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Soixante-septième année - Anno IX*
27 Février 1931
N* 9
Les commémoraHonS’ du “XVII Février
BOBI.
Le 17 février a été solennellement commémoré. Pour la première fois, les dochefe ont carillonné le matin, en annonçant
aux paroissiens la fête de la liberté,
La promenade, avec drapeaux flottants,
malgré la netige qui tombait, calme et silencieuse, a eu lieu avant d’entrer au temple, où se déroula, après le bref sermon
du Pastepr, le programme de chants et
récitations des enfants. Pain, chocoilalt et
oranges ont réjoui les enfants.
L’agape fraternelle, à l’Hôtel Flora, à
laquelle quatre-vingts Vaudois et sympathisants ont pris part, a très Men
réussi. Aprfe les allocutio.us du Pasteur, du chev. Geymonat et du diacre Gönnet, on chanta le Sermemt de Sihaud, des refrains joyeux, et ensuite te
« complaintes » interminables. La joie régnait dans tous te cœurs, et raprês-midi
passa comme un êdair, en laissant dans
Tâme de chaque présent un souvenir
ineffable.
Le ÊWiir, la jeunesse, réunie dans la Saille
de la Maison Vaudoise, termina la journée
_du 17 février par des jeux, des chants
et... une bonne tasSe de thé,
FLORENCE.
Notre 17 février — cette année — a
souffert un peu par suite des nombreuses indispositions dues à la grippe qui,
tôt ou tafd, visite presque toutes les familles, et aussi à cause du temps qui ne
nous a pas été propice.
Néanmoins, soit le culte du dimanche,
soit la soirée de mardi, ont réuni un bon
nombre de personnes ; membres de nos
deux églises et quelques amis.
Dès le dimanche matin, le pasteur de
Via Manzoni avait touché le sujet ep parlant de la liberté pour laquelle Christ nous
a aifrandiis.
A 5 h. 30, les deux congrégations vaudoises étaient ' convoquées dans le temple de Via dei Serragli, et M. Meynier
nous ÿ donné un résumé très succinct,
mais clair et complet, des principaux faits
de I’histoire vaudoise. Ensuite, M. le pasteur Buffa a lu un épisode inédit de notre histoire : comment le duc Victor Amédée II en vint à rompre l’alliance avec
Louis XIV et adhérer à la Ligue d’Augsbourg ; ce qui amena la délivrance de nos
pères de la situation précaire où ils se
trouvaient sitôt après le retour de l’exil
et le siège de la BalsiUe.
M. le pasteur Sommani dirigeait les
cantiqpies préparés avec soin, entre autres
te Psaumes XXVII et CXV, qu’il avait
lui-même mis en musique, et le Serment
de Sibaud.
La soirée de mardi, 17, organisée par
ie « Gmppo Giovanile VaJdese », a eu lieu
dans l’Aula Magna du Palais Salviati et
s est ouverte par une courte comédie à
fond sérieux (Lœ Tempesta), récitée avec
entrain par quelques demoiselles et jeUi'■* Groupe ; ensuite on a eu une
P série de scènes de musique vocale et instrumentale, jouées, chantées, récitées par
les élèves de l’Institut Gould, entre autres :
^ « gatto fra i camini dei tetti; ce qui
^jnanquait peutiêtre un peu de couleur loK cale, vu que les chats de Florence n’ont
Pas besoin de se réfugier sur les toits et
ne daigneraient pas y danser la ronde,
eux qui peuvent se promener librement
dans les rues et prendre leurs ébats dans
les jardins publics !
La Chorale de l’A. C. D. G., dirigée par
M. le maestro Carisio, a exécuté un beau
chœur — le Psaume XXIV — musique de
M. Carisio lui-même. — Les demoiselles,
coiffées à la vaudoise, ont aimablement
distribué thé et biscuits. — Et la soirée
s’est dose par le chant du Serment de
Sibaud. phg.
LA TOUR,
Le 17 février a été célébré, à La Tour,
avec l’entrain traditionnel. Déjà le dimanche 15 courant, au culte du matin, M. le
pasteur B. Soulier avait rappelé, dans un
éloquent discours, le bel anniversaire, et
la Société Chorale, dirigée avec précision
et sentiment par M.me Balme-Van Aalst,
avait chanté un de ces chœurs patriotiques qui nous sont si chers.
Le « 17 », les rues de notre petite viUe
étaient pavoisées de drapeaux exprimant
ainsi visiblement la joie commune.
A 10 heures, les enfants des écoles, arrivés en cortège, remplissaient le tempie
et, après un intéressant discours de
M. Jean Tron, développèrent un beau programme de chants, de poésies, de dialogues, devant un nombreux public de parents et d’amis, qui ne leur ménagèrent
pas les applaudissements.
A midi, dans la grande salle du Convitto, orné de tricolores, environ 180 personnes se réunissaient pour le dîner traditionnel, très bien préparé et servi par
M. Mourglia (Pension Malan), aidé par
une quinzaine de demoiselles en costume
vaudois.
A la fin, M. Jean Jalla souligna la signification de la fête et lut plusieurs lettres d’adliésion, entre autres celles du pasteur M. Jules Tron, du sénateur prof. Giordano, du doct. Paltrinieri, du chev. Ettore
Merlo, exprimant le vif regret pour leur
absence. Le commissaire de la commune,
M. le prof. D. Jahier, en exprimant les
vœux de l’Administration Communale,
rappela les mérites du Gouvernement Fasciste et le devoir des Vaudois, qui ont l’assurance d’une complète liberté de conscience et de culte. Le vénéré pasteur
comm. C. A. Tron, salué par de vifs applaudissements, prononça quelques mots
d’exhortation fraternelle. M.me Long-Giaydou récita une émouvante poésie en
français, et notre poète Parvus, par une
de ses compositions pleines de verve, exprima les sentiments les plus profonds
que la fête inspire à tout bon Vaudois.
Enfin la Société Chorale, avec son joyeux
entrain, mit fin à la réunion par quelques
chteurs, après que te présents eurent applaudi avec enthousiasme aux télégram-'
mes envoyés à S. M. le Roi et S. E. Benito
Mussolini.
La Soirée du 17 a eu, comme toujours,
un grand succès. M. le prof. A. Jalla rappela brièvement la signification de cette
date en évoquant le souvenir de trois « diixsept». Le programme s’est déroulé à la
complète satisfaction d’un nombreux public qui a témoigné son enthousiasme
par de chaleureux applaudissemente. Il paraît que même certains spectateurs qui,
durant les entr’actes, faisaient preuve de
leur ...esprit (...les sots sont un peuple
nombreux) se sont amùbés ! Tous te acteurs, jeunes et... moins jeunes, ont été
à la hauteur de la... situation. M. et C. A.
Paschetto, E. et A. Hugon, G. Si'bilie, L.
Pîzzardi, E. Fraehe et G. Pasquet ont rivalisé de zèle dans la comédie. Et nous tenons à souligner l’excellente réussite du
charmant vaudeville. Madame Porc-Epic,
que C. Paschetto, S. Michelin-Salomon, E.
Giordano, C. Pizzardi, ont très bien interprété, dans un français alerte. La Société
CSiorale a chanté, cela va sans dire, comme
doit chanter une bonne Société, guidée i>ar
une excellente Directrice.
MASSEL.
Fête du « XVII ». Cette année, la fête
du « dix-sept » a été gâtée par 1’« influenza ». Les enfants ont été tous frappés (et non seulement les enfants) ; par
conséquent, un bon nombre d’entre eux
n’a pas pu prendre part à la fête.
Aussi le cortège, qui, tambour en tête
bt bannières déployées, s’est formé au
IcReynaud » pour se rendre au temple,
f’a pas été très... imiMsant !
Au temple, allocution du Pasteur, chœur
exécuté par la Chorale sous la direction
du maître-chantre, M. Jacques Micol, récitation de quelques poésies et, â la
fin, distribution traditionnelle d’oranges,
pains, etc.
