1
■6-courant avec la Poste.
' It’iij' pai’ an =
lff‘'»«iîev 6
ex. à la même
chacun Fr. 5
^ ttagïie,Autriclie-nongrie,
is®,61^110, Brésil, Danemark,
gêypte, Ilollaniîe, Suède,
1 par uhnnnement
^ selon Aervvd de,
. . . Fr. 3
àfl U s’abonne
■Che» ¿’Administration ;
&MM- les Pasleiivs; et à
“¿Be^on à Torre Pellice.
Année XXXV. X. 46.
Li'abonnement se paye d’avance.
15 Novembre 1900
AunonceH: 20 centiiuea par espace
de ligne pour 1 fols ~ 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour.la Ilédaction à M.
N. Tonni, prof., Torre Pellice et
pour rAdmini.stration à M. Jean
Jalla, prof-, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte
15 cen times, sauf ceux du commencement de l’année.
J
DES VATiLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
-d““ '»6serez témoins. Act. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne. Matt. Vl, 10.
Sommaire :
^*'Dférence du Val Télis —Union dos Eglises
Libre et Presbytérienne Unie d’Ecosse —•
Le I)r. Frédéric Godet — Corresiioudaiioe
Madame Maracci — Clironitiue —
Nouvelles et faits divers — Revue Politique — Annonces.
Conférence du Yai Pélis
jj la Conférence des Eglises du Val
est convoquée pour Jeudi 22
à 9 h. ip à La Tour dans
, ■Scole de S.te Marguerite.
^ujet : Le Bespeet.
y ■l^es membres des autres Confé. ®ces sont cordialement invités à
■ ^•ssister.
B. Gardiol, pjrésident.
Union des Eglises Libre
Presbytérienne Unie d’Ecosse
Edimbourg, 81 octobre liiOO
^ . Cette date est dcvemic mémoral.-)le
> l’histoire
re
se d’Kcosse.
' des deux Eglises s’est cf
Í et ¡l’union a adopté le nom
i.-Lglise Unie TJbre d’Ecosse. DeS’
foules immenses s’étaient assemblées,
pour l’occasion, dans une salle capable de contenir 7000 personnes ,
le Waverley Market d’Edimbourg.
Parmi les délégués étrangers MM.
J. P. Pons modérateur, et M. Prochet,
Président du Comité d’Evangélisation de votre Eglise.
11 serait trop long de décrire toute
la cérémonie ; je n’en rappellerai que
les principaux incidents.
Mardi, 30 octobre, l’Assemblée de
l’Eglise TJbre, et le .Synode de l’Eglise Presbytérienne Unie, tinrent
séance dans leurs locaux respectifs
on elles approuvèrent solennellement
l’ji'Vte d’Union. L’Eglise P. Unie
le fit à l’imanimité, les iqo membres
■ du Synode s’étant levés. Dans l’Eglise
Libre sur 643 voix il y eut 27
non. Une vingtaine de ces opposants
se constituèrent alors en une Assemblée à part, mais avec peu de
suite.
Le 31, jour où l’Umon devait se
Consommer, il pleuvait. Mais cela
n’arreta pas les membres des synodes,
ni l’enthousiasme dos foules. Les
deux assemblées se réunirent encore
séparément dans leurs palais, qui
sont séparés par le massif pittoresque
du châte.'iu, et d’où ils devaient
avancer en procession, deux à deux.
Tt|
fS
O
ü
O
s
H
2
362 —
L’Eglise P. Unie parcourut la superbe Princes Street, avec le modérateur D.r Mair, le Bureau du .S3uiode
et les professeurs de théologie à la
tête.
