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Soixante-netivième année - Anno XI"
14 Avril 1933
N® 15
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PARAISSANT CHAQ^ VENDREDI
PB!X D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
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Par sa :
L. 10,» 24,» 22,
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S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Louis Micoi, ^ Torre Pellice — pour
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■Q- Le numéro: 20^centimes o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes^ pures, aimables.,dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
8
PflüB U m IMiRIEüRB
Tombeau vide...
I-ÆS femmes ciui s’étaient rendues au sépulcre furent étonnées die le trouver vide.
Elles s'attendaient à retrouver le corps
de leur Maître et elles s’apprêtaient à
l’euibaumer. Il nous est dit que MarieMadeleine fut profondément affectée de
cette disprirition ; elle se tenait à l’entrée
du sépulcre et pleurait... La déception de
cas femmes est humaine et elle est tout
à fait compréhensible ; cependant ces fidèles servaîntes du Maître ignoraient que
si elles avaient p,u embaiumer le corps de
Ciilui que les hommes avaient crucifié, les
f-;>l)érances les pins Icelles d:e l’humanité se
seraient évanouias à jamais ; ces femmes
ignoraiient que le matin de leur affliction
marquait l’aurore d’un jour nouveau pour
l'humanité entière.
Ouî, c’est vrai, le séjïulcre auquel elles
s étaient rendues, avec les aromates, était
vide ; mais de quoi était-il vide ? Il était
vide non seulement du cafdavre qu’elles
Venaient chercher et dont elles voulaient
retarder la ¡décomposition en remhaumant,
n^ais^ ce toiffli^u; était vide de la malédicïîÔri qué le péché avait attirée sur l’humanité, mailédictibn qui, du bois du CalViure, était descendue sous forme de corps
inanimé dans le silence de la tombe. Ce
Sépulcre était vide de la puissance redoutable de Satan qui, après avoir cherché
en vain son triom¡phe au désert, ,au temple et au Gethsémané, se vit repoussé du
Calvaire même par la himière qui jaillit
du tombeau. Ce sépulcre était vide du pouvoir de la Mort, puisque le Christ par sa
mort a détruit « la puissance de celui qui
avait l’empire de la mort» (Hébr. II, 14).
Oui, le sépulcre neuf taillé dans le roc,
où Joseph d’Arimathée, autorisé par Héïode, avait, le soir du vendredi, déposé
le corps de Jésus, enveloppé dans un linceul blanc, fut trouvé vide à l’aurore du
«. premier jour de k semaine » : vide de
toute puissance malfaisante, vide de tout
inutile encombrement, vide de toute souillure et de toute terreur ; mais, en revanche, PLEIN de lumière, PLEIN de gloire,
PLEIN de parfums de Vie Eternelle 1
C’est là que Ites messagers célestes sont
descendus, c’est là que la terre s’est ébranlée, c’est là que k pierre fut roulée pour
livrer- passage au Divin Ressuscité, c'est
là que les yeux' de Marie-Madeleine se
dessillèrent à k vue de Celui qui lui adressa
ces mots : « „.Va vers mes frères, et disleur que je monte vers mon Père et votre
Père, vers mon Dieu, et votre Dieu ».
C eist de ce sépulcre q(ue partit liai grande
nouvelle qui. devait bouleverser le monde
se répondant comme un éclair jusqu'aux
extrémités de Feiupire. et qui, comme un
coup de bavette magique, transforma les
d]sc,iples, lâches et craintifs, en des témoins pleins de force et de courage, en
des héros prêts à affronter le martyre.
Nous pouvons bien dire donc que si' le
séj^re de Jésus-Christ est vide de choses
qui parlent aux sens (ces choses — reliçfues ou lautres — que d’aucun s’évertue
de mille façons a mettre en valeur, comme
si là éitait k chose essentielle pour le salut
de l'âîm), ce sépulcre est plein di’évidences qui parlent à l’âme, plein de là, Puis
sanee qui vient d’En-Haut, pein de réalités mettant en évidence k Vie Eternelle.
Aussi répondrons-nous à tel critique
qui faisait observer un jour, avec moins
d’amertume que d’ironie, que la foi chrétienne fondée sur un sépulcre vide,
que ce sépulic,re vaut bien mieux que les
mausolées les plus' illustres des divinités
païennes' ou que les sarcophages les plus
célèbres de l'ancien Orient qui ne sont
remplis que de momies pétrifiées ou d’ossements desséchés. David Pons.
Le jour des vivants.
C’est le jour de Pâques que je voudrak
voir les chrétiens parmi les tombes ; mais
ils ont préféré choisir le 2 novembre, quand
la nature perd toute marque de vie, quand
les frimas font périr le dernier brin d’herbe
et ankylosent les dernières fleurs. Il me
semble que le monde chrétien n’est pas
toujours heureux dans le choix de ses manifestations, et si je devais fixer-un jour
pour m’epatnetenir avec les défunts, je le
choisirais au printemps, quand toute' la
nature se réveille à une nouvelle via
Venez donc un instant avec moi, vous
tous qui pensez encone à ceux qui vous '
ont été chers et que vous avez aimés : nous
passerons p,armi les tom,bes, nous élèverons
nos regands vers le ciel bleu, nous écouterons les voix mystérieuses qui se dégagent du silence de l’endroit.
Un premier fait arrête notre attention :
les fleurs que k main de l’homme a portées, au tout commencement de novembre dernier, pour honorer les trépassés,
sont sèches : malgré les plus grands
soins, impossible de les conserver longtemps. Miáis en Dieu il yak vie et
la vie pour toujours ; nous voici près
d’une tombe abandonnée, aucune fleur
n’y a été portée, aucun signe de main
d’homme dans l’entretien, depuis longtemps aucun n’y est venu prier et pleur
rer. Eh bien, le croiriez-vous ? c’est k
tombe qui m’,attire le plus, car quoique ! ‘
abandonnée elle est fleurie : des j)erveix- -■
ches y ont poussé, des primevères en entourent les bords, des violettes k pairfument... Dieu a fait plus que les hommes,
et k vie est partout, sur les tombes enjtretenues avec le plus grand soin et sur
les tombes oubliées.
