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jixante-huitième année - Anno X"
17 Juin 1932
N“ 25
L
Spatt
VALLEES
ANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,» 24,» 22,—
Pour 6 mois
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’fcAo(ViaArnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser ; pour la Rédaction, à M. le Prof. Giko Costabel - Le Collège TorrePellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
<wv Le nnméro: 20 centimes
§
3
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...,' digtaes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
COMMUNICATION OFFICIELLE.
L; La paroisse de Pra/nistin est déclarée
\wcante. La nomination de son futur pasteur devra être faite à teneur des articles
' 13, 14 et 25 des Règlements Organiques.
• Rome, le 15 juin 1932.
, îV. Alberto Costabel, modérateur.
00 0000000000000000
P8HB U UE HTtmEÜRE
Trbtesst changue en joit.
« Vous isei’ez dans la tristesse, mais
votre tristeæe sera changée en joie».
Saint-Jean XVJ, 20.
Lorsqu’un être aimé doit nous quitter
pour une tenre lointaine, poussé par les
nombreuses exigences de la vie, et que les
.diances de le revoir nous paraissent très
rares, une sombre tristesse pénètre en
nous : nous avons rimpression qu’un vide
douloureux s’est formé dans notre cœur
et que toute notre viie sera à l’avenir voilée de mélancolie ; mais si ce départ n’est
que temporaire et que nous puissions caresser dans notre pensée la vision heuïeuse du jour où cette personne phérîe
nous ^ra rendue, la douleur de la sépa'llStion, quoique réelle, est moins pénible.
^ Nous comprenons donc (pourquoi Jésus,
q^i connaissait combien il était aimé de
ceux qui l’aVaient suivi pendant son mi
Infetère terrestre, après avoir fait allusion
aux évènements trafiques par- lesquels il
leur, serait enlevé, leur rappelle la glorieuse certitude qu’ils le reverront dans
sa gloire et qu’un jour il les ramènera
avec lui dans les demeures célestes où il
n’y aura plus de séparations : « Vous, sema'dans la tristesse, mais votre tristesse
sera changée en joie ».
î- '‘Majs ces paroles de notre Sauveur peturîent avoir une applicatibn beaucoup plus
vaste,: c’est de toute tristesse que. nous
éprouvons par rapport à Dieu que l’on
f Peut dire qu’eUe sera changée en joie.
■ Ht ÿ ^
î*«rini les formes de tristesse “connues
l^quement des âmes qui ont une vraie
spirituelle, rappelons d’abord celle de
iÿ oonversion. Oui, la rupture avec le mal
®st douloureuse : Jésus luil-même nous l’a
pait comprendre par les images de la porte
[et du chemiin étroits et par celles plus
Î^Agiques de l’œil ou de la main qui nous
tomber dans le péché et que nous
^ons arracher ou couper pour ne pas
®l^_re jetés dans la géhenne. Surtout fe preacte du grand drame qu’est notre
i''^yage chrétien est souvent bien pénible :
'^mme cet infortuné possédé d’uh esprit
i^Wunonde fut agité avec violencë au mo[Ôtent où Jésus, qui descendait de la monijagne de la transfiguration, s’approcha de
N, ainsi nos passions mauvaises semblent
¡Pous livrer l’assaut le plus redoutable au
tlPranfint où, étant rentrés en ndüs-mêmes,
décidons de nous donner à Dieu et
ouvrons à Son Esprit les portes de
^re sanctuaire intime. Aussi Georges
ce chrétien à l’expériience religieuse
profonde, déclarait daïis son Journal’:
J’hais un homme de douleurs les pretemps que le Seigneur était à l’œuen moi».
Viennent ensuite les souffrances de
qui: sont persécutés pour la justice,
V ceux qui, pour être fidèles à la tâche
le Seigneur leur a confiée dans sa
voient leurs actions mal interpré^
«t sont exposés à la calomnie et aux
^ M-ages; puis chez toute âme prophétila, douleur et la trifeteæ» causées par
fait que ses appels aux pécheurs in
convertis, qui bien souvent les repoussent,
semblent leur être, funestes parce qu’ils
augmentent leurs responsabilités et concourent à les rendre inexcusables.
Ah|! si nous ne oonnaissîons que ces expériences âpres et douloureuses nous en
serions accablés ; mialJs au-dessus de ces
sombres nuages brille l’étoile de la certitude chrétiienine. : notre tristesse sera
changée en joie.
Si nous nous maintenons dans notre élément, qui est l’accomplissement de la volonté de Dieu, la glorieuse promesse de
Christ se réajise pour nous dès ^présent,
à chaque instant de la vlîe : les souffrances que notfâ endurdns pour lui peuvent
apporter le trouble et la tristesse dans la
partie superficielle de notre être, mais
leurs atteintes ne parviendront pas à la
partie méîüeure ,de nous-mêmes, qui n’est
sensible qu'à la voix de Dieu, soit qu’ü
répiiimande ou qu’il approuve. Lorsque
Dieu nous îalit entendre son approbation
dans ice aalnictuaire intérieur nous sommes,
comme les apôtres, «joyeux d’avoir été
jugés dignes de subir ,des outrages pour
le nom de Jésus » ; et si nous avons l’impression trompeuse que nos labeurs pour
lui sont en vain, nous nous cramponnons
par la foi à la réjouissante déclaration de
l’Ecriture : « Ceux qui sèment avec larmes,
moissonneront laVec cbants d’allégresse ».
(Jette joie, qui» porte le caractère et
l’empreinte du divin, est bien un avantgoût de ce bonheur plus parfait que nous
éprouverons lorsque, après avoir quitté
cette demeure d’un jour, nous verrons
Dieu « tel qu’il est » et nous vivrons dans
l’atmosphère de sa sainteté.
Toutefois, 's¿! notre idéal de joie n’avait
que cet horizon, il ne dépasserait pas les
limites de l’égoïsme et par là il serait
encore entaché de péché. Ce n’est paë seulement pour moi que je désire la délb
vrance du mai, miais pour toute l’humar
nité ; ce n’est pas uniquement ix>ur moi
que je désire l’affranchissement de la servitude de lai corruption, mais pour toute
la création.
Aussi ma. joie en Dieu, quoique réelle
dès à présent, n’est pourtant pas absolue... ; elle le sera lorsque la volonté de
Dieu sera' faite «sur la terre comme au
ciel », lorsque Dieu sera « tout en tous ».
Giov. Tron.
C’est ta faute
Ml
C’était, paraît-il, jdans une forêt, le
long d’un miarécage. Les arbres accueillaient d’innombrables oîseaUx dont la voix
charmait les pâtres, les bûcherons, lep
écoliers ; dans les eaux bourbeuses, fies
centalines de grenouilles prenaient leurs
ébats, coassaient, sans souci des imprécations que lepr attiralfent leurs monotones
concerts.
C’étailt boujourB la même histoire : le
gazouMis et les roulades du rossignol berçaient .doucement les promeneurs qui aimaient à se laisser charmer par ces sons
mélodieux, tandis qu’au loin l’écho apportait les rythmes de la gent marécageuse.
(Test, du reste, ce qui arrive encore
aujourd’hui.
Or, nous raconte un poète, certain rossignolet se lassa, un jour, d’entendre
l’éternd coasBeiment des grenouiDes, car
i lui semblait que les hommes n’auraient
pas dû leur prêter la moindre attention,
tandis qu’ils finissaient par s'y habituer !
