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Soixante-quatorzième année
8 Avril 1938-XVI
N® 14“
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PRIX D'abonnement : Un an ■ Six mois
Italie et Colonies italiennes . ' L. 12,-
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. O Le numéro: SO centimes o ■ l
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos peiMées (Philipp. JV» 8) .
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J/ous apprenons avec la plus vive douleur la nouvelle du décès
survenu à Ironie le 3 cour., du pasieur êmêriie H. Antoine ROStsn.
Jfous retracerons dans notre prochain numéro la carrière de
ce fidèle serviteur de J)ieu et de V-Qglise. jT la veuve, à la fille
et à tous les parents l’expression de Motre sympathie chrétienne.
r II. Í',
Le Messie n'était pas seultement annoncé
par lia prédication dæ prophètes, qui répétaient à Israël lés paroles de Dieu, mais
aussi par les sacrifices ,(Cf. avec lia prod'amation d’aujourd’hui, qui n'a pas seulement lieu par l'a pnédication, mais aussi
par la célébration dee sacrements) .
Le passage Ije plus ranarquable nous
l’avons dans l'Exode, chapitre XII. Dans
l'a nuit où tous lés premiers-nés des Egyptiens devaient être frappés et Israël délivré de sa servitude, l’Etemel donna ordre de sacrifier dians - chaqiue ïamiUle un
agneau « sans défaut » et de mettre de
son sang « sur les deux pOlâeaajx et sur le
linteau de la porte des maisons». C’était
le sang de l'agneau qui délivrait lies Israélites de la mort, car ils ne possédaient
point en eux-mêmes une vertu qui les
distinguât de leurs oppresseur^. En outre, par Ite sacrifioe iilfé étaient affranchis
de l’esclavage d’Egypte. Le sang, en ce
cas, parle très clair,, et l’agneau sans dé?
faut rappelle à la pensée du lecteur chrétien les expressions anallc^uies du Nouveau Testament. Mais ce langage était-il
aussi cempréhensiUte avant la Pâques
de crucifixion et de résurrection ? Peutêtre, déjà en ce temps pôür beaucoup
d’Israélites, Tidée d’un Messie crucifié
était un scandale. Pourtant, c’était ainsi
que témoignait non seullement cet agneau
pascal, mais aussi chaque jour le sacrifice
de l’autel. Et même, ce fut là la prédiction de la croix qu’Israël' eut—à travers
les siècles. Et si les prophètes lancèrent
à plusieurs reprises leurs saiffiés contre
les sacrifices (voy. Es. I, 11), eeia arriva
parce que le peuplé lés offrait sans foi.
Par les sacrifices, il gérait s’acquérir des
mérites et obtenir quelque « grâce »
de la divinité ; exactement à la güise
des païens. Abrs sans doute le® sacrifices
d'Israël ne se distinguaient en rién de
ceux des idolâtres, car ife étaient égaux
même dans leur signification, aiingi qne
dans la forme. Pourtant,, pour cetix qni
avaient « des oreültes pour entendre » te
sacrifioe de l’autqî prarllait de celui «de la
croix, qui nous purifie de tout péché. C’était rimage du sacrifice parfait de Christ
pour nous (voy. Hébr. IX).
*
* *
Mais dans l’Ancien Testament nousLrouvons un troisième genre de témoignage
sur le Messie. Des hommes Vamumeent
par heur personne même eut par leur
charge.
A cet égard. Joñas est un exemple typique. ni ne voulait pas être prophète par
se® prédictions, il te fut invotentairement
par sa vie. Nous n’avens qu’à nous rap
porter à l’explicatlion que Jésus a donnée
de cette parabole de l’Ancien Testament.
