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Soixante-neuvième année - Anno XI**
28 Avril 1933
N** 17
^ Spedii'
PARAISSANT CHAQXJR VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris .les deux Amériques)
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Par an:
L. 10,. 24,» 22,
Pour 6 mola
6,- ^
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’£cAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser; pour la Rédaction, à M. le Prbf. Louis MicOL«■ TorrePellke— pour
l’Administration, au Bureau du Journal, Via Wigrâm, N” 2 i- Torre Pellice.
Pour toutes tes annonces s’adresser au Bureau.du journal.
d’adresses coûtent fo centim
Le numéro: 30 centimes
Tous les changements d’adresses coûtent fo centimet, sauf ceux du commen>
cernent de l’annéeA '
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables;,., jij^ries de louange, occupent vos pensées (Phü. IV. 8).
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le démaoeiiil...
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« Elie vint s’astseoir sous un genêt
et il demanda la mart, en disant :
C’est assez, 6 Eternel! prends maintenant mon âme. — Puis il se coucha
et s’e,iidormit.
« Et voici, un ange le toucha et lui
dit : Lève-toi ! ». (1 Rois XIX, 4-5).
Mes Frères et Sœurs en Jésus-Christ,
Commençons, si voue le vouleE bien, par
nous I afraîcàir la mémoire en situant
notre tejrte clans son caidre historique.
Résumqnis, pour cela* en quelques mots,
les pirincipaux faits ide la période dont
nous allons nous occuiper.
Achab, septième roi d’Israël, est monté
sur lie trône l’an 918 a’viatn.t Jésus-Christ;
il a épousé Jézahel, fille du roi de Sidon,
et il a introduit dans ses Etats le culte
païen de Biaal. C’est alors .que Dieu suscite
contre Achab, contre Jézahel et contre les
faux dieux, k gnauide personna'lité morale
et religieuse d'un prophète.
Elie entreprend une lutte acharnée contre le .culte et les prêtres de Baal. Le chapitre 18® du premier livrei des Rois est
parmi les plus dramatiques de tout l’An__cien Jlss^ment. Il faut, p.our le comprendre, replacer les èvène:mente'’06tir ép<>
que ; neuf siècles avant Jésus-Christ.
Au pine de la sécheresse et de la disette,
qui en est k conséquence, Elie se. présente
à Achab et, avec une véhémence apocalyptique, lui reproche son idolâtrie. Puis il
fait convoquer tout le peuple sur k montagne du Carmel et lance un défi aux serviteurs de Baal. C’est alors que k multh
tuide assiste à une sorte de jugement de
Dieu. L .holocauste des païens ne s’embrase
pas, tandis que le feu du ciel descend sur
l'autel d’Elio et consume roffran.de préparée par le fidèle serviteur de l’Eternel.
Conséquence effrayante, qui nous fait pâlir
d émotion et d’horreUr : dans le torrent
Kisson cinq cents prêtres de Baal sont
aussitôt égorgés.
Elie semble désormais tout puifesant en
Israël, mais il a contre lui un adversaire
irréductible : la sensuelle et tyrannique
femme d’Achab, k reine Jézabell. Celle-ci
01 juré la porte d’Elie, qui doit s’enfuir
vers Horeb.
Bientôt l'aingoisse le saisit, il ne résiste
plus aü désespoir. L’œuvre de redresBemènt religieux, qu’il av0it entreprise avec
un dévoûment j>assionné, semble voué à
léchée. L’homme die Dieu sent faiblir sa
foi. Il est seul contre tous. Le fardeau lui
paraît trop Ijoupd...
Laissant son domestique à Béer-Shéba,
il miarche un jour entier droit devant lui.
Il s’enfonce dans k, solitude du désert.
Vers le soir, rendu de fatigue et brisé de
découragement, il s’assied sous uiP' genêt
rabougri et demande k mort :
« C est assez, ô Etemel, prends mainter
mnt mon âme ; mr je ne stds pas meîMeur
çpie mes pères .J,.. ».
Puis il se couche sur le sable et s’endort.
Mais qu’un ange le touche et lui
dit: ^Lève-toi!y>.
Mie reprend des forces. Il marche pendant quarante jours et quarante nuits. Il
arrive enfin à Horeb, k montagne de Dieu.
Une caverne s’ouvre devant lui. Et c’est
là^qu'il reçoit k révélation (PTodigieuse :
la lumière enfin pénètre dans l’âme du
vieux prophète. Longuement il médite.
L’action directe die l’Esprit de Dieu sur
sa Y.aison et sur son cœur bouleverse toute
sa mentalité juive et reconstruit toute son
expérience spirituelle : Jéhovah ne veut
plus être servi par des actes d’intolérance
et de fanatisme, La fidélité et l’obéissance
religieuses n’ont d’autres manifestations
que celles de l’amour.
L’Eternel <Mt : Sors et tiens-toi sur la
montagne.
Et voici, VEtemel passait. Et un vent
impétwux et violent brisait les rochers;
mais l’Etemel n’était point dans ce vent.
Après le vent il y ewt wi tremblement
de terre : l’Etemel n’était point dans ce
tremblement. j
Et après le tremblement <m feu: l’Eternel n'était point dans ce feu. i
Et après le feu, un son douæ et subtil. !
Et, sitôt qu’Elie l’eut entendu, il s’enve- !
loppa le visage de son manteau. 1
Un Israélite ne pouvait regairder Jého- ¡
vah face à face et yivrei (1). Eüe comprenait enfin que Jéhovah était k réalité de
l'Esprit !
Dans nos existences si comipliquées, si
agitées et si troublées, surtout ces derniers
temps, il n’est p.as rare, hélas ! que, nous
aussi, nous nous sentions siaisis par le dé- i
-courasement. H-y a des moments, dans
nos vies, ou les diflScultés, les déceptions,
les malheurs s’accumulent et semblent devoir nous écraser. Epreuves, souffrance,
anxiété, solitude, efforts stériles, peut-être
sécheresse spirituelle, tentations : un instant nous nous sentons vaincus...
