1
’'i Y'^.if
líonipUi-courani avei! la Poste
1‘IIIX D'AUONNKMUNTPAli AN
Italií! . ........... L.
l'ouy lea paya de l'Uuiori
de pottle » G
Anuirmne du Sud . . . . 9
Ou H’alîonnc'. ;
Au hurea,u d'Administi’jiUoi);
Chez MAI. If’s Pastnm’s;
Chez M. ICrnosl lAohnrt (Pif.^nefal)
et à riinpi’iiuertt; Alpina à
' Torré Pollice.
l/aboNruiment. ptiid. tiu 1. Janvier
, et se paie d’av¿inoe.
Année XVîI.
N. 22.
Noméi'tìs sêpiiréa demandés avant
Îe Uruii:«, Í0 cenUnieg chacun
i4rmi?wct»s; ÜO centi mes par ligne
pour lima Seule fois ■« 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pourfifeiset iiu dcasua
S'adresser pour la ttéilnctioii àM,
lePasl.il. MciJlc, Torre Peilioe
et pour i'AdtniiiiKtntllon à M
Kliséü Coatabeï. TorrePtiliice.
Il Tout chaoporrienl d’adreaee eaî
Il payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ECHO DES VALLEES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serez léinoina. A cl. 1,8 Suivant la vérité avec la charité. Epli, IV, 15. Que tan règne vienne. JlutlTi, VI, 10
S O Btl kBi a i I* :
Plénitude — ^Nouvelles do M. Pascal —
Les l’ègleiiients de l’AnTjoe du Salut
^ Précautions à prendi'e — Chronique
Vaudoise — Nouvelles Religieuses —
Variétés — Bibliographie — Revue
Politique — Annonces.
Que personne ne puisse se repentir et croii'é en J. G.; pue personne
tu; puisse être régénéré, e’est-à-dire
reeevoii; en lui le principe d’une vie
nouvelle, sans l’heUon du S.t Es[)rit
c’est une vérité assez généralement
l’eeomuie parmi nous.
Uue vérité t|ui l’est moins, c’est
i|ue tout croyant n’a pas à attendi'e
le don du S.t Esprit comme quelque chose d’extraordinaire qui lui
sera concédé il ne sait pas hien
quand; mais que du moment où il
a cru, ce don lui a été l'ait, l’Esprit
est venu demeurer auprès de lui et
en lui. Voyez II Gor. 1,21; Gai. IV,
6; Act. 11, 48; X, 44. Le Ghrétien
ne ilevi'ait donc pas demander que
l’Esprit lui soit donné, puisqu’il l’a
déjà reçu, mais plutôt que eel esprit s’empare lüujûui’S plus de tout
sou êti;e. , <
Et ced nous amène à parler d’u/ie
troisième vérité qui est loin d’avoir
acquis le droit de cité auquel elle
a droit dans nos églises, c’est que
Dieu est disposé à, remplir ses enl'aids de son Esprit.
C’est cependant ce qu’il fait pour
l’apôtre Pierre, Actes IV'', 8; pour
Saul de Tarse, Actes IX, 17; pour
l’évangéliste Barnabas, Acte.s XI, 24;
pour les diacres et d’une manière
spéciale pour Etienne, Actes VI, 3;
VII, 55; pour toute une famille composée d’un père, d’une mère et d’un
iils, Act. I, 67,41,15; pour tous les
disciples venus du Judaïsme compo.sarit l’église de Jérusalem, Actes II,
4;'4d, 31; pour torts les payons qui
s’étaient convertis à la voix de la
prédication de Paul à Antioche de
Pisidie, Actes XÜI, 62. De tous ceuxlà il nous est dit expressément qu’ils
étaienl remplis du S,.t Esprit, Maintenant, Dieu l’aurait voulu pour eux
et il ne le voudrait pas pour nous?