L’assemblée de l’Eg'lise fibre descendit le pont da Mound, (pii domine
la voie ferrée; le D.r Ross Taylor,
modérateur, ouvrait la marche. Les
processions se rencontrèrent dans un
large espace entouré par des monuments nationaux. Heureusement, la
pluie cessait alor.s. Les modérateurs
se serrèrent la main et marchèrent
ensemble ; les rangs suivants s’unirent, deux par église, et l’on continua, par rangées de quatre, jusqu’à
la salle préparée. Des milliers de
spectateurs faisaient haie le long du
parcours. A 11,30, quand la nouvelle
assemblée fut déclarée ouverte, on
pouvait compter 7000 présents. A
la minute précise les deux modérateurs se présentèrent sur la tribune
avec les membres des Bureaux et
deux vénérables-ex-modérateurs, un
par Eglise, les D.rs Murray Mitchell
et Henderson. Cest alors que l’acte
d’union fut conclu ; et, pendant que
les membres de l’Assemblée se levaient en étendant la main droite
et que la foule immense acclamait,
le modérateur plus âgé, le D.r Ross
Taylor, déclara que les deux Eglises
n’en formaient plus qu’une, au nom
du Seigneur Jésus Christ, le Roi et
le Chef de l’Eglise, squs le nom
d’Eglise Unie Libre d’Ecosse.
Ce fut un moment solennel, une.
scène inoubliable ; et quand la bénédiction de Dieu, Père, Fils et S.t
Esprit, eut été invoquée, plusieurs
dans la vaste assemblée répétaient ;
Amen, amen.
Le Professeur Rainy fut alors, à
runanimité, acclamé modérateur de
l’Eglise Unie. Dans son allocution,
il rappela l’liistolre des tentatives
d'union, fit ressortir l’importance de
ce g'rand événement, et la grandeur
de la tâche que la noiivelie église
a devant elle, au dedans et au dehors.
H lut ensuite des dépêches de con
gratulations venant de tous les bout?
de la terre.
Parmi les autres orateurs, reffl^f'
quons le Pair d’Aberdeen,
Kinnaird et Lord Overton. Lof
Rosebeiq'' était aus;ri présent.
Le soif, la salle aux 7000
sonnes était de nouveau bondée, ®
3000 autres, qui ne purent y trou^
vef;
place, se tassèrent dans la Salle d**Synode. La parole fut donnée
plus distingués délégués étrangef?'
parmi lesquels le D.r Parker, °
lèondres, le D.r John Watson (pl’f®
connu soüs le pseudonyme d’I^®
Mac Laren), le Pr. Fairbaini, d’O^
ford, le D.r .Prochet etc.
Demain, aura heu un service 0^
S. Cène, puis le Synode commencer®
à s’occuper des affaires de l’EglP®
et de sa nouvelle organisation; 1®®
soirées seront réservées aux missioi’"
naires venus de différents cha®P®
de travail.
L’Eglise Unie compte 1700 co®
grégations, 550,000 membres en fq
cosse et 40.000 dans iq autres champ
de mis.sion.
é
Parmi les déplacements rendus m
cessaircs par l’Union, est celui d'
Prof. Johnstone, ami de votre Egl*®®’
qui laisse Edimbourg pour AberdeenToutes les villes, tous les ville?®,.
d’Ecosse ont pris part à l’Union p'
af
des assemblées enthousiastes, et n® .
espérons que cet événement seraPA
pour l’Ecosse et pour le inonde entm ‘
R. M.
Le D/ Frédéric Godet
Tous ceux qui ont eu le
et le plaisir de voir et d’entend
M. le prof. P'. Godet D. D.
fêtes de notre bicentenaire n'aur®
certes pas oublié sa chère ph/f _
nomie, toute dci noblesse, toute
thousiasme, tonte de bicnveill®d^.
Cot éminent serviteur de Dieu
endormi dans la paix du
qu’il a -servi si fidèlement çt si
3
363
, S'ëinent, mercredi 2g octobre à 10
Wres du matin à Neuchâtel. Le
^5 du mois dernier il célébrait en'^ore son 88.*“® anniversaire, et qua^■^6 jours plus tard, entouré des siens,
ag'onie et en ooiiservant jusÎti’au dernier moment la pleine pos^sSsion do ses facultés, ce vénérable
noble ami et frère remettait conet joyeux, son esprit entre les
•^ains du Père. C’est de lui qu'on
Pfiut bien dire «telle vie, telle mort».
Né le 25 Octobre 1812, à Neu®hâtel, où son père était avocat,
Frédéric Louis Godet y commença
études théologiques, qu’il pour^ivit dès 1832 à Berlin puis à Bonn.
1836, il était consacré et nommé
^üffragant du pasteur Berthoud à Ya
■ngin.
