1
îrl-'J:
S-oourant avec la Poste
t Û’ABONNKMSNT PAR AN
Ier
Fr.
. ► *
Il Te>‘*«=, Autriftliô-Hongrie,
,2Jïue, Brésil, Dänemark,
Hollande, Suède,
etc., si on prend un
'*^nement postal Fr.
j;-S'abonne;
'®É d’Administration;
• les Pasteurs ; et à
Alpina à Torre Pellice.
«• K '
[’Jnsïi
nement part du 1. Janvier
‘';_ae paye d'avance.______
fiuméros séparés demandée avant
le tirage, iO centimes cLaeun
Annoncée: 20 centimes par Ligue
pour une seule fois - lé centimes deÜ à & fois et 10 oeulimes |>dU.r d fois et au dessus
S’adresser pour la Bêdaction et
pour r Admlnistrattoh à M.
Jean JalTp-, prof., Torre PeWtoe.
Tout changement d’adresse cj
45 eentiines, sauf ceux du ç
mencfiiTient do l’année.
E TEMOIN
É(J1I0 DES VALLÉES VAUD0Ï8ES
Paraissant chaque Jeudi
BUro* lémoiDn. à«t. J, 8. Suivant la vérité avec la charité. Rph. IV, 15. Que ton régne vlunuc. ïlattij. VI, lé
==• ' ..............
O tn m a I r «i :
fWio rétrograde? — M. Charles fiay —
‘ Là fête du It'S Août
- - , . - — Chronique Vau(loise — À Spring Valley — Société
Missions .Évangéliques dé Paris —
Oocteur Barnardo — Nouvelles Reli-'
gieuses — Société pédagogique — Di■Vers — Revue Politique — Avis.
ftCîïE RÉfftMtAÔEt
’■•e tfest 1^8 d’ûujcjui’d’hui seulepigâàÎé^ dans plusieur.s
?^ôs paroiSses/"une sorte’'de reJ'Hôriîeut'it'ï cttUti'idéfeintéressement,
K^ptïccriii1é>‘ei'’^Âsn^ail>M ,,àîrlai fois,
^ ptt re de' F iiiStrhetî o-n
Il'leôrs ènfai5itii;;|{, faiÿiLêtre^'tfveu■V' par' i\m de
Se fofcnio.®'''ô«',pas-;Î6;-rfcoh
l'waîtrei)' et'ieh ija ai tress es
ile dire, et
le'cons
E'Col^cgojjij lià pou» voué le
¿1®'bieo- peitsOrmes
l'fe 1 * *■ ’ lïï^Ti t.' ' Telle
,,ui- .sïvaitf il' y a \
ans,^4ii1e'’moyenne de ®3 ou
ij. élève%t«i^fP a'ipius aujourd’hui
|u® ' -iO-i ô^W -diönt -la régularité 'est
1 d^’étfe exeniiilaire
ou
1^': rreire exemplaire, lies garçons
L. ieg fMles d® A5 et 16 ans ne fré^^tent plus Inos
écoles centrales
ûa-nt la‘flaiauvaise saison, comme
par le passé, apparemment parce
tju’ils sont tro[) grands et qu’ils
croient en savoir tissez. Et les pa
renls /U’inlerviennent pas. Si au
moins ils suivaient de prés ceux de
rieurs enfants qu’ils sont tenus d’envoyer O aux écoles; s’ils prenaient
quelque intérêt à leurs petites études; &’Us leii, aidaient de leurs con
contrôlaient la préparation des devoirs à faire à la maison ! La plupart seraient en mesure de le faire,
mais ira bien petit nombre, hélas!