Oui il le veut St Lien qull inét cette
plénilude à notre disposition; qu’il
ue dépend que de nous de la recevoir. En effet r.ùpôtre n'écrit-;il pas
aux Epliésiens: « Soyez remplis de
l’Esprit? » Eph. III, l'8.
Et si nous nous demandons pourquoi Dieu veut nous remplir ain.si
de son Esprit, la réponse ne peut
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êlre douteuse: parceqoe Dieu est
AMOUR. Il est amour, aussi nous a-t-i!
donné .SOI) (ils uniiiuc eU’a-t-il rJomié
à la moi't et à la mort de la croix;
il est amour, aussi nous l'ernplit-il
(le Sa pi'ésence et de la présence
de Sou fils (Voir'Jean XIV, 23) par
son Esprit; il est amour, aussi par
sou Esprit iious remplit-il de tous ses
dons les plus précieux. Lisez Gol. I,
9 et vous verrez qu’il nous y est
parlé de plénitude de connaissauce,
de sagesse, d’intelligence spirituelle.
Dans Ph. I, 2 vous trouvei'ez la plénitude des fruits de justice; dans
II, Cor. I, 4; H Tim. 1, 4; Rom. XV,
13-44 la plénitude de la consola Lion
de la joie de la paix; et dans Eph. lll,
19 vous verrez que ce qui nous est
offert c’e.st une plénitude analogue
à la plénitude de Dieu.
Mais à ces intentions merveilleusement cliaritaliles de Dieu à notre
égard, comment avons-nous correspondu? Où sont-ils parmi nous ceux
qui peuvent dire en toute Immilité
qu’ils sont lumplis de l’esprit et dont
raftirmation est confirmée par leur
vie toute entière?
Pour la plupart d’entre nous,n’estil pas vrai de dire que
peine que le
s’aperçoivent
prit de Dieu? Et d’où cela vient-il?
D’un défaut de foi. Nous ne pouvons pas croire que Dieu veuille
nous donner autre clro.se que des
miettes de sa table, qu’il veuille npus
donner de l’abondance de ses richesses.
D’un défaut de droiture, de sincérité. Il doit y avoir en nous quèlque
cliése ou quelciues choses que l’Esprit nous a montré être mal et que
cependant nous supportons et chérissons en nous. C’est là une porte
fermée que l’E.sprit ne peut pas dépasser.
D’un défaut de prière.
Frères et sœurs, pourquoi, oh! pourquoi restons - nous pauvres quand
nous' pourrions être riches, tristes
quand une joie ineilablé nous est
c’est à grand
mondé et nos frères
que nous avons l’Es
offerle, faibles quand une force invinedde est mise à uoîre dispusition?
pourquoi nous conlcntons-nous de
produire quelques, misérables fruits
(jLiand nous pourrions eu produire
eu abondance et en suraliundance?
Frères et sœurs, pourquoi l’Espi-it
doit-il se tenir comme un mendiant
dans l’aidicliainbre de nus cœurs,
tandis (|u’il ne demande qu’à s’établir en Maître jnsipie dans ses
parties-les jilus secrètes? Oh! |n.iisqu’il dépend de nous iju’il en soit
autrement,
Croyons, .
Otons tout ce (jue l’Esprit nous
a montré être mçil.
Prions!
H. M.
NOUVELLES DE NI. PASCAL
Une lettre de M. Pascal datée de
Moi'ija le 22 avril, nous apprend
que, malgré le mal de mer, son voyage de Dartmouth au lœssonto a
été heureux Tant sur le haleau (p.ie
sur le sol de sa nouvelle patrie, il
a trouvé "des anus chrétiens tout
prêts à sympathiser avec lui. 11 lit la
traversée avec un missionnaire de
l’American Board, et jusqu’à Madère
put avoir de longues heures d’entretien avec un beau-frère de Stanley, Arnot, bien connu aüx lecteurs
du Témoin pour, avoir conservé le
poste du Zambèze, pendant le voyage en Europe, de M. Coillard.