Il ne resta pas longtemps à ce
i'^oste, car un appel de la cour de
■*^tusse fit de lui le précepteur du
Wnee Frédéric, plus tard empereur.
fait, il prenait une partie de la
^'tecession de sa mère, qui devenue
^6Uve, avait été nommée gouverJl^nte des enfants du futur empereur
^^üllaume 1®**. Il n’est pas indifférent
constater la continuité d’action
la mère et le fils eurent sur le
’ '^ractère du souverain que l’histoire
• ^ déjà appelé Frédéric le Noble. Et
'5®tte action bénie est' attestée p£ir
relations que conservèrent le
¡dîiaître et l’élève jusqu’au moment
li'i la mort enleva le second à l’afipetion du premier. Un détail assez
^’&Horé montre chez l’élève le besoin
Se maintenir en 'communion spiifitüellc avec son maître. JC’est que
■limais sa correspondance arme, lui
fut plus active que durant la
[■|uerre franco-allemande, et M. Godet
'^Ut recevoir plus d’une fois l’expres;.®ion des espérances, peut-être des
^°utes et des angoisses morales du
,I**'ince héritier.
Après six années tt- de 1838 à
— passées à la cour de Berlin,
revint dans son pa^m natal. A son
®tour en Suisse il fut nommé pasauxiliaire au Val de Ruz, en
1849 élu pasteur et en 1851 professeur à Neuchfdel. Jusqu’en 1866 il
fut pasteur et professeur d’exegèse
de l’Ancien et du Nouveau 'Testament. .Son ministère y a laissé des
traces profondes et l’on se ¡demande
comment il trouvaitj] le temps de
mener de front ses ^études et les
préparations de ses cours et de ses
livres, avec la prédication et les nombreux devoirs de la cure d’âmes.
Il mit toute sa science au service
de la cause de l’Evangile, lors de
la controverse qu’il eut à soutenir
contre M. Buis.son en 1868 et 1869.
M. Godet qui dès le premier jour
s’était trouvé armé ^ toutes pièces
pour la, lutte prononça alors cette
série de discours qui furent réunis
sous le titre de Conférennes apologétiques et qui furent appréciées à leur
juste valeur dan.s le monde chrétieh
entier. Cette controverse eut de très
grandes conséquences car les partisans du protestantisme libéral de
M. Buisson provoquèrent l’élaboration de la loi ecclésia.stique de 1873
qui devait amener un schisme dan.s
1 ’ église neuchateloise. Adversaire
déclaré de cette loi nouvelle M.
Godet s’a..ssbcia de tout son cœur
aux efforts de ceux qui cherchaient
à écarter ce .schisme. Mais lorsque
l’cvcnement lui fit constater que la
ré.sistance était inutile, il fut des
premiers à réclamer la fondation
d’une égli.se indépendante de l’état.
Depuis lors il devint l’âme de la
faculté indépendante, et son professeur d’exégèse, et par ses cours qui
cessèrent en 1886 et par ses publications il a servi avec joie l’église
de son cœur. Et quoiqu’il ne fût
plus ni pasteur ni proiesseur il a
continué à avoir cure d’âmes et a
doxiner des leçons aux étudiants et
aux pasteurs du monde entier par
ses commentaires, par sa Bible annotée et par son introduction au
Nouveau Testament qu'il n’a pas
pu achever. Nous pasteur.s de l’Eglise Vaudoise d’Italie nous, avons
bénéficié de la .science et de la piété
4
36i
de ce noble ami et nous en bcncficierons encore, car quoique mort
il parle encore.
Il est mort, comme il le désirait,
sur la brèche et ceux cpii ont eu
l’avantage dé le connaître do près
n'oublieront jamais sa noblesse d’âme,
sa bonté, sa bienveillance, son hospitalité, sa modestie, scs conversations, ses prières, ses ])oiga6es de
main, ses baisers et son cabinet de
travail où l’on recevait tant de bien.
Celui qui écrit ces ligues a eu
le bonheur d'être de ce nombre.
Comme il aimait notre église et
notre Italie. Itepuis iS8g il me demandait chaqué année des nouvelles
de M.lle Beckwîth, du président du
Synode M. Geymonat, qu’il disait
inspiré, du modérateur sage, du président habile et courageux du Comité, de plusieurs de nos familles,
des pasteurs dont il se souvenait du
nom, de M. Em. Rivoir qui l’avait
accompagné à la Balsille et de M.
