1
Cinqiiantè~neavièine année.
22 Inin 'I925
N* 25
2
L
DES VALLEES
PRIX D’ABONNEMEW
...
O#*
^PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Vallées Vaudoises..............
Italie (en dehors des Vallées) -■ -0}^
Etranger...............
Plusieurs abonnements cjç®
Etats-Unis d’Amérique . .
Par an
L
Pour 6 mois
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On s'abonne : à ^7b/re Pelu au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jea."i Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 29 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
vu Le Numéro 30 centimes vu
Que tontes les choses vraies, honnêtes. Justes, pures, aimahles..i,. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Magna Giana dar Villar.
Des réminiscences enfantines me fredonnent à l’oreille un bout rimé que nou.s
chantions en ronde, il y a plus d’un demisiècle. Je m’étais demandé, plus d’une fois,
à quel illustre personnage faisait allusion
cette ritournelle. Je suis maintenant à même de satisfaire en partie cette curiosité,
qui n’est, d’ailleurs, probablement partagée par personne. 11 s’agit d’une femme
forte, une collaboratrice énergique de Josué Janavel.
Jeanne naquit au Chalmis (aujourd’hui
Charmis) vers l’année 1600. Elle était fille
-■’" de Gaspard Chalmis, dont la maison et ses
dépendances étaient attenantes au four du
hameau, ainsi qu’au temple, qui sert actuellement d’école.
Jeanne connut des temps bien troublés
et malheureux, tels que l’année 1630, qui
vit six mille Vaudois périr, victimes de la
peste, dans la seule vallée de Luserne, et
la sanglante année 1655. Mais, avant cette
date funeste, elle avait uni sa vie à l’époux
de £»n choix.
Jean Coïsson, d’Angrogne, gérait, au
moins dès 1612, le moulin communal de
Sainte-Marguerite, à La Tour. 11 mourut
probablement de la peste de 1630, ainsi
que son beau-frère, Pierre Perrin, du Villar, établi à Riou Crô, appelé alors les Coperoli. Ce dernier, cordonnier et tanneur,
était surnommé Simonet, en souvenir de
son grand-père, Simond Perrin. Michel
Coïsson, fils de Jean, ayant été désigné
comme héritier par son oncle Perrin, en
hérita aussi le surnom, et fut appelé dès
lors Coïsson Simonet. Les biens des Perrin étant au ViUar, Michel Coïsson s’y
établit entre 1632 et 1635. C’est là qu’il
fit la connaissance de Jeanne Chalmis, et
qu’il l’épousa. 11 mourut vers 1650 et sa
veuve continua à être appelée la Simo^nette ou la Simondette.
Caractère énergique, elle mena rondement ses affaires et pourvut à l’éducation
de ses enfants, David et Jeanne, morts
jeunes, Judith et Marie. Sans renoncer à
, sa part de l'a maison du Chalmis, restée
indivise avec sa sœur Judith, mariée à La
Tour, elle acheta en 1651, pour 60 livres,
une maison avec jardin et vigne au Villar
même. Cet édifice, à moitié ruiné, était situé entre le four public et le presbytère ;
le jardin s’étendait jusqu’à la place. C’est
là que la trouva l’année funeste des Pâques Piémontaises, qui décima sa parenté.
Sa sœur Judith, mariée à Daniel Revdin,
de La Tour, fut massacrée dans son lit,
avec sept enfants. Son frère, Jean Ciarmis,
laissait une veuve, Marie, qui figure avec
deux enfants parmi les catholisés, qui se
trouvaient au Villar, au lendemain de l’infâme boucherie. Une de ses filles, Madeleine Ciarmis, mettait au monde un enfant dans les prisons de Luseme, et le
curé le lui arrachait pour le baptiser, pendant que son mari, Jacques Ronc, le maître d’école de Rora, traîné dans les rues de
Luseme, était dépecé tout en marchant.
En femme prudente. Magna Giana s’était sans doute retirée à temps sur les
hauteurs, avec les siens,, sans prêter foi
aux fourberies de Pianesse et de ses acolytes. Peut-être même est-elle cette per
sonne à qui Janavel, avant d’entreprendre
la défense héroïque de Rora, avait confié
son petit Jean ; et, lorsqu’il dut se retirer en Queyras, il passa le prendre au Villar et évita l'ennemi en fendant les neiges
sur les hauteurs qui séparent Barmadaut
de la Combe de Giaussarand. La Simonette
passa peut-être avec lui en Queyras. En
tous cas, lorsque Janavel rentra au Val
Luserne pour prendre sa revanche, il s’établit sur le haut de l’Envers du Villar,
au fourest de la Pelà des Geymets, que
Magna Giana avait acheté en 1648 de Jean
Geymet. Elle semble avoir, dès lors, voué
au vaillant champion de la cause vaudoise
une grande admiration et un dévouement
à toute épreuve.
En 1661, elle donna sa fillte Judith en
mariage à Jacques Pellegrin, d’entre les
Vaudois de fiubiane que les horreurs de
1655 avaient forcés à se réfugier dans la
vallée. Démentant la réputation proverbiale des belles-mères, Jeanne reçut son
gendre chez elle et ne cessa jamais de se
louer de son affection pour elle et de sa
diligence dans la gestion de ses affaires.
Ils ouvrirent une auberge, qui ne tarda
pas à devenir le quartier-général de Janavel, où il organisa sa beUe résistance
de 1663.
