1
, 'y.''
|pte-courant avec la Poste
I^-AfiONNSHBNTPJLR AN
Ft.
Autriche-Hongrie,
lüe, Brésil, Danemark,
Hollande, Suède,
etc,, si on prend un
postal
Fr. 3
*'abonne ;
ïiîî'^ d’Adminiatration;
les Pasteurs; et à
^P> Alpina à Torre Pellice.
^^neuient part du l. Janvier
se paye d •avance.
Année XXH N. 32.
6 Août 1896.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun
Annonces: 20 ceniimes par ligne
pour une seule fois — 1,6 centimes de 2 à 5 fois et lé centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la Bédaetloii et
pour r Administration à 61.
Jean Jalla, prof., Torre Pellioe.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le témoin
Sn.
Aet. 1,8. Suivant la vérité avec Ja charité. Kph. IV, 16. Que ton règne vienne. MaUh. Vl.tO
É(jlIO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
s O III nrn I r « t
,“'®unication offlcielle — Rocciamaiiéout
I «ans l’histoire vaudoise — Une vraie
Jentinelle — Nouvelles d’Arménie —
*^68 Missions protestantes à Madagascar
^ Correspondances — Chronique Vauj.ttoise — Société Vaudoise d’utilité publique _ Revue Politique — Avis.
COWimUNICATION OFFICIELLE
ROCCIAMANEOIT
dans Fhistoire vaudoise
^ Corps des pasteurs est convo
J*® pour le mardi iS courant, à 9
matin, dans la Salle du Sy.®> à La Tour.
iit:
ot'dre du jour est fixé comme
t“ Nomination des Commissions
I ‘'^matrices des ditrérentes admirations de l’Eglise.
2® Examen de foi des Candidats
Ministère qui auront fait par
^ qui auront lait parI demande à la Table, avant
' jour de ce mois.
Utiv. ^ Communications et proposi■^Miverses.
Totir, le 4 Août 1896.
Pour la Table
J.-P. Pons, Mod.^
En Avril 1484 le duc Charles I
envahissait les Vallées pour prêter
main forte aux seigneurs de ces
lieux contre leurs sujets vaudois.
C’est à cette époque, semble-t-il, et
non en 1488, comme on l’avait cru
jusqu’ici, que doit se rapporter le
fait d’armes suivant.
Gotnnae dans toutes les attaques
des siècles 16* et 17*, les Vaudois
avaient renoncé à défendre S. Jean,
se limitant à garnir de leurs postes
les hauteurs de cette commune. Mal
armés, ils s’étaient fait à la hâte
des cuirasses et des boucliers d’écorce. Quant aux armes oll'ensives,
celles à feu étant ertcore rares, nos
pères n’avaient guères que des arcs
et des frondes. Les pierres pour ces
dernières étaient fournies par les
femmes et les enfants qui accompagnaient leurs guerriers, rendant
ainsi la victoire d’autant plus nécessaire qu’une défaite aurait livré toutes ces familles à la merci du féroce
ennemi. C’est ainsi qu’était constitué
le poste de Rocciamanéout. Cet emplacement est situé sur les confins
de S. Jean et d’Angiogne, au bord
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2
250
d’un plateau qui permettait aux
Vaudois (le prendre à leur gré leurs
positions de défense, et à leurs familles de les assister pendant le
combat, taudis que les invalides suppliaient le ciel de bénir leurs armes.
