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QuarAtttû-sixièHu aanéesv
14 JanTlßr 1910
N. 2.
L'ËC
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger .............................................
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l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. __________
S’adresser pour lallédacUon à M.C.-A-TRON, ,past., Torre PeWîce,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pelltce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. j ik *
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE :
Avis important — Communication officielle —
La grande bataille — Persévérants dans
la prière — Ephéraérides vaudoises —
Musique — Chronique vaudoise — Nouvelles et faits divers — Patronato pei
minorenni condannati couilizionalmente —
Revue politique.
AVIS IMPORTANT
Voici le quémandeur importun qui
vient solliciler MM. les abonnés à
faire leur devoir.
Ayez l’extrême obligeance de vous
mettre en règle avant la fin du mois
courant, sous peine de nous forcer à
vous suspendre l’envoi du joui-nal.
Les mesures de rigueur sus-mentionnées seront également appliquées
aux abonnés de la Tour, qui ne reçoivent pas le journal par la poste,
et n’auraient pas acquitté leur dette
avant le 31 c.
Nous avertissons enfin MM. et Mesdames les retardataires qu’un dernier
appel va leur être lancé, sous la forme
d’un billet vert ou rouge. Il ne nous
restera plus après cela qu’à publier
les noms des récalcitrants... à l’édification du public!
A’Administkateuk.
COMMUNICATION OFFICIELLE
En vertu de l’art. 193 des Règlements Organiques, promulgués le 29
Octobre 1903, le 31 Octobre de cette
année s’achèvera la période de 14 années de ministère dans la même paroisse prévue par l’art. 19, après laquelle toute église autonome est appelée à se prononcer pour un prolongement du ministère de son pasteur
dans son sein ou pour l’élection d’un
nouveau pasteur.
Dans les deux cas, la paroisse doit
procéder à une votation dont les modalités sont prescrites par l’art. 20,
s’il s’agit d’une l'éélection, et par l’art.
24, s’il s’agit d’une nouvelle élection.
Comme les paroisse de Bobi, ’V^illar,
Angrogne, Prarustin et Pignerol se
trouvent dans jes conditions prévues
par Part, 19, afin que toutes les élections que l’application de cet article
pourra occasionner puissent être laites
avant le synode, la Table les prie de
bien vouloir dès le premier des six
mois fixés par l’art. 20, corn ma b, c’est
à dire avant le 31 Mai prochain se
prononcer en tenant l’assemblée de
paroisse prescrite à Part. 20, au cas
où elles entendraient réélire leur pasteur. Il est à désirer que toutes les
réélections et les nouvelles élections
aient lieu en .Juin et Juillet. Les Consistoires s’entendront pour cela avec
la Commission Exécutive du District
des Vallées.
Turre-Pellice, le il Janvier 1910.
Pour la Table:
B. Léger, Modérateur.
LA GRANDE BATAILLE
Tous les regards sont tournés du
côté de l’Angleterre. A dater de 'samedi commenceront les élections politiques qui ne seront terminées que
vers le 28 du mois. L’Angleterre n’a
pas connu de lutte constitutionnelle
plus grave depuis deux cents cinquante
ans, c’est à dire depuis le jour où le
malheureux Charles I fut condamné
à mort comme traître et tyran pour
avoir attenté aux libertés politiques.
Il n’y aura pas une révolution et le
sang ne sera pas versé, non certes,
mais il y aura une transformation
complète dans la nature des impôts,
qui devront dorénavant peser plus
lourdement sur les classes riches et
sur les empoisonneurs publics qui,
avec le wisky et la bière, travaillent
à la ruine d’un peuple.
Quand on pense que le comte Cadogan possède à Londres 200 acres, ce
qui représente un revenu annuel de
plus de 37 millions de francs ; que la rue
de Strand rappoi-te une somme égale
au duc de Norfolk, le chef du catholicisme laïque ; que les 400 acres deWestminster valent au duc du môme nom
75 millions de francs par an, il est
tout naturel qu’un gouvernement préoccupé des dépenses qui ne font
qu’augmenter d’une manière inquiétante, agisse afin de trouver les moyens
pour y remédier.
Ajoutons que les élections actuelles
vont décider aussi s’il faut conserver
aux Lords les privilèges immenses
dont ils jouissent depuis des siècles.
Nous assistons à cette heure en Angleterre, au déchaînement des grandes
forces sociales qui se disputent la
domination desEtats. D’un côté l’esprit
de tradition, les intéi'êts et les forces
morales qui constituent une société ;
de l’autre ces éléments longtemps cachés, qui résultent des faits nouveaux
et qui, soudain, se révèlent et s’incarnent dans un parti pour désorganiser et détruire le régime ancien.
Nous suivons avec intérêt cette lutte
colossale, et puisque nous aimons l’Angleterre pour plusieurs raisons, nous
demandons à Dieu qu’Il dirige tout
pour le bien de ce peuple, qui a été
entre ses mains, le plus puissant agent
pour répandre la vérité dans le monde
entier.
