1
Cttfflfk-eoarant aïeo ii Poste.
U*"!? •*’®*>oimenient par an :
Italie . 17.. O
Etranger ' ' e
PlHs d’au ex. 4 la même”
, adresse, chacun Fr. 5
A uemagiift, Autriche-Hongrie.
2® SiQue, Brésii,l)aooniark,
aeyi'te, Hollande, Suède,
ouïsse, par ahountment
postal selon V Amml di.
■ . . Fr. 3
i., U s’s-honne
(l’Administration ;
Pasteurs; et á
¿¿mp- Be^aon à Torre Pellice.
Année XXXYI. X. 3.
raiivier 1901
L’abonnement se paye d’avance.
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times pour 6 fois et au i
S’adresser pour la Rédaction à
N. To unit pvof., Torr-ÿ Pellice et
pour VAdnniiiatration à M. Jean
Jalla, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L’BOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
ou^tfie BHrca lémoitiH. .\ct. 1,3. Suivant la vérité avec la charité. Rph. IV, 15. Que ton règne vienn(j. Matt. VI. 10.
Sommaipe :
Eehoa de la semaine — Le recensement. —
Lettre de Valdese — Le Refuge — Bi^lographie -- Nouvelles et faits divers
xtevuo Politique ■— Ouvrages reçus —
Echos de la semaine
Grand émoi parmi nos journaux
politiques pour l’adresse lue' au pape
Pâr le dvie de Norfolk au nom des
pèlerins anglais au Vatican. Le noble
°rd, qui passe pour le chef laïque
es catholiques en Angleterre, a
ouvertement le vœu d’une
prochaine restauration du pouvoir
eniporel. I^a veille de l’audience,
yant donné à l’hôtel de Rome une
. i'éception à laquelle était in1 ® j Ambassadeur anglais près le
yuirtnal, il avait porté la santé de
reine Victoria et celle du pape,
^ans faire mention du Roi d’Italie,
ette douille inconvenance a soulevé
in ignation de la presse libérale
P^ys, ef aussi de l’Angleterre.
Pour nous, nous ne pouvons guère
tis etonner de ce qui vient du
Vatican.... ou qui va au Vatican.
Mais nous avons le droit de nous
étonner et de nous indigner que des
journaux qui veulent être libéraux
accueillent comme vérité d’évangile
des assertions venant de cette source
et dont il serait si facile de constater
la fausseté. C’est ainsi que la Stanipa
publiait dans son numéro du g courant une dépêche de son correspondant de Rome résumant la réponse
du pape au duc de Norfolk. Le pape
se lamentait qu’ il fût « même permis
à Rome à des sociétés de propagande religieuse payées par l’Angleterre, de profiter des tristes conditions économiques du pays pour
corrompre la foi des catholiques
italiens .-i’.
Eh bien, le croiriez-vous ? Le correspondant, non seulement n’ajoutait
pas un mot pour mettre en doute
la vérité de l’affirmation papale, mais
il la faisait suivre de cette explication ;
« Ici le Pontife a voulu faire allusion à la propagande effrontée
(nfacciata) des églises et des chefs
protestants, qui, ici à Rome payent
les fréquentateurs de leurs temples
et s’introduisent (si cacciam) dans les
familles pauvres, leur donnant des
secours pour qii ’ ils envoient les
2
18
enfants à leurs prêches {mandino i
bimbi alle loro prediche)».
Et la direction du journal transcrit
sans sourciller la vieille calomnie,
comme s’il s’agissait d’un fait bien
établi.
Il serait vraiment nécessaire que
nous eussions une Commission évangélique de la Presse chargée de défendre la vérité chaque fois qu’ elle
est ainsi outragée. Ce n’ est pas le
travail qui lui manquerait. N. T.
