1
vi J.
Cinquante-neuvième année.
3 Août 1923
N® 31
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT: Par an
Vallées Vaudoises................................L. 8,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .... » 10,—
Etranger.........................................» 15,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 14,—
Etats-Unis d’Amérique............................ 1 doll
Pour 6 mois
5
6,
8,
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On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÈcho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro centimes vv
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
s
3
Jk.'V'XS.
On nous demande souvent - trop souvent
- des changements d’adresse et l’on oublie,
trop souvent aussi, de joindre à la demande
les 30 centimes de rigueur, sans lesquels
nous ne devrions absolument pas hd donner suite. Qu’on se le dise.
L’Administration.
Elude biblique.
« Or c’est par lui que vous êtes
en Jésiis-Christ, lequel e.st dcvemi
pour nous sagesse, par la volonté
de Dieu, et justice et sanctification et rédemption ».
1 Corinthiens I, 30.
Voilà bientôt trente-six années que je
suis évangéliste au. milieu des catholiquesronlains, et je n’ai pu trouver personne ou
presque personne qui ait l’assurance du salut ! La théologie romaine insiste sur les
œuvres et, en fin de compte, il faut toujours arriver à la confession et au prêtre
pour avoir le pardon des péchés. Malheureusement aussi k scepticisme fait des progrès et l’on met en doute le sacrifice expiatoire de Christ et la foi dans la Eédemption parfaite se fait rare...
Cependant, que deviendrions-nous si
nous n’avions l’assurance du salut ? J’ai la
conviction que nous devons retourner aux
pures sources de l’Evangile. Cela dit, j’entre dans le sujet.
Dans Hébreux VIII, 25, il est dit ; C’est
aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par
lui, étant toujours vivant pour intercéder
pour eux.
J’examinerai d’abord dans l’Ancien Testament l’idée de Rédemption.
Au chapitre VIII du Lévitique il est
question des sacrifices d’expiation.
L’idée centrak dans ces sacrifices, comme
l’observe M. Babut, pasteur à Nimes,
« c’est que le peupk ou l’individu coupable
offre à Dieu, coinme rançon ou couverture
de sa faute, à la place de sa propre vie, la
vie d’un animal innocent qui lui appartient
et a qui il a imposé les mains, et qui en
conséquence le représente. Dieu dans sa
grâce accepte et pardonne »
M. Widmer de Bienne, dans son discours
à Morges sur « le sacrifice de Christ à la lu- '
mière du Lévitique », définit ainsi le terme de propitiation. Il exprime dans son
premier sens « une expiation, c’est-à-dire
une peine subie à cause du péché conunis
et dont l’effet est d’annuler le péché de
telle sorte qu’il n’existe plus aux yeux de
Dieu ; dans k second sens il exprime la valeur permanente que le sang de Christ,
versé une fois pour toutes, a devant Dieu.
Les sacrifices répétés offerts à l’autel d’airain correspondent au premier sens, ksang
aspergé une fois l’an devant k propitiatoire correspond au second... ». Les sacrifices lévitiques préparent et figurent celui
du Calvaire, confirmant que cette mort est
k sacrifice de Dieu ordonné pour le péché ».
A l’idée de Rédemption se rattache l’idée
d’intercession. Abraham, Moïse, Samuel,
Elie,, Job, Esdras, Néhémie et Daniel furent de puissants intercesseurs au milieu
du peuple d’Israël.
'Mais le passage qui me frappe davantage
dans l’Ancien Testament c’est celui d’Esaïe
LUI, 4, 5 : Cependant il a porté nos souffrances, il s’est chargé de nos douleurs, et
nous l’avons considéré comme puni, frappé
de Dieu et humilié. Mais il était blessé pour
nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le
châtiment qui nous donne la paix est tombé
sur lui et c’est par ses meurtrissures que
nous sommes guéris.
Il faut lire du reste tout le passage, car
la coïncidence de l’ensemble de ce tableau^ i#”
avec l’histoire de la vie, de la mort et deffa
résurrection de Jésus-Christ et avec l’interprétation que k Nouveau Testament
donne de ces faits est quelque chose d’impossible à méconnaître. Plus loin, si nous
lisons Esaïe XLV, 22 et 23: « Tournez-vous
vers moi et vous serez sauvés, vous tous
qui êtes aux extrémités de la terre, car je
suis Dieu et il n’y en a point d’autre. Je
le jure par moi-même, la vérité sort de ma
bouche et ma parole ne sera point révoquée ».
Tout genou fléchira devant moi, toute
langue jurera par moi. Le prophète entrevoit déjà rétablissement du Règne de Dieu
ici-tes, qui est le fruit de la Rédemption
par k sacrifice expiatoire de Christ.
L’on peut rapprocher ce passage de celui du Psaume XXII, 28 : Toutes les familles des nations se prosterneront devant ta
face.
Il suffit de dire que dans l’Ancien Testament nous avons des lueurs sur le s^ri^e
expiatoire de Christ et sur son triomphé
final.
Dès que nous ouvrons le Nouveau Testament la clarté se fait toujours plus grande,
envahissante, jusqu’à ce que nous voyons
la Rédemption dans toute sa splendeur. Je
résumerai en peu de mots l’enseignement^
des synoptiques à cet égard.
Dans les paraboles du vigneron, des noces royales, des dix vierges, des talents, du
jugement dernier, la personne de Christ
tient une grande place ; mais c’est vers la
fin de sa vie que Jésus accentue plus nettement son rôle de Sauveur et les' paroles
les plus explicites qu’il ait prononcées à ce
sujet sont précisément celles où il park de
sa mort et que nous aurons à examiner de
plus près tout à l’heure.