— Soirée. La soirée que nos jeunes gens
ont donnée le « XVII », a bien réussi.
Public nombreux et très attentif ! Nos artistes, qui ont représenté le drame historique La figlia delV anziano et la comédie
en un acte Nos complets à 59 frs. 50, ont
bien mérité les applaudissements du public. La Chorale a chanté un chœur, très
apprécié aussi. R.
PERRIER.
Le « 17» est toujours la fête de la joie.
Cette année encore, l’enthousiasme des
Vaudois n’a pas diminué. Ici, au Perrier,
nous avons aperçu:, la veille, les « falots ».
Le lendemain matin, malgré le temps menaçant et quelques cas de maladie se manifestant par ci par là, dans ies familles,
une longue file d’enfants avec drapeaux
déployés, institutrices en tête, monitrices
et adultes, se dirigeait vers Mancille, pour
rencontrer ceux qui devaient descendre
de cette fraction. Nous rencontrons ainsi
un groupe de jeunes gens, de robustes alpins et d’autres qui le seront bientôt,
membres de l’Union Chrétienne (une vingtaine), avec bannière au vent. Les enfants, adultes, pères et mères de famille,
suivent le cortège. Cette rencontre entre
membres de deux Eglises a quelque chose
de solennel. Ce devrait être toujours le
cachet vaudois : «l’Union». SolenneEe
aussi a été l’entrée au temple, garni de
verdure et de drapeaux.
Une centaine d’enfants, la jeunesse, une
Société Chorale puissante, dirigée par l’infatigable M. Pascal, régent de Maneille,
les parents, bondaient le temple.
Le conducteur spirituel provisoire invoque le secours du Très-Haut. Après la
lecture de quelques versets de la Parole
de Dieu et une courte allocution, se déroule un intéressant programme d’une
trentaine de pièces. Les enfants ont très
bien récité ; honnaur à leur zèle et surtout
aux régents et institutrices. La Chorale
a très bien exécuté sept beaux cantiques.
Les enfants ont ensuite reçu leur « ration », et à 12 h. 30, urne fraternelle agape
nous attendait chez l’aubergiste M. Peyrot. Une soixantaine de couverts étaient
préparés, et M. Peyrot a très bien servi,
Att dessert, des toasts ont été portés : à
M. Micol, pasteur titulaire, au Roi, au
Prince, au Duce, aux Autorités, au docteur M. Jervis, au régent M. Pascal, sans
oublier te anciens qui savent être tmis,
et M. Pascal, lecteur au temple du Perrier^
Vaudois : Que rien ne soit plus ferme
que notre foi. D. Gaydou.
POMARET.
Notre fête de l’Emancipation s’est déroulée, cette année aussi, suivant son programme habituel : « falots » en grand nombre, à la veille, tournée par La Pérouse,
le matin du 17, musique en tête ; chants,
récitations et discours : tout a procédé de
la manière la plus régulière et plus
solennelle.
L’église était bondée ; on a observé avec
plaisir que les Autorités de Pérouse se
trouvaient présentes au complet. Dans les
intervalles des chants et récitations, les
•pasteurs MM, Soulier et Ad. Comba, ainsi
que le prof. Forneron, se succédèrent dans
te discours ; l’ancien M. Alfred Long
nous porta aussi le message de notre pasteur titulaire, M. Guido Comba, actuellement en tournée en Ecosse.
Les chants furent très bien exécutés
sous la direction de l’infatigable ML Rostagno ; il est aussi notre devoir de faire
(ie vifs éloges à notre « Bande musicale »
de Pomaret et spécialement 'à son directeur ML Bazzetta ; pendant toute la fête
elle a égayé le public par de beaux morceaux de musique, très bien préparés pour
l’occasion.
Après la réfection pour les enfants, eut
lieu le dîner pour les adultes, dans le beau
salon de M. J. Bernard, où prirent place
une centaine de personnes ; l’aubergiste,
M. Hans Coucourde, s’y distingua par un
service abondant et soigné. Ici aussi, de
bons discours de M. Soulier qui allait quitter notre Paroisse pour laisser la place à
M. Comba senior ; celui-ci entretint pendant quelques instants l’intérêt des auditeurs, par sa parole toujours joviale et
plaisante. Le régent M. Rostagno, M. Ai-^
fred Long, au nom du Consistoire, et le
doct. Coucourde, prirent aussi la parole
et furent applaudis par toute l’assemblée ;
ce dernier, en qualité de fiduciario du Fascio, parla de l’estime dont jouissent les
Vaudois, et il conclut par la proi)osition
d’adresser un télégramme de salutations
à notre Pasteur titulaire à Edimbourgh ;
ce qui fut approuvé par tous, avec de chaleureux applaudissements.
Une soirée de notre jeunesse, très bien
réussie eUe aussi, attira une foule consi-^
dérable dans le théâtre du Convitto et
termina ainsi cette fête qui laisse toujours un souvenir inoubliable au milieu
de toute notre population,
PRA DU TOUR.
Le 17 février a été rappelé par rUnion
et l’école du dimancha
Le matin, à 10 h. 30, la fête commence
par le chant d’un cantique, suivi d’un discours de M. Arnoulet, qui illustre te
2
«>1.
■T-t
^ \
texte : « Nous avenís reçu grâceé sur grâoes», et termine en évoquant te souv^
nir des « Barbes » du Pra du Toûi’, pionniers de l’Evangile. Là jeuneese chante ?
«.Oh! beati m nel cielo:», et fait ensuite
place aux petits orateurs qui se succédènemt pendant ime heure, à la grande
joie du public accouru aSsez nombreux,
malgré |a neige abondante. Plusieurs cantiques, chantée avec entrain, sont encore
accueillis par de vifs applaudissements.
A 12 h. 30, les adultes se dirigent vers
l’Auberge Benech, où les attend un excellent dîner. Pour finir, le jeune Pretto Long,
de La Tour, nous lit un joli discours de circonstance et M. Arnoulet remercie l’hôteKer et tous les présents pour l’hariinnnie
et l’ordre parfaits qui ont régné pendant
ces quelques heures. — Dehors la neige a
oesSé de tomber, l’Angrogne fait entendre
son murmure lointain, les étoües brillent
au ciel, et un grand feu de joie qui ¡illumine le rocher des Vaudois dit à la Vallée
l’allégresse des « Pradutourengs ».
C. A. A.
PRALI-RODORET.
Les chroniques du 17 février répètent
toutes les années, à peu près, les mêmes
joyeuses notes du peuple Vaudois, qui, en
cette occasion, oubliant sa timidité native,
ouvre tout grands son cœur et sa bouche...
au chant de la reconnaissance et de la
fraternité.
Nos deux paroisses de haute montagne
ont démoJitré l’enthousiasme des... anciens
jours. Les enfants de Bodoret, qui ne sont
pas nombreux, avaient préparé 42 récitations et une dizaine de chants exécutés
en partie avec les membres de la Société
Chorale. Nous en remercions le Coaisistoire
et les régents de quartier, dont l’esprit
d’organisation ne laissa rien à désirer. Et
que dire de Prali, où nous avons le privilège d’avoir de si bons chanteurs, des institutrices et un régent de choix ? Tout a
bien été et nous en sommes' satisfaits. Que
le Seigneur rende pour tous, ineffaçables,
les souvenirs de c^tte belle journée.
Alfur.
PRAMOL.
Le cultç. du dimanche 15 courant, a été
consacré à la commémoration du 17 février On nous a rappelé dans quel esprit
ont doit se souvenir des jours anciens,
afin que l’héritage du passé .s’enrichisse
dans le présent et pour l’avenir. La Chorale nous a fait entendre deux chœurs
de circonstance.
— Mardi matin, à 10 heures, le monde
des « petits », précédé par l’Union des
Jeunes Gens avec leur drapeau, a fait son
entrée dans le temple où un progriimme
intéressant s’est déroulé devant un public
très sympathique.