Micol qui l’avait reçu à Villesèchc
etc. Il s’informait avmc affection et
intérêt de notre Eglise, de notre
œuvre. Il redoutait pour l’Eglise
des martyrs un mariage ecclésiastique
mal assorti. Et maintenant ce cœur
si noble, si riche, Si bon et si bienfaisant a cessé de battre. Quelle
perte pour sa famille, son église,
pour Iqs protestants de langue française, pour la Suisse et pour l’Eglise
Chrétienne entière ! Nous nous inclinons devant les voies de Dieu et
nous les adorons tout en pleurant
le plus noble des amis. C’est avec
le cœur serré et l’âme angoissée que
nous écrivons ces lignes et que nous
exprimons à la famille si chère et
si éprouvée la sympathie et l’as.surance des prières de l’Eglise . Vaudoise Italienne entière.
(i. PONS.
I^aire le bien, ce n’est pas simplement
accomplir telle ou telle action ; faire le
bien, c'est vouloir être bon.
Enieat Naville.
CORBISPOIBIICE
Gênes le 10 Nov. 1000
Le même jour et à l;i même héut®
— c’est à dire le 8 courant à il
heures du matin — on descendai
deux cercueils dans ki tombe, uh
cimetière de Nervi et l’autre à
de Carema.
C’était à Nervi la jeune fille 7"
entrée depmis peu dans sa 20."'®
— de notre ami et collèg'ue M. le
t(:!ur Giacorno Longo de Siena. ^
à Carernn notre Maître évan.
(r. P. Hlvoire originaire du Prs- ;
du
tour et qui avait épousé M.”® LoihS®
Jahier de Pramol. Lina Longo ^
est
entrée dans l’éternité à l’âge
où
vie sourit ici-bas mai.s, après un coù^
OUft
ministère de souffrances, elle s'
fait
prête et mûre pour le ciel.
G. P. lüooire âgé de 52 ans
travaillé comme maître d’école
Pramol, à Gênes, à Pignerol et comiù®
tout
maître évangéli.ste à Viereng et
dernièrement à Carema. Les souciSf
les souffrances et les épreuves ^
lui ont pas été épargnés, mais
r- /• . ^
confiance et sa foi en Dieu ne
jamais abandonné. — Il a eu
auss*
de grands encouragements pouf
leS'
quels il était reconnaissant.
A Gênes on se rappelle avec
le
de lui, à Pignerol on montre
fruit de son travail et à ViefUt®
et à Carema nous avons eu ù^^
preuve bien touchante, le jour .
son ensevelissement, de l’attachemù^^
qu’avaient les frères de Viereng
de Carema envers l’ouvrier
L’une et l’autre ont été
par la même maladie et se
toute confiance endormis dans la P
du Sauveur.
'Aux deux chères familles frappi!
iei
par le deuil nous témoiguuùS .
encore toute notre symi^athie ^¡jtienne et nous les assurons du
cours de nos prières. ‘ '
G. P-
5
8(55 —
I Lugenio S.t Jean, le 11 XoTcmbi'o 1900.
Mousimr le It/idadeur,
Une inadvei'Lence du correcteur
des épreuves a permis à deux fautes
de se glisser dans ropusculc « K.e
Umberto ed i Valdesi». Ce sont des
Erreurs de date que chacun aura
- déjà corrigées pour son propre compte,
tant elles sont manifestes. La première se rapporte à l’audience accordée par le Roi aux pasteurs de
Uaples et qui a eu lieu le 20 No^emhre et non Septembre 187S. L’autre à la venue du Roi à la Tour
-, qui eut lieu le 9 et non le 12 Septembre 1893. Du reste une seconde
. edition de la brochure étant devenue
héce.ssaire, ce.s fautes de détail .et
quelques autres petites incorrections
^■uront lieu de di.sparaître.
Puisque j’en ai l’occasion, me -se, rait-il permis d’inviter les amis du
1 P-efuge à prendre part à une réunion
t de prières, qui aura lieu D. V. Jeudi
| . P^'ochain 15 courant, à 3 h. de l’après|''■midi au Fianas (à côté des Mussets)
pour l’inauguration d’une nouvelle
Section, destinée aux épileptiques,
■V'qui s’ouvrira le lendemain?