PERSÉVÉRANTS DANS LA PRIÈRE
Rom. XII, 12.
La première semaine de l’année a
été consacrée à Dieu par la prière
dans nos vallées, comme dans notre
patrie, et dans le monde entier. Par
tout où l’on accepte Jésus comme
Sauveur on a fléchi les genoux. Nous
ne dirons pas que c’est une habitude,
mais bien plutôt un devoir, un privilège, un besoin.
L’homme, où que ce soit qu’il se
trouve, quelle que soit la religion qu’il
professe, sent le besoin de s’adresser
à un Dieu. Qu’il s’agisse d’une idole
grossière, tel qu’un animal, une pierre,
ou qu’il s’agisse du soleil, ou d’une
étoile, l’homme épanche son cœur devant son Dieu et l’invoque.
En dehors de ceux qui ne connaissent pas le Dieu vivant, puissant et
miséricordieux, il n’y a certes pas de
réponse à attendre, mais même pour
les adorateurs de Dieu, en esprit et
en vérité, pouvons-nous compter sur
lui? Aucun doute n’est permis, car en
constatant les origines dè la famille
humaine, à travers les siècles, jusqu’à
nos jours, nous avons les preuves évidentes des réponses aux demandes
ardentes de la foi adressées au Dieu
saint et invisible.
Dieu répond à l’âme qui s’élève
jusqu’à lui; ça été le cas d’un Abel
offrant humblement son sacrifice, d’un
Zacharie demandant avec foi un fils
et d’un Corneille réclamant avec angoisse la lumière d’en haut afin qu’elle
éclairât son cœur plongé dans les ténèbres du sémi-paganisme.
Dieu répond quand une personne
s’adresse à lui, intercédant en faveur
d’un pays ou d’un peuple. S’il s’était
trouvé dix justes dans la ville de
Sodome, elle n’aurait pas été détruite
par le feu et le soufre. Le serviteur
de Dieu pouvait compter sur la fidélité de son Maître.
Daniel, en exil, faisait monter ses
prières trois fois par jour au ciel,
mais aussi il a eu la joie de voir les
siens reprendre le chemin de Sion,
retournant à Jérusalem pour y rebâtir
la ville et le Temple détruits.
Dieu répond encore et exauce quand
il s’agit d’une famille entière qui intercède pour une personne.
Lorsque Pierre fut mis en prison
et qu’il allait être livré à la mort,
l’Eglise entière était en prière, et ces
prières montèrent au ciel et furent
entendues. Le messager ailé descendit
des voûtes éternelles, pénétra dans
la prison, fit tomber les chaînes du
captif, lui ouvrit les portes et lui
rendit la liberté.
Pourrions-nous oublier la scène
émouvante de la chambre haute, des
120 attendant la promesse de Jésus
faite lors de l’ascension?
Dans tous ces cas, nous voyons
comment Dieu se plait à exaucer, et
si de ces faits bibliques nous nous en
appelions à l’histoire, à notre propre
expérience, nous serions étonnés dé
voir comment Dieu prend plaisir à
exaucer ceux qui le servent.
Seulement, il est évident, que pour
compter sur l’exaucement, la prière
doit toujours être faite avec sincérité,
humilité, foi, ptersèvérance et au nom
de notre avocat, Jésus-Christ.
Il est parfaitement inutile de recourir à la prière si elle n’est pas
sincère, c’est-à-dire si elle présente
le cachet de l’hypocrisie, ou bien, si
on ne désire pas ce que l’on demande,
comme c’est souvent le cas.
A quoi a servi la prière du Pharisien? à le condamner; par contre celle
du péager a attiré sur lui la justification.
Il est inutile de s’approcher du trône
de la grâce avec arrogance, intimant
à Dieu l’ordre de répondre à nos vues.
A nous de recevoir les ordres et non
pas à les donner. Rappelons-nous que
nous nous approchons de Dieu comme
des coupables, des transgresseurs de
la loi. C’est donc une grâce qui nous
a été faite de pouvoir nous adresser
à un Père tel que Celui que nous
invoquons.
La prière est vaine si elle n’est
pas inspirée par une foi ardente qui
ne connaît point d’obstacles, semblable à celle qui transporte Tes montagnes, qui obtient des miracles parfois.
Pour nous est l’exemple d’un Jacob
luttant avec l’ange et à l’aube du
jour s’écriant: Je ne te laisserai point
aller jusqu’à ce que tu ne m’aies béni!
D’un autre côté, n’attribuons pas à
la prière une epèce de magie, espérant
une réponse immédiate. Zacharie a
prié juqu’a une vieillesse avancée,
Monique pendant une 30® d’années
pour la conversion de son fils. C’est
une lutte, mais après laquelle Dieu
nous dit comme à la cananéenne: Va,
et qu’il te soit fait selon ta foi.