Les prédictions que Jésus fait de sa mort
dans 1^ derniers temps de sa vie, spécialement à partir de la confession de Simon
Pierre sont nombreuses et explicites. L’importance que Jésus attache à ses souffrances et à sa mort est capitale. Il savait qu’un
baptême de sang l’attendait. Il voyait se
dresser devant lui la croix, aussi parle-bil
souvent à ses disciples de la croix que
chacun doit porter. Il n’y a pas de chrétien sans croix. Sur le Tabor, lors de la
Transfiguration (Luc IX, 30-31), les personnages s’entretiennent de la croix ! « Oh
la croix, s’écrie M. Saillena, doit être le
centre de la prédication évangélique ».
Nous voyons dans l’Evangile selon SainJean comment la mort de Christ est nettement annoncée comme le seul moyen de
salut.
Dans Matthieu XX, 28, Jésus dit : < Le
fils de l’homme est venu non pour être
servi, mais pour servir et donner sa vie
comme la rançon de plusieurs».
Cette déclaration est claire et explicite.
Mais c’est surtout dans l’institution de la
Sainte-Cène que la mort de Christ est clairement annoncée. Le pain rompu est le
symbole, le langage du côté positif du sa
lut, la oommimication de la vie. Le vin ou
le sang répandu est k symbole et le gage
du côté négatif du salut, k pardon des péchés, la délivrance de la condanmation et
de la mort. L’un et l’autre sont rattachés
au don jp^^Jésus fait de sa vie...
G. Bert.
«Uta
C’est à cette époque de l’année, en juillet 1706, que Victor Amédée II se retira
dans la vallée de Luseme. C’était au plus
fort du siège de Turin. Sa capitale était
bloquée par ime forte armée française, le
secours promis par l’Autriche rencontrait
à chaque pas des obstacles formidables, la
plaine du Piémont était parcourue par la
cavalerie ennemie, qui avait risqué de faire
le duc lui-même prisonnier.
Du côté des Alpes, les troupes françaises
s’étaient déversées de la vallée de Pfagela dans celle de Saiht-Martin, qui avait
été organisée en une république, sous la
protection du plus autocrate des Souveräns, Louis XIV.
Dans un moment aussi critique, où tous
ses appuis semblaient lui mnaquer à la
fois, Victor Amédée II chercha im refuge
dans cette même vahée où, vingt ans plus
4fcôt, il avait déàbaï^ une campasm® de
massacres, de trahisons, de supplices inf âmes infligés sans égard au sexe ni à l’âge,
k tout couronné d’un long et dur emprisonnement et de l’exil, avec confiscation de
tous les biens des réchappés de cette cap
tivité* Telle était, chez Victor Amédée, la
confiance dans la loyauté des Vaudois, bien
qu’ils eussent eu tanf Ji souffrir de sa part.
Evitant la plaine, battue par les cavaliers de la Feuillade, le duc fit le tour du
Piémont méridional, de colline en^colline,
jusqu’à ce qu’il arriva à Bubiane. H gravit
alors k coteau de S. Bernard, d’où il descendit à Luseme et y logea au château du
marquis d’Angrogne. Les autorités civiles
et militaires de la vallée vinrent aussitôt
se mettre à ses ordres, et se préparer à
verser leur sang pour la déferlSe de sa
personne.
Le danger était réel et pressant. La
Feuillade, arrivé à Bubiane aussitôt après
Victor Amédée, avait écrit à son roi qu’il
avait si bien renfermé le duc de Savoie
dans la vallée de Luseme qu’il ne pourrait
pas lui échapper.
Il fit en effet plus d’une tentatiye pour
se saisir de lui, et ses soldats poussèrent
des pointes hardies dans la vallée, toujours
repoussées par les müices vaudoises et cévenoles, commandées par le major Malanot
et par Jean Cavalier, k héros des Cévennes. Mais un coup de main était toujours
à crâindre, une surprise toujours possible.
Pour plus de sûreté, Victor Amédée décida
de se retirer dans un endroit plus reculé,
dans ce vallon de Rora que Janavel avait
su défendre avec une poignée d’hommes.
La tradition, exagérant sans doute la
grandeur du péril, raconte que le duc fut
porté à Rora dans une hotte, caché sous
des hérissom de châtaignes.
Plus encore qu’aujourd’hui, la vüle de
Rora n’était qu’un petit village, mal relevé
des ruines accumulées en 1655, en 1663, en
1686 à 1690. Le gros bonnet de l’endroit et
dont la maison était la moins indigne de
loger un duc de Savoie, était Antoine Durand, surnommé Canton parce qu’il occupait, tout comme ses descendants de nos
jours, le canton ou coin occidental du cheflieu.
Au reste, la tradition ne tarit pas sur la
richesse de cette famille. Elle connaissait
dans la montagne une source secrète qui
s^arejpeœüait de l’or et l’écueUe qu’on y laissait
d’une visite à l’autre n’était jamais sans
quelque pépite. Les boutons de leurs vêtements, qui semblaient de simple étoff e, renfermaient chacun quelque pièce en or. Plus
tard, un éboulenjent aurait détourné le filet de la sourçe dorée et l’aisance de k
mille n’aqjîtit pas tardé à décliner.
Antpirfe Canton revêtit les plus hautes
chapes tant dans la paroisse que dans la
kbmmune ; il était donc tout indiqué ppur
être l’hôte du duc. On montre encore la
chambre, à droite du porche au coin noi’dest de la maison, où Victor Amédée se livra au repos, en toute Siécurité, parmi ceux
dont il avait égorgé les parents et enlevé
les enfants. Il paraît, d’aileurs, n’y avoir
passé qu’une seule nuit, entre k 16 et le
28 j'iiillet.
