - Pour TOrphe"
linat, 25 - Pour |k Maisoti des DiaconeS-"
ses, 25 - Pour l’Institut de Vallecrosiai, 25.^
3
L’Echo des Vallées - Vendredi 4 Mai 1934-XII
CHRONIQUE VAUDOISE
-------
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 23 al 29 Aprile 1934-XlI
Nascite N® 1 — Decessi N® 1
FÊTE DE CHANT
des Sociétés Chorales.
Nom rappelom qm la Fête de Chant
des Sociétés Chcnttles (Val Clmcm et Val
Pélis) aura lieu, D. V., (Mmamche 6 mai,
d 3 hemes de Vaprès-midi, dans le temple
de La Tour. ‘
Tout le public est cordialement invité.
Les Sociétés Chorales se trouveront à
14 heures à la -Maison Vavdxnse, pour wn
essai général prélirnimmre.
üs «
BOBI. Nous avons ©u le ipjaisir d’avoir
au milieju de nous, dimianche 29 avrils un
bon contingent des Unions des Mènes eit
des Jeunes Filles de la paroisse de Penrier-Maneille, guidé par M. et M.me O.
Peyronel.
La pluie battante n’a pas empêché aux
cœurs idê se réjouir, de fraterniser, de
prier ensemble et de chanter avec entrain,
au pied du monument de Sibaud, le Serment de fidélité de nos pères.
Devant une nombreuse aasemibillée, M. le
pastleur 0. Peyronel a présidé le cuit©
principal en nous donnant une bonne prédication sur les choses qui passent et sur
■celles qui demeiurent.
la paroisse fen remercie, ainsi que
toutes ces chères sœurs, pour leîur agréar
bîe visite.
— A cause d’un échange de chaire^ le
culte de dimanche, 6 courant, sera présidé par M, Guiido Mathieu, pasteur à
ViUesèehe.
— Un tendre agneau de notre troupeau
a été rappelé par le [Bon ¡Berger, après
lune courte, maladie, lundi, 30 avril. C’est
'OlgaRdetto de Jean et de Catherin© Rîvoir, âgée de 19 mois; Que Dieu, dans sa
miséricorde, console les parents désolés,
afin qu’ils puissent réaliser les promesses
contenues dans ces paroles de Jésus luimême : « Vous passes maintenant par la
douleur, malis je vous reverrai et votre
cœur se réjouira et nul ne vous ravira:
votre joie» (Jean XVI, 22).
LA TOUR. Trois nouvesiux foyers se
sont fondés ces derniers jours : M. GHM
Vitiorio a épousé M.Ue Cardone Marie
Marguerite ; M. Jourdan Désirée épousé
M.he LavaUe Rose Marguerite ; M. Jcmrdaii Charles a épousé M.lle BeUion Emilie
Rose.
Que la bétnéidiction de Dieu repose sur
ces jeunes ménages. '
PERRIER-MANEILLE. Samedi, 7 avril,
la jeunet de l’Eglise des Clos a fait une
très agréable visite à la jeunesse du Perrier. MM. G. Bert, J. TrOn, G. Mathieu
et O. Peyronel leur adressèrent successivement quelques paroiles en souhaitant à
ces cinquante jiOunes gens et jeunes filles
de devenir toujours plus l’énergie vitale
de l’Eglise.
— M. G. Beat, éyangélibte, a tenu les
deux cultes de dimanche 8 avril; nous leremercions pour sont message.
— Constantin Madeleine veuve Poët, de
Saint-Martin, est entrée dans le repos
étemel, à l’âge de 77 ans. La’ mort a été
pour elle .une délivrance, une terrible
maladie la faisaint souffrir depuis plusieurs mois. ,
Notre sympathie chrétienne est assurée
aux pajrients, d’une maniièr© ^)éciaâ© à la
fille Louise qui Ta soigné© avec ,un grand
amour et une admirable abnégation.
— Dimanche, 22 avril, le pasteur de
Massel, M. A. Ricca, secrétaire de la Oon>
mission exécutive, a fait lia visite réglementaire à inotre Eglise. Il a adre^ la
parole à l’école du dimanche du Perrfer,
au culte, et dans l’après-miidi à une -réur
nion à ÜV&neille. Ceux qui ont eu le privilège d'écouter ses messages ne regrettent pas d’avoir bravé le mauvais temps.