Un espion français dépose avoir vu
Etienne Revel, un des bannis, capitaine du
camp volant, chez la Simondette cabaretière an ViUar, dans la ^liaison même où
se fait leur pain de munition. Car, tandis
que les désordres des soldats du Fort terrorisaient La Tour et Saint-Jean, tellement que les habitants devaient se procurer le pain à Pignerol, la discipline établie
par Janavel et l’activité de Jeanne évitèrent ces difficultés au haut de la vallée.
D’autres dépositions parlent de VOsteria di
Magna Giovanna, en relation avec les exploits de Janavel.
, Le 14 mai, des bannis ayant enlevé les
justaucorps de deux passants, Janavel les
leur fit rendre le lendemain in casa di Magna Giovanna, quai fa osteria in detto
luogo, et essa donna rese il tutto.
Janavel même résidait au Charmis, dans
la maison natale de Jeanne. C’est de là
qu’il fit rendre 4 bouviers de Briquéras et
leurs 4 paires de bœufs, qu’un de ses soldats avait, çapturés à Sainte-Marguerite, à
son insu.
Cette vaillante femme, au témoignage
des espions, demeurait au Villar avec deux
ou trois autres femmes et deux vieillards,
tous les autres habitants s’étant enfuis.
Elle sut accomplir son devoir patriotique
sans manquer à ses autres obligations ;
aussi conserva-t-elle l’estime générale. Elle
est désormais indiquée comme Yhonesta
Gioanna Simonetta hoste. Ainsi dans son
testament, qu’ellte dicta en 1674, sana, in
piede, comme pour montrer qu’elle conservait toute son énergie, elle lègue 400
livres à sa fille Marie, fiancée à Villermin
Brunerol, et désigne comme héritiers sa
fille Judith et son mari, qui ont vécu avec
ele et ont montré diligence et affection.
Miais la pauyre femme allait encore avoir
de grandes douleurs. La même année, elle
vit mourir sa fUie Judith, et deux ans plus
tard son gendre PeHegrin, laissant trois
orphelins tout jeunes. Le 3 novembre 1676,
honesta Giovanna, di bona vecchiezza ed
dqwwnto indisposta, ma sana di mente, loquela e veduta, dictait son dernier testament. EUe maintient le legs de 400 livres
à Sa file Marie, en lègue 10 à la file de
son frère Jean, veuve du régent-martyr
de Rora, et autant à sa nièce Catherine
Reveln, dont la mère et lés sept frères et
sœurs avaient été massacrés en 1655. Ele
remet le reste de ses biens au Consistoire
pour qu’il les vende, et que l’argent qu’on
en -retirera soit donné, un tiers à sa file,
un tiers aux enfants Pellegrin, un tiers à
la bourse des pauvres. Ele ne survécut
pas longtemps à cet acte, car un document du 7 mai 1777 parle de la fu-Gioanna
Simonetta.
Valait-il la peine de ressusciter son
souvenir ? J. J.
Félix Neff et le Réveil.
si'Pn évoque, ces jours-ci, de l’autre côté
des Mpes, le souvenir béni de l’« Apôtre
des Alpes » à l’occasion du centenaire de
m consécration au Saint-Ministère. Nous
saisissons l’occasion pour traduire de no
y. \
tre mieux, à l’intention de «os lecteurs,
les belles pages que M. Ern. Comba consacre à Neff et au e. Réveil», dans son excellente « Storia dei VaMesi » que nous
leur avons présentée il y a quelques se■ mai nés ; et nous ne doutons pas que ce
petit échantMon ne leîir donne envie de
lire l’ouvrage tout entier. Vous conviendrez ensuite qu’il en valait la peine. .
« ...Nous avons relevé les déplorables conditions spirituelles où se trouvait le peuple Vaudois à la fin du XVIII.nie siècle.
Pouvait-on espérer que la Révolution les
améliorât ? Ele répandit partout, hélas !,
à côté des vivifiantes idées de liberté, le
poison de l’impiété, le culte de la déesse
Raison, le mépris d’une foi religieuse quelconque. C’est pourquoi nous ne sommes
pas étonnés outre mesure en voyant l’apathie religièuse et le rationalisme régner
incontestés aux Vallées durant toute ^ génération suivante. Et l’Eglise ne montrait
pas de vouloir secouer cette torpeur fatale,
parce qu’eUe semblait s’être endormie ellemême sous le manteau du formalisme : les
pasteurs se contentaient de veiller à ce
que l’ordre et le décorum fussent observés
afin que l’Eglise conservât sa dignité et sa
« haute respectabilité » ; les prêches et les
catéchismes se bornaient à inculquer les
principes généraux de 1^ morale en réprimant les vices les plus apparents, mais
sans viser à provoquer la conversion des
cœurs.
« Le plus évangélique pasteur des Vallées
est sans aucun doute le modérateur Pierre
Sert, pasteur de La Tour », écrivait Félix
Neff, en ajoutant cependant : « Il faudrait
distiller une centaine de ses discours pour
en obtenir un apte à réveiller les âmes ». ^
Le pasteur de la paroisse voisine de SaintJean était un petit vieillard alerte et guilleret, David Mondon, admirateur enthousiaste des philosophes de l'antiquité, homme, d’une grande érudition classique, au
cœur excellent, mais imbu de rationalisme:
bien différent de son prédécesseur, le pieux
pasteur émérite Josué MeiUe, qui, humble
et tranquille, passait ses derniers jours
dans sa villa de la Garola,.