Un jour, lés Pharisiens lui demandèrent
un signe, et il .répondit qu’à sa génération il ne serait point donné d’autre signe que celui de Jonas. «Car, de même
que Jonas fut trois jours et trois nuits
dans le vendre d’un grand poiæon, de même le Fib fie l’homme sera trois jours et
trois nuù'S dr.r.s le sein de là terre: » (Matthieu XII, 40);. Les vicissitudes du prophète étaient une annonce de la mort et
de là résurrec'ion du Sauveur, pe fait a
été rapporté par lés théologiens à ^histoire
du peuplé; d’Israël déporté à Ba,bylOne (te
monstre de rner) et ensuite atfranchi (Jo-^
nas jeté sur b. /pllagei) . Mais cette interprétation n’e:: dut pas l’aut'rei, ceüé du
Sauveur. Le rayon lumineux de la prophétie frappe toujours un point rapproché, et puis se reflète iet va frapper un
(Signe plus élbdgné au tenue du temps, qui
est te vrai. Aussi ici vaut ce que nous
disions auparavant à propos des rapports
entre Israël et Christ.
Un autre exemple de ce type de prophétie nous l'avons en Joseph. La Genèse
npus raconte que, sur te conseil de Juda, il
fut vendu par ses frères, quoiqu’innocent,
pour vingt sicles d’argent. Transporté en
Egypte et callotnuié par là femme de Potiphar, quoiqu’inneoent il fut jeté en pri-.,.
son. Mais, par .ses souffrances imméritées,
il sauva Israël et l’Egypte de la mort qui
serait survenue pendant les sept ans de
disette et de faim, Joseph lui-même leur
expliqua ces faits en disant à ses frères :
« Vous avez pensé du mal contre moi, mais
Dieu a pensé de le transformer en bien
pour accomplir ce qui arrive au,jourd’hui ;
pour conserver en vie un peuple nombreux... pour sauver votre vie par unie
grande délivrance ». Or, Jœeph, avec son
histoire nous obliige à penser à un autre
qui a voulu être notre frère et qui a été
vendu par .ses frères .par œuvre d’un Judas, et qui, par ses souffrances innocen.téS,
a sauvé notre vie « par une grande délivrance ». Joseph nous fait nécessairement
penser à Jésus:-Christ, L’Eglise a interpiété ce fait en disa,nt qu’il était « image »
et « ombre » du Messie. Donc, i n’était
Pâs proprement un prophète, mais une
prophétie. Sa vie même, ses souffrances
pour la délivrance d’Israël et des autres
peupfes préfiguraient notre salut moyennant là mort de Jésus-Christ. On remarquera que la différence entre innocence,
les douleurs et .le salut de Christ et ceux
de Joseph est énorme, au point qu'un rapprochement^ sérieux n’est pas possible
Mais il doit bien en être ainsi, car Joseph n’est qu’une ombre de Christ, et
fornbre est toujours extraordinaÎTement
différente de l’objet Considérons Tomibre
If.' '
d’nne tour. Non seulement aie déforme,
et parfois de beaucoup, sa vraie figime.
mai?; même les dimension® sont différentes, car on ne peut pas mesurer l’ombre
par mètres cubes. Il y a plus : elle a perdu
1«® différentes couleurs et n’est qu’uniformément grise, on ne .peut la saisir, on ne
peut pas y entrer par la porte, qui,, d aij!Ifeiurs, a disparu, on ne peut i)as s’y réfugier si une tempête éclate. Cependant,
ïbmbre a toujours une caractéristique :
ceMe de désigner la réalité, l'objet qui là
projette. Ainsi Joseph,, quoique énormé?
ment différent de Jésus-Chrit, te désigne eonstamment par son ombre.
• On pourrait répéter les mêmes choses
te-propos d’une foule de personnages bibïïqufis, tels que Job, Jérémiq, etc.
Nous ne voulbns cependanit faire allusicHi qu’à toute une série d hommes en
Israël, qui idutot par leur charge que par
leur personne ont été des ombre®' de Christ.
D s’agit des rois. Le roi, au moment où
it recevait ce titre, était oint par un prêtre ou par un prophète. A cause de cela
il était appelé Ifoint de TEtemefl^,. ce qui
s© dit en hébreu avec te mot «Messie» et en
grec avec te terme «Christ ». Le roi d’Israël
était donc toujours un Christ,. Or, prenons
i>ourtant te meilteur de la série, considé|ons David, toujours tenu par sa postérité
l^mme Je roi idéaii, et. l’on verra que ce
'christ demeura lui aussi à'" mïè distance
infinie du vrai Christ. Non seutement sa
vi'3 fut tout autre que sainte, mais encore la rédemption qu’ffi apporta à son
peuple fut purement pdl'itique, te bienêtre qu’il Itii procura- purement économique, la grandeur purement .nationalè, là
gloire purement militaire. Mais, tel qu’il
était, David, et chaque christ roi d’Israël,
était une ombre qui désignait te Christ.