LE RECENSEMENT
C’est la nuit du g au lo février
qu’aura lieu le quatrième recensement
général de la population du royaume
d’Italie. Les travaux préparatoires ont
commencé dans les communes dès
le mois de décembre. Le territoire
de la commune a été divisé en sections de recensement et toutes les maisons non encore numérotées ont été
marquées de leur numéro. Des Commissions de recensement ont été nommées dans toutes les communes pour
veiller à ce que les importantes
opérations se fassent régulièrement.
Dans quelques jours les agents
communaux feront une première visite à chaque maison pour s’informer
des familles qui l’habitent et du
nombre des personnes que l’on présume devoir être présentes dans
chaque famille le jour du recensement.
Puis, du 6 au 9 février, ils repasseront dans toutes les maisons (chacun dans sa section) et remettront
à chaque chef de famille une enveloppe contenant autant de bulletins
[schedé) qu’il y a de membres de la
famille présents. Le chef de famille
aura soin de remplir ou faire remplir tous ces bulletins en inscrivant
sur chacun d’eux le nom d’un des
membres de sa famille et en répondant, pour ce qui regarde celui-ci,
aux différents quesiti contenus dans
le bulletin lui-même. Puis il trans
crira sur son enveloppe tous les noms
inscrits dans les différents bulletins,
avec les indications demandées, et
remettra tous les bulletins dans l’enveloppe. Le 10 et joitrs suivants,
les agents repasseront dans toutes
les maisons pour recueillir bulletins et enveloppes et vérifier si tout
est en règle.
Quelques observations au sujet des
réponses à faire aux quesiti.
Toutes les indications doivent sc
rapporter à la nuit du g au lo fév„
à minuit. Les enfants nés ce jour-là
avant minuit sont enregistrés.
Chaque bulletin est individuel et
ne doit porter qu’îiH nom.
Les personnes de service sont considérées comme faisant partie de la
famille où elles servent, et doivent y être
enregistrées comme y ayant la dimora
abituale (N. 3). Elles ne seront enregistrées dams leur propre famille. Les
soldats en service actif sont inscrits auprès de leur régiment et ne doivent pas
être enregistrés par leur famille, à moins
qu’ ils ne s’ y trouvent présents (en
congé) au moment du recensement ;
dans ce cas ils y sont inscrits cou
dimora occasionale.
Les personnes absentes pour peu de
temps de la famille, pour études, affaires, voyage, cure etc. y sont inscrites' comme assentì temporaneamente (N. 4).
Quand la réponse est contenue
dans r un des mots du quesito, on '
souligne celui-ci, sans effacer les autres. Exemples : \
maschio — femmina
sa leggere — non sa leggere. ]
Sur l’enveloppe on marque d’un
trait vertical | la colonne qui correspond à la condition de chaque
individu ; presente con dimora abitualeoccasionale etc.
Observation très importante.
Contrairement à ce qui se faisait
dans le passé, il y a un quesito qui
concerne la religion (N. 11 ). Comment g répondrons-nous 'i
Le Synode de l’Eglise Vaudoisç
3
10
^ chargé la Table de s’entendre avec
les Administrations des autres églises
®y^ngéliques pour que l’on laisse de
coté toute indication dénominationnelle et que chacun se déclare simplement Oristiaiio eôanyelico.
En attendant que la Table publie
une invitation dans ce sens, nous rappelons l’acte du Synode, auquel les
autres églises ont adhéré, croyonsuous, et nous invitons tout vaudois à
écrire sous le ii® quesito — ainsi
uonçu : Religione. Chi appartiene ad un
culto dica qual è — simplement ces
deux mots ;
Cristiano evangelico.
V
LETTBE ìE ¥âlMSI
Valdese, le 27 Décembre 1900.
