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Cinqnante-deQxième aonée.
7 Avril 1916.
N. 14.
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L'ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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SOMMAIRE: Da grandeur de la création
humaine — De réveil religieux pendant
et après la guerre — Des protestants
en Italie — Nouvelles du Zambèze —
Chronique vaudoise — Opera Balnearia
G. P. Meille — Nouvelles poliques.
Quand Je contemple les deux, ouvrage de tes mains,
I^a lune et les étoiles que tu as créées,
Je dis: Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de
Et le flis de l’homme pour que tu le visites ? [lui,
Voici, tu l’as créé de peu inférieur à Dieu.
Psaume Vîll : 4-6.
Il existe un contraste saisissant entre
notre petitesse et la grandeur divine.
Qu’est-ce qu’une vie humaine ? L’apôtre
Jacques répond; « Une vapeur qui paraît
pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît ». Entre l’éternité passée et l’éternité future, nous végétons quelques courtes années sur la terre. Nous serons bientôt oubliés. Notre nom ne dira plus rien
à nos arrière-petits-enfants.
« Vâme de deuil eu deuil, l’homme de rive en rive
Roule à l’éternité t.
Si nous sommes petits par la brièveté
de notre vie, nous le sommes aussi par
la place que nous occupons dans l’espace.
Qu’est-ce qu’un homme à côté du mont
Blanc ? Et comme cette montagne est
petite à côté de la terre 1 Mais qu’est-ce
que notre globe en face du soleil, puisque
celui-ci est un million trois cent mille
fois plus gros que la terre 1 A son tour,
le soleil n’est qu’un point dans l’immensité. Il existe probablement dans l’infini
des cieux des millions et des milliards de
soleils.
Les savants nous disent que la lumière
de l’étoile polaire met 30 années pour
arriver jusqu’à nous en voyageant à la
vitesse de 74.000 lieues par seconde, et
qu’en marchant avec cette rapidité, la
lumière de telle étoile de la voie lactée
mettrait plus d’un million d’années pour
venir ici-bas. Or, par delà la voie lactée,
il y a sans doute d’autres voies lactées
et des mondes innombrables. Qu’est-ce
donc que l’homme dans l’espace 1 Et si
« toutes les nations sont aux yeux de
Dieu comme une goutte qui tombe d’un
sceau, comme la menue poussière qui
s’attache à une balance » (Esaïe xl, 15),
l’univers tout entier est un néant à côté
de notre Dieu infini, étetnel.
Et l’homme, si petit, si limité, si ignorant, a l’outrecuidance de juger son Créateur, de se révolter contre Lui, et même
de nier son existence 1 Si nous sommes
petits quant à la place infime que nous
occupons dans le temps et dans l’espace,
nous le sommes donc encore davantage,
si possible, au point de vue moral.
Chose inou'ie, malgré notre petitesse et
nos révoltes. Dieu ne nous a pas détruits.
Il nous a, au contraire, manifesté son
amour par le plus grand de tous les sacrifices.
Je me souviens de l’impression profonde que je reçus la première fois que
cette vérité me fut révélée par l’Esprit
de Dieu.
C’était un soir, il y a de cela de nombreuses années. J’étais dans un compartiment de chemin de fer entre Nîmes et
Montpellier. Mes yeux contemplaient le
ciel étoilé et mon imagination se promenait de monde en monde à travers les
espaces infinis.
Tout à coup, cette pensée me saisit:
<1 Comment un Dieu si grand, si puissant,
si parfait, si infini, a-t-il pu donner son
Fils unique et bien-aimé pour le rachat
d’une créature aussi misérable que moi ?
— N’était-ce pas une folie ? En valais-je
la peine ?
Je me souvins alors que Dieu nous a
créés à son image et à sa ressemblance,
et qu’un grand roi, qui fut aussi un grand
pécheur, avait éprouvé la même stupéfaction que moi en face des cieux étoilés,
à la pensée de sa petitesse, jusqu’à ce que
l’Esprit saint lui eut révélé que Dieu
nous a créés de peu inférieurs à Luimême.
A la lumière de la Révélation, je compris ma grandeur, la valeur de mon âme,
mon origine divine et ma destinée éternelle; je compris que si le Fils de Dieu
s’est abaissé en se dépouillant de ses vêtements de gloire pour revêtir ceux de
notre humanité, il ne s’est pas dégradé,
car «il est venu chez les siens » (Jean i,
11), « c’est pourquoi il n’a pas eu honte
de nous appeler ses frères » (Hébr. Il, 11)
malgré notre état de déchéance. Aussi
rappelait-il aux Juifs qu’ils étaient des
dieux (Jean x, 34). — C’est encore ce
qu’enseigne l’auteur de l’épître aux Hébreux (n, 10) en nous rappelant que nous
avons la même origine que Jésus. Si moi,
crétaure humaine, j’avais la puissance
et la volonté de revêtir la nature du cheval ou du bœuf, je me dégraderais, car
un homme est d’une nature supérieure à
celle de l’animal, et si je me jetais dans
le feu pour sauver un cheval ou un bœuf,
ce serait une folie, car une vie humaine
est plus précieuse qu’une vie animale,
mais en s’abaissant jusqu’à nous, en
donnant sa vie pour nous, — les fils de
son Père — Jésus nous a révélé notre origine et notre destinée, il nous a fait comprendre la source de notre mécontentement, de nos soupirs, de notre faim morale, de nos larmes, même au sein de la
prospérité, tant que nous n’avons pas
retrouvé Dieu. « Tu nous as créés pour
Toi, ô Dieu, et notre,cœur est dans le
trouble et dans l’agitation jusqu’à ce
qu’il se repose en Toi », a dit St-Augustin.
