1
Soixante-onzième année
25 Octobre ld^5>Xm
N* 42
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^ ^aoRÉB PEEâi^: ; '
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PARAISSANT OHÂ<
■_ , :9
PRIX D'ABOMNCMBNTi
Italie et Colonies italiennes .
Etranger . .....................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Pur att P«Br é moia
L. 10,- 6,—
. 24.- 12,
» 22,—
Ob s'aboBBc t â Torre Pellice, au Bureau'd’Administration de l’EcAo (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMBHT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédacttea, à M. le Prof. Loms Micol - rorre Pellice — pour
l’AdmiBiatratioB, au Bureau du journal. Via Wigram, N* 2 - Torre Pellice.
Pour toutes ies aaaoBcca s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent 5e ccatimes, sauf ceux du commencement de Tamiée.
O ht onméfo: eenfini« -o
Que toutes les choses vraies, hoimètes, jaates, pures, aimables..,, dignes de louange, occupent Toe pensées (Pbilipp. IV, 8).
POUR 1936.
»
Les nouveaux abonnés pour Tannée
1936 qui envoient tout de suite le montant de leur abonnement, recevront le
journal gratis pendant les mois de
novembre et de décembre 1935.
.District des Vallées
HH. In PtÉjideBts. HH. In Meinlirn dn [ODusttlrei.
Chers Frères,
En vous adressant notre sahitation fraternelle au sevàl du travail d’hiver, notre
pensée va d’abord aux Compagnons dŒuvre qui nous ont quittés et à ceux qui se
sont ajoutés â nom; que les wns et les
autres reçoivent lexpression affectueuse
de nos meilleurs souhaits.
Et ce sont les mêmes vœux de béné- '
diction que, en particulier, nous formons
pour vous. Messieurs et chers Frères,
ainsi que pour notre commune activité:
que le Maître la bénisse, ¡en raison même
des diffiçuités présentes ; car, « sachant
en quels temps nous sommes'», nous saurons aussi redoubler d'efforts et de zèle
à Jm Fierîi}eUez:n(nfe
poser à ce zMe et à oes efforts quelques
objets, parmi les principaux :
1" La vie spirituelle. Vivant dans le
monde — et dam quel monde! — il est
naturel que l’esprit du k Prince de ce
monde» tende à pénétrer toujours davantage dam notre christianisme, en le
nmondanisant». C’est donc ici que nous
devons lutter. Notre Conférence de Distrit Va senti fortement : qwe ce soit donc
le premier but que nous nom proposions.
Et, pour commencer, nom vom invitons
à traiter dans les prochains « examens de
quartier» le sujet de la mondanité —
sous toutes ses formes, et en adaptant
les méditations aux besoins locaux.
2° L’enseignement religieux évangélique.
Par lequel nous entendons: Mèves des
écoles diurnes de tous les degrés; écoles
du démanche ; catéchismes et après — la
«jeunesse». Nous souvenant en particulier, ici encore, en quds temps nom sommes, Pasfteurs et membres des Consistoires, « venions sur tout es ces âmes
comme devant en rendre compte».
3" La siituation financière. Elle a préoccupé l’Assemblée Synodale; elle ne peut,
pas ne point vom préoccuper tous. Cest
pourquoi, sam y revenir, nous insistons
auprès de vom afin qm les cdUectes soient
bien organisées: que l’on fasse d’abord
comprendre à notre peuple la situation
réeüe...; et notre peuple, qui aime son
Eglise et est convaincu de la nécessité
et de la bonté de sa tâche, saura trouver
encore les ressources indi^ensables.
***
Les paroisses qui recevront, D. v., cette
année la « visite ordinaére cVéglise» selon
le tour habUtuùd, sont les suivantes :
Villar, Eorà, PîgneroU PramoL
Le Secrétaire présidera les trois .premières et le Président la quatrième; le'
Vioe-'Président accompagnera ses coUègués
dans la mesure du possible.
U est désormais superflu de rappeler
que le Conducteur de chaque paroisse est
responsable de l’usage qui est fait des
locaux appartenant à VEglise; et que
personne, par conséquent, ne peut y pénétrer sam sa formdle oMtor&ation.
VeitÜlez agréer, Messieurs et cfeei's Frè
res, avec nos bons vœux, les salvtatims
fratemeUes de vos dévoués en JésusChrist
Les Membres delà Commission de District:
L. M.4RAUDA, président
Prof. Théophïïæ: Pons, vioe-président
Lorenzo Rivoira, secrétaire.
E3aaBE3£3£3£3£3g£3£3ESa3gS63S.^8Ei:!ib3E3£363E5E3P3BE3E3
POUR LA VIE INTÉRIEURE
« Tout ce que vous voulez que les
hommes vous fassent, faites-le leui'
aussi voHs-mêmes ;i car c’est là la
loi et tes prophètes.
Matth. VII, 12 ; camp. Luc VI, 31.
Lire : Luc VI, 26-33 ; X, 25-37 ; 1 Cor. XIII, 4-7.
A la fin du premdier siècle avant notre
ère vivaient en Palestine deux célèbres
docteurs de la Loi, Schamiaâ et HiUeL Or,
le Taltaud. racontes qu'un païen vint les
trouver Ifun après l’autre en leur déclarant qu’il' sé fêtait pfosélybe à la condition qu’on lui enseignât toute la Loi
pendant qu’il se tiendrait debout sur un
pied. Schamaî le r^us^ .à coups de bâ''tcffÊTïpH, en revanche lui fit Bon accueil
et lui' répondit ; « Ce qui tie^ odSeoix à toimême, ne le fais à peraonne. Voilà toute la
Loi ; le reste n’en est que l’explication ».
On itwuiv)e( une iexhiortatiion |semibIialjlM
bien qü’elle ne soit pas présentée comme
le résumé de la Loi, dans im desi Mtvrœ
apocryphes de l’Ancien Testament, celui
de Tobie : « Ce que tu détestes, ne lie fais
à personne». (Tob. IV, 16). Et l’on rencontre des paroles analogues chez plusieurs auteurs de l’Antiquité profane. C’est
ainsi '(QiuTlsocirate, un des PÎusi Jfameux
orateurs de rAttique, dit dans un de ses
discours : « Cfe que vous vous irritez d’avoir
à souffrir de la part des autres, ne le leur
faites pas ». Et rhistori|en Hérodote met
dans la bouche de l’un de ses personnages
la déclaration que voici : « Quant à moi, ce
que je blâme chez le prochain, autant
que possible je ne le ferai pas moi-même ».