Laissons M. Pascal nous raconter
lui même sa rencontre à Ea.st-I.ondoii, avec un pasteur écossais: «Humant de nouveau avec satisfaction
l’air.d’un conUnent, je parcourus la
contrée pendant 8 heures consécutives, n’ayant d’autre object if que
l’inconmi. Daus une course vagabonde, je fis 1a rencontre d’un Révéreinl écossais; quand il sut que
j’étais vaudois il voulut m’embrasser. N’ayant fjas le temps de peser le
pour et le conti'e, je le laissai faire.
Nous nous assîmes ensuite et eûme-s
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une loiij^'ue eonversialion....» Au
Gap, les ïiombi'eiix amis des Missions
qui y habilerit (ireiiL à noire jeune
missiomiaire, im aceueil (|ui lui
rnonlrait assez ([ue «du ehrétien la
pallie esl fiarloiit». A la conlerence
de Thalia Bossioii, M. Pascal put
s’entreleuii' longtemps de la mission
du Zambèze avec M. Jeaiimairet; ce
dcniier espère y retourner après
avoir passé un an à l.éribé. Par
cnntre M. Pascal ne put plus saluer
M. Voilet (]ui était déjà paiU pour
le. Zambèze avec Paulus, un évangéliste rnossoul.o. M. Pascal a dû être,
io ‘2'r Mai c.oui'anl, installé par M.M.
Elleid.)erger et lîertscliy à Séliapala,
le Rodoret du l.essouto Gelte station, de date assez récente, a de
grands besoins, les écoles et les
diapelles manquent pres([ue iotale
c
ment. Notre fréi'e se montre.joyeux
de la place que Dieu lui assigne et
se recommande aux piiéres de tous
les amis des Missions.
Les règlemenls de l’Armée
Lorsque M.* A. de Gaspavin publia
sa traduction des « ordre.s et règlements de l’Armée du Salut », M.
Dootb consterné par l’irnpi'essiou que
ce livre avait faite sur le public
clnétieii de la Suisse, n’hésita pas
à accuser M.® de Gasparin d’avoir
düimc une traduction erronée de
l’original anglais c’est à dire qu’il
l’accusa d’ignorance ou de mauvai
.se foi. SavaiL-ii bien ce qu’d faisait
eu altaqnaiit une femme dont l’intelligence, la haute cnllnrej la conscience droite, la haine poui' tout ce
qui est (aux et bas, l’amour ardent
pout lout ce qui est noble et généreux, sold/universellement connus?
S’il le .«avait, pourquoi n’a-t-il pas
été jusqu’au bout? pourquoi à l’accusàtion ri’a-t-il pas fait suivre les
preuves? Rien de plus facile sem
ble-t-il. lu ii’avail qu’à publier, eu
regard, le texte anglais et la.tra
duction française, en faisant noter
au fur et à mesure, à 1’ usage des
personnes ne connaissant pas laien
l’anglais, les affaiblissements et les
exagérations du sens et surtout les
erreurs grossière,«. Telle que M.® de
Gasparin s’est fait connaître à nous,
elle aurait été la première à avouer
son tort. Mais rien de semblable n’a paru; la preuve n’a pas
été donnée, et pour cause: parce
ipdelle né pouvait pas être doiuiée.
L’accusation est donc retombée de
tout son terrible poils sur celui qui
l’avait lancée, et quant à nous, nous
n’aurions pas le moindre scrupule à
nous servir à l’avenir d’uiie Iraduclion dont personne n’a osé contester,
avec nn seul argument qui vaille,
rhonnête exactitude.
