1
Cinqnante-iieàvième année.
s?'
PARAISSANT
* D’ABONNEMENT!
Vallées VaadoÎses ...........
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger ...............
Fliisienrs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique ......
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On s’abonne: à Torre PeUice, au Bureau d’administration de l’EcAo (Via
.-■r an
L.- 8.—
Peur 6 moia
JO,—
15.—
14.—
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5, —
6, —
8.—
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
N® 17
VENDREDI
1 L’abonnement se paye d’avance.
S'adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. JEAN CoïssoN, professeur.
Torre PettjP^ - po«r l’Administration, ap Bureau du journal. Via Arnaud,
29 ■ Tprre Pellice. ,
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Tout changeaient d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement de l’armée.
w Le Numéro iéo centimes w
Que tontes les choses vraies, honnêtes, jastes, pores, aimables....! dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV. 8).
Fte Ile M des Chorales.
Deux Fêtes de Chant auront lieu, D. V.,
pour les Chorales de nos Paroisses des
Vallées : i
1° Dimanche 29 courant, à 2 h. 3j4 de
l’après-midi, dans leftemple de St-Germain;
2° Dimanche 6 m^i, à 2 h. Ij2 pom., h
La Tour (Maison Vaudoise).
Neuf Chorales ont assuré leur concours
à Tune ou l’autre de ces deux fêtes, avec
un riche programme de cantiques et de
chœurs religieux.
Le public est chaleureusement invité à
assister à ces fêtes, qui offriront une vraie
jouissance artistique et encourageront les
efforts croissants pour le développement
du chant sacré au sein de nos Eglises.
PourJa Commisse du Chant Sacré:
Eügène Revel, président.
La Fête de Chant- pour les enfants des
Ecoles du Dimanche de la Basse Vallée de
Saint-Martin aura lieu, D. 'V., dans le temple du Perrier, dimanche 6 mai,' à 3 heures de l’après-midi.
Le public y est cordialement invité.
Pour la Commission: L. Rostagno.
mi.
« Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut, est logé à l’ombre du
Tout-Puissant» (Psaume XCI, 1). — Paroles étonnantes, extraordinaires ! Essayons d’en retirer une instruction salutaire.
Logé à l’ombre du' Tout-Puissant, veut
dire, évidemment, placé sous sa protection.
C’est ce que fait comprendre le Psaume
tout entier, qui développe ainsi ce fait :
« L’Etemel est mon refuge, ma forteresse,
il me délivre du filet de l’oiseleur, de la
peste pernicieuse ; il me couvre de ses plumes, me fait trouver un refuge sous ses
ailés, m’élève en un lieu sûr ; il me délivre
des terreurs de la nuit, donne charge à ses
anges de me gardei' dans toutes ses voies
{non si je marche dans les miennes) ; il
me promet de m’exaucer quand je l’invoquerai, d’être avec moi dans la détresse et
de m’en retirer ; il veut me rassasier de
longs jours et me faire voir ma délivrance ». — Voilà des promesses faites à
celui qui loge à l’ombre du Tout-Puissant,
qui jouit de sa protection. N’esi-ce pas admirable, et plus que tout ce qu’on pourrait
désirer ?
Et qui fait de telles promesses ? C’est
le Tout-Puissant, le Créateur des deux et
de la terre, celui qui a mesuré l’océan dans
le creux de sa main, pesé les montagnes
au crochet et les collines à la balance, et
devant qui toutes les nations sont comme
Tine goutte d’eau qui tombe d’un seau,
comme la poussière dans la balance
(î^ïe XL). Quel plus puissant protecteur
pourrions-nous lui comparer ? Ajoutons
enicore à la toute-puissance, à la puissance
infinie de ce protecteur, son amour infini
pour ses faibles créatures, même pour le
pécheur dégradé, et pour lequel il a donné
son Fils unique, afin qué quiebnque croit
en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie
éternelle.
grandes et infiniment prfeieuses
promesses que le Tout-Puissant fait à sa
créature t’étonnent, lecteur, et tu as bien
raison, (^uand nous les considérons, nous
ne pouvons qu’en être confondus, humiliée ; confondus à cause de leur immensité,
et humiliés parce que nous ne les réalisons
encore que dans une trop faible mesure.
Devant de telles promesses prosternonsnous et adorons.
Remarquons maintenant, — et ce point
est d’une importance suprême — que pour
être mis au bénéfice de si glorieuses promesses, il faut habiter dans la retraite secrète du Très-Haut. Que faut-il entendre
par cette retraite secrète ? — Pour le
psalmiste c’était, évidemment, l’attachement et l’obéissance à la sainte loi de Dieu,
et l’observation, jusque dans ses moindres
détails, du culte par lequel il voulait être
servi et adoré. Là, il se trouvait comme
enfermé, plongé dans l’ordre que Dieu
- *
avait établi pour le servir et le glorifier.
— Pour nous, chrétiens, la « retraite secrète » est renfermée tout entière en Jésus-Christ', le cep d’où découle la vie sainte
et « hors duquel nous ne pouvons rien
faire », rien faire d’agréable à Dieu. En
Christ, dans sa communion, lavé dans son
sang, attaché à son service, là est la « retraite secrète du Très-Haut», et dans laquelle nous nous trouvons « logés à l’ombre » ou sous la protection « du ToutPuissant ».
Cher frère, chère sœur, qui vient de lire
ce qui précède, arrêtons-nous ici, et demandons-nous avec tout le sérieux dont
nous sommes capables : Est-ce que j’habite
dans la retraite secrète dû Très-Haut, ou
suis-je encore errant dans les sentiers du
monde, sans paix et sans espérance ? Si ta
conscience te dit que tu n’es pas encore
dans la retraite secrète du Très-Haut,
hâte-toi d’y entrer et de te mettre au bénéfice des biens infinis, promis à ceux qui
sont logés à l’ombre du Tout-Puissant. —
Mais je veux espérer mieux pour toi et admettre que tu peux dire avec moi que tu
es entré dans la retraite secrète du TrèsHaut. Et ici se dresse devant nous cette
autre question : Réalisons-nous les promesses qui nous sont faites ? Quand l’orage
gronde sur nos têtes, que la terre tremble
sous nos pieds, que les flots menacent
d’engloutir notre barque, demeurons-nous
tranquilles et calmes à l’ombre du 'ToutPuissant ? ; comme Daniel dans la fosse
la temcomme
aux lions, comme Saint-Paul dans
pête qui le jeta sur Tile de Malte
Etienne sous les pierres de ceux qui le lapidaient, et Jean Huss sur son Mcher ?
