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Studi Valde¿¡ ' '
' torre PELLÍCE Í
Prezzo liiro ÌO
Anno LXXVII - N. à9
TOPvRE PELUCE. 3 Ottobre 1947
Sp cdixioue in abbonamento postale ^ 1 Gruppo
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c4iiun<\ue le w e C f
CCHH'Hl'lH'O' /p|'C''C'C¿' ,014é' •
(Salmo 12: 18)
ELLE VALLI
SETTIMANALE DELLA
vaglio
Simone, Simone, ecco Satana Ka
chiesto Hi vagliarvi come si vaglia il grano.
S. Luca 23 -r. 3i
L immàgine adoperata dal Maestro
per definiré il metodo e fazione di Sa~
tana è semplice, ma significativa. Essa
richiama alla mente uno degli spettacoli più comuni della vita rurale dei
tempi di Gesù in Palestina, cioè l’atto
con cui l'agricoltore, dopo aver raccolto in un vaglio il grano già disteso sull’aia, lo scuoteva affinchè avvenisse la separazione fra la sostanza
buona e le parti terrose, inutili e cattive. Il grano passava attraverso il vaglio e veniva accantonato, l’altra parte
era gettala via.
Avviene qualcosa di simile nel monU; spirituale. Quando Satana intende
vagliare le anime, egli le scuote affinciie ciò che esse contengono di buono
passi come attraverso il vaglio e cada,
e in esse non rimanga che la parte cattiva, inutile, dannosa. ¡I vaglio cui
Satana sottopone le anime ha dunque
per scopo di far cadere la fede, la carità la pazienza, l’umiltà cristiana, per
cfmservape ¡invece l’incredulità, Vinimcizia, la ribellione, l'orgoglio.
di ^afatja
Quando Satana insinuava che la pietà di Giobbe era una pAetà interessata
e chiedeva a Dio di stendere la sua
mano su di lui per provarlo, egli sperava proprio che. nel vaglio della prova
e della tribolazione, tutto l'edificio spiibuaie di Giobbe sarebbe^ crolMo e
che la sua integrità si sarebbe mutata
m aperta ribellione.
Quando Gesù diceva a Pietro che
Satana aveva chiesto di vagliarlo come
si vaglia il grano. Egli preannunziava
l’ora in cui la fede di Pietro e degli
àltn discepoli avrebbe comsciifio le
insidie e la potenza del teniaiore.
Quell'ora non è l'ora di Pietro soltanto; è anche o sarà la nostra ora. il
vaglio di Satana è una realtà di oggi
come di ieri; essa interessa tanto i singoli individui quanto le chiese cristia
ne, chiamate a 'trasmettere nel mondo
il messaggio di Gesù Cristo.
1 tempi che attraversiamo sono indubbiamente dei tempi di prova; non
solo a óaiijfiai dette grandi sofferenze
che . ci recano, nía anche a causa della
testimonianza cristiana che dobbiamo
dare, offrendo così al mondo la prova
della nostra fede, dei nostri principi
morali, del nostro spirito di perdono e
di sacrificio..
Satana interverrà, forse nell’ora in
cui ci sentiamo più forti ovvero nell'ora
in cui non l’aspettiamo. Interverrà nella nostra vita per vagliarci, cioè per
scuoterci, servendosi della sofferenza,
dèi dubbio, detta tentazione nel senso
più vasto e più realistico della parola.
Interverrà per far cadere a terra, come
attraverso il vaglio, tutto ciò che dà
un senso al nostro nome ed alla nostra
personalità di cristiani militanti, per lasciarci in seguito nella nostra povertà
spirituale e nella nostra vergogna, incapaci di dare al mondo la prova della
nosira fede e la te^imonianza della
nostra vita di figliuoli di Dio.
In presenzia vaglio di Satana:,
sicuro insidioso, violento, occorre che
ci ricordiamo delle parole di Gesà a
Pietro : «Ho pregato per te affioidiè !a
tua non venga meno».
Ma è anche necessario che. da Pietro stesso ci lasciamo ripetere la parola della vigilanza cristiana ■. «Siate
sobri, vegliate; il vostro avversario, ii
diavolo, va attorno a guisa di ileoni ruggente, cercando chi possa divorare ; resiistetegli, stando fermi nella- fede, sapen-do ohe le medesime sofferenze si
compiiono nella! nostra firatellanzai
sparsa per il mondo».
Ermanno Rostan
On pourrait dire aussi: «secteur
jwssif » ou « secteur païen » ou
« secteur sommeil o ou « secteur
mort ».
Il s’agit de toute cette niasse de
geais, dans notre Europe chrétienîie. (qu’on dit ! ), qui vivent en dehors du christianisme, qu’il aoit
protestant, catholique, sectaire, dissident ou individualiste; de tous ces
haj)lisés, communies et conifîrmés,
mariés à l’église et candidats au service funèbre religieux, qui ne le
K>nt que par habitude, inertie
(c’est trop compliqué d’en sortir 1 )
coutume, vague crainte du mystère
(.sait-on jamais ? ) et gui n’ont, pour
Iheu, Jésus-Christ, l’Evangile et le
Saint-Esprit, que le respect des vieil*
les choses; qui ne leur accordent que
le coup de chapeau distrait et maclii*
nal qu’on offre au cercueil et aux
parents, quand l’enterrement passe.
11 y a même, dans le secteur neutre, des payeurs de contribution eclesiastique et de donateurs poux les
missions, qui le sont par esprit civique, tout en déclarant leur ^tière
indifférence à l’égard de Dieu et de
l’Eglise.
Le secteur neutre existe paxtout.
On n’y connaît ni opposition ni approbation à rien.
Il peut être plus ou moins « coloré » : bienveillance souriante, amabi*
</CET
Reconquérir
le “ secteur neutre „
L’alteiiticn de l’Eglise, dans tous
les pays, est fixée sur le secteur neutre, 11 s’agit de le joindre et de le
vivifier. H faut rappeler que toute
« personne » a, devant Dieu, une valeur telle qu’elle doit être sauvée,
libérée, rachelée,; épanouie dans la
foi et la communion avec Dieu et avee les frères. En face d’une idéologie qui proclame que l’homnie est
on zéro, utilisable dans la mesure "où
il est utile, il s’agit de convaincre
chacun de la joie qu’il y a à bâtir,
avec Dieu, la terre nouvelle où la justice hgbilei-a. il faut montrer à
l’homme ircspéraniee ,unique et la
/oi unique. Telle est l’intention constante /‘ de l’Eglise aujourd’hui :
mission, en tei-re païenne; évangélisation du siecteur neutre', de la partie
morte de l’Eglise, en définitive, en
terre chrétiennes j
Cet été, dans ^ camps, dans les
conférences natio(iales ou internationales; chez les jeûnes et chez les aînés; dans TEglis^et à côté de l’Elglisè; en pays latini. et en pays anglosaxons, germaniques ou slaves, la
préoccu]>ation du « secteur neutre))
a été dominante.
lité protectrice, intérêt lointain, irritation polie, détachement élé, gant... mais au fond et en réalité,
une neutralité immobile..
Tous les pays et toutes les générations le connaissent. 11 se constitue partout où la convinction faiblit.
Il conserve parfois le souvenir de la
piété et des « saintes émotions». Mais
il ne connaît plus la comimunion. 11
est une victoire de Satan.
On y entre sans peine. On s’y laisse glisser tout doucement, tout pépèrement...et on y est en si nombreuse compagnie qu’on en est tout
tranquillisé !
L’importance du secteur neutre
dans notre Occident chrétien? Les
évaluations courantes de France ou
de Belgique, d’Allemagne on de Suisse indiquent 90% de la population
chrétienne. La proportion paraît un
peu plus favorable en Scandinavie
et dans les pays anglo-saxons. {Que
devrai-t on dire do notre Itcdie?
d. r.j.
Au reste, chacun peut préciser
poux son compte ce qu’on vient de
lire, chercher les raisons, justifier ou
incriminer, et se donner à soi-même,
du secteur neutre, un contour i?lus
net et moins général que nous ne
'pouvons le faire dans cet article, Une
notion plus dlaire de ce dont il s’agit
CHIESA VALDESE
Evangile n’est pas rentable (crise lies vocations désintéi-essées).
Et tous ceux qui portent une ap|)réciation sur le christianisme, d’a’pfès les vertus des chrétiens, trouvt nt que la différence est si mince
entre ceux du dehors et ceux du dedans, que vraiment... !
Les Eglises de chez nous spnt
jiréoectipées du secteur neutre. Les
responsables de nos synodes sont aleités. Ils savent qu’on ne peut pas
être optimiste, que la partie est loin
d’être gagnée et que la puissance
d’inspinîtion de l’Fglise est fort limitée. Les synodes ont institué de» ministères spéciaux, des aumônerie®,
des commissions d’évangélisation.
Des Pasteurs sont désignés pour retrouver tous les contacts perdus- La
fâche est difficile. Il est diffioilc de se
comprendre. L’Eglise parle fe langage de la Bible, inconnu dansi le
secteur neutre. L’absence prolongée
des cultes a abouti à cette incompréhension.
Que foiut-il attendre de tout cela ?
CANTO SACRO
S’il est vrai que l’amour rend ingénieux, l’ingémiosité admirable de
l’effort vers le secteur neutre prouve bien qu’il est né de l’amour dont
Dieu aime toute créature.