Flanqué de deux côtés de rochers
qui en font un bastion naturel et
en rendent l’accès assez malaisé, ce
poste s’avance au-dessus des vignes
de S. Jean où un parti ennemi s'était lancé pour emporter la position
et de là envahir Angrogne. Les défen
seurs qui tiraient de haut en bas
contre des soldats fatigués par une
rude montée, se défendirent vaillamment malgré l’infériorité de leurs
armes. Mais l’ennemi était beaucoup
plus nombreux; plus d’un vaudois
était déjà tombé blessé ou mort
entre les bras des siens, laissant
dégarni quebjue point que l’ennemi
s’empressait d’occuper. Les soldats
du duc, poussés par leurs chefs, se
lançaient hardiment dans les couloirs
étroits et i;.qui ïampent entre les
blocs de rochers, thés familles vaudoises, à genoux derrière leurs braves, voyant plier ceux-ci, joignaient
aux rumeurs de la mêlée les cris
ardents de: « O Dio aiutaci! ». Un
des chefs ennemis, que la tradition
a appelé le Noir de Mondovi, répond
par un sarcasme à cette prière et
crie: « I miei, i miei faranno la
passada »• Au même instant il soulève la visière de son casque, soit
parce que, arrivé au haut, il croyait
la l)qtaille gagnée, soit pour montrer
que ce n'était pas son armure de
fer qui le rendait vainqueur. Mais
voilà qu’un jeune homme d’Angrogne, Peiret Revel, décoche une flèche, atteint qu front le guerrier audacieux et le terrasse. La cliute de
ce personnage changea la face des
choses: les Vaudois revinrent àila
rescousse tandis que les soldats,
privés de leur chef, furent saisis de
terreur et, après un peu de résistance, se jetèrent à corps perdu
dans les vignes et les sentiers tortueux où les Vaudois, (jui en con
naissaient tous les détours, les
suivirent et en tuèrent un
nombre, pendant que leurs
gloritiaienl la délivrance accori
par le Dieu des armées.
Due vraie senti
, Il y a un an et (quelques mois»;
11 Janvier 1895, Mgr. Jsmirlian,
venait d’être élu, par l’assernbl
nationale, patriarche, des Armêniri’se présentait à Yildiz, selon les U!* ‘
coutumes, pour remercier Son lde sa cohfirmulion. - Cette sem
nelle, sans manquer au respei^t ^
à soti souverain, se présenta comC#
un homme devant un homme» '
s’exprima avec une sobriété de 1*^.*,
'*81
gage fort nouvelle dans cette ®
d’audience.
Ce fut un scandale et tous'
moyens furent employés pouf
8'
débarrasser d’un tel caractère.
aurait voulu lui faire signer
sqrte de proclamation çoiistaLaiiLir^
les Arméniens avaient été les
leurs des troubles eu Asie Mino^^
mais cô fut peine perdue, l^e
tan lui envoya'une des plus 1*?^ je
décorations de l’empire, mai^'
patriarche la refusa, alléguant
vie simple et sa pauvreté. On
alors du boycottage, en correere;
dant avec les autorités ecclésiaC.
ques, passant par-dessus Mgr. ïf%.
liatij 'el sa c(.)rrespondaiice tut
Que faire? Cèt homme de
frit sa démission dans l’intéréD^
sou peuple, mais le Conseil
consulté, son avis unanime
retrait de la démission, tant
grande là confiance qu’on ^
Cet homme de Dieu contin*^,”^
être tourmenté, et aujourd’hui
core il vit simplement dans 'UA
quartiers les plus excentri.,-,
Constantinople dans une ruelW:
étroite. Chez lui point de t
c’est la simplicité apostolique,
sentinelle veille et prie
3
- 25i
'^ple. U attend beaucoup de l’inl*''’ention de l’Angleterre et des
'^Is-Unis, mais cette espérance
‘''M-elle réalisée? ba force morale
u^î/vieillard se trouve aux prises
ïîh brutale d’un souverain
Wi'Qsseur; il est seul à luttei’, et
main n'est tendue sincèrement
üQuel exemple aux chefs d’Eglises,
fermeté inébranlable devant le
'^''oir, ce courage, cette pauvreté !
i^^bién le Seigneur est bon, de
|,#*^>ter de tels hommes au plus
y danger! Nous voulons espéTue les 100000 victimes de l’ArJwie et les 20000 de Crète tou3®^otit le cœur de c«s Empereurs
>«ois, de ces Ministres et Oréside républiipies, qui auront
jour à rendre compte de leur
;jr*oelé et inaction! Oui, il y a un
#6ment qui s’avance et qui fraples nations elles-mêmes, si elles
Se soulèvent pas contre celte
®^tie qui permet à Satan d’agir
■^’accomplir son œuvre néfaste
,|tétrui5anl les enfants de Dieu,
^liréliens, il nous faut redoubler
ardeur dans nos prières; hâtonsle temps presse, le sang conà couler et un peuide va
périr I
C. A Tron.
!&
.Nouvelles darmenie
Messager du Comité Central
£ ^national des Unions Chrétiennes
Gens publie dans» son der(Juillet 96) quelques extraits
lettre d'Erzeroum du 15 Mars
feh?i reçue en réponse aux
i‘7'ori
euses démarches qu’il avait
!i|q * én faveur des pauvres Armé
persécutés. Nous reproduisons
„;®^tFaits. Nos lecteurs verront
(J, U FS- mieux que rien n’a été é...gné à nos frères dans Leur terrible
vexations de tous genre.s,
itjj'sons, tortures, assassinats, viols,
^té, commis sans aucune entrave.