Nous sommes ensuite frappés par Finscription si souvent répétée : Ci-gît. Cv-gît
sur le marbre, ci-gît sur tme plaque de
métal, ci-gît sur une simple petite pl|anchi&
en bois... Cela nous choque .un peu et nouB |
paraît en contradiction avec la foi chrétienne, d’autant plus lorsque nous voyons
que sur les cimetières on bâtit de vraies
maisons, comme si l'on devait éternellement les habiter, comme a le réel séjour
de nos bien-aimés était le tombeau. Le
jour de Pâques retentit une note bien
différente et le chrétien a le sacré devoir
de k prendre au sérieux : au-dessius de
toutes ces tombes, récentes ou vieilles, on
entepd une -vOix, c’est la voix de l'ange
des bonnes nouvelles, qui à chacun dit k,
parole de l’espérance : Il n’est pas ici!
EUe n’est pas ici! Je préfère remplaicer .
ci-gît par il n’est pas ici/
Ce messaige je voudrais l’adresser d'une manière spéciale à -vous tous, qui, ces derniers temps, avez accompagné au champ
du repos quelqu’un de vos bien-aimés et
qui continuez à pleurer en silence : je
voudrais que vous puissiez jouir de toute
k .beauté du message de Pâques : Il n’est
pas ici.
•“i^^Dieu qui fiait renaître les fleurs et pousser Fherbe, Dieu qui a donné la vie, est
aussi celui qui la conserve aux siècles des
siècles; c’est cette foi qui nous permet
d’espérer et d’attendre.
an Val pragcla
7 avril 1710
• Au cours de k- guerre de succession
éP.Espagne, par un accord du 21 janvieo"
1^04, Victor Amédée avait promis que,
s^il pouvait enlever à la Ebance le Val
^K^n, les Vaudojs, qui lïavaient quitté,
Ipurraieint y ren.trer et y exercer libreipient leur culte.
■''fîn 1708, à k suite de k prise des forts
d^k Pérouse, de Fénestrelles et d’ExiUes,
^ armées de Louis évacuèrent les vallées
^ k Dodre et du Cluspn. La garde dé
ie-ci fut conifiœ aux Vaudois et aux
enols,. qui. .avaient acccanpagné Jean
avalier. Ils se cantonnèrent à Usseaux,
où les pasteurp ides Vallées alkient prêcher à tour .
Plusieurs émigrés rentrèrgpt, brûlant
(lu désir de rallumer dans leur pays natal
lo flambeau de l’Evangile. Ceux qui étaient
restés, pour avoir abjuré sous les dragonjiades, allèrent au Val Luseme déclarer
Ijublüquement leur sortie d|u papjsma
Au premier culte, tenu par le pasteur
Reinaudin, soixante personnes assistèrent,
outre les soldats vaudois ; au suivant, ils
étaient plus de (deux' cents, et leijr nombre
alla sans cesse en augmentant. Les pas^ teurs baptisaient, célébraient les maria%•> è'es, présidaient aux enterrements.
Comme dans k guerre précédente, le
duc kissa faire aussi kfugtemps qu’il eut
besoin de ses Alliés protestants. Mlais les
choses changèrent dès qu’il se sentit sûr
de sa conquête. Alors, les promesses scf
crêtes faites laju clergé prévalurent sur
l’engagement ¡»lennel pris vis-à-^vis des
Puissances.
Les missionnaires potusaaiifent les hauts
cris. La victoire du catholicisme, obtenue
par la violence, était compromise ; toute
la vallée se réveillait au souffle de k liberté de conscience. Un Mémoire du 21
mars 1710 exposa k gravité de k situation. Le 2 avril, le Sénat de Pignerol rappek les lanoiennes interdictions du culte
vaudois aux Yak Pérouse et Pragek.
Mais les fidèles, forts de le,urs droits,
voulurent l’affirmer par une céléhration
solennelle de la Sainte-Oène, qui eut lieu
à Usseaux, le 7 avril Vingt-cinq ans
s’étaient écoulés depuis k Sainte-Cène
précédente.
Les habitants y eiccoururent e'n foule,
tant de k vallée du Cluson que de celles
d’Oulx et de Cesanne, en franchissant les
cols de Sestrière et de k Fenêtre.
Mais, hélas ! cette cérémohie, célébrée
avec tant d'enthousdasme, irne put être suivie d’aucune autre.
A k sluite des réclamations du clergé,
le duc, dès le 14, demanda la liste nominale des protestants, avec l'état de leurs
biens. Dès brs, les mesures de répression
se succédèrent rapidement
En mai, le Sénat invita les pasteurs à
cesser de se rendre au Val Cluson. Ils continuèrent cependant à prêcher pour leur
corps (de garde, jusqu’en laoût. Mais, le
22 septembre, le pasteur Appia, de SaintJean, fut jeté en prison à Fénestrell^
pour y avoir baptisé un enfant. Il y fut
détenu vingt jours. ^
Les assemblées continuèrent, présidées
par les anciens des différents vilkges, jusqu’en 1714, alors que le commandatnt de
la Pérouse les arrêta et les relégua flan«
divers bourgs |de k pkine.
Des œntrayientions ruineuses et d’autres
mesures vexatoires forcèrent plusieurs familles à émigrer. Néanmoins, en 1717, on
comptait encore dans k vallée 385 familles vaudoises contre 593 catholiques. Les
protestants étajent encore en majorité à
Usseaux et à Priagela.
En 1721 vint l’ordre de faire baptiser
tout nouveau-né par ,Un prêtre, dans les
vingt-quatre heures. En 1727 un pasteur
et trois atneiens furent condamnés au bamnissement et à la confisca'tion des biens,
pour avoir baptisé, à La Tour, un enfant
de FénestreUed
En février 1730, Victor Amédée chassa
les 24 tfaffnlles les plus obstinées du Val
Cluson, et ai juin, à k veille de soin ab' dieation, ü émana un édit d’expulsion, à
k suite duquel' partirent encore 360
habi'tants.
La foi évangélique continuant encore à
couver sous k cendre dans quelques foyers,
en 1838, des missionnaires parcoururent
les maisons, exigeant qu’on leur remît les
Bibles. Ils les brûlèrent aju nombre de plus
de 60 volumes, dans le cimetière de k Rua
de Praigieik.
Cet autodafé a été le dernier acte de k
lutte séculaire contre l’Evtangile, dans cette
vallée. J. J.
nnnnnnnnnnnnntfnnnn
Les origines de la tête de Pdgue^'l
Si nous ouvrons le Dictionnaire Littré
au mot Pâque, nous y trouvons :
1" Fête solennelle célébrée tous les ans
par les Juifs, en mémoire de leur sortie
d’Egypte.
2“ Fête annuelle en l’hoinneur de k Résurrection de Jésus-Christ.