Mais le grand secret de la prière
réside dans le nom de Celui duquel
nous la présentons. - Au nom de Christ
le ciel s’ouvre, le Père nous entend Au nom de Christ nous avons le droit
de nous adresser au Ciel et d’attendre
la réponse.
Commençons l’année avec de telles
dispositions et elle sera bénie pour^
chacun de nous.
EPHEMÉRIDES VAUDOISES
6 Janvier.
Giovanni Caracciolo.
La date du 6 Janvier nous rappelle
un nom des plus illustres de la noblesse Italienne, qui a laissé un glorieux souvenir dans les annales des
Vaudois et de la Réforme.
En 1546, François I, alors maître
2
mi*»AnÉ
du Piémont, nomme gouverneur de
cette région un de ses maréchaux appelé Giovanni Caracciolo, prince de
Melfl, membre d’une des plus nobles
familles Napolitaines, qui occupa cette
charge aussi sous Henri II, jusqu’à sa
mort survenue en 1550. Les Vallées
furent donc pendant 5 ans gouvernées
par ce prince Napolitain et elles s’en
trouvèrent fort bien, car il se montra
toujours très bien disposé envei’s les
Vaudois et même favorable à leur foi.
Ce ne fut qu’après sa mort que/le
parlement de Turin osa commencer
h agir contre nos pères.
En attendant, le 6 Janvier 1549 Caracciolo avait signé un ordre qui fait
époque dans l’histoire de nos Vallées.
Il avait chargé le capitaine Angelo
Pedemonte de démolir les châteaux
de Brichéras, Luserne, La Tour etBobi.
Sans doute le gouverneur sentait
approcher le moment où les Français
devraient évacuer le Piémont et il
voulait dans ce cas priver le duc de
Savoie, qui en redeviendrait niciître,
des forteresses qui lui auraient permis d’opprimer ses sujets des Vallées.
Tout fut donc rasé... et quand 10 ans
plus tard Emmanuel Philibert envoya
Trinité guerroyer aux Vallées, les Vaudois durent bénir la mémoire de celui
qui en avait démoli les forts.
Le nom de ce bienfaiteur des Vaudois est fort connu dans l’Histoire de
la Réforme, car il fut le père de Giov.
Antonio Caracciolo évêque de Troyes
(France) qui en 1557 embrassa la Réforme et obtint de Calvin de po^uvoir
être élu par son consistoire, évêque
de son église réformée. H s’était dûment marié et vécut jusqu’en 1569.
Un autre Caracciolo encore sé distingua comme adhérent à la réforme
et ami des Vaudois. Ce fut le marquis
Galeazzo Caracciolo, Napolitain luiaussi et neveu du pape Paul IV. Il
quitta ses biens et sa famille en 1551
et se réfugia à Genève où il fonda
avec le comte Celso Martinengo de
Brescia l’église italienne de Genève
dont il fut diacre. Tous les Vaudois
de Calabre et du marquisat de Salaces réfugiés à Genève trouvèrent en
lui un ami et un protecteur. Il est
plus d’une fois fait mention de lui dans
les lettres du martyr Pascale qui l’avait bien connu à Genève, comme l’avaient connu aussi Varaglia et Lentolo. Les notes du Consistoire de Genève l’appellent simplement le « marquis». Nous ne saurons jamais tout
ce qu’il a fait pour nos Vallées; mais
nous savons que son témoignage à la
foi évangélique fut des plus édifiants
et constitue pour le monde protestant
une des gloires de l’Italie.
N’est-il pas étonnant de trouver
parmi ces grandes familles italiennes
qui ont produit tant d’ennemis féroces
de nos pères, parfois aussi quelquesuns de leurs meilleurs amis?
Teofilo Gay.
MUSIQUE
Dans un bon nombre d’Eglises, il y
a eu à la fête de Noël, des chœurs qui
ont été chantés avec entrain et précision. Cela nous rappelle le bon vieux
temps; on chantait alors. Pourquoi ne
chanterions pas aujourd’hui? Une Eglise muette, se meurt, aussi faut-il
cultiver la musique. Un collaborateur
de la famille écrit ce qui suit:
« Le dernier son des instruments
s’est évanoui et cette société de di
lettantes est encore sous le charme
de la chanson vieillotte, tendre et
naïve que la jeune artiste vient de
leur faire entendre!
Tout en lui ofl'rant des fieurs, un
élégant gentilhomme lui tourne un
aimable compliment. En eftet, cette
musique gracieuse, qui accompagne
un joli poème, n’éveille chez les auditeurs que des sentiments agréables.
Quelle n’est pas la puissance de la
musique, son pouvoir sur l’homme?
Ici elle répand des flots d’harmonie :
tout est grâce et charme. Là-bas! un
cri sinistre a retenti. L’air guerrier
produit alors des miracles, il soutient
le courage du soldat, l’accompagnant
dans sa marche, le conduisant parfois
à la gloire.
Sur le cœur de l’exilé, que ne peut
la musique du chant national de sa
patrie ?