«Ce matin nous avons vu arriver
d’une localité nommée Terjan des
paysans venus pour réclamer des
secours. Leur histoire était particulièrement triste et leur apparence
seule était ie plus éloquent appel
à la charité. Ils avaient raarclié 18
heures à travers deux rangées de
montagnes, dans une neige épaisse.
L’un de ces hommes, qui vivait dans
l’opulence avant les massacres, était
maintenant couvert d’ulcères; un
autre, une espèce de géant, avait été
tellement maltraité par la soldatesque
turque, que ses deux bras étaient
amputés. Ceux qui avaient échappé
au glaive, s’étaient enfuis dans la
montagne, par un froid terrible et sans
pouvoir se munir de vêtements. 20
enfants qui étaient nés ainsi dans la
montagne n'ont pu survivre. Les
Turcs et les Kourdes cherchaient de
préférence à s’emparer des jeunes
filles qui devenaient la proie de leurs
infâmes passions. .Aussi les paysans
avaient-ils cherché à sauver leurs
filles en mariant toutes celles qui avaient plus dé huit ans et, dans les
32 villages du district de Terjan, il
n’y a pas de jeune fille au-dessus
de huit ans qui ne soit mariée. Si
au moins tout était fini avec ces
massacres, ce pauvre peuple pourrait
recommencer une nouvelle vie, mais
rien ne peut les soustraire aux angoisses dans lesquelles ils vivent.
« Le sultan a envoyé quelque argent
(qu'est-ce que cela pour tant de gens?)
pour être distribué à ces villageois
ruinés. Sait-on combien reçut un de
ces villages après que la répartition
eut été fixée et ordonnée par le
fonçlionnarisme rpusulman? Deux
raedjidiés d'argent (à peu près huit
francs!). Cette somme fut apportée
par cinq soldats montés, qui, après
avoir remis la sòname aux notables
du village, dessellèrent leurs chevaux
et restèrent 12 jours la charge du
village eit exigeant peureux et leurs
chevaux la meilleure nourriture. Chaque soldat avec son cheval coûtait
au village un medjidié par jour, soit
4
—
30 fois plus que la somme apportée
comme un sc '
du peuple ! »
comme un soulagement aux misères
On a beaucoup parlé, ces derniers
temps, de l'îie de Madagascar. Tout
le monde sait qu’elle est devenue,
depuis quelques mois, une colonie
■française. Ce que tout le monde ne
.sait pas, c’est qu’une partie considérable de sa population est protestante. Voici, en quelques lignes,
rinstoire des Missions protestantes
dans ce pays africain. Nous empruntons ces détails au dernier N.® (Juillet)
de la Revue Chrétienne.
La première Société qui a évangélisé
Madagascar est la London Miusionarrj
Society. C’est en 1820 qu’elle prit
pied dans cette île. Protégés par le
roi Radama l.*"", jeune homme de
vingt-huit ans, intelligent et ambitieux) les missionnaires anglais commencèrent par fixer la langue indigène en caractères latins puis se
mirent à évangéliser. Mais leur œuvre
à peine ébauchée se trouva aussitôt
compromise. Le roi mourut et une
de ses femmes, Ranavalona, s’empara
du pouvoir. Son avènement fut le
signal 'de persécutions sanglantes;
les chrétiens poursuivis montèrent
sur l’échafaud et les missionn,aires
durent abandonner en 1836 Madagascar. Ils ne revinrent qu’en 1861;
la reine était morte, et son fils, Radama II, devenu chrétien depuis
longtemps déjà, rappela les missionnaires. ,
En -1868, Ranavalona II fut proclamée reine. Ayant embrassé, dès
son avènement au trône, en compagnie de son premier ministre, le
protestantisme, un mouvement se
dessina, qui poussa la population
au baptême. Cle fut un entraînement
général : chacun voulut imiter la
reine et faire profession de chrétien.