Parce que nous sommes d’origine divine,
rien de terrestre ne peut nous satisfaire.
« L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux ». S. Delattre.
(.<4 suivre).
LE REVEIL RELIGIEUX
PENDANT ET APRÈS LA GUERRE.
Dés le début du grand conflit qui a
éclalé parmi les nations, on s’est préoccupé du réveil religieux. La guerre produin-t-elle un renouveau de foi et de vie
spirituelle ou bien précipitera-t-elle les
âmei plus que jamais dans l’abîme de
rindfîérence et de l’incrédulité ? Les
chré;iens espèrent que la grande lutte
prodiira un grand réveil. On prie pour
cela, on agit pour atteindre ce but. Ce
qii il y a de certain c’est que tous nos
soldîts qui sont au front sentent le besoin de s’adresser à Dieu et de se confier
eu Lui; il y a chez tous ces jeunes gens
et C(S pères de famille le sentiment du
P'clé, la perspective de la mort et le
beson de s’assurer une patrie qui ne sera
pUisdévastée par la guerre. L’œuvre qui
se fat dans les cœurs et qui échappe à
la p'.rspicacité de l’homme, l’œuvre de
1 espit est réelle. Nous avons la ferme
assurance que ces heures vécues en face
de lamort ne seront pas perdues et que
une bis de retour au foyer on continuera
à se œnir près de Celui qui a gardé par
sa tttite puissance et son amour. Nous
croyns que la guerre produit un renouveauspirituel chez tous, ne faisant aucuneexception quelle que soit la religion
que bn professe. Ce renouveau s’effectue
chezie musulman, l’orthodoxe, le catholiue et le protestant. La mort est
un epemi commun, et en présence de
la mrt, chacun s adresse à Celui en qui
on lij a appris à se confier.
Ce) dit, nous ne pouvons que plaindre kuteur de 1 article qui a paru dans
le N^du 31 mars du Momento, intitulé:
Cattàcismo e Proiestantesimo alla prova
del foco. Un certain Antonio Cojazzi
s’érig en juge pour montrer que, en présencdu feu, le protestantisme se liquéfie
et qi le catholicisme sort triomphant.
Les Jeuves ? Un article du Manchester
Guanan et un autre du Catholic Times
ou d Church Times. Nous connaissons
fort en ces journaux qui nous laissent
parlement tranquilles. Les deux derniersont les organes du Romanisme et
du rkalisme et voudteient pêcher dans
le tnble. — Qu’il y ait dans l’Eglise
anglàne des âmes tourmentées par l’audace e certains apôtres qui profitent de
leur osition pour trahir l’Eglise à laquellils appartiennent, qu’il y ait un
gran.désir de voir cette noble race retourr à Rome, c’est connu, mais entre
le dér et la réalité, il y a un abîme. —
Que ême en France un pasteur protestant t soulevé la grave question de l’audelà mcernant les soldats qui meurent
sur ¡champ de bataille, qu’est-ce que
cela ;ut signifier ? Nous laissons à Celui
qui aiis l’homme sur la terre le soin du
salufle ses créatures, qu’il s’agisse de
probants ou de catholiques ou de
payens. Nous croyons que cette question
du salut dans l’au-delà ne nous regarde
pas, et que c’est sur cette terre que nous
devons régler la question si nous avons
eu l’Evangile dans les mains. Ce qu’il
y a de certain dans tous les cas, c’est que
ce n’est pas avec des rosaires, ni avec des
messes, ni avec l'adoration des images que
nous pourrons sauver les trépassés. Nous
pouvons penser à eux, vivre dans leur
communion, par la foi, les contempler
auprès de Christ, et... c’est tout. Si nous
avons un doute sur leur salut. Christ le
Rédempteur saura ce qu’il a à faire.
Le réveil religieux pour nous ne consiste pas en messes ou rosaires, mais dans
un rapprochement plus intime avec notre Sauveur, dans un redoublement d’activité chrétienne, dans une nouvelle consécration au service de Celui qui est venu
nous chercher et nous sauver.
Nous ne toucherons pas à la prédication des Allemands, car il a été prouvé
que c’était une calomnie, en grande partie, mais dans tous les cas les catholiques
Allemands et les catholiques Autrichiens,
qui sont en majorité dans les puissances
centrales, par la cruauté, le carnage,
montrent en quoi consiste le renouveau
religieux. — Nous trouvons que certaines
comparaisons sont odieuses et que dans
le malheur, il y a quelque chose de mieux
à faire que d’inventer l’imposture.
C. A. Tron.
LES PROTESTANTS EN ITALIE.
Le Testimonio, journal baptiste, nous
donne une primeur de ce qui va paraître
dans la revue Bilychnis à propos d’un
article sur La religione in Italia secondo
i dati delVultimo censimento (1911). —
D après les données fournies par le recensement, les Protestants en 10 ans
auraient plus que doublé leur nombre,
et de 65.596 (recensement de 1901) seraient actuellement 123.253 ! Il faut remarquer que dans ce nombre total, les
Protestants étrangers qui étaient en 1881
30.000, aujourd’hui ne sont plus que
16.000, ce qui est une preuve réelle de
1 augmentation du protestantisme en
Italie.
