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N* 50
PARAISSANT CHA^H^E VENDREDI
PBiK D'ABONNEMENT J
Vallées Vaudoises . • • • • • •. ■
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger . . ■ • • ,• • • •. • •
Plusieurs abonnements à la meme adresse
Etats-Unis d’Amérique
Par an Pour 6 moia
L. 8,- 5,. 10,- 6,. 20,— 11,. 19,-
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On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de i’ÉcAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes ies paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jban Colssrw, professear,
Torre Penice — pour '
N» 31 J- Torre Petlice,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: 90 centimes w
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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E}(ainen de Dondeience.
Nous voici encore à la fin d’une année
et à la veille d’uné nouvelle. Une constatation des plus banales, en apparence, mats
des plus sérieuses, à y regarder d’un peu
près, vu que nous sommes à l’heure la
plus propice pour faire notre examen de
conscience.
Notre cher journal, qui a une modeste
mission à remplir, s’est-il acquitté de sa
tâche comme il l’aurait dû, dans la mesure des moyens dont il dispose... ou dont
il devrait pouvoir disposer, et d’après la
légitime attente de ses lecteurs? Nous
n’oserions l’affirmer ; disons plus : nous
reconnaissons humblement qu’il n’est pas,
qu’il n’est pas encore ce qu’il devrait être,
bien loin de là. Et cela par la faute, en
tout premier lieu, de celui qui lé dirige,
et en partie aussi par celle des personnes
qui auraient le devoir dé' venir à son
secours.
Quoiqu’il en coûte à notre amour-propre, il nous faut avouer notre faiblesse;
il nous serait d’ailleurs impossible de la
dissimuler: le public des lecteurs est là
pour nous juger; et malgré l’indulgence
de ceux qui ont ou qui ont eu pour nous
des paroles d’encouragement, nous devons
WnstBfir~qû^ü y àüràii Tïïamûês~Ia£ïïfféTTt
combler et de grands progrès à faire pour
que /’Echo fût entièrement fidele à sa mission et à son programme, toujours plus
varié, plus actuel, plus pratique, plus intéressant. Ne nous demandez pas de préciser et prenez bonne note de notre confession qui voudrait être un acheminement
du repentir.
Tout homme est natureilement porté à
rejeter le fardeau de ses fautes sur autrui.
C’est humain, très commode... mais fort
peu chrétien. Aussi ne voulons-nous pas
le faire. Nous tenons même à remercier
du fond de notre cœur nos fidèles collaborateurs, réguliers ou occasionnels, pour
l’aide efficace qu’ils nous ont donnée et
sans laquelle il nous aurait été impossible
d’aller en avant. Mais il y en a trop peu.
Voyez nos confrères de la presse évangéétrangère ou même italienne, disposant d’une phalange de collaborateurs triés
sur le volet. Aussi quelle variété de sujets,
abordés et traités.
Notre ambition, naturellement contenue
dans des limites plus modestes, souhaite.V rait cependant un organe bien meilleur.
, Nous voudrions un Echo toujours plus digne de notre peuple, par le fond et par la
forme aussi ; qui traduisît toujours plus
complètement les besoins, les préoccupales aspirations dps Vaudois des Vallées et de l’étranger. Un « Echo *, en un
qui comblât les lacunes que nous ve^ ’¡ons lie signaler et toutes celles dont nous
ne nous doutons probablement pas, mais
Rue les compétents ont aperçues sans
doute.
^ Nous avons été compris ; Dieu veuille
. que nous ayons été entendu! Et maintenant laissez-nous ajouter un mot aux abonnés fidèles. On vous a dit qu’ils ont sensiblement augmenté ces dernières années,
mais veuillez remarquer qu’il y a encore
de la place pour un bon millier dans les
colonnes de nos registres. Vous allez nous
aider à les remplir, n’est-ce pas, eh comptant dès à présent sur notre vive gratitude
qui vfl également à toutes les personnes
qui se .sont employées et s’emploient, aux
[
Vallées et hors des Vallées, à nous trouver de nouveaux abonnés.
Et voyez comme les choses se tiennent.
Ceux qui écrivent fians les journaux sont
un peu comme les prédicateurs : les auditoires nombreux, attentifs et sympathiques
les inspirent; les auditeurs ennuyés ou
grincheux, les bancs vides les rebutent.
Voulons-nous beaucoup de lecteurs ? Donnons-leur une nourriture substantielle et
efforçons-nous de les intéresser. Et, d’autre part, pour que les rédacteurs et les collaborateurs soient inspirés, il faut qu’ils
aient l’impression, disons mieux, la certitude de s’adresser à un grand nombre de
lecteurs... bienveillants.
® H: *
¿’Administration nous prie d’ajouter
que les abonnés n’ont pas montré beaucouo d’empressement, jusqu’ici, à régler
leur abonnement pour 1925; qu’on les
exhorte à se dépêcher ; qu’on invite les
retardataires — il y en a plusieurs, à ce
qu’il paraît, dans les deux Amériques —
à payer leur dû : c’est une question de
conscience et de dignité. '
a* a
Nos meilleurs vœux de Noël et NouvelAn à nos collaborateurs — de toute nature aux amis de /'Echo, à tous nos
~ÛüMnM’'‘ïïë^ 'V'diïées,~âTnSÎ^’0ff’^ux qm
sont répandus dans le vaste monde. Nous
appelons sur eux tous les bénédictions
d’En-Haut. j. c.