À l’heure actuelle la Société des
Missions de Londres cottipte 27 sta
tions et 1255 annexes ; elle est diri^
par 29 missionnaires anglais, 4dam*
895 pasteurs indigènes et 4298 év^
gélistes malgaches. Son autorité sj
tend sur une population de plusdeîüW
individus, soit 50000 chrétiens bàp
Usés et 2050(X) adhérents. — Ellè P®?
sède aussi et dirige 893 écoles
res, qui sont fréquentées par 66.^
enfants des deux sexes, — Enfin e>'<
a un Collège destiné aux pasteurs ¡1'
digènes, où il y a 32 élèves; uneEcm'
Normale avec un chiffre de SOGélèV®
en moyenne;une Ecoje Supérieure Ç
jeunes filles, dite Ecole Central^
qui a compté, une ànnee,
237 élèves inscrites; enfin une'é
cole dite Ecole du Palais, où soà
élevés les jeunes gens des famille.s
blés et les enfants des hautes class®.^
Quelque considérable que soit '
rôle de la London Missionary
ciely, elle n’est pas la seule cep®®’
dant, et tout de suite, au seco®.
rang, il convient de citer la Sa®®
des Amis ou des Quakers.
nombreux, moins puissants,
œuvre d’évangélisation n’est r v«
compare)’ avec celle de la Lond^Ja
Society, car elle ne compte qufl
missionnaires, 139 Eglises im
avec 18000 membres ou a<
404 prédicateurs indigènes et 14
écoliers; mais elle se place au PH,
mier rang sur le terrain de la
lanthropie. Les quakers possède®^,g
Tananarive, la capitale de l’îie,
Mission médicale, qui se divise,^!
plusieurs sections; six dispensa^|
médicaux, une léproserie et un
gnifique hôpital. À ce dernier,
rattachée une Ecole de médec®
destinée à former des maîlres
des gardes-malades malgaches. ,
Les quakers, Vénus en 1869 avatf
été précédé.®, en 1864, par la Soc*j
de la propagation de l'EvanC'
société inféodée au parti de la
Eglise ou de l’Eglise Ritualisie d ^
gleterre. Elle entretient un
installé à Tananarive, 27
pas
dont 9 Européens, 72 écoles»^
compte près de 10000 fidèles. ^
5
253
Plus importante et plus attachante
à tous éganls est l’œuvre des Missions Norvégiennes. Créée en 1867,
elle possède une Ecole de Théologie,
une Ecole Normale pour les instituteurs, une Faculté de médecine,
un Hôpital, un Asile de lépreux,
une Ecole primaire supérieure, une
école pour enfants missionnaires,
une imprimerie, un journal, 454
écoles primaires avec une population de 28405 écoliers, des écoles
ménagères, une Polydiniiue, un
Sanatorium etc. Sur le terrain religieux, elle dirige 460 communautés
indigènes et une population de 80 000
individus.
Total des forces prolestatites à
Madagascar: prés de 2000 écoles,
120000 écoliers, 6000 pasteurs indigènes, prés (le 4 à 500000 chrétiens,
parmi lesquels la reine, les ministres, tous ceux qui .sont gens d’influence.
Autres résultats des missions protestantes à Madagascar: des centaines de mille Hovas ont appris à
lire et à écrire leur langue dans
nos caractères latins; il existe six
imprimeries, d’où est sortie toute
une littérature sacrée et classique,
en malgache; il paraît un grand
nombre de revues mensuelles ou
trimestrielles, quelques-unes même
illustrées. Cohclusion: les Missions
protestantes ont joué et jouent un
rôle très important à Madagascar,
et y on.t accompli une œuvre prospère et bénie.
■ CORRESPONDANCES
Pomaret, ce 3 Août i896.
Cher Monsieur,
Hier, 2 Août, l’église du Pomaret
a eu le privilège de recevoir la vifsite, impatiemment attendue, de M.
le missionnaire Louis Jalla, accompagné de sa famille et d’une jeune
négresse convertie. Quoique cette
visita n’eut pu être annoncée que
la veille, au service du matin, le
temple était rempli comme aux beaux
jours. Si la réunion de 4 heures,
destinée spécialement aux enfants
et à la jeunesse, a été moins nombreuse, chose qui a causé une vive
peine à notre pastéiir, qui ne s’était
pas épargné pour attirer soii monde,
it faut s’en prendre à un bal njalheureusement organisé ce jour-là
dans le village même et aux nombreuses occupations de ce moment
à la campagne.