Qui, de nos jours les découragés sont
nombreux. Ici, c’est une famille éprouvée,
coup sur coup, par le deuil et par des
pertes financières. Là, c’est un raakde qui
apjrtes avoir lutte, espère, prié sent
le mal progresser et s’éteint lentement.
Beaucoup d’èntre nous sont écrasés sous
le poids du travail, sous une tâche trop
lourde ¡dont ils ne viennent pas à bout.
D’autres, au contraire, sont démoralisés
par 1 inaction et cherchent une occupation
avec d’auta’nt plus d’angoisse - qu’ils soffit
tenaillés pa'r la souffrance de' leur femme '
et de leurs enfa'nts.
Et que dire de notre vie intérieure ?
Même cheK des croyants sincères et profondément consacrés, k vie religieuse subit
parfois des éclipses ; .aux périodes d'aUégresse succèdent des jours d'aifîaissement,
à l’enthousiasme de l'action bonne une
morne indifférence... Et certaines personnes, trop scrupuleuses, se tourmentent et
s© consument dans l’inquiétude : cette disparition de k joie spirituelle ne serait-elle
pas la conséquence de quelque faute ? faire
le bien sans amour, n’est-ce pas être comme un sépiulcne blanchi ou un airain
retentissant ?
Mes Frères. J ai là-dessus une tout autre
opinion èt ne crois pas me tromper. Loin
d etre une diminution morale, cette an- ^
goisse est une manifestation de croissance,
un facteur de dévelopipement dans k vie
profonde de l'esprit.
« Etre toujours dans l’enthousiasme de
k vie forte serait funeste alu progrès moral. Il est trop facile d’avanceir quand on
est dans k joie. Que ceux dont l’âme se
traîne en des journées mornes, sans soutien ni réconfort, ne perdent donc pas
courage.
(1) Exode III, 6 ; XXXHI, 20.
C’est durant k nuit et le froid de
l’hiver que s’accumirdent les ressources
.mystérieuses d’où jaillira la floraison de
l’été. De même, c’est dans les jours d’atoniè que se préparent — quand nous les
supportons patiemment — les fleurs et les
fruits qui s’appellent k douceur, k bonté,
la compassion. Ceux-là sesuls qui savent
accepter lès périodes d’aflEaissement spirituel possèdent le secret de venir en aide
aux antres».
(A suivre):*
U 5ynodc régional du District JtiO'Platcnsc
(7-9 mars 1933).
_,ÎJn événement qui va faire époque dans
l’histoire de ce District, c’est YAssemhlée
gêseérale des membres d’Eglise, du 6 mars,
qui préluda à la Conférence annuelle. Cette
t^issemblée eut lieu, comme k Conférence
du reste, à Tarariras, et était composée
de tous les Ouvriers de l’Eglise, dies memtàes des différents Consistoires, de dix
Jéiégués de chaque Eglise et d’un repré^nt®t de chaqùfi Union juvénile de k
^^upadon Valdense.
but de cette réunion extraordinaire
,;^it celui d'envisager à fond la marche
jAe notre œuvre et de p,rendre avec foi et
^surage les responsabilités qui en décou- '
r^it. Ij9 Efâsteur de Colonia Valdenæ,
ÉE. Tron, prenant pour texte les paroles
Jésus à .Jaïrus ; iVa crams point, crois
nlement (Marc V, 36) en présida le culte
(I (.Hiverture.,.
Notre District passe, par une crise des
i noins conttuies, celle de Yeoopandon de l’cdu■'fe, qui, unie à celle financière, porta k
' :<ni mission de District à demander des
-iécisions plébiscitaires. Voici les conclurions qu’elle a présentées à k Conférence :
La C. de D. se charge de k dette dé trois
mille pesos dont la propriété de Dolores (paroisse de S. Salvador), est encore grevée, ce
qui porte la dette immobilière du District
H 6000 pesos or uruguayens. On approuve
1« liudget prévëntif annuel ,présenté per
Le. de D. pourl’atmiée en cours. On nomme une Commission ad hoc, pour équilibrer les finances.
» »
Le Synode régional qui devait avoir lielu
a Belgrano, ipour maintes raisons d’opportunité se tint aussi à Tairariras et suivit immédiatement l’Assemblée générale.
L orateur offleid! détsigné l’ain déflnfer était
M. Negrin, piasteur à Ombues ; il prêcha
sur Luc II, 43. Le Bureau, se forme de
suite, dans les personnes dé MM. Ernest
Tron, président; Paul Michdiin-Slaiomon,
'mce-pré.sid,ent, et le prof. Daniel Davit
(fils du feu pasteur Paul), secrétedrei
Après k lecture du rapport de la Corn-.
mission d.e District, on passe à k discussion SUT chacuU de ses ipoints. Une pensée reconnaissante est adressée à M. Giaido
Rivoir ; on en rappelle: l’activité qlîfle ha
sido en todo momenta mtvy didnteresada.
A lui comme aux' pasteurs Pedro Bounbus
et Lévy Tron, qui sont absents, le Bureau,
est chargé d’envoyer les raeileurs messages de la Conférence. Une parole de sympathie est prononcée à l’adresse des ouvriers qui sont passés pair Téipreuve de la
maladie ; et Ton donne la bienvenue aux
ouvriers récemment arrivés dans le District. La Conférence exprime sa joie
d'avoir parmi le public les veuves des toujours regrettés pasteurs D. A. Hugon ét
Benjamin Pons.
M. Silvio Long rekte sur la Convention
des écoles du dimanche, tenue à Rio d©
Janeiro en juillet 1932. Il'a remiportê la
meilleure impression sur Testime et l'admiration que Ton a ipour l’Eglise Vaudoise.