s’acquitte de ce qui ne serait apres
tout qu’un devoir. Demandez à nos
i ns li tu leurs s’il arrive souvent qu’un
père s’informe auprès d’eux des
progrès et de la conduite de son -i-K,
enfant? Demandez-leur s’ils sonti ' y Anombreux les parents qui les secon?^
dent efficacement dans leur lâché
difficile, et il vous répondront dév
couragés : On nous laisse à peu prèà
seuls, quand on ne détruit pas ihdireotemenl notre œuvre dans les
familles, quilte à se i>laindré ojue
les enfants ne progressent pas et
qu’ils sont devenus plus méobants
depuis qu’ils fréquenlent Fécole. Et
eux, les pères et les mères, croient
/savoir fait tout ce qu’on est endroit
de leur demander, lorsqu’ils ont
pourvu aux besoins « matériels de
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leurs enfants! Les maîtres d’école
sont là pour quelque chose, disentils, et il ne manquerait plus qu’on
dût encore s’occuper chez nous des
petits écoliers! Fatale erreur dont
ils ne verront que trop lard les
conséquences.
Voulez-vous une autre preuve du
manque d’intérêt pour rinslruction?
Assistez aux promotions de nos écoles primaires et vous verrez que de
vides autour des enfants. C’est que
les parents pour qui cette solennité
devrait être un sujet de joie, aussi
bien que pour les jeunes écoliers,
brillent tous ou presque tous par
‘ leur absence. On ne se dérange pas
r pour si peu !
Que s’ensuit-il? Que le niveau
intellectuel a baissé chez nous depuis quelques années. J’ose dire bien
fort que nous ne sommes plus les
premiers. On l’a cru, à tort ou à
raison, pendant longtemps, mais aujourd’hui il faut se détromper. On
progresse partout, et nous demeurons stationnaires, si toutefois nous
réculqnSi pas ; et céJu^ p.hf -,qu’il
y ait de^ la fatfe déé 'enVeÎgnantisI
qui font tous, à peu d’exceptions
prés, leur devoir, mais qui luttent
presque en vain contre l’indiflérence
générale. 11 s'ensuit que les examens
de « proscioglimento », qui sont pourtant bien simples, .ont donné dans
telle paroisse des résultats désastreux, et quq dans telle autre une
. bonne moitié des éléves qui s’y
étaient présentés n’ont pas été promus.
S'il restait des doutes sur les
conséquences fâcheuses de l’apathie
que nous avons déplorée plus haut,
il n’y aurait qu’à consulter les registres des admissions au Collège et
au Pensionnat. 11 y a quinze ou
vingt ans les entrées dans chacun
des deux établissements se chiffraient
par vingtaines, voire même par trentaines; aujourd’hui c’est beaucoup
si on arrive à en enrôler une douzaine chaque année, malgré le « pareggiaraento» du Gymnase. Et je
vous garantis qu’on ne fait pas'Vf
les difficiles. Cette énoi’me diiïérelj|
en moins résulte totalement de 1'* ^
lenlion presque absolue des caiWÇ
gnards à envoyer leurs enfanl^
nos écoles secondaires. Nous n’avw
presque plus de pantalons de f
$ailla, et je les regrette pour
compte. Nous ne voyons plus à la sort
de notre collège que paletots
coupe élégante (trop môme) et <1
bottines irréprochables; et nous sj)'
geons tristement ,aux -gros souh®^
« ferrés » et aux jaquettes tie gros pf'
de la majorité des étudiants de jadrt;
m’explique mieux. Ce n’est pas qu '
ait trop de bottines; qu’il en
seulement; mais de grâceI cb®
enfants de la campagne, accoflf
grand nombre faire réSotin®
en
vof
avec vos souliers « ferrés », les
tes de nos corridors. Le Co!lè0®,
besoin de vous. M. l’a bien
dans Y Avvisatore-. «Nous avons b,
soin de la trempe forte, saiB? ;
persévérante des jeunes gens o®
campagne».