— Humilions-nous, et, reconnaissaht avec
Saint-Paul que nous ne sommes pa^ encore
parvenus au but, prenons tout à ipuveau,
— sous le regard de Dieu et en iniplorant
son secours, — la résolution de faire tous
nos efforts pour y parvenir. ;
Barth. SqL^ijER.
ÏISITES DD PASTEk
Nous ne disons rien de nouveatj, n’est-ce
pas, si nous affirmons que, de toutes les
formes d’activité d’un Pasteur j— soit à
la ville, soit à la campagne — ici visites à
domicile sont parmi les plus ir^portantes
et les plus appréciées. Nous connaissons
toîis deè gens qu’on ne trouve pifs souvent
sur les homes de f église, dfuutrzs qui n'y
mettent jamais les jneds et dort le visage
s’épanouit ceperiSant à la vue Au Pasteur
franchissant le seuil-de leu'^ demeure. Ne
nous demandez pas d’expliqker ce phénomène, ni la raison pour laquelle ces <i -paroissjens» sont peut-être emore plus exigé^ts que les autres à l’endroit des devo"ra des Pasteurs. Cela ne lignifie nullement que i#s autres, j’entefids ceux qui
vojfft réguMèrement s’édifier iu sermon du
dhaattehe ou à la < réunion » sur semaine,
ne soient tout aussi heureux et charmés
dé la visite de leur Pasteur, lorsqu’ils ont
l’avantage de la recevoir.
VoÜà des vérités que personne ne s’avisera de contester et qui, à tout prendre,
sont plutôt encourageantes. Désirer la visite du Pasteur, c’est souhaiter de s’entretenir — je ne parle ici que des paroissiens
qui désertent l’élise — avec un .homme
sérieux, qui ne vous parlera que de choses
sérieuses. Il y a donc encore quelque chose
chez ces gens-là; un fond caché dont ils
ignorent même l’existence et dont nos Pasteurs savent et doivent tirer profit.
Nous comprenons tous qu’un Pasteur,
surtout un Pasteur de nos paroisses des
Vallées, est l’iwmme le plus occupé et le
préoccupé ■—■ ne souriez pas ! — de
la Commune, s’il veut faire tout son devoir.
Ëoiquel est le Pasteur qui ne fait pas son
ehmir ? Tels de vos paroissiens, injustes,
ou peu intelligents, s’imaginent que lorsque vous avez prêché une ou deifx fois par
dimanche, présidé, en hiver, trois ou quatre réunions par semairie, enterré deux ou
trois morts et baptisé quatre ou cinq enfants chaque mois, le Pasteur n’a plus
rien à faire. La préparation ? Lorsqu’on
parle si bien-, il n’y a pas Keu de se préparer. Les autres devoirs pastoraux ? La
bèUe affaire ! On s’en acquitte pour passer
son temps! Rassurez-vous cependant, bon
nombre de vos parotssietts n’en jugent pas
de la sorte: ils œmprennent que votre travail est des plus absorbants, et Us sympathisent avec ceux qid se donnent, sans
compter, à leur tâche, si ardue et si noble..
Mais ce sont aussi ceux qui sont le mieux
à même de comprendre et d’évaluer toute
la grande importance des visites à domicile, une forme d’activité qui ne va pas,
sans empiéter sur la liberté, sur les rares
heures de loidr du Pasteur, mais qui est
, peut-être plus efficace que la plus éloqiiente prédication.
Nous avons trouvé dans le dernier numéro du Semeur Vaudois, sous la signature « Marie Dupertuis », de très pratiques observations sur le sujet. Jugez-en
plutôt :
... L’ Eglise a trop longtemps mis la
charrue devant les bœufs, en s’imaginant
que, si les gens venaient à T^ljse, écoutaient d’excellents sermons, ils se convertiraient. Il en est résulté ceci : seuls les
déjà convertis, les réveillés ont goûté les
assemblées religieuses, l’édification en commun ; les autres les ignorent, et lorsqu’on
les y conduit par contrainte, comme cela
arrive au militaire, ils en retirent une
impression toute opposée à ce qu’on attendait. Ils n’en voient que les défectuosités,
les déficits, inhérents à toute œuvre humaine, et ils décour|gent leurs conducteurs
spirituels par leurs critiques à tort et à
travers. Ne vaudrait-il pas bien mieux
commencer par convertir les individus, un
à un, par un contact pereonnel, fréquents
de l’homme de Dieu et de 1’« absent »? Le
meilleur lait du monde ne fera pas plaisir
à un cadavre ; il faut que l’âme soit née à
la vie avant qu’elle puisse s’assimiler une
nourriture spirituelle.
On me dira que j’enfonce unâ»porte ouverte, que tout le monde est d’accord làdessus. Est-ce si sûr ? Un pasteur, auquel
je recommandais un sourd, me fit cette
réponse typique : « Je ne vais pas chez
ces gens-là ; ils ne mettent jamais les pieds
au temple ». Malheureux ! c’est justement
ceux-ci que tu dois rechercher le plus
assidûment ! Un autre ministre me dit,
d’une brave vieille épieière : « Ah! je me
garderais de franchir seulement le seuil de
sa porte ! Elle a la langue trop longue ! ».
Hélas ! mon frère, qui donc la lui raccourcira ? Plusieurs m’objectent le manque de
temps des paroissiens. On ne sait ni où, m
quand, les atteindre. Pour « celui qui vient
au nom du Seigneur » il y a pourtant une
heure bénie par exellence, c'est l’heure du
banc du soir, alors que la famiUe, après les
durs travaux de la journée, sans rester
inactive, goûte pourtant la paix de la nuit
qui descend sur les campagnes. Entre la
mère, qui pèk ses pommes de terre, le
père qui répare faulx ou râteaujc, la conversation s’élève d’elle-même ; on discute
les réalités du monde invisible en de longs
et doux entretiens. Les voisins, parfois, se
joignent au groupe.