Le nombre des collaborateurs, les
bonnes volonté», la diversité de® mé
iliodes, la souplesse des initiatives,
la compréhension des situations et
des question»... Lisez journaux et
revues de notre protestantisme de
langue française, tout simplemoit, et
vous serez frappés de la vigueur et de
la variété de l’entreprise. Du grand
meeting à la réunion de cuisine, de
l’école de jeunes comédiens chrétiens à l’école de colporteurs bibliques, de la |éunion de cinéma et du
film de propagande à la longue course de l’évangéliste, qui s’en va .seul,
pendant des mois, d’une ferme à
l’autre, qui travaille pour gagner
son pain et enseigne la Bible, le soir,
aux métayers et aux journaliers; du
témoignage par radio au témoignage d’homme à homme, rendu par le
pasteur ou le prêtre qui a quitté sa
paroisse et s’est embauché à l’usine.
Et ce n’est là que le début d’une
émouvante énumération.
En tous cas, voici ce qui paraît
certain:
— Rien ne se fera si les paroisses
n’ont pas la préoccupation lancinante du secteur neutre. L’évangélisation est d’abord une préoccupation
paroissiale.
— 11 est illusoire de penser que
quoi .que ce soit se réalisera chez
nous, tant que les paroisses ne sauront pas exactement de quoi il s’agit.
La bonne volonté ne suffit pas- Il
faut connaître «l’ordre du salut»,
ne plus se contenter de notions incertaines et renoncer à faire l’économie de l’étude de la Bible et de la
vie dte prière. « •
— En réalité, c’est la paroisse vivante qui évangélisera, l-e» «neutres»
seront atteints par elle, aimés par
elle et entraînés par elle dans la vie
nouvelle. On ne peut plus, dans notre pays, donner procuration aux
commissions et aux ministre®. Il faut,
que les paroisses vivent et s’engagent.
Est-ce possible ? P. P,
(La Vie Protestante - 15 août 1947)
L’urgent devoir
des paroisses
En Suisse protestante, nous connaissons bien le problème du secteur neutre.
Il ne faut pas le confondre aveé
celui de la désaffection de la classe
ouvrière à l’égard de l’Eglise. C’est
là un tout antre problème.
Notre secteur neutjfe se recrute
dans TOUTES les classes sociales, mais
particulièrement dans cette hante ou
moyenne bourgeoisie où la vie relativement facile, une culture de l’esprit qu’on croit importante et un
certain scepticisme ont amené à situer le christianismei... dans l’armoire aux traditions.
Les jeunes générations, qui jugent de la valeur deû choses à leur
rendement matériel, pfensent que
EDUCATION •
• ET PRIÈRE
Priez pour vos enfants, parents
qui lisez ces lignes ! Priez pour
eux, priez avec eux, apprenez leur à prier avec vous. Priez avec zèle, priez sans relâche; priez
quand même vous ne voyez aucun résultat à vos prières et qu’il
vous semble inutilcv de continuer
... mais ne l’oubliez pas : il faut,
dans la prière d’intercession, demander à Dieu le vrai bien de
nos enfants, leur bien spirituel
et éternel et ce bien doit être
préféré au bien passager.
Le perè et la mère doivent ressembler au souverain sacrificateur Israélite, qui portait tou|ours
sur sa poitrine les douze pierres
précieuses, symbole des douze
tribus qu’il présentait constamment au Dieu tout-puissant.
Prank Thaniu
COLLEGIO VALDESE
Revisione delTïnnario Cristiano
La Tavola Valdese ¡ha nominato una
Comimdesione con .l’incarico di studiare quali sono le miod'ifiohe, le correzioni, i riitofldhi da apportare ad ma
muova ediizione deU’Inniairiiio Oristiano
attualmente in uso nelle nostre Chiese.
E’ intenzione della Commissione il
campiere un lavoro metodica, accurato, .
vaniandb gli inni attuallmente componenti la naccoilta, eliminandone quelli
a suo giudizio inadatti per vari motivi,
correggendoine quelli ohe sono suscettìbili di correzioine ed arricchendo la
raccolta stessa di muovi inni che la rendabo semipre più. consona agli scopi
che essa deve raggiungere.
M,a è evidente ohe, onde ra^ungere un risuiltato il più ipossibile buono e
sctddfefacenlte, è (neii^ssar» Che la
Commiissione stessa sila spalleggiata,
incoraggiata e consigliata da tutti coloro i quali, conriipeténti O' meno in materia, si preoccupano di questa questione.
La Oommteione sarà grato a tutti
coloro i quaili vorranno isegnalaTle sia
inconvenienti od 'omissioni pregiudicanti l’attuale lunario, sia proposte o
suggerimenti in viste di eliminaime in*
convenienti/ come pune essa .accetterà
e vaglierà con cura tutto il materiale
((nuovo» ohe le sarà inviato allo scopo
di ameohire 1 bonario stesso.
Pensiamo ohe il nuovo Innario dovrà essere un Innario «biblico» ; biblico 'lieMa sostanza, nella lettera, nello
spirito. Non d nascondiamo ohe il lavoro ohe ci sta dinanzi è ihmgo c diffiitìile. Infatti se la parte musicale potrà essere repeiita con relativa facilità,
la 'piarie letteraria richiederà luno studio
accurato ed un serio controllo onde si
rimlanga semipre sul solido terreno della
parola di Dio e non si scivoli pericolosamente sulle sabbie mobili di una fan*
tasia sbrigliata o di un vago sentimentalismo religioso.
Faediamo dunque .appello alla colla*
■orazione di tutti coloro i quali accolgono e seguono con interesse questo
tentativo di reVislione.
Un appello speciale rivolgiamo ai
nostri letterati e poeti onde essi vogliano tradurr© in rima od 'in prosa riitmata
quelle niumerosissime pericopi bibliche
le quali, accompagnate da una musica
adatta (e qui facciamo anche appello
agli eiventuali mostri compositori) potranno essere cantate con vera edificazione dalle nostre Comunità. Una racoomandaaione : oh© ite musicai © 1© parole steno semplici evitando arcaismi
inoomiprenslhili o l'cenz© poetiche di
cattivo gusto per la parte ,letteraria ed
evitando per te parte musicale compii^
cati arzigogoli. L’innario infatti sarà il
libro di preghiere cantate dàlie Comunità e non da un gruppo solo di iniziati.
Diamo qui i nomi e gli indirizzi dei
membri della Commissiione onde ciascuno possa conrisponder© con qualcuno di essi :
SSg.ra Delia Bert, Pnanosiiino di San
Secondo (Tohino):
Pnof. A'dolftì Tron * Collegio Valdese Torre Peli ice ;
Pastore R. Dalma - Palazzo Cavagnis
(Santa Maria Formosa) Venezia ;
iPostore N. Gionupioooli • Rodorefto (fi
Prali - Perrero (Torino);
Pastore E. Aim© - Serre d’Angnogna
(Torinoyr
L’inaugurarione solenne dell’anno scolastico 1947 - 48 avrà luogo
nel salone della Casa Valdese giovedì, 16 ottobre, alle ore 15.
Il prof. Lo Bue Francesco, inca-'
ricato del discorso Inaugurale, parlerà su « La scuola di fronte ai
problemi d’oggri ».
La Commitsione di mvinionr
Agli occhi del cristiano e per
quanto lo riguarda, nessun diritto
è diritto se non è al tempo stesso
dovere. Vinet
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Non sono solo dollari
Fa recentemente comunicato dal Se%>ii^Zio della stampa^ 'Ecumenica ¿J Ginevra
che in un solo semestre duemila missio
Propagande ou j
témoignage
nari sbno partiu dagl} Stati Uniti e dal
Canada direni a vare regioni delt’Jtsia. Pare che sia un record degl: annali missionari^ ed è- il risultato di uno sforzo comune e fraterno di tutte le varie diramazioni
dell evangelismo americano,
La pubblica opinione non fa caso a notizie di questo genere, attratta sopratutto
dai piani economici e politici. Specialmente qui ili Europà'*quel che importa è che
dall A merica partano dollari a risollevare
le nostre economie dissestate. E gli europei
pensano che gli americani fanno anche l’interesse loro ad aiutare: perchè in un mondo
affamato e turbolento nessuno potrài invere in pace, ^
Ma ora non sono solo dollari che partono; sono anche UOMI.NI che vanno incoa'ro al più vitale ed urgente dei bisogni
umani, il bisogno di una parola di ferma
ventò, di speranza, di universale fratellanza Non mancherà qualcuno che nensatà
che anche questa è politica del dollaro.
Certo, c’entrano anche i dollari perchè
Petiza grandi mezzi oggi non si fanno missioni, ma quest: dollari escono dalle lasche
dei cristiani d’America e sono espressamente dest^ati alta propagazioné dell’Evangelo tra i. popoli non cristiani.
D’altra parte anche II potere\el denaro
ha il suo limite in imprese di questo genere. I mezzi materiali a nulla servono se
non v: sono sconfinate risorse di spirito.
Non b4sta sborsale dei éollatf, bisogna
trovare chi vada e sia disposto a pagare di.
persona. Perchè andare a fare il missionario significa andare a schiattare di fatica, di
febbri, di disagi.
ili Libero Evangelo . Agosto »947)
Benefici del
protestantesimo
£’ risaputo che ¡a Svezia, la Norvegia
la Finlandia ed altri paesi ave il protestantesimo è stato attuato in pieno si godono
benefici notevoli anche nel campo sociale
Togliamo da uno scritto di A, Giatnpalmo pubblicato sul «Roma» N 194 alcune
noitizie interessanti.