De fiait, k grapde fête chrétienne s’est
greffée sur k fête nationale juive. Mais k
Pâque juive n’^ pas primitive : elle fait
suite à des rites naturistes qui s’accomplissaient bien avant k sortie d’Egypte; Ce
sont ces rites dont il va être question ici.
La fête natioinale jui-ve a toujours'eu
beu au printemps et le sacrifice des premiers-nés des animaux est presque toujours associé à k célébration de k Pâque
(ikode XXXIV, 18-20 ; XII et XIII ; De»t.
XV, 19-20; XVI, 1-8). La semaine de la
Pâque juive était proclamée à Fapproche
de k première lune du printemips, alors
que k moisson de l’orge allait commencer.
D'après les plus anciens documents du
■ Pentalteuque (J. et El, Ehjode V, 1-3), Moïse
demande au Pharaon de permettre aux
(,1) Cet article est en partie extrait d’un petit ouvrage de l’auteur de ces ligues : Le Pieu
d’Israël, qui paraîtra prochainement chez Rieder, à Paris (OoUootion Jiiddisme).
2
;»fV; ^'sí.Xi
**'• « '.1:
Israélites d’aller célébrer désert,,-en
I^nneur de JaJvvé, une fête quf ke peut. •
être qaie la fête traditionnelte de Pâque.
Cela a fiait dire à.'WelIhaiisen i' É)in que
la Pâque ait' été instituée à cause de la
, sortie d'EgyiptCi c’est la sortie d’Egypte
qui a pu se faire grâce à la Pâque.
:ÿSuiva(Ht le document ^erdofcal (Exode
XII, 1-14), beaucoup, plus récent (5« siècle"^'
ayant Ji-C.) , la Pâque aurait été instituée, '^
non célébrée, en Egypte juste ayant l’exode
des Israélites. Le rituel comporfàfit-l’immolation d’un agneaiU*ou chevreau,'sains défaut, ayant un an au plus ; « Qn prendra'
de son sang et oin en mettra sur les ideuK
montaints et le linteau de la porte de la
maison où on le raangefa. Cette même nuit,
on en mangera la chair, on la mangera rôtie, ayec des herbes amères et des pains
sans leviaan. ' Vous n’^ mangerez aucune
I»rtie crue ou bouillie; mais il sera rôti
avec sa tête, ses pattes et ses entrailles.
Vous n’en laisserez rien subsister jusqu’au
matin, et s’il en reste au matin quelque
chose, voius le brûlerez. Quand vous le mangerez, ayez les reins ceints, les sandales
aux pieds et le bâton à la main. Vous le
mangerez en hâte; c'est une pâque einl'honneur de Jahvé».
Dans cette institution de la Pâque, il y
a deux traits qUi sont communs aux rituels d’autres tribus plqs ou moins apparentées aux Israélites: d’abord la hâte
avec laquelle la victime devait être consommée et puis l’aspersion des poteaux de
la porte avec le sang de la victime.,
Dans des circonstances spéciales, les Saracènes de l’Arabie du nord, au 4® siècle
dé notre ère, immolaient un chameau pour
dxaque tente ou groupe de tentes. La bête
était ligotée sur un autel, tandis que les
assistants chantaient et tcteisaient autour
de la victime. Le chef la frappait avec
son couteaiu, puis buvait avidement lë^sang’
qui s’échappait de la blessure. En même
temps, ,les autres témoins se jetaient sur
la bête et la découpaient vivante encore
pour en dévorer les morceaux crus pu à,
peine réchauffés par Îe feu. La cérémonie"
toute entière devait être effectuée au cours
de la nuit, et, avant l'aurore, la bête en‘- '
tîère devait être consommée.
Ici, les convives se nourrissent du sang
que les Israélites réservent à'Jaiivé. Mais
dans l'un et l’autre cas, la consommation
de Fanimal est précipitée; la viande est
mangée fraîche, encore tout imprégnée
de vie.
Ce rite nous reporte à l’époque lointaine,
Iriein antérieure au séjour en Egypfte, où
les ancêtres d’Israël, bergers nomades, ne
formaient pas encore une nation avec
Jahvé pour Diep, mais étaient éparpillés
en clans et où chaque tente avait son génie
protecteur connu sous le nom de M ou
Elohim. Le jour de Pâque, chaque famille
lui sacrifiait la première brebis ou le premier chevreaoL L’esprit protecteur était
censé loger dans la première bête née dans
la saison. Il participait latu festin dont il
trouvait sa part sur les poteaux de la porte
qui avaient été aspergés du sang de l'animal sacrifié. Pour communier efficacement
avec l’Eloihim, il fallait manger la viande
de la victime tout de suite après l’immolation, alors que la vie l’avait à peine quittée et qu’elle était encore tout imprégnée
de la présence de l’Elohim.
Cet influx divin risquait d'avoir les conséquences les plus dangereuses ppur quiconque aurait touché a,u repas en dehors
du lieu et du temps consacrés. Aussi se
dépêchait-on de faire disparaître tous les
restes et de brûler ce qui n’était pas comestible. se gardait de briser aucun
des os de l'animal de fason que Vesprît pût
assurer la continuation de l’espèce, de même que, daris leS pays agricoles, L. ' aière
gerbe de chaque moisson était conservée
pour garaa^ir la récolte suivante. La
graisse, étant réservée à la divinité (Ctfr.
Lév. III, 16 : € Toute graisse appartient à
Jahvé»), n’est pas consommée; elle est
d'ailleurs éliminée au cours du rôtissag*'
qui est recommandé alors que la cuisson
à l'eaoi est interdite (Exode XII, 9),
La famille entière, y comptris les esclaves, participait au repas de la Pâque. Si
une famiUie était trop peu non^mise pour
consomimer |un aghêau tout entier, elle
s’adjoignait ses voisins. Le sang qui cou^^'
vr,ait les ipoteaux de l’entrée^de la demeure
et qui était la part de, l'Eaohhh, devait préserver ses habiantsMe la mairie. Cette
croyance se retrouve en Arabie, en Syrie
et' chez certaines peuplades de l’Afrique et
de" l’Amérique où le sang passe pour écar- É
^ît-ter tes démons porteurs de la ireste, de la ^
îS
disette, etc,.';
L’usage j|U,if de manger la pâque avec
des herbes amères et plus tard avec des
épices, a le même objet, à savoir éloigner
les mauvaiis esprits. Plus tard, les rafcbins,
ignorant le sens primitif/de cette coutume,
diront que c’est un'souvenir des amères
soufifranoes d'Israël durant sa servitude en
Egypte. Les anciens Grecs, à la fête des
morts, mâchaient des feuilles à saveur
âcre et caïustique j^ur se préserver des
.démOns qui, ce jourdà, rôdaient librement.