—' L’agape traditionnelle n’a pas
manqué.
— Et oublierons-nous de dire un « gros
merci » à nos Unionistes pour l’agréable
soirée qu’ils ont procurée à tous les membres de notre église qui avaient accepté
leur invitation ? A tous, indistinctement,
nos... félicitations et nos vœux : ad meliora !
' Rep.
SAINT-GERMAIN.
La fête, du 17 février a été célébrée solennellement dans notre paroisse. On dirait même que l’enthousiasme pour cette
fête augmente année après année.
Les enfants de toutes nos écoles se sont
révélés de véritables petits artistes dans
la récitation de nombreuses poésies et de
dialogues que le régent et les instil^utrices
se sont pris la peine de leur enseigner.
Ils nous ont aussi chanté de très beaux
cantiques de circonstance que le nombreux
public a beaucoup appréciés. Aussi les applaudissements qui les ont accompagnés
ont voulu exprimer la reconnaissance de
la Paroisse à M. le »-égent H. Jahier, sur
lequel pèse en bonne partie la responsabilité de la préparation de nos fêtes et
qui possède un talent tout à fait spécial
pour enseigner à nos enfants les cantiques de circonstance.
A midi, une centaine de personnes se
réunisfeaient pour le banquet traditionnel ; et là, après avoir écouté quelques
discours, on chanta avec le plus grand
entrain les cantiçfoes et les chansons patriotiques vaudoisés.
A l’oocaflion dû 17 février, plusieurs
« dilettanti » ont préparé la traditionnelle
soirée de bienfaisance, en représentant la
comédie Casa mia, casa mia, de A. Novelli,
très appréciée par notre public, qui
n’épargna pas ses applaudissements aux
artistes. Chacun joua son rôle avec beaucoup de « brio », même ceux qui paraissaient pour la première fois sur la scène ;
aussi nous leurs disons : « C'est très bien
et... â la prochaine fois».
SAINT-IEAN.
Encore un « dixwsept » passé, et bien
rempli. Le matin, à 10 heures, défilé et
« hourras » des enfants, récitations au
temple, chants dirigés par M.Ue Arinoulet, et distribution du chocolat, etc. Les
enfants s’en retournent chez eux, fort satisfaits de la bonne réussite de la fête,
tandis que papa et maman (beaucoup de
papas, ...les maipans ont à faire !) entrant dans la Salle Albarin pour... respecter la tradition. Salle magnifiquement
décorée, festons de verdure, drai>eaux, etc.,
tables garnies avec goût, uu groupe de
« coiffes » ^ pour servir, c’est... la parade
que l’esprit vaudois oublie bien vite. Un
lietit air de famille va régner et les plats
se suivent et disparaissent. Les discours
ne Boint pais une habitude de... famille,
mnis le « dcx-sept »... ! M. le colonel Casaiegno, commisBaire de Luserna S. Giovamii,
rappelle les deux chers disparus, M.me
Gardid, compagne de notre pasteur émérite M. B. GardioJ, et M. le pasteur E.
H. Tron. Il remet au pasteur M. L. Rivoira le décret du Ministre qui le reconnaît légalement.
M. le pasteur L. Rivoira, après avoir
remercié le Commissaire et le nouveau secrétaire communal, M. Malien, rappelle les
deuils qui ont frappé notre paroisse et
nous .exhorte à l’amour de nos Vallées.
M. B, Gardiol évoque l’année 1831 et la
fondation de notre Collège, en faisant rassortir les difficultés dœ temi)s anciens. Le
prof. Costabel raeotnte quelques épisodes
plus ou moins historiques pour illustrer
rUnion Vaudoise. M. le cliev. Ayassot lit
le procès-verbal, rappelle le cinquantenaire de la Société d’Histoire Vaudoise,
le 25“ anniversaire de la Salle Albarin et
lit les deux dépêches expédiées à S. M. le
Roi et à S. E. Mussolini. Après le ...chant
de quelques hymnes vaudois, les 90 convives se séparent emix>rtant un bon souvesnir de cette journée.
Ira soirée traditionnelle qui avait dû
être renvoyée à cause de la maladie d’une
artiste, a eu Heu samedi, 21 courant, devant un public assez nombreux. M.Ues E.
Marauda, E. Gaydou, R. Giacobino et
MM. 'J. Gay, H. Gay senior et junior,
H. CafParel,' E. Rostagnol, M. Travers, A.
Bounous, G. Coïsson, ont récité d’uine faiÇoin suiiérioure le drame émouvant de
Sullivan, tandis que M.Ues R. Giacobino,
E. Fraschia, V. Di Francesco, E. Malani, E.
Gaydou et MM. R. Turin, H. Gay, G. Benech, B. Paschetto ont interprété très comiquement les x)érïpéties d’un Piffero di
montagna. La Société Chorale, sous la
direction de M. G. Albarin, s’est dii^inguée, comme d’habitude, en chantant, avec
beaucoup d’expression, quelques chœurs
appropriés.
La soirée se répétera, samedi 28 courant, avec le même programme et, nous
.l’espérons, le même succœ.
TÜRIN.
Dimanche, 15 courant, l’Eglise Vaudoise
de Turin a célébré le 17 février avec plus
d’enthousiasme, peut-être, que jamais.
Le culte de commémoration fut» présidé
par le pasteur M. A. Simeoni, qui prononça un puissant discours sur l’héritage de nos pères. La Société Chorale,
sous la vaillante direction de M. Guido
Ricca, chanta un magnifique chœur de
circonstance.
— Le soir du même jour, environ 90
personnes, membres d’Eglise et amis, se
réunirent dans la grande Salle de Via Pio
Quinto, pour le dîner traditionnel, magnifiquement organisé par le chev. ing. G.
Rostain, aidé i>ar M.me Simeoni et M.me
Bostain. lié dîner fut servi par quelques
jôu»es fïfes en joli costume vaudois.
— Le soir du 17 février la grande Salle
était bondée de public accouru poiû* prendre part à la soirée, organisée par les jeunes gens et jeunes filles de l’Eglise. Le
programme a été très intéressant : le clou
de la soirée était le drame de M.me A.
MeiUe : 7 Barba ; mais les monologues de
Mlle Donaggio et de l’ing. Rostain furent
aussi très appréciés, ainsi que le petit
concert de violoncelle, violon et piano, tenu
par Mme Cigersa, M.Ue Sandri, O. Simeoni et M.Ue B. Simeoni. La soirée termina dans la joie et l’enthousiasme de la
jeunesse qui entonna les chansons vaudoises, avec' un directeur... improvisé !
VILLAR.
Le SS^'Vanniversaire de l’Emancipation
. du peuple vaudois a été célébré, cette année encore, avec beaucoup d’enthousiasme
dans notre paroisse.
A dix heures du matin un public, particulièrement nombreux, se pressait dans
le temple pour assister à la fête. M. Jahier, pasteur, prononça, d’abOrd, un discours impressif et, en même temps, pratique ; il mit en relief un des caractères
les plus marquants de la fête du 17 février : celui de la reconnaissance envers Dieu, pour les bienfaits du passé et
du présent, et envers ceux qui nous ont
précédés ; car ce que nous sommes, ce que
nous possédons en fait d’éducation, d’instruction et de vie sociale nous le devons
à ceux qui ont été nos devanciers. 11 termina en adressant aux grands et aux petits un chaleureux appel à la fidélité au
patrimoine moral et spirituel que nous
ont légué nos ancêtres.
La Chorale nous fit ensuite goûter le
chœur patriotique vaudois : Gloire au
DieoÂ. d’Israël, exécuté avec un ensemble
admirable et une expression parfaite. Un
riche et intéressant programme de chants
et de récitations se déroula ensuite ; quelques petites actrices et maint minuscule
acteur mériteraient un mot particulier de
félicitation, mais' pouT ne pas faire de
jaloux, nous adressons à 'tous nos remercîments bien sincères, notamment à ceux
qui les ont instruits.