Chacune de ces paroles revêt une forme
négativis, c’est-à-dire qu’dle exprime unedéfense : « Ne fais pas à autrui ce que tu
ne Vieux pas qu’on te fasse». Or, cette
défense, si simple qu’elle paraisse au premijer abord, renferme néanmoins beaucoup
de choses; éUe nous propose une tâche
considérable et ouvre un champ iTmmé»Ti.<tf»
à notre vigilance et à nos eflForts. Ne pas
faire aux autres ce que nous ne voulons
pas qu’ils nous fassent t Eéfléchissans à
tout ce que œila signifie et demandonsHnous
si nous avons toujours obéi à oe précité
.et dans quelle mesure, actuellement, nous
y conformons notre vie Qu'il s'agi^ de
nos actes, de nos parole^ de nos pensées,
de nos sentiments, et cela dans les relations
de la famille, de T%lise, de la société, des
affaires, ne nous eSt-Û jamais arrivé, ne
nous arrive-ij jpas trop souvent encore de
faire aux autres ce que nous ne voulons
pas qu’il nous fassent ?
Je prends quelques exemples. Nous n’aimons pas qu’on nous maltraiite, qu’on noiœ:
fasse du tort, qu’on dise du mal de nouà
qu’on nous critique, qu'on nous condamne,
qrfbn nous n^éprise, qu'on nous garde
râneune et que sa&-je encore ? Eh bien !
ü s’agit que nous ne fassions pas de tort
à notre produûn, que nous ne disiems pas
de mal de lui, que nous ne le critiquions
pas. que nous ne le condamnions pas, que
nous ne le méprisions pas, que nous ne
lui (gardions pas rancimei. Quele tâche!
et cœnbien nous avons à veiller sur nôusmênKs et à persévérer dans nos efforts
pour la remplir l Car mille causes, grandes
ou ./petites, tendent à nous en détourner
et nous en détournent, en effet, trop souvent,
Mais à supposer même que nous réussiêrions à suivre exact«nfâit ce programme, ïï se pourrait que notre conduite fût
au fond, inspirée par, l’égoïsme ou par
l'indifférence qui nous pousserait à rechercher avant tout notre quiétude persopneUe et à nous désiintére^er cwnplèteinent des autres. On peut en effet
sfitojtenir de faire du mal au prochain
uniquement par crainte de s’attirer des
r^Tésailes, des ennuis, des #fifaires pénible ou désagréables, ou bien tout simplanent parce ' qu’on ne tient aucun
compte et qu’on ne fait aucun cas de lut
Au reste, et en tout cas, lobservatîon
même comiilète et fidèle de la r^le qui
défend de faire du mal au prochain appartiendrait à la stricte justice et même
...i hn,.côté de. la justice seulement, puis:
que céHeei consiste à rendre à chacuir
ce qui lui est dû, c'est-à-dire non geullement à ne pas lui faire de mat mais encore à lui faire du bien, et qu’ainsi eHe
a’est pas complète sans l’amour.
C’est ce principe de l'amoxM- que Jésus
relève dans le Sommaire de la Lot où il
ramène tous les commandements qu’elle
renferme aux dierix devoirs fondainraitaux
de l’amour pour Dieu et de l’amour pour
le prochain flilatth. XXII, 38-40).
Mais il est temps d’en venir à notre
texte. Dans cette parole du Sermon sur
la montagne, Jésus fait- abstraction de
iios devoirs envers Dieu et n'envisage que
nos devoirs envers le prochain. Et il
montre, spécialement dans Saint-Luc, comment l’amour doit nous engager non seulement à ne pas faire de mal au procham,
mais à Itô faire tout le bien qu’il nous
est postible de lui faire: «Tout ce que
vous voulez que hommes vous fassent,
faites-le leur «U6|si; vous-mémès ». Cette
façon positive (et non plus négative) de
formuler dans un ordre (et non i>liis dans
une défense) le devoir du chrétien envers
son prochain, élargit considéraMianent la
tâche qui nous est proposée et place devant nos yeux un üéal beaucoup plus
élevé que la Simple défense dmt nous
venons de parier. Sans doute, c’est déjà
quelque choaé de ne pas faire le mal, mais
ce n’est pas assez : il faut encore faire
le bien. Sans doute, il est d^à beau de
ne pas pécher par commission, c'est-à-dire
de ne pas coimnettre de fautes mais cela
ne suffit pas! : fl faut encore ne pas pécher
par (smssioh, c’est-à-dire ne rien (Huettre, ne rien négliger de ce que nous devons faire. Or, nous devons à notre prochain tout ce que noie estimons qu’il nous
doit à nous-mêmes.
Nous trouvons Intime non seulmnent
qu’on ne nous maltraite pas^ mais qu'on
noifâ traite avec bonté, avec bMsaveiUance,
qu’on ait pour nous égards et des prévenances. Eh bien ! traitons ainsi notre
prochain. Nous- attendons non seulement
qfU’on ne nous fasse pas tort, qu’on n’abuse
pas de notre t^ps, de nos forces, de
notre travaü, de notre bonne vdiraité,
meiis encore qu’on nous donne une rému' nération équitable, qu'on nous accmrde
quelque répît, qu’on noii» témoigne un
peu de reconnaissanceu Eh bien ! usonsen
de même avec autrui. Nous désirims non
seul^ni^t qu’on ne dise pas de mal de
nor®, qu’on ne nous cal<»nnie pas^ nukBs
encore qu’on sache, à l’occasion, dire de
nous un peu de bien, rendre hommage à
nos qualités, à nos intentions, à notre zèle,
à nos efforts. Eh bien ! faisems de même
à l'égard des autres. Nous demandons non
seulement qu’on, n’éprouve' pas pour nous
des sentiments de mépris ou de rancune,
mais encore qu’on nous estime et qu'on
nous pardonne. Eh bien! estimons nos
frères et pardOnnons-Jeur. En un mot,
nous voulons non seulement qu’on n’ait
pas pour nous de la haine, mais encore
qu’on nous aime. Eh bien ! aimons â notre
tour, ou plutôt aimons les premiers.