C'est dans le-même ordre d’idées qu’est
conçu le récit où Jahvé, parcouriaint l’Egypte, épargne les maisons dont l'entrée
est teinte (de sang, maiis tue, dans les autres demeures, les premiers-nés (Exode
XII, 12-13); de là, sans doute, le noin de
pâsah (éparginier), d’où pesaJi (Pâque) Ìli
(Ad. Lode). Si Jahvé s'empare ainsi des
premiers-nés des Egyptiens et des treupaaïux; c’est en compensation des animaux
appartenant ,aux; Israélites et dont le sacrifice était interdit en territoire égyptien.
La fête des Azymes ou pains sms levain
ne fut_^iaissociée au sacrifice de raeneau
pascal que très tard. Fête d’un caractère
essentiellement agricole, eUe ne fut adopntée par les Ilébreux qu’après leur installation en Palestine ; de bergers nomades
ils étaient devenus laboureurs à l’instar
des Cananéens. Avant l'arrivée des Hébreux dans le pays de Canaan, la, fête des
Azymes s’adressait, non à Jahvé, mais aux
Baalim locaux, dispensateurs ides récoltes.
La fête des Azsmies tômblaît sur le mois
û’Abib, plus tard appelé Nisan, c’est-à-dire
aux environB de l’équinoxe du printemp.s,
alors qù’en. Palertine on^comtoraaee à faucher l’orgie. La fête inaugurée par l’offrande (de la première gerbe d’orge à
Jahvé (Lév. XXIII, 10), durait sept à huit
jours la durée sans doute de la moissoin
— pendant lesquels on festoyait de^wit
le Seigneur, en mangeant des gâteaiux
faits avec de l'orge nouvelle et nm levée.
On comprend que cette fête ait fini par
se confondre avec la Pâque où l’on sacrifiait les prémices du troupeau.
Si les gâteaux se mangeaient sans lev,ain, c'est parce que, d’après les croyances
anciennes, l’esprit de la nouvelle récolte
n’aurait pas souffert qu’on mêlât à l’orge
nouvelle la pâte fermentée provenant de
la moisson précédente qui avait eu pour
patron un autre génie. Ce dernier devait
faire place nette devant le nouvel esqwit
du champ.
Cette ancienne coutume peut encore
s’expliquer comme étant la comimémoraf
tion de l’époque, rendue sacrée par son
ancieniraeté où, le levain n’étant pas «mnu,
tout pain était azyme.
Ce n’est que beaucoup plus tard (Ebqode
XII, 39) que l’usage des pains sans levain
a été expliqué par la hâte des Israélites
à quitter l’Egypte sans avoir eu le tempjs
d'emporter autre chose que de la farine
non fermentée.
L’œuf de Pâque est, depuis longtemps,
regardé comme xm symbole de résurrection. L'œuf a d'abord rappelé la réaurrection de Tœuf céleste, c’est-à-dire du soleil
du printemps. Aussi, pour rappeler l’éclat
de l'aistre, peignait-on les œufs ((le Pâque
en rouge, comme on le fait encore aujourd’hui. En Chine, on mange à la fête de
l'équinoxe du printemps des œufs durs colorés. En raison de la vie qu’il contint en
germe, l’œuf est aussi le symbole de la vie
future et de la résurrection qu’il prieunet
aux (défunts. Voüà pourquoi des œufs de
poule ou d’autruche, naturels ou artiflcids
(pierre ou argile), ont-iïs été trouvés dans
des tombes égyp«,' nés, puniques, grecques, romaines, étrusques,, gallo-nomaineis,
chrétiennes. Sur les monuments antiques,
le tnor.t, étend^- sur le lit- funèbre, tient
; en malin un ϝf. - ^
Symbole de la vie, l’ceuf a remplacé les
victimes humaines dàns les sacrifices de
fondation,, comme l’ont prouvé les fouilles
des ruines de Niippour.
L’œuf étant r^ardé comme symbole de
’ régénération, on s’explique ruaagé ancien
de manger un'oeuf béni avant tout aiutre
nourriture à la •'fin du Carême, le jom* de
la ^qi*e. de résmreçtion, appelée aussi pâqua de l’œuf.
Ainsi, la Késurreetion et la Vie sOnt restées attachées au souvenir de la fête de.
Pâque, depuis sa iplus haJute-antiquité :
‘ Résurrection de la Nature (troupeaux
et récoltes). *
Naissance du ipeuple Hébreux en tant
que Nation.
Résurrection idu Sauveur.
(Evangile et Liberté). Auguste Holla rd.
SEMAINE DE RENONCEMENT.
9* Liste.
Chiesa idi Angrogna (1° vers.) L. 788,—
» » Como (2“ i(i.) (Consolidato 5 %) » 1.100,—
» » Trieste . » 607,—
» » Sampierdarena » *'400,
» » MasseJlo (2° vers.) » 200,—
» » Roma I (3" id.) » 45,—
Eug. Maaizo, Toronto (2° id) » 15,55
cJyN
CHRONIQUE VftUDOISE.
COLONIA VALDBNSB, le 21 mars 1B33.
Cn ne connaît presque plus les dégâts
des sauterelles. Dieu nous a rendu par
un temps moignifique ce qu’eMes avaient
brouté. Nous avons ,un vrai printemps.
Tous les arbres ont repoussé et aussi
l'herbe ¡des champs. H nous a donné la
pluie qu’il fallait à notre pays dans sa
saison (Deut. XI, 14). Aussi nos cœurs
doivent-ils être pleins de reconnaissance
pour tant ¡de bienfaits.
,.v -- Il est à. peu près feoipossible d’envoyer
de l’argent en Eîurope, à pr&ient. Le Gouvernement a m,is toute espèce d’entraves
pour que l’argent ne sorte pas du pays.
Il peritiiet un envoi de 10 pesos par mois,
pour ceux qui ont des pia/rents rapprochés,
(qu'ils doivent secourir. Un mari peut envoyer à sa femme, un fils à soU' père, et
encore il y faut une autorisation spéciale
du Gouvernement, et aller à Montevideo
pour l’obtenir. Aussi il nous est tout-à-fait
impossible idte prendre part à la semaine
de renoncement, pour vous venir en aide.