Par contre, le catholicisme est en diminution d’une manière sensible, puisque malgré l’augmentation de la population, il y aurait une perte du 20 pour
1000. — Il y aurait, en outre, 874.532.
personnes sans religion aucune; enfin,
653.404 Italiens, ont préféré garder le
silence quant à la religion. Les catholiques romains seraient au nombre de
32.983.664; en 1901 ils étaient 31.539.863
La région qui a le plus grand nombre de
protestants est le Piémont et surtout
Turin qui en compte 25.644, presque
tous Vaudois. Nous relevons le fait que
les provinces de Caltanisetta, Syracuse
et Catane accusent un nombre de 16.220
2
ila
âmes appartenant à la religion évangélique. Il y a là certainement une sympathie
pour la cause protestante, sans que ceux
qui se sont donnés comme tels, appartiennent en réalité à la religion réformée.
Dans tous les cas, prenons note de ce résultat du dernier recensement, qui est
un grand encouragement pour la cause
que nous représentons. o. o. n.
NOUVELLES DU ZAMBÈZE.
Le télégraphe avait annoncé la mort
du roi Léoanika, mais ce n’est qu’aujourd’hui que nous avons quelques détails sur cet évènement.
Le roi était malade depuis quelque
temps, sans que personne le sût. Soudain
le mal s’aggrava, mais ce ne fut que le
matin du 4 février que quelqu’un le dit
à M. Boiteux, l’engageant à entrer auprès de lui sans se faire annoncer. Il le
trouva si mal qu’il prit sur lui de faire
appeler le docteur. Ce dernier déclara
aussitôt qu’il n’y avait plus rien à faire.
Il fut en effet inconscient tout le vendredi
et mourut le même soir vers 11 h.
sans avoir repris connaissance.
L’enterrement eut lieu le dimanche, à
Nanikelako. On y abattit la résidence
du roi et on y creusa une tombe de 12 m.
X 6, et de la profondeur de 2 m. 80, dans
laquelle, sous un abri élevé à la hâte, le
corps fut déposé à la tombée de la nuit,
entouré d’une masse de superbes couvertures et de presque tout son mobilier.
Une palissade, renfermant la famille
royale, les grands chefs et les blancs, garantissait la dépouille mortelle des regards profanes. Il avait été conduit jusque là dans un canot avançant du côté
de la poupe et qui fut ensuite transporté
à dos d’homme jusque près de la tombe.
Après la descente du corps, après une
prière et la lecture de quelques versets,
M. Boiteux parla de la tristesse des missionnaires et de la responsabilité de ceux
à cause desquels Léoanika est mort païen.
M. Bouchet rappela comment il avait
accueilli les premiers missionnaires, enterré la lance (la guerre), lutté contre
l’ivrognerie et soutenu nos écoles de tout
son pouvoir. M. Lageard prononça la
prière finale. M. Coïsson n’avait pu arriver à temps, faute de monture. Le représentant du gouvernement ne prit pas
la parole.
On coula ensuite dans un étang la barque royale, ainsi que le canot qui avait
transporté le corps.
Litia ayant été désigné par son père
comme son successeur et les chefs ayant
déclaré que, à leurs yeux aussi, il était
l’héritier naturel du trône, le magistrat
télégraphia la chose au gouvernement
de l’Afrique du Sud et, sur sa réponse
confirmative, il proclama le nouveau roi.
Litia ne devait cependant assumer ce
titre qu’après son couronnement.
Comme il résidait à Séshéké, à l’autre
extrémité du pays, il a dû se transporter
à la capitale avec toute sa cour, ce qui
n’avait pas encore eu lieu aux dernières
nouvelles.
Leur départ appauvrit l’église de Séshéké de plusieurs membres d’Eglise,
mais celle de Léaluy en sera enrichie
d’autant.
Puisse Litia être fidèle dans sa haute
position, et que son exemple serve à conduire de nombreuses âmes au pied de la
croix.
M. Adolphe Jalla poursuit sa tournée
de réunions en Grande-Bretagne, où il
a réussi à entretenir l’intérêt de nombreux amis des missions, en dépit des
préoccupations de la guerre et des énormes dépenses qui incombent sur ces amis,
pour les œuvres de bienfaisance et pour
les besoins locaux.
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. La soirée de bienfaisance, que notre Chorale a donnée samedi
dernier, a réussi à merveille, soit pour le
nombre des présents, venus même de La
Tour et de St-Jean, et dont une partie
n’a pu entrer dans le local, faute de
place, soit pour l’exécution des récita
tions et des chœurs. Le programme, riche
et varié, a été suivi avec un vif intérêt
par les auditeurs, qui n’ont pas ménagé
les applaudissements après chaque nu-,
mèro. Comme la soirée était en partie en
faveur de nos soldats, la note patriotique
se faisait souvent entendre, soit dans le
prologue, six poésies et un dialogue, dits
avec sentiment, soit dans une partie des
chants, surtout Hlnno di Mameli, chaleureusement applaudi. La note humoristique n’a cependant pas été oubliée;
un dialogue, deux comédies et trois monologues désopilants ont fait oublier au
public, pendant quelques instants, les
misères de ce monde ! Ajoutons que notre Chorale, quoique réduite à un petit
nombre cette année, a su cependant nous
procurer une vraie jouissance musicale
pendant l’exécution des six chteurs
qu’elle avait préparés avec soin, entre
autres les deux suivants: Dans la forêt
et Va, pensiero, sull’ali dorate. Aussi a-telle droit à toute notre reconnaissince.