On objectera peut-être les
qu’entraînent aujo'ùr’d’hui ’les éW^
secondaires. Un peu moins d’égoJ®^.,]
et d’utilitarisme immédiat de. la F^j
des parents qui ont des moyen®»
celte difficulté, qui pour plusíP^j
n’en est pas une, sera aplanie. Qb®
aux enfants bien doués, mais qui’’"
quent de ressources, nous crrt
pouvoir leur dire; Venez toujB^j
on ne s’est jamais refu.sé de
en aide aux étudiants pauvresîC
ce qu’on a fait pour tant d’autf^
on le fera aussi pour vous, .h
Malgré les réflexions mélan®^
ques que nous ne pouvons B-à
empêcher de faire, surtout peO®'^,
les jours d’examen d’entrée, en PL*
sence d’un si petit nombre A®
didats, nous,aimons à croire eu®, '
que nous ne traversons qu-unei®'’ ,
qu’une période très anormale %
est prés de son terme. Nous
vons pas encore renoncé à l’®®P j
de voir repeupler le Collégftj'
des jeunes gens accourant ,
' ‘íí
m
3
„ 267
*>«8, comme (Ians le bon temps,
i»®lout de nos paroisses les plus
approchées de la Tour; ni à voir
se manifester un regain d’en
rfjusiasme poni' tout ce (jui a trait
I'. "il ■ ' ' ■
i-dfristruction de nos enfants.
]. c.
tHARLES GAY
¿Charles Joseph Gay était né le
Hvril 4848 à Pral, oû son père
yit pasteur. Il fréquenta le collège
la Tour pendant quek^ues anpuis, fatigué des études, il
‘ssa à l’étranger où il vécut jus' près de sa 30® année dans diptses occupations et se décida enfin
Nmbrasser la carrière pastorale. Il
ses études théologiques à Lauî^ntie, passa une année à Berlin et
consacré comme pasteur vaudois
%_18h1, Il travailla comme évanwiste en Ligurie, notamment à
‘.Prdighera et à Gênes, puis k Mes-***>e. En Octobre 4882 il fut appelé
®''rnme Agent au service du Comité
ï^ntral des Unions chrétiennes, à
'^néve, et dans cette qualité il dé
Jloya une activité extraordinaire,
i®Homent que, sa santé en ayant
^PUffert, il dut rentrer en Juin 4883
ptl Viltar, chez son vénéré père, M.
® pasteur Matthieu Gay. Il y passa
Plüs de deux ans, consacrant ce
r^iops de repos à assister son père
î-Pfths le lourd ministère de cette
paroisse. Ce séjour au toit
ï Paternel ne fut interrompu que par
'üh
séjour de 3 mois à Nice, en
, • J V,» V« V T-- ».«»VI»' v-l
■j®naplacement de M. W. Meille, de
^Pillet à Septembre 4884
^ En 4886 G. Gay offrit ses services
¿’Eglise Méthodiste Episcopale, qui
plaça successivement à Milan,
feBoise et Tárente (4887), Forlì et
■^enza (4888), Milan - (4889). Puis,
la dépendance du Comité de
e, il évangélisa à Biasca et No'®Sgio, dans le Canton du Tessin.
Plus tard il se retira à Zurich et
de là aux Vallées (4893). En 4893-94
il fit une tournée de collectes au
profit de l’Eglise Libre en Hollande,
Angleterre et Amérique. À son retour il prit ta direction des Arligianelli vaudois, à Turin, où son activité fut tronquée par le mal qui
devait l’emporter. Une dernière fois,
il alla chercher le repos au Villar
où, le 8 Août, la mort vint le ravir
à l’affection de son épouse, de sa
vénérable mère et de toute sa nombreuse famille.
Nous ajoutons ici cette participation, ar-i
rivée trop tard pour le N“ précédent. \
N’ayant pas pu, dans cette douloureuse circonstance, en avertir
chacun de nos amis et peut-être de
nos nombreux parents, nous vous
prions de bien vouloir être notre
interprête, en demandant à chacun
d'eux de bien vouloir nous excuser.
Les familles affligées.