— Nous avons aussi nos difficultés ici.
On a convoqué une assemblée de plus de
cent délégués, de toutes les églises, à Tarariras. Ele s’est réunie le jour avant la
Conférence. La question financière a été
étudiée. On se plajnt que le monde ne
donne plus. On l’attribue à la crise, en
partie. Mais c’est plutôt lai crise spirituelle.
«Si le cœur y est», disait barba Timothée Goniuet, « la bourse y est aussi ».
Il y manquait 1000 pesos au budget.
Séance tenante, deux personnes en ont
donné 500, et le reste sera vite trouvé.
La Conférenice a été une des meiUeures
que nous ayons eues. Un esprit d’union et
de bonne harmonie a régné tout le temps.
Pour 00 qui est des ouvriers, on a insisté qu’il était avantageux de les préparer ici. Ils auraient l’avantage de connaître la langue, les ,us et coutumes, et on
éviterait les frais die voyage, qui, avec le
change agtuel, sont si considérables. Un
laïque disait : « Nous préparons ide bons
avocats, des médecins renommés, pourquoi
devons-nous toujours fiaire venir des pasteurs d'Italie ? ». Un pasteur ajouta' que
c'était aussi ce que désiraient nos autorités.
M. Elio Maggi se prépare à BuenosAiree et il nous a démontré d’avoir fait
des progrès réjouiseants.
Comme conclusion, on a décidé de faire
une collecte pour venir en aide à ceux
qm désirent poursuivre ces études.
— Nous avons eu ide bonnes nouveUes
de Cdoïtta Iris. La récolté a été magnifique, en général.
Deux dél^uéis avaient accompagné
M. Silvio Long», à la Conférence. Un d'eux
a récolté'7 mille sacs.^Et plusieurs en ont '
4 ou'S^mille. Ils se plaignent oeipendant
que le prix e'st très-bas et qu’il récom-“
pense à peine le’ travail Mais le pain, au
moins, ne leur manquiara pas. Puis il y aFautre pain, Jésus, le piain de vie, qui
seul vraiment nourrit et que .Dieu dans
son amour nous préseinte à tous dame sa
Parole.
— Dépairts : Madeleine Geynwnat, de
78 ans, à Colonia Valdense, une des fOn(da- .J
tfiees de la colonie, originaire des Champs
de Bobi. — Paul Peyrond, nsitif de Pra^
mol, de 87 ,aUs, à Colonia Valdense aussi,
après une tongue maladie.
Agréez mes salutations fraterinelles.
L. Jourdan.
FELON ICA PO. Nous vencais idê recevoir la circulaire de cette église, et c’estavec joie que nous pouvons commuiniquer
aux lecteursi que la campagne amti-évang-élique dont nous par] ions, il y a quelque
temps, subit un arrêt.
Nous avons la conviction que les adver-.f
saires les plus acharnés devront se rendre ‘
à l'évidence des faits et rieconnaître que'
ce n’est pas em* vain que l’on a connu,, ^
l’Evangile ; ils pourront méditer à leur J
aise, par exemple, sur F,honnêteté de cette j
femme évangélique qui, à Mantoue, a dé-1
couvert, après la mort subite de son maî- |
tre, la somme de 125.000 lires et l’a, con- .
signée à la police.
Le propriétaire ide cette fortune vivait 3
seul, n’av,ait pas de proches parents, maisj
la gouvernante n’a pas même pensé à pro-i
fiter de l'argent qu’elle avait trouvé dansi
un tiroir et dont aucun ne con'naissaitJ
l’existence.
Nous ne nous étonnons p,as de cet acte,-^
mais nous y voyons l’œuvre de la parole
de Dieu et de l’esprit du Christ.
LA TOUR. Durant cette dernière hui-i
taine nous avons eu trois départs pour|
l'Au-delà :
ArnqiMet Romilda‘ de Jean Barthélemy^!
âgée de 3 ans.
M. Bleynat Barthélemy, propriéSIre" dê|
l'Hôtel Villa Olamda, qu’une douloureuscil
maJiadie affligeait depuis quelcpie temps et
qui soupirait après la délivrance.
M.me Borsotti Joséphine veuve
âgée de 89 ans, enlevée à sa famille après|
quelques heures de maladie.
Aux familles en deuil nous tenons à re-|
dire toute notre affectueuse sympathie, et.;
nous demandons à Dieu de répandre sur.J
elles sa puissante consolation.
MASSEL. Depuis plusieurs mois notre|
paroisse nlaivait plus été parcourue pari
un cortège de noces ; mais samedi, 8 cou- ?
rant, dans notre temple, avait lieu la bé-|
nédiction du mariage de iM. Guigou Hewr^
Jean Oscar d’Alexandre, du Perrier, et|
de M.lle Meytre Rïmna Marguerite de
Pierre, du Ghauforan de Salse.
Tous nos souhaits de bdnheur accompa-^
gnent les époux.
—■ Dernièrement le Saint Baptême a,'
été administré aux petits : Rostan Edmond j
Charles Albert et Armanda Germaine de^
Albert et de Pons Hélène, du Gros PassetÎj
- Pons Henri et Irma de Henri et de Gay-|
dou Lêa, de Grangedidier,
Que le Bon Berger prenne sous sa pro-'
tection ces tendres agneaux.
L.amy Ooïsson,
MONTEVIDEO. Un faire-part nous annonce le mariage de M. Abel Joürdan,
teur évangélique, fils ide M. Louis Jourdan|
qui collabore au jqurniai par ses correspon-j
dances, lajvec M.Ue Ruth Pérez.
La cérémonie a eu lieu le 16 mars.
Nous souhaitons aux époux une vie conjugale longue et bénie, sous le regard du|
Seigneur.
ORS ARA. Le pasteur Rîbet nous envoie
la circulaire de son église, de laquelle nous
apprenons qu'on est en traih' de créer de
fonds pour l’acquisition d’un local de cultej
Les membres d'égUse commencent par don^
ner l’exemple : nous leur souhaitons dt
succès et espérons qu’ils ne tarderont
à avoir les locaux dont ils ont besoim por
les différientes activités ecclésiastiques
sociales»
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P16NEB0L. C'est une petite, mais relativement bonne dasse de catéchAmuènes,
qui a été reçue dans notre égli^ le di-i
manche des ; Rameaux : quatre jeunes filles
et ideux jeune® gens y ont confirmé le
vœu de leur baptâne devant un auditoire
imposant et recueillL La solennité du culte
a été rehaussée par l’exécution d’un chœur
de circonstance, composé et dirigé par notre frère M. A. Schreiber.