« Or, c’est précisément à Saint-Jean que
le petit incendie fut allumé en 1825, mais
non par le moyen de Meille et moins encore par celui de Mondon : il fut causé parla parole ardente d’un jeune homme de
vingt-sept ans qui, des plus hautes vallées
du versant français, était venu faire une
rapide visite dans la Vallée du PéMs. Nous
l’avons nommé quelques lignes plus haut :
Félix Neff.
« Genevois de naissance, il quitte à vingt
ans la carrière militaire pour se consacrer
avec ferveur à la conquête des âmes ;
après avoir évangélisé avec puissance en
maintes localités de la Suisse et de la
France, il avait senti le devoir de répondre à l’appel lui venant des hautes vallées
de Freissinière et du Queyras, où, vu les
conditions si pénibles de l’existence, personne depuis de longues années n’avait accepté de s’y rendre. Neff voulut y monter;
il voulut chercher et sauver des âmes précisément au milieu de ces popidations,
abandonnées à elles-mêmes depuis environ
Un siècle et désormais réduites à la plus
sombre misère spirituelle et matérielle. Et
il eut la joie de trouver des âmes capables
de vibrer à la prédication de Tévangilê et
de voir «le désert fleurir comme la rose ».
Il obtint, hélas !, cette joie au prix de fatigues inouïes qui, en peu d’années, usèrent son corps robuste et l’amenèrent au
tombeau âgé de trente ans à peine. Mais
quand T« Apôtre des Alpes », par l’action
et l’effet de ce feu qui le dévorait, parvint
à secouer la torpeur du vallon reculé de
Freissinière, oh ! alors, écrit-il, « les rochers, les glaciers, tout s’anima pour moi ;
ce pays sauvage me devint agréable et
cher, du jour où je le vis habité par des
frères ».
« Ce fut à l’inauguration d’un petit temple érigé à Freissinière à l’époque de ces
années de réveil, que Neff fut mis en contact avec les Vaudois du versant italien,
et précisément avec le pasteur septuagénaire de Saint-Jean, David Mondon, qui
n’avait pas hésité à franchir les Alpes afin
de participer à l’heureuse cérémonie, accompagné de deux jeunes gens, de SaintJean aussi : les frères Jacques et Ai toi ne
Blanc. Invité avec insistance par ces derniers qui, plus que leur vieux pasteur,
avaient été impressionnés par les exhortations et les vives discussions entendues
dans cette occasion, le Missionnaire des
Alpes se décida à faire une courte visite
aux Vallées dû Piémont, en juillet 1825.
« Il franchit le col de la Croix et arriva
à Saint-Jean, où il ne s’arrêta que quelques jours, en prêchant, l’après-midi du
dimanche, sur le texte : « Si quelqu’un n’a
pas l’esprit de Christ, celui-là n’est point
à lui » (Rom. VIIL 9) ; et, en retournant
en France, le dimanche suivant il prêcha
à La Tour, choisissant pour sujet la vision
des ossements désséchés( Ezéch. XXXVTI). **
Ces discours enflammés et les conversations qui les accompagnèrent produisirent
une profonde impression, de sorte que l’on
orgahm bientôt des réunions de réveil,
d’abord dans la maison du pasteur émérite
Josué Meille, et ensuite dans différentes
localités de la vallée. Contre les partisans
du mouvement, parmi lesquels îl nous
2
ifïr
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faut rappeler les figures typique? d’Antome Blanc et de l’ancien David I#ntaret.
un courant d’opposiition acharnée ne tarda
pas à se former, personnifiée par le vieux
David Mondofï, plus florissant que vivant,
au dire des dissidents. Nous disons : dissidents, car, hélas !, ces éléments, désireux
d’une vie religieuse phis intense, furent
poussés par l’attitude maladroite et nullement sympathique du pasteur Mondon, à
se séparer de l’église; et tels d’entre eux
oublièrent parfois que la foi la plus vive
et sincère ne peut jamais être séparée de
l’humilité et de la charité, sans dégénérer
en cette chose funeste qui est l’orgueil spirituel. Leurs réunions, souvent en butte
aux violences de jeunes gens dépravés, furent aussi vues de mauvais œîl par l’autorité politique qui inclinait à les léprimer comme une source de désordres et de
réaction contre l’ordre des choses établi.
Heureusement que, au bout d’un certain
nombre d’années, cette dissidence prit fin ;
grâce au ministère fidèle du très digne J.
P. Bonjour, successeur de Mondpn à SainJean, et de quelques pasteurs qui subirent
en Suisse la salutaire influence d’hommes
pieux, tels que César Malan et L. Gaussen,
les dissidents rentrèrent peu à peu dans
l’Eglise des aïeux pour la raviver.
« Conséquemment, si ce réveil demeura
limité à un cercle plutôt restreint et ne se
propagea pas à toute l’Eglise, c’est pour
ce double motif : d’abord il eut un caractère trop personnel et local ; ensuite, plus
qu’un véritable réveil de consciences, le
mouvement de 1825 fut principalement
doctrinaire : ce fut une protestation laïque contre certains «manquements» ecclésiastiques ; ce fut la réaction de l’esprit
de foi contre le rationalisme et le formalisme dominants. Et cette réaction eut de
bienfaisants effets en ce qu’elle ranima
dans les Vallées l’intérêt pour les missions
en pays payen, favorisa la diffusion des
Saintes Ecritures et l’évangélisation de
chaque village, de maison en maison,
donna une nouvelle vigueur à l’éducation
religieuse et surtout à l’école du dimanche. Ajoutons enfin que ce furent les dissidents qui instituèrent, en 1834, la fête
religieuse populaire du 15 août, en plein
air ; ils se réunissaient sur les hauteurs^
d’Angrogne. Depuis 1853, cette fête est
célébrée annuellement par toute k population des Vallées ; des milliers et des milliers de personnes se réunissent en ce jour
en de riantes localités du Val Pélis ou du
Val Saint-Martin pour chanter des hymnes religieuses, écouter la prédication de
la parole de Dieu et/remémorer l’histoire
glorieuse des pères ». Ekk. Comba.