Aimer, voilà, en définitive, à que» tout
se ramène. Aimer, voilà ce que le Seigneur nous demande dans le Sommaire
de la Loi' ai nous disant : «Tu mmeras
ton prochain comme totmême». Aimer,
voilà ce qui nous permettra d’obéir véritablement à Tordre contenu flans notre
texte-.¿-J«Tout ; ce voulez que
les hommes vous fassen't, faites-le leur
aiisti vous-mêmes». S
ApplUquons-nous donc tout d’abord à
êpreuver pour les autres un amour sincèrie, puis à le manifester dans tonte notre manière d'être et de faire à leur égard. .
Et surtout demandons à Dieu de nous
inspirer Lui-Tnêmie cet amour, de nous
en rempllir, de nous en pénétrer, de nous
en faire vivre. Cet amour qui est son '
essence même, cet amour qu’H nous a témoigné dans la personne et dans l’œuvre
de Jésus-Christ, cet anrour qu’il nous demande de répandre dans le monde à sa
gloire, L/ui seul peut laUumer et l'artretenir dans nos âmes comme un foyer vivant et vivifiant. Qu’Il daigne le faire
pour chacun de nom et qu’adïisi nous
soyons rendus capables de « faire aux
hommes tout ce que nous voûtons qu’ils
nous fassent». P. C.
{Journal Rdigieux).
Contre cortafns scmpnUs.
Combattre des scrupules? C’est înom,
il faut plutôt les créer...
Pour une fois, je vais marcher en guerre
contre les scrupules, et sans remords de
conscience.
Mon ami A., personne instruilbe et aimablie, voudrait bien m’envoyer des articles pour l’Echo, car il*sait que ce n’est
pas gai que de vivre au jour le jour;
mais comme üi n’est plus jeune, il pense
qu'il a déjà tout écrit par le passé, qu'il
a traité tous les problknes; débattu tontes
les questions.-.. H ne voudrait donc pas as
répéter. Je me range en partie à sa façon
de penser, et je suSb d’accord avec lui
qu’ü ne faut pas servir une seconde fois,
au public, œ qui est mauivafe, banal, insignifiant, C’est un propos de sagesse que
Tâge niûr noos octroie, et nous devons
le respecter.
iMais faut-il renoncer à toute répétition ? Jamais de la vie, et cela pour différentes raisons.
2
2:
L’Echo des Vallées - :Veodredi 25 Octobre 1935-XIII
. ^
t
. Tout d'abord, les lecteurs oublient, ^
ils sont coiDitesiits de retrouver ce qui les
a intéressés ou teur a fait du bien vbe
mais quü n’est plus dans leur esprit
^ Que xmo bniniç. Iég|èri6 âîiïid6ssus
^ d’une immense plaine. Aucun scrupule de
répéter ce qui a édi^ éau, fortifié, c<m^ sole, guidé : un des défauts de beaucoup
de prédicateurs consiste dans la recherche
de Toriiginalïté, du nouveau, â tout prix.
Mais il y à une autre conaidésraltion
quil, je crois, a sa valeur.
Depuis que vous avez traité tel sujet
\ ou tel autre, il est né des enfants qui sont
maintenant des jeunes gens et des jeu•nés filles, et peubétie des pères et des
mères : ne voutez-vous pas que cette jeunesse profite des privilèges et des leçons
qui ont si' bien setrvi à former leurs
parents ?
Ah ! je. prévois l’objection : chaque ^oque doit dçiiner sa paxt de trav^I i .nous
avons f§i|t>ce que nquSj^avcns pu main^qant,. à,^d'autnes...,
ÀMons donc, vous n’êtes pas si .surannés,
même si vous êtes nés dans le sièd©
^ passé, : et vous avez . de l’expériènoe ; on
^¿mefençore yqps interioger et. si vous
parlez avec conviction et atotprité, ,qn vous
écoutera ,toujours...
Mon ami est prssque persuadé et il
,yu s’y ipettre, il tient à ce que le
journal^ prospèaTa,: ¿t ü.saltjqu’il est ■ b<ÿi
d^cÆr . un oeriam .pptrbre d’articles en
résprve, pour qu’on puisse les distribuer
w r’atioimeilpement dans chaque^numéro.
, $ « «
|î\lDh ami B, est^bien,plus .jeûniez plein
d’i^housiaMei, et brûle du désiir d’écrire ;
jH voudrait tojit transformer, et si, faculté
lui en -.était donnéei, -il renverserait le
monde. .. J , Une ^quantité de problèmies'' hantqnt .son'espr^, ,;toutes les questions,—
..^ ;'tbéq!q^ phfiot^phiéi politique, sport, etc.
T—.font ,vibrer>Jfâ cord^ de son cœur,
-et .;ü /^youçlTait lancer aux quatre vents
-.ses théories, diyulguer ses plans dans les
>^eux hémisphières.
^e lui j ali doue, dit Ec pour ^Êcho;
‘c’iest unië mod^rte feuille, mais eU,e fran-chit les frontières des Alpes et traverse
les océans.
*
¡11 m’a répondu : J’y ai bien pensé, et
même .il m’est arrivé parfois , de rédiger
, ‘un de çeS articles qu’il suffirait de ,met, 'tré au, jour ;pour dissiper la nuit ; mais
ensuite ) je ,me suis mis à . le relire, à le
corriger, let à mesure que je l’examinais,
k -il me semblait que son éedat s'affaiblissait
et quelle jour .devenait nuit. Après l’avoir
mis et remis sur le métier, pour suilvre
des cçmseil^ de . Boileau, j’ai fini par dire
.à.mon cher article:
>« Grofe-.înm, demeure ensevdi ^
■ Sms la poudre de mm étude... ■
Car c’est un rude tribunal
Que cehd de VùnpriTnieiitsf >>.
Maynard.
Cet ami m’a laissé comprendre que ce
qui le préoccupait Je plus c’était la Que6^■
tion de la langue : en italien il. serait écrivain au premier chef, mais en français...
Il faut être continuellement à la barre
pour Se rendre compte de cette préoccupation ; toutefois je dis à cet ami : Apporte tes fleurs -dans im pot de terre, tu
trouveras encore dœ gens qui aiment les
fleurs, avec leurs couleurs et leurs parfums, même si elles sont présentées dans
un pot de terre. En d’autres termes, tu
trouveras encore dœ gens qui, indépendamment de ton style et de ta langue,
bénéficieront du* contact avec ton cœur
et avec ton âme.
J’admets que ta vie n’ait pas été, d’arrivée, ctHiaaciTée au métier de l’écrivain ;
je. te conseille quand même de
laisser ciller la ^kime. où la verve l’emporte.
Régnier.