Les détails fournis par notre ami
sur le pays, .sa .situation, ses productions, les mœurs, les préjugé.s, la
cruauté de ses habitants, la triste
influence qu’exercent sur eux tes
devins ou sorciers et la bénédiction
(jue le Seigneur a accordée aux
travaux de ses serviteurs dans les
5 sthtions qu’ils ont fondées, ont si
vivement intéressé les auditeurs
qu’après une bonne heure, durée
(le chacune des allocutions, Us ne
manifestaient aucune fatigue, et
qu’ils se sont associés de cœur aux
remércîments adressés . par notre
pa.steur à M. Jalla et au / mes.sage
dont il a chargé Mofaia, la négresse,
pour ses compagnes Zambéziennes.
Rien de mieux, je vous assure, que
de pareilles visites pour faire avancer
parmi nous la sainte cause des Missions au milieu des payeps. Aussi
avons-nous accueilli avec joie la
promesse que, pendant sa vacance,
M. Jalla reviendra continuer le travail (|u’il a si bien commeheé.
En VOU.S serrant afl'ec.t la main, je
me dis ^
votre dévoué
R.
Gênes, le 27 Juillet 1896.
Cher Monsieur,
Les appréciations, du reste très
bienveillantes, au sujet du rapport du
Conseil de l’Église de Gênes m’obligent à rappeler à vos aimables
lecteurs quatre choses.
6
- 254
>\y ,
.i .
Ce n’esl pas un rapport à la Conférence de District ni au Comité ni
à des étrangers mais à l’Eglise elle
CHRONIQUE VAÜDOISE
Saniédi, 25 Tuillëf' dernier, à l’occasion du (SO.ème anniversaire de M.*'
le Docteur X’ola, la Société Générale
dés Ouvriers de Torrepellice lui offrit, en sigilè de reconnaissance pour
lès soins aiï'eclüeux et inappréciables
donnés, à seg membres pendant
plus de 40ans, un Album contenant
les signaliires des Membres effectifs
, de la Société, ainsi ipie celles dé
tous les Présidents du Conseil de
direction, des syndics ’etc. etc.
Une Commission ad hoc fut chargée
de porter au D/ Vola cet Album, en
même t.emp.s que les félicitations et
les souhaits de la Société.
Que’ M.*' le Chev. D.” Vola veuille
l)ien accepter aussi, en celte occasion, nos vœux sincères. Nous demandons à Dieu ses plus précieu.ses
bénédictions pour ce vénéré vieillard,
qui a consacré , toute sa vie au
soulagement de,l’huraatiilé soulifrante,,
M’’ le Cornm. Avv. Pierre Bertetti,
vaudois établi à Turin, Vice-président
de la Chambre de Commerce et
Conseiller Communal, est mort dans
cette ville le 20 Juillet dernier.
meme.
C’e.st un compte-rendu [)résenté
par le Conseil aux membres de l’Église au sujet de l’administration qui
lui avait élé confiée.
I Et le conseil au lieu de recourir
à l’encensoir a jugé bon d’attirer
rattenliof\ de ses administrés sur
les cèles faibles de la congrégation.
Car l’Eglise n’avait, à nos yeux, nul
besoin d’être renseignée sur ce qu’elle
avait vu et entendu semaine après
semaine.
Le quati'iéme motif je le pa.sse sous
silence.
Vous priant de bien vouloir publier ces ligues dans le prochain numéro de votre excellent journal, je
vous salue très cordialement.
G. Pons, pasteur.
Nous avons lu, avec plai.sir, dans
le Giorìtale di Sicilia queM’’ Charles
MnstOii, ancien élève de' notre Collège et frêi'e de notre Evangéliste
de Paierme, a achevé ses études au
R. Collegio Navale de Paierme et
a obtenu, après de brillants examens,
le grade de Capitaine de long cours.