L’après>-midi du même jour, la réunion
des Mères de Saint-Second offrait une gentille fête aux nouvelles recrues, les entourant d'affeotion chrétienne. L’A. C. D.
G. de Pignerol se dispose à en faire bien' tôt autant de son côté.
■’-Í- Samedi dernier un long convoi de
parents et d'amis accompagnait au diamp
du repos la dépouille de M.me Cécile Durand-, décédée dans sa 91® année. Origiraire die Saint-Germain, notre sœur y
a'"ait passé sa vie et ne s’était établie que
dernièrement dans notre ville, avec sa famille ; sereinement let sans agonie, elle
s’est endormie [dans les brais dn Sauveur
en qui elle avait cru. M. le pasteur H.
Tron prit part à ses oljsèques, ainsi que
bon nombre de scs paroissiens.
Nous renouvelons à la famille afflilg'ée
l'expression de notre sympathie chrétienne.
— Ure soirée fort bien: réussie, en faveur de l'Eglise, a été donnée le 2 courant,
à Pignerol, par TA. C. D. G. de Saint-Second. L’Eglise entière les en remercie très
vivement.
PRALI, Samedi, 8 courant, a été célébré
le mariage de GnU Marcel avec Grill Jenny^
Nous leur renouvelons nos meilleurs
vœux de bénédictions divines.
SODORET, Mercredi, 29 mars, a eu lieu
l’ensevelissement de Berlin Daniel, des
Arnauds, décédé après une courte maladie.
Notre sympathie aux affligés.
SAINT-JE AN. Notre; fiamiUe piaroïssiale
a assisté, dernièrement encore, au départ
de plusieurs de ses membres : Ricca Jean,
décédé à la Ca Bianca, à l’age de 5il ans,
îe 25'février ; Costu&el Henri, décédé aux
Maghits, à 1 âge de 86 ains, le 27 février ;
Stallé Henriette veuve Revel, décédée aux
Stajlés, à l’âge de 86 ans, le 1®^ avrû ; Peyrot Suzanne, du Pont, âgée de 77 ans, et
Besson Emma mariée à Charles Bastie,
des Davits, âgée de 42 ajis, décédée au Refuge Roi Charles-iAIbert.
Samedi dernier, 8 avril, eut lieu l’ensevelissement de M. Barthélemy Bleynat,
décédé à 'Villa Olanda, après 'de pénibles
soufîrajices, à l’âge de 79 ans. Le service
funèbre, à la maison du défunt et au temple neuf, fut présidé par les pasteurs R.
Rivoire et J. Tron, notre frère ayant demandé d’être enseveli à La Tour.
Que Dieu console toutes ces familles affligées, auxquelles nous renouvebns l’expression de notre sympathie émue.
Samedi, 25 mars, a été béni, dans notre temple, le mariage de Planchón Jean
et Girandin Blanche. Que Dieu bénisse ces
chers époux et qu’il les garde dans Son
amour.
VALLECROSIA. Nous apprenons avec
plaisir que, grâce à l’œuvre désintéressée
de ivlrs. Nott, lai dévouée secrétaire de la
« Waldensian Mission Aiid Society » en Angleterre, la publication du charmant livre
d’Eva Lecomte : Pcrnla la ^petite Vaudoise,
sous le titre de ; What Paula did, a rapr
porté, en faveur de l’Institut de Vallecrosia, la jolie somme de dix livres sterling
(environ 630 lires). On espère doubler
cette somme.
De plus, une Société est eîi: formation
en Angleterre: «Les jeunes amis de
^ a », lesquels s’engagent non seùlemeint
a verser^ une petite cotisation en faveur
de l'Institut, mais encore à prier journellement pour sa prospérité. N’est-ce nas
touchant ?
VENISE. Le soir du 4 avril, dans la
magnifique sale de 1’« Ateneo Veneto»,
M, le prof, Miario Giordano, lieutenant-colonel ' médecin de la marine, fils du sénar
teur Giordano, a tenu une-très importante
conférence sur h maladie de Job. c’est-àdire sur la lèpre. Une profonde coinnais
sance de rargumenik, (due à ses longs voyages et à de sérieuses rechercheè, d© nombreuses citationa biblique, et une diction
simple, diaire, efficace, ont permis au conférencier d'obtenir les chaleureüxr applaudissements de la très nomtbreiUse assistance.
Notre coreligionnaire a pu dotmer le
précieux espoir que la terrible maladie
pourra être bfentôt vaincuci grâce aux
progrès de la science. Surtout, la profonde
pitié du grand Libérateur a été mise en
relief ; et — comme croyants — nous sommes heureux de ce beau témoignage,
G. BERÓraSTATTI.
üiiiatlii-Lliio VaMesi! Pnlato
Torre Pellicc.
-S-
Concorso per titoli e per esami alla cattedra ldi lingua francese nel Ginnasio Valdese Pareggiato di Torre PeUice.
Inviare le doipande al Moderatore delk'
Tavola Valdese - Torre Pollice - entro le
ore 18 idei giorno 30 Maggio 1933-XI.
Per chiarimenti rivolgersi al Moderatore.
¡Società di Storia Taldese.
Collette del 17 Febbraio 1955,
Torre PeUice, L. 120 - Messina, 25 - Riclaretto, 20 - Brescia, 30 - Verona, 30 Cerignola, IO - Bari, 9 - Palermo, 50 - Milano I, 121 - Catania, 35 - Biella» 15 Unione Valdese Marsiglia,'50 - Pijsa, 23 Firenze, le due Chiese riunite, 71,05 - Rio
Marina, 14,40' - Genova, 66 - Livoino, 55
- Roma, Piazza Cavour, 150 - Pomaretto,
55 - Valiecrosia, 20,75 - San Giovanud, 70
- Prali, 34 - Rodoretto, 31 - Torino, 200 Taranto, 15 - Forano, 45.
Mentre ringrazio vivamente le Chiese
che già hanno inviato la loro collcttai, prego
le altre di inviarla con cortese sollecitudine.
Jl Presidente : Davtoe Jahiee.
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ERRATA-CORRIGE.
Dans l’article : « L’homme semvé » (deuxième partie, N" 14 de YEcfw¡) il s’^ glissé
une «coquille» qu’il faut Corriger. A la
troisiènie colonne, troisième alinéa, il faut
lire: divers onñdres au lieu de ces désordres^
Notre article de la série « Po^/n la vérité » est remis à huitaine.