En prenant congé de ses hôtes, il leur
laissa, comme souvenir de son passage, sa
cuüler et son gobelet en argent. La cuiller,
tout autre qu’élégante, a été cédée par la
famille, un siêck et demi plus tard, au Musée du Collège. Le gobelet, qui était marqué aux armes de Savoie, fut longtemps
laissé par les Canton près de la fontaine,
où il servait à tout venant. Enfin, vers
1815, la misère les contraignit à le vendre
pour douze francs à un juif de PignerolSon Altesse poussa la générosité jusqu’à
demander à son hôte quel désir particulier
il pourrait satisfaire. Canton était pi-écisément en conflit avec les autres Rorencs
au gujet de l'emplacement du cimetière
qu’il s’agissait de substituer à celui que
l’on désigne encore, au pied du temple actuel. Voyant qu’il n’aurait pas gain de
cauBe, il demanda, et obtint sans peine,
l’étrange pcivilège perpétuel pour sa famille de pouvoir enterrer ses morts dans
son propre jardin. Malgré .sa perpétuité,
ce privilège, ¿’ailleurs purement verbal,
dut disparaître devant la loi de l’hygiène
des habitations. La dernière inhumation
dans le jardin Canton fut celle d’un vieillarcî de 92 ans ; elle eut lieu en 1882.
Victor Amédée quitta Rora pour gravir
le superbe belvédère de Rocca Berra, afin
de surveiller les efforts que faisaient les
Français pour pénétrer dans la vallée. Il
se porta dans le même but sur les Barioles
d’Angrogne: et, quand il apprit qu’Eugène
de Savoie s’approchait pour venir au secours de Turin, il partit à sa rencontre,
avec lés compagnies vaudoises et camisardes. Le 31 juillet, depuis Bubiane, il remerciait paqr écrit le corps des Vallées et
leurs officiers des bons services qu’ils lui
avaient rendus.
Pendant que le comte Daun, Pietro Micca
et maint autre héros sauvaient sa capitale,
ce furent les milices vaudoises qui défebdirent le pribce contre les attaques furieuses de ses ennemis et qui empêchèrent
qu’il ne tombât entre leurs mains
J. J.
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Le Congrès Anglo-GatboUiiuo.
C’est une affirmation de force, aoi sein
de l’église anglicane, que le parti catholisant a voulu faire d’une manière publique
et à grande orchestre, dans la cathédrale
àe Saint-Paul à Londres, après avoir, vraie
anguille sous roche, vécu et prospéré dans
l’ombre.
Il y a quatre-vingt-dix ans, au moins,
depuis l’époque des fameux « Traités » et
dvb mouvement d’Oxford, qu’une fraction
de l’église anglicane s’oriente vers Rome.
C’est insensiblement que le saeerdotalisme, le « sacramentarisme » et le ritualisme
ont affiché leurs théories et ont fait des
adeptes dans les rangs du clergé et parmi
les laïques. Ceux-ci se sont groupés en
« Unioh de l’Eglise » et Lord Halifax a été
longtemps leur chef.
Comme la partie évangélique de l’église
anglicane leur a contesté le “tiroit d’introduire des innovations contraires au Frayer
Book, le formulaire liturgique officiel, et
de singer des usages de l’église romaine,
ils ont, depuis une quinzaine d’années, travaillé à la révision du dit Frayer Book,
afin de légaliser leur orientation catholique
et de professer librement le culte de la
Vierge et des saints ; ainsi que leur foi
dans l’efficacité des prières pour les morts,
dans la confession, la présence réelle et l’adoration du sacrement.
n est fort regrettable que par une fausse
interprétation de l’esprit de pciix et de fraternité, par un respect exagéré des autorités ecclésiastiques et politiques, par une
aveugle confiance dans le triomphe du bon
sens et de la justice, par la crainte de provoquer un déchirement qui les aurait trop
rapprochés des dissidents, les membres du
parti évangélique se soient laissé remorquer et à l’heure qu’il est, croyant sauver
l’imité de l’égKse, ils aient été représentés
dans la grande démonstration des anglocatholiques. Ceux-ci, aip. su de tout le
monde, renient, pour ne pas dire maudissent, la Réformation, ne veulent pas être
classifiés panpfti les « protestants ixom
qu’ils abhorrent fit se contorsionnent devant les autorités de l’église grecque et
latine pour les persuader qu’ils sont d’une
même lignée, qu’ils possèdent tous la succession apostolique !
Le récent Congrès de Londres, présidé
par Vévêque de Zanzibar, après le culte solennel à Saint-Paul s’est réuni à Albert
Hall et a envoyé la suivante dépêche au
Pape : « Seize mille anglo-catholiques, réunis en un congrès à Londres, sollicitent la
permission d’exprimer leurs respectueux
sentiments au Saint Père, pendant flu’ils
prient humblement que le jour de la paix
brille sous peu»
L’évêque président avait eu soin d’informer l’assemblée « que le pape prenait
un intérêt spécial au congrès et... qü’il attendait, comme nous attendons ». Quoi
donc, si ce n’est le retour au bercail de
Rome ?
Je commettrais une impardonnable omission si je ne faisais pas mention d’un zélé
laïque, J. A. Kensit, dcMit le père a payé de
sa vie sa courageuse protestation contre les
menées du Vatican en Grande Bretagne ;
mais quoique au moyen de ses prédicateurs
(Wideffites) itinérants, de ses brochures et
nombreuses publications, de ses conférences polémiques il se tienne bravement sur
la brèche, cependant son action est limitée,
car en Angleterre on est très traditionalistes et très re^ectueux de la hiérarchie ;
aussi si celle-ci ne se meut pas, dans le sens
strictement évangélique, M. Kensit n’anra
qu’une action isolée et po^ plusieurs il
passera pour un fanatique incompétent,
quoiqu’il ne le soit pas.