Eglise qui doit être animée d’un esprit
.. œcuménique (relata ré/’erews), sa mission
ayant une infleunce hors de toute frontière par ses nombreuses Colonies parsemées dians le monde entier et fortémeht
rattachées aux Vallées.
Le pasteur Long nous dit contmé au
Congrès on a vu l’influence diu Christ vivant, dans k coopération des diflférentes
I^Kses pour l’œuvre parmi les enfants.
C’est dans les écoles du dimanche que Ton dmt forger les oaractères. Comme les adTOrsaires sont unis, nous fe devons être
nous aussi, dans k grande œuvre d’évangêlisâtion. — Les Bglî^ du Brésil «it
réalfeé dés progrès admirable?; 'dans lès
villes de Rio de Janeiro et San Paulo surtout, eles ont une grande activité dans
les sphères inteUectueles. Sur 41 millions
d’habitari.te, cette république compte un
million d’évaxngéiiqms.
Le Mensajero, notre feuille officielle eii
langue espagnole, clôt cette année s<m
budget avec un déficit; l’exactitujdte des
lecteurs avec l’administration pourra le
combler aisément. On retient que œ jourwal devrait garder, par ses articles de
fond, un cachet particulièrement marqué,
qui en indique l’orientation.
Les visites aux disséminés du nord de
l’Argentine, par im désir unanime des représentants de nos vieilles paroisses, doivent être continuées dialhs la mesure du
possible. La Commission de District en reçoit le mandat, avec l’assurance que l’aide
financière, que la Jeunesse Vamdoise donne
chaque .année, ne manquera pas.
Toutes les filglises reçoivent la recommandiatipn d’intensifier l'œuvre d'évangélisation, en sè servant de k coopération
des Jeunes Unionistes. On reconnaît la
valeur des visites aux malades dans les
hôpitaux, et Tutilité des écol^ du dimanche pour enfants cathdiques; par cette
deifinière activité le nombre total de nos
élèves est de deux mille deux cents.
Le pasteur de S. Salvador, M, Bireieze,
nous annonce que dans ,un proche avenir
la viU© de Dolores aura fine congrégation
entièrement formée d'éléments évangéHsés. D’autres Colonies aussi constatepat de
grands progrès dans cette partile si importante de notre activité, preuve en soit
qu'à Rosario le salon de culte, construit
il y a deux ans, a dû être remplacé par
un autre plus vaste.
L’Eglise allemande de Colonia Suiza
ayant demandé un conducteur, la CcMiférence autorise TévangéKste M. Gönnet d’y
consacrer uuè partie de son activité.
Un délégué, quelqu© peu étranger aux
conjdlîtions faites par la Vén. Table aux
ouvriers qu’elle envoie dans ce District,
observe que : « l’esprit de retour n'est pas
missionnaire ».
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I' -■# '
¿‘■&hi íi
■-. Iteirariras, tout en le csomprenant, négrette le départ de son ccaiductedr, et observe que M. EivoïP \ai dû,' maintes ^fois,
sacrifier son église dans l'âitérêt général
du District. EUè ^père avoir, ppiur quelques années au moins, un ouvrier qui soit
libre d’y consacrer toute son activité, car
el que niega el cmdado de m casa, la^ fé
niega^ Cette paroisse,' actueillement')'vacante, reçoit l'assurance que par les règlements en vigueur dans ce District —
faute de Pasteurs —^ un évaiigélfete peut
être nomimé pour une période de cinq ans.
La Conférence écoute avec le plus vif
intérêt le rapport sur l’Asile des Vieillards
de Colon ia Valdense. L’înaugurajtion officielle n’aura beu qu’en septembre prochain, mais il sera ouvert dans le courant
diavril, en hébergeant un premier groupe
de 15 'nécessiteux. Cette institution alura
prochainement 60 bts, desquels 24 pourront être occupés par des non-évangéliques. Grâce à la vaflilante activité de M.me
E. Tron, les dons en nature pour la dotation de l’Asile, jusqu’à maintenant reçus,
surpassent la valeur de mibe 'pesos or ;
maintes personnes de Montevideo et Buen<®-Ajres ont souscrit pour des lits en faveur indigeants. Une, au moins, de
nos Diaconesses, ne voudrait-elle pas braver 1 océan pour venir en aido à ces vieilIflirds, et - par ses soins — faire revivre
à plusieurs d’entre eux les lointains jours
passés aux Vallées ?
M. Beux, en sa qualité de président de
la C. de D„ rappdle que la dette envers
la Vén. Table, pour les voyages des Pasteurs, est devenue assez considérable; la/
Conférence, dans le but de s’en acquitter
au plus tôt, idécide que la responsabibté
en soit équitablement répartie entre les
différentes Egüses.
La nécessite de vocaiions locales se fait
toujours plus Sentir, aussi la proposition
de dedier une collecte domunjicaile pour fortifier la bourse len faveur d’un étudiant
en -théologie, est approuvée à l’unanimité.
Le budget proposé pour la nouvelle année, étant réduit au stricte nécessaire,
vient approuvé d’emblée par la Conférence.
Pour tout délégué des Egbses soeurs,
nous avons eu, cette année, M. Satumino
Tardaguila, pasteur méthodiste ; il ap^ porta les salutations de son Eglise et celles
de son surintendant, M. Balloc. Le Présic
dent répond avec des paroles de circonstance et souligne que les bens qui nous
unissent sont réels, entre autres le recueil
de cantiques de prochaine pfublication.
On passe a la^nomination des membres
des différentes Commissions ; dans celle
« Pro Innario », M. Guido Rivoir est remplacé par M. Eraldo Lageard.
Notre Synode nomme ses délégués au
prochain Synode général, dans les personnes de MM. Hély Long et Attibo Jalla.