La fête du 15 Août 1896
k Rocoiamanéoiid
Après 39 ans, une foule nombreuse
se pressait de nouveau sous les
ehâtaigners séculaires où la fête avait
eu lieu en 4857. Bien après l’iieure
fixée, de nombreux groupes arrivaient encore de tous côtés: de la
Tour, de S. Jean, d'Angrogne, de
Piaruslin. D’autres étaient venus de
plus loin : Villar, Bobi, Rora, S. Germain même avaient donné leur contingent. Un grand nombre tenaient
dans leurs niains l’intéressante feuille
historique par laquelle M. W. Meille
fait revivre une ancienne habitude,
depuis trop longtemps négligée. Celte
feuille contenait le programme de
la fête, le récit des évènemènts de
notre histoire relatifs à Rocdamanéoud, et les chants qui devaient
être exécutés.
4
- 268
t
En suivant le programme, on commença par le beau chœur: Le retour (le l’exil; une prière et la lecture de I Roia XVIH 17.24-Puis M.
W, Meille prononça quehjues mots
d’ouverture rappelant les hauts faits
de Janavel et comment il .donnait
gloire à Dieu de tous ses succès.
Mais nous n’en finirions pas si
nous résumions toutes les excellentes
exhortations que les ditïérents ora
teurs adressèrent à la foule gra
cieusement étalée sur le gazon, sous
un gigantesque d(5me de verdure.
Hélas! ces bonnes choses n’étaient
pas destinées à atteindre toutes les
oreilles, encore moins tous les coeurs;
cette année, comme toujours, autour
de rassemblée attentive on remarquait une assemblée flottante,
toujours plus nombreuse et bruyante
à mesure que l’heure avançait.
Le cadre restreint du journal ne
nous permet de rappeler qu’en passant lés allocutions sur la décÀnion,
de M;rs Bonnet, Gardiol et H. Meille,
: chapçds. appels 4 ,,sp donner activement à ‘ Dieu, accompagnés de
nombreux enseignements tirés surtout de la Bible et de riiistoire de
nos ppres.
M. Prochet devait être l'un des
deux orateurs chargés de donner des
nouvelles de l’Evangélisation. Une indisposition qui n’est que passagère,
espérom-no'us, rayant, empêché de
se joindre à nous^ il est remplacé
par M. P. Longo qui rappelle auX;
Vauclois ce (pi’atLendeut d’eux leurs
frères qui travaillent en lialié, II;
rapporte (quelques, faits qui prouvent'
ie. grand besoin que notre patrie a,
de l'Evangile et rappelle enfin |e
départ de deux fidèles membres des
Eglises de Milan et de Gastigliom) :
M.M, Imholf et Campeiiï.
M. J. Poas, évangéliste à Gênes,
nous donne des exemples lumineux
des fruits,qu’a déjà produits uotire
oeuvre (l’évangélisation et il s’arrête
en particulier sur les églises ,t|e
Pietramarazzi et de Schiavi d’Abruzzo. ,
M. le missionnaire; Louis
voudrait pouvoir donner, comme.l’aM
nonce le programme, des
des Missions; il le fait en résu!tn8®'|
rapidement l’état actuel de
au Zambèze, d’où il vient. MaiSylJ
veut surtout profiler de l’occasioli
qui lui est olTerte pour cornbaltre ifl
préjugé de ceux qui, tout eri T®
connaissant la nécessité de l’œuvcrt
missionnaire, pensent tpïe ce
pas l’affaire (le notre Eglise de'pbfl®?]
si loin ses regards. M. Appia,
la ri(;hesse de details. frappant$d^t’Jl
lui est propre, insisle sur |a iiéc/sst|
site que son histoire impose
peuple Vaudois d’être une la
qui éclaire au prés et au loin.
j.’uvanl-dernier orateur c^estM.'^’’
P. Pons Modérùleur qui expose
impressions reç»e.s,à I’accaaion .^W'
la dernière Assemblée de l'AlUa(ii^®
Evangélique..Nous nousen rapportoj^ ;
à ce .sujet ,‘m récit qu’il donu® ■'*
nos lecteurs de son voyage à Gla®'^
gow et à Londresi - ;■ #;
Enfin M. Tourn expose au pu
quelques-uns des buts que se; ,pî!®.‘
pose la Société d’utilité publique,4*^
va recevoir en Septembre ’une.nS^
ganisation définitive.