Les dilTérenles parties des règlements que M.® de Gasparin réclama
et dont cependant elle constata l’existence au moyen de 52 références
ne lui furent pas envoyées et,.que
nous le sachions, ne furent pas livrées au public. On se ravisa, on
modifia, on refondit, et on publia
lout un code dont les références ne
correspondent plus à celles signalées
par M.® de Gasparin. De ce code
nous avons jm avoir entre les mains
deux parties: Ordres et règlements
pour les soldats, par le général-, Quartier général, 3 Rue Auber, Paris,
1890 (en français), et Orders and
Regulations for field officers of the
Salvation Army by the general-, international Head Quarters, Loudon
E, C. '1886 (Ordres et réglements
pour les officiers' de camp de I’a.
du S. [)ar le général. Il doit y avoir
naturellement aussi'uue partie poulies olliciers divisionnaires {divisional
officers) et pour les olficiers d’élatraajor (staff officers).
G’esL dans ces documents offtciéls
ne Theure aetuellr, (car ceux de
M* de Gasparin éía'íeuí aussi ofiiciels
que ceux-ci), que nous puiserons nos
informations en prenant sur, nous
toute ia responsabiliié ayant Li'ait à
l’exactitude de la traduction. Nous
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nous bornerons pour uujourd’hui à
ce paragraphe que nous tr ouvons à
la préface du gr’os volume pour les
officiers; « In the army men and
women are alike eligible for all r angs
aulborilies and duties, all positions
being open to both alike. In these
nrtlers therefore the words « man »,
n he» or «bis» must be uir lei's tood
to refer to persons of either sex
uttless otherwise indicaled or evidently impossible» c.-a-d. «Dansl’armée
hommes et femmes sont également
éligibles à tous les rangs, lentes les
autorités, tous les devoirs; toutes les
positions (donc aussi celle rie f/é7iôralisfiime) étant orivertes également
aux uns et aux auh'es. Gfst pour'quoi dans ces ordres les paroles
«homme», «il» ou «sort» rioivent
.s’entendre comme se rapportant aux
deux sexes, à moins rjuecela ne soit
autrement indique ou évidernmerrt
impossible».
Il y a ici violence faite aux lois
de la nature, à celles de l’ortlre social et surtout aux pres(;ri|)tiotrs
apostolirpres. Voy. I Gor. 12, 28-30;
Eph. 4, i'I.Voyons! l’Apôtre pensaitil à des femmes pour occuper ces
charges? Voyez aussi les restrictions
contenues darrs I. Gor. 14, 34-35;
I Tim, 2, 11. 12. Mais M Booth
en sait plus long qae S. Paul. U est
plus sage que Dieu lui-même !
H. M.
PRÉCAUTIONS A PRENDRE
(Voir N.’ 21)
Une autre maladie par laquelle nous
aurions besoin, non pas de r|tielques
mots, mais de plusieurs entretiens,
à cause de sa dilï'usiort croissante
au milieu rie nous, c’est la tuberculose ou la phtlusie sous ses différ'entes formes. Elle aussi se communique au moyen d’un fracille qui lui
est propre. Les expectbrafions, le
pus des plaies tuherculolirpies, les
déjection.s, sorrt les moyens ¡rar les
quels le bacille sor1, d’un organisme
et ¡rénètre ailleur's. La transpiratirrrr
en elle-même n’est pas irrfectée, mais
il va de soi que le phthisique qui ne
pr'cntl pas les plus gi-andes prér^autions, laisse les bacilles se répandr’e
sur tout S(rn corqrs. Des recher'ches
très rérjentes nttl prouvé son existence darrs le noir ries ongles, dans
la Irarbe, dans les cheveux. De toutes les malarlies, la tuberculose est
peut-être celle rpri se communique
le plus souvent par défaut de précarrfions réciproques, par le baiser,
[rar l’usage commun des mêmes verres et assiettes. L’air.tpre retrvoie le
phthisi(|ue eri r'espirant n’est pas
dangereux en soi; par contre les
expector'atiorrs le sorrt au plus haut
rlegré. Il faut donc changer nos habitmles. Il ne faut plus entendre cette
parole coupalrle: qu’il ne faut pas
se montrer si regardant, si peui'eux
auprès des malades, et il faut que
tout malade atteint de la poitrine,
se persuade bierr qu’il est un danger
continuel pour ceux tpii l’entour-ent,
darrs l’état actrrel de négligertce ou
nous vrvons, et tpie, par' corrtre, avec
beaucoup de précautions, il jtOur'ra
jouir de torrtes les rlouceurs des
.soins rlornestirpres, rte point demeu
rer isolé et cela sans danger pour
personne. Pour cela deux conditions
intlispensables; c’est que le malade
ne crache jamais à terre, rti cirez lui,
iti dehoi’s; qu’il ne craclie jamais
dans utr mouchoir, mais dans un
récipient conlenartt tm iirptirle désitrfectant, ou simplement de l’eau,
et d’où il soit facile de ver'ser les
expectoralioits pour les rlétruire; et
qu’il tr’accepte jamais a boire à un
verre auquel (l'a ut res se disposent
à boir'p après lui.