Il nous semble qu’une grande leçon se
dégage aussi pour nous de tout ce qui précède, et c’est que si une église se laisse engourdir par sou passé, quelque illustre
qu’il ait été, et se berce de l’assurance
qu’eBe n’a rien à craindre, c’est justement
alors que le risque est plus grand: « ...pen
dant que les gens dormaient l’ennemi vint,
sema l’ivraie parmi le blé... » !
lî faut dc«ic veffler à ce que l’ennemi,
qui se déguise tou;purs en ami, même en
zélé ouvrier de la moisson, ne répande pas
la dangereuse ivraie qu’il est si difficile cie
déraciner ensuite, sans arracher aussi le
bon grain.
La sagesse humaine disait déjà par la
bouche d’Ovide :
Prind'pm obstü, sero medicina 'paratur
Quum mala per longas convaluere trwras.
Ne ¡laissons pas s’introduire dans notre
liturgie et dans notre qulte des innovations
rituelles qui, de prime abord, peuvent sembler bien anodines, voire même plausibles,
mais qui marquent trop souvent le pre
Eehas de la Presse.
paix d« Lausanne, signée 1« 24 juill«ft «mtre Ta Turquie, la Grèce et les pays
de l’Entente, « consacre l’abandon total de
l’Arménie », ou» si vous préférez, sanctionne une iniquité. De là les protestations
indignées de la presse évangélique, de langue française surtout. « Cette paix, s’écrie
B. Bornand dans le a Semeur Vaudois»,
marque le recul et la défaite du Christianisme, représenté par les chrétiens Grecs,
Arméniens, etc., d’Asie Mineure, dans ces
terre où naquit et prêcha Tardent apôtre
des Gentils. Cette date est donc un jour de
deuil et d’opprobre pour l’Europe et pour
la chrétienté »• « L’Eglise Libre » est tout
NOVITÀ La Libreria «La Luce » ha pubblicato in questi giorni due
imperlanti wolumetii, di poco più di 100 pagine ciascuno.
I.
L’IMMORTALITÀ DELL’ANIMA
Teodoro Longo.
Indicet i. fi Probtetna' — fi. La negazione del Materialismo — HI. L’anima e le sue
facoltà — IV. Le facoltà sopranormali dell’anima — V. Lo Spiritismo — VI. Le aspirazioni
dcJJ’anima umana — VII. La personalità umana e la sopravvivenza — Vili. L’esperienza rel^osa e f’imraortatEtà — IX. La certezza cristiana delTimmortalità.
II.
L’IDEA CRISTIANA DELL’ALDILÀ
UGO JANNI.
Indice: I. La finalità del mondo — li. Per quale mezzo il mondo raggiungerà il suo
fine. — III. La sopravvivenza deM’anima aila morte del corpo — IV. La vita intermedia —
V. La nozione della vita intermedia alterata nella dottrina romana — VI. Il purgatorio nella
dottrina romana — VII. Degenerazioni della dottrina romana del purgatorio — Vili. Gli avvenimenti finali della Storia — IX. La sorte dei riprovati. — X. La sorte gloriosa dei redenti.
Prezzo di ciascun volumetto: L. *,*5 (L. 2,75 franco in Italia).
Per l’Estero L. 3,50.
Questi due trattatL che sena fra: i migliori che esistano sull’argomento nella letteratura religiosa europea, si completano reciprocamente in modo mirabile, li loro valore eccezionale sarà
tosto riconosciuto dal pubblico italiano.
^ La Libreria « La Luce » li offre cd |»rezzo cnmalativo di L. 5 (franco in Italia), e di
^ L. €i,5Q (iraoico alTE&tero) — Pagamenta anticipato.
mier échelon vere des formes superstitieuses et des rites anti-évàngéliques.
Une observation d’une extrême finesse
de l’archevêque Magee mérite de fixer ici
notre attention : « L’esprit des hommes
peut devenir d’wve iSçon inconscieTite sa*
turé de la doctrine romaine à un tel point
qu’ils n’ont absolument plus conscience de
leur divergence avec leur propre église ».
L’on croit souvent que c’est la nouveauté
et l’extraordinaire qui attirent le publie u
il est possible qu’il en soit ainsi, c^ des
Athéniens il y en a partout ; mais ce n’est
que le simple et vj^ux témoignage évangélique qui attirera les âmes, non seulement à une fonction d’église, mais à JésusChrist-. Arthur Muston.
PS.'Î’avais écrit ce qui précède lorsqu’il
me tombe sous les yeux une appréciation
du docteur Hensley Henson, évêque de Du- ’
rham (digne successeur du regretté ami de
notre église, Tévêque H. C. G. Moule) au
sujet du récent Congrès anglo-cathoiique.
Il commence à réduire à sa juste proportion le nombre du clergé anglican qui' suit
l’entraînement de Rome papale, qui ne serait après tout que du cinq pour cent.
Il relève ensuite l’équivoque position
dans laquelle se trouve l’église anglicane,
qui aussi longtemps qu’elle a dans son sein
des gens, comme les anglo-cathcftiques,
professant des croyances qui ne sont plus
en harmonie avec le Frayer Book et- les 39
Articles (de la Confessiwi de foi), ne peut
se présenter compacte et unie pour procéder à im éventuel pacte d’union avec les
autres églises chrétiennes.
Il signale le danger pour les paroissiens
de n’avoir plus de garantie quant au type
de christianisme qu’on leur prêchera dans
l’église et qu’on enseignera dans les «»les.
Il conclut que l’attitude passive du grand
nombre n’ pas une généreuse tolérance,
mafc une immorale indifférence au sujet
de la vérité- A. M.