Ainsi, non seulement dans ,1e sacrifice qui
s’accomphssait dans le tempdte, mais même dans la personne de son roi (appelé
christ, fite de Dieu !), te peuple avait constamment un signe qui annonçait le Messie. Cependant, te roi ne devaif^ pas oublier de n’être qu’une ombre du vrai Roi
d'Israël ; tandis que nous savons qu’ili l’wblia souvent et complètement.
★
★ ★
Examinons maintenant un dernier type
de prophétie. Nous trouvon,® dans l'Ancten
Testament aussi des choses qui parlent de
Christ. Ici,, nous devons tbut d’abord considérer le temple. Ce sont vraiment des
pierres qui crient. Lorsque Salbmon eut
édifié te temple et prononcé sa prière de
consécration, dans la fête d'inauguratw|ti,
l’Eternel répondit : « Je sanctifie cettte
maison que tu as bâtie pour y mettre à
jamais mon nom, et j’aiurai toujours là
mes yeux et mon cœur» (1 Rois IX, 3).
Selon là promesse, le temple devait être
le lieu de la présence de Dieu au milieu
du peuplé. La tente qui servait de lieu
de cuite avait eu la même fonditeu avant
le tempfei. Or, te lieu die la présence de
Dieu au milieu de son peuple, c’est justement Jésus-Christ. C’est vraiment lui, Emmanuel, Dieu avec nous. Comn\e disait
Saint-Jean (I, 14) : « Et la Parole a été
faite chair, et eie a habité parmi nous... ».
Le temple,, donc, était prophétie du corps
de Jésus-Christ, telÎement qu’un jour te
Sauveur put répondre aux Juifs qui lui
dem.andaient un signe : « Détruisez ce
temple, et en trois jours je le relèverai »,
faisant aJIhision à la résurrection de ®on
corps (Jean II, 19 et suiv.).
Beaucoup d'autres chose® de l’Ancien
Testament font allusion à Christ : rappelons encore la manne, le «pain venu du
ciel'», image de Christ pain de vie (cf.
Jean VT)„ et te serpent en cuâvre élevé
pair Moïse dans te désert, prophétie de
Christ crucifié (cf. Jean Till, 14).
*
★ ★
Peut-être, quelqu’un remarquera qu'ainsi l’Ancien Testament n.’e®t qu’un monde
d’ombres qui désignent Christ. Oui, mais
ce sont des ombre® de Cel'ui qui est la
Lumière. De toute faiçon, nous remarquerons que lai prophétie n’exclut pa® complètement la présendk. B.ieh plus, là où
l’Eterneill envoie se® prophètes avec le mes'Sage « Consoliez, consolez mon peuple... »,
luj-raême est présent avec sa consolation,
sinon la voix de ses prédicateurs se iierdra.it san® édio dans lé désert. Ainsi,, l’Ancien Testament est lui aussi édlairé par
la réalité et par la présence du Seigneur.
Nous n’y trouvons pas seulement des hommes et de® choses qui témoignent de Celui qui doit venir, mais aussi de là bonne
nouvelte de son aide actuelle et de sa
rencontre avec le peuple élu. Il suffirait
ici de citer l'introduction au Décalogue :
« Je suis IfEJterneU ton Dieu, qui t’ai fait
sortir du pays d’Egypte, de là mamn de
servitude » (Exode XX, 2). Et cela signifie que non seutement 'l’Eternel avait conætlé Moïse pour te .guider dans la grande
entreprise, mais il était descendu lui-même avec un bras puissant pour affr^-.
