1
Soixantième année.
25 Janvier 1924
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
i>RÎX D'ABONNEMENT: Par an Pour 6 mois
V«llées Vaudoises...............................L. 8,— 5,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .... » 10,— 6,—
Etranger . ......................................» 20,— 11,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique............................ . i doll. % doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pelhce — pour l’Administration, au Bureau du Journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pelhce.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de Tannée.
<wv Lé Numéro: 90 centiraés <uv
Qae toutes les choses vraies, honnêtes, tastes, i^nres, Bimkhles...«. dignes de louange, occident vos pensées. (Phil. IV. 8).
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lE oy 17 FÉVRIER.
La Société ‘d’Wistoire Vaudàise se propose de publier, cette année encore, la traditàMlMlU brochure Su 17 F'é^Wr, â l’intention spéciale de notre jeunesse. M. le
prof. Jean Jalla s’est, comme d’habitude,
chargé de la brochure en français; M. le
prof. David Jahier de celle en langue
italienne, ayant pour sujet : « I Valdesi
d’Italia prima délia Riforma ».
MM. les Pasteurs sont priés d’envoyer
leurs <ü commandes» avant le 30 Janvier.
Nous avons lieu d’espérer qu’aucune paroisse des Vallées ne sera privée de cette
brochure, dont le but est de faire toujours
mieux connaître et apprécier notre glorieuse histoire.
Prix de la brochure, frais de port compris : L. 0,50.
S’adresser au Président
David Jahier.
# H:
Instante prière est faite aux Pasteurs
de la Mission en Italie afin qu’ils s’inscri- vent sans tarder pour la brochure en langue italienne et polir qu’ils obtiennent...
si possible, dans léürs %liSes rteSpectîVés,
un bon nombre d’inscriptions. R'éd.
I
üa porfe duvërfe.
«Voici, j’ai ouvert une porte devaut toi...». Apoc. ni, 8.
Une porte est ouverte déviant nous, et
nous ne savons pas où elle nous conduit...
Lorsque la porte était fermée, nous y pensions déjà, mais pas trop. A présent, elle
est ouverte, nous devons y passer; personne ne peut la refermer...
Est-ce une fable étrange que je viens
de vous raconter ? Pas du tout. Vous le
savez : la porte s’est ouverte : c’est l’année 1924!
Nous y sommes entrés ! Jeunes ou vieux,
nous avons compris qp’une année en plus
pèse sur nous. Pour les enfants, c’est une
joie ; pour les jetmes, c’est une espérance ;
pour les autres, c’est une'ombre. Mais pour
tous c’est une porte ouverte...
Nous sommes-entrés, nous avons dû entrer, donc nous devons travailler. La porte
ouverte ne nous conduit, certes, pas à un
lieu d’amusements et de délices : si nous
aurons les heures de paix, noms en aurons
beaucoup de lutte; et si le repos ne nous
est pas refusé, le travail ne nous manquera
jamais.
— « Hélas ! », dit quelqu’un, « j'ai bien
peu de forces. Que puis-je faire ? ». « Je ne
éuis pas riche», dit l’un. «Je ne suis pas
savant », dit l’autre. « Je n’ai pas d’énergie », dit une troisième voix. « Je l’avais »,
répond une autre voix, « mais je l’ai
perdue ».
-Ainsi, bien des voix se répoùdent... et
^ xnains faiblirent et le courage se perd.
! le bel encoumgemebt de notre verset :
«Parce que, ayant peu de force, tu as
gardé ma parole et tu n’as point renié mon
nom».
Notre Maître, Celui qui a ouvert cette
nouvelle porte devant nous, sait bien que
nous avons peu de force : Il sait que l’un
*îest pas riche et cjue l’autre est ignorant.
Il connaît la faiblesse d’une âme tentée et
..„^’orgueil d’une âme solitaire. Pourtant, à
tous, H dit : « J’ai ouvert une porte devant toi ».
La nouvelle porte ouverte est une nouvelle espérance : Espérance pouf noiïs-mêmes de monter plus haut, plus pfœ de Lui.
Espérance dé tràvaiUêr pour Lui, avèc
plus de courage et de zèle, rttaîgfé nôtfè
faiblesse, pourvu que nous gardions Sa parole et ne reniions pas Son nom...
La chose ne semblera peut-être pas difficile, surtout aux plus jeunes d’entre tnés
lecteurs. Garder Sa parole ? Mais né éommes-.nous pas Ses disciples ? Renier Son
Nom ? Et qui le pourrait ?
Hélas ! il y a tant de màhièfes de le
renier et de ne pas garder sa paMè. Le
monde est autbuf de ndüs, et lé fttond'e né
Le éohnaît pas. Et nous pôùvdns fénièr
Son nom, même en le taîsànt, én ayàilt
honte de l’avouer. Et Sa parole ne âéfà
pas gardée par nous, si nous l’entèfrobs
dans notre cœur et hé râbbobêèns à
personne.
La porte est ouverte. Nous Sommes entrés. Mille occasions de bonté, de charité,
d’évang’élisatîon se présenteront devant
nous : Qu’elles ne soient pas perdues pour
bous ! A l’église de Philadelphie, l’Esprit
envoie enoare un dernier message qui convient à chacun de nous : « Parce que tu
as gardé la parole de ma patience, je te
garderai aussi de l’heure de l’épreuve qui
via venir sur toüt le monde. Tiens ferme
ce que tu as... ».
L’heure de l’épreuve... ; au moins une
des grandes heures d’épreuve est celle que
le monde traverse... Mais, si nous tenons
ferme ce que nous avons : la foi et l’amour
que Dieu nous a donnés, si notre lampe ne
s’éteint pas, nous savons que nous serons
gardés, même si nous avons très peu de
force, même si notre lampe n’a que peu
d’huile... Pourvu que « nous ne reniions pas
Son nom et que nous gardions Sa parole ».
Lise Clerico.
les « liei sÉts » à Béié
{Impressions de voyage).
« Allons jusqu’à BétMéhem et
voyons... »,. Luc II, 15.
Celui qui se rend aujourd’hui à Béthléhem y verra bien des choses que les Bergers du temps de Jésus ne virent certainement pas.