M’' Mu.stoii est le second Vaudois
— (le premier est M. James Nisbet,
neveu du regretté D' Lantaret) —
qui ait embrassé la carrière de la
marine tnarcbande. Nous ne pouvons
que le prier d’agréer nos cordiales
félicitations pour sa bonne réussite
et nos souhaits pour une carrière
et heureuse.
longue
Nous avons reçu le Rapport annuel de l'Eglise de Naples (L' Juillet
1895 au 80 Juin 189Ó). — I^a note
dominante est celle de la joie et de
la reconnaissance. Les fruits du travail de l’année ont élé nomlmeux:
28 membres communiants ont été ajoutés à l’Eglise; les conférences du
soir ont élé plus fréquentées que
par le passé; les merabi'e.s, d'Eglise
ont coopéré avec joie au mouvement
d’alliance qui s’e.st manifesté, celte’
année, entre les dilférentes Eglises
évangéliques italiennes de Naples;
toutes les œuvres qui .se rattachent
à l’Eglise: [es deux Ecoles du Dimanche, le Circolo Diodali, la Société de couture des Dames, la Société des Demùiselles en faveur des
Mls,sions, ont continué leur œuvre
bénie. — Une nouvelle association
1
On nous dit aussi que M. Ërnesto
Pons, fils aîué de notre collègue
M. le pasteur E’ons de Gêne.s, a
obtenu à l’Université de celle ville,
le titre de Docteur en droit. À lui '
aimsi nos cordiales félicitations.
la Société d’encouragement
pour les domestiques vaudoisesi —
-■■y
7
t
I' ' "Î-.-iv^' i- '■ V ;? 5 - ■• ■;
— 255
Un bazar, - chose nouvelle pour
Naples - a donné un bon résultat,
destiné à la formation d’un fonds qui
permette à l’Eglise de Nai)!es do
pourvoir, dans un avenir non lontain,
à toutes ses dépenses. — Compterendu financier: —Bienfaisance: Fr.
1191.75 (compris les contributions
des Sociétés de Dames et de, Demoiselles); — Culte et Ecoles: 3522.30;
— Autres dépenses; 530.70 — Total;
Fi'ancs 5244.75
Ont payé leur contribution
1896:
M. B.mi Durand
M me Bosio Gay
M. J. Bosio-Gay
» B mi Pascal, missionnaire
[)our
f
f.
2 —
3
» D. Monnet, prof. ' '^2
» Aug. Jalla 1 —
M.me K. Jalla 1 —
M. Jean Long, S.t Germ-ain 1 —
» Henri Lantetme » 1 —
» Jacques Avondet » 1 —
» Jean Boutions » '
» B.mi Monnet » 4
» Rostan, syndic » i» le Col. Balmas » 1 —
» B.mi Vinçon » 1 » Etienne Vinçon » 4 —
» B.mi Bounuus » 1 —
» B.mi Bourious » i —
» Etienne ReVel » 4 —
» Fran(îois Combe ■ » A —
» Jean Durand » ■ 4-r» Michel l.ong » i —
» P. Malan » , 1
% M
» B.mi Meynier '»
» David Vinçon »
» Louis Vinçon » ,
Pour 1895: .
B, Pascal, missionnaire
Aug, Revel-Morel
J. P. Rivoire (Eldorado)
1
1
1
10
5 —
,4,20
Revue Politique
Le,Sénat a pris ses vacances, lui
aussi, quelques jours après la clôî
ture de la Chambre. La politique
intérieure chôme donc, et l’Hon.
Rudini en a profité pour célélirer
son mariage avec la marquise Incisa.
Le fait que le mariage civil a été
précédé par le religieux a beaucoup
étonné, je dirais presque scandalisé.
tout le monde, et on se demande
qui observera les lois, dorénavant,
si le président du Conseil n’a pas
craint de les enfreindre ouvei temeiit.
Et à propo.s de mariage, on croit
que le Prince de Naples a anêlé
défuiilivement son choix dans la
personne de la princesse Hélène de
Montenegro. C’est .du moins ce (pii
a été annoncé par quelques journaux serbes d’abord, et répété palles nôtres; mais il ne faudra pas
trop s’étonner si on démentira (îette
fois encore la nouvelle de.s fiançailles
de notre pf-incè.
Une longue liste de. prisonniers
italiens en, Afrique .vient d’èiré communiquée aux journaux par l’entremise du Ministère. Elle n’est pas
complète, tant s’en faut, mais telle
qu’elle g été publiée, elta a ramené
l’espoir au cœur de ceiiiàlnes de
mères qui pleuraient leurs enlanls
comme morts.