... C© n’est pas^sans crainte qu© l’on
voit les églises se iancer dans la voie de
la propagande pour concurrencer I© moiide.
Certaines élises américaines l’Eglise
romaine, lorsqu’©tle s’engage dans !a
«Prop^ande pour rUniité» et déclare que
«ia propagande par sa schématisation et
par ses slogans dégage l’essenitiel» ( !) ©t
qu elle est «seule oapabl© de faire comprendre la logique d’un système». Heureusement, l’Eglise romaine n’est pas
toute là !
Le problème est grave car il est caractéristique de l’attitude de l’Eglise. Dans
. la mesure où celle-qi cède à cette tentation de facilité^ cherche à se constituer un
public par les moyens de propagande, elle
cesse d être l’Eglise de Christ parce que
die cesse de porter témoignage. Le témo-ignage est exactement !e contraire de
la propagande, car il s’adresse à l’homme
pris individuellemient et il est l’acte d’un
homme individuel. Non pas l’acte d’une
collectivité cherchant à constituer une
masse.
Le témoignage repose sur une fin acquise,
il est un résultat et non pas un moyen
plus ou moins juste vers une fin. il cherche son efficacité dans l’action du SaintEsprit et non dans une sorte de mathématique des passions humaines, li tend à
provoquer chez l'homme à qui il s’adresse
une décision responsable, un choix authehtique et il vise à faire de cet iiomrae
un être individuel, qui a compris à la fois
son extrême misère^ parce qu’il est seu!
et pêcheur devant Dieu, et son extrême
valeur parce que Die, a donné son Fjls
unique pour le sauver,
^ Nous avons ¡ci la pointe extrême de
! opposition à la propagande qui, elle en
anéantissant l’homme dans la masse, lui
donne le prodigieux orgueil de la puissance du monde, «je me nomme I.égion»
disait le démon à Jésus-Christ.
Quand l’Eglise cherche par la propagande à lancer le mystique que provoquent toutes les autres propagandes, ciies
propage une fausse religion. Quand elle
cherche à créer la . propagande, elle rejeitè
'e jugement de Dieu qui est (d’esprit de
division». Elle devient une puissance sociologique appartenant à la société totalitaire.
wa, la più cospicuaspersoaalitu dell’evangeiismo g-apponese, ha altribii.M queshi
¡^risveglio a vari fattori, tra'i quali il clima
d, liberta instaurato dagli americani ed un
diffuso desiderio di superamento del livello della moralità nazionale, ■ ' ’ ” *
Clima di libertà, desiderio di superamentoproprio questi devono essere i fattori
essenziali del fenomeno. E' impossibile che
un popolo civile, vivo, intelligente, dopo il
crollo di un grandioso mito nazionale che
ha illuso e traviato, non abbia da rivedere
nulla nelle sue credenze tradizionali, non
senta il bisogno di nuove esperienze spirituali.
Ci chiediamo che cosa manchi agli ita-,
liani dal momento che gli accenni ad un
qualsiasi rinnovamento spirituale sono così
timidi tra di noi. Manca un clima di libeii.fà .5 Questo potrebbe anche esserci; ma
che gli italiani vi credano è assai dubbio.
(Il Libero Evangelo - Agosto 1947)
L h u m il i t é
Encore un grand sujet de ma.entendu
On confond l'humilré avec l’effacement,
avec la modestie, voire avec la '■¡miciité.
On profite aussi de ce qu’il y a beaucoup
de faux humbles pour exécuter sans
phrases cette vertu chrétienne comme hypocrite et anti'humaine.
En fait, rhumilité chrétienne est toute
différente de reffacement, de la peur des
responsabilités. Elle ne consiste pas à
vouloir occuper à .tout prix la dernière
péace; elle copsiste à occuper la p.'ace
que Dieu veut. Elle ne consiste pas à s’asseoir sur le bord du chemin en disant : je
ne peux rien faire donc je ne ferai rien;
elle consiste à obéir au chef qui. passe
sur le chemin, et à se mettre docilement
sous ses ordres ipour faire quelque chose
de bon avec Lui par Lui.
La modêstie est une vertu humaine,
qui s’exerce en fonction des autres. L’hundlité est, dans son essence, une vertu
surnaturelle, qui n’a de sens qu’en, f mction de Dieu. Le Chrétien' se prosterne,
s’humiCie devant son Dieu et, quand il
accepte des humiliations venant des hommes, c’est parce qu’il voit en elles, un
moyen de résister à son orgueil un moyen de s’abaisser lui-même devant Dieu.
Assez fréquemiment, il est vrai. le
succès des luttes contre l’orgueil, conduit
ceriiîines âmes à ' des attitudes qui ne
sont pas coniformes, à l’humilité chrétienne véritable. Et, dans les miilieux chrétiens. il faut reconnaître que l’on rencontre assez soiuvent ce que j’oserai appeler
une hum.iiiité orgueilleuse. Mais les contrefaçons d’une doctrine ne prouvent
rien contre la doctrine elle-même. Et
saint Paul tenant tête à saint Pierre. Luther tenant tête à la diète de 'Worms, sent
des exemples parlants de rhumilité vraie,
celle dans laquelle s’harmonisent ’e re■'"ticement à soi et te courage.
(Le Christianisme au XX siècle
7 Mai 1947),
3CVIII
Avant de (juiller Colonia \aldense pour Tarariras, je Visite: le Musée
L audeis; mviis d’uhord ¿eux mots sur
la Société Sud-amériçaine d’Histoiie
Vaudoise.
Société Sud-Américaine d’Histoire
Vaiidoise est la formation d’im
11 profondo senso di solidarietà fra i
cittadini in Svezia Iq si nota ad ogni passo; ovunque vi sono istituzioni per la collettività; © rinvito all’amore del prossimo
e accolto in ogni cuore. Questo alto senso
di socialità mi è parso ancor più ammiro,
vote quando sono stato 'indotto a considerare come esso non sia limitato all'ambito
nazionale, ma si iiradìi anche oltre ie
frontiere del Paese.
J. ELLUL - Réforme, 6 settembre 1947
Les ennemis
de la démocratie
I soccorsi continui, larghissimi e sopralutto sinceramente fraterni dati dagli svedesj ai popoli colpiti dall’ultima guerra, Io
dimostrano chiaramente; e anzi, su ciò sarà bene soffermarci in una prossima tetterà. li fatto che finora non avevo conosciuto
un popolo^ ohe,, come ques o pur avendo
tanto elevato il sentimeu o di Patria mostrasse così 'POCO di quel nazionalismo pervicace © deleterio ohe da secoli è una delie
'Cftuse maggiori della difficili© cisnvivenza e
delle crueuti tragedie delte genti di Europa.
A Stoccolma il Soeder-Sjukhus e il Karoiinka-Sjukhus sono fra gij ospedalt più
moderni del mondo: i] Soeder-Sjukihus è
monumentate e Jo si vede a miglia di distanza. In questi ospedali, ove l’attrezza,
tuna sanitaria e scientiiflca può dirsi perfotta, l’ammalato paga una quota diaria insignificante. una corona citxa. mentre il
costo reale del suo ricovero si aggira fra
le dieci e ile venti corcate al giorno ! E ccm
tutto dò gli svedesi non sono ancora contenti e ipreeto — entro il 1950 — la degenza ospedaliera sarà del tutto gratuita.
Il principio è questo : nessuno per ragioni
economiche dev’essere privato di una assistenza sanitaria di primo «dine. Va notato che in qu^ti ospedali gli ambienti, le
cure, il cibo, l’organizzazione sono così
buoni che pur essendovi — come è d'uso
anche canter© separate per coloro che
vogliano spendere’ di più, quasi tutti, anche
1 riedhi, vanno in corsia. Che q.uesia convivenza sia possibile, e venga anzi liberamente scelta, è ancora una prova della
«rande educazione di questo popote in
tutte le sue ck
... Que l’on ne se presse pas de crier:
la Démocratie est donc impossible ! Car
ce sont précisément ceux qui ne croient
pas la démocratie pos.sible et viable qui
sont responsables de cet état de choses.
Tous ceux qui ont fait de la propagande
au lieu d’entreprendre la difficile tâche de
l’éducation populaire, tous ceux qui ont
pour but de créer un conformisme au lieu
d’un esprit de liberté et de jugement. Tous
ceux qui ont fait du cléricalisme au lieu
de porter témoignage et recherché une Eglise puissante au fieu d’une Eglise servit©. Tous ceux qui, an oontrepartie, ont
fait du laïcisme une arme de combat au
lieu d’en faire une aptitude a choisir. Tous
ceux qui ont embrigadé les hommes : capitalistes à l’égard de leurs ouvriers partis
politiques à l’égard de leurs adhérents,comntunisme à l’égard des .prolétaires, fascisme à l’égard des bien-pensants. Tous
ceux qui ont manifesté en pratique leur
mépris de J’homme soit en déclarant qu’il
y a une race de seigneurs, avec !e nazisme; soit en surbordonnant l’homme .à l’éoonoirte et à l’argent comme le capitalisme liibérai; soit en soutenant qu’il n’y a
pas de nature humaine, mais seulement
une solution humaine, avec te marxisme.
Tous, et nous chrétiens les premiers'
nous avons contribué avec beaucoup de
cohérence à cet écrasement spirituel et
intellectuel de l’homme dont notre monde
moderne commence à voir les premiers
fruits. Que seront les derniers?