Aussi, dépité, renonçâ-t-il à chanter !
Il se posa dignement sur une touffe fleurie, écoutant les propos des promeneurs qui
se plafenaient de son silence. Très grave,
notre rossignol se. plaisait à ces regrets,
et disait, à qui voulait l’entendre : « C’est
votre faute, si je me tais ; à quoi bon
chanter mes plus suaves mélodies, quand
les «Mires .coassent, et vous les écoutez ? ¡».
Ainsi disait-il, mais un passant le tança
verteiment et conclut : « C’est ta faute si
j’écoute les grenouilles : ton silence en est
la cauæ ».
H: H: H<
Autour de nous, miiHe ..rameurs confuses, voix crjardies, âpres, grossières, s’entremêlent et viennent frapper nos Oreilles : chansons sottes ou malséantes, apprises dans la rue, que l'on chante à un
carrefour, et quii pénètrent dans nos maîsoins et nous obædent par leurs refraiùs
vulgaiires, troublant nos pensées... ; à qui
la faute ? Aux... grenouilles ? j
Hélas, non ! Elles chantent ce qu’elles
savent, comme elles savent !
La faute est à toi, ro^ignol, qui te tais !
Il se peut qu’une oreille distraite soit
frappée par les redîtes profanes, mais si
tm chant, ton hiarmonie, ta voix' s’élèvent,
c’est leurs notes seulement qui peuvent
.^iver aux sources de la vie Sntérüsure.
(& ceci est certain : pour fa®>le que soit
ia voix du ro^'ghol, 'pour tina'idie q\ie soit
le chiant pur d’une âme qui magnifie la
gloire de Dieu, la beauté de la nature,
la sainteté de l’amour, c’est toujours
l’hymne du rossignol qui fait vibrer les
cœurs.
Et quand même il semblerait que son
chant doive se perdre dans le bruissement
des feuîtes, dans lé clapotis des yagües,
confus avec les voiix mystérièuses de la
forêt, le rossignol chante^ pour lui, pour
la nature, pour les promeneurs, pour
Dieu : peut-être une note trouvera “le che' min d’un cœur; ipeut-être un chant, un
mot, pourront apporter, au loin, comme
un rayon de soleil à une- âme.
L’hîstoire ne dît pas si le rossignol dont
nous avons parlé comprit la leçon ; mais
il en eut besoin, ce qui ne doit pas nous
étonner, ppisque l’homme, même le chrétien, l’oublie très souvent!
En effet, depuis que l’adage : « Vox populi, vox Deiy>, est considéré comme la
Quintessence de la sagesse humaine, un dicton est, entre autres, très respecté : « Le
silence est d’or », Ces paroles seraient
très bonnes, quelquefois, surtout si elles
étaient appliquées en temps et lieu ! Malheureusement, iffl est un domaine où le
süence ,n’est pas d’or, où il est, au contraire, du plomb, où il frise la trahison,
et c’est là, avouons-le^ qu’on l’a(pplique le
plus souvent, et à la lettre^
Les autres coassent; leur ton goguenard, leurs propos railleius, plus ou moins
franchement hosties à Dieu, à la religion,
né craignent pas de s’afficher, de s’imposer à l’attention et à l’ouïe des passants,
qui seraient tout heureux de pas^r outre, de tourneir la tête et de prêter l’oreille
à la parole, au témoignage plein de vie
et ,de joie d’une âme chrétienne; rflais si
cette voix se tait, si le passant s’arrêtera
un instant pour écouter des paroles qui
seront un poison pour son esprit, qui sera
coupable ?
Qui? si ce n’est toi et ton silence
coupable ? »
« Mais les autres (les impies, les moqueurs, les méchants), sont si nombreux,
si forts que, vraiment, c’est à désespérer ;
la lutte est inutile; mieux vaut se taire,
ne pas leur faire l’honneur de les combattre, par notre... chant, si faible». Ces
raisons, et beaucoup d'autres, tous les
connaissent ; et combien, chacun d’entre
nous, n’a-t-il pas su en trouver pour
justifier quelquefois son silence dans un
instant de lassitude physique et spirituelle.
Et tous sentent la profonde ipaniité de
ces prétextes, .aVec lesquels, comme jadis
le rossignol, nous essayons de draper notre amour propre ; mais on continue à y
avoir recours, jusqu’à ce que la voix terrible, qui secoua CaJn, se. fasse entendre :
Où est ton frère ?
S’il est perdu, n’oublie pas que ton silence en est aussi la cause. g. c.
IX" ConférEDce Intnilonle
de la Fédération te Ms Ile la Jne Fille.
C’est dans la vîJe de Zwingle, sous la
protection spéciaile de la Croix fédérale,
qu’a eu lieu le IX® Congrès mondial de
rUnipn ¡dœ ¡Amies die la Jeune Fillle, le
25-26-27 mai 1932.
En 1886 un Congrès analogue se réunîssaüt à Londres; deux ans plus tard,
c’était Paris qui accueillait les d^éguées ;
et toujours, depuis cette date, Neuchâtel,
siège du (Jomité International, avait eu
l’honneur de recevoir te « Amies » des différents paiys.
(Test Zurich, cette année, qui, avec une
bonne grâce particulière et une hospitalité sans bornes, a accueilli fraternellement
te déléguées dœ 17 nations repr&entées,
en tout plus de 300 Amies, qui se retrouvaient dans la grande salle de Glockenhaus, aimablement mise à notre disposition par l’Union Chrétienne des Jeunes
Gens de cette ville.
La salle, artistiquement ornée de plantes vertes et de fleurs, et qui avait, au
fond de l’estrade, sur un rideau rouge
vif, Tétoiile blanche aux sept branches bordées de noir, rappelant les siqpt pays fondateurs de notre œuvre, est bondée pour
le culte d’ouverture, présidé par la vénérable M.me Curchod-Secrétan, présidente
intematüonale.
Nous regrettons que l’espace restreint
ne nous permette pas de donner ici un
aperçu plus complet de l’exodlenoe de ce
discours.
L’Itiai'ie était représentée par M.Ue Nœrbel, présidente nationale, |M.me Burckhiardt, !M.IIe Palm, M.me Colombo, de Milan, M.me Wagnliêre, de Rcane, M.me Sebes, M.me Bass et M.Ue Forneron, de Turin, et la soussignée, des Vallées VaudoiSes.
(Quelques messages, envoyés par des
« Amies » qui ne peuvent prendre part à
la Conférence, sont lus, et un hommage
particulier est envoyé à la Présidente de
la Bdgique qui vient de fêter sa centième
année.
Chaque journée est commencée, sous le
regard de Dieu, par un culte dans lequel
on se retrempe, par Fesprit, dans la
source divine, afin de recevôir avant dé
donner. La pensée obsédante que l’œuvre
que nous accomplissons ne sert de rien, ne
doit pas nous empêcher de tréaliser la
2
grandeur de notre tâche, en nous indiquant le chemin du devoir, et en ne permettalnt pas à la flamme de l’enthousiasme de haisser, en regardant plus loin et
plus haut que l'heure présente. Il faut
que notre jeoinesse, pour laquelle cet état
de chômage lest le plus démoraflisant,
puisse traverser la crise et araSver à des
tenips meilleurs, auxquels nous avons besoin de croire avec un optimisme confiant.