. * * *
D’aboird il n’y a plus de Juifs dans le
pays. Il y a par contre beaucoup de chrétiens (environ 5j000 catholiques, 4.000 or-,
thodoxes et 200 protestants) et une faible
minorité de Musulmans. Dès lors pas de
trace de synagogue, une seule mosquée et
un nombre considérable d’églises, de couvents et d’écoles catholiques et orthodoxes,
et enfin une école et un temple protestants*
Les habitants, de Béthléhem, tout en
ayant conservé leurs habitudes traditionnelles et leurs occupations agricoles, s’occupent en outre, depuis des siècles, à Îabriquer des objets de piété en nacre, en
corail et en pierre bitumineuse de la ïiïer
Morte; aussi dans les rueUes de BéthJéhem, où autrefois n’étaient que des habitations de campagnards, on voit aujourd’hui des magasins, relativement bien te- .nus, dans les deventures desquels sont déposés de nombreux souvenirs de Terre
Sainte. Cette population est, en général,
lâbqrieuse ; on peut dire que dans cette
bourgade ne règne pas le désespérant fatalisme oriental, fruit de la religion de
Mahomet, qui pousse l’homme à la paresse, au vice et à la mendicité ; auœi ne
rencontrons-nous pas un seul mendiant
dans les rues ni un seul enfant vous demandant le bakchich (pourboire), ce qui
est si fréquent dans les autres viUes
d'Orient.
Une des curiosités, et non la moindre,
c’est le costume que les femmes chrétiennes de Béthléhem portent le dimanche ;
une longue robe étroite ornée au corsage
d’un plastron rectangulaire, à bordures de
couleurs, par dessus laquelle s’adapte un
gracieux veston en drap rouge, bordé de
fleurs et d’arabesques aux couleuns vives.
Un grand voüe blanc attaché au-dessus de
la ,tête et retoinbant par derrière cache
les tongues tresses et la coiffure, sorte de
bonnet montant, autour duquel pendent
de grosses pièces d’aigent qui constituent
en général la dot de la mariée. Ce n’est
qu’en cas de détresse financière très grave
qu’une épouse consent à s’en séparer.
Ce qui constitue cependant le principal
attrait du pèlerin ce sont les soi-disant
«beux saints». Il y en a hors de Béthléhim, dans les environs : le jmits des Mages, où, d’après une tradition très ancifennet les mageS auraient retrouvé l’étoile qui devait les conduire à la crèche ;
la fontaine du Couvent de Mar Elyês, où
l’on dit que la sainte famiUe se désaltéra ;
le champ des pois chiches en face de Tantour, où la légende rapporte qu’un honrnie
semait des pois chiches aü temps où la
vierge Marie passait par là pour se rendre à Béthléhem. Marie lui demanda cfe
qu’il semait. — Je sème des pierres. — Eh
bien ! tu récolteras des pierres !
Il y a d’autres «lieux saints», les plus
importants, dans la ville de Béthléhehi
elle-même ; niais je ne puis pas dire que
ni les uns ni les autres soient des lieux
d’édification spirituelle.
Le moine franciscain qui nPus accompagne dans la visite du principal de ceS sanctuaires, rEghse de la Nativité, nous explique que cette église, qui est une des
plus anciennes églises du monde, est bâtie
au dessus de la « gùotte » où Jésüs est fié ;
(nous avons déjà expliqué ailleurs ¡pourquoi nous ne croyons- pas à cêtte tradition
de la naissance de Jésus dans une grotte) ;
le moine nous fait descendre éfisuite dans
Jes souterrains, il nous introduit dans la
crypte où une étoile d’argent est fixée au
sol avec cette inscription : « Hic di Vifgine Maria Jésus Qifistus natus est».
Vient ensuite la visité dés grottes adjacentes : celle dés IrmOèehts, où l’on prétend qu’ait eu lieu le massacre des enfants,
leurs mères s'étarit réfugiées dans la
grotte pour fuir la colère du roi Hérode ;
la grotte de la Crèche, la grotte où Joseph
reçut de Dieu l’ordre de partir pour l’Egypte; la grotte de Saint-Jérôme, où paraît avoir séjourné le savant interprète
de la Bible ; et enfin la grotte du Lait, à
quelque distance de là. Le irtoiné nous explique que la terre de cette grotte, ayant
été arrosée par quelques gouttes du lait
virginal de Marie, possède la vertu miraculfuse de... faire venir le lait aux nour
rices qüi n’en ont pàs. Voieï que àit à
ce propos un écrivain catholique (1) : « La
« pierre de la grotte est un tuf blanchâtre
« et friable. Pilée et délayée dans l’eau,
« elle la rend blanche comme du lait. 'Cetté
« boisson prise avec foi et dévotion à la
« Sainte Vierge, a été le principe de grâces
« signalées, accordées pai;’ Diéu à beaucoup
« de femmes en Palestine et à l’étranger ».
Les moînes vendent la pierre sous forme
de petits pains, à cinq piastres l’un.
Avant de quitter ces lieux nous demandons encore au moine franciscain de nous
expliquer pourquoi, dans la grotte où n'àquit le Prince de la Paix, se trouve une
sentinelle anglaise, baïonnette au canon :
« C’est à cause, nous dit-ü, de nos confrères les moines orthodoxes qui cherchent dé
toute façon à empiéter sur nos droits et à
nous spolier ; ils ont même volé l’étoile
d’or placée dans la crypte ét qui a dû être
remplacée psar une étoile d’argent; aussi
le Gouvernement a-t-il placé ici nuit et
jour cette sentinelle pour prévenir les querelles entre religieux ».
Voilà tout autant de choses qui sont bien
loin du temps où les Bergers s’agenouillaient humblement aux pieds de la Crèche
de l’Enfant Jésus !