chir son peuple de l’esclavage. Oette intervention, nous pouvons la constater d'innombrablles foi® dan® Ihisftoire d’Israëh
Mentionnons ici seutement de-ux faits qui
se sont passés pendant le iSéjour dans lé
désert : la nue qui accompagnait le peuplé, et te rocher dont jaiUit l’eau pour
le désaltérer. C’étaient tes signe® de la
présence de Dieu au milieu d’eux. Saint
Paul est même arrivé au point d’affirmeir
que ce rocher qui maintenait en vie te
peuple dans te désert était Christ, que
le Seigneur était présent dans cette eau
et dans cette nue autant qu’ili l’est aujourd’hui dans tes sacrements. Nous, nous
dirons que ce® choses éi^eint des images
de ce qui devait être révélé et donné à
FEghs© ai Christ, mais la grâce du Seigneur y était aussi préseutei, sans qiw>i
toutes rhistojre de TEgltee de l’Ancien Testament serait inexplicable.
Valdo Vinay.
DEPUIS LONGTEMPS
on sentait la néoeæiité d’avoir un ouvrage
qui résume l’histoire biblique, à l’u^ge
des adolescents, et voilà que vient d’être
édité, par là Claudiana, le premier volume du
Pîeeolo Manuale Biblieo
destiné à répondre à ce besoin. Deux autres vol'ume® seront publiés dans le courant de l'antiée..
Le jeune et docte pasteur de Fiume,
M. Valdo Vinay,, a été chargAde là compilàtion de ce premier volume. C’est donc
lui qui nous conduit de la Genèse à lia decadence du règne de Sakmwn. Un remarquable .sens pédagogiqw, uni à une cul>ture non commune, qui tient compte de®
résultats généraux de la critique bMque
et a une spiritualité qui ne se dément pas,
font de ce joli vohime d© 180 pages, un
guide précieux pour l'a jeunesse qui dA
sire suivre et comprendre, à travers te dédalé des événements', te fil d’or de l’histoire de là Rédemption.
Prix : h. 6 francOk
S’adresser à la
Lihreria Claudiana - Torre Pdlice.
(c. c. p. 2/17557).
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a 8 Avril 1938-XVÍ
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^ 1 Hélas,, héîas ] J«c:
cet articille v» aii^ter bien des dien
'toussions et procurear peob-être à oeilui qui
^ose'^i^Bcrire bien'* «Jeep anathèmes... U' est
iretnii ■cîiez noièr de faire l’arbiter.
, f ■'S'rÿ'" ” '•■il'»
' Ma" feintant pii^Si i® reçate queUcpie’.
horiprf, je te supp^erai de bonne grâce
. <^cauise de l’.ÿiïn^ du-Pays »J
, -vgfr, O Pa^e, Pçiese, Paese !... ,gj.
■ ' ^ Donc, Mesdames et Mesdeinoisefflies, Mén^ères, et Markdre de « nos beiites Val- ’
liées», c'est à vous que je m’adresse en^jt
ï particulier aujourd'hui. Daignez m’écouter. ’
Ali nom de nôtre Peuple, je viens vous
prier de pim porter notre costume patriotique VaudoisL ' _
Il ,n’y aurait pour cela, me swmbte-t-fl,
qu'à rester fidèles à la tradition : .porter
le costume comme ij a toujours été porté
jusqu’ici, ce qui en revient à éviter te
mauvais goût et la vilaine ligne de
diverses «nouveautés» de ces derniers
temps. ***
Vouitez-vous que nous le passions rapidement en revue « notre coètume » ?
^ Commençons par te côté îe phis... pédestre.
" La chausaura.
Il faut, pour s'habiller «en Vaudoise»,
des bas bllancs, en coton ou en laine, si
possiblte à côtes. Les bas noirs peuvent
être tolérés. Mais il faut absollument exclure les bas modernes, de toutes les teintes î et de toutes les trannparences,.