Dans l’église, la musique élève l’âme
des fidèles, et les plus sceptiques se
sentent parfois remués aux sons de
l’harmonie divine. Que de fois un cantique chanté par une voix enfantine
n’a-t-il pas soutenu un malade, consolé un mourant !
Mais la scène change : c’est une foule
grossière d’hommes et de femmes réunis pour entendre des chansons. Dans
l’atmosphère enfermée d’un- petit théâtre, la musique se fait entendre,
accompagnant des paroles le plus
souvent légères, ou des danses échevelées. Alors on peut saisir sur les
visages des auditeurs le reflet! des
mauvaises passions soulevées dans
leurs âmes; "c’est la lie qui remonte
à la surface.
La musique exalte ainsi tous- nos
sentiments, elle les élève, les abaisse;
elle calme ou excite ; elle ranime le
courage, sanctifie nos pensées, elle
peut, hélas! aussi plonger un être dans
le désespoir ou exciter ses plus mauvaises passions. Mais dans ce cas la
faute en est à l’homme qui a profané
un don du ciel.
Cultivons donc la musique avec le
respect dû à tout ce qui nous vient
d’en haut. Que le moins doué d’entre
nous en ait sa part et, dans sa blanche vieillesse, il pourra encore se dire
heureux, quand à ses oreilles raisonnera l’écho de la chanson entendue
jadis sur les genoux maternels».
Oui, chantons de tout cœur, au Seigneur, car chanter, c’est aussi prier
et louer Dieu.
CHRONIQUE VAUOOISE
S Noces de diamant. Une cérémonie
bien rare hélas, mais touchante dans
sa simplicité et dans sa stricte intimité, avait lieu ces derniers jours au
milieu de nous, la célébration des noces de diamant de deux des 23 octogénaires et nonagénaires que compte
notre paroisse. Il y a 60 ans en effet
que M. le pasteur Parander unissait
en mariage Daniel Mondon, qui a été
pendant 42 ans ancien de cette Eglise,
et Anne Mondon de la paroisse de Pral.
Nos deux frères ont tenu à rappeler
cet évènement si important de leur
vie en réunissant leurs enfants et petits-enfants pour un culte d’actions de
grâces. Il est vrai que tous n’étaient
pas là. Des 7 enfants que Dieu leur a
donnés, deux sont en Amérique depuis
bien des années, quatre entouraient
leurs parents, tandis que la 7“ jadis
mariée à Rodoret, a quitté depuis quelques années cetté terre.
Que nos chers vieux époux l'eçoivent encore tous nos vœux pour que
le Seigneur éclaire des rayons du soleil de justice la dernière étape qu’il
leur reste à parcourir avant d’arriver
à la patrie céleste vers laquelle ils
marchent heureux et confiants dans
la grâce de Dieu qui les a soutenus
et fortifiés jusqu’ici! B. G.
Perrî««*. Une jolie fêle. Une bonne
fête surtout, celle que nous avons eue
samedi dernier.
Par l’initiative d’une généreuse et
noble dame, noble dans toute la signification du terme, la comtesse Pinelli, et de son digne mari ex-préteur
du Perrier, tous les enfants de notre
Commune, au nombre de 170, Catholiques et Vaudois, étaient réunis dans
le vaste et beau local de l’Hôtel Regina, aimablement accoicîé par son
propriétaire M. Tessoi-e, pour une de
ces belles fêtes de l’enfance, où l’on
chante, l’on récite poésies et dialogues,
où l’on entend de bonnes et affectueuses paroles et l’on se régale enfin de
ces bonnes choses qui s’appellent, eom
me c’était le cas, « panettone », oran
Bari. M. le professeur Emile Tron,
ancien élève de notre Collège, vient
d’être classifié le premier dans le
concours à la chaire de Langue Française à l’Institut technique de Rome.
Congratulations sincères.
Bobi. Visite de missionnaire. Le
premier dimanche de l’année notre
Eglise a reçu la visite du missionnaire
M. A. Jalla, et comme ces visites n’abondent pas chez nous, nous avons
mis à contribution notre ami pour
toute la journée: au culte principal
qu’il a lui-même présidé, à l’Union
Chrétienne de jeunes filles et le soir
encore au temple où quelques centaines de personnes purent voir défiler
devant elles de belles projections lumineuses qui nous transportaient en
plein milieu payen. Nous avons l’espoir que cette journée missionnaire
portera des fruits bénis, et nous remei'cions de tout cœur celui qui nous
l’a si aimablement consacrée.
ges, chocolat et auti'es gentils souvenirs auxquels ce petit monde est si
sensible.
Le syndic, M. l’av. Peyrot, président
d’office, étant retenu à Pigiierol par
ses occupations, ainsi qu’il nous le dit
dans une lettre d’adhésion cordiale,
c’est M. le docteur Rostan qui inaugure la fête par une excellente allocution de circonstance adressée aux
enfants, auxquels il propose comme
le but le plus digne et le plus élevé
de leurs désirs et efforts, la bonté dans
les relations de famille, d’école et partout ailleurs.