J. ELLUL - Réforme, 0 settèmbre 1947
(Unione Evangelica, 5 sett. 1947)
Fermento spirituale
in Giappone
Notizie da varie fonti concordano rei
confermarci un vivace e concreto interesse per il cristianesimo in gran numero di
giapponesi. Un gnno fa le conversioni assommavano ad i^a media di cinquanta al
giorno; ora se ne contano dieci volte tanto.
In una intervista, il dr. Toyohiko Kaga
Llle fui fondée en 1926 par le pasteurs Guido Rivoir, Henri Beitx et
par Messieurs Augtjsÿe Revel et Ermanno Coswbel. Son but est de ïépandi-e la connaissance de THistoire
Vaudo:se dans Jes payi su.d-anxérii'ains
par le moyen de puhliratioiis, de
conférences et d’un Musée. En outre
nos jjremières colonies d’ici ont désormais 90 ans d’existence. Elles ont
déjà mie liisloîrejriu’il est bon de
rapi>elei aux générations nouvelles.
Le premier Prési<^ént de la Société
fut M. Auguste Revel, pharmacien;
le deuxième, le pasteur Henri Beux;
le troisième le pasteur Emile Ganz,
président depuis 1934’.
Sous la présidence du pasteur
Ganz la Société pkit un nouvel essdrt. En février elle publia le
premier opuscule, dédié à Pierre
Valdo et depuis lors, chaque année,
régulièrement, parait la «brochure
du -XVII», comme aux Vallées. «Les
Vaudois primitifs», «Les premières
Itersécutions aux Vallées», «Le Synode de Gliauforan», «La glorieuse
Rentrée», «Excursion aux Vallées
Vaudoises», «Les Vaudois des Vallées», «(Quelques Bienfaiteurs de l'Eglise Vaudoi.se», «Les Vaudois sous
la domination française», «Les Vauriois et la Réforme», «Trois plaies». Voilà les titres des opuscules
parus jusqu’ici. Le XV août 1935 parait le premier Bulletin de la Société Sud Américaine (^’Histoire Vaudoise. Treize Bulletins ont déjà paru du format et de la dimention
d un Bulletin moyen de la Soci.été
d’Histoire Vaudoise de La Tour. Ils
sont tous très intéressants. Ils sont
consacrés surtout à Plnstoire do notre colonisation américaine, à la formation et au développement de nos
Eglises du District Rio Platense, à
la conservation du souvenir des personnalités plus marquantes de notre
mondevaudoie sud-américain. En '36
la Société commença la publication
de drames vaudois, traduits de l’italien (Rinnegata, La figlia dell’anziano, Sangue Valdese, Il Marchese
di Pianezza, La Gjntessina di Luserne, etc-).
En 1939 elle traduisit ©t publia «11
glorioso Rimpatrio dei Valdesi» paru à La Tour à l’occasion dp 250m©
anniversaire , de la Rentrée- Une
autre activité intéressant« de la
Husée Vaudois
installé dans une grande salle contiguë au temple de Colonia Valdensc
Le Musée est divisé en deux sections :
a) objets portés d’Italie;
b) objets du pays.
.¡O regarde dans une vitrine, de
vieilles Bibles, des liturgies vaiidoises, des exemplaires d’ouvrages religieux anciens. Voici des cuillères,
des plats, des lampes à huile, cléstenailles, des moitières, des écumoires en bois pour la crème, des bois,
un marteau caché avant l’exil, un
jKiiviier qui a deux cents cinquante
ans (famille Bcrt de St. Marguerite)
et d’auti’es objets d’usage domestique ayant appartenus la plupart à
nos premiers émigrants. Et voici des
rouets, des poëls, des balances, dies
ch.aiirlrons, des crémaillières, des
cbaiifferettes, des lanternes, ces tridents, des serpettes, une .scie pour
scieurs de long; voici la pioche et
la «lamine», portées de Rorà par le
pa.stcur Morel.
J’ai visité beaucoup de Musées;
jamais je n’ai été ému comme aujoiud luii; la vision de ees objet«
qui viennent de si loin, qui ont forme la seule richesse matérielle de
nos premiers émigrants, qui ont été
les témoins de leurs luttes et de leurs
souffrances me transporte loin
dans le temps et l’espace.
Voici une épée de la Glorieuse
rentrée voici la première chaiTue qui
servit aux Vaudois .pour défrieher
la terre féconde de Colonia Valdense en 1858, voici la roue du premier
char v'audois et la meule en pierre
de.s vaudois de la Floj'ida et la pierre gui servait d’escalier de la porte
de la remise de La Paz où ont été accueillis les jrremieis vaudois. An
centre de la salle deux grands reliefs
des Vallées dus à l’art du docteur D.
Rivoir. Il ne manque ni Ja section
numismatique qnj contient une belle
collecion de monnaies, de médailles
du pays, ni une séction minéralogique avec pierres et coquillages du
Rio délia Plata. I] ne manque même pas le squelette énome de la
tête d’un monstre marin trouvé sur
Tes plages du Rio ! Encore : un fusil
du temps dfi Napoléon, des pistolets, des petits sacs en cuir pour la
poudre et de plomh, donnés par Jean
Malan de S. Marguerite, une grande
cartè des Vallées Vaudoises, la tasse
du premier émigrant vaudois, .lean
Pierre Planchón, un lacet que les
américains du Sud jettent aux jambes des dlievaux et vaches à l’état
sauvage pour les faire tomber, trois
.drapeaux de la Croix Rouge, une
poupée habillée en vaudoise.
La Société d’Histoire Vaudoise a
aussi une Bibliothèque, modeste.
pour le moment, mais intéressanteElle possédé un exemplaire de l’Histoire Vaudoise de Léger, la Collection complète des BuUetins de la
Société d’Histoire Vaudoise de la
Tour,, etc- Actuellement la Société
compte trois cents soixante six membres, annuels et à vie. Nous félicitons ]© pasteur Ganz qui a siu don
ner un si grand développement à
la Société d’Histoire, quiacrééieMusée Vaudois, qui a jeté les fondements de la Bibliothèque Vaudoise.
Son activité inlassable, son dinamisme intelligent, son grand amour
pour tout ce qui est vaudois sont line garantie de progrès et enrichissement ultérieurs.
Mais à Colonia Valdense il y a encore un autre création du pasteur
Ganz: la Librairie MICHEL MOREL.
Miche) Morel: le premier pa.steur des émigrants vaudois est, on
peut bien le dire, notre martyr de
I Amérique du Sud. M. Ganz vent
contiibner à garder le souvenir de
ce grand méconnu et inconnu. Il va
donner a sa Librairie le nom de «Mi guel Morel)).
^ La Librairie fut fondée en 1936.
Elle répondait à une nécessité. Une
église ne peut pas accomplir sa tâclie de prédication, d'enseignement,
d’évangélisation sans Tappui d’une
bonne Librairie.
La Libraire est installée dans une
pièce .d’une niaiscn vis-à vis du Lvcée. La position est excellente, mai.s
le local est désormais insuffisant.
Aussi à quelques mètre.« du Lycée
toujoîiis, va-t-on construire un édifice ad hoc qui accueillera disnemeiit. l’année prochaine, la Librairie
Xloreî.
ïi.n attendant, jetons uu coup
d oeil aux livres scignensemeut rangés sur les rayons; Histoire des
Xaudois par Ernest Tron, Cathéchi■sme Evangélique traduit par E. ü.
Ganz, Liturgie A audoise traduit par
F. Ganz, La Maison sur Je Roe, traduit par H. Beux, le Recueil des
canîicfues, jg Ciiansonnier de la
jeuiiesse, THistoire des vaudois, par
î.onîs .Jourdan, THistoirç, des Vau
dois par E, Comba, traduite par Le\-v
Tron et Daniel Bonjour, Le jour du
repos, |iar Jean Tron. La vie triomphante (>ar Ernest Tron, Les différences entre le catholicisme et le
¡irotç.st.'uitisnie, par Jean Trou, etc,
etc.
Je vois des publication« de la
«Clandiana». de différentes Maisons
d ('(litions de Gcncv'e et d’autres villes, suisses et françaises.
La Librairie Mord a une succursale à Relgrano (Argentine) et pense en ouvrir une autre, prochainement, à Nneva Helveeia.
M Ganz, fondateur et du'ecteur
de la Libîah'ie, a de grands projets,
en particulier pour l’année prochaine, premier centenaire de l’Emancipation. Nous lui souhaitons de
coeur la réalisation de tous se.s projets concernant la Librairie et la Société d’Histoire Vaudoise qui ne forme qu’une partie de son activité très
vaste, mais un,- partie fort iiiléresFanîe e' de la ¡dus liante importance.
A LH. RICCA
V
A
L
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S
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A L D E S I
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vostro denaro a
L’ECO DELLE VALLI
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il giornale non può vivere!!
A
3
'ECO DELLE VALU VALDESI
PER LE
ißatniglia contro scuola :
CONFLITTO PERICOLOSO
E’ slato detto che il problema dei
-giovani, oggi più che mai preoccu
pante eopratutto per 1 «giovanissimi»
è innanzi tutto il problema, degli a'dultj e dei genitori in modo particolare.
Le statistiche di o^i paese ehe ci
daniio cifre allarmanti e in continuo
' aumento sulla delinquenza minorile
eì darebbero dati ancora pivi allarmanti se potessero registrare la parte di responsabilità dògli adulti e, in
modo speciale, dei genitori nel fenoli eno. !