î IVRES REÇUS.
CHRtarjUA Roy : Sam Dieu dam îe monde.
Episode de la vie du peuple slovaxpie.
Traduit de l’iailiemand pâr G. Tournier.
« Nouvelle Société d’Editions » de Toulouse - Diéidefit (Drôme); Prix : 6 franepi
^ FaHs et NouyeMes;
'T: ÎTiâi4E. Notre patrie vient de perdre un
de pm ipluB hriüants journalistes : Vw>r
emzo Morello, décédé à Rome. Parmi ses
œuvres B Conflitto dopo la Concüiazione
marque J'indépendance de sa' pensée et
l’prjginalité de ses vues. L’avenir dira s'il
fut bon prophète.
^LGiQUK. A propos du professeur Pico»rd, que' tout le monde connaît de nom,
M. J. H. MéiHe nous écrit :
«Vous pouvez affirmer hardiment que
le prof. Piccard et toute sa famille (il a
quatre einfants) sont des protestants qui
n'ont pas honte |de leur protestantisme. Ils
sont membres de rEgljpe Ghrêtienne Missionnaire Belge (Piccand est d’origine
suisse) et ils se rattachent à notre con>
munauté de la Rue Belliard, à Bruxelles.
J'ai eu le privilège de causer, il y a deux
mois,avec M. et M!.me Picca'rd. Ce sont
di^ personnes charmântes. Lui est sur la
quaràntâilue, elle de quelques années plus
jeune». J. H. MiaiiLE.
Les lignes qui précèdent nous ont été
envoyées à la suite de notre remarque
dans le,numéro du 31 mars: «Si nous
sommes bien renseignés, Piccard... est de
confession protestante... ».
Merci, cher ami, popr Vattentim que tu
mets dans la lecture de l’Echo, et pour ta
ednaboratiottu Réd.
* * S!
Signe des temps... mais signe qui n’annonce 'point de printerups. Jadis plusieurs
grands journaux publiaient un supplément
littéraire, et souvent illustré, le dimanche ; on pouvait l'acheter à part, sans être
a^honné au jotumal lui-même; les esprits
pwoivaiient ainsi trouver partout une nourriture à leur goût. Aujourd’hui, on peut
s)ÿbon‘nier spécialement au numéro dm lundi
de ,tel quotidien ; pourquoi ce jour-là ?■
C’est que qe numéro contient, en langiage
demi-nègre, le récit des matchs Suisse-Argientine, FwtrBlall Club de Fouillis-les-Oies
^Ine Tomlbouctou II et triomphe d’un
#uliste, qui a tourné 24 heures en rond
dans un vélodrome, sans dormir ni maUger!
m USCITO
« P.RO VERITATE »
Collana di Opuscoli Popolari
I protIstanti
Spiegazionl^e Difese
Bel volumetto di 20 pagine in 16»
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U Seioneiir Jiins ilNiim-t-il (m vonsi
Un prédicateur qui ne laissait jamais
échapper une occasion d’atteindre les âmes,
remarqua im jour, en' voyage, tme maison
isolée au bord de lai route.
n arrêta son chevial èt alla fraipper à
la porte. Une dame vint lui ouvrir.
— iMadamei, le Seigneur Jésus demeuret-il ifci ? demandai-t-il ssans préambule.
In dame le considéra, avec étonnement.
Il répéta la question, mais ne reçut aucune réponse. Alors il saltia et partit.
Quand la dame eut raconté raveinture
à son mari :
— II fallait lui dire que nous sommes
membres de l’Eglise, dit celui-ci.
— Oih ! ce n'ieist pas cela qu'il voulait
savoir.
— Tu poowais lui dire que nous faisons
notre devoir, que nous donnons aux bonnes œuvres.
— Non, non, il ne s'agissait pas de cela,
n demandait si le Seigneur Jésus demeurait chez noUs. C’est tout autre chose.
Oui, cher lecteur, c'est tout autre diose.
Aimier le Seigneur Jésus, vivre avec Lnî,
le recevoir dans son cœur, c'est tout autre
^chose. H faut pouvoir dire comme Marie :
« Rabboni ! mon Maître ! », P, M.
(Voix chu
Le cerle vicieux
(Conte chinois),:
,<^e n'a-t-on pas déjà dit, écrit, ^
couru' sur la crise ?
Les éocttioiniBties l'ont étudiée sans pous'accorder sur les causes ide
cet êbrajilemait niioinidiaili. Voici un conte
chindis qui donne beaucoup â réfléchir et
qui expliquerait bien des choses.
Un mandarhi qui avait à cœur de saivoir ce qui se passait dans sa province,
rencontra un jour un peintne vêtu de
guenilles sordîldes, il lui én demanida la
raison. * ' •*>
— J’attendais, pour renouvieler me garderobe, l’argent que m’eût valu la peinture
de cette maison, mais le propriétaire m’a
décommandé ce travaîH
Le mandarin s© rendit alors chez le
propriétaire.
—• ’Pourqiuoï ne fais-tu pas repei'ndre
ta maison? •
—• Hélas ! mon locataire, le taileur, ne
me paie plus. „
— Pourquoi, demanda ,alors lé mandarin au tailleur, ne payes-tu plus ton loyer ?
—- Iteme î répondit le taiUeur, mon tisseur ne me livre plus d’étoffes.
Le manidarin alla ensuite chez le tisseur.
— n paraît que tu ne livres plus d!étoffes à ton client le tailleur ?
— Camhient le pourrais-je ? Ma fileuse
de fils de soie ne m’eU apporte plUs.
Le mandarin, décidé à pénétrer au fond
des choses, interrogea la' fileuse.
— Je ne puis filer, répondit-eUe, Tél©^'
veuse de vers à . soie ne me vaid plus de
cocons.
Le mandarin alla ' donc chez elle.
— Pourquoi n’as-tu pas livré dé cocons,
à ta voisine la fileuse ? demandar1>il.
— Vioyez, répondît Téleveuse, tous mes
vers à soie sont morts, mOn mari n’âyant
pu :me donner de l’alrgent pour acheter
des feuUles de mûrier.
— Où est ton mari ? demanda le
mandarin.
^ • MM
— C’est le peintre en bâtiment que vous
voyez là-has... - :^. (BuUeitin Phlips), '
Les vérités de la religion sont com/im
les vitramx des cathédrales; ü fond, pomr
les apprécier, les contempler dm dedans,
non du dehors. Pierre DiETEEiiÆaNr. i.