Après quelques récitations et dialogues joliment dits par nos enfants,
et entremêlés de chants enlevés avec
entrain sous la vaillante direction de
notre régent paroissial M. Peyronnel,
c’est le tour de M. le curé Rév. Richard qui, rappelant aux enfants la
personne de Celui qui a dit: «Laissez
venir à moi les petits enfants » les
engage vivement à suivre en toutes
choses l’exemple de bonté, de tolérance, de fidélité que le Christ nous
donne dans sa vie.
Autres poésies, un gentil petit chant
avec mymique, bien amusant, de l’Asile Principessa Jolanda, quelques paroles cordiales du préteur actuel Arr...
et nous touchons à la fin de la fête.
M. le pasteur Bonnet, enfin, se réjouissant de tout cœur de la bonne réussite de la réunion, organisée avec tant
de spontanéité, après quelques paroles
chrétiennes adressées aux enfants, se
rend interprète de leurs sentiments
de reconnaissance pour le joyeux entretien qui leur a été préparé, et remercie tout d’abord bien cordialement
la Comtesse Pinelli d’avoir voulu encore une fols, bien que loin de chez
nous, renouveler cette fête enfantine,
et ensuite les autorités locales, les régents et maîtresses, les demoiselles du
Perrier, tous ceux enfin qui, d’une
façon ou d’une autre ont contribué à
l’heureux succès de cette fête, exprimant enfin le vœu que par l’initiative
d’un comité local elle se répète chaque année au milieu de nous.
Au son da gramophone, gentiment
offei't par MM. les frères Tessere, se
fait la distribution des cadeaux appétissants, et le public, satisfait, rentre
chez soi, emportant, nous en sommes
certains, le meilleur souvenir de cette
réunion tout empreint de cordialité
fraternelle et joyeuse. J. B.
NaiiK^Jcan. Les réunions de prière
de la première semaine de l’année ont
été bien fréquentées et vivantes. Outre le pasteur, accompagné du régent
M. Coïsson, qui l’aide pour la direction du chant, MM. Rivoir, Long et
David Revel des Revels y ont pris
aussi une part active. Notre paroisse
sent vivement le privilège de la Communion des Saints dont ces réunions
sont une si grandiose et précieuse manifestation.
Dimanche dernier a eu lieu la visite de paroisse, faite par MM. Joseph
Long vice-président, et Alexis Balmas
pasteur, secrétaires de la Commission
Exécutive du District des Vallées.
M. le pasteur Balmas présida le culte
aux Dlonats, prêchant un édifiant sermon sur ces paroles de Jésus: «Demeurez en moi et je demeurerai en
vous » devant une imposante assemblée, dont une bonne partie s’arrêta
à la fin du service pour assister à
l’assemblée de paroisse, qui dura environ une demi-heure. Plus d’un de
ses membres y prit la parole et l’impression qu’elle produisit fut des plus
satisfaisantes.
A 3 h. dans la grande salle de la
Maison Vaudoise MM. Balmas et Long
parlèrent à la jeunesse qui y était
assez nombreusement représentée, sulla jeunesse selon Dieu.
Le soir à 7 1[2 ils tinrent encore
une réunion dans l’école des Gonins,
joliment remplie, parlant de ce que
Dieu a fait pour notre peuple et adressant de pressants appels afin que nous
y correspondions en produisant des
fruits tels que Dieu les attend de nous.
Cette visite pastoi'ale et les réunions
qui l’ont accompagnée ont produit chez
nous la meilleure impression qui, nous
l’espérons, concourra aux progrès spirituels de bien des âmes.
Nouvelles et faits divers
— Le N. de Noël du Journal de la
jeune fille publie le récit intéressant
d’une tournée faite dans les Alpes
françaises par Mlle Ida Wullschleger,
secrétaire générale des Unions de
France. Elle s’étend particulièrement
au sujet de l’Union d’Arvieu, en
Queyras, de laquelle le journal donne
un joli groupe, pris devant le presbytère qu’habita Félix Neff. Nous renvoyons à cette excellente feuille nos
lectrices qui aimei aient connaître tout
le récit, trop long pour être inséré ici.
— On écrit à l’Eglise Libre : « En
l’absence de son pasteur, M. Bertrand,
en tournée d’évangélisation, l’Eglise
du Chambón de Teuce a été desservie
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pendant six semaines par M. Ni codème Nardi, de Genève. Cet excellent serviteur de Dieu a obtenu un
réel succès: son activité, son amabilité, son dévouement, lui ont conquis
la sympathie et l’estime de tous. La
prédication, nettement évangélique,
riche de fond et de forme, attirait les
foules. Pendant cinq dimanches, le
vaste temple a été rempli d’un auditoire attentif, suspendu aux lèvres de
l’éloquent pasteur».