Monsieur U Bédacteur,
Nous avons eu le privilège et le
plaisir d’assister, mardi 25 courant,
U la belle et joyeuse fête de Noël
^ui a été célébrée, pour la première
'O's, dans notre beau et très coquet
temple de Valdese. C’est une fête
bien propre à nous réjouir le cœur
a fortifier notre ■ confiance en l’a^cnir. Nous supposons que les lecbbrs^et les lectrices de Y Echo seront ,
peut-etre bien contents de savoir
que dans la lointaine Amérique les
entants des colons Vaudois s’unissent
aux enfants des Vallées pour fêter
e ]our de la naissance de leur comTOUn et unique Sauveur, et nous
fo célèbrent avec
a entrain et d’enthousiasme
que leurs anus qui se trouvent au
delà de 1 Atlantique. Le temple est
littéralement bondé. On y voit deux
magnifiques arbres de Noël surchargés de guirlandes et de cadeaux.
Ves tenêtres sont garnies de verdure.
Tes exercices ont duré plus de deux
heures, et la patience de ce nombreux auditoire ne s’est pas lassée,
est vrai que le programme était
len composé, et que les petits ora
teurs ont été soutenus par la sympathie et la bienvieillance de leurs
jeunes et vieux auditeurs.
Nous pensons qu'on ne vit jamais
dans la Caroline du Nord un plus
beau spectacle d’union que celui qui
nous a été offert dans notre temple
le 25 courant. On distinguait dans
cette foule des personnes appartenant à différentes dénominations, à
des classes et des positions diverses
ainsi qu’à deux nationalités et races
différentes. Aussi nous pouvons dire :
Ah ! la belle fete ! ah ! la bonne et
joyeuse fête ! admirablement réussie.
Tout y a contribué : le beau et radieux soleil, l’heure choisie, (10 h.
a. m.) le local si bien adapté, et
l’intelligeiite direction qui a si bien
présidé à l’exécution du programme.
Les filles et les garçons se rangent
en file et marchent deux à deux
autour de l’Eglise. L’harmonium prélude doucement, et à la belle et
sonore voix de la maîtresse de
musique s’unissent celles de tous
les enfants, qui chantent en marchant un beau et mélodieux cantique bien et soigneusement préparé
et exécuté pour la circonstance. En
voyant toute cette bande d’écoliers,
nous avons dit en nous même ; Salut,
aimable jeunesse tout à la fois l’orgueil et l’espoir de la Colonie et de
l’Eglise! Ce cantique est suivi d’une
prière prononcée par M. le pasteur
Henri Garrou qui est finalement arrivé,
après une longue et rude traversée,
au' sein de sa famille et au milieu
de son petit troupeau. Qu’il soit le
bienvenu ici parmi les colons Vaudois!, Que Dieu le bénisse dans son
nouveau champ de travail, et que
son ministère puisse être profitable
pour la colonie entière, et que le
chemin qu’il doit faire ne soit pas
trop hérissé d’obstacles et de diflicultés. Que la paix, la tranquillité,
la joie, soient constamment son partage. Voilà le vœu sincère que nous
faisons à notre nouveau pasteur à
la fin du 19.™® siècle et au commencement du 20,'"® ! Le pasteur a aussi
4
— âo —
fait une courte allocution aux enfants des Vaudois. Vous devez savoir
que plusieurs enfants américains fréquentent aussi nos écoles. Nous
pensons qu’il y a environ 75 écoliers
inscrits sur les régistres des écoles.
Il n’y a pas eu d’autres discours.
Les élèves ont rempli à eux seuls
le long et varié progamme. Comme
Noël est surtout la fête de l’enfance
et de la jeunesse, il n’est pas étonnant qu’on leur fasse fête, qu’on s’y
intéresse, qu’on s’en occupe avec
tant de sollicitude. Car elles sont
l’avenir. Qui est-ce qui fait tout cela ?
Ce sont nos chères institutrices !.
Comme il serait trop long d’énumérer
tous les cantiques qu’on a chantés
et toutes les poésies qu’on a récitées,
disons tout simplement qu’ on a
chanté en français et en anglais et
qu’on a récité en français, en italien
et en anglais. I.a plus grande partie
de ces chants et de ces poésies étaient
naturellement en anglais. Nous pensons qu’il n’y a pas une seule école
dans tous les Etats-Unis d’Amérique
où l’on puisse chanter et réciter dans
trois langues différentes. Bien entendu
d’une école qui soit exclusivement
fréquentée par des enfants de paysans.
La directrice, M.lle Knox, tient son
programme à la main. Elle annonce
à l’assemblée le morceau qu’on va
chanter. Au son de l’harmonium les
élèves se lèvent debout, et chantent,
accompagnées de l’harmonium et de
leur excellente maîtresse de musique,
avec un entrain et un enthousiasme
tels qu’à la fin du morceau les élèves
sont couvertes d’applaudissements.
Et de même, tous les dialogues,
toutes les poésies et tous les chants
qui suivent sont vivement applaudis.
Pendant tout le temps qu’ont duré
ces exercices, il n’y a pas eu de
bruit, pas le moindre désordre, ni
aucun signe d’impatience, et pourtant le public est composé en grande
partie d’enfants. Ce petit monde qui
a la réputation d’être tapageur et
volage, se montre aujourd’hui tranquille et attentif.
Sans aucune exagération nous
pouvons dire consciencieusement que
tous ceux des élèves qui ont pris
part à ces différents et variés exercices, grands et petits, tous se sont
bien acquittés de leurs tâches, et
font par là honneur et plaisir à leurs
chères et bien aimées institutrices.
Maintenant apparaît sur l’estrade
du temple Santa Clans avec une hotte
sur le dos. Il verse tout son contenu
sur le tapis. C’est alors que la gent
écolière rit, bat des mains, et se
montre tapageuse. Ce sont les cadeaux ! On les distribue. Grands et
petits, jeunes et vieux, hommes et
femmes, tous reçoivemt quelque chose,
et tous devraient être bien reconnaissants envers les maîtresses, les
demoiselles Knox, et Le Duc, ainsi
qu’à madame Grant, lesquelles se
sont montrées dans cette circonstance
d’infatigables travailleuses pour préparer ces nombreux cadeaux. C'est
surtout mademoiselle Knox, la directrice de l’école qui s’est surpassée
dans cette occasion. C’est elle qui
avec l’aide- de M.lle Le Duc a préparé les poésies, les dialog'ues et les
cadeaux, qui a fait choix des cantiques, qui a été l’âme et l’inspiratrice de tout. C’ est grâce à leurs
efforts et à leur zèle que la fête a
si bien réussi, au grand contentement de tout le monde. Aussi
nous les prions d’agréer nos sincères
et chaleureux remerciements pour
tout ce qu’elles ont fait pour les
enfants des colons Vaudois.
Un assistant.
LE REFUGE
Nous avons sous les yeux le troisième lîapport du “ Refuge Roi CharlesAlbert pour l’année 1900. Il s’ouvre
par une page émue consacrée à la
mémoire du regretté Souverain qui
avait donné tant de marques de bienveillance au peuplé vaudois en gé-
5
2Í —
neral et au Refuge en particulier.
Un beau portrait du Roi défunt est
placé en regard de cette page encadrée de noir.
L’année écoulée a été, malgré bien
ies causes de tristesse, une année
bénie pour le Refuge. Outre le lit
Humbert Premier, dont le fonds a
déjà dépassé les 8000 francs, un autre lit lui a été fourni d’une manière,
inattendue par M.me veuve IJoltSkinner, qui a bien voulu consacrer
au Refuge une partie du fonds que
lin avait laissé feu son mari (décédé
20 juillet 1899) pour être distribué aux institutions charitables
qui lui paraîtraient en avoir le plus
besoin. Le LU de Genèoe est aussi
maintenant un fait accompli. I.a collecte pour le Lit Docteur Vola ,s’est
élevée de L. 4037,,50 à la fin de
1 annee passée, à !.. 6403,25, et le
Lit Stewart, de 3260 à L. 4612,50.
En outrG, la d^tto qui à la fin de
l’exercice précédent s’élevait à L.
35240.75 a été réduite à L. 5884,27,
grâce^ à de nombreux dons et surtout a une collecte faite en Suisse
par les soins de la même personne
qui avait initié et conduit à bonne
fin la fondation du Lit de Genève.
Le Refuge a fait de nombreuses
et douloureuses ¡certes pendant i’annee. Mais do nouveaux collaborateurs
6t bienfaiteurs se sont levés de différents côtés pour combler les vides,
surtout en Suisse.
Le Rapport rappelle la fondation
de la Société « Pro Rifugio Carlo
Alberto» à Florence, qui a déjà
recueilli plus de 400 francs. Il forme,
le souhait que « des essaims de cette
ruche bienfaisante rayonnent dans
toutes les villes d’Italie», et, réunissant leurs efforts, fondent un nouveau « Lit » faisant pendant à celui
des ^lallees. I3e meme, il. suggère
la fondation d’un « Lit des.Unioms»,
d’un «Lit des Ecoles du Dimau-^
ches »... Les admirables résultats
atteints jusqu'à ce jour nous donnent
la Certitude que les vastes espérances du cher fondateur du Refuge,
espérances qui grandiront encore,
soyez-en sûrs, se réaliseront pleinement.
L’exercice s’est ouvert avec 21
pensionnaires, auxquels s’en sont
ajoutés 17 autres au cours de l’année.
Des 38 inscrits pendant l’année,
8 sont retournés chez eux et 7 sont
décédés. Les journées de présence
ont chiffré à 7676, et depuis l’ouverture du Refuge, à 20.600. Le 15
décembre, anniversaire de la fondation du .Refuge, est célébré comme
un jour de fête et les malades en
profitent pour donner à leur Directeur de touchants témoignages de
reconnaissance.
U Echo a parlé en son temps de
l’ouverture de l’annexe du Planas,
pour les épileptiques. Cette section
a été confiée aux soins de sœur
Elisabeth qne M. Rau a bien voulu
«prêter», en attendant que l’appel
publié dans VEclio par M. Meillc
il y a quelque temps, trouve une
réponse aux Vallées. Le Piañas est
relié au Refuge par le téléphone.
Nos lecteurs nous pardonneront
la longueur de ce compte-rendu......
ou plutôt ils nous en remercieront.
Il faudrait plutôt transcrire textuellement, tant chaque ligne de ce rapport est touchante.
Le bouliem’, par le D.r ’Hilty,
professeur de droit. fédéral à Berne.
Voici un livre dont le titre est des
plus alléoliiints, comme tout ce qui
nous parle de bonheur, et dont le
fond est médité et pratiqué à la fois.
Chaque mot porte coup et est empreint de vérité. Toutes les questions
graves, agitées an milieu de nous,
y sont abordée.s et brièvement résolues,
L’auteur qui n’aime pas les longues
prières, ne se perd pas non plus en
longs raisonnements. Croire aux vérités
chrétiennes fomlamentalea sans tomber
dans le bysantinisme, mais se mettre
6
— 22
à les pratiquer, les appliquer, en vivre,
voilà son progTainnie. A l’aétion, à
l’œuvre : voilà son cri. Au chrétien
convaincu comme au néophyte il souhaite des faits et encore des faits.
Gomme les murs solides sont faits de
pierres, les conversions fortes sont
faites de faits. Il est d’avis de laisser
les cgllsea comme elles sont, mais de
veiller à ce que la foi augmente. Selon
lui il est dangereux de se poser en réformateur, et très avantageux de chercher un christianisme où la foi soit
unie à nn sain bon sens, exempt
d’excentricités. On ne lira pas ce volume
qui pourtant n’a que G3 pages, tout
d’une haleine ; mais à peine se serat-on reposé un instant on y reviendra.
<fo parierais volontiers qu’on no s’en
tiendra pas à une seule lecture. Quelques as.sertions par ci par là étonneront le lecteur, qui sera libre de passer
outre ; mais l’effet du livre on son
ensemble est si bienfaisant qu’il sc
félicitera de l’avoir eu dans les inaliia.