CORRESPONDANCE
L’A. N. E. I.
Monsieur le Directeur,
En vous demandant une petite place
dans les colonnes de notre cher Echo, je
vous remercie d’avance, persuadé que vous
voudrez bien me l’accorder; en revanche,
je serai aussi *bref que possible, d’autant
plus qu’après la lecture de ces quelques lignes nous tomberons d’accord sur le but
principal que se propose l’A. N. E. I. :
l’ union de tous les Evangéliques d’Italie
pour la défense civile et politique de leurs
libertés, que, par plusieurs indices récents, nous voyons, hélas!, plus que jamais menacées par le parti noir qui veille
et agit sans se lasser jamais.
Les faits cités dans votre dernier numéro sur l’autodafé de la Bible en pleine
Rome et en cet an de grâce 1923, en sont
une preuve éclatante. Et il ne s’est pas encore passé un an depuis l’aventure tragicomique arrivée à M. le pasteur Bosio à
quelques pas de Rome !
S’il est vrai que les Evangéliques en Italie arrivent au nombre <te cent cinquante
miUe, et si cent miïïe au moins étaient confédérés à l’A. N. E. Ik, ne croyez-vous pas
qu’au besoin ils sauraient faire valoir leur
raison et leurs droits ? Compterons-nous
toujours sur la protection des sympathisants de l’Extrême Gauche, sans commencer par nous défendre nous-mêmes ?
La Section de Turin a commencé, l’année passée, par visiter trois différents
groupes d’Evangéliques de la pfbvince :
S. Antonino di Susa, Pont Canavese et
Coazze. Ces visites ont été très appréciées
par ces chers coreligionnaires et ont fait
du bien aux visiteurs aussi. Quatre conférences ont été tenues à Turin, sous les
auspices et aux frais de cette Association,
une desquelles dans le grand salón de la
Chambre de Commerce, devant un public
très distingué, et, pour la plupart, non
évangélique ; et nous avons des preuves
que les vérités, dites avec autant de tact
que d’éloquence par notre cher et vaillant
orateur Ugo Jauni, n’ont pas été perdues. .
L’A. N. E. L, comme les lecteurs de
l’Echo l’auront vu, du reste, a inclus dans
son -programme la publication de grandes
et belles affiches par toute la viUfe et dans
les Vallées Vaudoises, à l’occasion du XX
Septembre et du XVII Février, pour rappeler aux Evangéliques et à tous les Italiens la vraie signification et la grande
portée de ces deux fêtes. Et nous avons
pu constater de façon certaine l’utilité de
ces proclamations patriotiques, lues avec
attention et approbation par des milliers
de'citoyens qui n’ont ou qui n’avaient jamáis^Tnis les pieds dans un de nos locaux
de culte évangélique.
Nous avons besoin d’être bien connus
de la masse de nos concitoyens, parmi lesquels nos ennemis d’hier, d’aujourd’hui et
de demain répandent à pleines mains et à
pleine bouche les plus noires et basses calomnies contre nous. « Aide-toi, et le Ciel
t’aidera », dit le proverbe. Invoquons l’aide
de Dieu pour notre union spiritueEe, mais
il est aussi de notre devoir de nous tenir
unis aux points de vue social et civique.
D’autres projets sont encore en élaboration, et nous en parlerons plus tard ;
mais chi va piano va sano.
Evangéliques de toute l’Italie, unissonsnous, et en-haut les cœurs !
Turin, Juin 1923.
Votre bien dévoué
Simpi.ex.
*
LA BORSA DI STUDIO EMILIO BACHI
è a concorso e le domande dovranno essere
presentate al Sindaco entro il 15 Ottobre
prossimo.
Per maggiori informazioni gl’interessati
possono rivolgersi alla Segreteria Comunale
di Torre PeUice.
CHRONIQUE VAUDOISE.
RÉUNION D'ÉTÉ
DES UNIONS CHRÉTIENNES.
I^e Comité de Groupe des U. C. de J. G.
nous prie d’annoncer que la première réunion d’été des Unions Chrétiennes aura
lieu dimanche prochain, 24 courant, à Lazará, sur Pramol. Le culte commencera à
10 h., présidé par M. H. Tron, pasteur à
St-Germain. Quelques sujets très intéressants, touchant la vie de nos Unions et de
nos Eglises, seront ensuite traités. Vive
prière est faite aux Unionistes, à leurs
amis, à toute notre jeunesse d’y prendre
part en bon nombre.
Les Présidents des U. C. de J. G. fédérées sont priés de présenter la liste de
leurs membres qui prennent part à la réunion, dans le but de participer au concours
établi pour les trois réunions d’été. Les
Unions mixtes devront présenter une liste
séparée pour jeunes filles et jeunes gens.
IJembre dévoué de l’êgliise de pignerol,
il en était ancien depuis 1878. Ses conseils
appréciés et son activitéi au service du
Maître, sa générosité toujours constante
pour toutes les œuvres du Seigneur nous
l’avaient rendu particulièrement précieux;
par son intégrité, parfois austère, mais
toujours bienfaisante, il s’était également
acquis, hors de l’église, l’estime de tout son
entourage : c’est ce qu’une véritable foule
a tenu à témoigner, en accourant à ses obsèques. MM. L. Marauda et H. Pascal, ancien pasteur, présidèrent le service funèbre.
Aux nombreux parents en deuil, l’expression renouvelée de notre affectueuse
sympathie ; en particulier à la sœur, Mme
veuve Avondet, ainsi qu’à M. L. Bertâlot
et à sa famille.
*
qui s.era présenté à la prochaine Gonféreuce de District, p, Catane, par M. Arias.
Plusieurs notes jqyeuses se font entendre
par-ci par-là dans le rapport sur le travail
de cette dernière année ecclésiastique : 10
nouveaux membres se sont ajoutés à la
congrégation, le bazar a donné 3064 lires
de profit net, les contributions et les collectes ont permis d’envoyer 6000 lires à la
Caisse centrale et 500 pour les Pasteurs
émérites, et le budget général dépasse les
18.000 lires.
L’assemblée a nommé comme délégué à
la Gonférence de District le comm. Giuseppe Jannuzzi, de Fuscaldo ; comme délégué au Synode M. Cesare Gay, et comme
vice-délégué le prof. Jandola ; comme réviseurs des comptes MM. Corsani et Ribet.
P. C.
ABBADIA ALPINA. Le 15 courant, Dieu
a rappelé à Lui, à l’âge de 82 ans et après
une très longue et pénible maladie, notre
frère Antoine Bertaht. C’est une belle -figure de « Vaudois de la vieille roche » qui
disparaît avec lui ; mais sa mémoire reste
au milieu de nous en bénédiction.
LA TOUR. PersonaUa : 1" M. Ermanno
Decker a subi dernièrement, avec un plein
succès (maximum des points) son examen
de docteur ès sciences commerciales à l’Université Commerciale de Turin. |/
2" MJle Letizia Jalla, ex-élève de notre
Ecole Normale, a obtenu à 1’« Istituto di
magistero femminile » de Florence (maximum des points), son diplôme de professeur de Pédagogie. Le sujet de sa thèse
était : « L’instruction aux Vallées Vaudoises ».
3” M.lle Gara Co'isson, professeur de
langue et de littérature italienne à l’Institut «italo-lettico » de Riga, a été nommée
dernièrement « lectrice » de langue et littérature italienne à l’Université de Riga.
Nous félicitons ces Vaudois et Vaudoises
qui, en se distinguant, font aussi honneur
à nos Vallées.
4“ Il résulte du dernier « bulletin officiel » du Ministère de la guerre que la médaille d’argent à la valeur militaire a été
accordée à 1’« aspirante ufficiale » François
Coïsson, mort héroïquement (à 18 ans!),
le 7 novembre 1917,, à Forceifla Caudana,
« nella strenua e disperata difesa di una
« posizione alpestre attaccata da forze ne« miche soverchianti ». Honneur à la mémoire de ce cher et vaillant jeune homme,
qui sera à jamais regretté de tous ceux
qui l’ont connu ! .
— La Société missionnaire « PRA DEIj
TORNO» tiendra, D. V., sa séance anniversaire dimanche soir, 24 courant, à
8 h. 30, dans la salle synodale. Tous les
membres honoraires et les amis des Missions y sont cordialement invités.
Le Président : L. Rn oira.
LUSERNE SAINT-JEAN. Après celui
de M.me veuve Madeleine Artus, notre paroisse a dû enregistrer, la semaine dernière, le départ pour une patrie meilleure
de M. Jean Gay des Curts, décédé à l’âge
de 72 ans.
Depuis longtemps il ne s’éloignait pas
de chez lui, mais il recevait toujours avec
une cordialité et une affabilité touchantes
ses amis et les amis de ses fils qui avaient
l’occasion de fréquenter sa maison.
Le grand nombre de personnes qui ont
assisté, à ses funérailles a démontré quelle
part la paroisse a prise au deuil de la famille affligée. Mais il est une autre collectivité, au sei.n même de la paroisse, qui a
senti lourdement le poids de cette épreuve.
U s’agit de l’Union Chrétienne de Jeunes Gens qui se félicite et s’honore de
compter parmi ses membres deux fils et
un neveu du défunt. Et nous demandons
un peu d’espace à VEcho des Vallées pour
témoigner à ces chers amis, et particulièrement à celui d’entre eux qui, pendant
ces quatre dernières anpées, avec le plus
parfait dévouement, une rare capacité et
beaucoup de modestie, a été la cheville ouvrière de notre Société, toute notre sympatliie chrétienne.
Quelques camarades unkmtistes.
NAPLES. Dimanche 10 courant, après
un culte qui avait pour sujet principal :
« la sainteté », l’église de Naples a tenu
son assemblée, pour approuver le rapport
L’ « ASILO »
de GIUSEPPE COMANDI.
« Il était temps que quelque ancien é’ève
prît la plume et réunît en un volume les
souvenirs et les expériences d’une Œuvre
qui compte actuellement cinquante années
d’existence et qui a fait et.continue à faire
tant de bien, matériellement et morale-;^,
ment, pour la jeunesse de notre Italie ».