7 Agréez etc.
Votre bien dévoué
W. MïïILLE.
Madame Marracci
L’Eglise Vaudoise, avec ses . sœurs
de Suisse, de France et d’ailleurs,
^Vec une foule d’œuvres religieuses
®t philanthropiques de tout genre,
^lent de faire une grande perte dans
m pereonne de Madame Marracci,
décédée à Cologny près Genève le
6 courant.
Nous n’essayerons pas d’énumérer
dons qu’elle à faits à diverses
Poques à des cemmes ressortissant
notre Eglise, les besoins qu’elle a
Recourus, les constructions auxquelles
. de a contribué, avec une générosité
.®^ns pareille: nous risquerions d’en
omettre plus que nous n’en pourrions rappeler, tant elle avait soin
de .se cacher sous le voile de l’anonyme.
Avec un capital de plusieurs millions, elle vivait très .simplement et
consacrait, au bas mot, dit la Semaine
' Rdigtaise, ^ les trois quarts de ses
revenus à des libéralités de tout
genre.
4. Ses larg’esses, dit le même journal, étaient réglées à la genevoises,
c’c.st a-dire d une manière très réfléchie et très méthodique. M.™« Marracci allait sans doute, de sa propre
intiative, au devant de nombreux
besoins, mais elle n’exauçait pas toutes
les demandes qui lui étaient adressées. Elle ne voulait pas que sa
générosité personnelle pût restreindre
les sacrifices d’antres chrétiens .très
capables de donner ; elle ne voulait
pas non plus que sa munificence
pût créer des habitudes , susceptibles
de causer, au moment de sa mort,
de sérieux embarras aux œuvres
qu’elle patronnait. Aussi la voyait-on
affecter de préférence ses libéralités
à des efforts extraordinaires, à des
constructions faites une fois pour
toutes, ou à des localités peu favorisées au point de vue de l’aisance
générale. »
Le nombre des œuvres pour lesquelles elle contribuait régulièrement
est immense et plusieurs étaient
presque entièrement soutenues par
elle.
Elle laisse le souvenir bienfaisant
et l’exemple d’une femme « riche
en bonnes œuvres » autant qu’elle
était riche en biens de cc monde,
d’une chrétienne qui ne se servait
des richesses que pour faire le plus
de bien possible et qui tenait à le
faire avec autant de discernement
que de générosité.
C lî O )M IQ b b
La Tour. — M. le Modérateur,
6
■ '-’’Si
3C6
de retour de son voyage en Ecosse,
a parlé, dimanche soir à 8.te Marguerite, devant un auditoire très
nombreux, des deux puissantes Eglises écossaises qui viennent de sanctionner leur union. La très intéressante conférence sera continuée dimanche procham.
Saint Germain. — Nous avons
reproduit la déclamation de M. C. A,
Trou publiée dans le numéro d’octobre du Vaadois. Il est juste que
nous reproduisions aussi Ve,rrata-corri.ge que l’auteur insère dans le dernier numéro de son journal. Voici
les corrections :
« 5'^ Lisez ; au lieu de il a
été.... et que c’est une erreur lisez ;
par conséquent c’est une erreur.
« 6® Au lieu de « lisez il cc ».
Ces corrections, que nous transcrivons par devoir d ’ impartialité,
étaient à peine nécessaires, car de
toutes les fautes humaines, celles
qu’il est (ou devrait être) le plus
facile de réparer sont les fautes de
grammaire.
Elections cominei'eiales. — Ee
2 décembre aura lieu la votation
pour le renouvellement de dix Conseillers de la Chambre de Commerce.
Parmi les Conseillers sortant de
charge, il y a le président et le
vice-président, MM. Lorenzo Rabbi
et G. B. Serralunga, le député Teofilo Rossi, l’avocat Ed. Giretti etc.
Tous sont rééligibles. Les sections
électorales, pour les communes des
Vallées sont Lnseme-S.t Jean (avec
Lusernette et Rorà), La Tour {avec
Angrogne, Villar et Bobi), Férouae
(avec Pomaret et Envers Pina'che)
et Février (pour les onze communes
du Val Saint Martin).