— Nous apprenons avec plaisir que
la soirée sera répétée, avec quelques légères modifications dans le prograame,
samedi soir 8 cour., à 8 h. Le publi; est
invité à se procurer au plus tôt les lillets
d’entrée chez les membres de la Cherale.
— Extrait d’une carte que le pasteur
a reçue du caporal Rinesi Giovami:
« Grâce à Dieu, je me trouve en parfaite santé. Nous voici trois Vaudojs ensemble; nous aimons lire les bonncjî paroles de l’Echo et de La Luce, qui nous
donnent des nouvelles de nos chères Vallées. Mes amis sont Gardiol Frédéic de
Prarustin et Michelin Jean du \illar.
Nous vous prions de bien vouloir tansmettre, par le moyen de l’Echo, noslalutations à nos parents et amis des Vdlées,
— Nous avons de bonnes nouvells du
soldat Pons Barthélemy, prisonn^r à
Mauthausen. Il est reconnaissant) ;our
le paquet que le Comité d’assistaiiœ de
Turin lui a envoyé à l’occasion de lafête
de Noël, contenant entre autre la plique
de chocolat des « Bimbi Valdesi ».
BARLETTA. Dimanche, 19 mas, a
eu lieu à Barletta, dans le local de ulte
de l’Eglise Baptiste, la fonction cormémorative du massacre des Evangéliues,
consommé dans cette même ville, il y
tout juste 50 ans, et dont M. le prf. J.
Jalla a parlé aux lecteurs de l’Echo^ans
le N» du 17 mars.
Malgré le moment très peu favqable
(le commissaire de Barletta s’est, a effet, opposé à toute manifestation pblique) la cérémonie a été des plus touchantes et des plus solennelles.
C’est M. O. Ciambellotti, pastër à
Bari, qui nous a d’abord très bien jarlé
de la partie historique en nous retrÇant
les détails émouvants de cette Itale
journée du 19 mars 1866 où les insticts
les plus pervers de la populace l’emjjrtèrent sur les fidèles témoins de l’Evadile.
Pour perpétuer le souvenir de ce ime
on inaugura une targe commémoitive
conçue dans les termes suivants: !
AI FEDELI IN CRISTO
CROSCIOLICCHIO DOMENICO
d’agostino RUGGIERO
DEL CURATOLO GIUSEPPE
SALMINCI ANNIBALE
VERDE MICHELE
VITTIME
DELLA SOMMOSSA POPOLARE
DEL 19 MARZO 1866
CONTRO GLI EVANGELICI
SELVAGGIAMENTE
PREPARATA ED ORGANIZZATA
DAL CLERO PAPISTA
NEL CINQUANTESIMO ANNO
LA CHIESA EVANGELICA
IN BARLETTA j
DEDICA E CONSACRA.
C’est ensuite au milieu de l’émïon
générale que Madame J. Gay-D’Ago|ino
témoin oculaire de ces horreurs et venue
expressément de La Tour avec son frère,
a adressé à l’auditoire recueilli des paroles de remerciement pour la sympathie
qu’on lui a démontrée et de souhait pour
l’avenir de laf nouvelle petite congrégation de Barletta.
Le pasteur de Corato, dans sa qualité
de représentant de l’Eglise Vaudoise, a
eu ensuite l’opportunité, lui aussi, d’adresser un message de sympathie et de
solidarité chrétienne à l’Eglise sœur qui
eombat, avee elle, pour le même but de
rédemption spirituelle.
La eérémonie, clôturée par une courte
allocution de circonstanee du pasteur
local M. Berio, a laissé chez tout le
monde un souvenir doux et bienfaisant
qui ne pourra que soutenir nos frères
dans le témoignage de leur foi.
Nous savons que le terrain est dur à
Barletta, comme partout ailleurs, et que
notre route est entravée par de nombreuses difficultés, mais le cinquantenaire que nous avons fêté dimanche, 19
courant, démontre que rien ne peut résister au courant de la vérité et de la liberté. H. Tron
COLONIA VALDENSE. Pasteurs M.
Daniel Armand-Hugon et M. Ernest
Tron.
Le mauvais temps et le mauvais état
de nos routes qui en a été la conséquence,
ont nui pendant de longs mois à la fréquentation régulière de nos cultes, soit
au centre, où, à part ceux du dimanche
nous en avons institué un le jeudi aprèsmidi, surtout pour les baptêmes, soit
dans les quartiers.
Visites pastorales. Toutes les familles
de la paroisse ont été visitées pendant
l’année par les Pasteurs qui, à deux exceptions près, ont pu faire partout un
petit culte, en général apprécié, et ont
fait en même temps le recensement complet de la paroisse, qui résulte se composer de 262 familles et de 1512 individus. Ce dernier nombre est de peu supérieur à celui de 1877 — quand M. Armand-Hugon y commença son ministère
— vu qu’il était alors de 1350; et encore
cette différence provient en partie de ce
que, en 1877 on n’avait pris note que
des Vaudois, tandis que cette année on
a inscrit tous ceux qui ont quelques relations avec l’Eglise, si minces soient-elles.
Le rapport du Consistoire dit que M.
Tron a visité 187 familles, mais une correction postérieure envoyée à la Commission Exécutive par l’Assemblée d’Eglise dit 209. M. Armand-Hugon a visité
les autres.
Le Consistoire mentionne le départ de
ce monde de plusieurs personnes âgées
qui ont connu la fondation ou, en tout
cas, assisté à tout le développement de
Colonia Valdense, à plusieurs desquelles
il rend un bon témoignage.