Comme chaussures, des souliers bas, à
tâtons bas, de couteur noire, tes plus simples pogsâbtea Mettre rigoureusement de
côté tout te reste, de toute fantaisie et
de toute couteur. Exclure aussi — s’il
fait mauvais temps — Iles galoches de tout
genre et.., fe bottes. Si nos routes sont
dé1uemi)ées par la pluie ou la neige, mettre des sabots,, qui sont pratiques et Qui
vont très bien, surtout s’ils ont la semelle
en boia Le bruit des sabots! Le bruit
des « soques » ! Mais c’est déficieux ! Que
ne donnerais-je pour l'entendre un instant! (Pas trop fat^e!mi)s, tout de même!)-,
La Jupe al le iabller.
Au nom du cieli femmes Vaudoises, rappelez-vous que notre costume est définitivement fùcé, par la tradition sinon par
irhistodre, et que la longueur de l|a jupe
ne subit pas... tes hauts et tes bas de la
niode. Lorsqu’on s’habiïe « en Vaudoise »,
on porte toujours une jupe large et commode, à gros plis, une jupe longue jusque tout juste au-dessus de la chevilfe,
de façon à pouvoir marcher librement.
Pas du tout nécessaire que votre robe
soit confectionnée en soie ; la laine va très
bien, et même te coton. Couleurs sombres
et unies, dans Iles tons bleus ou noirs. Un
bord, au fond, n’est pas vülain, s’il n’est
pas tr<^ large.
Le tablier ne doit pas être trop petit,
ni trcp court, 1' doit, en effet, couvrir
une bonne partie de la robe, par devant.
En soie changeante ou même de ton uni,
dans tes noirs, les violets, tes bleus de
toute gradation (te bteu est la couleur du
drapeau des Vallées), Le petit bord en
denteie est gracieux, mais non indispensable, Les rubans, pour nouer te tablier
derrière la ceinture, sont plutôt longs.
Le corsage
et le grand mouchoir.
Portez, je vous prie, un corsage simple, de couleurs sombres, ou de ttedntes
plus okires que la jupe; mais pas trop
cdaires : la note vive est donnée par te
tablier et par te mouchoir.
Le col peut être montant,., ou bien laisser te cou dégagé ; mais te décolleté n'est
pas admis. Et tes manches courtes ou
l:oulîantes non pàis. Et surtoui pas ...les
bras nus! Que tes manches soient lisses,
longues, un peu serrées au poignet, avec
im brin de guimpe, si le cœur vous te dit
Mais pas plus. Si vous portez des gants,
qu’iils ne soient pas en peau. Des «mitaines » finement tricotées, en fil, en coton
ou en laine lêgèrç, sont parfaitee.
#
'O/re
,** Quant 'au grand mouchoir, c'est à vot're^’’
fantaisie. Ghodsissez-te vraiment joU, en
soie changeante, dans tesl î)teus, leis violets, tes rouges, tes mauvies, avec ou sans
^ franges. Le noir aussi va très bien et lie
blanc mieux encore, surtout avec quelques
fleurs.aux coulteurs vives,, imprimées, brodées, ou peintes à k main^
! Lm bijoux.
Un seul bijou, dans le costfüme Vaudois,
est strictement nécessaire .■ la grande bro. che, placée sur te corsage si te col est
montant ou bien au croisemeint du mouchoir sur te poitrine. Je préfère tes broches en bois sculpté, en pierre gravée, en
corail. Lès mosaïques vont bien, tes caniiées en médailtoh sont superbes. Les broches en métal' sontmoins indiquées, surtout celles en métal redluisant ou en métal précieux. Je répète que la broche doit
être très grande.
Le cou, s’il est libre et dégagé, va très
bien ainsi, c’est-à-dire sans ornements
quelconques. Si vous voulez, vous pouvez
porter un petit ruban en velours noir,, ou
un très simple côtier de petites pertes
rondes, ou une croix huguenote ; mais, s’il
vous plait, pas autre chose. Henoncez carrément aux rangées multiptes et abondantes d’ambre ou de perles, aux verroteries multïcolOres, aux médaiMans, pendentifs, breloques et fantaisies bizares de
tout genre.
Rien aux poignets : ni bracelets, ni montre : rien aux doigts, sauf l’aJiance, ou
la bague de fiancée. Exclure, en somme,,
tout ce qui n’est pas absolument simple
et de bon goût.