'Tu as un messageoffrei-le dans sa simplttdltéi. dans une' langue imparfaite, si
cela est nécessaire. Ne jette pas toutes
tes fleurs parce que tu n’as que des pots
de terre où les présenter.
* * *
Mon ami C. eSt animé des mieilleures
intentions;, mais... il est tellement occupé,
affairé.; comment trouverait-il le temps
d’écrire ? H faüt qu’il. prépare ses sermons que trente ou quarante pertonnes
écouteront ; il a une école du dimanche,
des Unions.v ¡Mais il ne s’est jamais aperçu
qu’ien travaillant pour le journal il aurait
■ im magnifique auditoire et que son influence spirituelle se ferait sentir au près
et au loin, sur des miUieore de personnes.,
La presse a aujourd’hui un rôle de pre-.
mier plan dans tous les domaines ; il serait insensé de la négliger : voüà pourquoi, toujours ‘confiant quoique souvent;
déçu, je lance, une fois encore, mon appél
pour une plus active coBabo,ration, au dé>
but de notre campagne d’hiver.
BLOCK-NOTES <>
i. ROconeilialion.
J'ai plusieoirs fors entendu répéter, ces •
demâérs temps, le mot chrétien de la ré-,.,
conciliation (Matthieu V, 23-24), dans le-'
qiœl plusieurs hommes dq bonne volonté,
animés d’un saint zèle, entrevoient la clef
^dc voûte du futur édifice chrétien; sa
-.réconcilier auparavant'avec son frère, etC
gravir ensuite les marches de l’autel, à"
la rencontre de Dieu..,
Cette conviction lest^ la mienne : l’atti-- '
.tude que Jésus-Christ propose à ce mo-5;
nient de son Sermon sur, la montagne est
la seule possSblie. On ne devient enfant!
de Dieu qu’en se réconciliant avec son
Jrère, c’est à dire avec un autre enfant
de Dieu. Seulement, j’y arrive par un
- tout autre chemin, bien autrement réwlut^naire que edui de l’oifengeur à ge-^
noux devant sa victime. jr
En eflFet, pourquoi Jésus-Christ au-t^
rait-il piro^osé commiq un acte de trèsf
haute morale chrétienne ce- qui n’est qu’un I
aimple devoir, ,une norme d’éducation:.|
après; tout assez banale ? Nous demandons |
bien pardon au voisin que nous venons#
de heurter dans la rue, sur le tram, auï
théâtre — sans penser le moins du mondeî
d’avoir fait autre chose qu’un devoir ab-î
solumient élémentaire — et nous devriatig''
être appelés chrétiens pour avoir accoiîÎ
pli cet autre devoir élémentaire : la réconciliation avec le frère que nous avons
calomnié, offensé, ha.ï ? Ayons le cour^
de.ne pas confondre avec l’Evangile ,un
geste que la gentilhommerie même', dû
monde enseigne... '■ >
Et alors ? La 'clef de voûte d® MiatthîSu
V, 2J-24 a, à son tour, sa clef de vflfûté:
Luc XXIII, 34 : « Père, pardonne-fein-,
parce qu’ils ne savent ce qu’ils fonti.
Point de doute, ici, quel est l’Offensé et
quels les offenseuiu Eh bien, ce ne sont
pas les offeiiseurs qui implorent la réeffliciliation, c’est- l’Offensé lui-même.
Si tm frère a qmdqm chose contre iM,
s’il t’a offensé, et la vieill homme qui gomméîlle en .toi attend satisfait qu’ü se jette
à tes pieds, renverse ton vieil homme, et,
même si tu es absolument sûr de ne pas
avoir coopéré au péché de ton frère, de
ne l’avoir nullement provoqué, souvifâlistoi toujours que tu n’as, devant Dieu'et
devant ton prochain, qu'un devoir chrétien ; faire servir ce que, par la grâce
de Dieu, tu as de meilleur en itoii, UMi
Pas à la confusion de ton frère qui. a péché, mais pour qu’il se relève s’il est
tombé, pour qu’il espère s’il désespère,
pour qu’ü retrouve son Dieu s’il œrt pendu.
Souvien&-toi de tout cela et, toi qui n’as
pas besoÎQ du pardon de l’homme — demande-luil pardon.
2. Le sang el le bon sens.
Une feuille catholique quelconque vient
de publier une note où, félicitant les Italiens de teur résistance aux effOTts missionnaires des protestants, elle exalte leur
reügion, fondée sur leur bon smis et rairacinée dans leur sang. ‘
E|srt>jce là, pour n|oB ooncibayenB, une
constatation vraiment flaitteuæ ? Nous
noua permettons d’en douter.
(1) M. Th. fiaJma nous pramet d’ouvrit de '
temps en temps son hlock-notes pour Je journal : ce sera, je pense, des vues très personnelles et qui n’engagent que la responsabilitô
Je leur auteur. A REn.
La religion du bon seps ; ü serait certainement intéressât dq connaître làdessus flàvis d’un apôtre Paul, qui proclamait avec emphase d’avoir rerùé la sagesse de ce monde — son bon sens, donc !
-— et d’être devenu, pour ce dernier, scandale et fohe... Et depuis tous les temps,
il est fort à craindre que les religions
qui se recommandent uniquement du bon
sens humain, ne finissent par reconnaître,
ton gré, mal gré, que le soi-disant bon
sens est... un bien mauvais sens. Parce
que, voilà, Jesus 1 a dit ; « Pourquoi m’appelles-itu bon ? Dieu seul est beu ». Ainsi
privé de sa bonté, que Dieu revendique
pour Lui seul, le oms reste ce qu’ü a toujours'été et sera toujours: une’simple
intuition, un iœtinet de vie, un élan vital
— et, pour les religions qui g’en parent,
la vaine recherche d’un accommodement
à tout prix entre les exigences divines
et la morale immorale du monde.
La religion diu sang : autre grave erreur, Nous en voyons chaque jour les conséquenxîea dans l’Allemagne aryenne et
naziste. Eît les deux tiers d.3 l’hisoire biblique sont précisément là pour nous
monfrer ce qu’a été, chez un peuple élu
de Dieu, une religion de sang et de race :
la race périt, le sang se. dessèche, et là
religion qui s’y rattachait périt avec.
Historia magistra vitae: cela devrait donc
suffire.