NOEL!
LE MESSAGE DE L'ANGE.
Luc II, 10.
Les bergers de Béthléhem virent soudain dans la nuit sombre les ténèbres
s’illuminer et l’ange de l’Eternel leur apparaître. Ils sont effrayés, mais l’ange les
rassure et leur apporte une bonne nouvelle; « N’ayez point de peur, dit-il, voici
je vous annonce une grande joie qui.sera
pour tout le peuple : c’est qu’aujourd’hui,
dans la ville de David, le Sauveur, qui
est le Christ, le Seigneur, vous est né ».
« N’ayez point de peur » — c’est-àdire ne craignez point, — la nouvelle que
je vous annonce sera pour vous le sujet
d’une grande joie. Les hommes ont toujours craint la présence de l’ange de l’Eternel. Quand Dieu s’approche de l’homme, celui-ci tremble ; quand le ciel s’approche de la terre, les hommes sont remplis d’effroi ; car en eux se réveille tout
à coup le sentiment de la distance qui
les sépare de Dieu. En l’homme il n’y a
que péché et Dieu est la sainteté, mais,
danfi la nuit de Noël, Dieu se révélait
comme un Dieu d’amour. Il s’abaissait
lui-même jusqu’à nous, se révélant à l’humanité dans la gloire humble de sa divinité. L’amour divin et infini venant à
nous. Dieu compatissant au sort malheureux de l’humanité et lui donnant un Sauveur. Voilà le message de l’ange; il est
incompréhensible à la raison et à l’intelligence humaines, mais le cœur de l’homme pressent ce mystère d’amour, la foi
lé saisit comme une réalité et le sentiment religieux se nourtit de cette charité suprême d’un Dieu qui nous aime et
veut notre salut.
« «
« Une grande joie! » non pas seulement pour quelques-uns, mais pour tous.
pour quiconque aime, croit, espère et
prie; pour ceux qui doutent et pour ceux
qui croient; pour ceux qui sont pauvres
et ceux qui sont riches; pour ceux qui
sont troublés et ceux qui sont contents
c’eux-mêmes. Le message de l’ange est
adressé à tous. Et y a-t-il une joie plus
grande que celle de savoir qu’il est un
Dieu qui nous aime, un salut glorieux
pour le présent et pour l’avenir, une espérance certaine pour l’éternité. Nous
sommes tentés d’en douter, mais si nous
regardons à la gloire divine qui nous apparaît dans l’Evangile, l’espérance triomphe
du doute. — Le message de l’ange, comme les cloches de Noël, nous remplit
d’espérance et de joie. Quoi ! dans un
monde où le mal est si grand, où la lumière est si rare, où le bonheur est si
court, nous, pauvres pécheurs, nous sommes les objets de l’amour de Dieu ! Comment ne pas être remplis de joie après
avoir été remplis de crainte ! Ce message
nous concerne directement. Il est pour
nous parce qu’il nous annonce un Sa'uveur.
■« Aujourd’hui, dans la ville de David,
le Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur,
vous est né ! ». — Aujourd’hui ! c’est-àdire dans le temps même où nous sommes, à cette époque de l’année, à cette
heure un Sauveur nous est né. Dieu n’est
plus éloigné, mais II est près. Le salut
est une glorieuse réalité, un don ineffable
de Dieu. Jésus-Christ est venu dans le
monde chercher et sauver ce qui était
perdu. Il est notre Emmanuel, c’est-à-dire
Dieu avec nous. Tel est le message de
Noël! Y en a-t-il un de plus digne de
faire le sujet de ños méditations et de
nos louanges? — Il y à un Sauveur pour
vous qui, jusqu’à présent, avez vécu dans
les ténèbres et soupiré après la paix et
la délivrance. 11 vous donne l’assurance
que vos péchés vous sont pardonnés, qu’en
Lui est la vie et qu’au terme de l’existence, il n’y a pas la nuit, mais la lumière. Il vous apporte le secret de la sagesse et du bonheur. Ce n’est pas en vain,
ô mon frère, que tu as souffert, que tu
as lutté et prié. Dieu a entendu tes prières. Il a vu tes larmes. Il vient à toi pour
t’apporter”une immortelle couronne. C’est
pourquoi écoute ce message: « Aujourd’hui, le Christ, le Sauveur, semblable à
toi — sauf le péché — compatissant à tes
peines, vient t’apporter le salut, la vie et
la paix. Aujourd’hui le Seigneur vous est
né ! Il ne te laissera pas dans la tristesse
du découragement. Il ne t’abandonnera
pas dans tes recherches. Quand tu le prieras, Il exaucera tes prières; quand tu
viendras à Lui, 11 se révélera à toi comme un puissant Sauveur et tu feras l’expérience que rien n’est impossible à Dieu.
Sois donc reconnaissant et, avec les anges et les rachetés, célèbre l’amour et la
gloire de Dieu »,
Telle est la joie de Noël! Empressonsnous de croire à la parole de l’Evangile.
Elle nous annonce le pardon, la paix, la
délivrance. Elle nous rend la vie et, après
les maux de l’existence présente, elle nous
donne la certitude de la gloire éternelle.
B. S.
Vedere In
4'* pagrina il
della Libreria «LA LUCE».