La colile.
Nous voici à la pièce principale. If ne
faut rien négliger pour qu’été soit parfaitement « bien portée »,
Et (di'abord, Pla coiffe e!|l!eHnême. Elite
doit être très bien repassée, très bien
tuyautée (avoir recours, s’t' te faut^ à
une S|>écialiste), avec ou sans dessins'
blancs dans le tujfe ou la toite;
D faut' porter la coiffe ni trop en arrière, sur la nuque, ni trop en avant, sur
lie front. Adopter une coiffure lisse,, mais
pas trop tirée, avec la raie au milieu, et
sans frisons artificiélls (tes naturels sont
charmants).
Heureusement, lés cheveux sont en train
de redevenir longs. J’en suis fort a'sp,
car le gros problème du port de la coiffe
est, en effet, un problème.., de chignon..
Rien de plus pitoyable, n’est-il' pas vrai ?
que toutes ces coiffes qui restent vides
par derrière ! Il faut absolument que la
partie postérieure de votre coiffe. Mesdames, soit... remplie de quelque chose.
C’est à cette condition que tes rubans, les
beaux rubans serrés autour de ce «quelque chose », peuvent être portés avec
toute la grâce qui teur est propre et qui
leur est aussi indispensabte.
Rubans^ noirs, mauves, ou bteus. Les
plus beaux, les plus purs sont tes bllancs.
Qu’ils soient 'largæ et longs, ces rubans !
Et, si le vent les ramène sur la poitrine,
qu’ils y restent ! H paraît que, du mmns
dans certaines paroisses, les femmes mariées portent les rubans à gauche, lés marîbire à droite ;■ c’est gentil,
★
★ *
Mesdames, vous êtes servies.
Est-ce tout ce qu’il y a à dire à propos du costume « bien porté » ?
Ah que non ! Si je rie craignais dteJtonger, que n’aurais-je à dire sur l’air VauMs qu’il faut donner au costume Vaudok
Un air de modestie, de « naturel», qui est
l'opposé de l’air hautain, mais qui est
aussi aux antipodes de la coquetterie. Les
rriots qui sont revenus te pàis souvent
soxis ma plum© sont bien ceux-ci : « simple », « simplictté ». Lorsqu’on s’habûle «en
Vaudoise », on se doit à soi-même d’être
Vaudoisiei,, corps et âme. Sans doute, R
faut être fière de porter notre costume,
mais fière « à te Vaudotee », c'est-à-dire...
dans l'humilité.
Du reste, Voir Vaudois n’est que le re
-i
-|^*fld^ et traiïsparent'des sen^
'^mmts Vaudois. ïît, pour^Jlôcrire, pour exprimer ceis sentiments r— conformes à me
habitudes, à nos coutumes, à notre men^'taJ'ité,, à nos traditions, à notre histoire,
à notre Religion —^ il est une façon, très
Vaudoise, die dire tout en un seul mot.
. 'H suffit'de prononcer te nom de l’un ou
de l’autre de nos Chefs de l’époque héroïque, ou même celui d’un "’seul : le plus
populaire, te i>3!us petit devenu te plus
grand, te dernier paysan de, Rorà qui a
■M«-’
Tí
été te premier Capitaine de l'Israël de« .
Alpes.
'•'Aîeulés Vaudoises, portez notre costume
comme te portait la mère de Janavel.
^ ' Femmes Vaudoises, portez votre costur
me comme te portait te compagne de Ja
navel.
Jeunesse Vaudoise, porte ton costume
comme te portaient Jeanne, Marguerite et
Marie, les fillés de Josué Jamaveî.
ili - J. Henri Meille.
GLANURES
ilî^ïî;
Strasbourg.
’ Les Eglises protestantes de Strasbourg
et particulièrement l’Eglise Réformée de '
cette viBé se préparent à célébrer te 400“
anniversaire de Iterrivée de Calvin à Strasbourg et de la fondation par Jean- Sturm
du Gymnase Protestant, qui existe encore,
et où prit naissance une Académie, qui
devint l’Université actueUé.