Boumc Peliefffin. Cette bourse
a été adjugée à M. Riccardo Jahier,
fils de M. le pasteur Eli Jahier, licencié d’honneur du Lycée d’Aoste.
Il en jouira pendant la durée normale de ses études de notariat, c’està-dire pendant deux ans. Il y avait
cinq aspirants. Les votes des neut
membres de la Commission ont etc ^
unanimes.
Le « Pra dol Toî*ao » pui Poniaret. ^
Dimanche dernier, 11 courant, l®' '
paroisse du Pomaret a été réjouie
par la visite de la Société mission^' .,
naire du Fra del Tonio. Ces chefs ■ . '
jeunes gens ont pris l’excellente ré- •
solution de commencer, chaque anneé, _ ■
leurs tournées de conférences
une visite en corps à l’Eglise qwC
les reçoit la première. Celle du Ptimaret a commencé la série et ell®
a eu tout lieu de s’en féliciter. C’était
bienfaisant de voir ces jeunes etvi'
diants, au nombre de neuf, portant
leur brassard bleu et blanc, embleinn
du ciel et de la pureté, et ce fwt
plus bienfaisant encore d’entendr®
deux d’entr’eux, d’abord au Pomaret s
même, puis à l’Envers-Pinache, pl^^'
der la cause des missions en général
(Etudiant Berdnat) et nous donner
un aperçu de l’histoire de la mission
du Zambèze (Etudiant Rostaing)^ eb d¿u■ls kl dernière localité, un troisiein®
y ajouter" le récit de la vie de Moi&l(Etudiaiif H, Trou), le tout au inoye'^
de travaux soigneusement prépare?
Le total des deux collectes s’es
élevé à 14 fr., ce qui était modeste^
mais a suffi pour les encourager ^
revenir. Oui, revenez, chers jeun®®
amis, et nous tâcherons de vous
recevoir encore mieux ! ^
J.
1
OUVRAGES RECUIS
_ La Oues'tiou juive et sa soW.
tion, ou le Présent et l’Avenir ol®
raël, par David Baron, avec
introduction du Dr Pierson, tradu
par D. Lortsch, pasteur de <
libre de Marseille. Lyon E. Bich®
— Lausanne Ed. Mack..
Lo Principe sur lequel rep®
lOS®
la victoire, mis eu lumière pur'l^U
toire de l’Uganda, par Eug. Sto® >
7
— 867
Esq. I.ausanne, Ed. Mack Libraire —
^-•yon, E. Biclisel, lo, me Lanterne,
iQoq (30 p. ).
bo bat. de cette petite broeinire est de
jaoiitrer, .par l’histoire des luissioiis dans
i Uganda, iiue dans l’œuvre de Dieu, ‘‘ la mort
doi%)r6eéder la vie, l'huiiiiliatioii venir avant
b triomphe, la souffrance avant l’éclat de la
^'.érité, la croix aviuit .là couronne Les chrébeils, en particulier les missionnaire,s doivent
“écepter joyeusement ce “ principe „ et “ apprendre à monrir pour être dignes de vivre,,.
r: Ce que je ue- croi.i j>as et ce
^Ue je c.roi.s, par C. Abdon (xi.ienex-,séminariste minoré, évang-é8ste, Vals-les-Bains, Impr.-Libr. E.
Aberien et Cie, igoo. Prix : 50
Centimes.
NouYelles et faits divers
Hollande. — En 1830, ce pays
■Comptait une population do 2,596,487
^iibitants se répartissant au point de
■^iie reli g'îeux, en 1,544,888 proteset 1,019,180 catlioUqucs. Au 31
décembre 1889, nous trouvons les
chiffres suivants: 4,511,415 habitants,
^ont 2,727,556 protestants, 1,596,482
^Itlioliqties et 287,377 représentants,
7® e-nltes divers (vieux eatltoliqnes,
'^Paélites néerlnudais ou portngais) ou
J“,® se rattachant à ancuno déuoininahon roiig’iouso.
L’accroisscînent du nombre des pro^®atants eu ces 60'ans a donc été de
^i200,000, soit de 80 ®;(,; celui des
®^tholîqiies de 580,000, soit senle58 «/q.
Xjcs catholiques qui constituaient
1830 les 2/5 de la population totale
^_®Q représentaient donc pins, il y a
di
^ ans, qu’un peu plus du tiers.