[alaioöo iellt PntMmioiil
L’Eglise Vaudoise vient de faire une
perte grave par la mort soudaine du
pasteur
GIUSEPPE MESSINA
emporté presque subitement, le 17 courant, à Messine, à la suite d’une attaque
foudroyante d’angine de poitrine, qui le
frappa à l’heure même où il présidait son
Conseil d’Eglise. 11 est donc mort- sur
la brèche.
Giuseppe Messina, né à Spaccaforno
(prov. de Syracuse) en 1875, d’une famille
catholique, après de brillantes études
classiques, se rendit à l’Université de Palerme, où il s’inscrivit à la Faculté des
Lettres. C’est à Palerme, vers la fin de
ses études universitaires, qu’il conput
l’Evangile, par le moyen du pasteur A.
Muston, lequel l’engagea à fréquenter notre Faculté de Théojogie de Florence pour
devenir pasteur. II fut consacré au Ministère en 1903 et desservit, depuis lors, bon
nombre d’église» de notre Mission en Italie, entre autres Vérone, Casale et, depuis quelques années. Messine, où il devait succomber.
M. Messina, exceptionnellement doué,
bon prédicateur, très cultivé, particulièrement versé dans les langues classiques*
anciennes, qu’il aurait pu enseigner publiquement avec succès, a partout laissé
des traces bénies de son passage. Sa mort
soudaine éveille des regrets unanimes et
on n’oubliera pas de si tôt sa touchante
bonté, son exquise affabilité et sa douceur chrétienne.
Un correspondant de Messine nous
adresse les lignes émues ci-dessous, que
nous transcrivons « en souvenir de ce
Conducteur bien-aimé » ;
« Nous l’avons déposé sous les verts
cyprès du magnifique cimetière de Messine. Il repose non loin d’Adolphe Chauvie. Sur sa tombe nous avons déposé à
profusion les fleurs que cette île ardente
de soleil peut seule offrir, en cette saison, et mous avons emporté dans notre
cœur le souvenir de sa charité, de sa
douceur, de son affabilité. Qui a eu le
privilège de connaître M. Messina, n’a pu
qu’apprécier les nombreuses qualités de
ce serviteur de Dieu et sa mort a été non
seulement un deuil pour sa famille, pour
son église, mais pour la ville entière.
« M. Messina aimait avant tout son
Dieu, et dans cet amour pour le Père il
puisait cet autre amour envers son prochain. Oui, il aimait tout le monde; personne ne recourait à lui en vain, et pour
les autres il se dépensait plus que ses
forces ne le lui auraient permis. Preuve
en soit qu’il est tombé sur la brèche,
puisque la maladie, qui devait l’emporter en deux jours, l’a frappé tandis qu’il
présidait le Conseil de son église!
« Evangéliques de Messine, il n’est
plus! Mais, quoique mort, il parle encore!
Sachons entendre sa voix! ^ X. ».
• w *
Nous avons connu M. Messina, nous
l’aimions et l’estimions, et nous ne pouvons que nous unir à la congrégation de
Messine pour le beau témoignage qui lui
est rendu, en recommandant au Dieu qui
console la veuve, les deux orphelines et
tous les autres parents qui pleurent le
cher disparu.
\\
2
ü
Une belle et bonne inltttitive.
Les œuvres de l’égHSe Sont généralement en souffrance, les câlsse§ dés institutions de bienfaisance sont en déficit ; il
y a telle paroisse qui ne réussit pas à
atteindre le minimum annuel, que l’Administration lui demande pour pouvoir
faire face à*ses obligations les plus pressantês.’Et cependant l’argent ne manque
pas parmi nos populations. S’il y a quelques catégories de personnes qui souffrent, financièrement parlant, de l’état général d’après-guerre, ce n’est le cas, —
satif exceptions, — ni des campagnards,
ni des ouvriers. Les uns déposent leur
Sttperfl» dénê banque», d’autre» préfèrent s’en servir d’une manière peut-être
plus «tré, en arrdttdíssáiíít, pi# ^ âcltits,
leurs possessions en maisons et en terres; d’autres encore dépensent allègrement ce qu’ils gagnent sans trop de fatigue. A demain les choses sérieuses!
Or, il est absolument nécessaire que
notre Eglise, qui veut et qui peut désormais se suffire, — sauf pour ce qui regarde le vaste champ de l’évangélisation
de l’Italie, — reçoive de ses membres,
non pas clés aumônes, mais des contributions proportionnées aux ressources de
chacun, et à la reconnaissance que chacun doit avoir envers l’Auteur de tout
don. 11 faut aussi et surtout que, par notre exemple, nos enfants se persuadent
qu’« il y a plus de bonheur à donner
qu’à recevoir ».
Un moyen d’atteindre ces différents buts
c’est celui dont une grande paroisse de
la vallée du Pélis â fait l’expérience ; expérience que, après deux années de pratique, on peut bien appeler concluante et
bienfaisante. ^
Voici de quoi il s’agit.
Lorsque l’ancien ou le collecteur passe
dans les familles, soit de campagnards,
soit de bourgeois, soit d’ouvriers, soit de
marchands, soit même de rentiers, il arrive souvent qu’on se contente de lui
donner, en tout ou en partie, ce qu’on a
sous la main; et ce peu doit servir de
contribution pour toute l’année, pour toutes les œuvres de la paroisse et de l’Eglise en général!
Une dame de la paroisse dont il s’agit
a préparé une série de boîtes devant servir de tirelires. On en confie une à chaque famille, après l’avoir dûment scellée.