D. R.
Nouvelles et faits divers
Autriclie. — La Gerinnum journal
catholique allemand constate avec
regret que le clergé romain en Autriche se montre complètement inférieur à la tâche que lui crée k
mouvement des populations vers le
protestantisme ;
« Ce n’est pas en rééditant de
sottes fables sur la mort de Luther,
ou en faisant prononcer, de ci et de
là une harangue enflammée par un
capucin, que nous regagnerons le
terrain perdu. »
Palestine. — Le Sultan, inquiet
du nombre croissant des Juifs qui
se rendent en Palestine et qui s’y
sont établis depuis quelques années,
vient de renouveler un édit, déjà
ancien, qui leur interdit d’y demeurer
plus de trois mois et d’y acquérir
des propriétés. (ËgL Clirét.)
Arménie. Le l'Eglise libre.
On a beaucoup de peine à obtenir
des nouvelles authentiques de ce qui
se passe en Arménie. Mais de sinistres récits arriv'cnt en Angleterre
par la voie de Vienne. On parle
d’un fanatique qui se vante d’avoir
tué de ses mains 200 chrétiens. Un
journal de Londres raconte que des
hommes sont cloués à 1’ aide de
piques sur les arbres, des femmes
outragées et mutilées, des enfants
mis en pièces sous les yeux de leurs
parents; que des malheureux se voient
enlever des tranches de leur chair
avant d’être jetés dans les torrents.
Le consul de Serbie à Mitrovitza
déclare que 1100 individus ont été
mis à mort et 400 femmes placées
dans les harems. L’Europe est distraite, occupée ailleurs ; rieii' ne peut
tourner son attention de ce côté.
L’église allemande à Jérusalem.
— Les pèlerins catholiques allemands,
au nombre de cinq cents, sous le patronage de r archevêque de Cologne,
sont arrivés à Jériisalein, après avoir
visité Rome pour assister à la pose
de la première pierre de ¡’église qui
va être élevée sur le Mont Zion, site
dit du Sommeil de la Sainte-Vierge.
L’emplacement a été donné à l’eniporeur Guillaume par le sultan à l’occasion de la visite du souverain alioniand à Jérusalem. La cércmonle de
la pose de la première pierre a été
célébrée le 4 octobre, au nom du
pape, par l’évéquo de Jéru.salcm ; le
consul d’Allemagne y assistait avec
tout le personnel du consulat on uniforme, ainsi que les pèlerins allemands
et les membres de diverses institutions catholiques.
Il paraît que le gouvernement
ottoman a fait faire un relevé statistique .du nombre des sectateurs
de r Islam. D’ après cette enquête,
le nombre des musulmans s’élèverait
à 196,500,000 dont 18 million.s résident en Asie-Mineure, dans le
Belouchistan et aux Indes, 30 rail-
7
- 23
lions en Cliine, 36,500,000 dans le
nord et le nord-est et l’Afrique, ot
23 millions sont répartis en groupes
plus ou moins nombreux dans les
autres pays du monde. Nous ne répondons naturellement pas de ces
chiffres. ( Témoiguuçni).
M. Villa, secrétaire de la Société
biblique de Stuttgart, énumère les
393 langues dans lesquelles, on a
traduit les Evangiles. On compte
80 traductions en Europe, 149 en
A-sie, 79 en Afrique, 43 en Amérique,
42 en Australie. L’Histoire biblique
publiée par la .Société littéraire de
Calw a été imprimée en 66 langues.
som' l¡EàlJi »101
Alla Sede della Società Reale
Mutua contro rinceiulio in Torino,
sono convenuti il 27 scorso Dicembre
oltre cento Consiglieri Generali dallo
diverse Agenzie esistenti nel Regno.
L’Assemblea ha avuto comunicazione dei risultati finanziari dell’anno
1900, superiori ancora a quelli dell’esercizio precedente, ed ha constatato ripartibile "anclie nell’anno prossimo un risparmio non inferiore al
quindici per cento a tutti gli
assicurati.