' Voici maintenant, en autant d’articles, l’avis émis par-la commissioit
fi'ançaise t|ui a élrrdié les raesmes
de précautions; à prenrlre corrtre la
propagation rie la tubercirlose.
1. Les expectoratiorts élrtttl l’agetrl
de tr'ansriaission le plus à craindre,il est dangererrx de cracher à terre,
Ln /•¡ h.-- v‘ ,• •
5
sur les la|)is, les rideaux, les serviettes, les moLiclioirs, les drafts de
lit et les couvertures.
2 Ij’iisage des craelioirs s’impose
à tous les malades. Il faudra en vi
der le cotd,emi dans le l'eu et les
lavei' à l'eau bouillanle.
3. Il ne faut pas doi’mir dans le
lit d’un phlhisique, séjourner le moins
fiossilile dans sa cliambre, ne pas y
laisser longtemps des enfanls.
4. Eloigner des chambres habilées par des phthisiques, les personnes prédisposées à cette maladie,
dont les parents en aient été atteints,
ou qui se soieid, relevées peu auparavant (le rougeole, do petite vérole, de pidmonie, de brorieliite, ou
encore iini soulTreut du dial)éte, etc.
Ne pas se servir d’objets era
(]hroiti<|ii(v ViMidoise
St (tiîrma.in. — Une lettre d'cdin
membre du consistoire » nous appreml (pie le jour de Pentecôte a
été un jour de joie pou'r l'église
soit à cause du retour de son chei'
pasteur (pii avait lait un voyage
de collecte en Angleterre, soit à
cause de la réception des catéchumènes , « dont le recueillement
a frapfié les parents et amis venus
du dehors » M. Trou a ra[qiorté de
son voyage deux coupes de communion en argent qui jui ont,été
données par un ami anglais. A 4
ployés par un phthisique (haliits,
linge, olijets de toilette, joujoux) si
l’on n’a pas pu les désinlecter convenablement.
6. Obtenir que le.s chambres d’hôttd et de maisons particulières, (pie
les villas habitées par des [ihlhisirpies,
soient, après leur dé|iart, rigoureusement désinfectées; il faudrait même
(pie les parois et |dafnnds fussent
reblanchis à la chaux (d cpie les
lilanchei's fussent Tevernis à rimile
de lin.
/il HuivrcJ.
heures de ce même jour M. Bosio
(pii avait remplacé le pasteur.pen(lant son absence, fit une conférence
sni' les assemblées de l’Alliance
Evangélique à Florence, et M. Tron
saisit cette occasion pour le remercier
au nom du consistoire de son travail et pour lui pré.senter les meilleurs vœux de succès dans son
champ de travail de Suse. En somme la journée a laissé dans l’esprit
de nos frères de St. Germain une
im[)ression de joie et de reconnaissance envois Dieu.
VinL.\R. — Hier 28, favorisée par
un temps splendide, a eu liéu l’asI semblée des Unions du groupe Piemonte .A. la semaine prochaine plus
de détails.
Tüiun. — D’élection du pasleur,
en remplacement M. W. Mêille e.st
fixée pour le 14 ,luin.