Les membres de la famille y déposent
quelque pièce de monnaie, chaque fois
que le cœur les y pousse, en particulier
comme signe de reconnaissance envers
Dieu à l’occasion d’une délivrance, d’un
heureux évènement de famille, ou simplement de la vente fructueuse des produits de la terre, ou d’un travail manuel
ou intellectuel.
A la fin de l’année, les familles apportent ces tirelires au Consistoire qui, en
leur présence, les descelle et en compte
le contenu.
Les cas sont nombreux de telle famille,
qui naguère croyait donner généreusement avec une contribution de dix francs
et qui, sans s’en apercevoir, en a versé
cinquante ou soixante.
En tous cas, chez toutes les familles
qui ont accepté et employé la caissette,
la contribution a plus que doublé.
Aux Pasteurs et aux Consistoires des
autres paroisse» et églises, des Vallées
et de la péninsule, d’introduire au plus
tôt cette innovation si utile pour les budgets de nos œuvres.
A côtté du résultat pratique, cette institution a aussi — nous le répétons —
une portée morale qui n’est pas à dédaigner, en habituant chaque membre de la
famille à faire la part de Dieu dans la
répartition des biens qu’il nous confie.
J. J
Le Celtndhrier Frwli Tbonia» à ef
fenittsf, {io«r efNique jmrr, et rAliftaracB
liofir iroiii
i 926
sont en vente à la Bottega défia Caria Vf« ürinMM^ 3f - Tmmnnm,
Lh Fêtes de Nsil et ân Koml-in.
C’est bien établi, par l’expérience da
pasâé, que ce sont les plus vivement at'tendues et les plus populaires. Noël est
le grand triomphe de Dieu qui, malgré
l’iniquité des homrnes*et leur révolte, a
voulu arriver jusqu’à eux pour leur don- .
ner un Sauveur et faire briller une lumière éclatante au milieu des plus profondes ténèbres. Malgré le grand marasme qui règne un peu partout, les misères
les plus révoltantes, les souffrances les
plus aiguës, la corruption la plus éhontée, Noël dit à tous: Il y a un Sauveur,
il y a un espoir, il y â un refuge assuré.
C’eSt bien là ce que Sentent les enfants
dé Dièü (jüî, ëfîcdiitâgég par eetfe agsttrance, vont de l’avant avec courage, bravant les obstacles, surmontant les difficultés, sachant que leur travail n’est pas
vain, et qu’à la fin, la victoire est là comme récompense.
Ce qu’éprouvent les chrétiens se reflète sur les petits, qui célèbrent leur Noël
d’un cœur content; sur les malheureux,
qui tourneut leurs regards vers l’étoile
d’Orient; sur l’armée innombrable des indifférents et des mondains, qui ne peuvent se soustraire à l’influence du Christ.
Noël est le triomphe de Dieu, le seul espoir de l’humanité déchue.
Quant au Nouvel-An, c’est la grande
horloge qui indique les jours et les années, horloge inexorable qui ne s’arrête
iamais et qui dit à tous; « Une année de
plus » à ton compte, une année de moins
qu’il est impossible de rattraper. Cette
horloge parle à tous d’une manière éloquente, en disant : « Compte tes jours et
deviens sage à salut ». Le Nouvel-An est
une étape dans là vie, où en faisant les
comptes, on peut constater le gain ou la "
perte. Qui le laisse passer sans réfléchir,
est un malheureux qui aura un terrible
compte â rendre.
Célébrons donc Noël pour nous donner à Dieu, nous réjouir en Christ, en le
laissant pénétrer dans tios cœurs. Célébfotis Noël avec fa ferme décision de nous
rendre dignes de « Celui qui est venu
chercher et sauver ce qui était perdu ».
Que cette fête ne consiste pas uniquement en souhaits, en cadeaux, en repas
Somptueux, en plaisirs, mais qu’elle soit
surtout la fête de la reconnaissance et de
la joie spirituelle.
Célébrons le Nouve|-An avec le désir
de compter nos jours, d’être prêts au départ, de réparer le temps perdu, de nous
rendre utiles et de « travailler, tandis qu’il
est jour », pour faire la volonté de notre
Père céleste.
Célébrons le Nouvel-An, en nous rendant dans la Maison de Dieu pour le remercier, mais aussi en nous mettant au
travail ce jour même. Alors seulement
ces deux grandes Solennités seront efficaces et bénies. C. A. Tron.
PENSÉES.
L’on croit généralement quie nous sooimes en ce monde pour étudier la croissance des plantes ou le mouveimient des
étoiles. Socrate croyait plutôt que ce que
nous devons apprendre, c’est la manière de
faine le bien et comment évite# le mal.
* * *
II nous faut du temps poUr nous convaincre que, te bonheur est une c&itnëre.
iCfiacun croit que les autres le possèdent
et entretfeiït ainsi l’espoir de le réftltfeer
pour son compte.
» « *
La riphesse ne vaut rien ai on ne la
donne pas ; il en est de même des connaissances si on ne les communique pas à
d’autres.
« « «
lies grirndm choses ne sont p«s scem>
plie» par 1* foipc», ms» par fe. perSé^
vévmce. JoiHNaoN (ÎTOO-llSé).
t'ECO DELIA STAMFA
Uffltekr di ritagli d» giomali e riviste, fondai nel IXnüw*: Uufberta Fm
gitiele — Corso Porta Nuova, 24 - Milano
QS£i - TcMonq N. SMIà. - Corrapondenza:
Qbi^ 792 - Üâegranmai : Eco
SUmpa.