On m’a aussi objecté qu’on perd trop
son temps dans ces visites, où souvent on
n’aborde que des banalités, que les gens se
gênent du pasteur, qu’on épluche trop la
moindre de ses boutades, si bien que ces
relations particulières finissent plutôt par
nuire au prestige du ministère. Q mes -frères, si vous vous sentez empruntés, surtout
les tout jeunes bergers, si vous ne savez
que dire, efforcez-vous de. faire parler les
autres ! N’imposez pas vos idées ! <5ue de
fois, si les paroissiens ne sont pas de son
avis, le pasteur s’irrite, ou brise là l’entretien, au lieu de s’instruire, de se' mettre
au courant de la mentalité de ses ouailles.
Un grand prédicateur, célèbre pour son
éloquence dans tous les pays de langue
française, s’informa un jour des débuts de
son ex-suifragant, nofnmé dans un poste
de montagne. Apprenant que la, paroisse se
louait surtout de ses visites, il s’&ria :
«Eh! mais, au nom du ciel, que peut-il
bien leur dire, cet oiseau ? Il n’ouvre jamais la bouche ! ». « Justement, lui fut-il
répondu, c’ est ce qu’ on aime ; il' noîts
écoute ». L’orateur demeura pensif.
« Je suis toujours tenté d’avoir peur du
ministère, peur des visites, écrivait Pierre^
Jeannet, et surtout des visites à des gens
qui ne sont jamais venus ; ...peur de quoi ?
Je ne sais ; pas des indifférences, même des
mauvaises paroles ou des menaces, peutêtre... peur de rencontrer des gens, tout
simplement. Mais je sais que beaucoup et
même des vieux sont comme moi ; les gens
ne se doutent pas combien il y a de pasteurs qui sont forcés de demander chaque
jour à Dieu le courage d’aller faire des
visites >.
Heureux les foyers qui possèdent un ami
fidèle, pasteur, prophète, homme de Dieu !
un ami qui interroge, pénètre, descend au
fond des cœurs ; qui est au courant de
tout ; qui accourt, aussi affectueusement
K>y'
2
s*
sympathique à toute joyeuse nouvelle qu’à
toute doukur ; un ami auquel, au cours des
années, on finit par confier les soucis, les
brouilles, les fautes passées, les remords,
les doutes et qui projette sur ces ombres
la clarté de l’auréole qui illumine sa tête,
le raytm divin que reflète son regard ! ».
1 et les VaÉis.
L’ex-premier Ministre du royaume d’Italie vient de publier ses Mémoires, en deux
forts volumes. 11 rappelle l’origine de sa
famille en quelques mots rapides, mais qui
sont loin d’être sans intérêt.
Bien qu’établi à Mondovi lors de la naissance de son fils, le père de Giovanni Giolitti, qui était notaire, venait de S. Damiano Macra ; mais ses ancêtres étaient
descendus du Lauset, un des onze quartiers
d’Accegiio, tout au haut de la mêrhe vafllée.
Cette Commune, la plus étendue et la plus
peuplée la région, en dépit de son altitude, constituait au Moyen Age une république, qui élisait ses consuls et ses autres
magistrats. Lorsque, en 1427, ses habitants se soumirent au marquis de Saluces,
ils réservèrent leurs privilèges, entre autres celui de ne pouvoir être inféodés à aucun seigneur, autre que le souverain, et
celui qui excluait de leur territoire le pouvoir de l’Inquisition.
C’est que, dès le 13.me siœle, au lendemain de la croisade contre les Albigeois, de
nombreux Vaudois, fuyant le Languedoc
et la Provence incendiés et ensanglantés,
avaient franchi le col de l’Arche et s’étaient réfugiés dans les hautes vallées de
la Stura et de la Maira.
Lorsque le duc de Savoie occupa le marquisat, — non pas vers 1550, mais en 1588
— il ne maintint pas la promesse qu’il
avait faite d’observer ces privilèges, et
s’ac’narna surtout contre les protestants.
Ceux-ci, particulièrement nombreux dans
les Communes supérieures, lui opposèrent
une telle résistance, que ce ne^ut qu’après
avoir signé la paix de Lycxn (1601), que
Charles Emmanuel I put prendre possession d’Acceg'lio. Il voulut récompenser ses
officiers en leur inféodant ces terres ; ainsi
il attribua la Marmora aux Ferrerò de
Bielle, et Acceglio à telle autre famille.
Mais, fiers de leurs droits, ces montagnards
jurèrent solennellement de ne pas reconnaître ces usurpations, de ne jamais payer
de redevances seigneuriales et de ne pas
laisser partir vivant le vassal qui oserait
pénétrer sur leur territoire. En effet, ces
familles seigneuriales durent se contenter
du titre féodal.
Le résultat ne fut pas aussi heureux
pour ce qui regarde la religion, bien que
presque toute la population d’Accegiio eût
embrassé la réforme, si bien qu’on l’appelait la petite Genève. M. Giolitti fait allusion à ces faits, mais sans nous dire si ses
ancêtres avaient adhéré à l’Evangile. En
tous cas, une brandire influente de sa famille, non seulement embrassa les doctrines réformées, mais elle se mit à la tête
du mouvement.
C’est en 1504 que l’Evangile fut prêché
à Acceglio par deux frères, Ludovico et
Loremo, par un autre Ludovico et par un
médecin du nom à’Ugone. Ce dernier, arrêté par rinquisitiori, mourut dans les cachots de Saluces. Mais, grâce au zèle de
ses collègues, non seulement Acceglio se
convertit à leur prédication, mais aussi
Frazzo, S. Michel, Canosio, Elva et Lottulo,
et plus tard le reste de la vallée jusqu’à
Dronero. Un célèbre augustin, Girolamo
Negri, fut aussitôt envoyé contre eux,
mais sans succès. Au contraire, jl ne tarda
pas à être rappelé comme suspect de
modération.