Ges discours, entremêlés de cbuB)!’
et de prières, se terminent à
par la hénédicti(3n; puis i’assembll^’
, se disperse pour; chercher: des
laines el faire honneur aux.provisWf J
. apportées. Plus tard leplaieauide.RP®W
ciamanéoud se repeuple de jeun
(lui prend ses ébats, pendant
la roche Idstorique se couvre
nombreuses personnes qu’attir.en,t;ήl^
souvenirs du passé et,la vue
belle vallée du PéÎis qui s’étenfi S'?
. leurs pied-s. , :i ;
Enfin la débandade commeiiçôfff'
juspu’an soir tous les chemins et ^ ¡
sentiers portent de longues fiJesd^®,!
Vaudois ijui rentrent à leurs foyé''®L
Puissent-ils avoir remporté quebífti».?
chose de la force,que Jairayel .
braves üraientde laS, Ecriture
coiilemplalion. des œuvres du Td#;
Puissant,
5
- 269 —
La collecte faite dans les rangs de
l’asserrihlée a produit la somme de
de fr. 155,54 qui sera divisée en
parties égales erilre les œuvres des
Missions et: de l’Evangélisation.
Quand à la fête célébrée ie1'6 au
jl^errier il ne nous reste (lu’à constater avec regret que personne ii’a
<îi'u bon de nous en écrire deux
nao-ts. Sera-ce pour la s'emaine proeliaine“?
CHRONIQUE VAODOISE
fie 18 Août, le Corps des pasteurs
vaudois s’est réuni dans la salle du
Synode pour procéder à la nomindtion des Commissions ExaminaIrices. Ces Commissions sont les suivantes:
Pour la gestion de la Tablé et du
Conseil de Théologie, M.M. H. Tioii
et Giraud pasteurs, Masse! inst. et
.Coïsspn prof.
' Pour le Comité d’Evangélisafion,,
M.M. C, a. Tron et Rbmano pasteurs,
J^alner prof, et Hamilton.
Pour la Commission de Bienfai^yuice M.M. W. Meille et Ph. Rostan
pasleui's, Cardon etRivoîre,,médecins.
Le Corps des pasteurs a ensuite
examiné sur ses croyances le candidat Philippe Ghigo, de Pral,etr’a
fidmis à présenter son sermon d’éPi’euve. Celte prédication, sur Eph.
H 8 10, aura lieu Mardi 25 Août, â
10 h„ au Pomaret.
Nous apprenons que M. le docteur
Yola, qui depuis 52' ans desservait
. l’iiôpilal dé la Tour, a résigné ses
démissions entre les mains de la
Gommission.de Bienfaisance. Dieu
''Veuille lui accorder de jouir longloiVips d*ûn repos si bien mérité.
À Spring* Valley. .
' ' '-•II'-,'
Spring Valley, ou la vallée du
fL printemps, aux Etats-Unis, possède
I
û'
depuis. Mars 1894 un pasteur vau'-:
dois qui .s'occupe de.s Français et
Italiens' de ces régions. Ce pasleur
est M. Albert Billour, consacré au
S; miniislère à la Tour le4iSeptembre
1808. Le 20 Décembre 1894 il avait
la satisfaction: de voir son. églisè de’
Spring Valley organisée en Eglise
Congrégationnelile Française. Grâce
' à l’activité de M. Billour, sou œuvre
s’est étendue dans'ce centre minier.
Les cultes se font dans la maisorr
des bureaux de la Compagnie des
charbonsy où notre compatriote tient
aussi: une école sérale pour enseigner
l’anglais aux Ilaliens. Mais on espère pouvoir bientôt ériger une chapelle pour cette œuvrer
Le Spring Valley Press nous apprend qiue M. Billour vieiit de contracter un lien de plue avec sa
nouvelle patrie en épousant le 22'
.laillet dernier, miss Amy Gunn
Brainerd, sœur du pasteur de la
Première Eglise Congré^tiouneëe
de Tendroit.