PER NATAL-E.
& prolilá la VITA Di GESÙ E DEI
SUDI APOSTOLI, narrata ai fancinlli
dal pastora G. Longo, con diciassette
illastrazioni a colori del celebre pittore Harold Copping.
Alle scuole che ne ordineranno da
venti copie in su si cede al prezzo di
due lire la copia franca di porto, pagandole anticipate al sig. Odoardo
falla - Via Serragli, 51 - Firenze.
CHRONIQUE VAUDOISE
A la mémoire de l’avocat |EAN GAY.
Dans le but de rappeler la mémoire de
l’avocat Jean Gay, décédé tout récemment
en emportant les regrets de tous ceux qui
l’ont connu, un groupe d’amis a pris l’initiative de collecter un fonds destiné au
complètement des travaux entrepris à
l’Hôpital du Pomaret, travaux d’améliofâtion et d’agrandissement auxquels il
avait consacré son activité de ces dernières années. II n’est pas de commémoration plus digne, ni de moyen plus pratique d’honorer la mémoire d’un bienfaiteur
que de venir en aide, en son nom, aux
plus pauvres des habitants de la vallée
qu’il a tant aimée.
Le plus chaleureux appel est donc
adressé aux nombreux amis de l’avocat
Gay, des Vallées et d’ailleurs, qui en gardent un souvenir affectueux, pour qu’ils
contribuent à cette œuvre. Tous les dons
seront reçus avec reconnaissance: les
gros des riches à qui il est permis de se
montrer généreux, et les plus modestes
de, ceux dont les ressources sont plus
limitées.
Envoyer les dons à: M.me Veuve Mathilde Gay - Perosa Argentina ; au prof.
A. Sibille, président de la Commission
des Hôpitaux - Torre Pellice ; au prof. /.
Coïsson, directeur de ÏEcho des Vallées Torre Pellice; au prof. A.Jalla, directeur
de VAvvisatore Alpino - Torre Pellice.
Les sommes aollectées paraîtront, à
mesure de leur vereement, dans ces deux
journaux.
Première offrande .-JVl.me Mathilde Gay
et ses filles, en souvenir de leurs bienaimés Adèle et Jean, L. 1.000.
ANGROGNE. Le 7 décembre nous avons
accompagné ati cimetière la dépouille mortelle dè Rivoire Marie veuve Coïsson, de
Chanforan, rappelée par le Seigneur à
l’âge de 74 ans, après une vie entièrement consacrée aux siens.
Le 16 courant, Monastier Madeleine
veuve Sarù, du Serre, âgée de 55 ans, a
été trouvée morte dans sa chambre; cette
mort a vivement impressionné la population. Un long convoi funèbre a accompagné la dépouille de notre sœur au lieu
du repos, le 17 courant.
Nous renouvelons nos condoléances
sincères aux familles en deuil.
— Notre infatigable bienfaiteur, M.
Amato jalla a bien voulu, cette année
encore, se souvenir de notre paroisse, en
nous envoyant L. 50 pour l’arbre de Noël
et L. 250 pour nos pauvres. Nous lui exprimons toute notre gratitude et le souhait que Dieu le bénisse abondamment.
D. P.
LA TOUR. La conférence de Ste-Màrguerite de dimanche soir a itouvelîefflent
fait salle comble. Le prof. Attîlio Jafla
nous entretint une heure durant dtf beat
âujef: La fiammû reïtghsa di Q. Mazüifii,
en démontrant pue foute la vié, foùf le
programme, toute Pactlou dtt grand agiteur ont et à leur base ramotrr du peuple et Paraotff de Dieu ; que sî Mazzint ne
fut pas chrétien en théorie, il le fut par
sa vie toiif entière, inspirée et guidée par
Famour de Dieu. La belle Conférence est
saluée par les applaudissements chaleureux de raudifoîfe.
NICE. Le soir du 24 novembre a eu
lieu dans notre temple la première réunion de prières des Eglises Evangéliques
de'la ville. Une soixantaine de personnes environ, représentant les Eglises
Vaiidoise, Luthérierme et Baptiste, ainsi
que les Missions Italienne et Française,
se trouvaient réhnies. M. le pasteür
Evfard (Eglise Baptiste) qui présida nous
parla sur les « habitudes de prière de
Jésus ». Son allocution profonde fut très
intéressante et riche en enseignements.
Un esprit de fraternité régnait dans l’as- (\
semblée et les prières nombreuses qui
s’élevaient vers Celui de qui nous recevons toute grâce, témoignaient de notre
désir de nous sentir toujours plus unis
les uns aux autres pour travailler avec
enthousiasme et fidélité à l’avancement
de Son Règne dans le monde.
La seconde réunion s’est tenue le 8
courant, à l’Eglise Luthérienne, et a été
présidée par notre pasteur M. Prochet,
qui a dit quelques mots sur « ce que doivent être nos prières». Le sujet proposé
était: «les différentes activités religieuses
et tout particulièrement la «jeunesse» de
notre ville». Les quelques jeunes gens
qui étaient présents ont été heureux de
se sentir compris et soutenus dans les
efforts qu’ils font pour l’accomplissement
de leurs devoirs.
Dieu veuille que le bienfait de l’intercession collective soit mieux apprécié par
nous tous, ainsi que par les Eglises et
les chrétiens qui, souhaitons-le, se joindront à nous plus nombreux dans nos
prochaines réunions.