Il est probable que les frères Ludovico
et Lorenzo appartinssent à la famille Giolitti, comme on peut en juger par la répétition de ces prénoms dans les générations
successives.
Au reste, le nom de famille est estropié
de plusieurs manières, selon l’usage négli
gent des notaires d’alors. On trouve les
formes Giolitti, Gè>litto, Gidlito, Gi(^ito,
Giolî, Joli, Jollito, JoUiti, Joully, etc.
Lorenzo que dessus fut probablemeat le
père de messer Jacobo ou Jacomo, notaire
et hoimne influent, qui était en 1590 syndic d’Acceglio et l’un des cinq députés de
la vallée à la Congrégation du marquisat,
espèce de Parlement que les ducs dé Savoie abolirent. En décembre 1599, il est
un des deux députés du Val Maira à la
Congrégation, qui le nomme computatore,
ou vérificateur des comptes, pour sa vallée.
¡Mais la guerre ramena l’occupation française, et la paix de 1601 fut suivie de l’édit
de 1602, inique et cruel, qui intima aux
nombreux réformés du marquisat d’abjurer, ou de vendre leurs biens dans un terme très limité et de se retirer hors des
Etats de Savoie.
Cet édit priva ces régions de plusieurs
milliers de citoyens honnêtes et laborieux,
qui eurent leur refuge en Dauphiné, tandis que d’autres préférèrent anm' alla
messa per gdrdar lou prat, comme on se
mit à dire proverbialement au marquisat.
Messer Giacomo n’hésita pas à renoncer à
ses biens pour garder sa foi et se retira à
GuiUestre, où les réfugiés d’Aceil furent
assez nombreux pour organiser une église.
On le retrouve au Synode du Dauphiné
en 1607, auquel Jacques Joli demande que
son’fils Laurent soit entretenu aux études
en vue du Saint-Ministère. Les colloques
d’Embrun et de Pragela sont chargés d’y
pourvoir avec l’argent des cohectes faites
en faveur des réfugiés du marquisat.
C’est que, bien qu’appartenant à une
famille aisée, ils n’avaient rien pu retirer
de leurs biens. Le 25 juin 1610, le préfet
de Saluces se rendit à Acceglio et y confisqua les propriétés des frères Jacques,
Elie et isaac Giolitti, avec ceux de leurs
parents Giartosio et d’autres heretici osii
seguaci délia pretenduta Relligione. Maître Isaac s’établit à ,1a Tour, où on le retrouve, au moins, de 16Î4 à 1619. Sa fille
Catherine épousa David Laurens, des Clos,
où elle vivait encore en 1660. Jacques
mourut avant 1619, puisque le 7 avril de
cette année « donne Anne Sezan fille à feu
Anthoine et vefve de feu M.e Jaqîies
Joully, à feu Laurens, notaire ducal, habitant en son vivant au lieu de Guülestre,
domine quittance à M.r M. E. Laurens, estudiant 'en théollogie, Louis et François,
enfans et héritiers dud. Jacques, des droits
pouvant lui revenir de feue Marie Joly sa
fille ». Le même jour, la veuve, fille de feu
capitaine Antoine Sezan, de Prazzo en Val
Maira, du gré, de Laurent, son filhastre, et
d’Elie Joli, épousait Etienne Imbert, marchand de GuiUestre.
Notre intérêt se concentre désormais sur
Laurent, qui fit probablement ses études à
l’Académie de Die en Dauphiné. Sa vie et
mœurs ayant esté approuvées, le synode
de Gap du 30 mai 1619 lui fit passer un
examen.
Les réfugiés, organisés en église à Guillestre, l’envoyèrent au synode national
d’octobre 1620 pour demander qu’on les aidât à entretenir un pasteur, ce qu’il obtint. Il exerça sans doute lui-même ce ministère jusqu’à ce qu’il passa aux VaUées,
où on le retrouve, habitant à la Tour, en
février 1623. Appelé, au printemps de la
même année, à desservir 1’ église de ManeiUe, il y fut suivi par ses frères François et Louis.
Le nob. M.r Jjorenzo Giolitti, établi à la
Baisse, y acheta une maison, adhérente au
presbytère, des champs, etc., ainsi que des
vignes au Ramier et au Peui du Pomaré.
Mais la peste l’enleva, le 19 août 1630,
à l’âge de 45 ans. Sa veuve. Bernardine
Guérin, était fille du pasteur de Mentoulles, originaire de Dronero. Elle se remaria
en 1634 avec M.r François Laurens, des
Clos, qui l’assista dans la tutelle de ses
deux filles, Judith et Marie.
Judith épousa M.r Pierre Tron, du Plan
des Macels, au Pomaré, et vivait encore
en 1675.
Marie épousa 1* Laurent Poncia, d’Acceglio, habitant à GuiUestre et mort vers
1649. 2” Antoine Albert, d’Arvieu en Queyras, établi au Dublon. Elle mourut avant
1658, laissant quatre enfants.
Voilà pour la famille paternelle de
M. Giolitti.
CeUe de sa mère remonté pareillement
à des réfugiés pour la foi évangélique.
“ Les Piauchut, devenus en Italie THochiù,
quittèrent Jausiers, en amont de Barcelonnette, lorsque le cardinal Maurice de Savoie y organisa une persécution acharnée
et impitoyable. Ils s’établirent à La Tour,
ainsi que les Feutrier, leurs parents.
Mais, tandis que ceux-ci demeurèrent attachés à la foi évangélique, pour la défense
de laqueUe ils se signalèrent dans les luttes héroïques de 1655 et 1663, monsieur •
Pierre Plauchiù abjura en 1645, sur le d^sir que la duchesse Christine lui en fit exprimer par le marquis de Pianesse. Il en
fut récompensé par la charge de Munitioniere et de représentant du fisc au Val
Luserne.
Sa descendance s’est éteinte, à la Tour,
il n’y a pas longtemps, dans les maisons
qu’elle possédait sur la place communale
et dans la Ruata dritta, tandis qu’une autre branche se fixa à Cavour. C’est à celle-ci qu’appartint la mère de M. Giolitti.