A midi et demi, près de 80 convives
étaient réunis dans la grande école, transformée, pour l’occasion, en une magnifique salle à manger. L’hôtelier se fit honneur, et l’on fit honneur au dîner. Au café,
M. Jahier exprime sa joie et sa satisfaction de voir un si grand nombre de ses
paroissiens réunis pour resserrer toujours
davantage les liens de fraternité qui les
unissent ; il nous invite ensuite à être les
dignes continuateurs de la bonne tradition
vaudoise, c’est-à-dire, à être de fidèles témoins de l’Evangile du Christ, comme l’ont
été nos glorieux ancêtres.
M. le podestat, A. Gay, donne la bienvenue à M. et M.me Jahier que nous avons
le bonheur d’avoir avec nous, pour la première fois, au dîner du 17 février, et il
leur souhaite un long séjour, riche en satisfactions, au Villar ; il exprime le vœu,
en terminant, que notre peuple puisse surmonter vaillamment la crise économique
actuelle et se retrouvèr, dans des temps
meilleurs, toujours plus fort et uni.
M. l’instituteur Long ajoute quelques
mots pour nous rappeler nos devoirs de
bons Vaudois ; M. Jean Berton récite une
belle poésie d’actualité et l’ancien J. Geyraonat propose que l’on envoie à tous les
ViUarencs établis à l’étranger — et ils
sont légion ! — une carte pour leur dire
que leur Eglise pense à eux surtout dans
ce jour de fête. La proposition est accueillie par aiedamation et dès l’année
prochaine elle aura son cffectuation ; pour
cette année, la carte sera envoyée aux
Pasteurs de nos colonies à l’étranger.
Le chant de quelques chœurs patriotiques vaudois termine la sympathique
réunion. X.
VILLESÈCHE.
Malgré la neige qui a voulu être de la
partie... Au fait, toutes les correspondances sur la fête du 17 février dans notre
Vallée pourraient commencer ainsi. Nous
nous contenterons donc de dire que la
neige, qui pourtant n’avait pas été invi
tée;< avait étendu sur nos routes un tapis
souiJe et frais, ei recouvert de fleurs fantastiques l’arc dé houx et de lierre que
la jeunesse de Villesèche avait dressé à
l’entrée du village.
A dix heures, le vieux temple était
bondé comme il ne l’est qu’une fois par
an, et si c’était ici la place des considérations mélancoliques on pourrait se demander pourquoi tout ce monde, la jeunesse surtout, ne se souvient pas plus
souvent que sa place au temple ne doit
pas être réservée pour les grandes occasions. Les enfants, y a-t-il besoin de le
dire ? ont la place d’honneur et sont les
plus sincèrement enthousiastes, même si
pour eux la fête consiste surtout dans les
drapeaux, les récitations, et la distribution qui suit. On dirait qu’ils ne peuvent
se tenir en place, et cependant ils deviennent silencieux, et paraissent intéressés,
même s’ils ne comprennent pas tout, lorsque le Pasteur, d’une voix vibrante, nous
retrace les conditions du peuple vaudois
avant le 17 février 1848, et nous fait
ainsi comprendre ce que cette date doit
représenter pour tout bon Vaudois.
Après l’exécution du chœur Le retour
de Verni, c’est le tour des enfants qui débitent, avec assez de naturel et de verve,
des poésies et dialogues en italien, en français, en piémontais et... en patois, et
chantent avec entrain... si ce li’est à la'
perfection.
Nous n’aurions garde d'oublier les
chœurs exécutés par la Chorale, sous la
direction de M. Jacques Massel, que nous
tenons à remercier.
A midi, le programme était épuisé, à
la satisfaction générale, du moins nous
l’espérons, et une demi-heure plus tard,
dans lé temple des Qos, les marmots,
tout en mordant à belles dents dans leur
pain et leur chocolat, disaient d’un air de
regret : « C’est déjà fini ; je voudrais que
ce fût toutes les semaines ».
Les hommes (le sexe féminin est â iieine
représenté) se réunissent dans la grande
école pour le dîner traditionnel, pendant,
lequel règne (pour le dire avec une phrase .
non moins traditionnelle) la plus franche
cordialité. L’Agrëare d’Ia Fountano.
CHRONIQUE VAUDOISE.
FLORENCE. Depuis notre dernière correspondance, nous avons eu, entre autres,
un concert de musique moderne, tenu à
l’A. C. D. G. par MM. le 'maestro Fernando
Previtali (piano) et Giorgio Lippi (violoncelle) , de la « Stabile Fiorentina », au
profit de l’Institut Gould.
Et encore : dans les locaux de l’A. C.
D. G., sous les auspices de la section florentine de la « Pra del Torno », une conférence de M. Adolphe Jalla, sur la Mission du Zamiîèze, conférence qui n’a pas
donné le résultat et la satisfaction qu’on
attendait, pour les raisons que nous avons
mentionnées à propos de la commémoration du 17 février.
— Un Vaudois qui se distingue, c’est
M. le colonel Ribetti, qui vient d’être
nomtré —■ motu proprio — commandeur^.(|
de la Couronne d’Italie. M. Alfredo Ribetti, fils du régent de ce nom, est originaire des Boucliard de Pramol, où se
trouvent encore deux oncles et leurs familles. Ayant perdu son père, lorsqu’il
était encore en bas âge, il fut élevé à
1’« Asilo Comandi», devint instituteur, :]
puis militaire. Comme tel, il prit part à
la grande guerre pendant laquelle il fut
gravement blessé. En qualité de vice-pré- |
sident de la section florentine des Mutilés^]
de guerre, il est le bras droit très appré-,;
cié de l’hon. Carlo Delcroix. Son frère cadet, qui a servi la patrie dans la Marine, !
résidant à Livourne, est, comme lui, em
l'
ployé dans les Bureaux des Chemins de fer,fl
vhg,
GENÈVE. La Colonie Vaudoise de Ge-i
nève est beaucoup moins nombreuse que||
celle de Marseille. Mais quelles bonnes
heures j’ai passées au milieu de ces fr
res, qui avaient exprimé le désir d’avoiï
la visite officielle d’un pasteur vaudois!
Je fus très heureux de pouvoir lei.
communiquer un excellent message
Vil
-al
3
¥
îlotre Modérateur m’avait envoyé à leur
intention.
Il s’agiésait de célébrer par anticipation
la fête du 17 février. Le soir du 14, un
lx)n nombre de Vaudois et d'amis de Genève ont assisté à une conférence avec
projections dans une saUe de l’Union Chrétienne. Le lendemain, banquet officiel, auquel ont participé une soixantaine de convives. L’on se sentait dans une atmosphère cordiale, fraternelle.
Après l’excellent discours du président
de la Société Vaudoise, M. Emile Benech,
je pus porter à ces frères le message du
Modérateur et de l’Eglise.
A la fin du banquet, une « tombola »
amusante et... bienfaisante. Enfin, des récitations, des chants, et l'évocation de tant
de souvenirs émouvants.
Nous n’oublierons pas le discours de l’un
des vétérans de la Colonie, qui se rappelle
très bien le 17 février 1848.
Ce dimanche, avec prédication le matin et conférence lé soir, a été bien rempli, mais nous laisse aussi un bien doux
souvenir. Un merci de grand cœur au
doct. E. Benech et à Madame pour leur
hospitalité si fraternelle.
— Et que Dieu bénisse abondamment
nos Colonies de Genève et de Marseille.
G. Bertiivatti.
LA TOUR. Mercredi, 18 courant, nous
avons accompagné au champ du repos les
dépouilles mortelles de notre sœur Andréon Evodie veuve Giaime, décédée à
l’Hôpital de La Tour, à Tâge de 36 ans.
Nous invoquons les consolations divines
sur le vieux père, sur le petit orphelin
et sur toute la famille.