Le trop fameux Bernardo Tanlongo, de la Banque Roriiaine, est
mort à Rome dans le courant de la
semaine dernière. ’
, De graves troubles ont eu lien à
Zurich ces derniers jours, pro'yoquéi^
par les ouvriers italiens qui en ont par
conséquent été les victimes. La populace,'exaspérée par difl'érents meurtres qu’on atlrihuajl à nos compatriotes, n’attendait qu’une occasion
pour sévir contre les nombreux ouvriers italiens; et cette occasion lui
fut offerte par le meurtre d’uii Alsacien. I7e meurtrier est resté iu-î
connu; mais comme il s’agit de
coups de couteau, il y a malheureusement lieu de croire que nos
bouillants compatriotes y entrent
pour quelque chose. Telle a été du
moins la: conviction de la populace
zurickoise qui s'est déchaînée contre
?
\ ^7
. -X. 'I
■fi
8
m —
les Kaliqns, les lrar|uant comme des
bêtes fauves, démolissant leurs habitations au cri féroce de: Mort à
l'Italien. Les autorités cantonales
s’élaul d’alwrd démontrées impuissantes à dominer celte foule insen■sée, des centaines d’italiens ont dû
se faire repatrier. C’est bien regrettable que le malheureux couteau
•soit partout la cause plus ou moins
directe (|ue nos ouvriers, à qui on
recomiaît du reste de précieuses
qualités, soient vus de mauvais œil
dans tous les pays. Mais il y aurait
injustice à ne pas reconnaître que
la concurrence dans le travail y
entre aussi pour beaucoup dans
celte antipathie dont ils sont souvent les victimes innocentes.
La Fête du 15 Août aura lieu
celte année à Bocciainaiieod, Elle
commencera à 9 h. très précises du
malin, pour finir à midi et demi.—
— L’emplacement choisi est un bois
de chàlaigners au nord de la roche :
il y a deux fontaines dans les environs. Üne feuille a été publiée,
contenant le programme de la fête,
un précis historique et les cantiques
que l’on chantera. — On peut se la
procurer, à 0,05 cent, pièce, sur l'emplacement même, ou bien aux marcliés
de Vendredi 7 et Vendredi 14 Août
à la Toui’
te Présideit dt la Conlirence d« Vai-Hiiis
W. HEILLE.
P. S. On arrive à Rocciamaiieod
depuis la Tour, Villar, lîobi par le
Ciabas, les iourdans et les Malans;
les chars et les voitures doivent
faire le tour par les Jouves, les
Bruere, les Gonins, le Piantà, la
Gtauiera et les Malans. Depuis S.
Jean et Rorà on arrive à l’endroit
de la répnion par. les Appia, les
Barma,les Benech et la Bassa. Nos
frère.s de Prarustin, S.t Second, Roeheplale; S. Germain, Prarnol et de
plus loin encore peuvent venir .par
la Collette, les Pians, Costabella, la
fontaine du Bessé (que Fou appelle
aussi lontaine du beurre) et les SonailleUes.
Le public est instamment prié de
ne point endommager les produits
de la terre et des arbres; telle est
la recommandation des propriétaires.
TEMPLE DU CIABAS
Dimanche, 9 Août, à 3 h, dernière
leçon de chant pour la fête du 15
Août; à 4 h. culte avec prédication.
Sujet; Être trouvés vêtus. 2 CoB. V, 3
GRAIVÜ APPARTEMENT
passablement meublé à louer (cinq
chambres, cuisine, cave, eau potable).
Position centrale — Courmayeur.
Chapelle évangélique. S’adresser à
Monsieur PONS, Gênes, 2 Via Curia tone.
TORRE PELLICE
Le soussigné propüétaire de l'AG
bergo Pieiiipute lient à la disposition du public un service pour noces;
ainsi que Restaurant à la carte et
pension, logement compris, pour la
saison d’Elé au prix de fr. 4,50 par
jour.
Daniel Pasquet.
UNION FRANCO-RUSSE
Rapports directs entre le Produc' tear et le Consoinniatenr.
Un des meillears horlogers de Besançon
et aiioi chrétien offre directement à nos
lecteurs des monircis de tous modèles,
soit métal, soit argent ou or, à clef ou à
remontoii, à des prix réels de bon marché,
et avec tontes garanties possibles, sur
factures. Nous conseillons à ceux de nos
lecteurs qui auraient quelques achats à
effectuer de ne les faire qu’après avoir demandé et consulté le Catalogue détaillé que
leui‘ enverra franeo Marc EMEIIY fabricant d’Horlogerie, à BESANÇON (Doubs)
France.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina,