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Soixante-deuxième année.
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DES VALLEES
PARAISSANT CHACEE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . . < . . .
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger...............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique..................
' Par Prar 6 moi*
L. 8,
. 10,—
. 20,
» 19,—
1 doll. y, doll.
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11
Ob ■^•abonne i à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31) ; dans toutes les paroisses, chez MM^ les Pasteurs.
L’ABOKNEMENT SB PAYE D'AVAKCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au„Directeur M. Jbah Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Adminiatration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
' vi, Le Numéro; S5 sentimea w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....^ dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
»
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LA COlISSi DU CHANT SACRÉ
rappdle que la fête de chant pour les Chorales du Val Pélis aura lieu, D. V., diman- ‘
che 25 avril, à 3 h. pom., dans le temple
de La Tour.
Outre les cantiques d’ensemble, auxquels
se joindront aussi les Chorales de Rora, du
Pra-du-Tour et de Cacet, il y aura l’exécution des chœurs suivants; Chorale d’Angrogne : :P. Hahenann - Gloire à Dieu —
Chorale de 'La Tour : Ch. Gcmnod - La iRédemption —- Chorale de Saint-Jean : Haendel - Chant de gloire — Chorale de Turin :
G. Haydn - Chant du soir ; Raccolta « Inni
Sacri », N. 180 — Chorale du Vülar :
Haendel - Hymne ; Rossini - La Fede.
LA ROYAUTÉ DE CHRIST.
Il me semble, si la mémoire ne me fait
pas défaut, que la presse évangélique d’Italie n’a pas donné l’importance voidue au
décret de Sa Sainteté Pie^ XI, qui, à l’avantveille de Noël, a institué la fête de Christ
Roi, fête que l’église catholique devra dorénavant célébrer, chaque année, le troisième dimanche d’octqbre, qui précède la
Toussaint. La chose est probablement due
ttu-fait qu’à l’époque dè Noël nos journaux
religieux ouvrent leurs colonnes pour parler de la grande solennité chrétienne et
s’occupent moins de ce qui se fait en dehors des élises locales. lEn tout cas, les
lecteurs de l’Echo auront peut-être quelque intérêt à lire les lignes qui vont suivre. Le sujet est toujours actuel ; en voici
la preuve.
Nos journaux politiques, qui ne manquent pas une occasion pour exalter l’église
de Rome, comme pour mettre en mauvaise
lumière le ijrotestantisme lorsque l’occasion
s’en présente,, nous annoncent que le pasteur Wiüiam P. Ladd, de Middletown, dans
les Etats-Unis, s’est rendu à Rome pour
s’entretenir avec Pie XI, sur la fête qu’il
a instituée et que les églises protestantes
devraient à leur tour mettre dans leur
calendrier.
Il n’est pas nécessaire d’être grand clerc
pour voir dans l’initiative du révérend
américain la tendance d’un certain nombre de protestants à émousser les angles
et à rendre toujours plus facile leur passage à l’église catholique. Ils ont la nostalgie de Rome qu’ils ne connaissent presque pas.
La royauté de Christ n’est pas chose nouvelle pour les lecteurs de l’Evangile. Ils
n’ont qu’à ouvrir leur Testament poùr y
lire que, lorsque Ponce Pilate demanda
brusquement à Jésus : « Es-tû le roi des
Juifs ? », Il lui répondit : « Tu le dis, je
suis roi, je suis né pour cela, et c’est pour
cela que je suis venu au monde... mais mon
règne n’est pas de ce -monde » (St-Jean
XVIII, 25 et 27).
Dès lors la vraie église a toujours considéré le Christ comme son chef et dans
ses hymnes, comme dans ses prières et
dans les exhortations de ses Pasteurs, elle
a toujours parlé de Lui comme de son Roi !
I,.res florentins n’ont-ils pas entendu Savonarola proclamer Jésus-Christ le Roi de
leur viUe ? n’ont-ils pas inscrit sur le fronton de leur palais municipal « Rex Regum.
Dominus dominantium » ?
Le i9 du ,mois de février 1527 le Grand
Conseil de Florence, composé de 1.100 conseillers, au grand complet, après avoir*
écouté la. parole enflammée de Niccolò Capponi, le « magnificus vexilifer justitiae »,
proclama le Christ roi de Florence. Le vote,
fait digne d’observation, ne fut pas unanime, On trouva dans les urnes en forme
de clepsydre, qui circulèrent dans les rangs
de la superbe assemblée, un certain nombre de fèves blanches, 18. selon les uns, 26,
30 selon d’autres. A cette époque, quand
on voulait rejeter une proposition, on la
blanchissait, aujourd’hui on la blackboule,
on la noircit.
Ce noyau insigniflant d’oppositeurs
n’était pas composé d’incrédules, mais d’individus très avisés qui n’igrroraient pas ce
que Savonarola avait écrit dans II trionfo
déüa croce.
Saint-Jean nous dit qu’il ne doit y avoir
qu’un bercail et qu’un pasteur. Par conséquent, quoique Christ soit dans le ciel le
seul et vrai chef de l’église. Il a laissé
Saint-Pierre pour le représenter sur la
terre, en lui disant : « Tu es Pierre et sur
cette pierre j’édifierai mon église... Je te
donnerai lœ clefs du royaume des deux... »..
Les paroles ne doivent pas seulement être
appliquées à Pierre, mais à Pierre et à son
successeur après lui.
Clément VII occupait alors le Saint-Siège
et ceux qui avaient donné le vote contraire
craignaient qu’avec l’élection de Christ
comme roi des florentins, ils se seraient du
même coup assujettis à Clément VU, le
vicaire visible d’un Roi invisible. Et c”est
ce qu’ils ne voulaient pas !
« La charité ne soupçonne pas le mal »,
écrivait l’apôtre Saint-iPaul à l’église de
Corinthe ; nous désirons vivement mettre
en pratique cette maxime, même envers
ceux qui ne sont pas de notre bord et qui
nous aiment comme on aime une écharde
dans la chair. Cependant, en examinant
avec quelque attention l’encyclique papale
du 23 décembre dernier, on ne tardera pas
à se convaincre que Pie XI, tout en ayant
Tair d’exalter la souveraineté de Christ,
désire surtout d’établir la suprématie de
l’Eglise sur l’Etat. Nos journalistes les plus
avisés, mialgré leur incurable filocatholidsme, n’ont pas manqué de le noter. Voici
ce qu’on lisait dans le Corriere dMa Sera
du 24 décembre : « L’institution de la fête
de Christ-Roi a une signification de nette
intransigeance et tend a consacrer dans
une forme populaire et facilement compréhensible, le principe de la suprémiatie
idéale de l’Eglise sur l’Etat, axiome qui a
été l’objet de tant de discussions durant
dix siècles de l’histoire de l’église »'.
ID’après le correspondant du Vatican du
même journal, l’encyclique de Pie XI aurait aussi eu pour but de battre en brèche
le protestantisme, « Les protestants, lit-on
dans le numéro du 10 février, ont toujours
accusé l'église catholique de mettre le culte
de Christ après celui de la Vierge et des
Saints. Le pape, à cette accusation qui
avait beaucoup de prise sur la mentalité
protestante, a donné une réponse décisive
et un démenti absolu.
« Le document pontifical qui proclame la
royauté de Christ est une affirmation qui
ne peut pas être mise en doute de la primauté de Christ, soit dans la vie intérieure
%»t dans le culte de l’église catholique».
•• Le correspondant mentionné plus haut
se contente de peu. Il ne serait pas difficile de lui répondre, mais la réponse nous
la laissons à rinteUigence de nos lecteurs.
Fr. Rostan.
Mi'^. Agne^ ^miLh LeWi^.
Il y a quelques années, nous annoncions
la- mort de M.me Gibson, sœur de M.me
Lewis, une femme très intellectuelle et fer- _
vante amie de l’Eglise Vaudoise. Les journaux religieux apportent aujourd’hui la
niïuvelle du départ de M.me Letvis, décédée
a, Cambridge, à l’âge de 83 ans. Füle de
l*éeossais John Smith, elle eut le privilège
de recevoir une éducation très soignée, et
dans sa jeunesse, accompagnée de sa sœur,
elle fit un long voyage en Orient. En 1887
elle devint l’épouse du rév. Samuel Savage
Lewis, homme distingué, attaché à Tuniversité de Cambridge. Alprès la mort de
son mari elle entreprit, avec sa sœur, la
traversée du désert arabique pour atteindre le Sinaï ; et c’est là qu’eUe eut le bonheur de découvrir, dans la bibliothèque du
• 'liv I • ■ '
couvent, lé manuscrit le plus ancien des
quatre Evangiles ; c’était en 1892.
Cette femme distinguée s’occupa jusqu’à
ses derniers jours d’études religieuses et
littéraires, pour lesquelles eUe avait une
véritable passion. Elle était, à Cambridge,
une colonne de l’Eglise Presbytérienne et
se dévoua d’une manière spéciale au progrès de l’Ecole de Théologie de cette
dénomination.
Nous avons eu le privilège de jouir de
l’hospitalité de cette éminente chrétienne
et amie fidèle des Vaudois et de leur œuvre, et nos collecteurs ont trouvé chez elle
un accueil cordial et généreux. Voilà encore une amie dévouée qui s'en va, après
avoir dépensé sa vie au service de son
Maître. C. A. Tron.
L’éYangélisation du Tessin.
Tout le monde sait que le doct. Grilli
partage son activité entre la desserte de
l’Eglige évangélique - italienne et française - de Lugano et l’évangélisation du
Canton Tessin. 'Cette^ deuxième activité
nous semble devoir être la plus absorbante
mais aussi «la plus intéressante et promettante ».
Nous avons sous les yeux le « rapport
sur le travail d’évangélisation du Tessin
durant l’année 1925 », rapport soigné, un
vrai modèle du genre, qu’on lit avec le
plus vif intérêt.
Par un rapide aperçu qui est tout un
hymne aux beautés naturelles du Tessin,
M. Grilli nous retrace le caractère de sa
population « nombreuse et pauvre, intelligente et religieuse, gaie et laborieuse » qui
connut la Réformation du 16.me siècle,
rêva d’une université protestante à Lugano qui aurait « accueilli les proscrits illustres de l’Italie et aurait été, pour ce
pays, ce que Genève a été ix)ur la France ».
Mallieureusenïent, après le Concile de
Trente, eUe fut confiée à la hiérarchie sacerdotale et vécut dès lors dans l’isolement.
Après la Révolution française eUe se reprit, entra en rapports directs avec la
France, l’Italie unitaire et les Cantons
Evangéliques et se dégagea du joug sécu-'
laire du sacerdotisme autocratique, affirmant ses droits en face de l’jEtat et de
l’Eglise. De là la naissance et le développement des partis politiques : conservateur, libéral et socialiste ; de là aussi la
formation de plusieurs groupes évangéliques « qui s’organisent, se disciplinent et
constituent les premier^ éléments de la future Eglise Reformée du Tessin».
L’Eglise évangélique - italienne et française - de Lugano compte 108 communiants
- plus 14 adhérents qui contribuent pour
les besoins de la communauté. Le culte a
lieu tous les dimanches, alternativement
en langue italienne et langue française,
dans le temple qu'on a en commun avec
l'église de langue allemande. L’école du dimanche est fréquentée par une trentaine
d’enfants et 8 catéchumènes furent admis
à la Sainte-Cène le dimanche des Rameaux.
Les contributions se montent au chiffre de
3736 francs_ suisses.
Pas bien loin de Lugano se trouve Novaggio, où l’on tient, à un petit groupe
d’évangftiques disposant d’ime belle chapelle, un culte l’après-midi du dimanche
ët des leçons de cathéchisme tous les quinze
jours. A remarquer que le pasteur Grilli
a été nommé amnônier pour les wélschess
au Sanatorium militaire de la localité et
qu’il tient fréquemment des cultes en langue allemande et en langue française, aux
militaires.
A Arogno, les cultes ont lieu tous les
quinze jours dans une salle louée. On y
compte 10 communiants, 8 adhérents très
fidèles et li9 enfants. « Ici encore, s’écrie
le rapporteur, notre influence agit comme
le levain dont parle l’Evangile».
A {Bellinzona, chef-lieu du Tessin, les
cultes sont tenus deux fois par mois et
fréquentés avec assiduité par les lO membres de la communauté et par quelques
étrangers de passage.
Biasca a une belle chapelle, mais encore
trop grande pour les 29 évangéliques de '
langue italienne; aussi la met-on volontiers à la disposition des frères de langue
allemande, plus nombreux. L’école du dimanche, très promettante, a eu son arbre
de Noël et la petite congrégation a fait
face à tous ses frais de culte. /
«L’œuvre du Tessin, conclut M. Grilli,
a ses épines, mais elle oflPre aussi ses ro- '
ses ; eUe est voulue de Dieu, eUe est intéressante et promettante. EUe a l’avenir
pour eUe». C'est aussi là le vœu du Comité qui la soutient et de tous ceux qui
ont à cœur l’avancement du Règne de Dieu. '
j. 0.
PENSÉES.
Force de la nature et faiblesse de l’homme ! ùn brin d’herbe perce souvent le marbre le plus dur de ces tombeaux que tous
ces morts si puissants ne soulèveront
jamais ! Chateaubriand.
Celui qui souffre doit descendre dans sa
douleur comme dans un sanctuaire, mais
il ne doit pas en barbouiller les autres...
Qu’il porte son sourire comme un drapeau 1
Ch. Wagner.
Les repentirs vrais viennent de la consKcience et pas des nerfs. P. BbüRUET.
2
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CHRONIQUE VAUDQISE
inmnminmumiii;mumNi^^iiimyUinmuioiiimimiiii
Souscription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes • L. 8.431,70
M. Henri Durand, Nice » 18,—
Total L. 8.449j70
:ji « «
LE « GOEYEGNO » DGS U. C. de J. 6.
i SAINT-JEAN.
Le Convegno que les Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens du Croupe Pjéiuont eurent
à Saint-Je^, à pocç^on de lu commémftration du 75.me anniversaire de l’Union
locale, réunit dans la salle Albarin les représentants de 18 Ubions, à la présence
d’un public nombreux et symijathdque.
M. Attilio JaUa, président du Groupe,
en ouvrant la séance rappriA, 'par une
courte méditation, le devoir fondamental
des unionistes : servir Dieu en servant le
prochain. Ensuite le Président même, le
Secrétaire et le Caissier du Groupe, et les
représentants de toutes les Unions, présentèrent à tour de rôle le rapport de leurs
activités respectives. Ces rapides résumés
donnèrent une idée claire et précise de
l'œuvre accomplie par nos Unions pendant
la saiecm d’hiver ; œuvres d’édification, de
propagande religieuse et de culture, œuvre
de coliaboration avec l’ïfeliæ, avec différentes Sociétés d’dtilité publique et de
bienfaisance, lutte contre les vices sociaux,
et surtout contre le Hasïiiième et l’ivrognme, etc. On a particulièrement noté le
travail intaise et zélé du colporteur unioniste M. Caïrus, <pii en deux mois a placé
300 Bibles et Testaments, portant le témoignage de la vérité chrétienne dans les
milieux les plus différents. On constata
d'autre part la grande utilité des séries de
projections lumineuses fournies par la Vén.
TaMe, en exprimant le vœu d’avoir d'autres séries plus précisément adaptées aux
besoins de nos Vallées. Une vive expression de reconnaissance fut adressée au
Directeur de Y'Eoho des Vallées, pour la
large hospitalité accordée dans son journal, et dont nous tâcherons de ne pas abuser, à la chronique unioniste, chronique
qui fut reconnue d’une réelle utilité pour
l’activité unioniste même.
i-i’impression générale qu’on eut de tous
ces rapports c’est que la jeunesse de nos
Unions a sérieusement travaillé durant
cette dernière saison d’hiver, et que le résultat de ce travail n’a pu être que bienfaisant pour la vie de notre peuple. Cette
impression fut relevée par M.' Lupo, qui
adressa aux unionistes présents un discours vibrant d’enthousiasme et de foi.
Ainsi le Convegno, remarquable pour son
inspiration sérieuse et pratique à la fois,
prit fin, laissant dans tous lœ présents une
impression profonde et bénie.
¥ ^ ^
Le Comité de Groupe rappelle à toutes
les Unions :
1" L’utilité de continuer leur activité ordinaire au moins jusqu’au mois de juin ;
2" La nécessité de continuer l’œuvre contre le blasphème et l’ivrognerie, faisant
usage des nwyens les plus pratiques qui
sont à leur disposition.
Le Comité, en outre, prie vivement les
Unions d'activer l'envoi des oblations en
faveur des trois œuvres qui leur ont été
particulièrement recommandées : l’Evangélisation, les Missions et la Société
Biblique. a. j.
» ÜÍ »
LA FÊTE DE CHANT
des Ecoles du Dimanche dn Val Pélis.
I31e eut lieu jeudi dernier, à La Tour,'
«ous la présidence du Pasteur local, par
une des plus belles journées de printemps
<iue nous ayons eues jusqu’ici, et toutes
les Paroisses de la Vallée, moins iRora, y
ont été largement représentées par leurs
«écoles du dâmanche respectives, accompiu
gnées de leurs directeurs, moniteurs et directeurs QU directrices de chant. H nous
faqt donner le nwn de ces derniers, qui
Ibnt bien mérité : MJÎe Hélène Chauvie
(Angrogne), M. J. Geymonat (Eobi), Mile
Bernoulli (La Tour - école des grands);
M.me Ida Jaha (La Tour - école des petits),
M. A. Cpïsson (Saint-Jean), M. Héli Long
(ViUar).
D’après le programme fixé par la Commission, chaque école a chanté deux hymnes de son choix et les écoles réunies ont
exécuté quatre chants de nos recueils, sous
la direction du prof. Tron, le tout à l’entière satisfaction du public qui ne ménagea pas les applaudissements. Dans les intervalles on eut les brèves, substantielles
et pratiques allocutions des pasteurs MM.
B. Soulier et Em. Tron et du président de
la Commission du Chant, M. le prof. A.
Tron, que les enfants ont écoutées avec
une visible attention et dont ils vont faire
sans doute leur profit.
'Mous venons de dire qùe nos petits chanteurs se sont fait applaudir ; c’est qu’fis
cwat réellemept chanté ayec enirain, avec
mesure, sans accr(x^, surtout dans les ,
chants d’ensemSle. Nous remarquons également un progrès dans la « manière » de
chanter de la plupart des écoles, pour ne
pas dire de toutes, si nous comparons la
fête de jeudi dernier avec les toutes premières fêtœ de chant des écoles du dimanche. Ce qui revient à dire qu’on fait toutes les années un peu mieux, ces petites
joutes musicales ayant, entre autres avantages, celui de montrer à chacim ce que
savent faire les autres et de donner envie
aux plus faibles d’imiter, voire même de
surpasser, à une prochaine fête, les meilleurs chanteurs, en observant la méthode
de ceux qui les dirigent. Un genre de rivalité qui n'est certes pas à condamner.
Au sortir de l’église, enfants, directeurs,
moniteurs,et monitrices se rendent dans
la cour hospitalière du Collège pour leur
dînette; et là les jeoix, les rondes et les
joyeux ébats se prolongent jusqu’à l’heure
du retour des plus éloignés qui auront à
franclxir de grandes distances pour regagner leurs demeures,
LA TOUR. Trois départs pour l’éternité
durant cette semaine : Jourdan Jean, du
iPreït, âgé de 85 ans ; ^Puy Marianne veuve
Ayassot, de 77 ans, que l’infirmité rendait
bien souffrante depuis quelque temps ; Eynard Etienne, des Garablins, emporté pay
une maladie incurable à 43 ans, marié et
père de trois enfants.
Que Dieu console et ifortifie les familles
en deuil.
— Lundi dernier a été célébré le mafiiage de M. Jules Bdlion avec Mile Madeleine Rochon. Que la bénédiction, de Dieu
repose sur ce nouveau foyer.
— Deux de pos Sociétés de Misions ont
eu leur séance annuelle : la Société de Via
Œiva, qui groupe plusieurs dizaines de
membres, et la Société des Coppiers qui en
compte une soixantaine. Les prœidentes,
M.me ,Pons-Karrer et M.me Mathieu, ont
donné un aperçu c®ncis mais complet de
l’activité déployée par les deux Sociétés.
Les dons reçus, qui sont considérables,
prouvent le grand intérêt que notre, population prend à l'œuvre missionnaire.
Deux futurs missionnaires assistaient à
la séance de la Société de Via Oliva : Id. R.
Coïsson et sa fiancée M.lle Lisa Giampiccoli.
— La, Société de couture, qui a eu ses
séances chaque semaine régulièrement et
toujours assez nombreuses, a continué à
lutter efficacement contre la misère, très
réelle et plus fréquente qu’on ne pouvait
i’imaginer, au sein de notre population.
— Unions Chrétiennes de la c&mpsgne : Envers, Chabriods, TaiUaret, ont;^t^miné ]’« année unioniste » par une soirée
qui a eu beaucoup de succès et au cours
de laèiueâle le public nombreux a pu apprécier le bien que ces associations de jeunesse accomplissent au sein de nos quartiers.
— Nous tenons à mentionner la belle
fêt%que te Société des mères, avec la collaboration de YUnion Chrétienne de Jeunes
FiUes, a doppée aux jeunes filles catéchumène reçues à Pâques. Tout un long programme bien, préparé et admirablement
déroulé a vivement intéressé les nombreux
invités qui garderont un bon souvenir de
l’après-midi du dimanche 11 courant.
■ y. f.’
Collège. D’ordre du Ministère de
* l’Instruction,'' dans toutes le écoles pri^
. maires et sœondaires du royaume ont eu
lieu, mardi dernier - giornata coloniale •dès leçons ou des conférence sur « les colonie italiennes », leurs origine et leur
développement. Une heureuse initiative *
que tous les bons Italiens ont approuvée.
Le CoUège eut donc sa conférence sur
le sujet, il en eut même deux. Réunis dans
"la salie du Synode, à 10 h. du matin, élèves
et corps enseignant au grand complet,
nous entendîmes successivement les professeurs d’histoire Attilio et Jean Jalla. Le
premier traita plus particulièrement des
colonies et de'rémigration italienne et nous
donna un aperçu fort clair, substantiel, documenté et aussi complet qu’on pouvait le
donner dans l’espace d’une demi-heure, sur
nos quatre colonies proprement dites, leur
origine et leurs ressources, ainsi que sur
les principaux centres de notre émigration
en Europe et en Amérique. Et nous l'avons
applaudi de grand cœur.
M. Jean Jalla nous parla ensuite, avec
à propos, des colonies vaudoises des deux
Amériques, dœ Vaudois dispersés, de notre
émigration temporaire et définitive, datant de fort loin, et sut faire vibrer les
cordes sensibles .de notre cœur vaudois.
Nous l’avons également remercié par nos
applaudissements spontanés.
Pour la Dante Alighieri. Chacun sait
que la Section locale de la « Dante » fait
surtout œuvre de culture popMaire ; mais
pour cela ü lui faudrait des moyens. Afin
de s’en procurer elle organisa, samedi dernier, une « représentation » à l’Aula Magna, où la «Compagnia Filodrammatica
Amici dell’Arte de Pignerol » - des dilettanti de bonne volonté - a, joué avec brio
et beaucoup de naturel « La quaterna di
Nanni», une pièce éducative contre le jeu
du lotto, de Valentino Carrera, précédée
d’un prologue en vers du prof. De-Antonio ; plus une jolie farce, amusante au possible. Les jeunes artistes se sont fait honneur, et oh ne leur marchanda pas les applaudissements ; il est seulement à regretter que, étant donné le but financier de la
soirée, le public ne soit pas accouru en
plus grand nombre.
— Les Touraæins établis hors des Vallées seront heureux d’apprendre que l’ancienne filature de soie de San Ciò — achetée l’année dernière par notre coreligionnaire vaudois M. le comm. Manfredo Long
— vient de se rouvrir et de reprendre,
après une interruption d’une grosse trentaine d’années, son activité sous la forme
d’établissement pour le mouliruige de la
soie. Il n’y a pour le moment qu’hne trentaine d’ouvrières, mais nous savons pertinemment qu’on augmentera graduellement
le personnel et qu’on donnera la préférence
aux jeunes fifi.es de chez nous, de 15 à 18
ans. Il s’agit d’un travail propre, pas trop
fatigant et d’un établissement qui aura
souci aussi de la conduite et de la moralité
de son personnel.
S’adresser, pour les inscriptions, à la Direction de rétablissement de San Ciò.
— Jeudi 20 courant, à 8 h. 30, dans
l’Aula Magna du CoUège aura lieu, sous
les auspices de YUget, une conférence avec
120 projections lumineuses des plus intéressantes sur le sujet : Dai ghùuxnai della
Vcmoise ai colossi del \Bemina,.
L’orateur sera M. Nino Scardi, préirident
de YUget de Turin.
L’entrée est gratuite. Nous sommes sûrs
que le public voudra assister en grand nom^
bre à cette conférence, qui a déjà remporté
de magnifiques succès dans plusieurs centi^ de la province. x.
MA^SBL. Pendant le mois de mars plusieurs de nos vieillards nous ont quittés :
Mqrimme \Rostan, du Gros Passet, 79 ans ;
Madeleine Tron, des Portes, 75 ans ; Madeleine Tron, du Roucias, 80 ans ; toutes
trois emportées après une courte maladie ;
Marianne Pons, du Petit Passet, 80 ans,
depuis longtemi^ infirme, mais toujours
pleine de vivacité ; enfin Jeanne Tron, du
Robers, âgée seulement de 64 ans, mais accablée de souffrances qu’elle supporta vaillamment pendant deux ans. Son ensevelissement, qui eut lieu le matin du vendredi
saint, réunit une vraie foule de connaissances. Des appels pressants furent adressés par le pasteur emérite M. Josué Tron
et i>ar le Pasteur local.
Après l’ensevelissement, une nombreuse
assemblée se réunissait dans le temple
pour prendre part à la réception des catéchumènes qui étaient au nombre de 10.
Cérémonie émouvante, œmme toujours.
Que seront ces jeunes recrues ?
Belle assemblée aussi à Pâques, et bon
nombre de communiants. Le culte fut enrichi d’un chœur particulièrement réussi.
g. nu.
POMARET. Le jour du vendredi saint
notre église du Pomaret a eu la joie d’accueillir dans son sein 32 nouvelles recrues
auxquelles une grande assemblée a biej^
voulu souhaiter la bienvenue. L’après-midi '
du même jour ces nouveaux membres de
relise, jeunes gens et jeunes filles, au
gran4 complet, furent l’objet d’une réception à l’Ecole Latine, l'éception offerte par
les Unions. Nous exprimons à cet égard
notre reconnaissance à tous ceux qui ont
contribué bon succès de cette petite
fête.
— Dimanche 4 courant, jour de Pâques,
nous eûmes un culte solennel, pendant lequel un très grand nombre de personne^;
s’approchèrent de la Sainte-Cène. La Chœ
raie, sous la direction de M. Rostagno, exécuta un chœur adapté à la circonstance^
— Actes liturgiques du l.er trimestre 1926,.
Baptêmes : Maurin Gino de Louis — Ribet
Vilma Viola d’Ernest — Castag.no Ilda de':
Louis.
Mariages : Bonifetti Ubaldo avec Collet Elise (Envers-Pinache) — Bouchard
Henri (St-Germain) avec Jahier Pauline
(Envers-Pinache).
Décès : iHulda Rosa (décédée à l’Hopi-r-,
tal) — Baret Vitale, âgé de 10 jours ('iCn-,
vers-Pinache) — Poët Marguerite veuve
Rostan, âgée de 86 ans (Pomaret) — Sech1er Irma, âgée de 2 ans (Pérouse) — Long
Jacques, âgé de 57 ans (Combeville).
g. c.
...—
Un public assez nombreux se jji'sesait, dimanche 18 courant à 15 h., dans le
temple, ixiur assister à la fête du chant
sacré fixée, cette année, dans notre Paroisse qui était très honorée de donner
l’hospitalité aux membres des Chorales de’"'
Saint-Germain et de Prarustin. Ces deuxChorales et celles du Pomaret, réunies
ponctuellement à l’heure fixée, après quel- J
ques 1)3 rôles de bienvenue de la part du
pasteur M. G. Comba et un chaud discours"
inspiré à des pensées trfe élevées de la,'
part du prof. M. A. Tron, exécutèrent ensemble des cantiques du nouveau recueil,'
et, t6ur à tour, chacune séparément, des
chœurs, avec entrain et précision, qui mé-.^
ritèrent les applaudissements du public.
Un merci de cœur aux directeurs des
Chorales, aux chanteuses et aux chanteurs ^
qui nous procurèrent une heure de vraiq*^
jouissance esthétique en nous élevant dans ‘
les sphères du beau et de l’idéal.
La fête s’est terminée par une tasse de-„^
thé accompagnée de quelques biscuits, ofr .^J
ferte par la Chorale du Pomaret.
Un auditeur.
PRAMQL. Le 9 avril un long convoi iuHË
nèbre accompagnait au champ du repos la J
dépouille mortelle de Judith Bertalat ma»;
riée à Jean Sappé, des Plenc®. Au mari efc.
aux filles, ainsi qu’à tous les parents,
tre sympathie chrétienne est assurée. '''*
3
#
Bw'
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5Í’
— Iæ 17 du même mois a aussi été rappelé par le Maître Jem Louis Bernard Jahier feu François, des Beux, âgé de 80 ans.
la veuve Madeleine Césarine Sappé, originaire de la Ruà, aux deux fils et à tous
les parents, va l’expression de notre sympathie chrétienne. David Grill.
SAIiNT-GBRMAIN. Décès : Gino Bleynat,
• du Taillaret, âgé de trois ans — Combe
Marie née Avondet, décédée aux Martinats,
â l'âge de 83 ans.
Mariages : Gay Antoine avec Long Catherine — Vinçon Lamy de Jean avec Pleyret Alexandrine — Rostan Jean de C&ar
avec Constantin Hilda.
— Le dimanche après Pâques, l’Union
Chrétienne de Jeunes Filles fit le meilleur
accueil aux jeunes catéchumènes, en leur
procurant une fête très agréable., qui ne
sera pas oubliée de si tôt. Cette réiuiiop
fut aussi la séance de clôture. Les deux
Pasteurs profitèrent de l'occasion poqr
adresser quelques paroles qui furent reçues avec plaisir et par des applaudissements.
— M. le-pasteur Micd du Perrier étant
de retour de sa mission en Ecosse, dès dimanche prochain M. le pasteur H. Tron
reprendra son œuvre à Saint-Germain et
nous lui souhaitons de grand cœur les plus
précieuses bénédictions de Dieu. Nous saisissons l’occasion pour remercier les paroissiens qui ont voulu nous accueillir avec la
plus grande cordialité, en nous facilitant
la tâche, pendant ces trois mois passés au
milieu d’eux avec une véritable joie.
C. A. Tron,.
SAINT JEAN. Dimanche 11 courant, un
très long cortège funèbre accompagna à sa
-dernière demeure la dépouille mortelle de
Madeleine Stallé née Ricca, entrée dans son
repos à l’âge de 82 ans. Le service funèbre
fut présidé par M. Philippe Grill.
Nous exprimons à la famüle en deuil
notre vive sympathie.
— Samedi 17 courant, eut lieu la bénédiction du mariage de M. Raid Frache avec
M.Ue Ma/rie Gaydou. Nos félicitations et
nos meilleurs vœux accompagnent les jeunes époux. • Y.
SAN REMO. Le vice-prfeident du « Circolo Giovanile Valdese » de San Remo, M.
Guido iPlagetto, nous informe que, moyennant l’initiative du pasteur M. Janni, on
a fondé à San Remo, en novembre 1925,
un Cercle de Jeunesse qui réunit toute
la jeunesse évangélique des deux sexes, à
laquelle il faut ajouter plusieurs membres
honoraires collaborant avec eUe moralement et matériellement.
L’activité du « Circolo » durant l’année
a eu pour but ; 1® la propagande évangélique qui attira aux , cultes et aux conférences quelques jeunes gens sympathisants, dont l’un a formellement demandé
de faire partie de l’Eglise ; 2“ l’organisation de soirées récréatives : une en janvier, de propagande ; une deuxième le 17
février pour commémorer l’Emancipation,
très bien préparée à tous les points de vue,
.qui attira un nombreux public de Vau^ois et d’étrangers à l’Eglise, et qui termina par une loterie de bienfaisance ayant
eu un plein succèsi.
La période d’activité proprement dite
est close maintenant, mais les séances régulières continuent â avoir lieu tous les
mardi soir.
^ Pour le centenaire d’Oberlin.
f Les %lises du Ban de la Roche s’apprêy,; tent à célébrer, le dimanche 6 juin 1926,
le centenaire de la mort de celui qui fut
-pour elles un père spirituel, J. F. Oberlin.
-Pe nombreuses personnalités, représen'tant les Egljs.es, les Facultés de Tbéologie,
les différentes œuvres, prendront part _à
cette mémorable journée, qui sera vraiJiïcnt une fête pour le Protestantisme
-français.
Le prc^ramme comprendra un culte com
mémoratif >au temple de Pouday (BasRhin), à 10 heures du matin, avec visite
à la tombe d’Oberlin, et l’après-midi une
grande assemblée à Waldersbach.
Pour couvrir les frais de cette manifestation, on fait appel à tous les amis du
!Ban de la Roche. Les dons à cette intention
peuvent être versés au Directoire de
l’Eglise de la Confession d’Augsbourg Quai St-Thomas 1 - Strasbourg — C|o
N. 4210.
NOUVELLES POLITIOLES.
?
Les principaux évènements dfe la politique italienne de la semaine dernière nous
sont donnés par le voyage de M. Mussolini
en Tripolitaine. Le Chef du Gouvernement
a donc fait sa première visite officielle à
notre principale Colonie de l'Afrique du
Nord et cette visite, qui a upe portée politique toute spéciale, a attiré l’attention générale du pays et de l’étranger ; attention
qui s'egt concentrée surtout sur les futures intentions du premier Ministre, que
les nombreux discours qu’il a prononcés
depuis son départ de Fiumioino laissent
deviner et comprendre. Et d’abord il faut
relever l’importance donrtóe à la nécessité
pour l’ItaJie de trouver une solution au
problème colonial, car il s”agit d'obtenir un
débouché suifisant et sûr pour la forte émigration italienne à laquelle les EtatsUnis
ont presque feirmé Îès portes.
Au cours de sa tournée triomphale M.
Mussolini a visité, après TriiKAi, les principaux centra des environs en se repdant
jusqu’aux ruines célèbres de Leptis Magna^
et partout il a été accueilli avec enthousiasme par les colons et par la population
indigène. Jeudi dernier le Chef du Gouvernement, apr^ avoir offert mie réception
aux notables de la Colonie, est reparti* pour
Rome, où ü est arrivé samedi soir. A peine
arrivé à Rome il a eu plusieurs entretiens
avec le ministre de l’Intérieur, M. Federzoni, au sujet des fêtes du Natale di Roma
et de la nomination, en cette occasion, des
premiers Podestà dans 29 des provinces du
royaume.
Lundi 19 courant, à Rome, M. Mussolini
a inauguré, à la présence du Roi, les travaux de rassemblée de l’Institut international d’agriculture et la Conférence des
sylviculteurs, â laquelle prennent part 120
dél%ués.«des différents Etats inscrits à
l’Institut.
Le prochain Conseil des Ministres- se
réunira probablement le 26 courant et s’occupera, entre autres choses, du règlement
concernant la loi syndicale qui va entrer
en vigueur bientôt.
La Chambre se rouvrira probablement
le 29 courant pour discuter les budgets
pour l’année 1926-27 et un bloc de décrets
pour leur conversion en lois.
— France. La situation financière est
loin d’être brillante, malgré la récente acceptation, de la part des deux branches
du Parlement, des prqjets du ministre ¡Pé- ■
ret, car le franc continue à précipiter d’une
manière impressionnante. En effet, à Londres il est déjà descendu jusqu’à 145. Cette
crise du franc est attribuée, en France, à
la spéculation étrangère, notamment an- ■
glaise et belge, et à la spéculation intérieure ; aussi le Gouvernement prend-il des
mesures fort sévères contre les spéculateurs au rabais. Un comité pour l’assainissement de la monnaie vient d’être constitué et à commencé à recueillir les oblations
volontaires pour l’amortissement des dettes interalliées. La patriotique souscription
a déjà donné de magnifiques résultats, car
une nouvelle union sacrée s’est formée
parmi les Français, au-deæus de toutes les
discordes politiques, pour combattre la
diente du franc.
Chine. Pékin est à présent tombée
dans les mains du maréchal Chang-TsœLin
qui aurait l’intention de rétablir le gouvernement monarchique et de monter au
trône chinois en inaugurant une nouvelle
dynastie. L’armée national-comrauniste a
battu en retraite précipitée en abandonnant la ville aux troupes d’invasion qui
sont sous les ordres d’un fils de CliangTso-Lin.
— Maroc. Les négociations franco-hispano-riffaines pour la conclusion de la paix
avec le chef rebelle Abd-El-Krim, qui
avaient commencé la siemaine dernière,
rencontrent bien des difficultés à cause deg
divergences qui ont surgi entre la France
et TEspagne. La France aurait voqlu conr
dure la paix à tout prix, tandis que l’Espagne voudrait exiler Abd-M-Krim du territoire marocain pour éloigner unç fqjs
pour toutes cet aventurier dangereux et
liji ôter toute velléité de conquête. De leur
côté les n^ociateups rjffains, sous pré^
texte de s’accorder avec leur mandataire,
tâchent de g%ner du temps afin de perm^rie aux réelles de se préparer activejtnept pour rentrer en campagne. Il est
à espérer cependant que les négociations
aboutiront à un rfeultat appréciable et
que les riffains se soumettront aux conditions des dél%ués franco-espagnols, s’ils hé
veplent pas qu’elles deviennent idus lourdes en cas de défaite, qui serait plus que
sûre si la guerre recomn^nçait. t.
-i- L’expédition polaire Amundsên-Elles■vrorth-Nobile est partie de Rome samedi 9
courant, avec le dirigeaible « Norge », de
construction italienne. L’aéronef, commandée par ring. Nobile, avec son équipage
norvégien, américain etoitalîen, est arrivée
accrocs à Léningrad, apîès avoir touché Pulham', en Angleterre, et Oslo, et s’apprête à partir pour lœ îles Spitzberg, d'où
elle tentera la traversée de la calotte polaire pour arriver m Alaska. 'Tout laisse
espérer le succès de l’expédition auquel
l'Italie aura contribué dans la plus forte
mesure.
NoQïelles religieuses et faits divers,
Etats-Unis. Le tem-ple de Broadv>ay. La
congrégation méthodiste de Broadway, située dans le quartier le plus populeux de
Rângle ouest de la grande métropole nordaçaéricaine, quartier où vivent 4.000,000
dTiàbitants, est en train de construire un
lieipple colossal, le plus grand édifice religieux bâti au cours de ces cinquante dernières années. Le pasteur de la congrégatipn qui a en vue l’érection de ce monument projeté, docteur Charles-F. Roigner,
explique la néciessité de cet immense temple par le fait que, dans cette partie de
'New-York, il y a plus de 2jOOO.OOO de protestants desquels à peine 425.000 sont
n^bres des églises locales et que, en o%
ti^e, plus de 1.000.000 d’enfants ne reçoivjait aucune instruction religieuse, et que
plus de 800.000 n’ont jamais vu une Bible.
Le temple de Broadway s’elpvera sur le
point le plus élevé de New-York, il aura
24 allées et comptera, outroune salle de
culte pour" 2.200 personnes assises, des
salles de* réunions sociales, de lecture, des
dispensaires, des bains, etc... Dans une annexe de l’église se trouvera ,un hôtel où
pourront être reçues plus de 1.000 personnes. Cette œuvre importante sera réalisée
avec l’aide des personnes de tous les crédos
qui désireront'concourir à l’érection d'une
maison de Dieu au centre de la plus grande
cité du monde.
(O Expositor Christdo, cité
par Le Christianisme).
Sf: m ^
Indes Anglaises. Un grand Congrès prohibitionniste a eu lieu les 29, 30 et 31 janvier, à Delhi. Il réunissait des centaines de
participants de l’Inde tout entière et appartenant aux diverses confessions religieuses, bouddhistes, musulmans, chrétiens.
Cette collaboration cordiale des diverses
I conférions est un fait sans précédent dans
. Thistoire de l’Indé.
Le Congrès a voté une résolution demandant que la politique du Gouvernement, en
'■"matière d’alcool, tende à l’introduction
graduelle de la prohibition ; le peuple hindou doit avoir le droit, par le moyen de
l’option locale, de supprimer les débits d’alcool et des considérations fiscales ne doivent pas l’en empêcher. Le Congrès a demandé également que l’usage de l’opium
soit limité aux usages Scientifiques et médicaux. Il a voté des félicitations aux souverains des Etats hindous qui ont déjà introduit la prohibition,
A l’issue du Congrès une Ligue prohibitionniste hindoue a été formée.
(Bureau international contre l’alcoolisme).
* * *
Im Bible dans île monde. L’Assemblée générale de la Société Biblique d’Ecosse a eu
lieu en février. Le rapport a accusé une
circulation de plus de quatre millions de
volumes. Trois millions ont été vendus en
Chine, où malgré la guerre ci-vüe, il y a
des demandes de Bibles plus que jamais.
Tout de suite après -vient la France, suivie par riode, le Japon, la Belgique, le
Portugal, l’Italie, la Hongrie, l’iEspagne,
l’Afrique, le Thibet. En Bcctôse, la veuto
a passé de 61.785 à 67.769 grâce surtout
à la campagne de huit étudiants de ÎTnstitut biblique de Glasgow, qui, avec im
jeune évang^iste d'Edimbourg, ont visité
quarante centres importants en Ecosse,
pendant les mois de juillet et d’août, passant de maison en maisoft pour voir si
chacun avait une Bible. Ils ont dit quie
plupart des gens avaient biein une Bible,
mais qu’on en n%ligeait la lecture. En
Clyne, il y a tant de demaudl^ qu'il a fiajlu
envoyer trois nouveaux agents. Ap Japqn,
le gouvernement est si favorable au travail de la Société, qu'il a donné, pour un
colporteur et ses livres, une carte de çii>
culation gratuite sur les chemins de fer
en Mandchourie. (The Christian).
BIBUOaitAPniE.
Luigi Carstovale : Il supremo ideale umana
raggiunto. - Chicago, Felbraio 192!5.
Le hùt, très nolde, que Rauteur se propose dans ce livre est cdui-ci : d’arriyer
à la paix universelle en abolissant la neutralité et en obligeant toutes les na^<^,
lorsque deux d’entre elles entrent en
guerre, à prendre immédiatement partii
pour cede qui a la raison de son côté et
qui est toujours — selon l’auteur —■ la
plus faible. Üne guerre doue de toutes
nations contre ime seule, qui serait cooaéquemment bien vite mise dans rimpossibilité de nuire. Un peu comme sj, pour
empêcher à deux personnes d'en venir aux
mains, on se ruait sur la plus forte jusqu'à
la tuer, pourvu d’éviter une lutte à deu^*
Et puis, comment' peut-on toujours distinguer avec sûreté Jt instantanément le tPlft
de la raison, le, faible du fort ? Si une
guerre devait avoir lieu (Deus avertati)
entre le Japon et rAmérique du Nprd»I
l’Allemagne et rAngleterre, pour qiui devrait-on tenir ? laquelle de ces nations serait la plus forte, donc la coupable ?
iPour nf>us chrétiens, ce n’est pas par
contrainte, mais par conviction que l'on
devra arriver à éliminer ce terriWe fléan
qu’est la guerre, et nous croyons qqe J,e
seul moyen pour y arriver nous a déjà éj?é
annoncé, et cela depuis preajuc 2.000 :
il suffit maintenant de S’en servir en le
pratiquant comme individus avant tout,
comme peuples et nations ensuite.
Nous ajouterons que le livre de Carnovale perd - à potre très modeste avis - les
trois quarts de son efficace à cause de sa
forme excessivement personn^e, d’une
immodestie plus unique que rare et de ses
répétitions trop fréquentes. _ , . Th.
T«rr« Pfilfio« - Imprtmeriê Alpin*
DA VENDERIE, Casa mpbillàta, con
giardino e acqua potabile, sulla strada di
Angrogna (ai Raggiò). Rivolgersi ivi a
Cisoia Teodoro.
CERCASI CAMERIERA distìnta, perfetto francese, capace cucito, disposta
servizio tavola. 180 mensili. — G. MARCHETTI - Via Garibaldi, 24 - Carrara.
MARIA PEYRONEL vedova GUIGOU, la
famiglie PASTRE e JUSTET, commosse per
tante dimostrazioni di affetto ricevute
nella dolorosa circostanza della perdita, del
loro amatissimo marito e zio
GUIGOU STEFANO
d’anni 80
sentitamente ringraziano in modo speciale
il pastore sig. Guido Comba per l’interessamento e per le parole di conforta e idi
simpatia pronunciate nella triste .circostanza; le Scuole elementari intervenute
con bandiera; i Premilitari la rappresentanza dei Balilla: di Inverso Rinasca, e tutti
coloro che gentilmente vollero accompagnare la cara salma al campo del riposo.
Pomaretto, 18 Aprile 1926.
. Le Famiglie EYNARD (Garablin) e parenti tutti, commossi e riconoscmti per la,
dmostrazione di stima e di affetto tributata al loro carissimo
EYNARD STEFANO
d'anni 43
ringraziano tutte le gentili persone che iti
gucUsiasi modo si associarono al loro grave
lutto.
Un ringraziamento speciale al sig. doti.
Qìiattrini, aUe Suore ed al Persemele ddl’Ospedale Valdese, cd pastori sigg. Tron e
GHU per le parole di conforto prommeiate
in sì triste circostanza, nonché a tutti coloro che accompagnarono aU’tdtima dimora
la salraa ddl’amato Estinto.
TorrePtellice, 20 Aprile 1926.
4
u' V
^.*s -i,
\^'
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia.
VALLI VALDESI.
¡àNGEOGNA - Pastore; Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron,.S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
PERRERO - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore; Guido Comba.
PRALI - Sig. Roberto Jahier,, bandidato teol.
PRAMOLLO - Pastore ; Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLAREITO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
EORA’ - Pastore ; Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron.
iVILLAR PELLICE - Pastore ; Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Cmssoc, evangelista.
¡ABBAZIA - Chiesa - Pastore ; Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa ; 3, Rue Croix de VUle Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rot
sati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista,
BRESCIA - Cliiesa ; Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore ; Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa.; Via, Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro .VarveUi, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore ; A. Comba.
CATANIA - Chiesa ; Via Naumachia, 22 - Pastore ; Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang.. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore ;
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica ; Via Garibaldi Pastore; G. .Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
'FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa ; Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommami, ivi.
- Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore.; E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa ; Via Sem Benelli, 6 - Pastore ; Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa; Via Assarotti - Pastore:
A. Simeoni, Via Gurtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore ;
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Arturo Muston, ivi.
LUCGA - Chiesa ; Via GàUl Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore ;
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore; Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa.; Via Bacchio, 4 • Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona,
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 120 - Pastore ; Emilio Corsanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore ; V. Alberto Costabel, Via, Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore ;
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA. - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi,
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore; S.
ColuccL
PALERMO - Chiesa; Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A'.
Billour, Asilo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore ; G.
D. Buffa, Via Derna, 17. ~
REGGIO CALABRIA - Chiesa ; Piazza San
\Marco, 4.
RIESI - (Ìhiesa Evangèlica - Pastore ; Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese ; Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori ; Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore; G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa ; Corso Qrist. Colombo, 13
- Pastoie ; G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Pctrak ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
aUe ore 18 - Pastore ) S. Colucci.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pastore ; Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo^ candidato tool. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Via Scorcola, 535,
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa ; Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore; B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig, V. Trobia.
il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALIJESE - Sig. pastore Bartolomeo Lèger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (.26) - Professori ; G. Rostagno,
Ern. Comba, T, Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pollice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Ctomba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. PerazzL
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore ;
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre .PeUice - Direttore ; Pastore F. Grill,
CONVITTO MASCHILE - Pomarett© ■ Direttrice ; Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEM.MINILE - Torre PeUice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice ; Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice ; Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice ; Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Signa Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - 'Ibrino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice ; Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore ;
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore ; Pastore F. A. BiUour.
ARILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione Luserna S. Giovanni (Torino) Direttore ; Pastore A. Comba, Angrogna
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La Bibbia nel giadizio di illnstri italiani, A. Jahier
Amore e Lnce, T. Vasserot. Esposizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 444 pagine.......................................
SERIE POPOLARE.
Qnel che pensava Fabrizio della Religione, G. Banchetti
Telegrafia senza fili, G. Banchetti.............................
Rivendica il tno patrimonio! G. Banchetti......................
SERIE STORICA.
Breve Storia dei Valdesi, Ern. Comba, con numerose illustrazioni e
carta geografica. Circa 200 pagine - Novità
Margherita di Francia, Silvio Pons. Dramma Storico, in 4 Atti
Sangue Valdese, S. P. G. Dramma Storico - Prologo e 3 Atti
Il Marchese di Pianezza, Qicseppe Rostain. Dramma Storico, in 4 Att
SERIE APOLOGETICA.
L'Idea Cristiana di Dio, T. Longo,.........................
L'Immortalità dell'anima, T. Longo.........................
SERIE DI CONTROVERSIA.
L'Autorità nella fede, U. JANNI............................
L'Idea Cristiana dell'Aldilà, U. JANNI.....................
La Cena del Signore, nella purezza dell’idea evangelica, U. {anni
STORIA LETTERARIA DELLA BIBBIA.
1« - I Libri storici dell'Antico Testamento, T. Longo .
2" - I libri dei Profeti d'Israele, Ern. Comba ....
30 . I Libri poetici e gli apocrifi dell'Antico Testamento, Ern. Comba
4» - I Libri storici del Nuovo Testamento, T. Longo
5® - Le Epistole del Nuovo Testamento e l'Apocalisse, Ern. Comba
I cinque volami insieme ....
RACCONTI PER FANCIULLI
Il Inmicino sulla montagna, N. Buffa
II mio nido, E. Fasanari-Cklli ....
Tre mesi in campagna, S. Longo
Fancinllezza, F. Buffa........................
L'Erede di Torresenra, N. Donini-Buffa. Copertina e
Enzo Gazzone . . .................
Raggio di Paradiso, S. Longo - Novità
Le due stelle, N. Donini-Buffa ....
In measzo ai fanci0lli, S. Longo ....
illustrazioni di
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