MARSEILLE. Je viens de passer un bon
mois auprès de nos Vaudois de Marseille.
J’aurais eu besoin de m’y arrêter bien
plus longtemps, pour remplir une mission
vraiment efficace. Toutefois, ce n’est jamais en vain que l’on apporte à ces frères les .salutations et les vœux de l’Eglisemère : l’on trouve aisément le chemin des
cœurs. J’ai dû, tout d’abord, me procurer les adresses, qui sont au nombre d’environ cinq cents. ImxK)ssible, en si peu de
temps, d’établir une statistique précise.
Mais les efforts que nous avons faits pour
fixer un chiffre approximatif, nous ont
-amenés à la conclusion que nos Vaudois
de Marseille sont de 2.,500 à 3.000. Un certain nombre d’entre eux se distinguent
par leur attachement à l’Evangile et la
fréquentation des cultes. D’autres, hélas !
•sont tombés dans l’indifférence. Plusieurs...
c’est avec beaucoup de peine que nous
avons pu les relancer. Et, sans doute, il
en reste bien d’autres dont l’adresse est
encore ignorée. Et pourtant, les Pasteurs
de l’Eglise Réiormée Evangélique font
tout ce qu’ils peuvent pour nos Vaudois.
Nous tenons à remercier très cordialement
M. le pasteur Martin-Favenc, ainsi que
tous ses collègues, pour l’accueil fraternel
qu’ils ont bien voulu me faire.
Il m’a été impossible de visiter toutes
les familles dont j'ai pu avoir l’adreæe.
Mais toutes ont reçu le message fraternel
de I Eglise. Quant à celles que j’ai pu
visiter (et le nombre en est considérable),
elles m’ont accueilli avec une grande affection. La note vaudoise fait encore vibrer
presque tous les cœurs. Puisse-t-elle servir un jour à rallumer la vie spirituelle !
Le Président de l’Union Vaudoise,
M. Philippe Grill, M. Emmanuel Bar al, et
leurs familles, ont été pour moi d’une
bonté exquise, en m’aidant dans l’accomplissement de ma tâche.
La grippe a fait, en peu de temps,
bien des victimes, dont plusieurs appartenant à notre Colonie. Entre autres, je dus
présider les funérailles de Vaudois, trois
jours consécutifs!
Quant aux réunions de Vaudois, je pus
parler maintes fois à un bon auditoire.
Le soir du dimanche 8 janvier, je pus
m adresser à environ .400 auditeurs, presque tous Vaudois. Au centre de l'assemlee, une brave « magno » avec sa jolie
'Wiffe vaudoise. Toutes les Paroisses des
IvaDées étaient représentées. Un beau
groupe de jeunes gens et de jeunes filles
cn^ta Le Serment de Sibamd.
VP m excellent accueil aussi à
it^ghse Suisse de MarseiUe. Grâce à la
grande ^nté de M. le pasteur Gros, j'ai
©n Je privilège de prêcher deux dimanches
consécutifs dans le beau temple suisse, et
d’y parler de notre peuple, de son histoire,,
et de son œuvre.
Je n’oublierai jamais le colloque fraternel que j’eus, à la veille de mon départ,
avec les ‘collègues de Marseille, ni les paroles touchantes, ni la fervente prière de
M. Martin-Favenc, dont une fois de plus
j’ai expérimenté l’amour pour notre
Eglise, G. Bertin'Attl
MASSEL. Activité eedésiastique. Après
quelques dimanches de repos, ,à la suite
du départ de l’organiste M.lle Elisa Tron,
l’harmonium, au temple, a repris... son
activité. Notre jeune ami Théophile Gaydou a rompu la glace et il est devenu
l’organiste officiel. Nous lui souhaitons une
longue... carrière!
— Union Cadette. Parmi nos activités
il ne nous faut pas oublier l’Union Cadette
qui, sous la direction de M.Ue NeUy Mcol, accomplit modestement mais fidèlement son œuvre.
— Deuils. Deux familles ont été plongées dernièrement dans le deuil. La famille Alexandre Pons, du Porinche, qui a
perdu son petit Robert Jean-Pierre; et
M.lle Amélie Pons, institutrice, qui vient
de perdre sa vénérée mère. Nous exprimons aux familles éprouvées notre sympathie chrétienne.
M. Tiiéofiiile Pons et famille remercient sincèrement toutes les personnes qui
ont voulu leur témoigner, de maintes manières, leur fraternelle sympathie, dans le
nouveau deïvil qui vient de les frapper.
PR A DU TOÛR. Le 31 janvier eut lieu
la sépulture du petit Riœardo, fils de Majorline et de Jean Rivoire, décédé à la
Rocciagliia. De nombreux amis, les écoles
de Cacet et du Pfa du Tour, se joignirent
a nous pour témoigner aux parents affligés notre sympathie chrétienne.
PRAMOL. Samedi, 21 courant, nous
avons célébré, d’après le rite civil et religieux, deux mariages. Tout d’abord, celui de M. Peyronel Adolphe avec M.lle Jahier Adèle, de la Ruà ; ensuite celui de
M. Reynaud Albert avec M.Ue Bounous
Frida, de Peumian.
'Aux deux heureux couples nos vœux de
bonheur, du vrai bonheur que Dieu accorde à ceux qui L’aiment et qui Le
craignent !
— Nous ajoutons (à titre de correction
de notre dernière correspondance), que
notre sœur, décédée dernièrement aux Ribets, est Long Oatherine feu Jacques.
A sa fille, femme à notre ancien de ce
quartier, ainsi qu’aux noml)rcux parents
établis aux Vallées et à l’étranger, encore
l’assurance de notre sympathie chrétienne.
Rep.
PRALI-RODORET, La grippe s’est déclarée depuis quelque temps avec une violence inusitée dans notre vallon de Prah
Grâce à la promptitude et aux soins du
docteur M. Jervîs, qui ne s’épargne pour
personne, la mortalité ne fait pas trop de
ravages, parmi les enfants.
Cependant, vendredi dernier, la porte
du cimetière s’est encore ouverte pour recevoir les dépouiHés mortelles dé la petite
Lydie Barus, des Adroits.
Aux parents affligés, toute notre sympathie. Alfur.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
Si nos vieillards ont été fêtés à Noël, au
Nouvel-An et le premier dimanche de l’année, ils n’ont pas été oubliés le 17 février.
Grâce à un Comité de Dames et de Demoiselles composé de M.mcs Pauline Balmas-Turin, Clémentine Jahier et Henriette
Bleynat, et de M.Ues Marguerite Balmas,
Fanny Revel, Clotilde Revel, Ilda Revel
et Mélanie Jahier, nos vieillards ont joui
d’un bon souper dont ils sont très
reconnaissants.
Nous saisissons cette occasion pour accuser réception des dons suivants : Avocat Poët, L. 50 - Doct. Théophile Malan,
200 - Anonyme, 500 - Société Talc, 500
- Balmas Ph., 10 - Beux Susanne, 20 Romano Giov., 25 - N. N., 300 - G. T., 50
- M.me Leidheuser, 150 - M. et M.me Jean
Travers, 10 - Union des Jeunes Filles,
Saint-Germain, 50 - Balmas Al., pasteur,
25 - Ilda Revel, 25 - Fanny Revel, 15 Clotilde Revel, 10 - Chev. Rivoire, en souvenir de sa mère, 100 - Alexandrine TronGodino, en souvenir de sa mère, 50 - En
souvenir de M. Etienne Reyel, St-Jean, la
famille, 500 - Chev. Margaria, 26 - ML
Aguet, 100 - Bozzi & Vidossich, 500 - Commune de Mâssel, 30.
Aux amis des vieillards et aux fidèles
souscripteurs nous exprimons notre ¡dus
vive reconnaissance. C. A. Trockt.