Serait-ce par un sentiment inconscient
d’atavisme paternel et maternel que Son
Excellence avait adopté notre vallée comme lieu de villégiature, et que sa regrettée
compagne y a terminé sa carrière ?
J. J.
“Istitolo Femmiiile d Vallmsia ,,.
Encore une excellente, providentielle institution- de bienfaisance qui, en présence
d’un déficit considérable, fait appel à la
générosité du public protestant pour qu’on
accoure à son aide. Le « rapport annuel >
que nous avons sous des yeux, constate la
bonne marche de cet orphelinat — fondé
en 1869 par M.me Boy ce — du l.er octobre 1921 au 30 septembre 1922. Dans le
courant de ces onze dernières années, 42
élèves, provenant en grande partie du catholicisme, furent admises comme membres
de l’église. Au l.er février de l’année courante, le nombre des élèves était de 60.
On comprend aisément quel souci représentent pour son directeur, M. le pasteur
F. A. Billour, la direction et l’administration d’une pareille œuvre, par ces temps
de vie chère. Les comptes, arrêtés au 30
septembre dernier, accusaient un déficit de
plus de 8.000 lires, déficit qui se monte aujourd’hui à 20.000 lires environ ! L’entretien de l’institution coûtait, en temps ordinaire, 20.000 lires ; il en faut maintenant
à peu près 100.000. Or les entrées ordinaires — pension des élèves, intérêts, travaux confectionnés par les élèves, etc. —
n’atteignent que le tiers environ de la
somme formidable. Il s’agit donc de trouver au delà de 60.000 lires parmi les amis
de l’œuvre. De là le cri de détresse de
M. Billour qui trouvera, sans aucun doute,
un écho dans bien des cœurs, vu que, souligne-t-il, l’Institut est une œuvre de lŒglise Vaudoise.
Malheureusement, toutes nos œuvres
sont en souffrance ; de pressants besoins
sont signalés de tout côté ; on est débordé
d’appels, Jamais on n’a tant donné ; mais
aussi, jamais la nécessité de nous dévouer
n’a-t-elle été plus impérieuse. Puissionsnous le comprendre toujours mieux ; les
riches d’abord, tous les autres ensuite.
CHRONIOUE VAUDOISE.
LA FÊTE DE CHANT
des Ecoles du dimanche du ¡Val Pélis a eu
lieu jeudi dernier, par ime journée idéalement belle, vu la saison inconstante, et
s’est déroulée dans le vaste teniple de la
Tour, sous la présidence du pasteur Eugène ReveL II y avait là — nous ne voudrions pas exagérer — de quatre à cinq
cents enfants, représentant toutes les
roisses de la Vallée, moins Bobi et y
pris Rorà qui y prenait part pour la pr
mière fois. L’église en était littéraler
remplie.
Et ce qu’ils ont chanté et bien ch
ces chers enfants, sous la direction es
rimentée de leurs directeurs de chan|!j
D’abord un cantique pour toutes les écol
réunies ; puis un cantique pour cha
école en particulier ; ensuite un deuxièi
cantique des écoles réunies ; puis une
xième série de cantiques pour chacune
écoles ; enfin un dernier, enlevé, comi
tous les autres, avec un bel entrain par
cinq cents voix réunies. Plus de vin
morceaux en tout, et le public ne s’est
plaint qu’on lui en donnât trop. Les chan:
furent intercalés par de sobres et prate
ques allocutions célébrant le chant sacn
l’amour du chant, l’utilité du chant,
MJM. les pasteurs E. Revel, F. Peyronel,
Gardiol, D. Bosio, que les enfants c«it fo;
goûtées, ce qui n’est pas peu dire.
Nous n’avons pas eu le plaisir de sui
la joyeuse bande, que dis-je, la petite
mée^ au « campo sportivo », où les enfan
se portèrent pour leur dînette en plein
et où ils passèrent ensuite quelques beU(
heures de l’après-inidi en s’y amusa
royalement, sous la paternelle et mate
nelle surveillance de léurs directeurs et dr
rectrices. Ah ! la jolie petite fête !
ANGROGNE. Dimanche du Chant. Ni
tre paroisse a eu le privilège, dimanch»
dernier, de recevoir la visite de deux me:
bres de la Commission du Chant Sacré^
MM. Louis Maratida, pasteur, et F»'(
Monney, pour le Dimanche du Chant, qui
a réussi admirablement.
Le matin, M. Marauda s’est adressé, d’a
bord, aux enfants de nos écoles du dimanche, réunies pour l’Occasion dans le templt
de Saint-Laurent, et a présidé, ensuite, léi
culte principal, prêchant devant un nomi‘
breux auditoire un édifiant sermon sur cej
pai’oles du Psaume L, v. 14 : Pour sacn-\
fixe, offre à Dieu la louange. Un bea
chœur de notre Chorale a contribué à l'i
dification du culte.
Le soir, un'public accouru des différen
quartiers de la paroisse remplissait le temple du Serre pour entendre une très inté
ressante conférence de M. Monney sur ; L
chant et la vie religieuse ; conférence entremêlée de cantiques, quatuor, solo, fini
ment exécutés par la Chorale.
- Nous remercions de tout cœur nos de
frères pour leur bonne visite, en forriian
le vœu que ce premier Dimanche du Chantj
de notre paroisse contribue au progrè®
toujours croissant du chant sacré au sei
de notre Eglise, à la gloire de Dieu !
— La répétition de la soirée de hienfat-:^.’
sance de la Chorale a encore attiré, samedi ;
dernier, un public très nombreux, qui ai
suivi avec intérêt et souligné de vifs ap-rî
plaudissements les divers numéros du pro-;
gramme, publié dans VEcho de la semaine:
dernière, auxquels ont été ajoutés le mo^
nologue : Suson en chemin de fer (M.lle
Virginie Beux) et la comédie : La gueule
du loup (M.lles Virginie Beux, Olga Ricca
et Lina Sappé, MMi. Albert Malan et Lévi
Buffa). Les chœurs ont été, comme toujours, fort appréciés.
Somme toute, bonne soirée, dont notre
Chorak peut être satisfaite.