Maisi l’heure- actueüe semble être celle
dis tous les raciames, de toutes les exaltations supranationalistes. Signe évident
du désordre et de l’égarement dans les_ quels se trouve la soi-disant civilisation
de notre siècle. Dans ce désordre, plus que
jamais la mission du chrétien -est nette
et péremptoire ; dénoncer la najture périssable des compétitions de race et, sur les
.décombres des religions du sang' proclamer l’origine céleste des enfants de Dieu,
citoyens des cieux et non pas du monde.
3. La vision d’Ezéchiel.
Nous avons revu, cet été, no® bienfaiteurs, nos amis et nos frère®. Pendant
pllusieurs semaines nos bielles Vallêœ ont
été à nouveau remplies de visiteurs affables, enthousiastes, surpris.
Les discours — toujours - - ont eu à
,peu près ce ton : chers voyageurs, vous
voici au milieu d’un' peuple qui a lutté
pour sa foi pendant des siècles - et qui
a finalement vaincu. L’Israël des Alpes
a été fidèle à Dieu, et Dieu lui a été fidèle. Nous sommes les glorieux descendante de nos glorieux ancêtres. Puissiezvous vous faire du bien chez nous, puisse
votre foi se raffermir au contact avec la
nôtre.
¡Mais —lest-ce que tout cela eSt juste ? —
Pourquoi n’auraît-on pas pu dire, au liqu :
chers voyageurs, vous êtes arrivés ici pour
retremper votre foi. Détrompez-vous : ici
aussi, l’indifférence, l’incrédulité pratique,
1 immoralité (qui n’es(t pas immoral?),
l’égoïsme ont gagné nos cœur®. Nous ne
sommes pas meilleurs que vous ; comme
partout àilleurs, la prophétie évanjgélique
s’eSt ici réalisée: notre peuple s’est tu
et les pierres — nos rochers, nos montagnes, nos cavernes — crient désormais
seules, à notre place, la grandeur et la
miséricorde d’un Dieu qui est, Lui, fidèle
à Soi-même. Et le soleil, qui, chaque matin, se lève sur nos Vallées, est le même
que celui qui resplendissait jadis sur les
visions d’Ezéchiel...
Voilà ce qu’il faudrait avoir le courage,
de leur dire — et de nous dire.
Théod. Baema.
Politesse.
Un sénateur américain, D. Webster,
fcraversaait une rue die Washington, accompagné d’un ami.
Un nègre qui passait l'ayant salué profondément, le sénateur lui rendit un salut
tout ausri impressionnant
■— Eh quoi dit fami, vous saluez
gens de couleur ? '
— Voudriez-vous, répliqua l’honorable
D. Webster, que je sois moins poli qu’un
nègre? {Semaine Religieuse).
CMONIQÜE yAÜDOISl
PONS REQUS
M. et M.m© Théophile D. Malan,
à la mémoire de M.me Valmtine ComJbOrLmg:
s Pour rHôpital ^ l.
» l’Orphelinat »
« ^ «
.50,
naisl
Josué
500,—
100,—
100,—
100,
ANOBOGKE. Les leçons de catéchisn
commenceront mardi 29 courant, ai_
'bien au Serre qu’à Saint-Laurent. Pou
la première année, à 9 heures ; pour
seconde, à 10 heures; et pour la troisl
me, à 11 heures.
★ La 21 courant la famille de Guic
Ricca, aux Ricca, a été bénie par I
sanoe d’un enfant, auquel les parente on|
donné Je nom de Jean U go. Nous saûhs
tons à cet enfant une vie longue et bénie
★ La semaine prochaine les deux Pas
teurs présideront des réunions d’appél;
mardi soir, au Martel, et jeudi soir, ai
Jourdans.
★ Samedi 12 courant, dans le temple|
de Sainlt-Laûrent, a été béni) le marias
de Chauvie Qaniel Jean feu Jean av(
Marguerite Mcdan de Jacques. Nos bor
vœux suivent ces époux. R. N.
BOBI. Dimanche, 20 courant, la pa-'
roisse a eu le privilège d’entendre, aUc
culte principal!, le message de. M. le pasteur Daviid Forneron, de La Tour, qui a
exhorté avec énergie son auditoire à accepter le sàlUt qui est en Christ. La paroisse l’en remercie vivement
★ Fleurs à la mémoire de
Geyimmdt :
Pour l'Eiglise de Itobi :
« En souvenir de mon bienaimé mari (Cert. Redimibite
3,50 %) L.
Chev. Etienne iGeymonat »
Pierre Chauvie »
Pour les Hôpitaux Vaudois :
Pierre Chauvie L.
-Pour TOrphyinate Vaudois : ,
Ada et Carluccio, en souvenir
de leur cher papa L.
’ PERRIER-MANEILLE. Notre
Henri Ghigo, de l’Eirasse, un des premiers soldats italiens qui combattirent en
Erythrée, nous a quittés à l’âge de 73 ans.
— Nous renouvelons à la famille Peyrat, du Crouzet, qui a perdu la petite
Ehdra, de 7 ans, .et à la famille Menusan, de Traverse, qui vient de perdre
notre sœur Madeleine née Artero, épouse
et mere, notre profonde sympathie,
chré.tienne.
★ Nous apprenons avœ plaisir que le
doct. iM. Leopddo Bertolè, de l’égMse de
Turin, a été nommé notaire au Perrier.
Nous lui souhaitons la plus cordiale
bienvenue.
POMARET. Dimanche dernier nous
avons administré le baptême à la petite
Pons Eliana de Jules Albert, 'des Deirine,
Que Dieu Ja bénisse, ainsi que ges parents.
★ Lundi 21 courant, par une cérémonie
intime nous avons uni en mariage M. Martinat Louis, de iManeille, avec M.]tle Bertalot Marie, du Pomaret. Nos bons vœux
tes accompagnent.
PRALI. Bayrot Ebba d’Ernest et de
Bounous Lina, des Orgères, et Peyrot Attilib Otto de François et de IMartinat "Marguerite, du même viUage, ont été baptisés
lie dimanche 13 octobre. Que les parente
puissent ge souvaiir de leurs promiœses,
et que Je Seigneur veuille protéger toujours ces tendra agneaux.
★ Deux de nos cultes du mois de septembre ont été présidés par le pasteur
M. Fuhrmann et par M. BoMrini, de Turin ; nous teur disons encore bien merci.
100,—
frère
PRAMOL. Une des sœurs les plus âgées
de la paroisse. Long Suzanne, des Ctots,
nous a quittés pour la patrie céleste. Dieu
l’a reprise en lui épargnant, dans sa grâce,
de grandes souffrances. L’enssvélissement
eut lieu dinjanche 6 octobre, avec le concours d’rm grand nombre de paroissiens.