^ Cosi la più antica e potente Società Mutua d’Italia conferma la sua
mirabile solidità, dovuta alle forze
acquistate in 71 anni di esistenza,
ed alle sue condizioni di schietta
mutualità, per cui non vi sono azionisti da compensare, ma soltanto
assicurati che partecipano tutti agli
utili annuali.
Uevue Politique
Lundi 14 c. il GU Heu à Itoinc, sous Igü
auspices de la Société Géographique ïtalieime,
la conférence du Duc des Abruziîi et du capitaiiiB Cîi,iiiù. LiL. MM , plusiaiira primées de
liv Maison de Savoie, bon nombre de ministres,
de généran.'t, d’amiraux et un public nombreux
,et trié sur le volet se pressaient dans la grande
salle du Collège Romain où les deux intrépides
explorateurs les ont tenus pendant quatre
heures sons le cbariue de leur parole simple,
sobre et émruvante. Iis ont retracé dans tons
ses détails, en s’aidant de projections luniincuses, ridstoirc de l’expédition depuis le
jour du départ jusqu’au 2 septembre de l'ininée
dernière. Plusieurs épisodes inédiu et vraiment
touchants intéressent vivement l’auditoire,
comme ils intéresseront ainsi que le reste de
la conférenee, le grand public, lorsque la
Société de Géographie publiera in extenso
le tout.
Dans les grands centres constructeurs de
la Marine marchande, le littoral génois _ et
Palerme, vient de se manifester une agitation
ouvrière qui menace de devenir inquiétante
et même dangereuse. Le Parlement ayant,
comme chacun sait, réduit on presque supprimé
les primes ù la marine marchande, les gros
constructeurs de Savone, de Sestri, de Palerme
etc. se sont mis à congédier les ouvriers,
espérant peut-être par là forcer la main au
G-ouvernement.
Au cours du dernier pèlerinage de l’Année
Sainte il s'est produit un incident qui a mis
notre presse en émoi. Le duc de Norfolk, le
chef liiïijuc des catholiques anglais qui conduisait le.s pèlerins a exprimé, dans son adresse
au Pape, un vœu très explicite en faveur
du rétablissement du pouvoir temporel. 1,’ambassadeur Currie, qui n’avait pas pu refuser
de se rendre à une invitation de l’ancien
ministre Norfolk, a même été mis en cause
et on l'a accusé de manque d’égard.s envers
notre Gouvernement. Lord Currie n’a pas ou
trop de peine à se défendre. Quant au très
catholique duc de Norfolk il se montre tout
étonné (lu grand retentissement qn’ a en son
vœu que nous croyons très platonique et auquel on a eu tort de donner peut-être trop
d'importance.
Le ministre de la guerre eu France vient
de décider que désormais les ministres des
cultes (prêtres, pasteurs rabbins) ou ceux qui
se préparent à le devenir, 11e serviront plus
au régiment comme par le passé, mois qu’ils
seront, sitôt après leur enrôlement, ail'octés au
service hospitalier, ce (¡ni revient à dire qu’ils
seront infirmiers en temps de guerre. Gctte
déoi.sion d’une sagesse iiidiscntable a attiré
cependant au général André une foule de
protestations de gens qui crient nu privilège
et qui l’accusent tout bonnement de cléricalisme.
Uepuis des mois la situation ne change pas
sensiblement au Tran.svaal. Le 12 c. un engagement sérieux a eu lieu un peu au S. de
Prétoria entre les défenseurs anglais do la
ville et les troupes du général Boyer. Ce
dernier vent empêcher 'la [garnison de Prétoria de se joindre aux Anglais qui défendent
la Colonie du Gap, devenue depuis que)qne.s
semaines le théâtre principal de lu guerre
Les iiouvellea de la ijhiiie continuent à
être contradictoires. On dit maintenant que
l'aceeptatiou des conditions de paix de la
8
24 —
part des Chinois serait suhnrdouiiée au droit
qu'ils ae réservent (Vimpurter des armes et
des munitions, à la réduction do l'iii-deinnité
et à la prompte revisinne des traités de commerce dans l’intérêt do la Gliiiie. On ajoute
encore que les opérations militaires vont
prendre tin et que Waldersee et son état-major
retourneront eu Europe en iriiirs ou en avril
proelîiiin. Les troupes resteraient jusqu’au
règlement déflnitil' des conditions de paix.
j, C.