M. Nardi, fruit de l’œuvre d’Evangélisation de l’Eglise Vaudoise, est
aussi un ex élève du Collège de la
Tour.
— La Société d’histoire du
protestantisme françai vient de
nommer son président, en la personne de M. Frank Puaux, pour com bler le vide laissé par la mort du
regretté baron de Schickler. M. Puaux,
ancien directeur de la Revue cJu'étienne, est, en outre, l’auteur de plusieurs ouvrages historiques, qtri font
toujours autorité, tels que: Les Précurseurs français de la tolérance au
i7« siècle, les Etudes sur la révocation de l’Edit de Nantes, VHistoire
de l’établissement des protestants français en ¡Suède.
— Mis-i Florence Nightingale,
l’illustre philanthrope, vient de mourir
à l’âge de 90 ans. Elle était née à
Florence le 15 mai 1820 et s’était
sentie poussée, dès l’enfance, à s’intéresser aux hôpitaux et à toutes les
misères humaines. C’est à ses efforts
intelligents qu’ est due la réorganiti m des hôpitaux de Londres, qui fut
ensuite imitée par les autres nations
civilisées. Pendant la guerre de Crimée, on lui confia la direction générale des hôpitaux et lazarets anglais.
Avec un dévouement inlassable et une
intelligence peu commune, elle fit un
bien immense aux corps et aux âmes
des pauvres soldats blessés ou frappés
par des maladies infectieuses. La mémoire de Miss Nightingale est certes
-une-de celles qui demeurent en bénédiction.
PATRONATO Phi «IINO ENNI
condunnali coii<lixi«iialiu*-ii(e
Piiieroln, il iù GiUinau) 1910.
lll““Sig. DireU. del giornale ì'Echarles Vallées
Torre Pellice.
Mi rivolgo alla cortesia della S. V.
perchè voglia pubblicare la presente
nel pregiato periodico da Lei diretto,
del quale chiedo l’autorevole e gene
roso appoggio.
Una delle piaghe più dolorose che
affliggono la società moderna è indubbiamente il fenomeno della precoce
delinquenza. Essa si allarga e s’inacerbisce con una spaventosa progressione, e non è da oggi che uomini di
scienza e di legge, statisti e filantropi
tentano con mezzi diversi di prevenzione e di tutela di porre un aigine
a tanta jattura, di fronte alla quale
la funzione punitiva della giustìzia,
se pur necessaria per la difesa sociale,
non è sempre altrettiinto efficace ai
fini dell’emenda dei colpevoli.
La città ed il circondario di Pinerolo, in cui fioriscono tanti istituti di
beneficenza, mancano di una simile
istituzione, ed io ho pensato di prenderne l’iniziativa. *
Sarà il seme che io getto destinato
a portare buon frutto? Lo spero e lo
credo.
Il mio appello è rivolto a quanti
hanno intelletto, cuore e buona volontà, senza distinzione di sesso, di
condizione sociale, di fede e di partito.
La carità è un terreno neutrale sul
quale tutti gli onesti possono stringeisi
fraternamente la mano. Invoco quindi
la cooperazione di tutti, dalle maggiori
autorità ai più umili cittadini, e per
intanto chiedo che quanti crederanno
di poterlo fare mandino al più presto
la loro adesione ed una delle egregie
persone le quali hanno generosamente
accettato di costituirsi meco in Comitato Promotore, od a me.d)
Ma uno speciale assegnamento io
faccio sulla classe benemerita degl’insegnanti, massime delle scuole elementari maschili e femminili. Essi vivono
più d’ogni altro a contatto dei fanciulli
del nostro popolo, e meglio d’ogni altro sono in grado di conoscere il segreto delle loro piccole anime, il loro
carattere, le loro tendenze, l’ambiente
in cui si svolge la loro esistenza, le
miserie e le involontarie deficienze
educative delle loro famiglie, e talvolta anche i cattivi esempi e i colpevoli abbandoni dei quali sono vittime. ®
L’opera di i-edenzione che vagheggio
non avrà alcun carattere confessionale; ma poiché nessuno spirito imparziale può disconoscere la funzione
moi'alizzati'ice della religione nella
società, confido che tanto il Clero Cattolico quanto quello Valdese non rifiuterà quel concorso morale che potrà
essergli richiesto nei limiti del suo
Ministero.
Il campo d’azione di una tale opera,
almeno ne’ suoi primordi dovrà essere
necessariamente limitato e modesto.
Sarebbe quindi mio intendimento di
costituire una Società di Patronato
pei minorenni condannati condizionalmente avente lo scopo di ricondurli
sul sentiero dell’onestà e della rettitudine e di preservarli da ulteriori
l'icadute.
Simili istituzioni fioriscono già in
alcune delle più cospicue e popolose
città italiane (Roma, Milano, Torino,
Firenze) ma qui per ragioni troppo
facili a comprendersi dovrebbe estendere la propria azione sull’intiero circondario, e sarebbe in Italia il primo
esperimento del genere.