Voilà ce qu’écrit Virgüio Sommani dans la
« présentation » qui fait suite à une prière [
simple et profonde de Fauteur. Par ce livre, qui est le fruit d’ime rare persévérance et d’un grand amour, le prof. Gino
Di Roberto a répondu au désir de plusieurs. Dans une « préface » de huit pages,
le doct. Luzzi exprime ses sentiments à
l’égard de l’«Asile ». « L’« Asile » a été
pour moi une oasis, dit-il, quand ma viei
était un désert ; c’est Fécole où Dieu m’a,
formé, la forge où mon caractère a reçu
son empreinte définitive ». Beaucoup d’illustrations enrichissent le volume : une,
artistique «lampe votive» brille au frontispice. Nous qui avons vécu tant d’années — les douces années de l’enfance, les
années décisives de l’adolescence — dans
l’Œuvre de Giuseppe Comandi, nous avoris
lu et nous relirons ces pages, un sourire
aux yeux, et le cœur plein d’émotion ; et
nous t’en remercions, cher Gino, et nous
veillerons avec toi pour qu’elle ne tarisse
jamais « l’huile sacrée de la reconnaissance ».
Mais la petite lampe « représente des
vies consacrées et consumées pour l’idéal
d’une saine éducation chrétienne », elle
éclaire des personnalités dont les noms^
sont inscrits en caractères de flamme dans T
des centaines de cœurs ; Giuseppe Co- j
mandi, type génial d’éducateur chrétien, |
un des grands constructeurs de la Cité de J
Dieu ; Enrico Bianciardi, ami, compagnon'
fidèle du fondateur, maître savant, un de
nos Saints ; Giovanni Luzzi, nom lumineux
et béni ; Giovanni Rochat, l’apôtre inou-,
bliable du bien social ; Giacomo Longo,'.
exemple toujours vivant de vraie bonté;;
Virgilio Sommani, héritier spirituel de Comandi, une des personnalités les plus riches et les plus fortes du protestantisme,
italien actuel ; et d’autres, frères aînés oi
cadets de la grande famille spirituelle de
1’« Asile ».
Tous les Protestants d’Italie doivent con
naître de plus près ces travailleurs qui on
semé et planté avec joie et amour dans 1
dur terrain de notre patrie. Tous doiveP
savoir qu’est cette « œuvre d’art » de
l’Esprit : 1’« Asile ».
Qu’ils lisent à cet effet le livre de Gin'
Dî Roberto
Qu’ils le lisent aussi tous ceux qui plaj
cent le Christ au faîte de leurs pensée^
au centre de leur âme : ils sentiront leuj
foi se fortifier et leur espérance renaîtr«^
“I
Qu’As le lisent, tous ceux qui travaillcntf
dans les collèges, dans les écoles, tous cexiti
qui ont mission d’éducateurs : c’est un
vre riche en paroles, en conseils, en ctJti^
ques, en exemples, en modèles précieux,
Et tous ceux qui clament contre le Pl
testantisme italien, comme s’il était dp
\nkU-.
3
portation- étrangère, qu’ils lisent encore et
surtout ce livre : ils auront moins d’excuses à leur ignorance ou à leur mauvaise foi.
Gino Di Roberto est un artiste, une intelligence noMfi et cultivée, un esprit libre,
un coeur riche en bonté ; c’est pourquoi,
aux mérites du style vivant et clair“^ il en
ajoute de plus grands : quand il parle
d’école, d’éducation religieuse, d’art, de
musique, il le fait avec compétence ; et les
pages qu’il consacre à l’amitié, à la famille,
aùx enfants, à la mer, à la campagne ou
aux fleurs, au travail ou aux fêtes, sont
pleines de beauté poétique.
Et ce sont ces mêmes qualités qui font
aussi qu’il a passé sous silence les heures
sombres de 1’« Asile », les personnes moins
bonnes qui nous ont tant fait souffrir,
mais auxquelles nous avons pardonné depuis bien des années. C’est pour cela qu’il
•a voulu faire revivre et nous rappeler ce
qu’il y a eu de plus vrai, de plus caractéristique, de durable dans l’Œuvre de
Comandi.
Ajoutons enfin, pour ceux qui l’ignorent,
que l’auteur n’a pu mener à bonne fin son
« entreprise difficile et combattue » qu’en
accomplissant un acte de courage et de
foi : faisons donc tous notre devoir en
achetant et faisant acheter autour de nous
ce livre excellent. V. Cavaplerts.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Le Gouvernement a enfin fait connaître
le texte du projet de la réforme électorale.
Il se base, comme on l’avait annoncé, sur
un collège national unique, tout en conservant des circonscriptions interprovinciales
correspondant, à peu près, aux régions.