Nouvelles Religieuses
Dernières statistiques. — A la
dernière réunion de l’Institut international de statistiipie, dit le Christianisme, M. Fournier de Flaix a
piAsenté un travail très étudié et
mis à jour d’après les documents
les plus récents sur la statistique
des diverses religious dans le monde.
Il en résulte (iiie:
Rgliseschrétiennes comptent 477 iniltions
"■'i
"Mil
■'iV/JÎ,
' ''€4
g ‘riJ
. A*/
m
' Religions .'te la Chine
Brahraai)i.sme
Mahométisme
Bondhisme • ^
fétichisme . .
S'hintoisme . .
Jndaïsnie . • .
30Ü
189,
177
H8
118
14
7
»// .c
1.430 millions
X
Mouvement évangélique en Belgique. - Un mouvement! évangélique' d’apparetuie très sérieux se
|)rodmt actuellement dans deux localités de la Belgique, sous l’intluenee
"'tic
' 'f.V'
'-m
6
Éî. ■
de l’Eglise raissioniiaire. A HoutaiiiSaint-SiraéoH (province de Liège),
un culle est céléliré chaque diman- ;
che devant 150 à 200 adulles. A
Dinant (province de Namur), après i
de petites réunions farniliéi'es tenues i
le dimmiclie soir, dans luie maison
parüculièi'e, par iVl.le ftasteur Junod,
M. le pasteur Meyliolïer a fait, le
l®'' février, dans une salle <!è l’hôtelde-ville, une conférence sur «ta vraie
religion », qui a été suivie par un
audiloii'e très attentil.
X,
Une église missionnaire. - l.es
Iréres inoi'aves, qui ne coinpLenl que
20,000 communianls adulles, n’oid,
pas de rivaux en fait de inissions.
ils nid, un missionnaire sur soixi\ntedix membi'es, et cliafjue armée, du
sein de leu-i' imuvi'eté, ils dépenserrt
1,000,000 lie francs pour l’œuvre, soit
soixante fi'ancs par télé!
' X
iiéveil en France — D’après la
Voix de la Montagne, un pui.ssant
réveil religieux s’opère à l’heure actnelie dans les Egl'rses [U’olestantes
du dépai'tement du Tarn. Dans les
paroisses ranntagneuses de Bellegarde, l.acaze, Dijoiinet, Viane, un
grand nombre de pei’snnnes se sont
consaci’ées à Dieu, et les ctirétieiis
ont reçu un nouveau ba|)lême du
Saint-Esprit; l.es pasleurs, plus ou
moins surpris au |)remier abord ¡lar
cette ondée Irienfaisrird.e, se sont mis
à l’œuvre avec une ardeur nouvelle.
I.e rnouvernerd. |)araît devoir s’étendre à l.acanne, à Vabi'e, à Castres,
à Mazamet.
X
Intoléraiiec on Espagne.
Une dame écrit d’ iine des, provinces eentraies de l’Espagne; lorsque
les processions religieuses passent
devant noLi’e maison, les dévots s’arrêl.ent, .pour sifiler, buef’et crier à
lue-téle: «A mort les hérétiques,
chassez les protestants, Iji'ûlez-les, »
etc., et plus, d’urte fois, notre demeure a été assaillie à coups de
pierres et de bâloits 1 Lors du deinier carnaval, on (il un « aulo-da-féy>
en ÎH'ûIant des Bibles.
Influence rénovatrice do l’Ev.angilc.
Le raissionoaire l.ames, de l’ile
sauvage (Océan Pacifliine) raconte
(.jLi’â la [rrernière assemblée des Missions tenue dans la noyvelle Guinée,
un des orateur.« indigetres disait eu
prenant une lance : « Geci élait jadis
noli'e compagnon insépai’able, au
jai’din, en bah an, eit voyage, nous
dormions avec, tiou.s mangions avec;
mais voici que nous pouvons dnrraii- sans crainte, grâce au livre de
l’Evangile, il nous a apporté la paix
et la prolectioii, et nousai’avons plus
besoin de la lance. ».