« « *
Si le pèlerin voit à Béthléhem des choses que fie virent pas les Bergers, d’autre
p^t il ne verra pas tout ce que virent ces
derniers. Les Bergers, plu* privilégiés que
nous, y virent le Sauveur. L’y verronsnous ? Nous ne voudrions pas être trop
absolus dans la négative. Jésus est partout,
encore aujourd’hui, spirituellement. Verrons-nous le Christ-Esprit, 'OU, si vous voulez, l’Esprit du Christ à Béthl^em ? Nous
ne le verrons pas, en tout cas, dans Ifâ
querelles des religieux,, ni dans le marchandage du Paradis de ceux qui exploitent la crédulité et la bonne foi des simples ; nous ne le verrons pas dans les mille
■cérémonies théâtrales qui atteignent leur
diapason le plus élevé à Noël et à Pâquœ,
ni dans les grâces que les Souverains Pontifes accordent aux pèlerins de marque
sous forme d’indulgences plénières et de
décorations de chevalerie. Nous ne le verrons pas davantage, l’Esprit du Christ,
dâns oe mélange de Judaïsme et de maté-t
rialisme duquel est issu l’Islam, Tantagonisite moderne du Peuple d’Israël dans le
Pays de la Promesse.
Où le verrons-nous donc le Christ-Elspfit ? iMbufe lé Verrons dans le èoeur dés
humbles, car il en est partout des humbles
qui l’adorent en toute sincérité ; nous verrons le Christ dans le cœur des humbles
indépendamment du Crédo qu’ils professent, de la patrie à laquelle ils appartiennent, de la race de laquelle ils sont issus...
Et à ce propos je ne puis m’empêcher de
constater ce qu’il y a, de grandiose et de
solennel dans ce spectacle de ces millions
d’êtres qui, malgré tout ce qu’il peut y
a'voir d’imparfait dans leurs croyances, ont
bravé les difficultés de grands voyages,
n’ont craint ni la dépense, ni les fatigues,
ni les dangers, ni la haine des Musulmans,
ni les guerres, ni les complots pour satisfaire le besoin de leur cœur : celui de s’a
(1) La Palestine, par les Professeurs de
Notre-Dame de France.
2
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genouiller sur cette terre qui vit naître le
Sauveur. Qui osç'rait avouer que ■ l’Esprit
du Christ ne soit pas là ?
• **
Cher lecteur, est-cé que l’Ecrit du
Christ habite dans ton cœur ? l’esprit
d’humilité, l’esprit de sincérité dans l’adoration de ton Dieu? Que Dieu te donne
oet esprit de soumission en présence de ce
qu’il y a d’incompréhensible pour notre
âme dans la révélation divine, esprit de
soumission, esprit d’humilité qui se traduisait, chez la vierge Marie, par ces mots :
« Je suis la servante du Seigneur ; qu’il
me soit fait selon ta parole ! » (Luc I, 38).
D. P.
LES GRANDES ILLUSIONS.
Il y a de ceci quelques années, l’Eglise
Anglicane réunit à Londres la plupart de
ses hauts dignitaires, sous la présidence
de l’archevêque de Canterbury. Au Lambeth Palace on prit la résolution de lancer
un appel à toutes les églises chrétiennes,
dans le but d’un rapprochement, ou plutôt d’une union. .
Les églises protestantes répondirent à
cet appel, disposées à céder sur bien des
points secondaires, mais à la condition que
la coyisécration des pasteurs fût reconnue
d’égale valeur à celle des anglicans. Mais
sur ce point les anglicans furent inébranlables dans leur idée d’épiscopal'sme, et si
par-ci par-là il y eut des échanges de
chaire, chacun poursuivit son œuvre comme auparavant.
y
Durant ces pourparlers, l’église anglicane agissait auprès des orthodoxes et obtint quelques succès, ce qui n’étonna personne, vu que les patriarches d’Orient sont
bien éloignés de Rome et n’entendent pas
se soumettre aux prétentions du soi-disant
vicaire de Christ.
Mais, au grand étonnement des protestants, voilà qu’on apprend que l’archevêque de Canterbury a organisé, d’entente
avec le cardinal Mercier, une conférence
à Malines, où les anglicans étaient représentés par le docteur Robinson, le dean
de Wells, le fanatique Lord Halifax, l’évêque Gare et lesdocteur Hidd. On a, paraîtil, abordé des sujets brûlants, entre autres celui de l’union avec Rome, mais à de
certaines conditions ; à toutes, cependant,
Rome a répondu : « Il n’y a qu’à se soumettre'». L’archevêque publie dans le Times une lettre dans laquelle il laisse espérer une future entente. Que dire d’un
tel dignitaire qui représente l’église officielle d’Angleterre ?
Nous admirons Rome dans sa franchise,
mais nous ne pouvons que déplorer l’attitude du clergé anglican qui, tout en visant
à Rome, continue à diriger l’église anglicane. Quand le peuple anglais ouvrira-t-il
les yeux sur le danger qui,menace sa liberté? Quand viendra le moment où les
romanisants iront se prœterner aux pieds
du pape et où l’éghse, fidèle à Christ et
à Sa parole, pourra accomplir sa mission
pour le salut des âmes et la grandeur de
sa patrie ? C. A. Tron.
Unii claise qui n'est pas à sa place.
On nous informe qu’il y a eu un peu de
bagarre à Jérusalem, le 7 et le 14 du mois
de décembre dernier, entre les Francis-i
cains qui sont, par devers Rome, les gardiens attitrés des Lieux Saints et les membres de l’église copte.
La chose n’est pas nouvelle et la rougeur monte au front quand on lit qu’avant
l’occupation anglaise, les soldats turcs, armés jusqu’aux dents, étaient chargés de
maintenir l’ordre, soit à Jérusalem, soit à
Béthléhem, entre les soi-disant chrétiens
qui, pleins de haine, prétendent prier un
Dieu d’amour! Maintenant, à k place du
turc, il y a le pohceman anglais.
La procession qui se déroule le long de
\& Via dxjüjorosa chaque vendredi, dite de
la Crucis, fut empêchée dans sa mar
che par .une chaise que les Coptes avaient
placée, hors les limites conférées, tout ;
juste à l’endroit où le nonce a l’habitude
de s’agenoirller « pour les prières d’usage ».
Avec un peu de bonne volonté la chose se
serait arrangée. Le nonce, qui connaît son
Nouveau Testament, n’ignorait pas que
^int Paul nous dit qu’on peut prier en
tout lieu en élevant des mains pures, et
les Coptes auraient pu placer leur cha'se i
ailleurs. ¡Mais agir ainsi, c’est montrer
qu’on n’est pas dénué de sens commun, ainsi qualifié parce qu’il n’est pas
commun du tout ! La lutte s’engagea
entre les sectateurs de la même idolâtrie, tandis que le policeman, peu habi-i
tué à ces querelles religieuses, se hâtait
d’aller demander un renfort de troupes.».