Des travaux très réussis et des exposés
parfaitement clairs, furent présentés sur
le chômage des jeunes filles (M.me Dubois) ; sur le rôle de l'œuvre des Amies
de la Jeune Fille dans la société actuelle
(M.me Fbtard); sur les bureaux de placement et les tendances modernes de la
législation (M.]le Nœrbel); et des idées
pratiques furent échangées entre les membres des différents pays.
Au palragraphe «Propagande et presse»,
on propose d’avoir un poste émetteur de
Radio au Bureau centrai pour se communiquer les nouvelles urgentes.
Les Déléguées de Eoumanie, Varsovie,
Pologne, lYougoslavie attirent d’une façon particulière l’attention sur les trafiquants qui pullulent dans ces pays, et reoommialndent aux jeunes filles de ne pas
entrer en fraude dans les pays des
Balkans.
Une note, qui intéressera spécialement
les lecteurs, ou mieux les lectrice des Vallées, a été l’exhoirtation à honorer le travail ménager : les mots « domestique, servante », tendent à disparaître et sont
remplacés par celui « d’employées de maison ». Qn émet le vœu d’encourager aussi
les travailleuses agricoles, qui sont les
deux catégories le moins victimes de la
dureté des temiœ.
Les moments de délassement, au milieu
de ces journées de travail intense, n’ont
pas manqué. Soirée, excursion, visite'aux
différentes ‘œuvres aocialfes (te la ville dont
l’organiisation ne teisse ïiien à désirer, ont
terminé d’une' façon inoubliable ce Congrès InternatîonalL
A la dernière séance, le Bureau Central a été alinsii modifié. M.me Curchod,
démissionnaire pour cause d’âge et de
santé, a été élue à runanimité prudente
honoraire, et a été remplacée par M.me
Andrée Kurz, ci-devant vice-^présidente,
qui a accepté la présidence effective, non
comme une corvée, ni comme un honneur,
mafâ (somme une belle et grande tâche à
laquelle ell© veut vouer toutes ses jeunes
énergies.
. Et pour terminer, une grande gerbe de
lilas blancs a été offerte à M.me Curchod,
avec une broche en or, de la ipart de la Fédération, comme faible témoignage de notre profonde reoonnaissanœ pour la manière distinguée avec laquelle elle a toujours représenté notre Société, et pour
tout 1e travaSl accompli pour la prospérité de notre œuvre.
n ne .nous reste qu’à souhaiter que ces
belles journées d’études, de délibérations,
d’échanges d’idées et d’expériences soient
fécondes en instruction, afin que notre
travail, toujours plus vaste et plus varié,
soit iinteniS'ifié dans beaucoup de pays, et
que chaque «¡Amie», consciente de ses
devoirs et de ses responsabilités, apporte
sa ooJlaboratiion aux nombreuses activités
qui en découlent. A. E. G.
fi»
Ce qu’il faut lire.
Si vous avez le noir, lisez te Psaume
XXVII.
Si votre bourse est vide, lisez le Psaume
XXXVII.
Si voue perdez votre oonfimice en Vhomme, lisez le chapitre XIII de la 1“^® épitre
aux Corinthiens.
Si les gens, autour de vous, vous semblent malveillants, lisez le chapitre XV de
l’évangie de Saint-Jean.
Si vous êtes découragé au sujet de votre travail, lisez le Psaume CXXVI.
Si vous trouvez que le Tnonde devient
petit et que vous devenez grand, lisez le
Psaume XIX.
Si vous ne pouvez pas agir à votre guise
en toutes choses, lisez te chapitre III de
l’épître de Saint-Jacques.
Si vous êtes pair terre de toute façon,
lisez le chapitre XII de l’épître aux
Hébreux.
Le [Oil É eÉDi! il eimlieni
Au moment où je traversafe Paris, les
journaux annonçaient que la Sorbonne venait de proclamer docteur ès lettres une
demoiselite, née sourde et muette.
Voici, en quelques lignes, S(Sn histoire.
Il y a 28 ans, le professeur Layaud recevait dans ses bras une charmiajïte fillette qui venait de naître, et il fit pour
elle les meilleurs vœux, pensant que, bien
guidée, elle pourrait faire son chemin
dans te monde et peut-être se distinguer
par des étuites sur la littérature française, à laquelle il s’intéressait lui-même
beaucoup.
Mais à mesure que l’enfant grandissait,
un doute terrible s’empara de ses parents : d’abord la mère se préoccupait des
bruits qui ipourraifent la réveiller, mais
bientôt elle s’aperçut que nul bruit ne
réveillait la petite : en effet, elle était
sourde, et conséquemment elle serait
muette Quelle tristesse !i Leur enfant ne
pourrait jamais vivre une vie normale,
ele ne serait jamais en état de cultiver
et développer son esprit.
Miademdiselle Lavaud a donné un démenti complet à toutes ces craintes, et
la voüà, quoiqiïè. née sourde et muette,
d(XJteur ès lettres.
Au tout commencement, eUe mena la vie
habituelle des sourds et muets, isolée,
solitalire:.
Par de grands efforts on réussit à lui
enseigner la signifi<^tion des mots imprima, et ensuite eUe passa la plus grande
partie de son temps à lire. Ce fut en lisant qu’elle décsouvrit les mémoines d’une
autre femme, devenue sourde et muette
à l’âge de 14 ans et qui malgré cela,
réussît à se faire un nom dans le monde
des lettres.
L’exemple fut des plxis salutaires ; elle
apprit à converser avec ses semblables et
eUe est à même de les comprendre, seulement en les voyant remuer tes lèvres.
Aujourd’buii, par sa; volonté, sa constance, son effort, eUe est proclamée docteur ^ lettres ipar la Sorbonne.
Enfants qui faîtes vos études, et qui
peut-être trouvez des difficultés, ces lignes sont pour vous. Vous n’êtes ni sourds
ni muets ; j’espère que vous réussirez au
moins comme ceux qui le scmt. L. M.
. La Conférence
dn District de la Sicile.
La Conférence du District de la Sicile
a eu lieu à Caltanissetta, mardi 7 juin,
et a été précédé par un Colloque Pastoral,
L’absence, pour pause de maladie, du
pasteur de Pachino, M. Elio Eynard, a
été très regrettée.
Deux sujets, très intéressants, ont été
développés ; te premier, i)ar le pasteur
de Reggio Calabria, M. A. Miscia, sur :
«Notre attitude devant la recrudescence
de la campagne cléricale » ; nous ne devons p£fâ nous en préoccuper, vu que la
sus-dite campagne, en Sicile, a servi à
nous faire une excellente propagande gratuite le deuxième, par le pasteur de Vittoria, M. A. Mingardi, sur ; « Rapports
entre Collègues, dans le Saint-Ministère »,
rapports qui, malheureusement, dans notre District, ne sont guère fréquents à
cause des distances.
La Conférence içommence par un culte,
préaidé par le pasteur de Riesi, M. Nisbet,
(jui parle du travaü laïque dans les Eglises, s’inspirant aux paroles de Saint-Piaul :
« Il y a diversité de ministères, mais il
n’y a qu’un même Seigneur... » (1 Cor.
XII, 5).
Meiicredi matin, les travaux commencent sous la présidence d’un Bureau formé par MM. : te pasteur A. Mingardi,
pr&iderit ; major jü. Costa, vice-président ; candidat en théologie A. Rostagno,
secrétaire.
Dans 1e rajpport du Chef de District,
très intéressant et complet, prédomine la
note d’un grand optimisme.