Le vote sera donné sur un bulletin fourni
par l’Etat et la liste électorale qui obtiendra, dans toute la nation, le plus grand
nombre de votes, aura droit à 356 députés, les deux tiers de l’assemblée. Le reste
sera réparti proportionnellement entre les
autres listes. De cette façon, pendant toute
une législature, il ne pourra jamais se
constituer une opposition sérieuse, .capable de renverser le Gouvernement, issu de
la liste qui a eu la majorité. C’est là un
avantage réel ; mais les inconvénients de
la nouvelle loi sont aussi très graves ; entre autres la liste majoritaire, qui peut
très bien ne représenter qu’un tiers ou un
quart de la totalité des électeurs,, dominerait le pays pendant plusieurs, années,
créant une dictature de parti bien pire
que la dictature personnelle. Cela explique
les oppositions très vives que le projet a
rencontrées. La Commission panlementaire
chargée de l’examiner, réunie sous la présidence de M. Giolitti, vient d’approuver,
sans grande conviction, par 10 voix contre 8, l’esprit de la loi, se réservant d’en
discuter les articles. En attendant ses conclusions, la Chambre ■ s’est ajournée au 9
juillet ; si les populaires conservent leur
attitude rigidement favorable à la proportionnelle, il est fort probable que le projet
soit destiné à tomber. Dans ce cas, les
journaux fascistes laissent entendre que
M. MussO)!,ini le fera quand même approuver par décret royal et procédera à la dissolution du Parlement et à l’organisation
des élections.
— Poursuivant son programme de réduction du nombre des cheminots, iM. Torre
vient de licencier 2464 agents. La mesure
est bonne ; seulement, on l’accuse d’avoir
obéi, dans ces éliminations, plutôt qu’à des
raisons d’ordre économique, aux préoccupations politiques de son parti.
L’Etna, actif depuis quelques semaines, est maintenant en pleine éruption. Un
immense torrent de lave descend du côté
?■ nord-est du volcan et dévaste la région en> vironnante, une des plus riches de la SiI cile. Plusieurs bourgades, gravement meî^nacées, ont été abandonnées par la popuflation qui cherche un refuge dans la
rampagne.
—^ A la suite des conventions francobelges de Bruxelles, M. Poincaré, a exprimé le désir d’entrer en conversation avec
M. Baldwin pour arrêter les termes d’une
réponse collective au projet de réparations allemand. Mais il demandait, comme
condition préalable, l’intervention de l’Angleterre pour imposer la fin de la résistance passive de la part du Reich. C’était
trop prétendre de la fière Albion, qui aime bien à donner des conseils mais n’en accepte pas. Le Cabinet anglais a, pour toute
réponse, réclamé de la France des éclaircissements touchant ses projets futurs.
D’actifs pourparlers se sont engagés entre
les deux Etats, mais<les conversations, difficiles et compliquées d’elles-mêmes, sont
retardées par la crise du Gouvernement
belge, provoquée par Je Sénat qui a refusé
d’approuver la fiamandisation de l’Université de Gand. Pendant que l’on cherche
ainsi avec peine une voie d’accord, dans
la Ruhr les émeutes continuent ainsi que
les répressions sanglantes de la part des
troupes d’occupation. Du reste, les conditions générales de l’Allemagne ne font
qu’empirer, vu la chute effroyable du
niark, qui n’a désormais presque plus de
valeur.
— Après un débat très mouvementé, la
Chambre française a accordé, par 200 voix
environ de majorité, sa confiance dans le
Cabinet Poincaré, qui a promis de continuer à pratiquer ime politique extérieure
de fermeté et une politique intérieure de
défense des institutions républicaines dans
l’ordre et la liberté.
— En Bulgarie la situation s’est singu
lièrement aggravée ; ayant voulu, résister
à ses adversaires avec l’appui des paysans
demeurés fidèles, l’ex-président Stamborliski a été tué par les troupes, et ses partisans poursuivis et emprisonnés. Quoique
le nouveau Gouvernement affirme de vouloir respecter les traités et de ne rien
changer à la politique extérieure, les Etats
avoisinants sont très alarmés et manifestent une inquiétude qui n’est pas de bon
augure. Le braisier des Balkans va-t-il
s'allumer encorle ? A. S.
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(Dédié aux enfants).
La mamam avait mis le pied sur la
toupie de Léon, ramassé le dé de Pauline,
remis sur le rayon le livre d’Alice et s’était assise un peu découragée. Quel désordre dans la pièce ! Le chat s’amusait à
dérouler une bobine de fil, un chapeau de
poupée traînait sur le tapis, la table était
encombrée de divers objects: livres d’école,
crayons, couture, rouleau de musique, le
tout appartenant aux enfants. A neuf heures du matin tout était en qrdre ; à.^cinq
heures tout était désordre et confusion.
— "Venez tous ici, dit-elle d’un ton un
peu sec. Nous allons organiser un jeu nouveau.
— Un jeu nouveau ! s’écria Léon, j’en
suis, qu’est-ce que c’est ?
— C’est le jeu de la fourrière, répondit
la mamam. Nous commencerons demain
matin à 7 heures. Tous lies objects qui ne
seront pas à leur place seront mis en
fourrière.
—' Et je vous avertis que pour retirer
tout objet mis en fourrière, chacun devra
payer un sou.
Alifce commença à faire le œmpte des
amendes qu’elle aurait à payer si le jeu
commençait immédiatement : musique, lettre, gants, deux livres, ça M coûterait
cinq sous !
Léon et. Pauline ramassèrent leurs affaires à la hâte et le lendemain matin les
trois enfants furent sur leur garde. Cependant, après le dîner, Léon posa sa question
habituelle : Où est ma casquette ? car il ne
pouvait jamais se rappeler où il l’avait
mise. Je crois, ajouta-t-il, que je l’ai mise
sur le canapé ou pendue à la poignée de
la porte.
Pauline se mit à chercher et Alice souleva le coussin du canapé pour voir si la
casquette ne serait pas dessous.