La prochaine Conférence aura beu, D. V.,
à Coloria Iris, dans la Pampa Argentine ;
orateur officiel M. le pasteur H. Beux ;
Emile Ganz, l’évangéliste, est nommé
suppléant.
La nouveUe Commission de District se
compose de : MM. Ernest Tron, pasteur,
président ,• Emile Roland, vioe-présîdentoaissieri Paul Michelin-Salomon, secrétaire, et M. H. Beux, membre adjoint,
conseiller.
Notre synode régional finit ses travaux
en exprimant sa pleine satisfaction et sa
gratitude au Bureau pour la manière si
élevée avec laquelle il a dirigé le travail,
et à la paroisse de Tarariras pour l’accueil
fraternel et généreux offert à sœ 34
délégués.
sidient M, H. Beux, une assez longue discussion sur l’activité que doit déployer la
Société, et?une relation sur le mu^e dé-^
finitivement installé dans une salle ratta^’,1
chée au temple de Colonia Vajdense — où
il y a 'Place pour tout objet idigne de vateur historique — le public a, paru jouir
de la diction de poésies et de chants en
français et patois. EH. Ganz.
La Mission du Lessouto.
Dimanche prochaib a beu, à Paris, une
assemblée commémorative du Jubilé centenaire ide la Mission du Lessouto, célébré
le même jour à Morija. La cérémonie sera
présidée par M. le pasteur Marc Bœgner,
président de la Fédération protestante ;
orateurs MM. Frédéric Christel et Alfred
Oasabs, ancien's missionnaires au Lessouto,
et M. Daindel Couve. Une exposition rétrospective sera ouverte en même temps et
servira à donner utae idée complète de
l’œuvre qui a été accomplie dans l’espace
de cent ans.
Le peuple vaudois veut spirituellement
prendire ipart à cette commémoration, car
il n’oubbe pas que plusieurs de ses enfants
ont travaillé ou travaibent actuellement
au Lessouto comme missionnaires.
Nous sommes heureux d’apprendre par
les journaux français que le grave 'deficit de la Maison des Missions de Paris a presque disparu; c’est une vraie
délivrance, où il faut voir la main toutepuissante de Dieu, qui n’aJbandonne pas
ceux qui travajiBent en son nom.
En pensant avec affection à l’œuvre du
Lessouto, nous faisons pour elle et pour
tous ses ouivriers les meilleurs vœux, dcrnalndant à Dieu de bénir la semence qui
est jetée dans cette terre lointaine, afin
qu’elle porte beaucoup de fruits pour le
bien des âmes et pour sa gloire.
♦!* ♦!♦<♦<« *1* *1* *** ***
» * «
Pendant le Synode, nous avons eu deux
soirées particuljèrement remplies. Dans la
première, ||ifférents orateurs otit commémoré trois grands apôtres de la cause évangélique dans la Región Rioplatense: les
rév, J. J. Thomsson, anglican, W. Morris,
méthodiste, et M. Paul Besson, pasteur
baptiste.
Le soir suivant, un nombreux p/ublic assisbadt à une séance de la Sociedad Súdamerícana de Historia Valdense. Après une
étude soignée et riche en détails, sur : Les
Vaudcds avant la Réforme, lue par le pré
La triste nouvelle nous arrive de la
Suisse, de. la Maison de Saint-Loup, où
notre chère Sœur SoiMe^Léger a fini sa
carrière terrestre la veiBe de Pâques, avec
de grandes souffrances, mais serein© et
paisible car elle savait où eBe allait.
Venue de la Suisse effii 1891 pour diriger
rHôpitaJ de Turin, penidant 29 ans, jour
aptrès jour, ele a servi et soigné les malades et les pauvres, aidé les sans travail,
réconforté les âmes troublées, soutenu les
faibles. La première levée, la dernière ara
lit, vaiBatnte et forte, un cœur d’or sous
une rude écorce, énergique et sensible,
eBe attendait des autres ce qu’eUe s’imposait à elle-même.
Obère Soeur Sophie ! Que d’amis, que
de Vaudois diront, comme moi, à l’annonce
de son dépairt : « EBe a fait beaucoup de
bien, son souvenir ne peut s'éteindre, car
on ne peut oublier la flamme qui vous a
chaluffé et guéri, le cœur qui' a battu avec
le vôtre, l’âme qui a souffert avec votre
âme ».
« EBe entrera dans la paix, ceBe qui
aura suivi le droit chemin ».
Une amie (L. T.).
□nnnnnnnnnnananoonnnnn
CHRONIQUE VAUDOISE
Ecoles du dimanche.
Nous rappelons que les Fêtes de Chant
des Ecoles du dimanche auront lieu; pour
le Val Pélis, à La Tour, le jeudi 4 mai, à
10 heures, dans le Tenvpie ; pour le Val
Cluson à Saint-Germain, le jeudi 4 mai, d
10 heures, dans le Temple.
Le programme des chants est le suivant :
Recueil français, N. 102, 152, 281 - Innario
Cristiano, N. 6, 171.
Chaque Ecole est aussi invitée à chamr
ter deux cantiques de son choix.
Le public est invité à assister d ces Fêtes de Chant.
» « «
ANGROGNE, Dimanche passé, l'Union
des Mères et celle des Jeunes FiBes ont
terminé leur activité, pour cette année,
par une fête dirigée par la femime du Papteur. Leâ noveaux membres d’église reçus
dernièrement étaient invités. Une collecte
pour Tharmomum, faite à cette' occasion,
a donné plus de 100 lires. ; ï |
Nous prions vivemiant tous les paroissiens de se rappieler la coBecte annueBe
qui aura lieu ces jours-ci. La contribution
que nous devons verser pour la Caisse Centrale a été augmentée, et nous serions reconnaiBsants si tous lies membres d^église
i voulaient faire Un effort pour augmenter
d’une lire leur contribution. Deux jeunes
gens, Maccagno Dario et Pons Emma, à
peine adm;is dans l’église, ont voulp. porter
V au Pasteur leur contribution annuelle.