Il ne faut pas croire, pourtant, qu’en
Sicile les notes douloureuses manquent ;
mais l’effort spirituel, la volonté du sacrifice matériel et. la collaboration laïque,
montrent claîrement (ïue l’Esprit de Dieu
agit avec puissance.
Les membres de la Conférence s’entretiennent ensuite du problème des organisations des jeunes gens, et, malgré trois
heures consécutives d’entretien, les délégués ne réussissent pas à formuler une
conclusion unanime ; toutefois, tous se réjouissent du ton fraternel et sincère de la
discussion.
Parler de crise, c'est à la mode ; et même ceux qui n’auraient aucune raison de
s’en plaindre, en parlent. Mais pour le
V® District elle a des répercussions très
douloureusee. Elle rend nécessaire la fermeture de quelques écoles et la réduction
de celles de Riesi. Toutefciis la Conférence,
à l’égard de ces dernières qui sont un
organe vital pour l’œuvre d’évangélisation dans cette région, fait des vœux pour
qu’eUes soient conservées intégralement.
Les rapports des différentes Eglises
nous font revivre une -année de luttes,
de propagande, d’espérances, de douleurs
et quelquefois d’agonies, et nous regrettons de ne pouvoir en parler comme nous
le voudrions, faute d’espace.
Mais puisque, sauf un seul cas, les lumières sont plus nombreuses que les ombres, nous pouvons nous réjouir profondément, car l’Evangile est annoncé en Sicile
avec puissance et pajrce que le Seigneur
a |ici un peuple de fidèles et zélés
serviteurs.
Mercredi soir, le pasteur de Messine,
M. S. Colucci, préslide le culte, avec célébration de la Sainte-Cène ; le sujet :
« Apostasie et conversion ».
Jeudi matin, la Conférence examine minutieusement la position de l’Eglise de
Orotte, en la recommandant à l’attention
toute spéciale de la Vénérable Table.
Ensuite, vu qu’aucune conclusion ne
peut être prise, pour le moment, à l’égard
des organisatîcxns des jeunes gens, la Conférence passe à l’élection des membres de
la Commission de District, comme suit :
pasteur M. A. Mingardi et prof. M. Samperisi délégués au Synode : M. A. Fiorenza, de Riesi, et prof. M. Samperisi.
La prochaine Conférenœ aura lieu à
Palerme ; orateuir M. A. Miscia, pasteur.
R. N.
L’ŒüVîb ffliggionnaife.
(Suite - Voir numéro précédent).
1® Mission Médicale.
La première demande de secours — besoin superficiel peut-être, mafe impérieux
et immédiat, le plus vite saisissable aussi
— est celle qui vient des corps malades,
expression de la douteur africaihe.
Il y a dans la seule Afrique, autant
qu’il est possible d’en faire recensement,
1,500.000 sommeiilleux ! Et il y a aussi
tin mifiiôin et (terni de lépreux, plus du
tiers (des lépreux de la terre entière !
Quelle armée de misérables, auxquels il
faut bien te dire — tout en reconnaissant
ce que les pouvoirs publics font aujourd’hui en leur f aveur — les Missions chrétiennes et, dans bien des cas, les Missions
protestalntes, ont, les premières, donné
leurs soins.
La Société (tes Missions Evangéliques
de Paris diirige alujourd’hui quatre léproseries : ManankavaJy (Madagascar), Orofara (Tahiti), Tchila (Lifou)(l) et Bethesda (Maré); elle soigne des sommeilleux et des lépreux dialns tous ses dispensaires, aussi nombreux que ses stations.
Les autorités les plus compétentes
(1) Le 11 mars 1932, M. E. Bergeret a reçu
à la Sorbonne, de la main du Ministre des Colonies, une médaille et une part du prix Eug.
Etienne (2.000 francs) conféré par l’Académie
des Sciences Coloniales pour l’œuvre anti-lépreuse accomplie aux Iles de la Loj'auté', à la
Société des Missions Evangéliques.
n’osent pas affirmer qu’ü soit possible
guérir ni la lèpre ni la maladie du soi
meil. On pairie bien de guérison lorsqut|
s’agit de malades soignés avec les procéjft
dés les plus modernes, au début même .
leur mal, mais le vaccin libérateur n’a pag\ .!
encore été trouvé. Il le sera peut-être,
jour, que nous appelons de toutes nog^
prières ! *'
En attendant, le paganisme est terri
ble pour ces malheureux que les supersl
tions représentent comme habités par l’e^
prit de la maladie contre lequel un été
sain n’osera jainais rien, de peur qu<
chassé de son habîtat restauré, le dit
prit ne se tourne vers le guérisseur et
le fasse périr ! Le m^alade est abandonni
à son malheur jusqu’à ce qu’arrive la d
livrance finale, ou que se présente (tevan<
lui l’iinfirmière ou le médecin missionnain
qui discerneront, derrière ce corps ruiné
une âme à libérer, et autour de cette âmi
une (pauvre chair douloureuse à pan
avec tendresse.
Cbmme elle se dessine en haut et lumi';'
neux relief sur ce fond d’un noir de
sespérance, la sfllhouette de nos infirmiè?
■ :il~
res qui donnent à leurs patients toutes i
leurs forces, toute leur jeunesse, leiuj
meilleur sourire et leur amour chrétieiii
Cbmme eUes le leur rendent, d’affleür^'
en tendresse et en beauté, ces misérables^
loques humajines, chez lesquelles s’accomi
plissent parfois des mirades de résurrecî
tion ! A preuves : à ManankavaJy, cette
K
Í
vieille lépreuse mardiant sur des moi-^,
gnons saifenants et suivant « sa demoî;’
selle» d’un regard dans lequel se lisait^
une véritable adoration, et, dans la mê-^;
me léproserie, ce malade' de 60 ans environ, peintre, en lettres, et qui a voulu;
orner de textes bibliôtues le temple dë'|
Manankavaly, travail sur lequel on peut
suivre les progrès du mal de l’artiste?
qui, après avoir iperdu ses doigts et ses
ortets, perd la vue et cesse son œu-vre.
Il nous faisait appeler pour un meæaga:
qu’il avait à cœur de nous dire, et, de'la.'
voix rauque de ceux dont les , cordes vo-;
cales sont déjà atteintes par le mal, E
nous disait : « Je voulais vous dire que
Dieu a été bien bon pour moi (sic). Il m’a
donné de connaître Jésus-Christ i». Et daais;
'J
cet œi sans regard, quelque chose pas»:
sait d’extrêmement pur et émouvant. ^
La Société des Missions évangéliques
pœsède deux hôpitaux : l’un au Came-;
roun, qu’il est question de transporte!
en plein Grassfield, populeux et loin
secours médical officiel, l’autre à Séshékéi
(Zambèze), édifié avec le secours du gouvernement, par te docteur Reutter, aujourd’hui rentré en Europe et remplacé
par une doctoresse britannique sud-africaine, Miss I. Faichnîe, à laquelle nous
avons souhaité cordiale bienvenue et longs
services.
Pour suivre de plus près cette œuvre
médicale. Un Comité de secours aux victimes des maladies tropilcaites a été conS^j
titué à Paris, sous la présidence du doc-teur Galliard, et un Comité auxiliaire^
suisse fonctionne lui aussi dans le mêiïi&.
but. Il avait envoyé deux représentants
à la Conférence Consultative des CbmitéS
auxüiaires réunie à Paris les 23 et 24 fé^
vrier dernier.