LA TOUR. Pour les aveugles. La confé-'i
rence de l’aveugle doct. Soleri, à l’Aula Ma-,
gna, a fait salle comble, ainsi que noua
l’avions prévu, et le public n’a pas été;
déçu dans son attente. M. Soleri nous a:
émus et charmés en même temps, avec sa.
parole chaude, colorée, élégante dans sa
simplicité, par laquelle il nous a fournii
une foule de renseignements concernant
les aveugles \à travers l’histoire, les aveugles célèbres, l’activité que là Société* a déployée en faveur des aveugles depuis l’invention du célèbre système Braille jusqu’iN
nos jours ; sur « l’Union italienne des
aveugles » et les buts qu’eUe poursuit ; suf
les réformes à apporter aux écoles pour
3
aveugles afin que leur i-ééducation puisse
donner de meilleurs résultats et redonner
la joie de vivre aux 30.000 aveugles de notre patrie. Il nous a prouvé que les « réalités de l’inconnu » pour l’a^ugle sont
beaucoup plus nombreuses, beaucoup plus
sensibles que nous ne rau*rions cru, et que
l’intelligence de l’aveugle est susceptible
d’un développement qui pourrait nous
étonner au premier abord, témoin les nombreux averties qui sont parvenus à se
créer une position dans les lettres, les
sciences ou les arts.
Le prof; Falchi qui avait présenté l’orateur, si chaleureusement applaudi, à l’assemblée, le remercie ensuite pour sa captivante conférence et exhorte notre public
à s’intéresser de façon tangible à « l’Union
italienne des aveugles ».
CHRONIQUE POIITIQUE.
A la suite de l’entretien avec M. Mussolini, le ministre du travail M. Cavazzoni
et les trois sous-secrétaires faisant partie
du parti populaire ont mis leurs portefeuilles à disposition du Président du Conseil ; ce dernier a insisté sur la nécessité
d’un éclaircissement de la situation provoquée par le congrès de Turin et d’un vote
explicite dans ce sens de la part du groupe
parlementaire appai'tenant au parti populaire. Les députés se sont réunis et ont
adopté un ordre du jour confirmant au
Gouvernement fasciste la confiance qu’ils
lui avaient précédemment accordée. Cet
ordre du jour, très respectueux à l’égard
du Gouvernement, avait laissé en général
une impression optimiste et on parlait
d’un accommodement à peu près sûr. Mais,
après avoir mûri sa décision pendant trois
jours, M. Mussolini a fini par céder à son
entourage et a brisé l’accord avec les « popolari » en acceptant la démission de M. Cavazzoni et de ses amis. La lutte est donc
engagée entre lui et don Sturzo.
Il est aussi probable que cette ruptui'e
contribue à pousser le fascisme vers un
isolement toujours plus complet et « splendide » et vers l’élimination totale de tous
les « impurs » qui font encore partie du
Gouvernement. De ce pas, la dictature déguisée que nous avons eue jusqu’ici aurait
vite fait de se transformer en dictature
militaire. Cela est d’autant plus probable
que, dans son message lancé aux chemises
noires le 21 avril, M. Mussolini a rappelé
que la célébration de cet anniversaire a
le s’ens d’un serment de fidélité absolue à
la nation, d’une promesse de discipline envei's le fascisme et ses chefs et enfin d’un
avertissement à tous les adversaires. Le
sous-secrétaire au trésor, M. De Vecchi, a
été bien plus explicite et n’a pas craint
d'affirmer publiquement, à Turin, que la
révolution fasciste « n’est qu’à ses débuts
et qu’elle marchera vers son destin inexo
LES VAUDOIS
juois par leurs amis et par lears enoemis.
{Suite, voir N. 14).
L’hon. marquis CARLO GUERRIERIGONZAGA traduisit en italien, en 1876,
le livre : L’avertir des peuples catholiques
du célèbre économiste Emile de Laveleye.
Il y ajouta cette note : « L’onorevole Professore belga... ne/n ha parlato dei Valdesi,
la più antica c^unità riformata che esiste in Italia. (Visitando quell’angolo del
Piemonte, dove essi sopportarono secolari
persecuzioni e tribolazioni, ...il Laveleye vi
avrebbe trovati gli stessi fatti già da lui
segnalati dovunque si possono paragonare
dawicino gli effetti del cattolicesimo romano e quelli della Riforma nei popoli. E’
la Valdese una tradizione cristiana molto
più anti(^ di quella dei protestanti. Tra i
Valdesi si tocca con mano la differenza tra
I efficacia morale, civile, economica di una
Chiesa, sottratta alla corruzione ed al dispotismo romano e quella della gran Chiesa
medio-evale pagana che presume farci retrocedere all’Idolatria... distruggendo lo
Stato e la libertà moderna, solidali l’uno
dell’altra» {Crisi. Evang., 1876, p. 48).
Le marquis sénateur FRANCESCO NOBILI-VITELLESCHI écrivait dans la re
rable. Il faut gouverner l’Italie avec les canons et les bombes et s’il est nécessaire
d’épurer le pays, nous saurons avoir une
demi-heure d’état de siège et une minute
de feu ! ».
La fête du 21 avril, « les Pâques des travailleurs », ont été célébrées dans les principales viUes par d’imposants défilés et des
revues de la milice nationale. A Rome, le
Président du Conseil a ouvert le cortège à
cheval, en tenue de caporal d’honneur, k
l’occasion de cette fête, le Roi a nommé six
nouveaux sénateurs; trois d’entre eux sont
des personnalités dalmates.
— En Cyrénaïque nos troupes, à la suite
d’une brillante manœuvre, ont occupé par
surprise la localité d’Agedabio, résidence
tolérée des Sénussites. Le Gouvernement
italien a dénoncé tout accord avec cette
confrérie, dont le pouvoir politique n’est
plus reconnu.
— Plusieurs indices nous font supposer
que la période des pourparlers conclusifs
entre la France et l’AUemagne s’approche.
Dans un discours tenu à la Chambre des
pairs, après avoir résumé la politique
étrangère de l’Angleterre, dont il est responsable, Lord Curzon a répété au Gouvernement allemand l’invitation à présenter des offres concirètes pour le payement
des réparations. Sous la pression de l’opinion publique et des différents partis politiques, le cabinet de M. Cuno a adopté
une politique plus active et va formuler
des propositions complètes et détaillées.