— Baptêmes: Tron Eisa de Hêli et de
Genre Emma (SainbMartin) - Peynot Rienato de Héli et de Giaiero Lina (Crouzet)
— Ghigo Ettore d’Alexandre et de Tessore
Marguerite (Birasso) - Ferretro Elvira de
Albert et de Poët Lina (Pbumanat) - Peyran Valido de Jean et de GiairChecco Mairie
(Boucet) - Poët Albert de Jules et de Ferrerò Marie (Cloutés).
RODORET. Lundi, 23 avril, a eu lieu
l’ensevdlissement de Pom Jumine, des Arnauds. Pendant sa longue maladtiie elle a
été soutenue par une foi vivante au Christ
Sauveur.
Notre symipathie dirétienlne est assurée
à la familte en deuiL
SAINT-GERMAIN. L’aæemblée électœ
raie de dimanche 29 courant, sous la présidence de M. Albert Ricca, secrétaire de
la Commission exécutive, a réélu avec 212
voix sur 226 votants, pasteur de la par
rodsse M. Henri Trou, junior, qui finissait
à présent ses 14 ans. Souhaits.
H. Jahier.
— Deux mariages ont été célébrés dans
notre temple, samedi 21 avril : celui de
M. Gallian Èirnibert d’Henri, avec M.Ue
Jeammette Bolmas feui Jean ; et celui de
M. Lamenti Augustin, de Vilar Pérouse,
avec M.lle Balmas Marguerite de Jacques
Henri.
Nos meileurs vœux accompagnent ces
jeunes frères.
SAINT-JEAN. La soirée en faveur de
T« Opera Nazionale Balla », qui devait
avoir lieu dimanche 29 avril, a été renvoyée à ce samedii 5 mai, à 20 h. 30, dans
la Sale Albarin.
La comédie féerique Rosabella nel bosco,
du « maestro » Pachner, sera représentée
par les filettes de la 5® classe élémentaire.
La chanteuse, M.le Aida Chauvi©, coœ
pérera avec son art à rendre plus attrayant le programme de la soirée.
M.lle le prof. Ade Theiler accomipiagnera
au piano.
Les bilets, au prix de L. 3, 2 et 1, sont
en vente chez M.mes Travers et Bonnet.
VILLAR. Mariage. Le 19 avril nous
avons imploré la bénédiction divin© sur
le mariage de Jean Bonnet, du Ciarmis,
avec Marie Buttigliero, de Bagnolo, résii
dente à La Tour. Que Dieu bénisse ce
nouveau foyer ,!
— Nos dites du 15 et du 29 avril ont
été présidés nespectivement par M. Tinstituteur H. Long et M. le pasteur professeur Cbrrado Jala, que nous remercions
vivement pour leur cordiale et efficace
collaboration.
— Visites. Dimanehe soir, 8 avril, dans
le temple bondé malgré la pluie, la Chorale de La Tour, presque au complet et
accompagnée par sa Directrice, son Président et son Pasteur, nous a procuiré une
véritable fête spirituelle en exécutant,
sous la direction compétente de M.me
Balma, une série de chants qui, logiquement coordonnés, formaient un tableau
complet de THistoire Vaudoise.
Le directeur idei notre Chorale, Ml H„
Long, et le Pasteur, ont e:^riimé à cette
vaillante jeunesse et à ses conducteurs
les sentiments reconnaissants du non>
breux public.
— A l’occasion de sa promenade à Bobi,
rUnion des Mères de Perrier-Mianoiile
s’est rencontrée, dim,anche après-midi,
avec notre Union des Mères. Visite archi^
téiégrapihiqueL mais bénie tout de même
pour ces mamans qui ont aussi elles leur
esprit de corpp !
— NB. Le culte de dimanche prochain
sera en langue française. j.
¿T«) lâÇif Tïlw '
MOVIMENTO GIOVANILE.
(Dalla « Circolare » di aprile della Federazione Giovanile Valdese).
E’ stato indetto un Concorso Biblico al
quale sono invitati a prendere parte i
giovani Vajdesd, rispondendo alle due domande seguenitìi :
1“ Qual’è II campitolo della Bibbia die tu
preferisci? Perché?
,2“ Qual’è Û tuo versetto preferito nel
Nuovo Testannento ? Perdis ?
Le risposte brevi (non più di una pagina Pier ogni domanda) devono essere
Spedite, entro U 31 maggio, al segretario
•AStfredo Giocoli - Via IV Novembre, 107 Berna.
La Commissione giudicatrice è composta
del prof. Giovanni Rostagno, presidente;
raagg. Abde Ghigo! rag. Alfredo Giocoli.
Le risposte ritenute migliori saranno
IWibibiUcate nella Circolaire e gli autori rioeveranno un bel libro in premio.