2° Œuvre scolaire et d'éducation«
Les dernières statistiques des neuf,
cliamps de travail de la Société des MiS*
sions évangéliques accusent, dans tes
verses écoles dont elle a la charge, UA®
population infantile de 80.000 élèves,
l’on ne sauratît (surestimer l’importante
de l’œuvre d’éducation accomplie par noSi
instituteurs ou institutrices européens QU®
secondent tant d’aides indigènes. . C’e^
dans la mesure où seront solidement édï“' fiées les générations qui montent que
glise et la société de l’avenir seront fortte
et véritablemient rayonnantes.
Aussi bien le travail scolaire est-3
grandement simplîfié par une jeune pO"
pulation qui n’aspîre qu’à savoir, et ch®?
laquelle la discipline est aisée, et poui“
tant, nos écoles contiennent le maximï^
d’élèves permis par l’Administration,
3
fp6
àfvün petit fa,it. L’appel’du matin a été
f^ÿit à l’école de garçons d’Ambositra, qui
i^pte 850 élèves. Sur la porte, un enf fant de 12 ou 13 ans reste encore. La di'^trice s’approche de lui.
lit — Comment t’apipelles-tu ?
i — Rakoto, Mademoiselle.
'M'
Et que fais-tu là?
I.
i’ — Oh, Mademoiselle, mon voisin Rasho
la* la fièvre. Il ne viendra pas aujourd’hui,
i'et alors... je viens à sa place!
Dans une autre école du Betsiléo, deux
irères, trop pauvres pour avoir chacun
un costume convenable pour aller à l’écde,
^^s’arrangent de la façon suivante, ,pour
i profiter l’un et Fautre de l’enseignement.
L’aîné prendra les leçons du lundi, mercredi et /vendredi, le second celles du
mardi, jeudi et samedi. Et nous ne nous
étonnerons pas si tous les deux, plus tard,
paissent avec succès les épreuves du brevet
^^d'instituteur.
A Douala, 500 files se présentent pour
'^vre les leçons de l’éoole que dirige M.lle
Godet. C’est deux fois trop pour les dimensions des classes. Il ne reste plus qu’à
faire deux équipes, dont l’une suivra les
leçons du matin, et l’autre celes de l’aprèsKinidi.
f Sans doute cela ne signifie pas que
toute cette jeune population scolaire désire savoir pour mieux litre sa Bible et
i devenir une armée de meileurs chrétiens.
Us veulent savoir pour mieux réussir dans
là vie et pour gagner beaucoup d’argent.
iMais si rEvangüe est ce qu’l est, et Si le
.■ christianisme a la puissance de transformation que nous savons qu’il possède, il
ne sera pas non plus possible que ces jeunes élèves paæeflit six, huit, quelquefois
dix ans dans l’atmosphère chrétifenne de
nos écoles sans qu’une trajnsformation se
fasse en eux, qui les amènera à concevoir
la vie sous im angle nouveau.
I Cela est si vrai! que c’est parmi eux ’
que se recrutenont nos instituteurs de de^
sBiain, et puiis nos pasteurs et évangélistes
indigènes dont la valeur intellectuelle et
spirituelle ne peut autrement qu’étonner
çt quelquefois émouvoir ceux qui les approchent. Faut-il im exemple ?
Quelques jours avant que nous arrivions
à Ankazobe (Madafeascair), le gouverneur
de la province venait d’envoyer à l’évangéliste qui avait la surveillance des égli’ses du district un message lui demandant
d’accepter les fonctions de gouverneur in5 digène au salaire de 205 francs par mois,
plus la provision de niz nécessaire à lui
et aux siens. Si ses nouvelles fonctions ne
lui permettaient plus d’évangéliser ses
■dompatriotes, du moins aucune entrave ne
serait mise dans raocomplissement de ses
devoirs de chrétien. Et l’évangéliste ve
aait de répondre tout isijmplement, lui
dont le salàire mensuel était alors de 35
icancs en plus de son riz : « Tu peux dire
à celui qui t’a envoyé que je suis toui'Clié de sa demande et que je le remercie.
Mads c’est Dieu qui m’a appelé au travail
<ïue je faiÊ aujourd’hui, et je ne pourrai
le quitter que lorsque Lui me libérera ».
Quand le christianisme d’un homme fait
Passer ses avantages matériels après sa
’location, il faut qu’il ait atteint véritaMenient la éouroe de la vie.
{A suivre).
F. G. V.
‘“Convegno,, au Bessé.
' Dimanche, 12 juin, par un temps très
ÎBiVorable, a eu lieu au Bessé (ManéiUe),
Pu Convegno de la Federazione Giovanile
y<ildese.
-•'Au culte du matin, en pléin air, ce fut
d’abord le pasteur de la paroisse, M. Louis
qui adressa un éloquent message à
^ jeunesse, nombreuse et attentive, suivi
d’un autre message, vibrant, du pasteur
de Saint-Germain, M. le doct. H. Tron.
Le culte terminé, c’est l’heure des jeux,
des chants joyeux. L’après-midi est à
^ine commencé que, du haut du magni^ue Col du Bessé, l’on voit défiler, sur
M sentiers de la haute montagne et sur
route du Perrier, les groupes de Frali,
de Eodoret, de Massel, de ViUesèehe, de
Pignerol, étc., accompagnés de leurs Pasteurs, qui viennent se joindre à la jeunesse réunie au Col, depuis le matin.
Un programme très intéressant se déroule alors.
Invités par lê pasteur de Saint-Germain,
M. H. Tron, qui introduit les orateurs
par des paroles appropriées et avec un
fin et aimable humour, on écoute avec intérêt : M. le pasteur G. Mathieu, qui porte
aux nombreux auditeurs ses salutations et
ses souhaits ; M. le pasteur Jean Tron, qui
présente la très intéressante^ édifiante et
émouvante biographie du pasteur Francesco Rostagno, l’auteur de l’hymne : 0/
beati su nel cielo; M. le pasteur Albert
Ribet, qui apporte les salutations de la
F. G. V. de Taranto et de la PouiUe et qui
Intéresse son auditoire par des nouvelles
de l’œuvre d’évangéilisation dans l’Italie
méridionale ; M. le pasteur Albert Rioca
insiste sur Tutilité de bons entretiens, de
sains amusements parmi la jeunesse ;
M. le pasteur L. Marauda, vice-modérateur, exhorte la jeunesse vaudoise à ne
jamais oublier ses traditions les plus nobles et son idéal chrétien.
Après ces discours, tous intéressants,
tous inspirés imr les besoins du moment actuel, c’est de nouveau l’heure des jeux, où
les jeunes de Rodoret et Pramol fraternisent avec ceux de Pignerol et du Pomaret, et toute la jeuniesse vaudoise sent
d’appartenir à une seule famille.
C’est le chant qui clôt ce Convegno, caractérisé par un sens très vif d’entrain
joyeux et d’amour fraternel.