A notre ancien condisciple nous;
envoyoriH nos meilleurs souhaits' dei
bonheur, et ras.surance que nous le
suivons avec intérêt dans l’œuvre:
qu’il accomplit au loin. Plus d’une
mission italienne aux EtaLs-ünis ai
déjà servi à éleiidre en Italie la
connaissance de l’Evangile, et nous
ne doutons pas que l’aveioinœ réserve de semblables joies à M. Billour
et â ses frères qui;, en Europe
et en: Amérique^ travaillent à amener au SdgneUF nos compatriotes.
et fin V. N, precèd i ,,
k Un douloureux évènement domine
l’histoire de la Mission dn Congo
pendant cette année. Pour la seconde fois^ depuis qu’elle est fondée,
la mort prend un de ses ouvrioi-s,'.
M' Herman JaGoL jeunieencore, maisi
déjà mûr et arrivé à ce pqint de la
vie, où l’homme commenceià dpmaer
6
~ 270 —
la pleine mesure de sa valeur. Deux
missionnaires laïques ont remplacé
M. Jacot, et deux autres sont en route
pour le Congo. — Quant à l’œuvre,
qui avait obtenu quelque succès avant
la rnoi‘t de M. Jacot, elle a dû être
réduite après ce douloureux évènement.
Au Sénégal, comme au Congo,
l’extension de l'œuvre ne pourra s’opérer que si la Mission reçoit un
renfort suffisant. Depuis cet hiver,
trois nouveaux ouvriers sont en ligne.
À Saint Louis l'œuvre est maintenant dédoublée. Le culte principal
et le culte français continuent à se
célébrer dans la ville même, mais
l’école des garçons a été transportée
dans le fauboürg de Sôr, où était
déjà installée une œuvre d’évangélisation dirigée par un évangéliste
indigène.
L’œuvre de Taïii erabra.sse non
plus seulement, comme autrefois,
Taïti et Mooréa, mais un ensemble^
d’îtes et d’archipels. Papèété, cheti
lieu de la colonie, est le siège de
la principale Eglise de Taïti et du
grand établissement scolaire. Les;
missionnaires se déclarent en générât
satisfaits de la marche de l’œuvre.
Deux nouveaux missionnaires iront
grossir les rangs des ouvrier.s dé
Taïtii .■■‘'1,
Le Comité de la Société de Paris
s'est ioccupé, cette année, de l’île de
Madagascar, devenue française. Elle
y a envoyé deux délégués, M”” le
professeui' Krüger, et M"' Lauga pasteur pour étudier sur place cette
question: quelle sera la part directe
(|ui doit revenir au protestàntisme'
français dans l’œuvre religieuse à
Madagascar. — Les deux délégués
ont l'eçu à Tananarive le rneilleur
accueil, aussi bien des autorités que
<les missionnaires norvégiens et anglais et des chrétiens indigènes, üti;
culte'finançais-a élé inauguré le 1er
Mars, en présence du résident général, M. Laroche, de quatre officiers
envoyés par le général Voyron, de
deux princes représentant la reine.
par M. Lauga, et continué depuis
lors alternativement par MM. Lauga
et Krüger.
Les recettes générales de la Société se sont élevées, pendant l'année
1895-96 à la somme totale de F.rs
474.002,95, Les comptes se son t soldé-s
par un petit encaisse. — L’Italie .a
contribué pour la somme de F.rs
3368,20.
Parmi' les bienfaiteurs modernesj
il en est un qui mérite d’être connu
par les lecteurs du Témoin, le D.’’