— Attenante au temple, nous possédons
maintenant une magnifique salle avec
scène, pour conférences, réunions, fêtes,
etc. Il a fallu pour cela abattre deux cloisons, supprimant de ce fait trois pièces
jusqu’ici existantes; gratter les vieilles
tapisseries, ravaler les murs, blanchir,
tapisser, construire la scène, installer
l’électricité, etc... Tout cela a été fait par"
nos jeunes gens, et en particulier par
deux d’entre eux qui m’en voudraient de
les nommer. Presque tous les soir, après
dîner, sous l’œil vigilant et la parole
encourageante de M. le pasteur Prochet,
toujours présent, ils ont, bien que fatigués par une journée de travail pénible,
mis leut;s talents et leur âme à la réalisation de ee k»eau projet. Les tra»**«*,
commencés en septembre, ont été récemment terminés, et l’inauguration de la
salle a eu lieu le soir du samedi 13 courant. La salle été décorée de verdure et
de fleurs de la Côte d’Azur, rehaussant
admirablement sa gaîté et sa simplicité.
Un programme choisi, composé de musique, récitations, chants, saynète, s’est
déroulé au milieu des applaudissements
nourris de près de 200 personnes (toutes
les places étaient occupées et nombreux
sont ceux qui ont été obligés de rester
debout).
Monsieur Prochet mit ou courant le
public de ce qui avait été fait pour arriver au résultat obtenu ; décora... les deux
jeunes gens cités plus haut; remercia
toutes les personnes qui avaient contribué au succès de la soirée, et, très spirituellement, présenta la collecte (qui a
été encourageante) destinée à couvrir en ,,
partie les frais occasionnés.
Toutefois, notre Pasteur a omis de dire
qu’il avait été le promoteur de tout le
travail accompli.
Et que Dieu bénisse maintenant toutes
les activité qui se feront dans cette salle,
pour Sa Gloire. A. PONS.
ROME. Nos lecteurs seront, comme
nous, heureux d’apprefitire ijue la Princesse Marie — qui t pour institutrice |
une Vaudoise, M.He Adeline Sélli *
ertvoyé dernièrement L. 200 pour
de Noël des enfàrits pauvres de notre /
égfise de Rome. N’est-ce pas qu’il valait
fa peine de signaler cette très aimaMe ^
attention dont nous sommes, en tant
Vaudois, profondéments reconnaissaftts ?
SAINT-GERMAIN. Le 30.me Rapport
annuel de ï’AsHe des Vieillards vient de |
paraître et va renseigner.les nombre«*^
amis de rinstitution providentielle due#
I comme chacun sait, à rinitiative de M. C; A. Tron — snr le fonctionnement et les
! progrès de l’œuvre dans le courant de
I l’année qui va finir.
« L’Asile » de Sainrt-Oermain a été en
grande bénédiction pour nos vieillard«^
3
depuis lé jour de sa fondation ; Sdhgez
que non moins de 360 d’entre eux, « dont
la majorité est de Vaudois de naissahce »,
y ont trouvé un foyer, une maison. Actuellement « la famille », comprenant 67
personnes, est au complet, et « 17 demandes » attendent une réponse. « Tputes les dénominaitions religieuses d’Italie
y sont représentées », ainsi que les différentes régions, de Naples à Saint-Germain; et mdlgré eéla, ajotite le rapporteur, grâce â une liberté bien entendue,
cette gr.ande variété n’a pas nui à la bonne
marche de l’établissement. Les finances
sont prospères ; les sorties pour frais généraux ë’entfetien se chiffrent par L. 45.987,
entièrement couvertes par les entrées.
Les fonds de dotation sont en progrès,
grâce à un certain nombre de dons généreux, et le jour n’est pas loin où I’cèüvre pourra se suffire. En attendant, elle
doit compter errcore sur fe secours des
amis fidèles, car « la vie qui renchérit
constitue sans cesse une grave préoccupation ». Cela revient à dire que, malgré
les appels multipliés pour toute sorte de
bonnes œuvres, l’Asile de Saint-Germain
a des droits incontestables à la générosité des Vaudois et de leurs amis.
TRIESTE. Le pasteur Del Pesco a commencé une série de conférences de culture religieuse, dont la première eut lieu
le 30 novembre, sur le sujet; Le mystère
de Jésus, à propos du livre portant ce
titre, de P. L. Couchaud, par lequel son
auteur nie l’historicité de Jésus.
D’autres conférences suivront, les dimanches 7, 14 et 21 janvier, où seront
examinés d’autres problèmes d’actualité
et de culture religieuse. Lesdites conférences vont être précédées et suivies d’auditions musicales offertes par des artistes
distingués.
Nous allons résumer très rapidement
dt ftessî objectivement : que posslbte les
principales nouvelles politiques de la semaine en commençant par la Chambré
qui, ces derniers huit jours, a discuté et
approuvé, à la majorité d’usage, les budgets de la Justice, de l’Economie nationale, de rinstructibn et des Finances. Le
ministre de l’Instruction Publique, M. Casati, qui se solidarise avec Gentile et sa
réforme scolaire, défend naturellement
celle-ci en déclarant qu’avec les retouches
voulues, elle ne Hianquera pas de concourir âu progrès des études en Italie.