Un merci de cœur aux org-anisateurs.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Beaucoup de personnes
sont accourues au temple de Saint-Laurent, l’après-midi de samedi 11 courant,
pour assister à la (â.ébration du mariage
d’un couple sympathique, estimé et aimé
dans la paroisse. Ckarles-Albert Etienne
Bertin feu Charles et de Lydie Clémentine Bertin (Bonnëtons), et Euphrosyne
Chiavia de Pierre et de Joséphine Comba
(Eyssartet), unissaient en ce jour leur
sort en prenant comme témoins Dieu et
les hommes. La Société Chorale a chanté
un de nos beaux cantiques, après avoir
jonché des fleurs les plus parfumées et
les plus belles les abords du temple et
son allée centrale, pour dire aux heureux
époux toute sa joie et tous ses meilleurs
vœux. Nous renouvelons tous ces bons
souhaits en répétant à Etienne et à Eur
phrosyne : Que la Couronne céleste soit
l’objet de votre plus grande aspiration,
et que la Prudence chrétienne vous accompagne tous les jours de votre vie.
LA TOUR. Dimanche soir, la Société
Missionnaire « Pra del Torno » a tenu sa
séance de clôture ; un public, pas trop
nombreux, a écouté, avec sympathie et
intérêt, 1’,allocution que le président, le
lycéen E. Aime, a prononcée avec beaucoup de chaleur, ainsi que les rapports
de l’activité sociétaire. Les rœiiltats financiers, annoncés par le caissier I. Feyles, ont .réjoui les auditeurs et réjouiront
tous les .amis des Missions, puisqu’il est
donné d’enregistrer une très sensible augmentation sur le chiffre de l’année
dernière.
M. le prof, A. Tron remercie les .étudiants ' de la « Pra-del-Torno » ix>ur leim
travail consciencieux et M. le pasteur Jules Tron porte une parole d’encouragement, en rappelant qu’au-delà des résultats matériels, il y a l’action spiflitueUe
qui a été exercée paT ces réunions et qui
a été certainement bénie. Il tient aussi à
se réjouir de l’oriéntation toujours plus
religieuse de l’activité intérièurie de la Société. La séance se clôt par la prière de
M. le pasteur J. ’ffnon et par la collecte.
Le Bureau, pour la nouvelle année, est
formé par !MM. : Giulio Fomeron, président ; Attilio Fomeron, vice-pirésidentcaissier ; Enrico Pàsquet, secrétaire.
— L’enseignement biblique a été donné
dans toutes nos écoles et les classes de
français ont été suivies par un nombre
considérable d’élèves. Nous avons pu constater le travail consciencieux et persévérant qu’accomplissent les maîtres et maîtresses pour .inculquer dans le cœur et
dans le ceirveau de leurs élèves la connaissance de nos Saints Livres; nous tenons à leur dire notre vive reconnaissance,
"Comme aussi à M.Ue Pons qui a, par sa
ferme volonté, réussi à faire un grand
travail dans des conditions peu favorables.
MASSEL. Piar le moyen de la Vénérable Table, le Consiistoire a reçu avec reoonnaissance et transmis aux intéressés
la, somme de L. 453, destinée par nos frères Vajudois du Sud-Amérique aux sinistrés des avalanches du 1930. Nos vifs remercîments aux frères éloignés pour leur
bel acte de solidarité. R
MARSEILLE. L’Unikm Vaudoise a célébré, dimanche 5 juin, sa fête annuelle du
printemps, à la campagne Clôt — à la
Ponme — en plein alir, où tous ont joui,
les petits et les grands. Différents jeux
ont contribué à la bonne réussite de la
fêtes, qui s’est prolongée fort tard, dans
la soirée, avec pie concours de la plus
grande partie des Vaudois de Marseille.
La collecte n’a pas manqué, au profit
des enfants de l’Eglise Réformée de Marseille ayant besoin d’un séjour à la montagne, après quoi l’on s’est séparé en se
sôuhaitalnt au revoir au 15 août.
PERRIER-MANETLLE. Une maladie
foudroyante vient d’interrompre la course
terrestee d’Alba Micol, fille de Frédéric et
de Baral Adèle. Elle est décédée au Quins,
le matin du 14 courant, à l’âge de 8 ans.
L’ensevelissement a eu: lieu mercredi, 15,
et une foule d’amis et de connaissances
ont entouré la famlffle de leur sympathie.
Que Dieu soutienne les parents dans cette
heure solennelle et triste.
SAINT-JEAN. Asile des Vieillards. Nous
accusons réception, avec ^connaissance,
dœ dons suivants :
M. mes et M.rs :
Exercice 1931-32 ;
Famille Aguet, en souvenir de M. James Aguet L. 1.000,—
N, et P. Peyrot » 20,—
Caisse d’Epargne de Tuiia » 150,—
Pauline Gaydou » 30,—
Cairlo Decanal e » 20,—■
Marie et Attüio Bounous, en souvenir de M.me Giulia Paschetto » 20,—
Ijouise Cambellotti-'Bouiious » 10,—
M. et M.me Lindcr-Bert » 20,—
Jeuve-Boulard » 10,—
Colonie Vaudoise de Paris » 53,—
Méry Alessio-Eynard » 25,-^
Famille Girardon, en souvenir de son
mari et père Étienne Girardon » 50,—
Adeline Pariee, New-York, en'souvenir de sa nvère Lydie Parise » 100,—
Elise Bevel-Goss, en souvenir de son
"mari Giulio Revel » 100,—
Id.; en souvenir de son frère Jacques Goss » 30,—
Victorme Fries » 5,—
SiTsette J., en souvenir de Anna Pons » 5,—■
Adèle Rosati-Buffa » 20,—
Exercice 1932-33 :
Emma Gay, en souvenir de son cher
père » 50,—
Les enfants de M. François Gay, en
souvenir de leur chei~ papa » 100,—
Henri Peyrot, en souv. de M. François Guy » 50,—
Paul Ricca et famille, id. » 20,—
Alterto Benech, Novara, id. » 25,—
Henriette Pasquet, Prarustin » 5,—
Consistoiie de Turin » 200,—
SAINT-GERMAIN. L’enseignement de
la Bible et du- français a pu être donné,
cette année, à tous les enfants des écoles
de notre paroisse. Nous avons eu l’occasion de nous rendre compte du zèle et
de l’amour avec lesquiels cet enseignement
a été donné, et nous nous réjouissons avec
les régents et les institutrices pour les
résultats vraiment encourageants qu’ils
ont obtenus.
— Nous accompagnons de nos vœux les
plus sincères les jeunes époux Comba
Aldo, des Bleynats, et Bouchard Vilma,
du Saret de l’Envers-Portes, dont le mariage a eu lieu le 28 du mois passé, et
Martànat Emmanuel, du Chioutas, et Martinat Eglantine, de la Combine, de l’Enyers-Poirtes aussi, dont le mariage a eu
lieu le 4 du moàs courant.
— Vendrá passé, un long cortège de
parents et d’amis accompagnait à sa dernière demeure, la dépouille mortelle de
notre frère B&iac Michel Barthélemy, originaire de Pramol, décédé à l’âge de 60
ans. Parti très jeune encore du pays, il
avait résidé longtemps à l’étranger et depuis plus de vingt ans avait fixé sa résidence à Gênes. A son frère M. Charles
Beux, vice-podestat de Saint-Germain, et
à tous les parents, nous exprimons encore
nos plus vives condoléances.
— L’asüe d’enfance de ViUe, exceptionnellement nombreux, vient de terminer Tannée scolaire par une belle fête de
clôture. Autour de la maîtresse et des
enfants s’est réuni un bon nombre de mè
qui ont écouté avec la plus grande
joie les chants et les récitations des petits enfants, et qui ont voulu témoigner
à la maîtresse de l’Asile, M.lle Lisette Rostan, leur plus vive reconnaissance pour
les soins dévoués qu’eUe prodigue à la petite armée de ses élèves.