Dans 5 écoles on a donné avec plus
ou moins de régularité et de compétence
des leçons de français, d’Histoire Sainte
et de musique, et le résultat des examens en général a été bon, dans quelques
cas même excellent.
Des 7 écoles du dimanche qu’il y avait
avant, une a dû se fermer faute d’assistants, mais une nouvelle s’est ouverte,
qui semble donner, ainsi que les autres,
de bons résultats. Elles ont chacune leur
directeur et plusieurs moniteurs, qui se
réunissent le samedi soir au centre pour
une leçon préparatoire, et entre toutes
363 enfants et 35 moniteurs et monitrices.
Une énorme affiuence de gens a été
attirée dans nos temples par deux arbres
de Noël, dont s’est occupée surtout la
Société des demoiselles, qui se réunit et
travaille régulièrement.
Les leçons de catéchisme ont été don
nées avec de bons résultats par M. Ernest Tton, et 50 catéchumènes ont été
admis dans l’Eglise pendant l’année.
Visites. Ont visité notre congrégation
et présidé des cultes pendant l’année, le
docteur Stuntz, évêque de l’Eglise Méthodiste Episcopale, accompagné du docteur Graver de la même Eglise, et le pasteur P. Davit, en sa qualité de président
de la Commission Exécutive.
Le Consistoire s’est recomplété le 17
février, par le remplacement ou la confirmation de ses membres dont la période était finie.
La préparation des écoles du dimanche et l’instruction religieuse des catéchumènes ont été le point de départ
d’une œuvre religieuse commencée au
milieu et en faveur de la jeunesse des
deux sexes, par M. le pasteur Ernest
Tron, qui a donné lieu à des réunions
chaque fois plus nombreuses, et amené
notre jeunesse à demander le ministère
de M. Tron d’une manière permanente
pour la diriger dans cette œuvre et l’encourager dans la lutte contre le mal.
Le Consistoire, qui voit avec joie ce
mouvement et cette manifestation, ne
croit cependant pas pouvoir admettre
qu’il y ait deux Pasteurs à Colonia Valdense, alors qu’Iris en est privé. Aussi,
pour activer la solution, il a prélevé sur
ses fonds mille francs (frs. 1000), qu’il a
envoyés à la Table pour payer le voyage
à un Pasteur pour Iris, afin que M. Tron
reste libre pour s’occuper de la jeunesse
qui le réclame. Nous espérons que tout
s’arrangera pour le bien de notre jeunesse et de la congrégation d’iris que M.
Tron a visitée pendant deux mois et demi
au nom de la Commission Exécutive, en
étant remplacé pendant ce temps dans
l’œuvre de la jeunesse par M. Emile Roland et M.lle Anna M. Armand-Hugon.
{Extrait du Rapport annuel).
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Les soldats Plenc Alexandre, Lausarot
Jean, Billour Théodore sergent, Rivoir
Jean Henri, J. Bert, M. Vinay sergent,
envoient leurs salutations et remerciements.
— Dal Trentino, 10-1-1916.
Egregio Sig. Tron,
Vengo a ringraziarla con vivo cuore
della lettera ricevuta. Mi scuserà se sono
un pò in ritardo, ma è meglio in ritardo
che mai. Contentissimo di ricevere la
sua lettera di sorpresa. Molto piacere mi
fece nel vedere che i nostri cari compagni
Valdesi si ricordano di me lontano; lontano dalle nostre care Valli, in mezzo ad
alte montagne coperte di neve combattando contro il freddo e contro il nostro
avversario, aspettando ansiosamente quel
giorno di pace che ben lontano ci sembra.
Contracambio i miei più fervidi saluti
ai giovani e alle giovani dell’Unione Cristiana, dando un saluto alla Chiesa di
Torre Penice e alle nostre care Valli Vaidesi, inviandole i miei più fervidi saluti.
Egregio sig. Tron, sono il suo aff.mo
Rivoira Giovanni Enrico.
Il 10 Gennaio.
Signor Pastore,
Noi sottoscritti Valdesi, ricorriamo
alla sua benevolenza, pregandola di vivo
cuore, se è possibile, di inviarci il suo
preferito giornale per soddisfare al
nostro desiderio avendo per tale mezzo
ampie notizie delle nostre care Valli
e famiglie. Trovandoci qui di ritorno
dai nostri cari focolari in mezzo alla
neve, pensando ai nostri cari, alla bontà
sua ed ai savi consigli da lei dati
tanto di frequente, tutti di lei conoscenti
e riconoscenti: Jourdan Giovanni, di
Torre Pellice; Tron Giovanni (S. Martino) Perrero; Gaydou Giovanni, Massello. Tutti alla ... comp........ batta
glione, Zona di guerra.
Abbia, sig. Pastore, i nostri più sinceri saluti e ringraziamenti, trovandoci
tutti in perfetta salute, dopo aver lavo-
3
rato tutto il giorno, riuniti qui sotto la
nostra baracca.
Au revoir, s’il plaît à Dieu.
LA TOUR. Vendredi dernier ont eu
lied les obsèques de M.me Mary Berlin
née Wood, décédée aux Coppiers à l’âge
de 81 ans. Cette sœur nous venait d’Edimbourg, où elle fit la connaissance de
M. Bertin, professeur dans cette ville, en
l’acceptant comme son compagnon de
route. Elle a été au milieu de nous comme une sœur exerçant par sa douceur et
sa bonté un véritable ministère. Sa piété
était simple, sincère et vivante, et aussi
nous comprenons qu’un grand nombre
soit accouru pour lui donner une dernière fois une preuve non équivoque de
sympathie réelle. Notre sœur laisse un
vide au milieu de nous.