Comme conclusion de la discussion du
budget des finances, nous avons le discours De Stéfani sur les « danses pour
l'exercice financier f.ef jurllet f924-30
juin 1925 », un discours qui est fait pour
nous réjouir et par lequel le Ministre
constate que depuis l’avènement du faScisme, nos déficits sont allés en diminuant. Il nous laisse espérer que l’exercice en cours sera clos sans déficit et que
celui de 1925«-26âura un boni de 178 millions. Mais c’est -merveilleux 1 J’espère
qu on va en prendre bonne note en Angleterre et en Amériqtoe fraor q*fe notre
lire ne continue ptus k précipiter.
Le vtcetppésüdeM die M Cfmmé, M.
Giunta, formeMement atcccrsé d’avoîT été
le mandataire de l’attentat contre l’hwi.
Forai, a présenté une ^'refiiSère fois sa
dénissÿipn de vtcé-présiÀnf aüi dé pduvoir se défendre plus Bbrement. Mai* la
majorité, qui ffenf à fli^docenter, la repousse d’aborcf, pour ràccépter le jcwir
suivant, S la suite des nouvelles instances de l‘intéressé. M. MussoImw et Ses
amis croient qn'îi Fui sera âfSé dé prouver son innocence, ce que nous lui scnihaitons de tout cœur^ pour fe bon rerictm
du Gouverneurfôttf ^ôbrdlrur au pouvoir.
Au moment où la Chambre allait clore
si» débats avéflf de s’ajom-ner pour tes
vacances de MoST, vqilà fe ftêsîdenf du
Conseif àfupéftfetfôrt dfe FAssem
blée, dépose un projet de loi pour la réél'éélbtale, pouf füfteiii^f
«W côttége Ùninonttml. Çfoéts que soient .
vrais motifs de ce brusque revire
ment, la grande majorité des Italiens n’a
qu’à s’en réjouir. Voilà un beau geste de
M. Mussolini, dont nous lui sommes sincèrement reconnaissants, quoiqu’il n’ait
pas dit encore ce qu’il compte faire, lorsque la nouvelle loi sera votée, ni à quelle
époque de l’année prochaine auront lieu
les nouvelles élections. En tout cas, on
veut faire vite et les « Ufficî » de la Chambre sont convoqués le 3 janvier, au matin, pour un premier examen du projet,
tandis que l’assemblée des députés tiendra sa séance régulière l’après-midi même.
Le Conseil des Ministres a, dans sa
dernière réunion, étabii l’ordre du jour
des travaux parlementaires, à la reprise
de janvier, et décide entre autres choses
d’entreprendre, dès les premières séances, l’examen des budgets pour 1925-26.
11 approuve en outre le schétha du décret par lequel le Ministère de l’Economie natiotfàle setaft fticorporé datis cëlùi
des Travaux Publics.
— On discutait tout dernièrement, au
Sénat des Etats-Unis, le budget de la
Marine, lorsque, à calmer l’ardeur belliqueuse de quelques sénateurs qui voudraient poursuivre activement la construction de nouveaux navires de guerre, M.
CooFidge s’opposa énergiquement en rappelant la récente conférence du désarmement de Washington. Et comme résultat
immédiat de cette attitude, il fut ordonné
aux arsenaux de l’Etat de suspendre la
construction de 8 croiseurs légers, des
sous-marins et de tous les torpilleurs.
' — Un communiqué officiel du Présidenî de la République allemande avertit
le public qu’il n’a pas été possible, jusqu’ici, de former un Cabinet viable, vu
qju’un Gouvernement de majorité est absolument impossible, et que, par consé(|uenf, la solution de la crise est renvoyée à janvier. D’ici là on aura le temps
de se retourner.* Jon.
Pour le lelnpfe des ^^lOLLÏNS.
M. te pasteur Paul Gay nous avait envoyé L. 15 pour les réparations au templle des Viollitis, en souvenir de Félix
Neff. Dernièrement, par l’entremise d’un
clier Vaudois, M. J. P. Pons, établi à
Saint-Sauveur — qui a voulu y ajouter
Son don particulier — nous avons fait
fterverfir la petite somme à son adresse.
Nous venons dè recevoir les remercîtients du pasteur Aubert, que nous nfoùS
étnpressdns de transmettre à M. Gay.
Le têrriple est réparé et la petite con^égàtiOri se prépare à célébrer le centenaire du Réveil de 1825, un évènement
ciui ne va pas laisser indifférents les Vauobis dès Vallées dont la reconnaissance
épvers Félix Neff est toujours dans leurs
cœurs.
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ECHOS DE LA PRESSE.
France. La presse protestante française
donne la nouvelle étonnante que voici :
Le 19 novdïïbrte,, le ginbfipe anarchiste
de fieifevile avait invité M. le pasteur
Segond à vernir donner une conférence
contradictoire : « Fautnil encore une religricm ? », d«ns la salte <te rétnrion qu’il- pos^
sède à La Belteyilloise - 28, rue Etoyejr.