— Voilà la dernière cloche qui sonne, dit
Léon tout excité. Sa maman, qui avait
conservé le plus grand calme, lui dit :
Peut-être que tu la trouveras dans la fourrière. Léon paya un sou et reçut sa casquette.
Le même jour, Alice annonça qu’elle
avait perdu le chandail de Pauline. Elle le
trouva dans la fourrière et dut payer un
sou. Elle mit sa poupée dans son berceau,
car, se dit-elle, que ferais-je si efle prenait
le chemin de la fourrière ?
Ainsi se passaient les jours et les semaines. Les amendes se succédaient mais devenaient plus rares. Les enfants eurent
beaucoup de satisfaction quand un beau
jour leur papa dut payer pour retirer wn
chapeau qu’il avait déposié sur le canapé.
Au bout de trois mois, le jeu perdit de son
intérêt et la mamam y mit fin en ouvrant
une cassette dans laquelle il y avait un
grand nombre de pièces d’un sou et quelques petites pièces blanches. Par un vote
unanime, la somme fut donnée aux missions. (L’Aurore).
La famiglia e parenti del compianto
QAT QIOVANNl
vivamente commossi e riconoscenti, ringraziano gli amici e conoscenM che vollero,
intervenendo in si gran numero ai funerali
- od in altro modo - onorare la memoria del
loro caro e dare ad essa sì preziosa prova
di affettuosa simpatia.
Lu'serna S. Giov. (Ciirts), 17 Giugno 1923.
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI.
11“ Lista di Sottoscrizioni.
Sig. Paolo Jourdan (Ospedali) L. 15,—
Sfg.na Elisa Charbonnier (3 Opeie)> 15,—
Sig.i ii M. Char)x>nnicr ved. Jourdan (Id.) » 15,—
Sig.na Susanna Caì'rus (Id.) » 3,—
Sig.ra Gretchen Araoul’-Kolbc (Id.)» 100,—
M.r Artliur Lawrence (Ospedali) » 200,—•
Doit L. Long, New-York (3 Opere) » 68,10
Chiesa Kio Marina (Iliiugio) » 100,—
Sig. G. Banchetti, pastore (Id.,) » 50,—•
Sig. Giov. Benoch (Ospedali) » 5,—
Colonnello L. Rivoira (3 Opeie) » 25,—
Sig,. G.mo 'Pi’avers (Orfanotrofio) 25,—
Chiesa S. Remo (Rifugio) » 50,—
Unione delle Giovani. Genova (Id.) » 500,—
Sig.na C. W. de Croimnelin,
Olanda (Id.) » 190.—
Chiesa di Massello (3 Opere) » 260,—
Sig. Emilio Armand-Hugon, Montevideo (Oifanotrofio) » 50,—
Lo stesso (Rifugio) » ^50.—
Chiesa Iids, Slid Amei ica (3 Opere)» 300.—
Sig.ra a,noniina, Piiierolo (Rifugio) » 300,—
La .sles.sa (Ospedali) » 300,—
CliicHC Sud America (3 Opere) » 2.561,80
Bai p.L-of. G. Coïs.son, fiori in me
moi ia sig.na M. Bcit » 680,—
L. 5.797,90
Liste precedent^ » 24.489,25
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Babbio Pcllice • Pastore : Eniioo Tron, S.
Lucrna S. Giovanni - Pastore : Emilio Tron.
Mawello - Sig. D. Oajdou.
Perrero - Pastore: Lui^i Micci.
Pinerolo • Pastore; Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Frali • Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Davide Pona.
Praroitino - Pastore: Augusto Jabier.
Riclarctto: - Pastore: G. Marauda.
Rodorctto - Pastore: Alberto Fuhrmanu.
RorA - Pastore: F. Peyrónel.
B.Gcnnano Cbisone - Pastore : Enrico Tron. J.
TorrePellice - Pastore; Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Beata - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Pietro Chauvie, ivi.
Bari - Chiesa; Corso Vitt. Em.. 164
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17,
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Foglietti Bottalino.
Berrello • Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa; Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato • Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastóre : Davide Por nerón,
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo. ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 •
Cblefi - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa; Via Rusconi, 9 • Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore: G, Moggia, ivi.
Courmayenr - EuéReine Marguerite - Evangelista C. Ainonlet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore
V. Sommani.
Chiesa : \’ia Manzoni, 13 - Pastore :
E. Meynier, ivi. t
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazatio.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore;
G. D. Buffa.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, OattaraU (Lugano). "
Mantova - Chiesa; Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore; Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel • 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore; Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pa
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Mac^ueda, 36
store; Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa; Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa; Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena • Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma'-Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo),i
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea^S
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia, j
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore.
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cas-'ì
siete, 107, Via Tre Novembre.'Sioma.(i):
Facoltà di Teologia: Roma (26) -ViaPietr
Cossa,42 : Prof. G. Lutei,G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Vidi
Arnaud, Tg.
Liceo-Ginnasio Pareggiato:Torre Pellice
Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. A. falla.
Scuola Latina: Pomaxe:tto - Direttore : Prof.
G. Maggiore (TorrePellice).
Convitto Maschile : Torre Pellice - Direttoreli.
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trice; Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.noi
N. Arnoulet.
IstitutoGouid:31, Via Serragli- Firenze (33)Ì
— Direttore: Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosi a
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni.^
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BIBBIE e NUOVI TESTAMENTI |
in Italiano e Francese. «
Versioni Segond, Ostervald, Synodale, eco.
SPLENDIDI E UTILI REGALI PER LE FESTE>
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