— Jeudi dernier nous avons eu la visite à la Tour de M. Yabuuchi, de Tokio
(Japon). Ce frère, appartenant au culte
protestant, après avoir rempli la mission
que lui avait confiée son gouvernement à
Rome, a voulu visiter nos Vallées et
nous avons la certitude qu’il a joui de
son court séjour au milieu de nous.
— Dimanche dernier, grande affluence
de notre Jeunesse à Sainte-Marguerite.
Nous aurons une dernière réunion le 30
avril.
NEW-YORK. Le 30 janvier la chaire a
été occupée par M. le pasteur Henry Anet,
délégué du Comilé jranco-belge d'évangélisalion. Il nous a parlé de la situation des
Eglises de Belgique et de France,situation
qui ressemble, sous bien des rapports, â
celle de l’Eglise Vaudoise d’Italie, et nous
a donné beaucoup de détails sur la domination allemande en Belgique. La collecte a rapporté doll. 9, auxquels le Consistoire a ajouté 1 dollar pour faire un
chiffre rond. Ainsi notre petite Eglise a
pu montrer elle aussi son intérêt pour
l’œuvre évangélique des pays « alliés ».
— Le 15 février, à la « Pension Dayyt »
326 West - 56 th Street, a eu lieu, devant
un groupe de jeunes gens et de jeunes
filles, le mariage de M. Louis Marlinal,
de Pral, et de M.lle Hélène Guigou, de la
Pérouse, fille à M. Barthélemy Guigou,
l’ex-directeur, bien connu au Val SaintMartin, de l’Hôtel National.
C’est M. Griglio qui a présidé à la cérémonie nuptiale. Il renouvelle aux
époux, de ces colonnes, ses meilleurs
vœux d’union, d’amour véritable: de
cette union et de cet amour qui, ayant
leur source en Dieu, sont au-dessus des
difficultés et des obstacles de la vie.
Reporler.
PRAMOL. La paroisse vient de faire,
la semaine passée, deux autres pertes
très sensibles. C’est d’abord celle de notre frère Louis Berlalol, décédé à la Maison Neuve du Clôt, à l’âge de 82 ans.
C’était un de ceux que l’on peut appeler
un Vaudois de la vieille roche. Jusqu’à
deux ou trois ans passés, sa place au
temple était rarement vide; mais les années commençaient à peser sur ses épaules, son corps s’était recourbé et comment grimper jusqu’à la Ruà, comme il
avait fait jusqu’alors, avec les routes
que nous avons ? Depuis cet hiver, il
n’occupait pas non plus sa place à la réunion. Aux dîners du 17 février, lorsqu’il
pouvait y assister, il avait aussi son
quart d’heure de popularité: quand on
passait aux discours. Barba Louis, lui,
nous chantait la complainte « du ministre Louis Ranc *.
Ne pouvant plus assister à aucun culte
public, il ne cessait de lire sa Bible et de
chanter des cantiques, tout seul ou avec
sa compagne dévouée. Un jour, il était
dans l’écurie, près d’une petite fenêtre
par laquelle passait à peine un peu de
lumière, ses vieilles lunettes sur le nez,
une grande Bible ouverte sur ses genoux
et son recueil de cantiques. Voyant entrer le pasteur, il le salua, puis continua
à chanter: « J’aime ce cantique-ci «, dit-il,
« et cet autre » — « et aussi cet autre ».
« Celui-ci a aussi une belle basse », et il
se mit à chanter la basse pendant que le
pasteur chantait, comme il pouvait, le
soprano : « Dieu nous fit dans sa tendresse - Rois et sacrificateurs... ».
Dans le cercueil, un voisin eut l’heureuse idée de mettre aussi son Nouveau
Testament, et mercredi, 29 mars, sous
une pluie persistante, nous accompagnions sa dépouille au cimetière de Costabelle. Notre sympathie bien cordiale
à sa veuve et à ses deux fils qui se trouvent en France avec leur famille et dont
un sert la patrie adoptive avec deux de
ses propres garçons.
■— Vendredi, 31 mars, nous étions appelés à rendre les derniers honneurs icibas à un autre vétéran, vétéran aussi
des campagnes d’Italie où il avait combattu avec tant d’autres Vaudois pour
l’indépendance de la Patrie. Depuis nombre d’années, Barlhélemy Bounous feu
Paul s’était établi avec sa femme aux
Gardes de St-Germain. Là, ils avaient
toujours chez eux quelques-uns de leurs
enfants ou petits-enfants et les nombreux
parents pouvaient plus facilement leur
rendre visite.
Cet hiver, notre frère fit une assez
grave maladie dont il était presque rétabli; on comptait beaucoup sur sa robuste
constitution, lorsqu’une rechute amena
une pneumonie qui l’emporta en moins
de huit jours, à l’âge de 74 ans, regretté
par sa famille et par de nombreux amis,
de St-Germain comme de Pramol, où il
était estimé et aimé à cause de son caractère personnel et à cause de la tradition
de « gens de bien » que porte depuis longtemps la famille.
Son corps a été inhumé dans le cimetière de St-Germain; le service funèbre
a été tenu par M. J. J. Ribet et par le
pasteur de Pramol.
A la veuve, aux deux fils et aux six
filles, à son frère et à ses trois sœurs,
ainsi qu’à tous les autres parents, nous
exprimons encore une fois notre sympathie fraternelle. P. G.