Cette décision est provoquée aussi par une
nouvefie chute violente du mark, favorisée, paraît-il, par les industriels, dans le
but de débiter plus facilement leurs produits à l’étranger.
A MüUieim, les sans-travail communistes, armés de vieux fusils, se sont retranchés dans un quartier de la ville et ont
entravé la circulation. Il s’ensuivit une
lutte violente avec la police et nombre de
morts et de blessés. L’ordre a été rétabli
avec peine, car les troupes d’occupation
ne sont pas intervenues. D’autres manifestations du même genre ont eu lieu aussi
à Essen, Bochum et Barmen. A. S.
PRO SOCIETÀ DI STORIA YALDESE.
In seguito a raccomandazione del Sinodo
Valdese, il Moderatore invitò le Chiese
tutte delle Vaili e della Evangelizzazione
a mettere da parte la colletta speciale del
17 Febbraio, in favore della Società di
Storia Valdese, a titolo di incoraggiamento nell’opera sua di divulgazione della
nostra storia. Non dubitiamo che i capi
delle Chiese abbiano adempiuto al proprio
dovere ; ma preghiamo i ritardatari di
ben volere versare l’importo delle collette
o al Cassiere della Tavola 'Valdese o direi- ’
tamente nelle mani del sottoscritto. Intanto pubblichiamo la prìmu Lista delle Collette ; e ciò serva di ricevuta e di ringraziamento ai generosi donatori. Torre Pel
vùe fiorentine La Rassegna Nazionale
(Juin 1903), cinq articles sur «La questione religiosa nei popoli latini ». Dans
l’un d’eux, nous lisons ces paroles : « Le
popolazioni Valdesi del Piemonte sono fra
le migliori d’Italia ».
Aux fêtes vaudoises du Bicentenaire de
la Glorieuse Rentrée (1889), plusieurs personnalités politiques italiennes voulurent
s’unir aux Vaudois dans leurs réjouissances. Quelques-unes saisirent cette occasion
pour exprimer leurs sentiments à leur
égard.
Le sénateur CIBRARIO, empêché d’être
présent, envoie, par le moyen d’un télégramme, un « saluto valorosi liberi Italiani
Valdesi ».
L’hon. TOMMASO VILLA (1883 ^ 1915),
au dîner offert par son collègue l’hon. Peyrat aux autorités civiles et religieuses, dit:
«Ho sentito oratori di polso (a Sibaud),
ma quando il mio cuore ha battuto più
forte, fu allorché, alla voce del ministro,
vidi chine le teste, rispondenti pienamente
al pensiero del pastore. Ho capito aUora che
questo è un popolo che sente vivamente la
religione e pensai tra me : Dunque, qui si
può pregar Dio senza tradir la patria ! Si
può aver una religione senza essere fedi
lice, L. 102,45 — ViBar Peliice, 24 —
Bobbio Peliice, 15 — Prai-ostino, 32,40 —
Pomaretto, 73 — Perrero Maniglia, 15 —
jRodoretto, 20 — PramoUo, 25 — Angrogna, 30 — Lusema S. Giovanni, 30 —
'Cotonia Valdese di Parigi, 117 — Livorno,
134,05 — Ivrea, 30 — Firenze, 88 — Genova, 35 — Fiiune, 30 — Abbazia, 30 -—
„(Forano, 12,30 — Palermo, 34 — Verona,
18,55 — Coazze, 21 — Susa, 8 — Siena, 24
— Napoli, 75,50 — Milano, S. Giovanni in
Conca, 100 — Milano, Via Fabbri, 51 —
Catania, 25 — Venezia, 40 — Aosta, 15
~ Pisa, 17 — Sallet, 10 — Chieti, 5 —
• S. Giacomo degli Schiavoni, 5 — Rio Marina, 24. — Totale L. 1316,15.
Preghiamo le persone che si prenotarcaio per l’opuscolo del 17 Febbraio e ancora non hanno inviato il saldo (L. 0,50
per ogni copia) di mettersi in regola colla
nostra cassa, con cortese sollecitudine.
Il Presidente Davide Jahier.
À L. 1 R E. ; E’ in progetto una terza edizione del- J’ARSENALE ANTIPAPALE del dottor Teofilo Gay, al prezzo di lire otto, franco porto raccomandato nel Regno. {America ed Impero Britannico : un dollaro ; altri Stati esteri : cinque franchi svizzeri). Per coprire le spese di pubblicazione, occorre garentita la vendita di 500 copie. Appena raggiunto tal numero di prenotazioni, si mmerà la stampa. Rivolgersi a Gaio Gay - 98, Via Merbani - Vomere - Napoli 84. * Sono esclusi i rivenditori. Non si concedono sconti.
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M.me E. Carnevali, Id. > 5,'—
M.me Hélène Massoero, Id. » 2,—
: M. Jean Bonjour, Bobbio » 2,M.lle Lydie S aletta, Id. » 5,—
M.lle Marie Bonjour, Id. » 2,—
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M. Louis Dayit, VUIar » 2,—
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M.lle Fanny Bein, Tori-e Pelliee » 2,—
M. Pierre Alilo, Villar > 3,M.me Judith Sterens, Bobbio > 3,—
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M.me P. H., Saint-Jean » 1,—
M.me Pauline Zecca, Torre PeUice » 2,M. Adolphe Durand, Saint-Jean » 1,—
M.me Marguer. Canton, To'rre Pelliee » . 5,—
M.lle Amélie Hugon, Id. > 1,-M.me Cieymet, Saint-Jean > 1,—
M.lle Ernesta Vola, Id. » 8.53
Total dollars 89,53 = L. i t. 1.800,—
La lista è accompagnata da lettera gen-
tile delle sig.ne Maddalena Caïrus ed Er
frago alle leggi ! Qui è il popolo che seppe
unire il sentimento che lo lega a Dio al
sentimento che lo lega alla patria ! Questo
è un gran merito, specialmente ora che k)
scetticismo c’invade e che abbiamo a combattere all’interno quei sedicenti religiosi
che mettono in dubbio i doveri verso la patria » {Sunto storico d. Feste del Bicentenario, p. 64).