— Los expériences qui -se
®Tit dans la campa,gu e do Ko me avec
® système des moustiquaires Girassi
®®ntre la malaria ont donné d’cxcid,®jKs résultats. Dans le' voisinage de
J i^oli, ou a muni de moustiquaires
cabanes dos garde-voies ainsi (pio
corps do garde des soldats dans
les forts. Les individus qui y résident
ont tous échappé à rini'ection malari(;nae, tandis que, dans les maisons
disséminées vers Corvara, toujours sur
la l'onte do Tivoli, et dans les formes
où les cultivateurs lombards habitent
sans moustiquaires, beaucoup de personnes ont pris la, lièvre. Aussi estimo-t-on qu’il est temps désormais
do faire passer l’uaage ders moustiquaires du domaine exjiéi’imental dans
celui do la vie pratique et de traiter
onsuire par la quinine les résidus d’infection restés dans le sang. Ainsi les
jilainca restées jusqu’ici incultes par
cr.ainte de la malaria pourront être
déi'richées et cultivées.
lie
S. M. Victor Einninuuel a, le 11 c. nommé
sciiateur.s ; Honoré ('aetani duo de Sermoueta
ci-dev.ant iniiibtre de.s Affaire,s Etrangères
dans 1(3 cabinet Iludini ; Giauetti, Cavasola
cx-préfet de Naples et actuellement directeur
clés services aduiinistratiis au ministère de
l’Intérieur; Joseph Colombo deux fois Ministre
aoiis IÌ,Udini et président de la Chambre à
l'époque de robstniciiou, éminent p)rofesseur
et homme de, finance dàm mérite rare, enfla
le général 'raiicredi 8aletta un de no.s
officiers-g'énéraiîx des plus (l)stingué.s. Le
choix o.st excellent et il a reçu l’approbation
générale.
Le procès Casale-Propaganda dont nous
avons parlé dernièreraput a eu pour premier
résultat la di.ssolution du conseil communal
de Naples et la nomination d’un commissaire
royal ainsi (jne celle d’une eommission d’enquéle (diargée d’examiner à fond les gestions
des principales administrations publiques de
la^ ville. Pourvu que da politique ne. s’en
môle pas et ne vienne entraver l’action de
la justice ainsi que cela a eu lieu à Naples
infime ¡ur cours d’eiuiuétes analogues ! Tout
est pos.sible dams le ]iays do la cmnorra
Non moins de 40.Ü00 personnes ont bénéficié
du décret d’amnistie proitujlgus à l’occasion
de rmiiiiversaire du Roi, et parmi eux environ
lO.OOÙ prisonniers ont obtenu la libération
immédiate. On peut regretter quèjces'aninistics
en masse, qui arrivent ])arfois à réparer des
torts r.t fi, rébabilitcr dos innocenta servent
pe,nt-(itrc plus souvent encore à encourager
le crime on af-enrant à époque fixe l’iinpunitfi
à pliwicurs catégories de vrais coupables.
Le mouvement carliste tend à s’arrêter en
Espagne vu le dé.snveu du prétendant et vn
8
aussi peut-être la préparation insuffisante du
complot. Une bande apparue aux mYiroiis
de Tarraogue a été dispersée par la garde
civile. Ue nombreuses porquisitions sont faites
journellement auprès des chefs carlistes, (.die
vingtaine de journaux du parti ont été supprimés. Enfin le tfouvernernent se défend de
son mieux et il réussira faute de mieux à
ajourner, le danger.
' En Chine les affaires se gâtent nouvellement
et la marche dés négociations va encore être
entravée pour ne pas dire interrompue. Los
puissances du 2.me ordre : la Uelgiipie, le
Danemark, la Hollande, et l'Espagne qui
semblent faire le jeu de la Knssie ont deinaudê d’être repré.sentées a.u Congrès. Les
grandes puissances vont s’opposer à ce qu’elles
nomment une intrusion en disant que ceux-là
seuls qui “ ont joué un rôle dans la guerre
doivent avoir voix au chapitre C’est raisouuable, du reste.
La guerre du Transvaal continue et 15.01)0
Boërs tiennent encore la campagne sur les
deux rives dn Waal.
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