OpcraBaliieariaO.F. Melile.
SCENTI. Sono aperte le iscrizioni per la
cura marina a favore di bambini e adolescenti d’ambo i sessi, poveri, appartenenti alla Chiesa Valdese. Per le iscrizioni dei bambini e adolescenti che risiedono nelle Valli Valdesi e in Pinerolo, i
genitori o chi per essi dovranno presentarsi in persona ed esclusivamente al Pastore della rispettiva Parrocchia prima
del 6 Maggio p. v. — Per i bambini e adolescenti residenti in Toriqo od altre località fuori delle Valli le iscrizioni devono
farsi presso il sottoscritto prima del 6
Maggio p. v.
La visita medica per tutti i richiedenti,
fatta da un solo medico incaricato dalla
Direzione dell’Opera, avrà luogo nei
giorni, ore e località che saranno fatte
ulteriormente conoscere.
Il Comitato si permette di rivolgere
rispettosa raccomandazione ai Pastori
perchè diano cura speciale a che i bambini e adolescenti iscritti apparlengano
veramenle a famiglie nullalenenli come è
voluto dal Regolamento e come è esplicitamente ricordato nel modulo d’iscrizione.
3° - Disposizione generale. Per nessuna ragione verranno prese in considerazione domande d’iscrizione sia per
borse per adulti, sia per le squadre gratuite di Borgio Verezzi che pervengano
alla Direzione dell’Opera dopo ilQ Maggio.
Alberto Prochet
15, Via Pio Quinlo - Torino
1° - Borse per adulti. Sono aperte le
iscrizioni alle borse per cura termale e
marina a favore di operai della Chiesa
Valdese in attività di servizio. Le domande, in leilera raccomandala, dovranno
essere spedite al sottoscritto non più
lardi del 6 Maggio p. v., corredate dal seguente documento: Cerlifìcalo medico
comprovanle la necessilà della cura e indicanle la localilà ove la cura deve essere
falla.
Se un tempo si potè - con soddisfazione
del Comitato Direttivo dell’Opera - largheggiare nella concessione di queste
borse, l’inevitabile contraccolpo degli
avvenimenti attuali impone ora all’Amministrazione di procedere con grande
prudenza e d’ispirarsi - pel bene stesso
dell’Istituzione - a criteri di economia
rigida per quanto sempre ben compresa.
Perciò il Comitato, fidente nello spirito
di altruismo e di sacrifizio degl’interessati porge loro caldissima preghiera perchè non gli rivolgano ^domanda di sussidio che in caso di assolala e urgenle necessità, riducendo così al minimo i casi
in cui esso venga costretto da forza maggiore a rispondere con un rifiuto, il che
sempre rincresce.
2° - Squadre marine gratuite di
Borgio Verezzi per bambini e adole
i\iouyelle8 politiques.
L’absence du général Cadorna n’a pas
arrêté les opérations de guerre sur notre
front. Au contraire les attaques ennemies ont été plus nombreuses et souvent
plus intenses. Des mouvements de troupes, des trains d’artilleries et de munitions ont été signalés par nos observateurs et par les aviateurs qui rendent les
services les plus précieux.
L’espace nous manque pour relater
toutes les attaques repoussées dont nous
parlent les bulletins officiels de la dernière semaine. Sur les hauteurs au nordouest de Gorizia, du Podgora au Sabotino, l’ennemi a attaqué pendant la nuit
avec des forces imposantes: repoussé
plusieurs fois, il revenait toujours à l’assaut avec des troupes fraîches; mais il
a enfin été définitivement chassé en fuite
nous laissant 156 prisonniers dont 5 officiers. Une brillante action sur le Carso,
à l’ouest de Selz, s’est terminée par la
conquête d’une grande et forte tranchée:
la lutte a duré 3 jours entiers, la Brigade
Acqui s’est particulirèement distinguée.
Plus de 200 prisonniers, des mitrailleuses,
fusils et des munitions en abondance ont
été prises dans cette tranchée.
Les aviateurs ennemis ont tenté encore des incursions sur notre territoire.
Ils ont survolé Vérone et Bassano lançant quelques bombes qui n’ont pas fait
grand dommage, à peine quelque blessés.
Une tentative sur Milan n’a pas réussi.
Cinq hydroplanes, appuyés par deux
torpilleurs, ont voulu bombarder Ancône,
mais notre artillerie anti-aérienne et nos
avions ont abattu trois appareils ennemis et chassé les deux autres. Un de nos
dirigeables a bombardé les voies ferrées
qui se croisent à Opicina au nord de
Trieste, rentrant ensuite indemnes dans
nos lignes.
— Sur les autres fronts la situation n’a
pas beaucoup changé. Les Allemands ont
repris leurs attaques autour de Verdun,
sur les deux rives de la Meuse où ils ont
remporté de petits succès locaux, chèrement payés. L’occupation de Malancourt
et du village de Vaux leur ont fait gagner
une petite avance dont ils n’ont pas manqué de se glorifier. Les Français ont re
pris une partie du bois d’Avocourt: sur
le reste du front ils tiennent toutes leurs
positions. La lutte continue sans trêve.
— A Paris la conférence des alliés a
clos ses travaux. Elle sera suivie de plusieurs autres qui auront pour tâche de
mettre en pratique les principes de solidarité et de coordination d’efforts qui
viennent enfin d’être arrêtés. La prochainç conférence aura lieu probablement à Rome. MM. Salandra et Sonnino
sont rentrés à Rome très satisfaits des
résultats de leur voyage à Paris.