Barnardo- Londres, la plus grande
métropole Européenne, reiifernïe
dans son sein une population de
cinq millions d’âmes, et il est évident que si celle capitale compte
des millionnaires par centaines, elle
compte aussi des déguenillés par
i milliers. C’est la ville des, plus grands
contrastes, du bien et du mal, de
la richesse et de la plus épouvantable misère; nulle part je n’ai vu
des créatures humaines en loques
avec le regard haineux ou hébété
comme à Londres, et il ne faut pas
s'étonner de trouver dans ce renflezvous mondial, des milliers d’orphelins ou malheureux enfants abandonnés.
l.a charité ne se marchande pas;^
les paroisses,; les boards, tous riva-'
lisent pour enrayer la misère, mais
malgré cela on n’y réussi! qu’imparfaiteraent. Quoi donc de plus
¡naturel, que le Seigneur ait suscité
lin instrument de charité dans la
personne du D.’’ Barnardo? Son
œuvre fut initiée il y a trente ans, .
au milieu de grandes difficultés,,
devant même recourir aux tribu- .
naux pour sauvegarder ses protégés,
mais aussi dans cet e.sp)ace de
temps, 30000 enfants, gai-çons et
filles, orphelins, infirmes, abandonnés, ont trouvé place dans les Homes du docteur.
\
'■■M
7
— 271
A I’heuro qu’il est, 5000 d’entre
eux sont nonrris, instruits, éduqués
et préparés pour la lutte de la vie.
Cbacuti doit avoir son rrétier, même
l’infirme; tous doivent pouvoir .sortir
de ces refuges avec l’assurance de
gagner le pain quotidien, avec le '
secours d’en Haut.
Comme l’Angleterre est la nation
colonisatrice par excellence, et qu’elle
a une quantité de débouchés, c’est
vers le Canada que sont dirigés les
pupilles du D.*’ Bainardo, et cela
encore en vue de peupler cet immense pays qui ne compte que cinq
millions d’habitants, de lutter contre
l’élément français qui rivalise avec
l’anglais, et surtout en vue de procurer une position à chaque émigrant.
Une longue expérience de 30 ans
près, a prouvé que ces jeunes gens
et jeunes lilies réussissent d’une manière admirable puisque le 2 °/o seulement échoue. D’après les statistiques, tenues avec une clarté stupéfiante,!! est démontré que lesHornes
du Docteur ont donné au Canada
8000 émigrants. C’e.st un contingent
solide et accueilli avec enthousiasme,
car avec lui non seulement on a de
bons citoyens mais au.ssides chrétiens
fervents et dévouvés à la cause du
Maître, et dans un pays ou le Ritualisme donne la main'au papisme
superstitieux, c’est un grand gain. —
Il ri’y a donc rien d’étonnant que
le 26 Juin, dans l’Albert Hall, l’élite
de l'aristocratie anglaise, se soit
donné rendez vous, pour fêter le
30.me anniversaire de celte œuvre
de bienfaisance, avec rinterveiition
du prince héritier, sous la présidence
du duc de Sutherla'nd et avec les
meilleurs orateurs évangélique.«, tels
que Canon, Fleming et Webb Peploe.
Non seulement il s’agissait de fêter
un anniversaire, mais encore de
former uii fonds de 150000 livres
anglaises, soit pré.s de quatre millions, et on y réussira facilement, en
tenant compte qu’on a le désir d’asf
surer l’avenir dime œuvre nationale
charitable et eminemraentehrétienne,
Les Ritualistes et les amis de l’iinion avec Rome bi'illaient par leur
absence à ce concours de la charité
mats qu’importe, l’essentiel c’est
d’agir, d’être fidèle et d’entendre le
cri des malheureux, cela vaut mille
fois mieux que caqueter avec les
mi très et les calottes rouges, car
tandis que ces derniers sont rongés
par rombition, les enfants de Dieu
sont heureux d’avoir fait la volonté
de leur Père céleste.
G. A. Tron
Nouvelles Religieuses
France. ^— C’est le 25 Août que
M. le mi.ssiontiaire Escande s’embarquera, D. V. pour Madagascar.
M. Gharhonnel. ancien évangéliste,
autorisé par le synods officieux (le
sa ciirconscriptiûn à recevoir la consécration, à été consacré à Mena le
22 Juillet. M. Cliarbonuel est , un
prosélyte sorti du catholicisme. Il
exerce depuis neuf ans un rninislère
actif ,à ,Pii0|rr.egrosse„_et .S.,,V'éraii., et
est par coiisétjueni, nôtrp pius ptoche
voisin d’entre les pasteurs français.