L’hon. LUIGI LUZZATTI dit : « Da due
giorni io vado meditando sullo spettacolo
di un popolo esuberante di fede.e di patriottismo. Quando ieri sentii il vostro pastore unire al sentimento di patria la preghiera a Dio, io esclamai : Ha cessato il
dissidio tra Dio e il Re ! Quel dissidio qui
non ha mai esistito,' ma esiste altrove.
Bevo alla speranza che presto cessi là dove
esiste tuttora » {ivi).
Le même Luzzatti écrivait plus tard, en
1905, qu’il avait une grande estime pour
les Vaudois « avendo essi contribuito a far
trionfare nel nostro paese il principio della
libertà di culto e di coscienza » {RinnovaìYiento, 1905, p. 50).
Le 21 Mai 1916, dans un article du Corriere deda Sera, l’hon. Sénateur faisait
cette appréciation très sympathique sur
les Vaudois « gli epici difensori della libertà religiosa, che tengono accesa l’antica
nesta Vola. Noi la facciamo seguire dai più
vivi ringraziamenti e dai più affettuosi
saluti ai lontani, ma memori, amici.
G. Ribet.
FIORI in memoria del rimpianto studente Guido Ferrerò (Pro Orfanotrofio
Valdese) :
Il fratello Mario ' L. 100,—
Méry Coi'sson » 10,—
FLEURS en mémoire de M.lle Marie
Bert en faveur de l’Hôpital Vaudois:
Liste précédente L. 550,—
M.me Elise Schalck » 50.—
M.lle Hélène Forneron » 30,—
Total L. 630,—
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Torre Peliice - Imprimerie Alpine.
Le fils PAUL LONG et les parents de
DANIEL LONQ
décédé au Valentin, Envers-Pinache, le 21
avril 1923, agi de 82 ans, remercient les
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Modicità di preni a parità di trattamento.
fiamma nella coscienza immune da vincoli
esteriori, per serbare più pure le loro
credenze ».
L’hon. GIOVANNI FALDELLA, dans la
Gazzetta Letteraria du 12 Octobre 1889,
écrit un article intitulé : « Lux lucet in
tenebris», dans lequel il met en relief la
constance de la foi et du patriotisme des
Vaudois. A la demande : « Perchè tanta
riconoscenza nei Vaktesi ? », il répond :
« Perchè i Valdesi conservarono il sentimento religioso che abbonisce le anime... Il
rimpatrio fu uno dei fasti maggiori nella
storia patriottica e militare e negli annali
della libertà di coscienza ».
Dans un autre article intitulé : « Il Giuramento di Sibaud», publié dans Lettere
ed Arti du 3 Novembre 1889, l’hon. Faldella, qui avait assisté aux fêtes de Sibaud,
écrit ces paroles louangeuses : « Mi voisi
e vidi Luigi Luzzatti... Lo incontravo a
questa solennità della coscienza. Mi mossi
verso lui : egli si alzò, e ci abbracciammo,
dicendoci, io cattolico e lui israelita : Ah !
se fosse così in tutta Italia ! Se tutto il nostro popolo avesse il sentimento religioso
unito aU’amor di patria e della civiltà ! Che
forza per l’Italia ! Saremmo la prima nazione. del mondo! ». {A suivre).
' '
4
INDIRIZZI
dille priDtIpali Uieu ed Opere laldHì ii Italia
VALLI VALDESI.
^■frogna - Pastoie: Eugenio Revel.
Bobbio Pellice - Pastore; Eniico Tran, S
Lmerna S. Giovanni - Pastore: Emilio Tron.
M^asello - Sig. D. Gfajdpn.
Péii'ero - Pastore:
_______ _________Lùi^l Micol.
Plncrolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pooniretto - Pastore: Giulio Tron.
Pastore Guido Comba.
rro
PrétAoIlo - Pastore: Davide Pons.
Frnrostine - Pastore: Augusto Jahier.
Biclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Hodore^é - Pastore: Alberto Fuhrmann.
RorA ■ Pastore: P. Peyronel.
S.Germano Cbisone - Pastore ; Enrico Tron, J.
Terre Pellice - Pastore: Davide Bosio.
ViiiarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Pietro Chauvie, ivi.
Bari • Chiesa : Corso Vitt. Ém., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
Qv G. Eifeetti, Casa Boglietti Bottalino.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron,
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo. ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G.-Petrai.
Conno - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8. Via S. Martino.
Carato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi •
Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Bue Reine Marguerite - Evangelista C. Arnovlet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Pelonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore
' V. Sommasi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Combà - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig, Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,30 • Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Ste. Paolo Calvino - Pastore Evan.geiico, Oa$$araU (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Me.ssina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni »« Conca Pastore : V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, o - Pastore: E^nUio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica •
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malau, ivi.
Pescolaaciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Bìllout,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco •
Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chie.se: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeonì,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via, Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo,' 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) ■,‘M
■ Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea. '
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. TroMa.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Giov. Bertiuatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste- Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore.Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Ulffcio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Liger, Moderatore, *1
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cas-'-'^
siere, 107, Via Tre Novembre,Kom.a(i),JÌ^
Facoltà di Teologia: Roma (26) -VisPietro i^
Cossa,42: Prof. G. Lutei,G. Rostagna, Ern.
Comba. ÿ,'l
Ufficio' Pubblicazioni: Torre Pellice, P*«
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Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice
Preside : Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. A. falla.
Scuola Latina: Poma.x^tio - Direttore : Prof.
G. Maggiore (TorrePellice).
Convitto Maschile: TorrePellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile : Torre Pellice ■ Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio : Torre Pellice - Direttrice .-Sig.na
N. Arnouìet.
Istituto Gould : 51, Via Serragli - Firenze (3 3).
— Direttore: Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past. F. A, Billour.
Rifugio per incurabili: DusernàS. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Gioyaitni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Digezione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo. Vallecrosia, Vittoria.
lì culto principale si celebra in tutte le
chiese alle ore ri circa della Domenica.
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1,—
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1,
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[Estero
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