OUVRAGES REÇUS
L’Ancien Prêtre et le Ministère Evangélique, par Eédix Meilloii, ancien prêtre,
pasteur de l'Eglise Iléformée. Brooh. de Í02
page in 8. Pri.x 1 fr. 25 fraiieo. Se vend au
profit d’une boiirae pour les études théologique d’an ancien prêtre. S'adresser à l’auteur,
à Mérao (Lot et Garonne).
Dott. M. Gaj ; L’Attuale stato sociale
secondo alcune pastorali, (3 p.)
Id. Una franca parola sul materialismo, ossia degli insulti alla biologia. (2 p.)
Chiesa Evangelica Valdese : Sinodo del
1900. — Torre Pollice, Tipografia Bessoii.
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LE DOCTEUR BELLIÂ
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élève de l’Ecole dentaire de Genève,
reçoit à TORRE PEiiLlUE (Maison
Rouge): le Vendredi; à IRGNEROL:
les autres jours de la semaine.
BIBLIOTECA LEGALE
PER GLI ARROGATI
BELLA
Gazzetta del Popolo
A coloro, che prendono direttamente all’ ufficio
(I'amminist-ra-zioiie tu Torino, V abbonamento del
giornale per tutto un anno, la (i'xiaeUa clH ropolo
spedisce regolarmente in fascicoli la BII5ILXO=
'X'rSOA. AT...13, rnccoltn nflleialo
delle lefftti, decreti c rcirolniiicnti emanati dal
(Inverno.
Tale BIBLIOTECA è necessaria agli avvocati,
procuratori, notai, segretari comunali e' a tutti gli
nomini d’affari.
Diamo ai ettori la lieta notizia che T illustre
scrittore ANTON GIULIO li ARRI LI ha dettato
])er la Omzctfa del ¡‘xpolo un commovente romanzo:
IL PON TE DEL PARADISO, a cui faranno seguito
racconti originali di noti romanzieri Italiani.
La tìazzeUu del l'api>iri ha pure aeciuiatata la proprietà di romanzi di ELV M0.NTC1.I5UC, di RENE'DU
RONT-JEST e di ¡IAUDIÌT, che ebbero in Francia
successo clamoroso e di altri, che annutizieretno
a tempo debito.
, Coloro che prenderanno l’abbouamento
della irtfzzeltti del J'opolp, direttamente
all'Amministrazione in Torino, o con
vaglia 0 con cartolina-vaglia, riceveranno pure gratùitamente :
1. La Uazzettii del Popolo della Pomemea,
settimanale illustrata :
2. La Croiiae.'i .Agricola, coi prezzi dei principali
Mercati Italiani'ed Usi ori ;
3. 11 Bollettino UfSciale delle Estrazioni Pi;
nanziarìe, colia Tiile/lit lintezffn'le dei corsi dei valori
e titoli quotali alle Borse più importanti d'Europa.
L’ abboiiaiiKMito per le quattro pubblictizioni j'inuite costa;
Per un mese L. 1,60 j Per sei mesi L. 9.60
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Agli abbuiiati diretti per un’intera annata
la Gazzetta del Popolo offre la scelta fra
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raccolta delle Lfai?*,
Decreti e iiegniunimU ylie aaï'anno emanati dal Governo nel IMI. {Aifgiunqert! \i»a Uva la
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romanzo di Ùly Mont clerc. Volume di oltre GOO pa»
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J. Jalla, gérant-administrateur.
La Tour ~ Imprimerie Bessou,