M. Asquith, le premier ministre d’Angleterre, a fait une visite à Rome: et de
là il s’est rendu au quartier général afin
de présenter ses hommages au roi. Il a
été très fêté tout le long du voyage et
dans les discours prononcés aux réceptions officielles l’amitié de l’Angleterre
et de l’Italie a eu une nouvelle affirmation
solennelle.
— Les jeunes gens nés dans les années
1882, 1883, 1884 et 1885 qui avaient été
réformés à la visite militaire, seront appelés prochainement à une nouvelle visite, de même que ceux de la classe 1895
réformés avant le 31 août 1915.
— Le duc D'Avarna, qui fut notre ambassadeur à Vienne jusqu’au jour de là
déclaration de guerre vient de mourir a
Rome. Il était né à Palerme en 1843.
— L’Angleterre et l’Ecosse ont été visitées, quatre jours de suite, par des
Zeppelins allemands qui ont fait de nombreuses victimes dans la population civile. Ces actes barbares n’ont rien à faire
avec la guerre, mais les Allemands gardent encore l’illusion de pouvoir terroriser les populations des pays ennemis
par ces actes d’inutile cruauté. Un des
ballons, atteint par l’artillerie, s’est
abattu près de l’embouchure de la Tamise, l’équipage a été fait prisonnier.
— Grand émoi en Hollande où le Gouvernement a ordonné la mobilisation
générale et toutes les mesures en vue de
la guerre. On ne sait pas si les Hollandais
arment contre l’Allemagne ou contre
l’Angleterre, ou bien, ce qui semble encore plus probable, s’ils veulent se préparer à défendre leur neutralité contre
toute atteinte de leurs puissants voisins.
E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1915-16: Mme Vve Moré, La Tour —
Louis Richard, Provo - Marg.te Reynaud.Id.
1915- 16-17: Rmile Bouchard, Jacinto
Arauz.
1916- 17: Sus. Balmas, Oaklay.
1916: D. Frache, Turin — H. Bein, La
Tour — P.Tourn, Alejandra — P. Meynet, Id.
— Em. Rivoir, Nice ■— H.tte Balmas, Calirre — Margarita Long, Jacinto Arauz —
Julio Long, Id. Id. — Augusto Gönnet, Id.
Id. — Henri Tourn, maestro, Id. Id. —
Jn Pierre Richard, Id. Id. — Philippe Brozia,
Id. Id. — Margarita Grant, Id. Id. — Mme
Alfio Marie (Place) Villar Pelhce — Mme
Caürus Marie (Cucuruc) Id. — Diacre Elisée
Puy (Sablon) Id. — Mme Bertinat-Mondon
(Teinau) Id.
Pour l’d Echo » des soldats.
Mme Adèle Ribet-Tron, Pérouse L. 3,—
Mr Paul Benech, Angrogne » i,-—
Mr Emile Rivoir, Nice » 2,90
Mlle Marie Gaydou, Angrogne » 2,—
C.-A. Tron. Directeur-Responsable.
La famille du Pasteur Luigi Rostagno
ainsi que tous les parents, ont la douleur
d'annoncer le départ pour la Patrie Cé
leste de
MARIE ROSTAGNO
entrée dans la paix du Seigneur, hier soir
à 9 heures, à l’âge de 21 ans.
Luserne St-Jean, 6 avril 1916.
... La fleur est tombée, mais la
Parole de Dieu demeure éternellement.
Esaîe XL, v. 8.
... Christ en nous est l’espéranc«
de la gloire. Col. I, v. 27.
Le service funèbre aura lieu demain, vendredi, à 2 h. de l’après-midi à la maison
paternelle, aux Crocce.
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1. Apertura di libretti non^ativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse m1 3.25% netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di preP“’’® emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
•» speciali forrnalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
-. Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
of«rm e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sm qu^ viene corrisposto l’interesse del 3,50 netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.nnn p nnn t ____ - ___,, ,
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mero di U. 25.000, e con un disponibile giornaliero di U. 2500, sui quali è
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per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
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netto da impasta.
5. Deposito di titoli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà tanto
norninativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
SI incarica di ergere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
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di titiüi /¡fi ^7 DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000
■ dei depositanti di titoli deUa specie di quelli che la Cassa
rninativi'*^*^^^^’ eseguire su richiesta if trapasso in certificati no
■ Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
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Sede Secondaria della Ca«a Nazionale
di Matetnltá. ^ e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
Il Presidente ji Direttore Generale
C. FERRERÒ DI CAMBIANO Franco Paranchi
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di Angusto Coïsson
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ANTICA
U’ £4. o Q U A
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
wdebohti co ore, bellezza e vitalità della prima giovinLza
senza macchiare nè la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua df so^ve pro
--- fumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
attestato
Signori MIGONE <S C. — Milano
I
mi P'!,’“* j trovare una preparazione che
S ® ai cape I ed alla barba il colore primitivo,
e la bellezza della gioventù senza avere il
rimm «Ma. u^*it 11 -* t, a distufbo nclI applicazione.
un# sol# oottiglia della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo oeln hianm
questa Vostra specialità non è una tintura, ma un'acqua che
non macchia nè la biatìrhprtji nè la npn^ 0/4 orrj«.«« „..II.. _ ...e i- ■”
VW
non macchia nè la bianÌiiedX nè irpelie sui bu1brd\i“S^^?a«ndn
pellicole e Snforzandrieradid dei ^
non cadono piu, mentre corsi il pencolo di diventare calvo.
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