Mais le système de la contribution annuelle est le pire des systèmes, et a été
delpluis longtemps abandonné par toutes
les grandes Eglises protestantes étrangères, et par piiusieurB de nos Eglises Vaüdoises. Nous voulons essayer de le clianger
et d'adopter la méthode des contributions
journalières, dans le sens de consacrer au
service de Dieu quelques centimes chaque
jourt (par exemple un sou).
En proposant ce nouveau système, on
fait appel à la idiscipline, à l’amour pour
l’Eglise et à la consécration pour le Seigneur Jésus. Robert Nisbet.
FLORENCE (Via Mmzoni). La Semaine
Sainte a encore une fois donné l’occasion'
à de nouveaux appels daïis les différentes
églises évangéliques de la viBe.
Le soir du jeudi saint a eu Iteu, danp
notre église de Via Manzoni, un culte en
commun pour tous les évangéliques ; culte
tenu .année après année, tantôt dans l’un
tantôt dans l’autre de nos différents locaux. M. Spini, chargé de la prédication,
a parlé sur Luc XXII, 61, 62 : « Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre.
Et Pierre se souvint... et, étant sorti», il
pleura amèrement ». Ensuite, les pasteurs
Meynier et Spini ont distribué la SainteCène laiux nombreux fidèles réunis.
Dans cette église, en commençant par le
dimanche des Rameaux, le docteur Meynier a prêché à de bons auditoires sur :
Le triomphe de Jésus (9 avril) - Jésus auGethsêTrûÈié (vendreâi saint) - La puissance de la résurrection de Jésus (le jour
de Pâques). Pour le dimianche 23 avril
est anponcé un sermon de M. le prof. G.
Luzzi, sur : Thomas.
Soit le vendredi saint, soit à Pâquœ, le
culte a été suivi de la célébration de la
Cène du Seigneur à laqueBe prit part un
grand nombre de communiants.
A Pâques, l’église était bondée et le service a été rehaussé par les cantiques de
circonstance et par trois morceaux de
violon, joués par M. Falzoni, de la « Stabile Fiorentiina », laccompagné par M.me
BiBour. phg.
MASSEL. Dimanche, dans la saBe du
Reynaud, nous avons eu une beBe petite
fête. L’Unioin des Mères avait ihvité
l’Union mixte pour donner la bienvenue
dans l’Eglise aux quatre jeunes fiBes reçues le jour du vendredi saint. Au programme : chants, récitations et un thé
bien galrni.
— Toute notre gratitude et nos remerciements à Ija famille de feu M. le pasteur
émérite J. J. R. Tron, qui nous a remis
la somime de L. 300 pour les pauvres de
la- paroisse.
PIGNEROL. La journée de dimianche
dernier a été, dans la vie de l'Eglise de
Pignerol, un de œs événements que l’on
ne peut retnacer quê d'une façon imparfaite, telle est la simplicité des données,
et, par contre, la richesse de la signification iiutime. C'est bien le cas de dire, sans
rhétorique, cétte fois, que les faits, les
chiffres mêmes parlent...
« Dimianche matin, 23 courant, culte, assemblée imposante ; le secrétaire de la
Commission du I®'' District, M. le pasteur
R. Jahier, préside le service religieux :
puissant appel à la conversion à Christ,
qui seul transforme nos vies ; après le
culte, assemblée électorale ; 192 électeurs
sont présents; 192 buUetins sont déposés
dans ruime; 192 end... catégoriques approuvetnit un ordre du jour, présenté par
l’ancien |M. CostaheBo, déclarant ainsi que
TEgBse de Pignerol désire conserver son
pasteur, M. L. Marauda, après 2!l ans de]
ministère».
Mais .un fait à souligner, c’est l’atmos-1
phère de famille chrétienne que cette ré-j
élection révélera à l'observateur du dehors, ’
et qui honore le Conductesur de l’Eglise,*
tout aussi bien que l’Eglise. L’esprit de]
joie, de sérénité, l’émotion bienfaiaante,
vivifiieitit ici les arides formiules de nos règlements ecclésiastiques, et les paroles de
consécration et de sympathie dei M. Ch.
Pons, ont, certes, fait vibrer tous les cœurs,;
les unissant apirituieBement à M. L. Ma-1
rauda, que les devoirs de sa charge dé vice- !
modérateur avaient ¡appelé au loin. x.
PRAMOL. Décès. Le 6 mars, Dieu a rapt-j
pelé auprès de Lui la petite enfant Zmegi
Jahier de Lévi, des Bouchardon, à l’âge |
de six mois.
Le 20 laivril, notre sœur Louise Costabel,\
des Michalets Inférieurs, noüs a quittés]
piour la Patrie céleste, après quelques jours^
de pénible maladie. Nous sympathisons vi-|
vement avec tous ceiux que le deuil a 'frappés et nous les exhortons à chercher enî
Dieu la source de toute paix et de toute|
consolation.
— Dimanche dernier, 23 avril, M. Gus-’
tave ‘Bert a présidé le culte du matin etj
une réunion dans l’après-midi, aüx Plencsf
Merci pour sa collaboration.
— Le jour du vendredi saint, huit ca^
téchumènes ont confiirmé les vœux de leut
baptême et ont été admis dans l’EgIise.|
Qu’Js puissent, avec l’aidie de Dieu, rester
fidèles aux engagements qu'ils ont pris.
Le dimianche de Pâques le temple étaitj
bondé ; signe qu’il y a encore b©aucoup|
de Va;udois qui se souviennent seulement
dans les grandes occasions d’avoir promiq
un jour de fréquenter les saintes as
semblées.