VILLAR. Notre Eglise et toute la population du Villair viennent de faire une
grande perte par la mort presque subite
de leur bienfaiteur, Tindustriel M. Eu
gène Crumière, fondateur et directeur de
l’Etablissement qui porte son nom.
M. Eugène Orumière était né le 29 févrieir 1864 à Annonay, dans les Cévennes,
où il caressàit touj(Ours la perspective de
retourner s’établir plus tard, dans sa
retraite. Descendant d’une ancienne famille huguenote, il en avait gardé le car
ractère feinie et la foi qui n'aime pas
les vaines paroles, mais qui vit dans le
cœur et s’exprime pan la vie. Il ne panlait pas beaucoup de sa foi, mais il ne
manquait jamais, le matin, avant de se
rendre de très bonne heure à-son cher
établissement, de s’entretenir en prière
avec son Dieu,, duquel seul il attendait
la force dont il avait besoin pour l’accomplissement fidèle de sa tâche journalière.
&s funérailles, présidées le 12 courant
par le pasteur R. Jahüier, et auxquelles
ont pris part tous les pasteurs en vie qui
ont desservi la paroisse : MM. A. Jahier,
B. Souher, P. Chauvie ; M. le président de
la Société Anonyme E. Crumière, grand’officier prof. Gitti, de Turin,; les membres
de la Société ; l’administrateur délégué
chev. off. F. Mairgaria; le vicediirecteur
technique de l’Etablissement, M. G. Mathieu ; MM. les podestats A. Gay, de Villar
Pélis, lieutenant-colonel E. DeCardis, de
La Tour, et une immense foule, émue,
d’amis et de connaissances accourus de
près et de loin, ont été fm magnifique
témoignage de l’estime et de l’affection
dont notre frère jouissait de la part de
tous ceux qui ont eu le bonheur de le
connaître.
Au temple, après TaiUocution du Pasteur de la paroisse, M. le pasteur B. Soulier déposa sur la déjwuille mortelle la
fleur de la gratitude et du souvenir ; des
prières furent élevées à Dieu, à la maison mortuaire et au temple, par MM. les
pasteurs P. Chauvie et A. Jahigr.'Au cimetière, M. le Podestat de Villar Pélis et
M. le Président de la Société E- Crumière,
rendent encore, par des paroles vibrantes
et émues, leur témoignage d’estime et de
reconnaissance à la mémoire du regretté
bienfaiteur de cette population.
Et maintenant notre frère — selon la
belle parole qui a été choisie par la famille corne texte du « faire-part » — « se
repose de ses travaux'et ses œuvres le
suivent ». Il nous reste l’exemple de
l’homme intègre, fidèle à son Dieu et à
son devoir.
C’est donc au nom de notre famille paroissiale toute entière que nous renouvelons à la famiUe en deuil, et tout particulièrement à la veuve de notre regretté
frère, M.me Louise Qrumière née Barus,
l’expression de notre plus vive sympathie
chrétienne. r. j.
La dg.ra Baeus Luigia vedova Crumière, e paxrenti tutti, col cuore affranto
per rirreparabile perdita dd loro caro
EUQENIO CRUniERE
sentano il dovere di ringraziare pubblica^
mente il dott. Alfredo Quattrini, suo medico, che lo curò nella malattia ed assistette fino alVultimo con amore e dedizione ; il Consiglio d’Amministrazione, il
Collegio dei Sindacì, Impiegati e Maestranza della S. A. E. Otaunière ; la Casa
Dollfus & Noack, di Mulhouse, il Comune
di Villar PeUice, le Rev. Suore Salesiane
dd Convitto, Autorità locali e di Torre
Pellice, amici e conoscenti che vollero dimostrare il loro affetto al defunto cdl’invio di corone e fiori ed assistere ai suoi
funerali.
yillar Pellice, 12 Giugno 1932.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
SUPRÈME DESIR D’UN SAGE.
Pendant un de mes voyages en Italie,
raconte le professeur Tholuck, j’engageai
plusieurs fois une intéressante conversation avec le brave jxistiUcm qui me conduisait. Lorsque je pris congé de lui, après
avoir utilisé ses services plusieurs jours,
je lui dis : « Quel est votre suprême désir ? ». Il réfléchit longtemps et répondit
enfin, non sans émotion : « Morire in pace
con Dio». (Mourir en paix avec Dieu).
Rien de tout ce que j’ai vu en Italie,
ajoute ’Tholuck, ne m’a fait autant d’impression que les simples paroles du postillon des Abruzzes. (Notre Espérance).
s.
4
COMUNE DI TORRE PELLICE
TABELLA STATISTICA - Mese di Maggio 1932-X.
Nascite N° 9 — Decessi N° 2
Institniions Hospitalières Vandoises.
REFUGE._
^ns reçus pendant le mois de mai 1932.
M.wies et M.rs : Commune du Perrier, L. 35
- Id. de Massel, 30 - Géom. Mario Mantelli, 50
- Pédóiation Vaudoìse des Etats-Unis, pour Ile
Lit des Etats-Unis, 1.000 - Oscar Cambefort,
Lyon, 40 - N. N., La Tour, 10 - Adeline H. Pal'ise, New-York, en souvenir de sa chère mère
M.me Lydie Parise, 200 - Eglise Vaudoise de
Gênes, Société de Couture, 150 - Pastre Augiiste, Pomaret, 25 - Commune de La Pérouse,
subside, 100 - Eglise de Prarustin, 67 - Paroisse du Perrier, 2,5 - Consistoire du Pomaret,
50 - Eglise de Sienne, 50 - M.me Jouve-Boulard, Saint-Jean, 10 - V. Ascii, v. Wijck, Rappart, Utrecht, 20 - Caisse d’Epargne de Turin,
Buccursale do Luserne Saint-Jean, 800 - En
souvenir de M. François Gay, ses enfants,
Saint-Jean, 50 - Meta Gallian-Bauer, Gênes,
500 - Union des Mères et Jeunes Filles, Massel, 50 - Alexandrine Rostan, La Tour’, 20 Adèle Rosati-Buffa, Biella, 15 - M. Farina,
Hôpital de La Tour, 50 — Collecté à Cannes, par M.me M. Bounous et M.lle Madeleine Cdisson: M. et M.me E. Bertin, frs. 30
- M.me Savan, 15 - M. et M.me Garavagno, 20
- M. et M.me F. Long, 35 - Pasteur A. Maitin,
20 - M.me Peiyronel, 30 - M.me Pezzuto, 30
- M.me Odino, 15 - M. et M.me Douze, 25 - Pasteur iBonnefon, 20 - Sylvie Bosio, 20 - Anonyme, 5 - M. et M.me Dupont-Jouve, 15 M.me^veuve Pierrisnard, 20 - M.lle Albertine
Fornèron, 1.5 - FamUle B. Bounous, 50 •M. Jeanbouirquin, 20 - Elisa Pastre, 25 - Aline
Bosio, 25 - Genre-Clapier, 20 - Cauda, 10 - J.