— Le mémo missionnaire dit « -J’ai
connu six mcrjrtriers et cannibales
qui sont devenus des hommes de
paix, j’ai vu des voleurs et des a.ssassiils vivre eu lionnèles .gens ; j’ai
éu des hommes impurs vivre dans
la pureté, mais je ne connais rien qui
puisse ainsi transfuianer les homme«,
autre que l’Evangile.
VARIÉTÉS
Ecriture droite ou penchée?
On a observé que tes anglais et
les américains du Nord ont une
écriture plutôt droÜtgqué les italiens,
les français et les espagnols donnent
à leurs lettres une inclination de
droite à gauctie, inclination qui est
encore , plus prononcée chez les Allemand,*1.
Plusieuns médecins de cette dei'uiére nation ont observé que la
position du corps, celle des yeux,
celle du cahier de l’eid'aiil qiii écrit
d’tine écriture petichée e.st tout à
(ait anormale. Le caliier étant f)lacé
très à droite de l’élève, celui-ci ne.
peut pas le regarder en face, mais
de côté et sou œil droit eu est, plus
rapi-U'oebéque l’œi! gauche; eu outre
7
les épaules ne peuvent pas rester
il'aplomb; aus'si a-t on anislaté cvhez
nombre d’écoliej's eu Allemagne et.
on pourrait le constater dans nos
élal.dissemenls d'instruction en Italie,
des déviajions plus ou moins considérables de l’épine dorsale.
On a pareillement observé (pa’une
heure do calligraphie fatigue il a vantage un élève que cinq heures de
dessin, et pourquoi? uniquement
parce que en dessinant i’élève a son
travail droit devant soi tandis ju’en
écu-ivant il l’a à côté de lui.
Ces médecins ayant oliLenu l’adhésioii d’un grand nombre d’insii
tuteurs, sotil er¡ train de pétitionner
le Gouvernement Bavarois pour que:
1'’ les autorités scolaires prescrivent la position du cahier et introduisent une calligraphie droite;
"2° le raaîU'e surveille la [)osition
du corps de i'écolier, de soi le que
ses regards' tombent droit sur le
cahier, et ne doivent pas le chercher
à côté;
3“ l’on fasse dans l’infervalle des
essais il’écriLui'e droite en rapport
avec la position liu corps et des
yeux pour arriver à la meilleure
soinlioti 'possible de ce problème
important. ¡Pico. Messa¡j!j.J
les hifiliolhèques de nos pasteurs,
BIBLIOGRAPHIE
Thésaurus. Enciclopedia marínale
iilustrala di P. Petrocchi, Aiit. Vallardi, Via Moscova -40, Milan. Ceux
de nos lecteurs qui d.ésirent posséder une encyclopédie soigneusement rédigée et à bas prix, devraient
se procurer celle que nous annonçons, Ils y trouveront des" informations exactes et aliondantes se rapportant.à l’bistoii'e, à la géograpliie,
aux diverses sciences, comme aussi
aux objets les plus usuels. I.e texte
très serré, mais distinct et d’une
lecture facile est accompagné d’une
foule de petites illustrations bien
exécutées, Ge livre a, nous semble-j
t-il, sa
marquée dans toutes
régents et en général de tons nos
VmidoLS oultivé.s. Il sa publie' par
livraisons à 10 ceni. l)c ces iivraismis il, y en ai.ira ceni; mais pniiil
u'esl, besoin (i’euvoyer tout de suite'
fl'. 10 Ou [leut s'a bu liner à 10, 20,
30, 40, 50 livraisons en envoyant à
AuL. Vallanli à Milan une carte-vaglia de tr, 'I, 2, 3, 4, 5 — quille' à
renouveler l’envoi lufsqn’oii a fini
de recevoir le nombre du livruisoii.s
cQrréspondiinl à l’argent expédié.