— Le 10 ¡avril, M. le vice-modérateui
Louis Maraïuda a béni le mariage dé
M. Barthélemy David Bosio avec M.Be Ik..
Bosio. Nos meiUeurs vœux accompagneni|
les époux.
RIESI. Npus^ wops, eu, pendant la .
maine Saànte, de belles et btenfaisaïit
réunions. Le jeudi saint, au soir, avait lie
un culte liturgique, avec célébratio'n déj
la Sainte-Cène. La cérémonie, qu’un app®
rat liturgique plus « à la page » que celn
dont nous disposons aurait certes rendud
plus impressive, a toutefois très bien réussij
Nous avons compté 56 communiants.
— IjC vendredi matin — quoique ce fû|
un jour ouvrable — nous avons eu uné
très belle assemblée. Le Pasteur a pre
nonce une homélie sur le sujet : Panrqm
n’est-il pas descendu de la croix ?
— Le jom- de Pâques, notre assemblé«
des grandes occasions (qui, à vrai dire
ne manquent pas) : 300 personnes at
moins. Quatre admissions, soigneusement
choisies parmi nos cinquante et plus
téchtunènes ; quatre professions de fo
bien émou van tes. La longue cérémonib
été rehaussée par l’exécution d’un chœur!
d’après l’oratoire La Rédemption, de Ch]
Gounod. C’était Lï première fois que ne
jeunes Choralistes exécutaient un chanfl
aussi long et aussi difficile ; mais leur bonné
volonté a su vaincre bien des obstacles el
nous ¡donner une exécution très satisfaii
santé. 76 membres d’église ont particip
a la Sainte-Cène i donc le 60 pour cent
des communiants inscrits.
— Ije lundi suivant, la promenade trs
ditioninelle. Beau temps ; jeux et ris ;
chants de reconnaissance et de jeunesse
r. h.
SIENNE. A Sienne aussi, les souffranf
ces, la mort et la résurrection du Sauver
ont été rappelées par les pasteurs éniérÎ
tes Bluffa, Grill et IMmas, et la Saint
Cène célébrée avec recueiHement.
SAINT-JEAN. Treize catéchumènies on|
été confirmés le vendredi saint. Que Dief
leur accorde de maintenir tes promess
de fidélité à Sa volonté.
— Le çulte de Pâques a été rehar
par l'exécution d’un beau chœur ¡de ch
constance, chanté par notre Chorale soï
la vaillante direction de M. G. Albarin.i
— Samedi matin, 22 couraïit, deux Uniid
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ani
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ieu
nistes ont célébré leur mariage dans notre
¡, AUÛio Revel Esther Pons.
Nous leur renouvelons les meilleurs vœux
de joie et de bonheur..
— Ce même jour, à ^ h. 3Q, une agréable soirée, organisée par TUnion des Jeunes Gens, a été offerte à la jeunes de la
paroisse. Le prognalmme vârié a été fort
goûté par les présents, parmi lesquels se
trouvaient douze Alpins qui repirésentaient
plusieurs de nos paroisses des Vallées.
— Le 11 avril, nous avons accompagné
an champ du repos la idiépouiUie mortelle
de notre sœur Durand Catherine Suzanne
veuve Malan, décédée aux Monnets, à l’âge
de 78 ans.
Dimanche dernier, 23 courant, a eu lieu
l’ettisevelii^ment de notre soeur M.lle Marie Lydie Rivoire, que Dieu a rappelée à
Lui après- une longue ©t pénible épreuve
— acceptée laivec soumission — aux Boërs,
à l’âge ide 75 ans.
Que Dieu garde dans son amour tous
les affligés et leur .accorde ses consolations.
VENISE. La Semaine Sainte a été célébrée par plusieurs cultes bien fréquentés. Le soir du vendredi saint et le matin
de Pâques, nous avons eu des assemblées
magnifiques, avec un nombre réjouissant
de participants à la Sainte-Cène. Le culte
de Pâques a été rehaussé par des morceaux de musique fort bien exécutés : harmonium, violon, violoncelle. Mais, surtout,
l’on sentait une atmosphère de spiritualité
excellente.
Le idimianch© laprès Pâques, nous avons
célébré un culte spécial shnspirant aux apiparitions du Ressuscité, pour rappeler à
l’Eglise son devoir ide témoigner de l'œuvre de la Rédemption par un renouveau
de zèle, de foi, de consécrialtion. Et cette
fois encore la congrégation a répondu à
l’appel. Par conséquent, une autre très
belle assemblée, attentive, vibrante et
émue.
Puisse l'Eglise Valudoise de Venise, dont
l’origine remonte aux temps des anciens
Barbes Vaudois, accomplir fidèlement la
rrilssion que Dieu lui confie encore à cêtte
heure difficile mais si importante. Ayons
foi dajns la puissance du grand Vainqueur !
La Diaspora a été visitée, et c’est avec
une joie émue que les nombreux disséminés cait célébré la Sainte-Cène. G. B.
VILLAR. Les cultes de la Semaine
Sainte, avec leurs magnifiques assemblées,
sont passés, en laissant derrière eux, nous
le demandons à Dieu, quelque chose de
plus que des « doux souvenirs », et surtout
dans leis cœurs de ces 18 -chères jeunes
recrues qui, le jour du vendredi saint, ont
signé l'engagement solennel de « renoncer
au péché et ide rester fidèles jusqu’à la
mort à la profession de la foi chrétienne ».
Trois de ces nouvelles recrues ont reçu
le Saint-Blaptême, après la profession publique de leur foi chrétienne.
Le culte avec Sainte-Cène, du dimanche
api'ès Pâques, a été ipfrésidé — en l’absence du Pasteur de la paroisse — par
M. le pasteur P. Ohauvie qui a été accueilli
a\'ec vive joie par les Villarengs, qui se rap<pcUent toujours avec recon/naiæance de
son ministère intérimaire de 1929. Nous
remercions encore ce cher ,ami pour son
aimable et si lagréée visite !
Mariages. Nous avons célébré, dans
ces dernières semaines, deux mariages :
le .30 mars, celui de M. Henri Midielin-Saoinon, de Buffa, avec M.lle Marrie Sutzanne
Gönnet, de Foin menu ; et le 20 courant,
le mariage de M. David Davit, des Rouets,
avec M.Ue Elise Pury, sœur de notre ancien du Bessé.
Nous demandons à Dieu de bénir ces
foyers qui viennent de se fonder.
— Décès. Deux fo'is, pendant la Semaine
Jointe, nous avons dû prendre le chemin
r U c amp du repos, pour y acconTpagner
la dépouillé mortelle de deux chers frères du Ciarmis, qui ont été «rappelés»
fl une manière soudaine à trois jours de
distance l'un^ de l'autre : Michâin Jecm
Pierre, décédé le 7 courant, à l’âge de 73
ans, et Eymtrd .Jeanne Marguerite veuve
Geymet, décédée le 10 avril, à l’âge de
78 ans.
Aux familles qui passent par la vallée
de 1 ombre de la mort, nous renouvelons
l’expression de notre sympathie fraternelle.
r. j.
Le repos dominieal
dans les pays protestants.
Lia Settimanoi Religiosa (Venise), dans
son numéro du 26 mars, et L’Eco del Chir
sene du 25 mars, ont publié Ifentreifilet que
voici :
Aux Etats-Unis, la loi sur le repos dominical est précédée d'une préface qui
en laisse entrevoir déjà la sagesse.
La sanctifleation du dimanche est :
1“ une riiose d’intérêt public ;
2“ un bienfaisant ^ulagement des fatigues corjiorelles ;
3“ une occasion de nous consacrer à nos
propres deyoiTS et d’examiner les erreurs
dont souffre l’humainité ;
4’ une raison pa|rtic,ulièr© d’honorer,
chez soi et à l’église. Dieu le créate.ur et
la Providence de l’univers ;
5” une incitation à se consacrer à des
œuvres de charité, qui sont romemePt et
la consolation de la société,.
En Angleterre aussi il y a une loi très
sévère sur le repos dominical. En voici
^n exemple : ' Londres, avec, son immense
commerce, reçoit des millions de lettres
par semaine ; mais on ne fait aucun service postal le dimanche. On ne peut jouir
entièrement de la liberté d’esprit indispensable au repos du dimanche qu’à la condition d’oublier, ce jour, toute affaire.
Dans le Canada, la loi qui règle le repos
se réclame du jour du Seigneur et s’appelle précisément Lord’s Day Act.
En Danemark, la loi du repos public du
22 ,aivril 1904 et les idispositions successives
assurent le repos dominicaL
En Suède, la loi défend le travail dans
la période du sabbat, c’est-à-idire le dimanche et tous les autres jours de fête : plus
encore, un article du code pénal suédois
déclare passible d’amende jusqu’à 20 riJcsader quiconque accomplit le jour du dimanche, ou un autre jour férié, un travail
manuel ou un travail quelconque qui puisse
être renvoyé.
En Norvège, le repos dominical est en
vigueur depuis 18 heures du samedi ou de
la veille du jour de fête jusqu’à 6 heures
du matin du lundi ou du jour ouvrable
successif.
* S: *
Nous sommes charmés d’apprendre
qu’après tout il y a aussi quelque chose
de bon, dans les pays protestants et que
le Protestantisme m’est pas un élément de
perversibn morale comme on aime parfois
le présenter.
Dorénavant les articles de la série « Pour
la vérité » ne paraîtront que de quinzaine
en qmnzaim.
Faits et Nouvelles.
Japon. Le Christianisme a été prêché
pour la première fois au Japon, il y a 70
ans. La première conversion e;ut lieu en
1865 ; la première Eglise fut constituée
à Yokoaima en 1872. Aujouixi'hui, il y a
au Japon 300.000 chrétiens protestants, se
recrutant partiiculièrement dans les classes cultivées.
—■ Le Conseil national chrétien du Jar
pou, en présence des événements de Mandchourie, publie une déclaration dans laquelle il exprime les sentiments d’humiliation qui animent 1^ chrétiens de ce
pays et fait appel à un regain d’activité
pour la paix en Orfent et dans le monde
entier. {Evangile et Liberté).
* ^ ^
Ai^lemagnk. Collaboration civüe et eodésîastique. L’Eglise luthérienne de Bavière
peut susciter à bon droit l’envie d’autres
Eglises moins privilégiées, puisqu'elle a pu
convoquer, du 13 au 15 février, les syndics et les conseillers municipaux pour
prendre part à une retraite où des questions importantes, conceimant la vie de
l’Eglise, ont été débattues. Deux syndics,
un médecin et ,un membre du Conseil sur
périeur dè l'Eglise ont donné des conférences sur la coUaboration nécessair© des
conseils municipaux et des conseils d’ég'lise,
sur la politique sociale et sur la politique
de parti. RK.Z.
« « «
TcAiÉcosŒiOVAQurE. L’Eglise nationale
tchécoslovaque qu,i s’est séparée, fll y a
quelques années, de Rome, vient d'inaugUr
rer,. à Prague, une école de th&logie avec
un corps enseignant de six professeurs.
60 étudiants ont été immatriculés. L’Eglise
naltioniale est, à côté de l'Efelise romain^
la plus grande en Tchécoriovaquie. Néanmoins, l’Etat ne lui accorde aucune aubvention pour l’entretien de sa nouvelle faculté, tandis qu’il subventionne plusieurs
fafaultés cathohques-romaines. R K. Z.