La famille DURAND, vivement touchée,
rmkercie toutes les personnes qui 1m ont
témoigné de la sympathie à l’occasion dm
départ de leur chère belle-mère et grandl-i
maman
Cécile Darnnd me Durand
décédée à l’âge de 91 am.
i
Un merci particulier à M]M. les pasteurs
L. Marauda, de Pignerol, et H. Tron, de
Saint-Germain, ainsi qu’emx nombreux
aimis verms de Samt-Germain.
Pigneri>l, 8 avril 1933.
Les familles BLEYNAT et ALHARIN,
profondément recmrmssmtes pomr les témoignages de sympathie reçus à l'oooasim
de la perte de lemr très regretté
BARTHÉLEMY BLEYNAT
remercient &mèremmt tomtm les personnes qui, en différentes manières, prirent
part à leur douleur; tcmt.parUovMèremostb
MM, les pasteurs R. Rivoire et J. Tron,
M. le docteur De Magistris et la € Société
Generale Operaia» de Torre PeUice;
La f(mille ARIAS, reœnmissante, remercie toutes les peraonms qui ont voulu
lui témoigner lemr sympathie àms le
âeuü qpd Va frappée.
Terre Pelliee, 12 avril 1933.
4
lastltnticms Hospitalières Vaudoises.
h Dons 'reçus pendant le mofe de Mars 1933.
REFUGEf '
lii.mes et Jf.rs^’.Eü JaJ^ier, pasteur émérite,
La Tour, L 25 -"Alexis Balmas, id^ Pigperol,
25 - Pastre‘Auguste,'Pérouse, 25 - Coucourde
Michel; Envers-Pinache, 15' - Ptrof- Gino“ Costabel;'Saint-Jean, 25 - Marguerite Peyrofi Livoutt ne, en souvenir de sa sœur, 50 - Adèle
Eosati-Buffa, Biella, 15 - Nancy et Pauline
Peiyrot, Saint-Jean, 10 - Paiaüle Lamberti,
Taranto, en souvenir d© François Lamberti, 20
- Ernestine /Pax-ise, Washington, en souvenir
de sa chère mère, M.me Lydie Parise, 200 Marie Gaudin veuve Oostabel et dotijde Gaudin, en souvenir de leur mère, 25.
Âboimem^te payés et Dons.
(Le «donv est entre ’parenthèses).
HOPITAUX.
M.mes et M.rs : Profi Th. Pons et Madame,
La Tour, en souvenir de M.me veuve Gönnet,
L. 20 - Eli Jahier, pasteur émérite, Id., 25 '
Prof. Ermanno Vinay, Carmagnola, 50 - Jeitoue
Gönnet, Turin, en souvenir de M.me veuye
Gönnet, 25 - Marguerite, Aldo et Ermanno Costabel, La Tour, fleurs en souvenir de Mane ^
veuve Gönnet, 35 - Anonyme, Envers-Pinache,
50 - Barus C., Id., 10 - Coucourdfe Michel, Id.,
15 - Pastre Auguste, Pérouse, 50 - Anonyme, i
Pomaret, 25 - Louise Pons-Kaxrer, La Tour,
pour soins reçus par Sœur Mélanie, 20 - Alexis
Balmäs, pasteur émérite, Ptorence, 50 - Nancy
et Pauline Pe3rret, Saint-Jean, 10 - Famille
Sappé, Bobi, en souvenir de père et mère, 41 Veuve Ptevel-Ayassot, La Tour, 25 - H. B., Pomaret, en souvenir de son mari, 25.
ORPHELINAT.
M.mes et M.rs : Marie Gaudin veuve Costabel,
La Tour, en souvenir de sa maman, L. 25 - Eli
Jaliier, pasteur émérite, Id., 25 - Lig, Enflle
Eynard, Bergamo, pour la Communauté Evangélique de Bergamo, 200 - Anita et Mario Eynaad, La Tour, à l’occasion de la naissance de
leur petite Blanche, 10 - Barus C., Envers-Pipache, 10 - Coïsson Laurent, Id, 15 - Oou-i
courde Michel, Id., 10 - Bourse des Pauvres,
Pomaret, 30 - Pastre Auguste, Pérouse, 25 Maggie Cocotrda, La Tour, en souvenir de M.me
veuve tonnet, 10 - Nancy et Pauline Peyrot,
Saint-Jean, 10 - Veuve Revel-Ayasisot, La Tour,
20 - J. Jouve, Pignerol, 10 - G. Arias, La Tour,
15 - Barthélemy Pascal, 26.
' 1Ó33 : Gardîol Mayianna, Oapeuva,. Prarostino
.- Benjamin Pons, New-York (0,25) - Etienne
Peyrot, Id. (0,25) - Lydie Sautheè, Idî (0,25)
L eline Lageard, Id. ■■ Emmanuel Trciii, Corona
(0,2o) - Jean Tion, New York, 1932.,- Eobent
Tron, Washington - Virginia Ribet, Boston,
Mass. - Grfll Etienne feu Bierre, Prali - Veuve
Rostan Susanna, Id. - Peyrot J. Michel, Id. Richard Susanna, Id. - Rostan J. Etienne, Id.
-^;G. Bertln ved. Rossi, Vülar Pellice - Rostan
Albert, Pi-ali - Olivetti-Revel Luisa, Ivrea Buffa G. P., S. Antonino di S usa -, J, Jlaniel
Reìynaud, Prarostino - Emmanuel Constantin,
Id. (2) - Walter Seddon, Johannesburg, Sud
Africa - Micjielin-Salomon J. Daniel, Bobbio
Pellice - Marguerite Geymona<V Id. - Forneron
Elisa, Invei’so Porte - Gaudin Charles, Id., et
1932 - Long Marte, Pmerolo - Rivoire Maria,
Id. - Vicino Giovanni; S. Secondo di Pinerolo Long-Gardiol Maddalena, Id, - Pellegrini Margherita, Torino (10) - Juvalta Maria, Aosta,
1932 - Bertaiot Jean, PramoUo - Gallian Luigi,
Inverso Porte - Bastia Giovanni, Chàtillon Ricca Margherita vedi. Gay, Torino - Sappé
Edvy, PramoUo - Famiglia Rostagno, Prarostino - Bounous Alexandre, Toulon (3) - Poët
Luigi, Dumenaa, Varese. (A suivre).
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