La fêle éit 15 keût
aura lieu, D. V., pour le Val Pélis au Laws
de Bobi; pour le Val Pérouse à Lazará
(Pramol). Le culte commencera à 10 heures précises.
aussi amère : « Après des mois et des mois
de négociation, la montagne accouche, non
d’une souris, mais d’fin monstre. Les diplomates se sont surpassés... Un délégué allié
ayant timidement parlé des Arméniens, à
propos de l’amnistie à accorder aux sujets
turcs, condamnés par le Gouvernement de
leur pays, on lui fit comprendre que ce n’était pas le moment de jouer au troublefête ; et la question des Arméniens fut enterrée, comme furent et seront enterrés les
Arméniens massacrés, si tant est qu’on
Teur accorde une sépulture. Les Turcs"ont
vaincu... C’est le premier résultat de la
mésentente cordiale »•
“s H: *
Voici, d’après le <n Popolo d’Italia '», les
économies introduites dans les différents
ministères depuis Tavènement du Gouvernement fasciste : Finances 329 millions de
lires ; Chemins de fer 280 ; Justice 3 ; Colonies 13 : Instruction 29 ; Intérieur 325 ;
Guerre 281 ; Travaux publics 219 ; Postes
et Télégraphes 108 ; Agriculture 3 ; Industrie, Commerce 43. — Total 1.707 millions.
Par contre, on a une augmentation de
dépenses dans les chapitres suivants : Emprunt pour les Vénéties 786 millions ; Intérieur (aéronautique, milice nationale,
etc.), 100 ; Guerre (carabiniers) 101 ; Marine (militaire et marchande) 220. —
Total 1.207 millions. Economie nette, un
demi milliard. Voüà donc un bon commencement, mais ce qu’il y aura encore de frais
mutiles à retrancher !
* * *
Une revue allemande fait de pénibles
constatations au sujet des professions en
AllemE^e- On pourrait formuler exactement les mêmes plaintes chez nous. Elle
constate’ donc que les travailleurs désertent
toujours plus les «carrières de production » pour s’orienter vers les métiers de
répartition et de vente, en perdant de vue,
par là, la création de la richesse. La plupart des postulants s’adressent à la banque, à la bourse, au commerce à tous les
métiers d’intermédiaires. Il n’y a plus d’ar.tisans. On voit pulluler les petits magasins,
les débits de tabac, les petites boutiques
où des milliers, d’oisifs passent les heures
à altewire le client. ...Le nombre des revendeurs qui demeurent des journées entières devant im b®ic de verdure, de fleurs,
de cartes postafiis, etc-, est effrayant. Bref,
on constate un phénomène d’indolence sociale des plus déplorables « dont l’influence
néfaste sur la reconstruction du pays devrait plus sérieusement nous préoccuper ».
* ^
D’après « Le Christianisme » : Le l.er
juillet 1523, sur la Grand’Place de Bruxelles rlpiiY moines augustins, Henri Voes et
Jean van Eschen, furent brûlés vifs pour
cause de religion. Ils avaient embrassé les
idées de Luther et prêché l’Evangile contre la volonté de Rome.
Quatre cents ans après, le l.er juillet
1923, nos frères protestants de Belgique
ont commémoré solennellement et publiquement cette exécution des deux premiers martyrs de la foi et de la conscience
libre dans leur pays.
A 3 h. 1|2, rue du Musée, un cortège se
forme : en tête un groupe d’une centaine
de pasteurs en robe, six par six, pasteurs
de Belgique et délégués étrangers; puis environ deux mille prote^nts (peut-être
plus !) venus de tous les points du territoire. Quatre hommes de police, et cette
longue théorie s’avance à travers les rues
de la grande cité bruxeUoise, pour se rende à l’hôtel de ville- La population regarde
étonnée, mais sans rien manifester. A l’hôtel de ville le bourgmestre'Max reçoit les
pasteurs dans la grande salle magnifique et
séculaire. D y a quatre cents ans on pouvait voir de ses fenêtres la lueur du bûcher... Aujourd’hui le bourgmestre serre la
main de tous les pasteurs ; et, au nom de
tous, le pasteur Rochedieu présente une
adresse où il rappelle que les deux martyrs
de 1523 ont été les artisans de nos libertés
d’aujourd’hui ; il offre à la municipalité un
vitrail qui rappellera aux générations futures le souvenir de ces humbles mais vaillants héros. Et le bourgmestre répond en
termes choisis et excellents, en acceptant
Thommage des églises protestantes belges,
en les remerciant de cette manifestation
et en recevant avec joie le vitrail commémoratif ; il affirme enfin son désir de poursuivre l’œuvre libératrice par le moyen des
institutions et des lois.
Le cortège se reforme sur la place, pour
se rendre dans le même ordre au palais
des Académies.
Tour à tour, en des discours excellents,
cinq orateurs rendent à ces pionniers
Thommage qu’il convient- Tous ces discours
sont entrecoupés de chœurs superbes exécutés par deux chorales. Tune chantant en
français, l’autre en flamand.
A 19 h. 1|2 la séance était terminée. Le
corps pastoral traverse une fois encore les
rues pour rentrer à l’église évangélique.
Robes, rabats et toques sont repliés, et
chacun se félicite de cette belle et réconfortante journée, riche à la fois d’exemples et de promesses.
L’église de CodognanAIus (Gard) est
déclarée vacante par suite de la démission
de M. le pasteur Beltrando (originaire de
Pramol), nommé à Blida (Alger).
'N»
CHRONIOUE VAUDOISE.
CHABAS. Nous rappelons que chaque
Dimanche, à 4 h. pom., il y a un culte dans
ce vieux temple. M. le pasteur émérite B.