I soci saranno divisi in due categorie: soci contribuenti che si obbligheranno al pagamento della tenue
quota annua di lire due, almeno per
un triennio, per poter provvedere all^
piccole spese necessariamente inerenti
al funzionamento dell’opera, e soci volontari che, senza obbligarsi ad alcun
contributo in denaro, presteranno gratuitamente l’opera loro ai fini della
À,
medesima. È questa seconda categoria
che costituirà il nerbo e la forza principale dell’istituzione.
Se poi vi saranno privati cittadini
od Enti pubblici che per una volta
tanto faranno al Patronato una oblazione di qualche importanza, si potrà
creare una terza categoria di sòci benemeriti.
Allorché siasi raccolto un numero
sufficiente di adesioni, sarà mia cura
convocare gli aderenti in generale
assemblea, spiegare più dettagliatamente, mediante pubblica conferenza,
gli scopi e l’organizzazione dell’opera,
sottoporre alla loro approvazione lo
schema dello statuto sociale e procedere alla distribuzione delle cariche.
Gradisca, Sig. Direttore, coi più vivi
ringraziamenti, i sensi della mia maggiore stima e considerazione
Di Lei Dev““
Giuseppe Facchinetti, Procuratore del Re.
llevuc polilique
(1) Il Comitato promotore ha la sua sede
presso la R Procura di Pinerolo, ed è cosi
composto :
1. Berta Maria, Direttrice delle Scuole Elcrnenteri di Pinerolo - 2. Bouviei-Alessi di
Camoscio Adele — 3. Facta-Arnosio Maria —■
4. Falletti di Villalàlletlc-d’Arfeiigo contessa
Anna — 5 P>'ét dottoressa Lydia — 6. Bannwart log. Oscar, industriale — 7. Bianco-Crista
Avv. Cosimo, Direttore dell’Aco del Chisone
— 8. Boriello Cav. Nicola, Presidente del Tribunale — 9. Bosio Cav. Uff. Ernesto, Sindaco
di Pinerolo — 10. Boiivier Comm. Avv. Alfredo,
Consigliere Provinciale — 11. Camussi Dolt.
Cav. Luigi, Medico-chirurgo — 12. Davico
Comm. Giorgio, Avvocato — 13. Facchinetti
Cav. Giuseppe, Procuratore del Re — 14. Faeta
C. Uff. Avv. Luigi, Deputato al Parlamento —
15. Friitteri di Costigliole Cav. Alessio, Sottoprefetto - 18 Gh tierti Dott. Luigi, Presidente
della Cas.sa di Hi.^parmio di Pinerolo — 17.
.lahier Prof. Davide, Direttore àeWAmisatore
Alpino — 18. Maffei Avv. Cav. Giulio, Presidente della congregazione di carità di Pinerolo
— 19. Maffei Avv. Luigi, Presidente del Consiglio di Disciplina dei Procuratori — 20. Perron Giuseppe, Direttore delle Scuole Elementari di Pinerolo — Pittavino Alberto, Direttore
dt Ila Lanterna Pinerolese — 22. Poèt Comm.
Avv. Giov. Enrico, CouMgliere Provinciale —
23. Pagi Comm. Roilolfo, Magg. Generale Comand.iiito la scuola di cavaleiia — 21. Risso
Doti. Mai'io, Procuratore — 25. Tron Comm.
Dott Carlo Alberto. Direttore dell’^icào des
Vallées — 28. Turin Ugolino, Avvocato.
Italie. Le dernier conseil des ministres a décidé un grand mouvement
diplomatique. M. Gallina, ambassadeur
à Paris, prendra sa retraite et il sera
remplacé par M. San Giuliano actuellement ambassadeur à Londres. Le
marquis Imperiali ira de Constantinople à Londres pour laisser la place
à M. Mayor des Planches qui était jusqu’ici notre représentant à Washington.? Cette dernière nomination rencontre l’approbation générale, vu que
M. Mayor des Planches connaît très
bien l’Orient et il saura bien sauvegarder nos intérêts nationaux. Pendant son séjour aux Etats-Unis il a
visité à plusieurs reprises les nombreux groupes d’Italiens épars dans
la vaste Confédération: entre autres
il a été très flatté de l’accueil reçu
dans notre colonie vaudoise de la Caroline du Nord, comme il le raconte
lui-même dans un article publié dans
la Nuova Antologia.
Le nouveau gouverneur du Benadir,
notre colonie africaine dans la Somalie
Occidentale, a été nommé dans la personne de M. le sénateur De Martino,
excellent connaisseur dans les questions de politique coloniale. Il a déjà
fait plusieurs voyages en Afrique, il
est le fondateur d’une association coloniale et l’on espère qu’il pourra donner au Bénadir une organisation meilleure, comme M. Martini l’a fait dans
l’Erythrée. Il ne serait que temps que
l’Italie retire quelque avantage des
colonies africaines qui lui ont coûté
tant de sang et d’argent.