— Dimanche dernier, 22 courant, la
Paroisse a eu le plaisir d’avoir dans son
sein M. le pasteur H. Tron, de Bobi, délégué par la Commission de District pour
visiter notre église.
. il a présidé une réunion aux Gondins,
samedi soir, adressé la parole aux enfants
de notre école du dimanche et présidé le
culte du matin et la réunion du dimanche soir. ^
Nous remerciions très vivement M. Tron
pour le message et pour les chaleureux
appels qu’il nous a adressés ; pous somnies sûrs que sa visite laissera des traces
profondes et bénies au milieu de nous, et
nous l’aocompagnons dans son champ de
travail par nos vœux et par nos prières,
î i— Jeunesse. Notre Société Capitaine
Robert tient régulièrement ses séances
diaque quinze jours en déployant une activité religieuse, éducative et récréative.
Un bon nombre de jeunes gens et de jeunes files fréquentent avec assiduité et enthousiasme ces réunions. Nous avons eu
lé privilège de jouir de quelques magnifiques soirées de cinéma que M. et M.me
Widemann ont bien voulu personnelement nous offrir et dont nous les remercions vivement.
Le famiglie BALMAS e BOUNOUS, comrhosse, ringraziano tutte le persone che
con buone parole, scritti, ecc., vollero prendere parte al loro dolore per la perdita
dd loro caro congiunto
if CARLO FEDERICO BALMAS.
'•■Ringraziano in modo particolare il dotti^ Carlo Cardon che lo ebbe in Cura, il
prof. Enrico Tron che lo assistette negli
vMimi istanti, e tutte le buone persone che
/SAINT-JE AN. Mercredi, 18 courant, un
p^breux cortège d’amis et d’enfants acoôoipagnait au champ du repos lies dépditiles mortelles de la petite Nora Jalla
4é Adeline et Daniel Jalia, petite-fiUe du
^jours regretté chev. Alexis Jala, emportée à l’âge de 5 ans. Que Dieu console
li^ I^rente affligés,
I— Le culte de dimanche, 22 courant, a
été présidé par M. Bertinatti, pasteur de
!?enise, qui nous a adressé un vibrant apen faveur de l’œuvre de l’Evangélisa^ tion, en prenant pour texte : « S’ils se taisent, les pierres mêmes crieront » (Luc
XlX, 40). Notre Société Chorale a contribué à l’édification des fidèles par le
chant, de Padre Nostro.
— Dons en faveur de VAsile des Vieillards: Fleurs en souvenir de M.me Marguerite Rivoir veuve Malan ; les parents,
, pour chauffage central, 300 — En souvenir de M. Étienne Revel : M.me Adedine
Ribet et ses enfants, 30 ; la famille, 500
— En souvenir de M. E. Tron ; géom. Mario Mantelli, 25 ; M.lle Hélène Ayassot, 25 ;
M.lle Emma Gonin, 25 — Pour lit M. E.
H. Tron : Giulio Revel, 20 ; Eugène Revel,
25 ; Adolphe Prochet, 20 ; Hanri Pascal,
ex-pode.stat de Chahrans-Perrero, 20 ; Antoine Beux, 10 ; Jean et Letizia Bonnet,
10 — En souvenir de Adrien Coïsson ;
M.lle Clémentine Bonnet, 44 — En souvenir de M.me P. Long-Buffa : M. Henri
Bellion, 10 - M. Adolphe Prochet, 5 —
M.me Peyrot-Züreher, pour chauffage central, 50 - M. Jean Travaglino, 200.
TURIN. Pendant quelques dimanches
on tiendra, dans notre temple du Corso
Vittorio Emanuele, des conférences sur la
Réforme et sur les Réformateurs, pour
réj)ondre aux attaques des prédicateurs
catlioliques qui, depuis quelque temps, ne
savent ouvrir la bouche sans calomnier les
Protestants de nos jours, comme nos
grands Réformateurs.
Dimanche, 22 courant, le temple était
bondé ]3our entendre la conférence du candidat O. Peyronel, qui parla sur ce sujet :
Le Calvin de la légende et le Calinn de
ridstoirc.
Dimanche prochain, P'' mars, M. A. Simeoni parlera sur ce sujet : La vérité
sur Luther.
On a constaté avec joie que les prédicateurs catholiques nous rendent un grand
service, parce que c’est à eux que l’on doit
le réveil qui se manifeste au sein de notre
Eglise.
Mais il ne faut pas en parler trop fort, •
sans quoi les prédicateurs ne sauront plus
que dire pendant le Carême.
VILLAB. Dimanche dernier, 22 courant,
ont eu lieu les élections de onze membres
du Consistoire. Ont été réélus, avec une
flatteuse votation, MH! Paul Salomon, Paul
Vigne, David Giraudin, David Albarea,
Jean Berton, Jean Geymonat et Etienne
BouLsse, respectivement comme anciens de
Piantâ-Subiasc, des Garins, de l’Envers, du
Serre, du Centre (les quartiers de Ville
Sablon et dü Saret oht été réunis èn lia
seul), dû, Ciarmis et du. Teynaud! M!M. Paul
Frache, Etiènrie Michelin, Humbert Pascal
et J. Dâlmâs ont été élus diacres respectivement des quartiers dés Garins, de
l’Envers, du Serre et du' Teynaud.
Nous demandons à Dieu que le nouveau
Consistoire, maintenant au complet, puisse
collaborer efficacement avec notre Pasteur
pour la prospérité de notre Eglise et pour
le trioniphe du règne de Dieii dans íes
coeurs. X.
VILLESÈCHE. Le soir de sáritiedi .dernier, 2i courant, les membres de nos deux
A. C. de J. G., ceUe du Centre et celle dii
Trussan, se réunissaient en bon nombre,
une quarantaine environ, dans notre
«Aula Magna» des Oos, pour écxwiter
une très intéressante étude sur la vie et^
la pensée de A. Vinet, faite par le jeune
docteur Charles Pons, de la section de
Turin, que nous tenons à remercier ici
encore. Urje bonne tasse de thé... bien garnie et qutelques jeux clôturèrent cet entretien fraternel que nous aimerions plus
f réquent. « Agnm ».
UNIONS CHRETIENNES.
La tournée de conférences de M. le pasteur Jean Bertinatti sur l’œuvre d’évangélisation en Vénétie, organisée par le Comité de Groupe des U. C. de J. G., s’effectue régulièrement depuis samedi dernier, suivie partout par de nombreux auditoires. L’ordre des conférences pour la
semaine prochaine est le suivant : dimanche 1'^'’ mars, culte du matin, au Perrier ;
culte de l’après-midi, à Maneüle ; le soir,
au Pomaret ; luiidi 2, soir, à Massel ;
mardi, à Rodoret ; mercredi, à Prali ;
jeudi, aux Clos ; vendredi, â Pramol ; dimanche 8 mars, culte du matin, à Pignerol ; le soir, à Saint-Second ; mardi, à
TEgiise Vaudoise de Turin; mercredi, à
l’Eglise Méthodiste de la même ville.
Les conférences seront suivies par des
collectes en faveur de l’œuvre d’évangéilSsation. Le public y est cordialement invité. Nous renouvelons à toutes les Unions
la prière très vive de s’occuper de la bonne
réussite de ces conférences.
— Le Comité de Groupe enverra à toutes les Unions, en vue de préparation
d’une étude pour le mois de mars, le beau
volume d’Eugène Choisy ; Compendia di
Storia del Crîstianesimo. Les chapitres
f^ôrT on conseille la lecture sont le VI et
le VII : de Luther à Voltaire.
t
INI MEMORI AM
En souvenir de M. E. H. Tron: Pour
Hôpitaux ; M. et M.me Henry Balma, Perosa Argentinla, L. 20 - M. et M.me prof.
Théophile Poni^ 20 — Pour l’Asile des
Vieillards de Saint-Jean : Suzanne et Henri
Pascal, Turin, 20.