Lasciando in dispaifU: il caso cstreiiio della vera e proptia, «delinquenza’' inteiessante il codi.,.« e i Tribu
nali dei minorenni, ci interesseremo
poiciiè è il problema'Cile più ci tocca della innegabile recrudescenza di
indisici.plinai, maliedjpcaziqne, intlrlattabibtà. ecc... dei nostri ragazzi la
cui precocità nel male, in molti camiti a'Sai allarmante, è: oggetto di qno
lidiana constatazione ' sia in famiglia
che nella Scuola.
U-T
d ra le varie cause del fenomeno
limitiamo oggi la nostra indagine ai
rapjjorfi o meglio' alla mancanza di
rajij.orfr e di azione pedagogica coordinata tra Famiglia e Scuola.
Innanzi tutto notiamo che il di
si ateo tra i due centri jvedagogici
.suddetti, sempre in qualche modo es.stile, è oggi indubbiamente più acccniiiato-. Perchè? Prima causa ci
Ilare: essere la sitiinziione economica
elio distoglie tanta pàite della attenzioiif- del genitori dalla preoecnpazioiu> educatrice dei figli. Dei genitoii assillati, come quasi tutti sono
oggi, fial problema del pane quotidiane. hanno poco tèmpo residuo e
licciip energie da consacrare al proMmna della educazione dei figli del
tmali. si «scaricano» volentieri sulla
sniuia. la (juale a sua volta non disj line dii educatori ila cui: SOLA
I’ ! Cui i iipazione sia qtiella. pedagogica
f siKtii anche gli insegnanti, hanno
og}.'j (ropjie altre ; preoccupazioni
((uoStdiane che li distraggono dalla
loro missione. Va dal sè cb© quando
poi il risultalo sia, cora© spesso è.
di-n-troso nei giovinétti, famiglia e
scinda si accusino a vicenda di inca|)aciià. Eccoci in piebo conflitto.
Ma addentriamoci un poco ni alcuni dei problemi de|lo sviluppo del
ra LUI zzo che oggi ci bJ^ùccupano in
rnod ) particolare:
Sviluppo fisico
Non sono uno gpedialista in materia. ma dirò cesa di ovvia e comune
coiKiscenza afFerm.andio che i ragazzi
sono oggi più nervosi, meno capaci
di concentrazione, psicofìsicamente
lucajiaci di prolungato sforzo. Precf ('Pinenle desti da Un punto di vi.'ta -essuale. Fino a ; qual punto la
suhiHitrizione degli anni di guerra e
post ha la sua gran parte in causa?
F fino a qual punto j,a mancanza di
iniisa c di armonia t)ra Scuola e Famiglia, quel senso di reciproco scarico di leaponsaldlità?
Sviluppo "iniellettuale
ì\on faccio clip accènnare ad alcuni problemi:
n) Le letture: Meufre la Scuola si
jvreorciupa delle letture del ragazzo... cosa fanno le finìiglic? Sanno
e si curano sempre dt sapere i genitori cosa leggono j fi^li?
b) I compiti: gravò argomeùto di
contrafeto ; i genitori I aocusaiio la
.scuola di dare troppi! compiti (forse
è.spp.sso vero) ma creàno così un alibi... molto desideratù all’alunno in
cerca di scuse. O s( disintefesisano
dei rompiti dei figli ciome g© il mondo della scuola non li interessasse o
aiutano i figli direttamente o indirettamente, mettendoli in un abito
di frode legittimata...
c) Il lavoro : la Senola insiste *ùl
bn'oro manuale. Quante famiglie lo
comprendono? Quanti genitori borghesi non pensano (e dicono) che si
tratta di tempo perso?
parte dei genitori come da quella
della scuola- E’ ora che ci preoccu.piamo dì questi problemi più di
quanto non abbiamo fatto sin qui e
che ce ng preoccupiamo assieme unendo le forze in un tentativo co
mime.
La Società e la Chiesa di domani
saranno quello che noi avremo preparato nei nostri figli © alunni : e nostro dovere poiché il male ed il pericolo sono divenuti cosi appariscenti
da non sfuggir© più nemmeno ai più
ingenui e tardi, di occuparcene insieme e sotto lo sguardo di Dio..
E. Ayassof
Sviluppo morale
Qui sopratutto il dissidiò è grave.
Le relazioni dei genitori coi Maestri
si limitano per lo più a:
a) raccomandazioni- prima immoralità per cui si cerca di far valere
l’autorità paterna, la miseria della
mamma, ecc..., a! posto’ del valore
reale dell’al unno.
Verso la Seriola,..
b) Bkeriminaziom : tutte le madri
di figli bocciati (qualche volta airche
i padri) affermano che il loao ragazzo è stato «incompreso», mal giudicato, eoe...., il giudizio deH’insegnante diventa «persecuzione...» con
quale risultato del seiiso morale di
Otto’ore segna, ad u.n tempo, (’epoca dei raccolto e quella della semina...
cioè della vita che ricomincia : nel se
me che il contadino affidia al terreno,
nelle 'attività vane che riprendono il
ritmo .interrotto durante .le calure
estive e nel nuovo anno scolastico che
,s> riapre.
leggera, come tanti altri ma che le orecchie sempre all’erta dei piccoli af"
ferrano facilmenite.
Non vi rendete conto, aari genitori,
che così dic.endo voi rendete vano,
prima ancora ohe e.sso comimoi, il lavoro deila scuola ?
giustizia dell’alunno si lascia vedere.
c)Votazi<mi ; qui spesso il torto è
dell’ijisegriaute: il voto dato in base ai risultati anziché al valore, allo
sforzo. Si da spesso il voto ai genitori, ai compiti da loro fatti, alle
Le vacanze sO'no finite : senso di sollievo per i genitori, di rimpianto per
la quasi totalità degl? scoWi... di attesa tre.pidante per i nostri piccoli che,
per la prima volta, varcheranno la soglia deirauJa scolastica.
Di queste nuo\''e reclute vorrei parlarvi, cari gemiori e care mamme in
modo particolare, per dirvi che dal modo co! quale preparerete i vostri bimbi
Molto si è parlato della collaborazione tra casa, e scuola, ma questa parola rimarrà vuota di' signifìciato fintanto chè non ci sarà, da parte dei genitori, quel senso di fìduoia, vorrei
quasi dt’re di rispetto per ¡la scuola.
Questa nion è. quale d'Ovrebbe esi^re?
l’insegnamento non è più quello di una
volta? rinségnante .non vi soddisfa, il
vostro bimbo non fa proigressi? Tutee
cose possibilissime, non lo nego ma,
e su questo punto non si insisterà mai
“ Inculca al fanciullo la
condolía che deve lenere ,•
anche quando sarà vecchio
non se ne dipartirà |
Prov. XXII - 6
ripetizioni che hanno potuto pagare,
ecc.... con relativa reazione da parte
dei meno privilegiati e scapito de!
senso rnorale dell’alumio che impara a stimare più il giudizio della apparenza su quello della sostanza.
d) Le ^ostìficazUfmi. Qui il male,
il vero delitto, è commesso da umbedue le parti. I genitori instaurano
una vera »cuoia di falsi mentendo ed
insegnando spndoratainentè a mcn
tire con le giustificazioni quasi tutte
false. GM insegnanti che lo accettano, le av-vallano, qualche volta pie
feriscono una motivazione falsa (con
motivo grave) a ima motivazione veridica (con motivo disoutibile). Da
mia parte si truffa, con aria innocente, dall’altra si accetta di essere
truffati fingendo di credere. Orribile
scuola di menzogna che si ritorcerà
contro i genitori e contro la Scuola
alla prima occasione. Violazione nel
fanciullo dell’innato senso del vero
ohe irli si insegna a nascondere
e) f compagni-. Quali genitori si
preoccupano di sapere chi e come
sono i compagni dei loro figli? Quali
maestri ai preoccupano di avvertire,
in(ormare i genitori sui compagni
dei loro figli?
Così potremnio continuare a lungo. Il problema ha molte più facce
di quante ne abbiamo viste, ma é ora
di trarre una prima conseguenza pra
tica, chiedendo più frequenti, rego
lari contatti, tra maestri e genitori
Chiedo che in ogni Parrocchia si
istituiscano convegni periodici in oui
uno ad uno i problemi suaccennati
ed altri molti siano esaminati dalla
a questo primo contatto con la vita della sc-U'Ola dipe^nderà, in gran piarte almeno, il risultato finale. Più volte voi
avete parlato al vostro fanciullo della
sc'U’Cla e dell’iinsegnante... ed avete avuto ragione di farlo... ma tutto sta nel
sa’pere ih' qu>al modo l’avete fatto. Vi
siete valsi della parola (rsicuola)) e della
parola «maestria)) come dii uno spauracchio? : «aspetta cihe tu vada a scuola
e poi vedrai... se non sarai buono- la
maestra ti tirerà le orecchie... ed altre
simili minapee ?» Allora, nfilPanima
tutta nuova del fanciullo la prima impronta è sitata fatta, ahimè, e deleteria!
La scuola? una sipeoie di .reclusorio
ove non ci sarà più la gtoia di sentiirsi
liberi, di esprimere ciò che .si sente-.,
dove un carabiiniere, insegnante, vi
farà fare scio ciò che non volete e...
a suon di bacchetta! E cosi, quando il
primo giorno di scuola voi acoompagneret© il vostro figliuolo (se; avete ancora quella buona abitudine troppo d'imen'ti'cata!) lo vedrete ricalcitrante, e
nei suoi occhi spauriti ci sarà una specie di ostilità verso l’insegnante che,
pure, lo accoglie sorridente. E ci vorrà tanta fatica, poi, da parte della
maestra per èattivars* la fiducia e l’ajtfettb d'i quei cuoricino che ivioi, inconisciamente, avete reso diffidènte!
Ovvero ancora, e mi auiguro ohe ciò
non isia, pirima/' <|i valicare la sog|lia
dell’aula scolastica il vostro himibo sa
già che alla scuola si va perchè bisogna andare... ma che non si impara
più come una volta, che fii son più
vacanze che gliomi di ’leziione e ohe
r insegnante è uno stipendiato come un
altro con sole cinque ore di lavoro...
Osservazioni e giudizi dati cosi, alla
Genitori
ed
»«)■
Insegnanti
abbastanza, non date il vostrj g:-udizio
davanti ai.figliuoli !
Seiguiteli, piuttosto, con cura © con
interesse nelle loro prime fatiche dello
studio. Nion date loro rimipressione
che il lavoro scolasti co non hg importanza per voi. Esigete, invece, che essi fin dairinizio lo compiano con lo
stesso interesse e coti la stessa scrupolosa onestà con la quale voi, geniitori,
attendete al vostri lavori. E poi, alfir
d-ate ogni tanto ad accompagnare il vostro fanciullo a scuoia; l’inisegnante sarà sempre lieto di accogliervi, di farvi partecipi delle sue e-sperienze, imparando a copospere meglio i Iati positivi e negativi dèi carattere e della men’talkà del vostro figliuolo. E quando
questi tornerà dalla scuola pieno di
quei primi entusiasmi così naturali alla
sua età ed ingenuamente vi ripeterà le
frasi della sua maestra, sacre per lu',
HiOn sorridete, non soffocate col vostro
soetticiismo la piccola piantina deil’amore che è sbocciata in quel cuoricino che
crede al bello ed al buonof
E voi, mamme, non ne siate quasi
gelose... la maestra sm la vostra amica : siate le sue alleate nello sforzo,
non sempre facile, col quale essa cerca di far penetrare un po’ di bene in
queile giovani anime mina,cciate dai
contatti brutali della vita che le circonda.
Questa la vera, la sola collaborazione che renderà possibile la ricostruzione morale della gioverrtù, quella ricostruzione di cui tuffi sentiamo l’assoluta necessità.
D. Bert
Una mae.ttra
Au fond, les écoliers sont régis par cés trois personnages :
papa, maman, le maître (ou la
maitresse). Comme tout irait
bien si fous trois étaient d’accordt
M. Matter - Estoppey
.•’i' tîf
In occasione della riapertura delle
scuole si impone alla nostra attenzione
il problema della collaborazione tra genitori ed insegnanti. I nostri figli tornano a scuola. Per molti di essi questo
è f ultimo anno scolastico e già, oltre
alte pareti di quell’edificio che hanno,
0 meno, imparato ad amare, essi intravedono la società che li attende; ,
quella società che si preparano a servire 0 a subire, a seconda delVeducqzione che avranno ricevuto in seno ah- .
la famiglia e nelle aule scolastiche. E"
dunque di somma importanza che venga esaminato il modo di rafforzare i
legami fra coloro che hanno il compito
di educare. Troppi geniiicfi ancorai,
speojie ntì-lle, nostre campagne, considerano la scuola.come una imposizione,/
alla quale essi non si fanno scrupolo'
di sottrarre il bimbo ogni volta che se
ne presenta l’occasione. E’ tuttavia w
teressante notare che, in alcuni paesi
che hanno raggiunto un livello di vita ,
asstó progredito, il limite di età per
l’insegnamento obbligatorio e gratuito è
più elevato di quello stabilito in Italia.,
L’educazione non potendo compiersi solo nell'ambiente famigliare, è ovvio che la famiglia non dovrà disinteressarsi 0, peggio, ostacolare il compito di coloro che, pure attraverso sfere
di c^iorne diverse, hanndi di mfra là
nostra stessa meta: lo sviluppo ordinar
to, completo, armonico della personalità dei nostri figli.
Constatiamo Qon piacere che qualcosa già è stato fatto in vista di un
miglioramento nei rapporti tra casa e
scuola.
Nell’anno scolastico 1945-46 fa fondato a Milano un Centro Pedagogico
che, pur partendo da principi educativi teorici, cerca di raggiungere l’attuch
zione pratica di tali principi interessando, mediante conferenze, articoli, incontri, ecc-, gli insegnanti e I genitori.
Sappiamo che una madre di famiglia
presta con enUisiasmo la sua opera dì
divulgazione, anche nel nostro ambiente valdese, affinchè venga realizzato
qualche progresso in questo senso.
A Torre Pellice, nell’agosto 1947,
ha avuto luogo un congresso della
Società PedagiCigica nel corso del quale, mediante una conferenza del Pasto
re A vassoi di cui siamo lieti di riportare alcuni appunti in questa stessa pagina, venne dgitata l’importante questione dei rapporti intdrcorrenti fra
scuola e famiglia. Come conseguenza:
pi altea si decìse, aÌTunanimità di avere
ogni mese un colloqu’o tra insegnanti
e genitori in cui tutti i problemi di pcrticolare importanza vengono esaminati
assieme a tutti quelli mggertli dai programmi e dalle circostanze.
Non possiamo non rallegrarci di questa simpatica iniziativa. Basta un po’
di buona volontà e di comprensione da
ambo le parti perchè diventi atth.% ed
efficace la collaborazione tra la famiglia e la scuola.
Ricordiamoci che si tratta della formazione mentale dei nostri figli: di
fronte a un mondo sconvolto in cui vengono rimessi in discussione lutti ì valori della nostra civiltà, sarà nella mi
Sara in cui i genitori ed insegnanti avranno saputo unire te loro forze che
la nuova generazione si troverà più o
meno ben preparata alla lotta che dovrà
inevitabilmente sostenere.
Genitori ed insegnanti: entrambi
protesi nello sforzo educativo perchè
respònsabili entrambi degli uontini di
domani.
4
L'ECO DELLE VALLI VALDESI
1^- ^
ÎÎ'ÂÎi»'. '
yUleffffìàfura
valdese
o ¡^orà
Rorà^ 20 settembre
OlÈfiÌ C p3Ttlit3 11113 if3linjg]^ per i'ViTC^
e domani ae parte un’altra per Bad, so.
iw gli ultimi rimasti fra tutti i ville¿janli Evangelici che trascorsero quassù la
^‘one estiva svolgenido con noi una attività religiosa intensa. I sol ospiti della
ctlonia Evangelica superarono notevolmente il centinaio ed altoggjarono in una
sess^tìna di vani del centro d¡ Rorà e
degli unmediatì dintorni. Appartenevano
quasi Dutti alla classe insognante od a
qtidla pastorale, celebrarono con noi in
sol dne mesi una settantina di culti. Una quananttoa di Wmhi consumarono nel
refettorio del Concistoro circa trecento
pasti, comprendenti oltre mite raasoni.
Altri numerosi EvangeUci piiocoU e
erando, poirtarono it numeno die! mostri
«spiti correljgionari a circa duecento.
Si è trattato di un esperimento felicissimo delle attività sodali Pj-q Vali, ispirato dal concetto che le Vaffi Valdesi
debbono costì'tijji'e io stnimemto dei collegamento di tutto l’Evangelismo Italiano
e che questo collegamiento trova il sùo
»tomento più fevorevole in occasione delia vìlte^iatuira estivi: Sia raMogglo per
gh‘ aduJtì che le refezioni per i bimbi poterono essere offerti gratuitamente.
'Resero possibile l’impresa quattro amid pastori, pochissimi uominii, doè, té
qua® if Sifone. Aggiunse l’aiuto della
sua potenza. Fu una esperienza veramente benedetta : degli uomini conosciuti
venti anni or sono sui banchi della nostra
Facoltà Teologica a Roma che spontaneamente, neü’ora della prova, voBero tenderci di ligi otKJVo qttoBia siano ohe tante volto aveva stretto Ja nostra cameratescamente in passtóo per porgerci il loro
aiuto e sostenere le nostre attività sociali. 9i unirono ad essi tre amici laici di
Torino e Milano; i fratelli Mennoniti di
Torre ed il Consiglio Provindale delI’UnRRA di Torino ci fornirono quasi tutto l’occorrente per fcs refezione dei bimbi.
In questo modo abbiamo potuto ’realiz2aire il sogno di una villeggiatura Evangelica in Rorà, viUe^iatura di fratelli in
Cristo; ferventi e gioiosi assai, più dei vilte^ianti tnadizionali, afflatati gli uni con
gli altri come i memb,ri di una medesima
famiglia; alieni da ogni atteggiamento
mondano, inverecondo, dal nudismo, dal
vestire ricercato e persino — quasi sempre — da quei belletti ohe allenano i connotati; viileggiatura tutta ra'Uegrata dail cinguettio di molti bimbi, i florellini che sì
riccomento abbelliscono la vita nostra.
I i»imi arrivi ebbero luogo verso la fine di giugno e subito cominciarono le presentazioni ed i gioiosi « benvenuto ! ». Le
credenziali tienivi^no scambiaitel nel culti
sleiali tosto incominciati ed era ogni volta
una nuova felice esperienza : compietamente estranei gii uni agii altrii, provenienti dalle più opposte direzioni, dopo pochi minuti eran tutti fratelli e conversavtaiu| insieme con 'animazione pieliti più
fraterna intìmi’til.
Subito ia vita e J’inteilesse dei villeggianti presero a polarizzarsi sull’ora serale, quando i vigorosi rintocchi della
campana convocavano da parte del
villaggio, i partecipanti al culto di famiglia presieduto a turno da uno dei Pastori presenti o da un fratello laico. Dopo il
stono fisico del clima Rorengo, del vitto
sano e della vita airapertot quello spirituale e, quest’ultimo, come ebbero a dine molti, era ancor più benefico di, quello
fisico.
Avrebbero dovuto durare solo venti ndhJtìi questi duJtì brevissimi, ma sipesso,
raggiunsero anche l’ora senza perciò tornar moJesti ad alcuno.
Accanto ai culti serali si svolsero le
i>iù Isvariaite attività ■ reBgtoise aWe quaU
molti assistevano per la pn’ma volta e che
tutti ricOTderanno a lungo per l’atmosfera
.di profonda pietà che vi regnava. Ecco u' una sera un’agape all’aperto con i Fratelli Mennoniti di Torre, eppoi un culto
nel Tempio; ed una domenica la visita del
Moderatore della Chiesa Valdese ohe presiede un culto nel tempio e partecipa ad
uria fraterna conversazione in giardino;
ep^i un culto del Vice-Moderatine; ecco
nei giorni feriali una conferenza delia
Prof. Manfrediiijì di Padova, una converversazione istruttiva del prof. Guargena,
una serata polemica con discussitme pubblica e serrata fra il Dott. Soarognina dell’Ospedale Mauriziano di Lusema ed un
gruppo di Pastori; e il quiodici agosto tina bella gita in torpedone fino al luogo
della grande adunata; ecco delle recite di
una «équipe» Rorenga, idi una di villeggianti, eppoi di una mista; ed ecco persino due concerti dii musica sacra offerti
dal Pastore Enrico Pasohetto di Torino,
Ecco un culto con confermazione dii due
catecumeni Forensi ed un altro con la
fluttuassi One flllfl Chiesa VaMese da due
professori provenienti dal cattolicesimo;
non mancò il consueto Bazar di beneficenza^ ed in culti domenicali e serali venrie celebrata la Santa Cena. Neppure mancò a mesto accompagnamento funebre di
una bimba di quattro anni e mezzo, la piccola Emilia portata via repentinam«ite da
un attacco dì difterite.
E tutte queste attività nella atmosfera ecumenica benedetta di fratelli, in Cristo appartenenti a cinque denominazioni e ad una trentina di chiese diverse, ma uniti in
un solo palpito ,di fede e di pietà, come
solo si può pensare nella m,igIion© e più
vivente delie comunità. Spezzavano volta a
volta il .pane della Parola ¡ Pastori prrrf.
Lodovico Paschetto, Enrico Pasohetto e
Coaoci della Chiesa Battista, il prof. Guargena della Chiesa Metodista e i Pastori
Pietro VaMo Panasda, Tourn Cipriano ed
il titolare delia Parrocchia locale della
Chiesa Vafdese.
Con la fine del mese di agosto comincia. reno le partenze improntate inevitabi,lm6nte
ad un senso di tristezza. Ad ogni commiato pregammo uni per gH altri e cantammo insieme l’inno «Poioh’è giunto ormai
l’isfan,te»; ma non furono mai i soliti convenevoli di circostanza perchè mentre ci
stringevamo vigorosamente e più volte la
mano, il nostro cuore era grosso ed i nostri occhi dovevano fané uno sforzo per
non lasciar trapelare qualche Ittodcone...
Tutto passa quaggiù ! Ora di tutta questa
felice estate non restano che un fascio di
lettere su! nostro tavolo da lavoro : lettere
di addici, di ringraziamento, di testimonianza, lettere però che in vari casi contengòno delle perle ; quelle per es. di una signora che nel soggiorno Rorengo ha sentito
ridestarsi ándente la nostalgia dei giorni, in
cui, ancora bimba, viveva in una cm illuminata dalla pietà di un pad,re credente, o
di quel fratello che quassù ha sentito più
urgente la necessità di riunire le membra
sparse dell’Èva,ngdismo Italiano, o di quella giovane cattolica che quassù ha capito...
O di altri ed altri anco«.
Tutto passa, ma abbiamo il sentimento
di aver posto la prima pietra di una iniziativa che non dovrà cadere. Come cì
scrive l’Ispettore Guargena, bisogna che
qu^ta viMeggiatura Evangelica si ripeta ogni anno e si estenda a tutte le Vaili per
convocarvi in si^to pellegrinaggio tutto
Du /ud-Amérique
Le pasteur Ricca, après avoir visité
les différentes paroisses de l’Uruguay ©t
de ! Argentine, est ©n tournée au Nord
de celle-ci pour "vli'sàter 'les tisséminési.
Le temps le presse : sa famille et sa paroisse 1 attendent. Aussi il ne pourra arriver partout. Mais nous lui sommes plus
que reconnaissant pour tout ce qu’il a pu
faire <kns si peu de temps. Ses messages
ont fait du bien à nos âmes. Il a aussi
contribué à rasserer nos liens avec les
Vaudois d’Italie. En passant par Buenos
Ayres Mr. Ricca a aussi visité la Faculté,
de. Théologie, dont les magniifiques bâtiments ont coûté plus de cent mille dollars.
Nous y avons cinq étudiants Vaudiois, futurs pasteurs pour nos églises. Ce sont
1^ suivants, avec à côté le ileu d’origine des grands parents : Mario Bertinat
(VMar). Ricoaindb 'RìibeinoiPontet (Bohi).
Ces deux-ci finissent leurs études l’anné© prochaine. Nestor Rostan (Praly) Da-.
ly Perrachon (Vite), Willy Artus (Bobi).
Il _y a aussi déjà quatre autres étudiants
qui se préparent dans les études secondaires. pour entrer dans la Fiaoulté. Ce
ao^t Jules Bertinat (Villar), Aldo Pioet
(Pomaret), Marcoi Dalmas (Villar) et
Norbert Berton (Viliar). Et d’autres s’annoncent. Nous aurons ainsi. Dieu le permettant, des ouvriers pour élargir
et évangéliser ces pays. Ils ont l’avantage de connaître bien l’espagnol et d’être habitués aux us et coutumes de l’An^que. Et ide to(ut notre coeur nous
répétons la priêr© de notre ancienne liturgie : «. ..suscite partout et principalement ■parmi nous des ministres flcfèles.
zèles, humbles, tout ramplis dé l’amour
des âmes...»
L'œuvre pastoraJe est maintenasitt plus
facile que pour le passé. Tous les pasteurs
ont un auto et avec la m,achine il ■n’y a
pas de distance. On peut prêcher le matin à C. Vaidense et l’apr^-midî '9 Ombues au â Uolores. De parcouirir ies campagnes en auto. Mr. Ricca en saura quelque chose et ri pourra vous le dire aux
Vallées. Il compte partir vers le commencement d ’ Octobre.
Nous avons beaucoup de Vaudois dans
les carrière libérales, dies médecin, advocats notaires, dentistes, régents, maîtresses, etc., mêmes trois Directeurs de
Lycée : .Jean Louis Perron (Praly), David Bonjour i(Bobi). Isabel Artus (Bobi).
La vie devient aussi difflcilie. même en
Amérique. Tout augmente. L’Ecriture
nous le prédit. «C© que sa bouche a dit,
sa main l’aeewmplira».
Nos départs, Marie Negrin veuve BaroUn, de 93 ans. à Riachuelo, .de Bobi.
Henri Pavarim à Calchaqué (Santa Fé)
de 83 ans, de Gravei. Mourciores.
Emile Jourdan, à C. VaMense, dé 66
ans de Rounc (Torre Peliice).
Micihel Morel, à Colonia Inglaterra de
84 ans, de Rorà.
.Judith Berton Rivoire de C Valdense, 80 ans, veuve de i’évangéliste J Daniel Berton.
David Bouissa, à Dolores de 86 ans,
du Villar.
Jenny Constantin, veuve Rostan. à Iris. dé 74 ans dé Prarustin.
Nos salutations affectueuses.
C. Vaidense, le 17 Septembre 1947
L. JOURDAN
il fabbisogno si è fatto grande ed urgente.
Ora, la domanda che vogliamo porre a fatte le famiglie valdesi, e specialmente agli
agricoltori, è questaNon sarebbe opportuno di riprendere l'antico uso, portando
di nuovo all’Ospedale, o al Rifugio, 'o all’Orfanotrofio Valdese pià vicino qualche
chilogrammo di mele o di patate o di cavagne ? Se ogni famiglia facesse un'offerta di questo genere, il risultato sarebbe
provvidenziale pei nostri Istituti. E le Unioni Giovanili di Chiesa non potrebbero
riprendere l'ottimo servizio delle A.C.D.
G. organizzando la raccolta 1
Ci limitiamo a porre con ogni semplicità
queste due domande. Le risposte pratiche
non dovrebbero mancare, a J
I mi [HiHE
SAN GERMANO CHISONE
CULTO DELLA RIPRESA : Jomenica 12 corr. alle ore 10. Celebrazione
della Santa Cena, Aliinizio del periodo deil-anno nel quale tutte I© attività
della ^ parrocchia riprendono la loro
marcia, tutti i fedeli ohe hanno a cuore I opera del Signore si riuniscono
intorno alla Sacra Mensa per ricevere
la parola d’ordine e ia forza per la
nuova tappa.
— Domenica 19 c. all© or© 10,30 :
Culto d'inizio della Scuola Domenicale e dèi corsi di Catechismo, Tutti i
fanciulli e tutti i Catecumeni dei 4
anni accompagnati dai loro genitori interverranno a questo cuito. 1 fanciulli
e i Catecumeni debbono trovarsi nel
tempio alle ore 9,30.
Ore 16 : Riunione ai Martinat,
— La Settimana della Benefìcmza avrà luogo dal 26 ottobre al 2 novembre. Vi è più gioia nel dare cahe nel
ricevere e perciò tutte le famiglie preparenanno per tempo la loro generosa
offerta in danaro o in natura, e te daranno ai volenterosi collettori -oppure
la porteranno essi stessi al presbiterio
0 aH’Asilo dei VecCM. Si prega di
pesare sempre la merce e -di accludere
un biglietto col nome del donatore e
il peso.
1 ~ pastore riceve al presbiterio le
iscrizioni al I Corso di Catechismo da
lunedì 13 a sabato 18 -correiite.
Pleines Voix
Il volume di canti giovanili per 1© Unioni di Chiesa è in vendita presso il Pastore E. Rostan — Pinerolo — al' prezzo
di L. 250. Le Unioni delIA^^ Valle Germanasca possono acquistarlo rivolgendosi
al Pastore L. Marauda — Riclaretto.
Priima di .iniziare fattività invernale
■ponsino i giovani a rifornirsi di questa ottima raccolta di canti. Si preparino a
cantare a
Pleines voix ! ! !
BEX (Vaud)
rEvangelismo ItalWo. Iddio lo voglia!
ENRICO GEYMEí
DONI IN NATURA
in fa-vore
delle opere Valdesi d’Assistenza
■ Fino a pochi anni fa, fra le popolazioni
delle Valli, era molto diffuso l'uso, nella
stagione autunnale, di portare al pià prossimo Istituto Valdese di assistenza. Ospedale o Rifugio 0 Orfanotrofio, un dono in
natura, specialmente patate e castagne; e
questi doni, che affluivano abbondantemente recavano un notevole benefizio alVIstiiuto stesso, A San Giovanni ed a Torre
Peliice erano le A C, D, G. che si erano
incaricate di questa benefica raccolta, e la
facevano molto bene. Poi, a causa iella
guerra, Fuso veramente lodevole si è quasi totalmente perduto; tanto che, in questi
ultimi anni, secondo quanto ci si riferisce,
i doni sono ridotti a poche Unità, mentre
Le 26 Août est entrée dans son repos,
à l’âge de 83 ans, à Lausanne, Mme Marguerite RICHARD-BOUNOUS.
Notre soeur vénérée était originaire du
Perrier et avec sa famille elle avait habité longtemps à La Tour.
EUé s’était ensuite établie à Bex ctens
le Canton de Vaud. Tout en étant depuis
ttès longtem^ éloignée des Vallées, elle
gandait un vivant souvenir des meilleures traditions vaudoises : un rayon de lumière briillait dans ses yeux lorsqu’elle
évoquait les expériences d'e sa jeunesse et
d© Sa préparation cateohétique. qu’eüe avait reçue, au Perrier, du vénéré Pasieur
C. A. Troii.
■ M.me Richard a honoré, par sa foi et
son amour l’Eglise Ce ses pères; dans
nos cœurs sa mémoire demeurera en bénédiction.
Nous exprimons notre vive sympathie
aux enfants et en particulier à te Aille
Ml..me Long-Richard et à sa famiH©, à
6ex.
DONI RICEVUTI DAL
CASSIERE DELLA TAVOLA
VALDÈSE
Doni per Istituto Gould;
Chiesa Di Mantova 400 — id. Palermo
1.000 id. Corato 1.500 — id" Livorno
700 —- id. Pisa 500 — id. Biella 2000 —
id. Trieste 3.000 — A. Bianconi in mem.
genitori 150 — Chiesa di Verona 300 —
Alimmida G.. Genova .300 — Gardiol Leidheuser Emma, Genova 5.500 — Svea
Ols^ 5000 —■ Cvuso Paolo in m em.
genitori 200 — Fam. Oampra. Abbadia,
in œc. confermazione Alfredo 400 —
Purpura Enzo, in occ.. battetsimo Bemr
Alda 500.
Per Istituto di Firenze ;
Chiesa di Milano 20.000 — id. Catania 1.000 — id. Sampiendarena 2.000 —
id. Cerignola 300 — id Forano 300 —
Franciosi Cateb 200 — Chiesa di Napoli
1.386 — id. Felonica 500 — id. Mantova
400 — id. Palermo 1.000 — id. Corato
1.500 — id. Livorno 700 — id. Pisa 500
— id Trieste 6.000 — id. BieMa 2.000 —
A. Bianconi in mem. genitori 150 ^ Unione femminile di Forano 400.
Per Istituto di Vallecrosio:
Lantaret Elisa 25 — Franciosi Caleb
200 — ImmovilK 500 — N.N. Le vanto
1.000 — Chiesa di Milano 15.000 — id.
Ceirignote 200 — id. Riesi 1.000 — id.’
VHlasecca 500 — id. Vallécrosia 905 —
Scuola Domeniicale. Via Uliva, Torre Pel-ilice 150 — Aliimonda G. 300 — Cardio]
Leiidhieuser E. 200 — Chiesa di Genova
9.500 — id. Biella 3.500 —■ id. Trieste
3CKX) — A. Caibelia, in mem. cara Amialia
100 •— Caruso Paolo in mem genitori 200
id. id, 2600.
Per orfanotrofio di Torre Peliice;
Tomasellii Giorgio 50 — Piatania Angelo 100 — Nuzzi, Arena in mem Tomaselli 500 — Sparti Alfio 500 — ’Franciosi Caleb 200 — ImimovUli Levanto
500 — N.N. Levanto I.OOO -■ Chiesa di
Villasecca 1.000 — id. Ivrea 250 — id.
Brescia 300 —i- id. Verona 300 — id. Genova 10.000 — Sateaggio 500 — Mansuino 400 — Fam Sibille in mem Evel\m Jahier S-'bille 2.500 Carlo 'Jahier
id. id. 2.500.
Per Orfanotrofio di Pomaretfo ;
Chiesa di Riodaretto 1.000 — idi- di
Villasecca 1.500 — id. Campierdarena
I.OOO — id. Felonica 50Ó — id. Brescia
300 — id. Genova 8.000 — id. Ivrea 250
— Enrico Jahier. San Germano 500 —
Franciosi Caleb '200 — IimmovfiHi,! Levante 1000 — N. N. Ltvanto 1000 —
Mansu'ino 400 — Grill Enrico Praiy. in
memoria moglie 100 — In mem. Samuele_ Mathieu, il paidrina Tron Errico fu
Giacomo di Massello 400 — Laura ed
Yvonne MSorjlj Misj,sseT<^ lin milem. del
tbabbo 100 —• In mem. Pons Paoio Edoardo, i nonni e gli zìi Miool di Massello 400 — In mem.. di Renate Pascal.
'Massello, te famiglia 500-— Unione Femminile di Massello 1.000 — Pevrot Francesco ergere, Pralv 500 —
Per Asilo di San Germano,'Chiesa di Viltesecca I.OOO — id Sampiendarena 2.000 — id. Feltonica 500 ~
id. Ivrea 250 — id. Brescia 400 — id
Verona 400 — id. Genova 1.000 —id
Rodoretto 2.000 — ImmovilE 600 — N.’
N. Levante 1.000 — Mansuino 400 —
Grill Enrico, Praly in mem. moglie 100
— Barus Emanuele Ghigo di Praly, 200
—Pons Enricó e Lidia, Roberso di Massellb ricordando i loro cairj 50 — Unione
Femminile di Massello 1.000.
Per Rifugio Carlo Alberto,Ciav,. Antitriio Cabeiltej In mteim is-ua
cara Amalia 100 — Buffa Cesarina. Angrogna, 100 — Pons Enrico e Lidia Roberso di Massello ricordando i loro cari
50 — In mem. di 'Enrico Peyran, Cam■potosolza, la famiglia 500 — Unione Femimlnile dj Massello 1.000 — Chiesa di
Villasecca 500 — id. Rodoretto 1.000 —
id. di Felonica 500 — id. Ivrea 250 —
Id. Genova 600 — Immoviili, T.evanto 500
— N. N., Levanto lOOO — Immo-viili, da
parte dei fratelli, di Levanto 500.
(continua)
A B» I» «» m
A |>
iCi
un DEIU imi HIDE»,
Annuale Semest.
L. 300 180
L. 600
Ogni cambiamento d’indirizzo costa
lire DIECI
Italia
Estero .
Direzione: Via dei Mille, 1 - Pinerolo
Amministrazione: Via Carlo Alberto,
1 bis - Torre Peliice ._
Dir. Resp. Ermanno Rostan
ARTI GRAnCHE "L’ALPINA,
Torre Peliice
Jeune fille est demandée pour s'occu2 garçon 8 ans, et petits travaux
ménage de 4 personnes et cuisinière A là
rs. par mois W. STEVENS, PEISSY Genève (.«uissel
iiiitii-im-iiii
Il dr. DANIiLi ROCHAT
visila a TORRE PELLICE
lutti i venerdì dalle
10 alle 12 presso il
dr. Gardiol Tel. 77
a POMARETTO
ogni saboto dalle 10
alle 12 presso l'Ospedale Valdese