En attendant, les Coptes jetaient des poignées de cendre dans les yeux des catholiques ; un moine franciscain fut blessé, une
nonne appartenant au même ordre reçut
un coup de bâton sur la tête.
Une nombreuse escouade de policemen
arriva sur le théâtre de la lutte, accompagnée par les consuls d’Ital'e, de France,
d’Espagne et de Pologne. Finalement, la
chaise fut retirée de la circulation.
O Alessandro Tassoni ! que n’es-tu encore en vie! Après avoir chanté La secchia rajdta, ta muse aurait pu t’inspirer
un autre poëme intitulé : La chaise hors
de place!
Si nous avions l’oreille du Patriarche de
l’église copte qui réside au Caire, nous
nous permettrions de lui faire le discours
que voici :
Eminence ! ordonnez aux membres de
votre égh'se qui habitent Jérusalem, clergé
et laïques, de ne pas narguer les catholiques, même s’ils appartiennent • à l’ordre
de saint François qui, comme son Maître,
était doux et humble de cœur. Laissez-les
prier où ils veulent et quand ils veulent.
Remisez vos chaises, et, si vous n’avez
pas de place, vendez-les : par les temps
qui courent vous en obtiendrez un bon
prix ; mais n’irritez pas les catholiques, je
vous en supplie ! Si par hasiard vous ne les
connaissez pas, vous n’avez qu’à consulter
l’histoire des Pays-Bas, de l’Espagne et des
Vallées Vaudoises, et vous vous apercevrez
bientôt que ce ne sont pas des gens que
l’on puisse agacer impunément !
Vous n’avez pas eu connaissance de ce
qui s’est passé à Celano, dans la province
d’Aquila, le 29 décembre 1923 : Un mauvais garnement qui devait avoir appris par
les journaux que de nos jours le commandement : « Tu ne déroberas point » est lettre morte, et que les vols sont plus nombreux que les grains de sable sur le rivage
de k mer, s’empara de l’urne en argent
finement ciselée en 1600, d’après les dessins du Bernini, qu’on conservait dans la
cathédrale et qui contenait les reliques des
Saints Martyrs !
C’était horrible ! Un vol avec effraction
doublé d’un sacrilège !
La popukce le dénicha dans une écurie
près de la gare, et, malgré les efforts du
maréchal des carabiniers, dignement se-i
condé par la milice nationale, transporta
le malheureux Tomei sur la place publique, le battit corñme plâtre, l’attacha à un
pieux, l’aspergea de pétrole et le brûla vif.
Le discours du chanoine de k cathédrale
n’eut pas plus d’effet que les efforts de la
force publique pour sauver le voleur !
Cela fait, dit le chroniqueur, la population, tranquille dans sa conscience, reprit
ses occupations habituelles comme si rien
ne s’était passé ! Les habitants de Celano
ne voukient pas laisser à certaines villes
des Etats-Unis le monopole du lynchage
des nègres !
Coptes de Jérusalem! Laissez en paix
les catholiques et remerciez Dieu, si, sous
prétexte d’orthodoxie, ils ne troublent pas
k vôtre ! ». F. Rostan.
EéIdw délit HMImiPiil
Vedere in
4» pagina il
della Libreria «LA LUCE».
L/i nÉnoiRE.
(De L’Aurore).
Précieuse faculté que celle de se rappeler les idées, les personnes et les choses.
Elle a contribué au succès ^ de bien du
monde, depu's l’écolier qui apprend ses leçons pour les bien réciter, le prédicateur
qui apprend ses sermoas par cœur pour
les bien déclamer, et le député qui gagne
autant de votes en se rappelant les noms
de ses électeurs qu’en prodiguant des baisers à leurs bébés. Et cette faculté se cub
tive. Il y a, en effet, plusieurs méthodes
pour aider k mémoire à conserver ce que
l’esprit a enregistré. Il y en a de si bonnes
que les personnes les plus oublieuses en
arrivent au point de ne plus rien oublier,
pas même les injures, ce qui montre que
les bonnes choses poussées à leur extrême
limite peuvent devenir mauvaises. L’économie, par exemple, finit par devenir de
l’avarice. Ainsi une mémoire trop fidèle
vous charge d’un bagage si encombrant
que c’en est un véritable fardeau qui vous
gêne et qui gêne aussi les autres. Qui n’a
souffert de k conversation et des récits de
gens qui entrent dans les moindres détails
et les rappellent jusqu’au dernier? Mais
je m’arrête, car je n’ai pas pris k plume,
ce matin, pour parler de cela. Je l’ai prise
pour faire voir que k mémoire, pour bien
fonctionner, dépend surtout de l’intérêt
qu’on porte aux personnes et aux choses ;
qu’une bonne mémoire va surtout avec un
bon cœur ; que pour se rappeler, il faut
avoir du tact, de, la délicatesse et de
l’amour.
Quand vous lisez ou que vous entendez
des propos qui ne vous intéressent pas,
vous oubliez vite ce que vous avez lu ou
entendu. Vos oreilles le perçoivent, mais
ce qui vous entre dans l’esprit par une
oreille en sort par l’autre, comme on dit
communément. L’esprit n’enregistre que
faiblement ce que vous avez entendu, et
quand il s’agit de le rappeler, vous l’avez
oublié. Intéressez-vous à vos lectures, laissez-vous empoigner par le sermon de dimanche prochain, au récit qu’une pauvre
veuve vous fera de sa pauvreté et de k
misère de ses enfants et si votre cœur est
touché, quelque revêche que soit votre mémoire, je vous assure qu’eUe vous servira
à merveille dans votre propre intérêt et
pour le bien de ceux qui font appel à votre bienveillance.
Et les injures dont on vous abreuve, les
conservez-vous dans votre mémoire ? Pas
nécessairement. N’y attachez pas d’importance, ne leur permettez pas de vous atteindre au vif, faites intervenir votre bon
cœur, opposez aux injures l’esprit de pardon et, avec la grâce de Dieu, vous pourrez non seulement dire : je pardonne, mais
j’oublie... Peut-on réellement pardonner les
injures sans les oublier ? Si vous le voulez
de tout votre cœur, vous aurez de la mémoire pour les bienfaits et de l’oubli pour
les injures. La nature et k grâce vous aideront à cek.
J’entends quelquefois des gens qui s'excusent d’un manque de mémoire ou de délicatesse, ou de convenance, en disant : Je
n’y ai pas pensé. C’est à dire qu’ils ont
oublié d’y penser. Pourquoi cet oubli, ce
défaut de mémoire qui les Ont empêché
de faire ou de dire ce qu’il fallait en temps
et lieu ? C’est qu’ils manquent de tact,
de délicatesse, de charité. La charité pense
à tout et elle n’est pas oublieuse. Si vous
k possédez dans sa plénitude, vous n’ou-»
blierez pas de secourir les indigents, de
rendre l’honneur à qui vous le devez, d’exprimer votre sympathie à ceux qui sont
dans le deuil, de payer vos dettes, de faire
en un mot ce que doit faire tout bon chrétien. J’ai k conviction que nous accusons
notre mémoire de beaucoup de méfaits
dont elle n’est pas responsable. Si nous
avions plus de cœur, nous aurions plus de
mémoire. Si nous faisions dans notre cœur
une place pour toutes les personnes et
toutes les causes qui souffrent, nous nt
chercherions pas si souvent à ûous réfuJl
gier dans cette phrase banale : Excusez-^
moi, je n’y avais pas pensé.
Jeannot de BaydîSne.
CHRONIQUE VAUDOISE
Souscription
pour les Ecoles de Quartier.
Première liste
M. et M.me B. G., Gorizia
M.lle Madeleine Revel
M.lle G. A., un titre de rente
(valeur nominale)
M. J. Coïsson, professeur
M. R. R. (un bon Vaudois de
l’étranger)
L. 1.315,» 50,
» 5,
»
»
100,
25,
» 1.000,
Total L. 2.495,
>le « $1$
POUR LE 17 FÉVRIER •
nous avons publié k deuxième édition des^
Chœurs Patriotiques Vaudois
avec k musique, contenant les 6 chœurs^
suivants :
1. Le Retcmr de l’exil.
2. Le Serment de Sibaud.
3. Il Rimpatrio.
4. Saluto ai patrii mónti.
5. Chant patriotique : O mon pays...
6. Comme volent les années! '
Prix : L. 2,50.
Adresser les mandats à l’éditeur Edouard'^
Jalla - 51, Via Serragli - Florence.
»c « ^
FLORENCE. M.lle Anita Pons, fille de
M. Em. Pons, secrétaire communal au Per-I
rier, et M. Mario Benvenuti, ont célébrej
leur mariage le 14 courant. Félicitations
cordiales.
LA TOUR. Ainsi que nous l’annoncions^
dans le dernier numéro, notre paroisse a
donc célébré, le 20 de ce mois, son « dinumi
che du chant », sous les auspices et ayei
k participation — combien active ! — de
trois membres de la « Commission du
chant sacré». Ces messieurs se sont prodigués tout le long de k journée ; ils ont
pkidé éloquemment la cause du chant et
s’il en est encore (mais il n’y en a plus)
qui ne soient archi-convaincus de k grande
importance du chant sacré comme acte des
culte et comme moyen d’édification, ce
sera certes pas de k faute de nos rnessa-;
gers du chant.
Il falkit nécessairement commencer para
les enfants. Et voilà le président de k
Commission, M. Etig. Revel, qui s’adresse-^
le matin, par un petit discours très pra-ii
tique, sur l’importance du chant, aux nom-;
breux élèves de l’école du dimanche de
Sainte-'Marguerite, tandis que son collègue^J
M. Guido Comba, entretenait de façon non_^,
moins intéressante les petits de celle de '
Via d’Uliva.
Au culte principal, nous eûmes, je ne
dis pas deux sermons — ce serait trop —<
niais deux excellents discours où le sujet
du chant sacré est amplement traité et;
avec ce qu’on pourrait appeler une con/:
viction communicative. M. Revel nous d^ï
montre qu’il est du devoir de tout membni
de l’église d’apprendre à chanter, de chaU
ter et de bien chanter dans les assemblée^
les louanges de Dieu ; M. Comba affirme de,
son côté que le chant de louanges, d’adou
ration ou de supplication est un privilègW^
que le chrétien n’appréciera jamais asse:
A 8 heures du soir, conférence publique
à k Maison Vaudoise, présidée par un
tre membre de k Commission, M. Fratu^^
Monney. Un beau discours nourri, doct^g
menté, écouté, comme ceux du miatin, av^intérêt et sympathie, par lequel l’oratett^.'^
nous parle du chant comme moyen d’a
au point de vue religieux ; des multil^^
sentiments inspirés par le chant à tra^^fe
les âges, avec d’abondantes citations,
souligner le fait que, après chaque all
à un cantique spécial, particulièrement
ractéristique, k Chorale de La Tour
tonnait aussitôt. Et c’est ainsi que, noi^entendîmes six de nos plus beaux can®.,
ques, intercaknt les différentes parties 4'
discours du conférencier.
3
C
M. C. A. Tron clôtura par quelques paroles de remerciements à la Commission
pour la bonne journée qu’elle nous a procurée, et par une fervente prière.
PARIS. Nous sommes pour les vieilles
habitudes, surtout quand elles ont du bon,
telle l’invitation, traditionnelle désormais,
de la famille Appia à tous les Vaudois établis à Paris, à l’occasion du 17 février. On
nous prie, à ce propos, d’annoncer que,
cette année encore, les Vaudois de Paris
sont invités à se réunir le dimanche 17 février, à 2 h. 1|2, Riie Pierre Nicole, 2 bis.
Les Vaudois des Vallées ayant des parents à Paris sont priés de leur transmet-:
tre à temps l’aimable invitation de la famille Appia, ou de faire parvenir à cette
dernière leurs adresses respectives, afin
qu’elle puisse les convoquer directement.
Nul doute que personne ne va manquer
l’occasion de se, réunir avec ceux qui désirent communier dans le souvenir de la
« petite patrie » absente, en un jour qui
rappelle à tout bon Vaudois de si merveilleuses délivrances.
CHROIViailE POLITIQUE.
ITALIE. Le Président du Conseil a pré-(
senté au Roi son rapport sur la dissolution
de la Chambre. Le décret sera probablement signé dimanche prochain et dans le
courant de la semaine suivante M. Mussolini prononcera, au palais Venezia, son discours-programme devant l’assemblée du
parti fasciste. Les élections se feront d’après le système fixé par la nouvelle loi électorale, qui établit une seule liste nationale.
Les partis ont commencé leur propagande
pour ou contre le régime fasciste. Les libéraux de droite, qui se rattachent à M. Salandra, ont décidé d’appuyer la liste de
M. Mussolini. A Turin M. Turati, leader
du parti socialiste, et M. Gronchi, un des
chefs du parti populaire, ont prononcé des
discours où la note pessimiste domine, et
n ’
pour cause.
Une grandiose manifestation patriotique a eu lieu à Turin, dimanche, en honneur des drapeaux de la Marine et de l’amiral Thaon de Revel, le duca del mare,
le glorieux chef et actuellement ministre
de la Marine italienne. Plusieurs orateurs
ont évoqué l’héroïsme de nos marins et une
inscription commémorative a été inaugurée sur la façade du palais municipal.
— — La délégation yougo-slave, présidée
par M. Pasic, doit être arrivée à Rome
pour rédiger et signer le traité d’alliance
qui était déjà arrêté dans ses grandes lignes. M. Nincic, ministre des affaires
étrangères, fait aussi partie de la délégation. On peut considérer comme décidé
pour le printemps un voyage du roi Alexandre à Rome.
FRANCE. M. Poincaré a tenu à prendre
■catégoriquement ses responsabilités devant
la Chambre au sujet des projets de lois
destinés à parer aux difficultés financières
et à mettre fin à la crise du franc. Il annonce qu’il posera la question de confiance.
En attendant, la Chambre a achevé la discussion des interpeUations sur la politique
étrangère et voté sa confiance envers le
Gouvernement à plus de 320 voix de
majorité.
ANGLETERRE. Le Cabinet Baldwin est
tombé, comme le laissait prévoir le résultat des dernières élections, mais il a tenu
bon jusqu’au moment où le vote défavorable de la Chambre des Communes l’a définitivement renversé. C’est naturellement
M. Ramsay Macdonald, le chef du parti
travailliste, qui, ayant été appelé en consultation par le Roi, sera chargé de for“?Uer le nouveau Ministère. Mais les tra-'
'^ÂÎUistes, qui refhplacent les conservateurs au pouvoir, ne pourront gouverner
<ïu’avec l’appui des libéraux. Ainsi, M.
Ramsay iMiacdonald sera entraîné vers la
. ;<iroite et il ne manquera pas de rencontrer
difficultés parmi les extrémistes de son
propre parti. Sa positipn est maintenant
^ î’endufi plus difficile par la grève des
eheminots. Le conflit est né à l’occasion
d’une réduction de salaires, décidée par
les compagnies. Cette grève jette un grand
trouble dans la vie anglaise. Pour assurer
l’approvisionnement de Londres, des mesures ont été prises par diverses associations industrielles. L.
IVonvelles et faits divers.
Powr les gens crédules. — Les gens les
plus indifférents au point de vue religieux
sont souvent les plus crédules. A chaque
instant on rencontre des personnes qui ne
mettraient pas les pieds dans une église,
mais qui parlent gravement de spiritisme,
de métapsychisme et qui racontent avec
la plus grande conviction les histoires les
plus invraisemblables.
Quel crédit faut-il faire au métapsychisme comme l’entendent certains de nos
contemporains? Abritons-nous, pour répondre à cette question, derrière le témoignage d’un groupe de savants autorisés
qui viennent d’enquêter sur un médium
fameux.
Ce médium, disait-(on, était capable de
provoquer des phénomènes extraordinai-res . déplacement d’objets à distance ; apparition de formes lumineuses qui prononcent des paroles ; inscriptions faites par
des crayons que personne ne touche ; chocs
et contacts perçus par des témoins éloignés du médium, etc.
Voici les conclusions du rapport des savants qui ont contrôlé le médium, dans les
conditions que lui-même avait fixées ; ces
savants déclarent unanimement « que...
leur conviction est complète et sans réserve ; les phénomènes qui leur ont été
présentés ne mettent en jeu aucun méca-^
nisme mystérieux.
« Le médium les produit : en se servant
de son coude pour certains contacts appliqués à la région de l’épaule ;
« En libérant du contrôle une de ses
jambes ; il réalise alors déplacements, contacts, projections d’objets au moyen de ce
membre libéré».
Voilà qui est net. Cela signifie, en bon
français, qu’une fois de plus un médium
a été convaincu de supercherie, et cela
n est pas pour nous étonner. Mais ces conclusions ne persuaderont que ceux qui sont
déjà persuadés. {Témoignage).
« «
Vin sans alcool et communion. — Ce
printemps la section de Moudon de la « Ligue des femmes abstinentes» a demandé
au Conseil de paroisse d’autoriser l’usage
du vin sans alcool pour la communion, à
l’occasion des services de cène qui suivent
l’admission des catéchumènes dans l’Eglise.
On faisait remarquer, avec raison, que plu
II paraît que le « régime sec », c’est-àdire la prohibition de la vente des boissons
alcooliques n’a pas donné, aux Etats-Unis,
les résultats qu’ils en attendaient : on ne
boit plus dans les bars et buvettes, mais
On se soûle dans les maisons privées où la
police ne peut pas toujours exercer le contrôle voulu. Et les ivrognes pullulent.
Voici le moyen ingénieux adopté par le
juge Pollard de Saint-Louis, pour corriger
les buveurs invétérés. Lorsqu’il doit juger
un tel pour ivrognerie, il lui applique gé->
néralement une forte amende ...ou 60 jours
de réclusion dans une maison de réclusion
spéciale. L’exécution de la sentence est cependant suspendue si le condamné signe
l’engagement de s’abstenir, pour un an,
de toute boisson alcoolique. S’il manque à
sa promesse, on donne aussitôt cours à la
sentence. Le condamné fait donc les plus
grands efforts pour échapper à la tentation de boire, et s’il arrive à se dominer
pendant un mois, il est sauvé, Avec ce
système, qu’il pratique depuis environ trois
ans, le juge PoUard a obtenu des résultats
merveilleux : le deux pour cenf; seulement
des condamnés a dû, jusqu’ici, escompter
sa peine.
On pourrait faire des essais analogues
ailleurs qu’en Amérique, n’est-ce pas ?
sieurs de ces catéchumènes n’ont jamais
bu d’alccol de leur vie, grâce à l’influence
des parents dans les familles d’abstinents
et par l’adhésion à la section de l’Espoir.
« Il est regrettable, disait-on depuis longtemps, que chaque année quelques-uns de
ees jeunes gens et jeimes filles soient ame->
nés à boire de l’alcool, pour la première
fois, à l’Eglise, et lors de leur première
oommunion.
Le Conseil de paroisse et les deux pasteurs ne firent aucune opposition à cette
demande ; il fut décidé qu’une des coupes
(il y a quatre coupes pour les communions
à Moudon), contiendraient du vin sans alcool, et pour qu’on la reconnaisse aisément,
queUe serait offerte par l’un des conseillers de paroisse abstinents. Tout se passa
donc sans rien qui pût étonner ou choquer.
Aux commimions de Pentecôte et de septembre, faute d’ordres spéciaux, il n’y eut
pas de vin sans alcool ; de divers côtés on
fit entendre des réclamations très fraternelles, pour demander de continuer à offrir du vin sans alcool à chaque service de
oommunion. Le -Conseil de paroisse devra
donc prendre une décision définitive.
' ~ (Semeur Vaudois).
« « »
Le protestantisme en Sibérie. — Le protestantisme fait de grands progrès dans
cet immense pays asiatique depuis la désoiganisation de l’Eglise officielle russe.
On compte, par exemple, au moins 450
églises baptistes avec 200.000 membres.
Dans beaucoup de villages, toute la population est sortie de l’église grecque orthodoxe, renvoyant leurs prêtres et demandant de recevoir l’enseignement évangélique. Parmi les Coréens émigrés en Sibérie
se sont organisées de nombreuses congrégationp évangéliques qui exercent ime
grande influence sur toute la population.
Le protestantisme au Japon. — Il y a
au Japon environ 100.000 missionnaires
protestants et plus de 500^ pasteurs japonais. On compte environ 150.000 chrétiens
. évangéliques parmi les 40 milions de Japonais, mais ils forment une élite très influente. (Paix et Liberté).
lE CHRISTIANISME SOCIAL
Revue de Pensée, d’Action et de Prière.
(Nous recevons et publions, à l’inténtim
de nos lecteurs cultivés, le petit entrefilet
que voici, qui mérite toute leur attention).
Aux abonnés et aux lecteurs de
l’Echo des Vallées.
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adresse, je me ferai un plaisir de vous envoyer gratuitement un numéro d’essai de
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U vous suffira de l’examiner avec bienveiUancê pour vous pemuader de la valeur de cette revue et de VutiMté qu’il y
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spécialistes de divers pays, qui traitent le
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représentant de l’Italie dans
le Conseil de Direction du
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Albert, Id. - Bounoîus Albert, Id. - Combe
Henri, Martinat - Avondet Lévi, Id. - Bleynat Marie, Baracca - Bleynat David, Bleynat - Combe Jacques feu Michel, Martinat
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Jacques, Molino nuovo - Reynaud Louise,
Ciasal - Soulier Pierre, Ferrier - Soulier
Jules, Id. - Soulier Jean, Costabella - Soulier François, Lussie.
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Eli, Balmas, Id. - Bounous Charles, Saret
Boulard, Id. -> Bouchard Frédéric, Ciampet,
Id. - Baret Jacques, Marseille (1 semestre)
- Peyronel Henri, Gianassoni, S; Germano
Chisone - Beux Charles, Id., Id. - Long Le-,
tizia, La Roccia, Id. - Barai Jacques, Gardes, Id. - Balmas Etienne, père, Balmas,
Id. Jahier Marthe, Mondon, Id. - Bou:
chard Albert de J. J., Dormillous, Id. Barus G. Giacomo, Chiotti, Riclaretto (10)
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Rome - Costabel V. A., Müan ^ Asile Evangélique, Id. - Gelso Jean, Rorà (10) - Fuhrmann A., Id. (10) - Mourglia LiUia, Id. Barai Jacques, Serveil, Ferrerò (10) - Grill
Antoinette, Pérouse (12) - Grill Henri, Id.
(12) o Vinçon Henri, Id. - Pons Philippe,
Id. (12) - Perrou Madeleine, Masselli, Pomaretto (12) - Ribet Madeleine, Id., Id.
(12) Bleynat Thomas, Id. - Genre-lBert
M .me H., S. Gustavo - Gay aw. J., Pérouse
- Tron Emile, Gênes Muston A., Livourne
- Bellion Henri, Luserna S. Giovanni (12).
(A suivre).
JEAN BONNET» Qérani ratponsabt«
Tarre Palllèa - Imprimeria Alpina
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bras de son Sauveur
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Le mari Pons Pierre; le fils docteur
Arnaud Henri, sa femme Lilly Bernoulli
et les petites Silvia et Adriana; la nièce
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de la douloureuse épreuve qui Vient de les
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Massel du Perrier, 17 Janvier 1924.
« L’Eternel est près de ceux qui
Lnt le cœur brisé et II délivre ceux
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(Psaume XXXIV, 19).
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4
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Mh RlBliiall ttku Hi Unti IMiii li iMli
VALLI VALDESI. ,
ANGROGNA - Pastore ; Eugendo ReVel.
BOBBIO PELLIGE ^ Pastore : Enrico Tron, S.
Ji/US?1RNA| S. .GlOVr 'Pastoie: Emilio Tron.'
MÀàSELLO - ¿ig. ÌD. Gàydoù.
FERRERÒ - Pkstoire r Lu^i Micci.