Fleurs en souvenir de Mlle Marie Vidno : M.lle Constance Jervis, La Tour,
L. 10 pour le Refuge.
Fleurs en souvenir de M.lle Emma Gay :
M. iUe Gepicoud, pour l’Asile des Vieillards
de Saiint-Germain, L. 25 ■- M.Ue Rachel
Jalla, iKïur la Maison des Diaconesses, 25
- La même, pour l’Hôpital du Pomaret, 25
- Sœur S. IJeux, pour l’Hôpital du Pomaret, 5. Total h. 80.
PERSONALIA.
Nous apprenons avec plaisir que le presbytère de Pramol vient d’être égayé par
le sourire d'une petite Grazidla Bla/whe.
Nos meilleurs vœux aux parants M. et
M.me Ermannq, Genre.
*1**>*!♦ *1**1*<**>*1**!*<*<-*1**>
La Russie des Sowiets. Nouvelle off ensive
contre la religion. Campagne antirdigieuse
à Voccasion de la fête de Noël. Le nouveau programme d'action antireligieuse.
Les « Sans Dieu » annoncent une nouvelle offensive contre la religion. Une nouvelle campagne antireligieuse à l’occasion
de la fête de Noël est en préparation. Elle
va être poursuivie avec force dams toutes
les parties du pays, dans les villes et dans
les campagnes, et surtout dans les écoles :
à ce titre elle sera l’étape préparatoire du
programme d’action 1930-31, qui a été
dressé par le Bureau central de l'Association des « Sans Dieu » dans sa dernière
séance. La campage contre la fête de Noël
doit commencer dans le courant de novembre. Le programme d’action antireligieuse
prévoit les cinq points suivants.:
1" Tous les « Sans Diieu » doivent s’engar
ger dans les sections d’attaquç commuiniste ;
2" des expositions antireligieuses sont à
organiser ;
3* le nombre des membres adultes de
4
l’Association des «Sans Dieu» doit être
ix>rté à 9 naüUîons et demi, celui des membres adoiesceaits à 3 millions et demi, en
suite d’une propagande intensifiée ;
4" le nombre des «ceOlul^» antireligâeuses doit s'accroître dans la même pw>portion : il faut arriver au chiffre de
25.000 dians les viHes et de 7/0.000 dans les
campagnes ; il faut créer trente mille
groupes antireligieux d’enfants ;
5° des campagnes antireligieuses doivent
être engagées contre les fêtes des moissons juives, contre la fête de Noël, contre
les fêtes bouddhistes et musulmanies, ainsi
que contre la fête de Pâques. Il convient
d’engager une action séparée contre les
fêtes de Pâques, protestantes, catholiques
et juives.
D’après les rensedgnements donnés par
le chef du mouvement, Jarosslawski, l’Association des «Sans Dieu» compte dans
ses sections d’attaque actuellement plus de
3 rainions et demi de membres. Il fait un
appel, dans le journal Frawda, en faveur
d’une propagande intensifiée et exige expressément une campagne spéciale antâre^
ligieuse en dehors de la Russie. Le parti
communiste, dans les autres pays, devrait,
à avis, consacrer plus de forces â la ‘
lutte contre la religion.
En Ruæie, c’est par tous leS moyens
possibles due se poursuit cette action. Des
Eglises sont fermées et sont souvent transformées en cinémas. Des' cloîtres sont transformés en écoles. Le théâtre des « Sans
Dieu », à Moscou, a fait représenter, au
cours de sa première saison, 94 pièces antireligieuses, qui ont été jouées devant
80.000 travailleurs et gardes rouges. On
demande, pour développer cette entreprise, l’appui gouvernemental. Le nombre .
des universités antireligieuses eSt en pleine
croissante : nous en trouvons deux 'nouvelles à Leningrad et à Sébastopol. A l’Université de Petersbourg ont été formées 19
sections d’attaque des « Sa.ns Dieu » et plusieurs douzaines de cellules antireligieuses.
On s’applique à former de façon ss^stématique des propagandistes pour le mouvement antireligieux. Dans la tour de la cathédrale de St-Isaac, à Leningrad, on vient
de commencer à installer un observatoire.
On sait que cette cathédrale elle-même est
transformée en rui musée antireligieux.
OOOO OOOOOO OO-O OOO O ooo-oo
Le 17 février a été rappelé, d’une manière générale, à notre public, par les
deux opuscules que la Société d’Histoire
Vau^oise a publiés cette année encore.
Celui en langue fiançaise : La Glorieuse
Rentrée, n’a pas besoin de présentation ;
il est dû à la plume de notre historien,
M. le prof. Jean Jalla, et il atteint son
but d’une façon très intéressante dans sa
simplicité.
L’opuscule en langue italienne [Le Valli
Valdesi neUa Storia), a été rédigé par
M. le prof. A. Jalla : c’est un aperçu succinct, mais complet, de l’histoire et de la
topographie de nos Vallées, qui mériterait
d’être largement répandu même parmi les
Vaudois des Vallées, souvent... oublieux.
Ces deux opuscules sont en vente à la
«Bottega della Carta» (Torre Pellice),
au prix de 60 centimes ; par poste 70
centimes.
* » «
C.-E. Babut : « Enseigne-nous à prier ! ».
Jésus et la prière. Ed. «La Cause». —
8 frs., 127 pages.
Il s’agit de huit sermons, prononcés par
le pasteur de Nîmes, M. C.-E. Babut, dalns
lesquels il démontre la mécessité, Tutilité
de la prière. Jésus a prié et nous devons
à plus forte raison prier, comme Lui-/
même a prié, si nous voulons que nias supplications soient exaucées. L’état d’âme
requis pour que la prière arrive jusqu’à
Dieu et ne s’arrête pas « au plafond » est
analysé avec une profonde connaissaflice
du cœur humain, de ses défauts et de ses
exigences. Ces sermons n’ont rien d’apprêté ; une sincérité communicative et une
certaine onction en rendent la lecture profondément bienfaisante.
annnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
Institution« Hospitalières Vaudoises.
ORPHELINAT.
Dons reçus pendant le quatrième trimestre 1930.