* * «c
-■ÂMÉEiquE. La crise des jomnamc relig^em. Il y a quelques mois, le Outlook,
iHiagazine mensuel de New-York, cessait
de paraître. Fondé il y a 64 ans par Henry
Ward Beecher sous le nom de Christian
ünim, c’était un hebdomadaire religieux
fort goûté. Il y a cinq ans, il absorbait
The Independent, fondé en 1848 par les
abolitionnistes américains. La dépresrion
fipancière lui a donné lai mort : au mois
de juin dernier, il était mis aux enchères
et ses nouveaux propriétaires l’appelaient
The New Outlook et lui donnaient piour
hédacteur Alfred E. Smith, candidat à la
présidence des Etats-Unis il y a quatre
ans. Etrange mutation d’homimes et de
programmes !
A la fin de janvier, les journaux annonçaient la disparition d’une autre feuiUe
r|i%ieuse : The 'Baptist, de Chicago, fondé
il y a plus de 80 ans. Ce magazine était
l'organe,officiel des Baptistes du nord des
Etats-Unis et l’un des plus influents périddiqqes du continent. Il vient de fusionhier avec T%e Christian Century, fondé par
l'Eglise des Disciples. Il ne reste plus à
rlEglise baptist© du nord qu’iui organe officiel: The Watchman and Eocaminer. La
raison de cette fusion n’est pias indiquée,
nSais c’est sans doute ime question de finance. Les jounaux religieux ont beaucoup
de mal à se maintenir. Il y a tant de gens
qui fie font jamais une heure par jour
de lecture sérieuse ! Tant de: jeunes genis
que le sujet des missions, des progrès de
L'Evangile et de l’amélioration des conditions. sociiales, morialels et religieuses du
monde, intéressent beaucoup moins que la
dernière joute de base-baU et le film, dernier cri arrivé de Hollywood.
; {L’Amrcrre, de Montreal).
?!>-■
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Ht «
^Angleterre. Singulière division) dki^ ndî&^ère pastoraL L’importante Eîglise con
Plgatioualiste de King’s Weigh House, à
ndres, dont le piaisteur, Îe doct. Orchaari,
a passé, l’an dern,ier, au catholicisme, a
chargé le prof^eur Bertram Lee Wolf
d’eœrcer idans son sein le ministère prol>iiétique, autrement dit la prédication,
tandis que le rév. Alcock Rush, qui a reçu
la consécration ideB mains de l’évêque de
ITcrford, reste chargé du ministère sacerdotal DU des sacrements ! On voit que l’évolution du doct. Orchard a laissé des traces
dans son ancienne- Eglise.
Le Jouimnl Religieux, auquel nous
empruntons cette information, ajoute:
« Quant à savoir comment un chrétien
évangélique peut accepter un tel partage,
se croire apte à prêcher, mais pas à disti ibuer la cène, cieOa dép,asse notre compréhension ». Et la nôtre égalenneint!
(Semaine Religieuse).
H! * *
L’Eglise de Genève et le chômage. Le
Consistoire de l’Eglise nationale protestante de Genève, désireux de venitr en aide
aux chômeurs, mais considérant qu’il se
fait ,déjà beaucoup dans le domaine matériel et fort peu dans le domaine moral,
a décidé d’organiser des matinées récréatives pour chômeurs. Elles auront lieu
dan.s les paroisses urbaines et comprendront le plus souvent une conférence, une
collation et une partie artistique et Httéraire pour laquelle on demandera le concours d’artistes chômeurs protestants qui
seront rétribués. Le coût de chaque séance
est évalué à frs. 200.
On se préoccupe aussi du chômage des
femmes qui, ayant perdu soit des ménages, soit des travaux de couture, sont sans
ressources et sans subsides de l’Etat La
Commission sociale d^nande a|ux membres
de l’Eglise de lui aider à fournir à cet
effet les ressources nécessaires aux ouVToirs paroissiaiux. S. p. p.
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(Sur... les baromètres des VaUées),
Quant la troimo dâ caire dâ Râdass (1),
Grando pleuo, grant raiass.
Quant la nébblo traversa la Rocpio (2),
Ou qu’la plôiu ou qu’la s’approcdo.
Quant lâ nebbla van a Angreugna _
Là van për füeugna.
Quant lî Loungin (3) eidalanciën,
L’ê ouro dë sëmëna Vewgie.
Quant Boucie a soun cicupèl,
Malaiura sorni mantèl '
E la Gioumivëtta' (4) sa ba/rëtta,
La fai pâ baun and për mouiëtta.
Para d’Vcmdcdin,
S’ia pieuv pâ la serai, la pieuv la matin.
Qui a pâ vit l’ënfèm,
Qu’a Vanne a FënêtrélXo 3 mè dlüvèfm.
Et les deux boutades suivantes :
Quant Vandalin a lou aiapèl.
Ou qu’la fcd brut ou qu’la fai bèL
Quant la nebblo traversa lou Grâ (5),
Ou qu’la plôu ou qu’la plôu pâ.
(1) Montagne entre Massel et Maneille.
(2) Rocher au-dessus des Fontaines.
(3) Coteau à l’Envers de Botai.
(4) Trois cimes du Val Pélis.
46) Montagne entre les Fontaines et Salse.
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zMe, à désirer, à projeter des oeuvres, qu'û
ne leur en reste pilm pour les faire.
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C’est parce que la gloire de Dieu a été
méoonnm et la gloire de l’homme mise à
sa place que le monde va si mcd.
Frank Thomas.
L’enfant de Dieu peut connaître la détresse, mais jamais le décowmgemewt {
l’abattement momentané, mais jamais le
désespoir. G. Hknki Gr.àndpterre.
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brevi per ogni giorno dell’anno (tela e oro, L. Ì0)
Discorsi religiosi - Ernesto GiampiccoU - Note biografiche di G. Rostagno
TRATTATI DI DOTTRINA CRISTIANA.
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