« * •
E’ bandito un Concorso per un dramma
Hi soggetto valdese (storico o di vita attuale) che ipossa essere recitato nelle nostre Unioni Valdesi.
Chiunque può partecipare ai concoim '
Si raccomanda di tener conto delle modeste possibilità sceniche di molte Unioni :
un dramma ih due o tre atti è ipreferibile.
Ai due lavori giudicati più meritevoli
dalla apposita Commissione verranno assegnati due premi : 1“ premio, L. 100 2“ premio, L. 50. I manoscritti, contrassegnati Ida un motto ripetuto su di una
busta sigillata contenente il nome e FiUdjrizzo dell’autore, devono essere inviati,
entro il 30 settembre, al segretario del
Gomitato F. G. V., rag. Alfredo Giocoli Via IV Novembre, 107 - Roma.
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Si Uitrato,. 10 - - Milano: N-, N., 25 - E. Ettòrre, 20 '- L. Znephi, 10 - G. Polettì, 10 - E.
Gigaro, 10 - G, Vidossich, 30 — Santhià: A.
Mula, 23,30 — Centurano: U. Olivieiri, 10 —
Ikttiano : G. Settembrini, 40 — Mantova : E,
YarveUi, 20 — Bengasi: ¡A. Piorio, 25 — Napoli : CoUettato da H. Ostrembein, 180 = C61léètato da A. J. Schuberth, 65 - Adunanza In-t
^esei, 2276 - Vendita paste, 40,50 - Casa Ma|èrna, 173 - Chiesa Cristiana del Verniero, 150
Adunanza Italiana, 23,80 - R. Corona, lOi
P. Aversano, 15 :—■ Reggio Calabria: D. Salerno, 30 — Novara : G. Bossettl, 11 — Viareggio :. Chiesa Wesleyana, 10 — Acireale : S.
Impalà, 10 — Reggio Emilia : Con. ImmovlOl,
25 — Cortile S, Martino : L. Bianchi vedova
Ferrari, 10 — Fioridia: lA; Tarascio, 10 - V.
ildorno, 10 — Levane : A. Lombardi, 10 —
ifenova : C. De Matteis, 15 — Barletta : M.
Bracco, 10 — Messina : F. Maiani, 27 — Isola
del Livi : A. Venditti, 10 — Cuneo : Comunità
Evangelica, 25 — Panlaro : V. Di Domenico,
10 — Venezia : E. Butacin, 10 — Molerà : G.
Gravina, 10 — Ashammar : O. Anderson, 10 —
Novi Ligure : Chiesa dei PrateUì, 24 — Pinerolo : !A, Sehreiber, 10 — Bussoleno : S. Bot-'
t,aizzi, '10 — La Spezia : R. Vaghetto, 10 - L.
Manfrini, 10 - N..N., 40 - Chiesa dei PrateUi, 100 —■ Ferrara : Z. Tonarelli, 25 — Lanciano : Sorelle Santacroce, 10 - Chiesa Metodista Episcopale, 10 — Torre Pellice : A. Farina, 50 - Davide Gaydou, 20 - Sig.na RoUier,
10 — Perosa Argentina: A. Long, 10 — Castello d’Alvito : L. Tata, 10 — Mergozzo : G.
Barone, 10 — Castagnole Lonze : Chiesa dei
Fratelli, 16 — Bari : % Spedicati, 10 - G. Ferrigni, 10 — Catania : M. Caflish, 20 - P. Leotta
e Pigli, cassetta, 129,55 — Creva : G. Grassi,
10 — Firenze : L. Stallé, 15 — Torino : G.
Costa, 10 - V. Spalta, IO - D. Bianco, 10 - G.
Roddi, 20 — Somme sotto lire dieci, 236,05 —
Totale generale L. 4555,70.
mmmmmm m
Ammiiiistrazione delle Poste e dei TeleoraiL
L'interesse del 2,52 % sul deposito
delle Casse <M Risparmio Postdi. —
La Gazzetta Ufficiale ha pubblicato il
decreto miriiisteriale 27 _ marzo 1934, il
' quale determina che a partire dal 1° alptrile
1934 l’interesse da corrispondere, ai siengi
delle vigenti idisposis:.ioUÌ sui depositi a
libretto effeìttuafi o che si effettueranno
nel Regno e nelle Colonie presiso le Casse
j di Risparmio Postali, è fissato 'niéfia misura deJ 2,52 % netto ini ragione di) un
; anno.
* « «
Cambiamento denominazione città di
AdrUmspoli. —H Miaistero delle Comiunicaziond scrive quanto segue : Il nome della
I città di Adrianopoli (Turchia) è stato di
‘ recente sostituito con quello di « Edime »,
Le corrispondenze! eid i pacchi postali che
fossero ancora spediti con la dicitura
« Adlrianopoh » in luogo di quella di
« Edirne », verrebbero respinti all’origine.
iBtititioii! lomltiliiKi Miin.
Dons reçus pendant le mois d’avril 1^4.
_ MÌPTOE.
Adèite Rosati-Buffa, Biella, L. 15 - Louis©
Talamazzi veuve Baldocchi, Naples, 25 - Eglise
de Milan I, collecte du Vendredi Saint, 55 Roland Prœpeir et Lydie, La Tour, 10 - Henri
Coïssdfi, missionnaire, ldi, 15 David Gaydou,
évangéliste émérite, Id., 10 - Comba Gustave
et Ketty, Id., 50 - Peu GugUélmet Delphine,
sur son lit de mort, Gênes, 25 - Giulia Fiizzoni, Bergajne, 100 - Norina Frizzoni, Id., 25
- Rosa Oaffari-iStelner, Id., 50 - Roberto et
Bianca Steiner-Stampa, Id., 50 - Maria Steiner, 100 - Robert Revel, Saint-Jean, 500 - Ernestine Parise, Washington, en souvenir de
sa chère mère M.me Lydie Paris'e, 200 - Commune d’Angrogne, subside, 30 - Charboipiier
Marie, VUlar PeUlce, 10 - Union Chrétienne
de Jeunes Filles, Bobi, 20 - Veuve Madeleine
Larco, La Maddalena, 10 - Eglise Adventiste,
La Tour, 20 - Fédération des Vaudois des EtatsUnis, pour le 2« Lit, 600.
ORPHELINAT.
Comunità Evayigelica de Bergame, L. 200 Henri Coófesón, missionnaire, La, Tour, 15 - David Gaydou, évangéliste émérite, Id., 10 - Gustave et Ketty Comba, Id., 50 - In memoriam
de Libero Gay, le 2e anniversaire de sa mort,
sa grand’maman, 10 - In memoriam de leur
père Philippe Costabel, les enfante, New-York,
100 - Eglise de Milan I, bollecte du Vendredi
SdRit, 60 - Robert Revel, Saint-Jean, 500 Charbonnier Marie, VUlar PeUice, 5 - 'Alice
et Lily Jahier, La Tour, en souvenir de leur
petite cousine Jeannette Jahier, 50 - Bourse
des Pauvres d’Angrogne, 200.
HOPITAUX.
M. Gütermann, La Pérouse, L. 400 - Jean
GrUl, Ville, Prall, 20 - Bounous Edda, SaintJean, 20 - Docteur Italo Mathieu, Pomaret, 50
- Peyropel Marguerite, Id., 20 - Durand-Canton César, Id., 10 - ,Breuiza _ Henri, Salza, 10
- Henri Coïsson, imssioiinaire, La Tour, 10 David GaydOu, évangéliste émérite, Id., 10 Comba Gustave et Ketty, Id., 100 - Pleurs en
souvenir de Süvio Bounous ; A. et B. Soulier,
pasteur, Saint-Germain, 40 ; Sœur Arcangela
P., Id., 10; PamUle Giaccone, M., 5; Giaccone Giulio, Id., 5 ; Goffls Dina, Id., 5 ; Ribba
Giovanni, Id., 5 ; Blefynat (Albert, Id., 5 (tons
pour I’HSpital du Pomaret) - Fleurs en souvenir de Tron EJsa^ à l’occasion du 1er anni-,
versaire de sa mort, son frère et sa behe-soeur,
Saint-Germain, 50 (pour l’Hôpital du Pamar
ret) '- Eglise de Milan I, coRaote du Vqndredi’
Saint, 60 h Robert Revel, Saint-Jeaü, SOO - Bernard Jacques, Pomaret, 40 - Ludovîo et Emma
Bounous, Saint-Germain, fleurs en souvenir dé
leurs chers Silvio et Clelia Bounous, 50 (pour
l’Hôpital du Pomaret).'
La fa/mHle de loi regrettée
i
décédée auæ Casses düAngrogne le 23 avrü,
remercie très vivement les parents et les
amis qui ont si cordialement entouré de
leur affection lu chère mctlaide, et ctccomr
pagné sa dépauÊle mortelle au lieu du
repos.
«J’ai combattu le bon combat,
j’ai achevé la course, j’ai gardé
la foi ». 2 Tim. IV, 7.
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6,36 7,- 7,53 13,14 17,38 19,04 20,25 21,39
6,50 7,26 8,05 13,33 18,01 19,20 20,49». 22,02
7,20 8,10 8,30 . 14,07 18,42 19,51 21,27 22,40
6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06 20,10
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7,48 8,41 12,33 14,23 18,18 19,28 19,46 21,8,06 9,04 f 14,40 18,40 —>— 20,13
8,17 9,14 > 14,51 18,51 —f— 20,24
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8,42 15,17 19,17 VillarP. » 6,41 12,06 17,46
8,49 15,24 19,24 Chabriols » 6,48 12,13 17,58
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9,- 15,35 19,35 Torre P. a. 7,- 12,25 18,05
(*) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.) »
Abbadia ^
Riaglietto-Fiugera(/dc)»
S. Martino »
Porte »
Malanaggio (fac.) »
S. Germano >
Villar Perosa »
Dubbione »
Pinasca >
S. Sebastiano »
Perosa Argentina a.
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiitteraf/flc;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
6,19 (I) (2)
7,52 10,45 12,33 14,25 16,40 18,25 19,50 1
6,27 7,59 10,52 12,40 , 14,32 16,48 18,32 19,57 1
6,30 8,02 10,55 12,43 14,35 16,51 18,35 20,- 1
6,35 8,05 10,58 12,46 14,39 16,55 18,38 20,03 1
6,41 8,08 11,01 .12,49 14,42 16,57 18,41 20,06 1
.6,44 8,11 11,04 12,52 14,45 17- 18,44 20,09 1
— 8,16 11,07 12,56 14,49 17,03 20,12 i
6,52 8,19 11,10 13,- 14,52 17,06 18,51 20,15 1
7,02 8,26 11,17 13,07 15,- 17,13 18,58 20,22 E
7,09 8,33 11,24 13,14 15,08 17,20 19,05 . 20,29 E
7,12 8,36 11,27 13,17 15,11 17,23 19,08 20,32 1
— — 11,34 13,24 15,19 17,28 20,37 1
7,22 8,45 11,40 13,27 15,25 17,31 19,16 20,40 i
(1) (2) 1
6,45 7,35 8,55 12,05 13,45 16,20 17,56 19,35 I
6,48 7,38 — 12,08 13,49 16,23 19,38 1
6,53 7,43 9,02 12,13 13,55 16,28 18,06 19,43 i
6,56 7,40 9,05 12,10 13,58 16,31 18,09 19,46 1
7,02 7,53 9,15 12,23 14,05 16,45 18,16 19,53 1
7,12 8,- 9,22 12,30 14,12 16,53 18,24 20,- 1
7,15 8,03 9,25 12,33 14,30 16,56 20,03 1
7,19 8,10 9,28 12,39 14,33 17- 18,31 20,08 I
7,22 8,13 9,31 12,42 14,36, 17,03 18,34 20,11 i
7,25 8,16 9,33 12,45 14,39 17,06 18,37 20,14 1
7,28 8,19 9,36 12,48 14,42 17,10 18,40 20,17 I
7,31 8,22 9,39 12,51 14,45 17,13 18,43 20,20 1
7,37 8,30 9,45 12,58 14,52 17,20 18,50 20,25 1
MISTURA LAMPUGNANl
(RICOSTITUENTE DIGESTIVA)
Questo vecchio preparato a base di estratti di erbe aromatiche
amare pon dose piccolissima di ferro, 6 da quasi mezzo secolo il
preferito, per la sua pronta e realb efficacia, in tutte le forme di
esaurimento, da qualunque causa prodotti. Inappetenza, cattiva
di(testione, postumi di febbre malarica, convalescenza, sviluppo,
menopausa, gravidanze, cce.
ottimo per le persone anziane, che se non ringiovanisce, procura
loro un senso di benessere che rende meno pesante gli Inconvenienti tutti, deU’età matura. ,
Trovasi in tatto le farmacie a L. 13. al flacone (prezzo ribassato).
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-FEBRERO.
Perosa Argentina P- 9- 13,35 19,30 Ferrerò p. 6,—
Pomaretto » 9,08 13,43 19,38 Trossieri-Faeffo » 6,03
Chiotti-Riclaretto » 9,23 13,58 19,53 Chiotti-Riclaretto » 6,07
Trossieri-Faetto » 9,27 14,02 19,57 Pomaretto » 6,22
Ferrerò a. 9,30 14,05 20,- Perosa a. 6,30
11,25
11,28
11,32
11,47
11,55
17,15
17,18
17,22
17,37
17,45
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