BIBLIOTHÈQUE dite DU COLLÈGE
Messieurs les past. Il,
Borne, et F, Scinrclli, de Pozzuoli
ont donné rleruièrerneiit an delà de
50 volumes, tant gros que [letits,
parmi leaqn,els nous notons :
Les Inni relig. de Moreno, la
Breve storia del melodismo de II.
PiggotL, la, Lingua di fuoco de W.
Artìini', la Storia d. Chiesa primiUra
do Backhouse et Tayloi', 3 années
du cr Corriere Evangelico », Marlin
Lnllièr de Sciiirelli el tous les autres
mivi'ages du même aiiLeur, la vie de
J. Wesley par l.e lièvre, etc.
iVI,'' le B.’’ théol, itdolpli» *
pusl, de l'EgL év. rét. de StuUgai t[lannsfadl (composée en grande partie
de descendants des vamiois, réfugiés
eu Würternbei’g), nous a envoyé
ses ouvrages ;
Abrégé de V hisL. des Eg. év. du
continent europ au 49® siècle, d’Arnerique, de 1’Egl. év,, anglaise du
monde entier (en 3 vol).
Les sotivenirs de la vie d’un pasleuf réformé;, un vol. de' ses sermon.s [H-échés dans la cathédrale de
Halle;
l.es lectures -de ,f. Wichelbans sni'
l’A. Te.st., 2' vol.: Moïse elles prophètes.
Fi*aii All*ei‘la %:on
mer a offert ses trois ouvrages,
Akkorde u. Cresange (poésies); Kaiser
8
M
OUo dei'^ drilte (tragédie en 5 actes);
Diclitiingen. (élég. reliés).
Torre Pellice, U 27 Mai 1891.
Prof. Alex. Vinay,
Oibüothécaire.
Ile vue l'ol itili lie
Italie — üii attend avec impatience les résultats de 1’,enquête faile
à Massaua par une Commission nommée par le Gouvernement. Ün saura
alors enfin à (juoi s’en tenir f>ur
cette colonia dolorosa.
— Depuis bien des jours déjà les
tisserands deCôme avaient abandonné
le travail, l^a pliifiart viennent de
le reprendre.
^— Le ministre de l’inslruction publique à soumis à la signature royale un déci'et (jui modifie , le réglement des écoles normales. Ce décret
rélablü les Commissions examinatrices [U'ésidées par le provveditore
pour les examens de diplôme.
— A Mislerbianco (Sicile) une
foule, en guise de proteslation contré
la/ussa fu'icalico, a incendié la maison communale.
X
Fi'tm«« ~ Carnot est rentré à
Paris après un voyage dans le Sud
Ouest de la France où il a été tiés
bien accueilli.'i
lux Gazzella Piemontese signale
de nouveaux mouvements militaires
vers la. frontière de Tripoli.
—' À .Dunkerque un dépôt de pétrole a pris feu. L’incendie s’étendait sur un espace de 4 Km. ün a
retrouvé 9 cadavres carbonisés; beaucoup de blessés.
X
— Dans un discours
prononcé à Stralsund, le ministre
Bötticher affirma que la paix a été
assurée, et ipie, en tous cas l'Allemagne n’attaquerait jamais [lersonne.
X
SîaiMwîc — 'Le czarévicli .est rentré en Piussie Son retour coïncide
avec une amnistie pour délÜs politiques. Il sernlile avéré que la lentalive d’assassinat est due en grande
partie aux impruilences et à la légèreté du czarevicb et de ses eom|)agnons de voyage.
X
Chine — A Vihu , une foule
fanatisée a attaqué les établissements
de propagamle chrétienne. Une mai
son de miss, catli. a élé saccagée tU
brûlée. Le
tislaction.
gouv. chinois olire sa
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PETITE GAZETTE
— Le 27, la rente italienne a été quotée
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Ernest Robert, Gérant
Torre Pellice - Impritrierie Alpina