Revel en a présidé quatre en juillet, ce
dont nous le remercions cordialement. Dimanche prochain nous aurons, D. V., le
plaisir d’y entendre M. Lupo. candidat en
théologie, auquel nous exprimons dès maintenant notre reconnaissance.
LA TOUR- Notre pasteur, M. David Bosio, vient de rentrer après quelques semaines de congé, et a déjà repris la direction
de la paroisse tenue, en son absence, par
M. C. A. Tron. La chaire de La Tour, pendant le mois de juillet, fut occupée, un des
derniers dimanches, par le pasteur Corsani
3
de Milan, et les autres par M. C. A. Tron
même, lequel a également présidé bon nombre de réunions de l’après-midi.
LUSERNE SAINT-JEAN- Le Bazar de
la Société « Le Printemps », au profit de
l’Evangélisation et des Missions, aura
lieu, D. V., le mercredi 8 août, à la Maison Vàudoise des Blonats, à partir de
3 heures pom.
Nous le recommandons vivement à la
générosité du public.
— Mariages. Au cours de ces deux derniers mois ont été Bénis les mariages de :
Revel Heyiri et Danne Henriette ; Auderset Alphonse et Benech Italia Emma; Jouve
Pmd et Rivoir Georgette Elise ; et, samedi
dernier, celui du prof. Iginio Monti avec
M-lle Emilie Long, fille de M. Joseph Long,
ancien, auxquels nous renouvelons l’expression de tous nos vœux.
— Les enterrements de ce même bimestre ont été les suivants : Ccîsson Amélie
feu Jean Daniel ; Siibilia Serge de Barthélemy ; Frache Madeleine feu Daniel ; Gay
Jean feu Jean François; Malan Marguerite
feu Louis ; Bonnet Joseph feu Joseph ; Benech Marie veuve Gaydou. — Notre sympathie aux familles en deuil. E. T.
CHRONiaUË POLITIQUE.
Le Président du Conseil a déployé une
grande activité pour établir des relations
cordiales avec la Confédération du Travail,
la grande organisation ouvrière qui a été,
pendant et après la guerre, l’épouvantail
de tous les Gouvernements et la forteresse
du socialisme. A cet effet, il a eu un entretien de la plus haute importance avec
les dirigeants de la ConfédS'ation et l’on a
cru, un moment, à la collaboration de l’un
d’eux à son ministère- Mais il paraît qu’il
n’en est rien'et qu’il ne s’agit, pour l’heure,
que de fixer des rapports de bon voisinage
avec les syndicats fascistes. *,M. Mussolini
espère ainsi détacher les organisations ouvrières du socialisme et leur imprimer un
caractère purement travaillisme et professionnel. Il voudrait encore faire cesser définitivement les contrastes qui existent entre les patrons et les ouvriers en créant
entre eux des rapports de collaboration intime qui serviraient à augmenter la production et ouvriraient une ère de pacification intérieure. Mais un tel projet, magnifique en théorie, se heurte, dans la pratique, contre l’opposition des amis et des adversaires ; car, si les socialistes ne voient
pas de bon œil la suppression de la lutte
de classe, qui constitue toute leur raison
d’être, les fascistes eux-mêmes sont contraires à l’élargissement de leurs rangs,
déjà trop relâchés. Tellement que le grand
Conseil fasciste a dû s’occuper de nouveau
de la nulice nationale et, tout en affirmant
sa nécessité et son esprit de sacrifice, a
jugé bon d’en réduire l’effectif et de rendre sa discipline plus sévère. La dernière
séance du grand Conseil s’est aussi occupée
de la situation des fascistes l l’étranger,
les invitant à être respectueux des lois et
des habitudes des pays où ils résident et à
ne pas s’occuper de la politique locale
Le Conseil national du parti populaire a
sévi avec énergie contre les députés qui
ont manqué à la discipline à l’occasion de
la votation pour la: réforme électorale; il
les a expulsés et a désavoué, en même
temps, l’attitude du Corriere d'Italia, qui
n’est plus considéré comme l’organe du
parti. Ces mesures sévères sont dues à
l’instigation de Dom Sturzo qui a quitté
momentanément sa retraite de Monte Cassino pour donner à ses adversaires la
preuve que, malgré sa démission, ü exerce
encore sur son parti une influence prépondérante et ne s’est pas retiré du combat.
La campagne entreprise par le ministre
de l’industrie, sén. Rossi, pour diminuer la
vie chère, a eu déjà une répercussion assez
sensible sur le prix du pain qui vient de
subir, dans plusieurs provinces, des rabais
variant de 30 à 5 centimes le kg.
— La Conférence de Lausanne est terminée ; les Alliés et les Turcs ont signé le
nouveau traité de paix qui annule celui de
Sèvres en consolidant la position de la Turquie qui acquiert son indépendance économique et juridique et conserve la possession de l’Asie Mineure et de la Thrace.
Cette victoire incontestable de l’islamisme
sur les nations chrétiennes, excite le fanatisme musulman et représente un grand
danger pour l’ave^ir
— Après dix jours d’attente, l’Angleterre a enfin reçu, de la France et de la
Belgique, une réponse à ses propositions.
Quoiqu’il s’agisse de deux notes distinctes,
le ton général est unique et la Ruhr est
toujours considérée comme le facteur essentiel du problème des réparations. La
Belgique a fait son possible pour rapprocher les points de vue anglais et français ;
mais M. Poincaré s’est figé dans son intransigeance et a donné une réponse foncièrement négative. Aussi tout espoir d’accommodement rapide est tombé.