Société I*édag'Oj|^if|uei>
Lès membres de cette société et
tous ceux qui s’intére.ssent au progrès ^de l’instruction, sont, invités, a
la conférence annuelle, qpi se tiendra
au Pomaretle 27 Août, à 8. 30 aht.
L'ordre du jour est le suivant: Cùlte;
Procès verba! de la Conférence (précédente; Nomination du Bureau;
Court l’apport financier; Diséussion
sur Y Enseignement du frança,k dans
nos écoles, d’après une relation, du
prof. J, D. Prochet; Nominatioti, de
la Direction; Propèsilions,
DIVERS.
À la suite du rabais du prix des
farines et céréales, les boulangers
de Turin ont décidé de diminuer le
prix du pain de 2 centimes par kilog.
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Revue Pol I Uq lie
fi» presse ilaliienne conliiiue à s’occuper des fiançailles du Prince de
Naples avec la cliarmante Hélène
de Montenegro, et il faut reconnaître tju’on ne se fonde plus maintenant sur de simples conjectures,
quoique le mariage n’ait pas encore
été annoncé olficiellement. En attendant, sous pretexle de représenter
la cour italienne aux procbaîries fêtes
qu’on célébrera pour fêter le deuxiéine centeuaire de la dinaslie actuelle du Montenegro, notre prince
s’est rendu à Gettigrre où on lui a
fait un accueil des plus flatteurs. On
prépare là-bas de grandes fêles en
son honneur, et les Monténégrins,
qui ne se possèdent plus de joie,
sont on ne peut plus fiers de donner
une de leurs princesses au futur roi
d’Italie. Ce sera, parait-il, un manage d’amour, mais qui pourrait
bien sortir aussi d'heureux eftets
jpoliliques, vu qu’il est palroritié par
le Cziif et servirait, indirectement,
à consoilider nos rappôrls,,avec la
Russie et peut être à nous rapprocher
'dé la France son alliée.
' té gouvernement holiandais s’est
désintéressé de ia capture du vapeur
üeelwflil’.iiii est teùjours àMassaoùab,
en atiapdant que la «Commission
des'captures i», récemment instituée
jiàr décret royal, décide de son sort.
Il, èst'hors de (toute maintenàhl que
'la forte cà'égaison de fusils était.destinée à Ménêliçk et que,Tltalîé fera
valoir ses’droits. ‘ ;
D’après sa (temande, le général
Baralieri, a été mis à la relralte et
inacrit dans les corps de réserve.
ün olficier supérieur allemànd a
dénionlré dans le journal la « Pósi »
que ce serait une gr,ave erreur d’annexer Candie à la Grèce, vu que
les Mosulmaiis, possesseurs des deux !
tiers de I’ilesewsuleveraient. Il croit:
que ce serait héauooiup plus à profW)s ide turiir â l’ithlie qui y a des
droits'diiistoriquest Candie a, en effet,!
été-peiwlant iquatre siècles .sous la
domination de la république de Venise; mais je doute fort (jue les
Puissances soient convaincues (pie
c’est là une r'aison suffisante pour
ranuexer aujourd’hui au royaume
d’Ilalie, qui n’est pas babilaé à ces
aubaines. Quoi qu’il en soit il serait
temps de décider du sort des malheureux Crétois qui soupirent après
la délivrance de l’odieux joug musulman.
Par l’entremise de son embassa■deur à Washington, le baron Fava,
l’Italie a fait de sévères remontrances au gouvernement des Etats-Unis
pour le massacre des tiois Italiens
à Hahneville, et a réclamé une
indemnité en faveur de leurs familles.
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Comité de ïorre Pelliee.
Dimanche 23 Août à 5 b. poin.
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Giretli président du Comité donnera
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