Marauda, 50 - M. et M.me Mondon, 10 - Anonyme, 2 - Pierre Boulard, 20 - Charles Ferrerò, ^10 - M.lle Weber, 70 - E. Warnery, 50
- Emile Wagner, 20 - B.. Poron, 50 - M.me
veuve Maz’za-Roman, 30 - M.me Houx-Mazza,
15 - M.me JaUa, en souvenir de sa chère mère,
50 - M. et M.me A. Jouve, 20 - M. Maïssa, 10 .M.lle Aline Ribet, 10 - M.m© Seoccimano, 10
M. et M.me Pastre, 100 - M.lles S. et Catherine
Chamlx)!!, 100 - M.lle Elise Baer, 10 - C. A'voudet, 20 - Etienne et Jenny Malan, 20 - A. Rey, ■
5 - M.Ue Kiener, 10 - M.me Meunier, 10 JL L., 10 - Vérine L. D., 20 - L. Mortz, 20 Amédëe Stalle, 50 - M. Papon, 10 - SeiTa Delphine, 10 - Méry Mtüan, 10 - M.l!e Salle.s-Landry, 10 - M.me Loew, 10 - M.me Dubois, 10 P. Bertalot, 20 - M. Giottoli-Monnet, 15 - Henri
Bertin, 10 - Emile et Estlier Pons, 10 - Maaie
Bruzzo, 5 - Jean Odiu, 5 - M.lle Selmioi-ber,
5 - Jeanne Gardiol, 5 - Suzanne Gardiol, 5 M.me Rœsi-Gardiol, 5 - C. Carota, 5 - C. Balraa.s, 5 - M.me Guiraldi, 20 - Madeleine Coïs.son, 50 - Total collecté à Cannes, fis. 1.492,
an change L. LIS;!,60 — Collecté à Nice, par
M.me Muschiato-Chanvie : M. et M.me pasteur Brochet, frs. 10 - Jean Chauvie, 10 - M. et
M.me Muschiato, 10 - Anonyme sui.s.se, 5 Chariot, 2 - Bou noms Vollero, 10 - Sabatier, 2
- Jeannette, 1 - Maurice, 1 - Armand et Pauline Fostaniy, 50 - M.me Céline Temizzi, à
l'occasion des noces de diamant de ses parents, M. et M.me Pavarin, 25 - Total collecté
à Nice, frs. 126, au change, L. 95,40.
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» 5,22 6,25 6,58 7,57 8,40 12,50 17,29 18,57
» 5,43 6,44 7,21 8,10 9,09 13,17 17,57 19,11
a. 6,31 7,30 8,10 8,40 9,48 14,07 18,47 19,47
P. (3) 0,26 5,- 6,35 7,55 (U 11,10 13,15 17,25 18,43
» 1,07 5,41 7,18 8,25 11,52 13,56 18,02 19,28
» 1,30 6,06 7,43 8,42 12,12 14,21 18,21 19,53
» 6,29 8,06 ^ 14,43 18,45 20,14
» 6,48 8,31 > 15,01 19,01 20,30
a. 6,52 8,35 — 15,05 19,05 20,34
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi,
(I)
19.55
20,20,10
20,33
20.56
21,42
20,07
20,51
21,18
(2)
21,01
21,06
21,16
21,38
22,01
22,48
21,22
22*02
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre Pellice p.
S. Margherita »
Chabriois >
Villar Pellice *
Via Fourca »
BobbioPellicec.
7,05
7,15
7,22
7,29
7,34
7,40
(1)
15,15
15,25
15,32
15,39
15,44
15,50
20,45
20,55
21,02
21,09
21,14
21,20
BobbioPelticep.
Via Fourca »
Villar Pellice »
Chabriois >
S. Margherita »
Torre Pellice a.
5,40
5,45
5,51
5,58
6,05
6,15
(I)
11,25
11,30
11,36
11,43
11,50
(2)
19
19,05
19,11
19,18
19,25
(1) Festivo e Venerdì — (2) Feriale — (3) Festivo.
12,— 19,35
(3)
19,55
20,
20,06
20,13
20,20
20,30
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
(1)
Pinerolo p. 6,19 7,52 8,50
Ponte Lemina (fac.) » 6,27 7,59 —
Abbadia » 6,30 8,02 —
Riaglietto-Fiugera(/flc)» 6,35 8,05 —
S. Martino » 6,41 8,08 —
Porte » 6,44 8,11 —
Malanaggio (fac.) » — 8,16 —
S. Germano . 6,52 8,19 9,10
VillarPerosa » 7,02 8,26 9,16
Dubbione » 7,09 8,33 —
Pinasca . 7,12 8,36 —
S. Sebastiano , _ _ _
Perosa Argentina a. 7,22 8,45 9,30
(2)
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
li,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,20
12,27
12,30
12,33
12,36
12,39
12,42
12,45
12,52
12,59
13,02
13,07
13,10
14.25
14,32
14,35
14,39
14,42
14,45
14,49
14,52
15,15,08
15,11
15,19
15.25
16,40
16,48
16,51
16,55
16,57
17,
17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17,28
17,31
18,31
18,38
18,41
18,44
18,46
18,49
18,56
19,03
19,10
19,13
19,21
(3)
20,10
20,18
20,21
20,25
20,27
20,30
20,33
20,36
20,43
20,50
20,53
20,58
21,01
(4)
21,35
21,42
21,45
21,48
21,52
21,55
21,58
22,03
22,11
22,19
22,22
22,29
22,34
(1) Luglio-Agosto — (2) Sabato — (3) Festivo (Maggio-Giugno-Setteuibre-Ottobre) — (4) Festivo (Luglio-Agosto).
(I) (2)
Perosa Argentina P- 6,01 7,40 8,55 9,50 11,52 13,40 16,20 17,50 20,39
S. Sebastiano » 6,04 — — 11,55 13,44 16,23 — —
Pinasca » 6,09 7,48 9,02 9,57 12,- 13,50 16,28 18,- 20,46
Dubbione » 6,12 7,51 9,05 10,- 12,03 13,53 16,31 18,03 20,49
Villar Perosa > 6,18 7,57 9,15 10,07 12,10 14,- 16,45 18,10 20,55
S. Germano » 6,25 8,04 9,22 10,15 12,17 14,07 16,53 18,18 21,01
Malanaggio (fac.) » 6,27 8,06 9,25 10,18 12,20 14,15 16,56 — 21,03
Porte a 6,30 8,10 9,28 10,22 12,26 14,20 17,- 18,25 21,06
S. Martino a 6,33 8,13 9,31 10,25 12,29 14,23 17,03 18,28 21,09
Riaglietto-Fiugera(/ùc)» 6,36 — 9,33 10,28 12,32 14,26 17,06 18,31 21,12
Abbadia » 6,39 8,19 9,36 V 10,31 12,35 14,29 17,10 18,34 21,15
Ponte Lemina (fac.) a 6,42 8,22 ’ 9,39 10,34 12,38 14,32 17,13 18,37 21,18
Pinerolo a. 6,48 8,29 9,45 10,40 12,44 14,40 17,20 18,44 21,25
(l) Sabato — (2) Festivo (Luglio-Agosto) — (3) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclarelto
Trossieri-Faetto
Perrero
a.
7,40
7,48
8,03
8,07
8,10
13,25
13,33
13,48
13,52
13,55
19,35
19,43
19,58
20,02
20,05
Perrero p. 5,20 7,—
Trossieri-Faetto » 5,23 7,03
Chiotti-Riclaretto » 5,27 7,07
Pomaretto » 5,42 7,22
Perosa Argentina a. 5,50 7,30
11,10
11,13
11,17
11,32
11,40
17,10
17,13
17,17
17,32
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