Que Dieu se serve de cet appd pour
3
L’Echo des Vallée - Vendredi 25 Octobre 1935-XIII
nous neodm alttentífa à sa voix et pour
diriger ' nos regards . vers ies réalités
étemelles.
★ Dimanche 13 octobre, par une tou-"
chante cérémonie, nous avons eu la j(^
d’invoquer la bénédiction de Dieu sur six
enfants présentés au Baptâne: Long
Rina d'Ernest et de S^pé Irnaa (Sappiats)
- Bounous VaWo d’Héli et de Reynaud Valentme - Bounous Marceflline d’Arthur et
de feu WiHy MarceBine - Bounous Remo
de Ludovic et de Bounous QotiOde - Bounous Valentino d’BnUinio et de Reynaud
Alma - Balmas Arnaldo de Hmri et de
-Willy Clémentine (tous de Peumian).
Que la Seigneur dirige ces enfants dans
Je sentier de la vie éternelle ; et qu’il inspire leurs parents dans l’accotnplisseinfint
de la tâche qui kür»est confiée.
★ Dimanche 27 octobne. aura lieu, D. v-,
l'assemb’ée d'église pour procéder à l’élection d'un ancien et à l’examen de quelques importantes questions. Que tous les
membres d’église en prennent bonne note,
afin qué cette assmiblée puisse être nombreuse, vivante, efSc^».
\
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STÂTO CIVILE dal 14 al 21 Ottobre 1935-Xm.
Nascite N® 1 — Decessi N® 1
Uins Utns Vaniloises.
Le' Convegno d’automne des Unions
Chrétiennes Vaudoises aura lieu, comme
d’habitude, le vendredi 1®"^ novembre, à
Villar PeUice.
Le Convegno commencera à 9 h. 30,
avec le programme, suivant : Chiite d’ouverture et étude de M. Robert Jahier, pasteur,
sur le sujet : Notre jeunesse et l’heure
actuelle — Message de M.Ue Lidia Q&j,
des Unions CJhrétiennes dé Jeunes Filles
—: Etude de M. Mario FaJchi, professeur,
président du Comité National des Unions
Chrétiennes de Jermes Gens, sur le sujet : Pourquoi une «Union Chrétienne y>
et pourquoi suis-je «Unioniste » ? —
Projet pratique du programme unioniste pour l’année 1935-36, présenté par
M. Attilio Jaha, professeur — Considérations de M. iGuido Rivoir, pasteur,, président du Groupe Vaudois des Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens — Conclusion.
A midi, un repas est organisé au prix
de L. 5 (sans. vin). Prière de s’inscrire à l’arrivée!. Dœ facilitations importantes seront faites pour l’aller et retour
en automobile, depuis Torre Pteüliœ (départ de Torre PéUice à 8 h. 30, et du
Villar à 17 h. 46).
Tous les Unionistes des Vallées et leurs
amig sont chaudement invités à prendre
part à ce Convegno qui doit consacrer,
sous la regard de Dieu, l’année unioniste
qui va commencer. A. J.
Unions Chrétiennes de Jeunes Filies.
La XXIjlI« Conférence des Unions Chrétiennies de Jeunes Pilles du Groupe Piémont aura Beu, D, v., à La Tour, dans
l’école des Appiots - Via Angrdgna - samedi 2 novembre 1935.
L'ordre du jour de la Conférence est
le solvaut : 9 h. 45 - Culte d’ouverture
— Election du Bureau — Lecture du rapport de la dernière Conférence — Rapport moral et financier du Comité de
(Groupe — Rapport des Unions — Ikitre- ^
tien sur le sujet : Le témoignage de Ui
jemo 0O dans sa vie mdividuéle, dans
la vie de famMe, de VUrdon et de l'Eglise
(Introduction de MJle Quattrocchi) —
lEHectÿm du Comité de Croupe.
14 E : Séance du Comité de Groupe.
14 h. 30 : Félàc Neff et les Vallées Vaur
denses (Lidi a Gay).
' Les membres des Unions Chrétiennes
de jeunes Phlles sont cordiialeirœnt invitées à prendre part à cettiB Conférence.
Le Comité de Groupe.
Faite et Nonvelles.
&JKse. L’Eotfie des miniBtënqs féminins,
à Lausanne, viôit de temiiaer sa quatrième aimée d’activité. Six jeunes filles
ont suivi les cours pendant fcs deux derniers semesbes et subi avec succès les
examece. Plusieurs d'entre elles ont déjà
occupé des postés t^poraires pendant
l’été. Les cours sont sni^pendus provisoinement, conformément à une décision du
Synodié, afin de permettre à toutes les
jeimes files déjà diplômées de trouver
des postes, avant de préparer ^ nouvelles vdées. S.p.p.8.
***
La Faculté de Théologie de Bonn, depuis le départ de Kari, Bh.rth et de M. H.E Weber, le dernier professeur appartenant à l’Eglte oonfessionnellte, est actuetenent complètement de la tendance
«chrétiens a’iemands», Ccaiséquence, les
étudiants l’abandonnent ; leur nombre,
pendant le dernier semestre d’été, était
tombé de la moitié ! (Journal Religieux).
Concours « Christ et la fraternité universelle ». La Commiœion œcuménique de
jeunesse organise à nouveau un concours
pour la jeunesse.
Les concurrents wnt répartis en deux
catégories : Juniors - nés avant le 1-7-1921
et après le 3i0-i6-1917. Sujet : « Christ et
la fratenité universeille. — Seniors - nés
avant le 1-7-1917 et après le, 39-6-1913.
Sujet « Christ et la fraternité universelle », qui devra être traité sous l’aspect
suivant ; « Que devraient faire les ifelises, et mon Eglise qn particulier, pour la
paix mondiale ? »,
Le dernier délai pour la réception des
manuscrits qui devront avoir de 1000 mots
au moins à 2000 mots au plus, est fixé , au
30 juin 1936.
L’ensemble des prix monte à environ
1000 dollars.
Pour recevoir, les conditions exactes du
concours, a’adreœer à la Commissdoii cecuménique de jeunesse - Case jKistale 46
- Eaux-Vives (Genève), ou pour la
France, à M. P. Ç. Toureiîle! - 4, Rue Général Thœnières - Béziers (Hérault).