L’attitude de l’Italie se maintient fort
réservée ; M. Mussolini n’a pas foi dans ces
négociations et demeure fidèle à son idée
de ne pas séparer la question des dettes
alliées de celle des réparations- Cependant
en Allemagne la débâcle financière se précipite et les partis extrêmes, communistes
et nationalistes, annoncent des journées
sanglantes. A. S.
BIBLIOGRAPHIES.
Teodoeo Longo : L’Immortaiità delVanima
— Torre Pellice, Libreria « La Lme »,
1923. — L. 2,25.
Le sujet du livre est des plus difficiles,
et l’auteur a évidemment senti la difficulté
de séparer, dans le vaste domaine des idées
et des hypothèses, les éléments qui pouvaient servir le mieux à son développement. Il affronte les négations du înatéria, lisme, recueille les meilleurs fruits des investigations du spriritisme, examine les
données de l’expérience directe de la conscience et amène peu à peu le lecteur par
son argumentation — qui n’est et ne peut
être une démonstration — à la conviction
que l’âme humaine est immortelle.
L’auteur révèle une vaste connaissance
de son sujet ; une plus grande vigueur de
style, une plus grande concision surtout
dans certaines parties, auraient peut-être
rendu l’argumentation plus démonstrative,
argumentation qui, d’ailleurs, se fonde,
dans tout le volume de 105 pages, sur des
éléments d’une valeur indiscutée.
Ad. T.
H: * S:
Ugo Janni : L’Idea Cristiana dell’Aldüà
— Torre Pellice, Libreria « La Luce »,
1923 — L. 2,25.
La pensée de l’auteur, claire, précise, incisive met en pleine lumière un sujet, déjà
difficile en soi, et ce qui plus est « tourmenté » et rendu plus obscur par la spéculation théologique. Les 108 pages du volume sont 108 pages précieuses où l’exposition toujours exacte et scrupuleuse des
différents problèmes est suivie d’argumentations fort logiques et de solutions géniales révélant la rigueur des recherches et
une profonde connaissance de la matière
traitée. Et tout cela en un style transparent, où la clarté, la concision, la force et
la noblesse de la pensée (même dans les
parties polémiques, voir le cluq), : « Le
Purgatoire dans la doctrine romaine ») si
harmonieusement fondues, font de cette
lecture ime vraie jouissance de l’esprit. On
pourrait peut-être, par endroits, ne pas
partager l’opinion de l’auteur là où, faute
d’affirmations scripturaires, l’investigation
s’abandonne à l’élément subjectif et sentimental ; on pourrait probablement désirer
de voir combler quelques petites lacunes...
mais quel est le critique qui ne se croie en
devoir de formuler ses desiderata ?
Ad. T.
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI
12» Lista di Sottoscrizioni.
Sig. e sig.rii Boldi iiii-Gay (Rifugio) L. 55,—
I medesimi, in memoria sig. E.
Gay (Id.) » 25,—
I mede.simi (Oifanotroflo) » 20,—
Miss Dods (Id.) » 20,—
La medesima (Rifugiq) > 40,—
N. N., Torre PeUice (Ospedali) » 5,—
Sig.ra S. Avondet (Rifugio) » 10,—
Sig.ra E. Gay, Prarostiuo (Id.) » 10,—
N. N., S. Bartolomeo (Id.) » 5,—
Sig.ra Steejnann (Id.) > 10,—
Prof. Corrado Jalla (Ospedali) » 10,—
Sig. F. Peyrot (3 Opere) » 30,—
Le madri, Pomaretto (Rifugio) » 40,—
Parrocchia di Angrogna :
Sig.ra Margherita Jourdan, Rocciamanéout (Ospedali) » 5,—
La medesima (Orfanotiofio) > 5,—
Sig.ra ved. Garnier, Foimasa (Id.) » 5,—
La medesima (O.spedali) » 5,—
La medesima (Rifugio) t 5,—
Sig.iia Elis. Rivoire, Striugat (Id.) » 5,—
La medesima (Orfanotrofio) » 5,—
La medesima (0.spedali) » 5,—
Sig.ne Fontana, Joui'dan (Rifugio) » 6,—
Sig.na C. Malan, Prassuit(Ospedali)» 10,—
La medesima (Orfanotrofio) » 10,—
Sig. Giov. Coisson, Coi.sson (Rifùgio) » 30.—
Sig.ra E. Malan, Prassuit (Ospedali)» 5,—
La medesima (ÒrfanotTOfio) » 5,—
Sig.ra M. Chauvie, Jouve (Ospedali) > 10,—
La medesima (Orfaiiotmflo) > ' 10,—
La medesima (Rifugio) » 10,—
Sig. P. Benecli, Cacet (Ospedali) » 5,—
II medesimo (Rifugio) » 5,—
Sig. P. Malan, anziano, Boscias
(Orfanotrofio) ;» 5,—
Sig. Laniy Malan., -Pons (Rifugio) » 10,—
Sig'. E. Rivoire, S. Lorenzo (Ospedali)» 5,—
Il medesimo (Orfanotriofio) » 5,—
N. N., Pra del Tonno (Ospedali) » 10,—
Il medesimo (Orfanotrofio) . » 5,—
Il medesimo (Rifugio) » 10,—
Sig.na E. Bonnet, Oiatot (Orfanotrofio) . » 5,—
La medesima (Rifugio) » 5,—
Sig.na Annetta Chauvie, S. Lorenzo
(Orfanotrofio) » 5,—
La medesima (Rifugio) » 5,—
Unione Cristiana di Caeet-Rivoire
(Ospedali) » 45,45
La medesima (Orfanotrofio) » 40,—
Società Corale (Ospedali) » 75,—
La medesima (Orfanotrofio) » 75,—
Là medésima (Riluglp) » 75.—
Borsa dei Poveri (Orfanotrofio) » 20,—
Sfig. Giov. Rivoire, Sali (Rifugio) » 5,—
Sig.i'a Clot. Besson, Rocciaglia (Id.)» 5,—
Madri di famiglia (Id.) » 45,—
Parrocchia di, Villar PeUice :
Famiglia Cavegliia, Garniers (Osjpedali) » 40,—
La medésima (Oifanotrofio) » 40,—
La medesima (Rifugio) » 40,—
Sig. Caveglia Scipione, Id. (Id.) » 40,—
Sig.na Janavel Carolina, Ciarmts
(Ospedali) }> 30,—
La medesima (Orfanotrofio) » 30,—
La medesima (Rifugio) » 40,—
Unione Cristiana mista di Maossa
(Ospedali) » 25,—
La medesima (Orfanotrofio) » 25,—
La medesima (Rifugio) » 25,—
Unione Cristiana delle Giovani
(Ospedali) » 20,—
La medesima (Orfanotixjfio) » 15,—
La medesima (Rifugio) » 15,—
Sig.na Geymonat Margherita, Bessé