M.mes et M.rs: Ix)uis Cardon, ooiiïcur, La
Tour, L. 20 - Bourse des Pau'vres,. Ma.ssel, 30 Noëlie Malan, Turin, 50 - J. P. Massel, La Tenir,
50 - Jacques Armaiiicl-Huigon, Td., 25 - Employés
et Directeurs de la Société Anonyme Officine
VlllaT Perosa de Turin, en souvenir de M.me
Elvira Falchi-Bc'llando, 320 - N. N., en souvenlr de, M.me L. Gardiol, 200 - Marthe Selves
Tuirin, 500 - Henri Pastre, Poma.rct, 50 - Louis
Roeitagno, Id., 10 - Bourse des Pauvres, Id., 30
- Louis Jourdan, Colonia Vaidenso, 500 - Jean
et Augustine Cliartontiier, Là Tour, 20 - Jean
Romano, pasteur émérite. Id., 15 - Angelo Farina, M., 50 - Mathilde Gay, IrL en souvenir
de sa mère, 10 - 'Clotilde Girardct, Rome, 100
- Eugenia Socci, Id., 100 - Dimanche do. la Rè
d’or (par la Table), 474 - Henri Char
honnier (TaUlaré), La Tour, 2 - Jacques Charbonnier (Id.), Id., 3 - David Eyiiard (Id.), Id.,
10 - Marie ’IVavers (Id.)„ Id., 2 - Henri Jourdan (Id;.), Id.„ 5 - Baptiste Danna (Id.), Id.,
1 - Pierre Jourdan (id.), Id., 5 - Jean Daniel Jourdan (Id.), Id., 3 - Marguerite Cliar-’bonnier (Id.), Id., 2 - Emilie Tourn, Rora, 50
- P. Immovilli',, Reggio Emilia, 25 - G. Arias,
La Tour, 30 - P, Robert, Saint-Jean, 10 Bourse des Pauvres, Id., 100 - Commune
d’Angrogne, 50 - Eugenia Socci, Rome, lOO
- Eglise Baptiste, Turin, 200 - Pauline Pey■rot, Saint-Jean, 10 - N. N., souvenir, La
Tour, 15 - C. et P. H. Trou, in memoriam, Pignerol, 15 - Jeanne Gönnet, Pension du Foin,,
•tika Tour, 10 - Jean Travers, ancien, Id., 10 Veuve Pi'zzardi, Id., 11 - Edouaid et Marie
Aime, ldi-, 20 - Albert Vigliano, Saint-.Jean, 25
- Veuve Louise Monnet (Armaria); La loin-,
200 - En souvenir du notaire C. A. Forneron,
ua client, La Tour, 50 - Catherine Barus, Pomaret, 10 - A. et L. Comha, Angrogne, 50 Georges Roltet, Saluces, fleurs en souvenir de
M.me Gardiol, 10 - Auguste Roland (Envers),
La l'oiir, 2 - David Pellegrin (Id.)„ Id., 5 Famille Malan (Id.)„ Id., 2 - Pierre Doma (Id.),
Id„ 3 - Jacques Doma (Id.)„ Id., 3 - Paul
Jalla (Id.), Id., 5 - Pauline et Mangueritc
Geymonat, Btate-ünis„ 70 - Alexis BaJma.s, pasteur éniéi-ite, Venise, 25 - Marie Costabel (Valentin), Saint-Jean, 25 — Fleurs en sourenir de
M.lle Cécile Caisson: N. N.„ La Tour, Vi
M. me et M. Jean Jalla, M., 15 - Jeannette et
Edith, Id.„ 100 - E. Karrer et M. L, Pons, Id.,
15 - Adeline Coïsson, Id.„ 50 - Pension de Giiei r e
de François Coïsson, Id., 75 - Famille Matlih u,
Id., 30 - Familie Miegge, Aoste, 100 - Unionistes de La Tour, 50 - M.mo et M. Guido
Villesèche, 100 - M.mes Jalla, Cannes, 50 - Ri à
Linder-Bert, La Tour, 15 - Catherine Couign
(Ciaperassa), Id., 5 - Pauline et Nancy Peyioi.,
Saint-Jean, 20 - Rachel Amljanelli-Benecli, Genève, 10 - Famille Bertin (Bonneton), Angi-ogne» 10- Total h. -mv
HOPITAUX.
Dons reçus pendant le quatrième trimc.stre 1930.
M.mes et M.rs : Henri Tron, Saint-Jean, en
souvenir du comm. Henri Riliet, L. 100 - Louis
Cardon, coiffeur, La Tour, 10 - Lina Miller,
Id., 25 - Noëlie Malan, Turin, 50 - Jacc|ues
Armand-Ugon, La Tour, 25 - Georges Pon.s,
S. Terenzo a Mare, 10 - Pauline Pons, Id., 20
- Pierre Roman, Saint-Jean, 11 - Henri Pastre,
Pomaret, 50 - LouLs Rostagno, Ici., 10 - Jean et
Augustine Charbonnier, La Tour, 20 - Pour le
10^ anniversaire de la mort de leur chère Letizia, la famille Romano, La Tour, 300 - Jean
Romano, pasteur émérite, Id., 50 - Mathilde
Gay, en '.souvenir de son père, Id., 10 - Comité
Wallon, 1500 - Marie Charbonnier (Dagots),
La Tour. 10 - Alexandre Avondet (Copiers),
Id., 5 - Catherine Cougn (Id.), Id., 6 - Sévé'rine Agit (Id.), Id., 5 - Auguste Charbonnier
(Serverà), Id., 7 - Suzanne Planchon (Rio Crô),
Id., 4 - Jean Giaime (Id.), Id., 5 - Barthélemy
Jahier (Fassiots), Id., 5 - Marie Ritiet, NewYorlî, en souvenir de M.lle Emma Gay, 50 Rosine Meynet, en souvenir de M.rae Gardiol,
20 - Louise Gardiol, MRan, 10 - En souvenir
de leur tante ; Prof. Malan, Turin, 200, et
Suzanne Malan, Id., 100 - Pauline Pcobert, StJean, en mémoiie de sa sœur, 100 - Selma
Longo, Rome, 10 - Sœur Bertha K aderii. 25 Teasore Luigi, Perrier, 20 - Ferrerò Cesare
(Moura.s), Id., 50 ^ Pascal Edmond (Fontaines), Rodoret, 10 - M.Re Genicoud,, Pomaret,
25 - Famille Miartinat, ManeiUe, 50 - Pauline
Peyirot, Saint-Jean, 10 - M.me Alinari, La Tour,
en .souvenir, 75 - Julie Monastier, Id., 10 - N.
N. , en souvenir, 15 - Jeanne Gönnet, Pension
du Fort, La Tour, 10 - Edouard et Mario Aime,
Id., 20 - Veuve Louise Monnet (Armaria), Id.,
300 - M.me Burton, Id., 12,50 - i^.me Coi'ssoflPellenc, Rome, 25 - Roland Louis (Envers),
La Tour, 2 - Jalla Louis (Id,), Id., 2 - Roland
-Jean (Id,), Id., 10 - Simond Marie (Id.), Id,. 6
- Doct, lliéophile D. Malan, pa.steiir émérite,
Id., 100 - Catherine Barus, Pomaret, 10 - A. et
L. CoTuba, Angrogne, 50 - M.lle.s Astésano-Osculati, Rome, 100 - C. et Pli. TTon, Pignerol, in
memoriam, 10 - Un donateur, Villai’, 10 - Famille GavaglTa, Id., 75 - Paul Baridon. Id., 10
- Suzanne Pontet, Id., 8 - Louis et Marguerite
DaJraas, Id., 4 - Etienne Caïrus et famUle, Id.,
10 - Robert Jahier, pasteur, et M.me, Id., 30 Pauline et Marguerite Geymonat, Etats-Unis,
70 - François Poët, Belgrano (Rép. Argentine),
en souvenir de sa femme Marguerite Ferrier,
du Poumarat, Faët (pour l’Hôpital du Poraaret), 293,40 - Fanny Constantin, La Tour, 5 Alexis Balmas, pasteur émérite, Venise,, '50.
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Long, Id. - Emüe Long, RL - Catherine Combe,
Id. - Henriette PeyTonel, Id. - Alexis Peyronel,
RI. - Barthélemy Peyronel, Id. - Alexis Long,
Id. - Henri Bosio, Id. - Bounoiis Jules, Id. Bounous Eli, Id. - Ribet J. Jacques, Id. - Bounous Théophile, Id. - Baimas Eli, Id. - Reynaud
Barthélemy, Id. - Plavan Eisa, Id. - Bounous
Louis, Id. - Plavan J. Jacques, Id. - Boiidrandi
Ernest, Id. - Reynaud Louise ved. Plavan, Id,
- Soulier Madeleine, Id. - Nancy Plavan, Id.
- Bertalot-Klet Cath.,, Id. - J. D. Sappé, Id. Jean Peyronel, Id. - Beux J. Jacques, Id. Long Jean, Id. - Sappé Charles, Id. - Jean
Jahier feu Jean, Id. - /Barthélemy Jahier, Id.
- Elisée Beux, Id. - Frédéric Long, Id. - Henry
Bounous, Id. - Costabcl Amédée, Id. - Travers
Henry, Id. - Veuve Louise Coetahel, Id, - Cl.
* Louis Jahier, Id. - Peyronel Jean, Id. - Grill
Daa^id^ Id. - Sappé Edvy, Id. - Peyronel J. Jacr
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Henry feu Jacques, Id. - Bertalot Jean feu
Jean, Id. - Sappé Henri feu Jacques, Id, Sappé Henri ifeu Jean, Id. - Imng Henri fen
Jacques, Id. - Menusan Henri, Id. - Long
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