S, Œ. P. I.
« « H:
Congrès du Christianisme social des
pays latins. Le 2® Congrès de la Fédération du-Christianisme social des pays latins s’est tenu à ¿illie, du 26 au 29 septembre 1935. H a compté mviron 200 participants, non compris les auditeurs locaux, qui ont entendu des rapports sur
les thèmes généraux : « Réveil religieux
et Christianisme social », « Le chréiMi et
la société, d’après le néo-calvinisme»,
«Corporations et syndicats», «L’fâprit
protestant et les relations inltemationales », « L’organisation de la paix internationale », « La législation du travail et la
crise ». .1,
Deux grandes assemblées publiques ont
été consacrées au chômage et aux ndisv
tions du chrétien et de l’Eltat.
Le Cbngrès a aussi entendu des com-.
munieations sur les groupes d'études
chrétiens sociaux et les campagnes du
Chrisitianisme social qui se multiplitent œ
France. Le Chmité de la plédération a pris
diversæi décisions pour les années à venir,
notamm^t celle de créer une Coimnission chargée de répandre dans tes Eglises
des pays latins certaines informations
sociales, S. CE. P. I.
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IL CATECHISMO DI CALVINO
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Traduzione e note di VALDO VINA Y
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Prezao ; L 3.
M. Alessandro Simeoni, pasteur à Turin, a puhèié pour catéchumènes un
ouvrage qui représente de longues années
d’eapérience dans lœ miÜeùx tes plus diveisL H a visé à dimner un tableau coinptet de te doctrine religieuse, qui fût comptet et faefle en même temps.
Nous n’avons pas encore eu te t^ps
de lire ce travaiL mais im simple coup
d’oeM noiK permet d’affirmer qu'il porte
une bonne contribution à Tenseigneraent
religieux.
(Nous te signalons avec pteisir, «teps^te
certitude que tous tes JEtesteups ne m;^(peront pas de se te proextrer.
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pour chaque jour, de l’espace poUr tes
notes, tes adresses : voilà ce qu’offre ce
joli petit agenda qui est arrivé à sia 14®
année.
fanannnanannna na□□□naôD
Un témoin de la Yérité.
G'oorges Caipentarius vivait à Münich
au commencement du XVP siècle.
H fut un courageux allié des réformateurs de Wittemberg et il travailla avec
persévérance à te diffusion de l’Evangile
dans le midi de l’AJilemagne.
Tel fut te motif pour lequel 1e prince
'Louis de Bavière, l’un des adversaires tes
plus acharnés de te Réforme, le fit jeter
en prison et lui fit subir sept fois te torture pour Tobliger à abjurer sa foi. Mais
comme il se défendait vaÜlamment en se
basant sur l’Ecriture Sainte, et citait des
passagi«i de la Parole de Dieu, qui prouvaient tes erreurs de ses contradicteurs,
le tribunal de l’inquisition le condamna
à être, brûlé vif.
Divers amis te visitèr«it peu de temps
avant Tferécution de la sentence et Iq con-,
jurèrent an nom de sa jeune femme et
de son petit enfant d’abjurer, lie fût-ce
qu’en apparénoe, pour sauver sa via On
l’aurait aidé, ensuite, à fuir à l’étranger,
où ü aurait pu, au couvert de lois plus
équitables, aimoneer librement te Parole
de Dieu.
ilVIais tous .leurs ai^um^ts n’aboutirent
à rien, Gaa» Garpantarius répondait : « Ma
femme et mon enfant, me sont si chers,
que je ne les donnerais pas au prince en
échange de tout te pays sur lequel il règne ; mais j’aime encore mieux te. Seigneur iiMKi Dieu, pour qui j’abandonne
volontiers toutes choses, et je suis sûr
que Dieu, qui est le père des veuves et
des orphelin^ 'tes protégera et pourvoira
pour eux, même si je n’y stiis plus».,
Carpentarius fut inébranlable. Le lendemain ü se laissa conduire, sans murmurer, au Beu du supplice, et bientôt sur
le bûcher il rendit son âme à Dieu.
Il a été un héros à la foi inébranlable
en JésiKHClirfet ; c'est pourquoi les chrétiens évangétiqui^ doivent en conserver
à jamais te mknoire glorieuse.
Pensées.
Le dirétien doit être actif, mais non
agüé. Benjamin Couve.
***
Etre éloquent, dest être vrai; être éloquent, ce n’est pas ajouter quelque chose
à la vérité : c’est enlever l’un après l’autre les voües qui la couvrent. Ymsi.
***
Un chrétien ne craint rien, ne dissimule rien :
Au yeux de tout le monde ü. est toujours
chrétien. ‘ Coeneujx : « Polyeucte >.
Véritable Evangéliqiie.
Pierre Rosegger, te célèbre poète suisseaUemand, de rdigicm cathdiquè romaine^
mate aux soitün^ts évangéliques; eA
• connu de plusteurs. L’anecdotè suivante
Qxmtre bien qu’eUe était sa foi enfantine.
Tot^l tes enfants de Rose^er, smvant
Bbreihent tes a^iratiiHis de teur coaur,
sont devenus évangâiques. Quand te plus
jeune de ses fiBes, âgée de 14 ans, se convertit, Rostiger fit une pranenade en
oompagnie du pasteur Kappus de Murzzuschj^. Tout d'un coup, s’arrêtant, il
^t à ce dernier ;
— Savez-vous, mofisieur te pasteur, ée
que je voudrais faire?
* — Eh bien? — demanda le piisteui"
intrigué. /
— .Je voudrais aller en jièterinage à
. Mariazell pour - reaniercier Marie de ce
que tous nœs enfants «œt devenus
évàngêlicpiés.
Etonné son ccHupagnon lui demanda :
— Oui, croyez-vous donc que Marie
s’en réjouira ? '
Et Rosegger : ,
— Sans aucun doute, car Marie était
attesi une véritable évangélique.
(Traduction de VaUemand de Evangelisches Gtemeindeblatt).
Fîusiems disent: cpd nous fera voir
des biens ? Fais: lever sur nous la clarté
de ta face, ô Etemel !
' (Psaume LV, 7).
» • *
1m vf^sériporde de JIEternel demewre
à toujours. Jérémie XXXIII, 2).
* * *
Le ciel est bien sombre, mais gqrdons^ous, quand les nuages le' couvrent, de
dire qu’il n’y a plus dè soleil.
Alexandre Vinet.