Rotore, : Luigi, }ilar£in.da.
TOMÀRETTO - Pastore : Giulio Tron.
liba
FRALI - Pastc^e: Guido,, _
PHAMOLI^O - tìisicirè ; jDaviaé Pcfe.
PgA^tQSTINO - , Pastore ; Augusto Jahier.
^BKyjARÈTTO - Sig. Guido Miegge.
EODÒRÈITO
RORÀ’ - Pàstore : Alberto Puhmaun.
S. GERM. OHTSONE - Pastone: Enrico Tron, J.
TORRE;, PELLICE - Paistori : C. A. Trob e
. , ,B. Reyie}.f, ■ ,, „,
VILLAR PELLIt^ - ppstore : Bart. SouRer.
AOSi'l’A - Chtosa : ,Etoe Croix de VìUe
jj^PastOTe; Ptetro, Cijauvie, ivi, ,
BAJRi Corto Visorio Emanùeie, jèl.
BÉNEAìeI^^O - èig. Antonio ’Corrieiio, Vìa
Rletro De Cardi, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - "Pastóre :
, ,Qlovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
Bp^^ELLOj - Chiesa Evangelica.,
BRÈSCÌA - Chiesa : vìa dei Mille (ang. Piazza
6aribaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazidne, Càsa
Èaccaro ,T Sig. Pietro Varvelli, Via Cir, cviiyaJlazipne.
CASALjE. IÍONFERRATO ^Chiesa : .Piazza
, Giardini Pubblici - pastore ; D. Forheron.
CATÀÌiIA - Gbièsa: Via Naumachia, 22 - ipa
- Pa
- Pa
storo Gfrutoppe PSSiilo, ivi.
OALTAjriSSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15.
OHIETI ti Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
villa Comunale. .
CÓAZZÈ ' . Sig, Gustavo Bèrt., „ t
CÒMÌÓ, - Chiesa : .Vfa Ìtbscònlj 9 - I^astore :
Gìovàntìi Grítíi, Via B. KFartinè, 8.
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore Q. Moggia, ivi.
.POURMAYEUR -, Chiesa Evangelica.
I^yÄDÖLÄ - chiesa Évangeliea.
FELONÌCÀ PÓ^- Chièsa Evangelica - äig. éèhèdetto Giùdici
F1REN2E - Chiesa: ,Via Serragli. 61
t ^^re: V. Sommani. ivi.
Chiesa: ,Via .Manzoni. 13
storè : E. Sleynier. ivi.
FIUME - Chiesa.; Via Sein BeneRi. 6
‘ store : Amùldò 'Odinfca, Vìa Ti^èStè, ^9.
FORANO - Chiesa Evabgelica, Sig. Enrico
,:OQI«ani. , _ J
GENOVA. 7,^ (ihiesa ; yjg, Ass^9t|i - Pàsiòrè :
„ ‘Giovattoi Bohnèt, Via Cuffatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evà’iigéltoa.
ÍTVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - PaStófè :
ì GiovannijBertinatti - Torre PeUice.
LA MADDALENA -, phlesa Evangelica.
LiVÓpNO -. jph^sa : !yia G. Verdi, 3 - Pastore :
f _ AiTùro., Muston, ivi.
BtrCCX - éhièto; Aria Gtìii TÙtoi, 18 - Culto
ogni tfameliida liRe ore 19.30 - iPastóre :
G, D. Buffa.
LUGANO t,.Sig., Paolo Calvino, pastore evan, ¿elico, Coasar^e (Lugano).
THÀNTOVA - Chièsa : via Bàeclìiò, 4 - ^Pastore :
Benvenuto Cèlli.
MESSINA - Chièsa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
Milano - chiesa di S.. Giovanni in Conca -Pastore : V. Alberto Costa,tà, Via Telesio,
,22. — Chiesa ,,di Via Fabbri, 9 - Pastóie :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore AttUio Arias, ivi.
pachino - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DÌ VALLECROSIA - Pastore: F. A.
Billottr, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
, 7 Pastore: Arturo Viriay, ivi.
RIERI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Oossa, 42,
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via GiosUè Càr
.. ducei,. 16-5 - Pastore;: G. D. Màurin.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA 7 Chiesa : Corso Ciìst. Còlonibo, 13.
SIENA - Chiesa.: Viale Qurtatone, 5 - Pastore:
Francesco Róst’an, ivi.
SIRACUSA - Via GaVoiir - Citlto 'ògiìi lirartedì
aUe ore 18. , , , ,, . ,.
SUSÀ - Chiesa : Via Uniberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert. *
TARANTO 7 Chiesa : Via. PUpinOy .35.
TORINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele II
(angolo Via Priricipe Tommiaso) - Pastori :
Davide Bosio e Praffcesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15, ,
TRIEsTe - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastóto : G. Dèi Peèeò, Via Scoicola, 535.
VENEZIA. -, Chiesa i: Palazzo Qavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore; Emilio Rivoire, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUl, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
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42, Roma., (26) - Professori :G. Rostagno,
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ASILÓ PEI VECCHI - ’S. Itoitoùùb Clìisóilè.
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22, .Tòrlno.
SCUOLE“ELEMÈNTARI (annèsse aUe Chiese);
Garénia, Dovadolti, Poraùo, Grotto, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio' Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
faàccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
ta ftélijr ione Cristiana (Ern. Comba, U. Janni, ecc.). Compendio delle
'verira londamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
persone colte
Il Catechismo Evangelico, elementare (stessi autori) .
Catéchisme Évangélique, edizione francese del precedente
La Bihhia nel giudizio di illnstri italiani (A. Jahier)
Amore e Luce (T. Vasseròt). Esposizione sintetica delPinsegnamento
di Ôesîi
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Storia dei Valdesi (Ern. Comba). Dalle origini ai nostri giorni. - 292
:pagine, con numerose illustrazioni fuori testo e carta geografica —
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L'Ésisténzù di Dio (T. Longo)...........................
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L'Autorità nella tede (U. Janni)........................
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0,50 0,70 1,4Ò
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1,- 1,20 2,1,50 1,80 2,60
2,25 2,75 4,
2,- 2,40 3,60
2,25 2,75 4,0,20 0,30 0,50
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