(Ospedali) » 20,—
La medesima (Orfanotrofio) » 20,—
La mt'de.sima (Rifugio) » 20,—
Sig.na Geymonat Maina, Bessé
(O.spedali) » 10,—
La medesima (Orfanotrofio) » 10.—
La medesima (Rifugio) » 10,—
Sig.ra Giraudin, Beau-Site, Villa,
(0.spedal.i) »‘ 10,—
Unione Crisi, mista. Pianta (Id.) » 10.—
I.a medesima (Orfanotrofio) » 10,—
i.a medesima (Rifugio) * Bl,—
Sig.ra vedova Albertina Bufia,
(Ospedali) * W,
.Sig. Cordili Giovanni, Subiasc (Id.) » 10.—
Sig.na Pontcl Maddalena, Idi (Idi) » 6,—
Si.g. e sig.rii Aya.ssot-Geymonat,
Clarmis (Id.)- *
I mt'dcs.iiiil (Orfanotrofio) » 5.
I medesimi (Rifugio) » -5,
Sig. Nicolet Michele, Maoséa
(Ospedali) » 5,
Sig. Giraudin F., conciliatore (Id.) » -5,—
Sig.ra Charlxmnier M., Piantà (Id.) » 3,—
La medesima (Orfanotrofio) » 3,—
Sig. Bertinat Samuele, Vauduse
(Orfanotrofloy*" *
II medesimo (Rifugio) »
Sig. e slg,ra Garola, Parigi (Orfanotrofio)
I medesimi (Rifugi») L.
Sig.na P. Bonnet, istitutrice (Orfanotrofio) »
Sig.ra JaUa Caterina, Villa (Id.) »
Sig. Alilo G. D., anziano, Sarei (Id.)»
Sig.''Grand Daniele, Colonia Vaidense (Rifugio) ^ »
N. N., Maoissa (Id.) »
N. N., Villa (Id.) »
Sig.ra Grill-Boulssa Emilia (Id ) »
Sig.ra ved. Meyron C., Garniers (Id.)»
Sig.ra ved. Maghi! O., Vigne (Id.) »
Sig.ra Bouìsse-Berton Marcia, vedova, Teynaud (Id.) »
Sig. Grand Stefano, Subíase (Id.) »
Sig. Lautaret D.le, Garniers (Id.) »
Sig.ra Grand Susanna, Piantà (Id.) »
11,—
10,—
6,—
5,—
20,—
10,—
5,—
5,—
3,
2,—
2,
2,—
2,—
1,—
L. 1.608,4.5
Liste precedenti » 30.287,15
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Aifrogna • Pastore: Eugenio Reyel.
Sobbio Pellice - Pastore : Enrico Tron, S.
Lnacrna S. Giovanni - Pastore: Emilio Tron.
Maasello - Sig. D. Gaydou.
Perrero - Pastore: Luigi Micol.
Pinerolo - Pastore; Luigi Marauda.
Pomarctto - Pastore: Giulio Tron.
Prali ■ Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Davide Pons.
Praroatino - Pastore: Augusto Jabier.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorè - Pastore: P. Peyronel.
S.Germano Cbisone'Pastore: Enrico Tron. J.
Forre Pellice - Pastore: Davide Bosio.
VlllarPellice • Pastore; Bart. Soulier.
Aoata • Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Pietro Chauvie, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento • Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare • Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Bogiietti Bottalino.
Borrello • Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giar• diniPubblici-Pastore: DavideForneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore; Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli • 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Coarmayeur - Rue Reine Marguerite - Evangelista C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Polonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Piarne - Chiesa; Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 2 t 9.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazatio.
La Maddalena • Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa; Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 • Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Bufia.
Lagano - Sm. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, OassaraU (Lugano).
Mantova - Chiesa; Via Bacchio, 4 - Pastore:
. Benv. Celli. —
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore; V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore; Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino r Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa; Via Mac^ueda, 36 - Pastore; Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Bìllour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori; Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa; 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastoia Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena- --Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore;
Francesco Rostan, ivi.
Siracasa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Sasa - Chiesa; 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa; Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori; Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scprcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobta.
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Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore.
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cas^
siere, 107, Via Tre Novembre,'Roma{i).
Facoltà di Teologia : Roma (26) - ViaPietroCossa,42: Prof. G. Lussi,G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre PellicePreside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata; TorrePellice
Direttore : Prof. A. falla.
Scuola Latina; Pomaretto - Direttore : Prof.
G. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice • Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice • Direttrice: Sig.na A, Vinfon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Gouid: 51, Via Serragli- Firenze (33).
— Direttore: Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili; Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
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