« • *
Le succès, est-ce notre affaire ? C’est
l’affaire de Dieu; pour nous, obéissons.
Georges Appia.
U Vit snr tes planltts
astres qst la terre.
Seton l’éminent dinecteur de l’Observar
>
toîre du Mont WÜBon, te doct. Walter
Adams, la vi|e serait te privil^e de te
terre,, et il lui paraît fort improbable
qu’elle existe sur les autres mondœ du
système solaire.
D’après ce savant astronome américain,
Mercure serait une planète trop chaude
et trop petite pour retenir une atmosphère; Vénus ne possède ni oxygteifâ,.ni!
eau au-dessus des nuages denses qui caichent sa surface; par contre te bioxyde
de carbone, dont te présence est révélée
au spectroscope, montre que, ^ la végétation existe sur cette planète, elle doit
être peu abondante. Ainsi les possibüîtés
de la vie sont moins douteuses sur te pte- ‘
nète Vénus que sur les autres mondes
de te famille solaire, mais eHes seraî^t
fort restreintes, car sans vie, végétale;
il ne peut y avoir ni vie animate, ni
humanité.
Notre sympathique voisine, te planète ’
Mars, est si petite et te pesanteur à sa
surface est si faible,.<pie. son atmo^hère
est natureflement l^ère et ténué Ses calottes polaires suggérât te présence "de
l’eau, mais son ^eotre ne montre pas
d’oxygène libre.
Quant aux grosses planètes extèrieuire :
Jupiter, Saturne, ürames, Neptune A Pluton, elles seraient affligées de températures glaciales, bien audessous .de zéro.
Leurs grandes masses tes rendait capar
btes de reitaiir des atmosphères denses
oontenant des gaz^ qui sont rares dans
l'atmosphère terrefiltre. L’ammoniaque, poison pour nos poumœis, régnerait en abondance dans l'air de ces lointaines planè-
4
.
L’Echo des Vallées - Vendiedi 25 Octobre 1935-XIII
tes, mais rrntyigène, jusqpj'ici, n’â été
trouvé dans aucune d’eBea
Et te savant américain de condupe que
tes astronaaites, qui suggènent des voyages en fiHiées, devront envisager un départ total du système, soteire et diriger*
teurs. rechierches vers tes satellites des
étofles tes plus proche s'ils veulent, trouver un tearain d'atterrissBge où éviter
l’asph3ode ,au terme du voyage.
Ainsi, la terre serait prol^biieimeat la
Seule planète habitaUe?
Je crois oéttq conclusion parfaitement
fondée, niais je mains fort que cette assertion du savant (Ürecteur de l'Observatoire du Mont Wïtepn te fasse accuser
d’étroitesse par tes rêvieurs de la pluralité des mondes habités !
Heana Devaux.
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Torre P. p
S. Margh. >
Chabriois »
Villar P. »
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BobbioP.
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ORARIO AUTOMOBILE
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19,29
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TORRE-BOBBIO PELLICE
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
(1) Al Venerdì e Festivo
Bobbio P./j.
ViaFourca »
Villar P. .
Chabriois >
S.Margh. »
Torre P. a.
11,50
11,55
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12,15
12,20
(2)
16,10
16,15
16,21
16,28
16,35
16,40
(3'
17,35
17,40
17,46
17,53
18,
18,05
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
'¡nomi.. ...... _ ®
Pinerolo p
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
Riaglletto-Fiugera(/ue
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
VilIarPerosa
Dubbione
Pinasca
Si Sebastiàno
Perosa Argentina
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Viliar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
RiagIietto-Fiugerar/ac>
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
■6,45
6,53
6,56
7,
7,03
7,06
7,14
7,24
7,32
7,35
7,41
7,45
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,49
8,26
8,33
8,36
8,45
0)
8,45
8,52
8,55
8,58
9,01
9,04
9,08
9,12
9,19
9,26
9,29
r-iiwi
9,35
(2)
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
lt;34
11,40
12,45
12,52
12,55
12,58
13,01
13,04
13,08
13,12
13,21
13,26
13,29
13:36
13,39
14.35
14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,02
15,10
15,18
15,21
15.29
15.35
16,40
16,48
16,51
16,55
16,57
17,
17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17;28
17,31
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
(3)
19,52
19,59
20,02
20,05
20,08
20,11
20,14
20,17
20,24
20,31
20,34
6,43
6,46
6,52
6,55
7,02 .
7,14
7,16
7,20
7,23
7,26
7,30
7,33
7.40
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
(2)
8,55
9,02
9,05
9,15
9,22
9,25
9,28
9,31
9,33
9,36
9,39
9,45
(I)
9,45
9,48
9,52
9,55
10,02
10,10
10,13
10,17
10,20
10,23
10,26
10,29
10.35
19,16
20,39 * 2^02
20.42 22,05
13,05
12,08
12,13
12,16
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12,48
12,51
12,58
13.55
13,59
14,05
14,08
14,15
14,22>
14,40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,
16,20
16,23
16i28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,^
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(1) Festivo “al u Luglio al 1- Settembre - (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(3) Festivo tino a| 13 Luglio e dal 2 Settembre in poi
(3)
19,25
19,28
19,33
19,36
19,43
19,50
19,53
19,58
20,01
20,04
20,07
20,10
20,15
(1)
20,39
20,42
20,47
20,51
20,57
21,04
21,07
21,10
21,13
21,16
2Ì,19
21,22
21,29
Perosa Argentina
Pomaretto
Chfofti-Riclaretlo
Trossieri-Faetto
ORARIO AUTOMOKLE PBB(^.PBMlBBO-;
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè
Crosetto-Gardiola
Rodoretto
Praly (Viila)
Praly (Ghigo)
a.
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15,10
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05*
20,14*
20,19*
20,32*
20,41*
20,50*
20,55*
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
PRALY.
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclàretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
P
II. servizio fra Ferrerò e Praly si eSettua nei giorni 16 e 30 Giugno e dal !•
{♦) Dal 14 Luglio ai I* Settembre.
5,05*
5,10*
5,19*
5,28*
5,41*
5,45*
5,55«
6,
6,03
6,07
6,22
6,30
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
16.15
16,20
16,29
16,38
16,51
16,55
17,05
17.15
17,18
17,22
17,37
17,45
Luglio al 16 Settembre.
vA-„
(I)
21,15
21,22
21,25
21,28
21,31
21,34
21,37
21,40
21,47
21,55
21,58
1