L’auditoire écouta avec la¡ plus respectueuse et sympathique afterition l’intéressante confétrervee de iM. Second dans^
laquelle il s’efforça (fe prodver que ïa religion est un besoin pour l’hoinime qui
pense et se préoccupe de Îa cause première de la vie, que la pensée fte peut
procéder que de la pensée initiale; d’autre .part, que la religion réfxîïïd aujf
jatipns innées chez l’homme; enfin, que la
rel^on aide à lutter coSiti’e le nœi individuel et social.
iM. Bontemps, après avoir remercié
M. SegoiMi d’avoir placé le problème sur
sôn terrain essentiel, réfuta les aïgiffiBenfs
die IM. Segond,, puis chacun des deux orateurs reprit Isa paiPle. Le débat, extirêmeihent intéressaint, aurait pu clure3r esheore
â l’heure tardive n’était venue y mettre
fin. Toute la séance se pasi» daaüS un.« atmosphère d’attention et de coartoisiie, et
il fut convenu qu’on renouvellerait cfis
rencontres intéres»»nte» pour les un» et
les autres.
tmé
Indes - Dés cki0ré^ qM purent. La Be
iMm a récemment aï>|iôriS étiÊe très pré
cis sur fétàKi dix <Ér|ltiXfiaiâme aux Indes
anglaises. lÜfi!)(É8i afin de
compléter M dSfflttííéq»' « sommieres
que noua avol«A itMérfifiS c¿íns notre numéro du 26 jOÜél
Eft 1921, le» ctePêCten» étaient au nombre de 4.88S..762, ¿fefriL en dlihîpeip ronds,
287.000 Européen» et làDlOtK) Syriens
(chrétiens de Saint-ThomiiiS'), Pürtnd îes indigène», dl f tetsH 1.S47.S42 catholiques
romains, 2.íí50/)’9t pmtestflWits, Les divers»es miæions évangéliques entretenaient
dans Jle pays 13.498 écoles' de tous genres,
plus 40 établissements d’instruction supérieure. Elles possédaient 670 h%iitaux et
cliniques desservis par 98 docteurs et 164
doctoresses venus du dehors, ainsi que par
650 garde-malaifep. Elles avaient enfin 64
asilies pour les lépreux.
La statistique de 1901 accusait 825.466
Hindous protestants et 1.445.261 catholiques. En 20 ans (tenc, les catholiques se
sont accrus de 402.381 âmes, et les protestants de 1.525.525. Leur .progrès est
donc presque fe cpiadrupîe de ceïui dès
catholiques. (Semaine EéU^euse).
K< h: Ht
Le plus ancien texte Sur te christianisme. «M. Salomon iReinach, interprète (à
l’Académie des Inscriptions et OBtellea-Lettres) quéÜquejs fenes d’une lettré grecque
de l’empereur CJaude aux Alexandi'ins, récemment déchiff rée au Musée britannique
sui- un papirus qui date de 45 environ
après hotre &*e. L’empereur défend- aux
juifs de faire venir de Syrie et du reste de
l’Egypte d’autres juifs à Afexaiairie. U dit
que leur conduite â cet égard lui inépiré
de graves soiipgtMis ^ précise ses soupçons en se «Jéfeiarant prêt à ccmbattre
« une peste qui mèhace d® s’étendre à fout
1© genre humain». IDe pareils propos ne
peuvmt vjeer que le début de l’agitation
meæianique (jui, tout en annonçant la fin
du monde, tendait au renversement de la
société romaiisie, à la substitution du règne
de IWjeu â ceîtü des empereurs. Claude
s’exprime comme un souverain de nos
jours alarmé paft- l’existence d’un foyer de
communisroè. Cé même empesréUr, quelques années après, expulsera les jüifs de
Borne parce qufe, suâvapt Suétone, ite ne
cessent de s’agiter « à l’impufeioiî du
Christ ». Le hasard nous a donc rendu le
plus anciien témoignage que l’on puisse alléguer sur fe» origjpes du christianisme et
sur "la, frayqur que le mouvement
messianique inspitait aux consei-vateurs
romains». {Le Temps).
Aboimements payés.
1925: Pèyrot-Zlîrchfer F., Luserna S. G.
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1924) - Roland Mary, Pinerolo - Poët
avv. A., Perrero - Gaydou Jean, Odin, Angrogna - Co’isson Marguerite, Butta, Id.
- Rieed Joseph, Bertot, Id. - Gaydou Suscite, veuve, Id., Id. - Bertin Marie, Ville,
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VALLI VALDESI.
làNGROGNA - Pastore : Davide Pons,
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico 'Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore: G. Bertinatti.
FRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore: Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore: Alberto Fuhrmann.
S. GERM. GHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
¡TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
'ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de VUle Pastore: Eugenio RCTel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carq, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Biglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore*. Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carlo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi
OORATO - Cldesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangeliciu
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONIOA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GindicL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore: V. Sommani, ivL
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem BenelU, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROITE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Porneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelicà.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUOCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.80 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO * Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeUl, da Verona.
MESSINA- Chi^a: Via Maddalena, 120 - Pastore: Gln^pe Itossina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni In Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio CoiBani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato tool. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento,
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ivi. - ».
PESCOLANCIANO - Chiesa -Evangelica Evangelista : G. B. AzzarelU. *
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: P. A.
BUloiir, AsUo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducoi, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto U Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore : S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Pupino, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesac Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,: Emilio Rivolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobla.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Ristagno,
Ern. Comba, T. Longo.
OFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PelUce,
Via Arllaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof, D.
Jahier, sig V. Perazzi
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Peli ice - Direttore ; Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
Dl
CONVITTO MASCHILE - Ibrre Pellice
rettore : Pastone P. Grill.
OONVnrO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Sigja V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
CÒMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via SerragU, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V, Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice-, Suor Ida Berti
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosla - Direitofe : Pastore F. A. BiOour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
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