La question des Conventions Maritimes, cet héritage si embarrassant du
ministère défunt, n’est pas encore liquidée. Le ministre de la marine a
demandé d’abord à la Navigazione
Generale Italiana de prolonger d’une
année le contrat qui allait échoir. La
société a refusé. Nouvelle demande du
Gouvernement pour obtenir une prolongation de 6 mois. La réponse n’a
pas été donnée, mais quelle qu’elle soit,
il faut que le service se fasse, et que
les intérêts généraux du pays prévalent sur l’intérêt particulier d’une association financière. M. Bettole tâche
aussi d’obtenir des nouveaux abjudicataires des services à la suite des
dernières enchères, qu’ils renoncent à
leurs droits acquis pour rendre plus
aisée la tâche du nouveau ministère.
Le Cardinal Satolli, compatriote et
collaborateur fidèle du pape Léon XIII,
vient de mourir à Rome dans sa Si”*
année. C’est lui qui fut chargé d’instituer à Washington une déléption
apostolique dont il fui lé premier titulaire. Ensuite il condanna les tendances des évêques américains, et il
est probablement l’auteur de la fameuse encyclique contre l’américanisme, qui fit tant de bruit en 1899.
L’agitation carliste én Espagne n’est
pas apaisée, malgré la mort de Don
Carlos. Un épisode qui a fait beaucoup de bruit ces jours derniers est la
la séquestration d’un paquebot anglais
qui allait débarquer une cargaison
considérable d’armes et de munitions
de contrebande. U paraît que la contrebande de guerre augmente d’intensité et que les partisans de Don Jaime
de Bourbon ne cessent d’être très nombreux, en Catalogne surtout et dans
les provinces basques.
Portugal. On mande de Lisbonne
que la police a découvert un complot
anarchiste contre le roi Manuel, et a
opéré de nombreuses arrestations. La
population est en grand émoi.
Grande Bretagne. Le Parlement anglais vient d’être dissous officiellement
par un décret du roi Edouard et les
premières élections auront lieu déjà
au commencempnt de la semaine prochaine. Dans les campagnes, les formalités préliminaires seront un peu
plus longues, ce qui fait que les votations partielles continueront jusqu à
la fin du mois. Les deux grands partis
ont lutté avec acharnement, les femmes
en particulier prennent une part très
active à la campagne. Les chances
sont à peu près égales puisque chacun
se croit sûr de la victoire. Nous verrons
si la. majorité du pays restera fidèle
aux Pairs, qui ont voulu cet appel à
la nation. Ce n’est pas seulement une
question de protectionnisme, oud’impôt
sur le revenu celle qui agite actuellement le Royaume Uni. La question
est beaucoup plus complexe. La victoire du ministère, c’est à dire du parti
démocratique, amènerait avec elle une
véritable révolution et une orientation
toute nouvelle dans la politique extérieure et intérieure. Cela ari'ivera un
jour où l’autre, mais les Lords ne S3
rendront pas sans défendre une à une
toutes leurs positions etleurspri viléges.
Les séances du nouveau Parlement
s’ouvriront le 15 Février. E. L.
ERRATA.
Lisez dans le N“ précédent, art. : Il y a 25
anst Trois ans à peine, au lieu de trois mois.
Ab. payés et non qnittancés.
1910: J. Peyrot (Orgères) Pral - A. Martinat
(Guigou) Id. - J. D. Rostan, syndic. Id. - F. Grill
(Maizal) Id. - François Pons, ancien, Id. - P.
Rostan, ancien, Id. - P. Grill, pasteur, Id. P. Menusan (Adroits) Id. - Ph. Garrou (Ville)
Id. - J. P. Richard f. Philippe, Id. - Et. Grill,
ancien, Id- - Louise Rivoire, Californie — H.
Pons f. Pierre, Chatnp-ia-Salse - Gaudin-Bion,
St-Second - G. Longo, Firenze - E. Gay, Pra
Ligure - G. Pastre, Pomaret (reçu 13,05, merci,
salut.) - B.my Pons, Villesèche - Ingén. Malan,
St-Jean - Louis Vinçon, St-Oerraain - Antoine
Bertalot, Envers Portes - Jacques Durand, Id.
- Jacob Tron, Massel - Th. Rihet, Pomaret Lieutenant Ribet, Oaeta - Abonnement Postal
Le Locle - Veuve Marie Rivoire, St-Second
- J. P. Grill (Gilles) Pomaret - H. Pons f. Pierre
(Champ-la-Salse) Massel - D Ricca, Pomaret
- Veuve Meynier, Pérouse - Doct. Quattrini,
Pomaret - D. Forneron, past.. Iris - Et. Guicou Pignerol - Edouard Vertu, St-Jean - Ern.
Jalla, Id. - Th. Gay, past.. Id. - J. D. Coiignv
Id. - H. Rostan, Pignerol - B. Leger, modérateur, Pomaret - Pona Frédóiic, Clos - Jacob
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