. Les dates prévues vont du 15 au 22 novembre. Mais lés Réformés auront leur
célébration particulière les 15 et 16 octoVbre.- Il est question de poser une plaque
commémorative, avec médaiïbn de Calvin,
dans te Temple . Réformé de te rue du
Bouclier. .
C’est te 23 avril 1538 que Calvin dut
quitter Genève. 11 al|lia d’abord à Hâte.
Martin Bucer l’invita de façon pressante
à venir s’instaHér à Strasbourg ; If invitation était appuyée par Capiton et Jean
Sturm. Calvin accepta et devirÿt lé pasteur de ÏEglise Réformée française consti’tuée par des réfugiés français, déjà
nombreux. Cette Eglise fut la première
de toutes ceffles que les réfugiés huguenots ont fondées dans les pays de langue
allemande, hollandaise, anglaise, scandinave, et dans te monde entier. La liturgie de la première Eglise française de
Strasbourg, avec sa Confession des Péchés,
son service de Sainte-Cène et ses Psaumes, est à dtorigine de la liturgie qui est
en’ usage dans toutes lés Eglises Réforméeis de France et de te Suisse française.
*
* *•
Etats-Unis.
« Junge Kirche » communique ce qui
sui'ti : « La jeunesse américaine retourne
en vagues croissantes aux Eglises, et à
leurs aæoeiations de jeunesse. Les réponses fournies à im questionnaire lancé par
le Conseil national' luthérien confirment le
fait. On attribue tes .pertes d’effectifs subies, pendant plusieurs années, à la préoccupation sociale, qui prédominaiit tout. La
concentration sur l'a tâche essentiellement
et profondément chrétienne que Ton cons'tate génératement, aujourd’hui, a eu des
effets immédiats sur la jeunesse. Le message évangélique est à nouveau au cœur
du travail des Eglises. Le retour de celles-ci à leur tâche principale a — et c’est
la conviction de tous les responsables —
pour résultat le réveE' de la vie spirituelle
parmi la jeunesse. Un chef de filé de la
jeunesse estime que le nombre des membres des associations de jeunesse de so.n
Eglise s’est accru de telé façon, au cours
des derniers mois, que te phénomène n’a
plus été constaté depuis quinze ans. Certains groupements annoncent même des
gains de 1€0 % et plus ».
*
★ ★
Ecosse.
Les différentes associations de jeunesse
masciuline et féminine de l’Eglise d’Ecosse
ont tenu, pour te première fois, un congrès à Edimbourg, les 22 et 23 janvier
1938. Plus de 500 participants étaient
présents. Le Modérateur de TEglise d'Ecosse, en saluant ces jeunes gens, entre
autres choses, teur a dit : « Par teur conisécration tperfsonnolille, )|eurBi aptitudeoi,
leurs capacités, leur enthousiasme et teur
votenté d’aligner tes choses de ce monde
sur ceBes de TESsprit, ites jeunes peuvent
infuser une vie nouvelte à FEgülise ».
L’un des délégués a parlé d’une enquête
faite auprès des jeunes chômeurs de Glas
gow'. Elle a révélé que 4 % d’entre eux
seulement fréquentent encore l’église,
quand bien même ils ont tous suivi Técote
du dimanche L’un des jeunes orateurs a
demandé que toutes tes associations dépendant de l'Eglise fussent premièrement
et principatement refligieuises. Un autre a
affirmé que « si les pasteurs et ceux qui
s’adressent à la jeunesse savaient exprimer de façon ■ daire et précise te défi quq
Jésus lanqa au monde, te jeunesse suivrait, sans aucun doute». D’autres ont
affirmé que: «La communion des esprits
au sein de T Eglise chrétienne n’est jamais devenue tout à fait une réalité pour
eux ». D’autres ont dit encore que « L’Eglise pourrait faire- preuve de plus d’audace tant dans 1a sphère socialte que dans
celle de te pensée », La proposition a été
faite que les associations féminines et les
associations miascùllines se fédèrent et tentent « d’attaquer la situation par des visites systématiques de foyer à foyer, par
des prédications en pltein air, et par toutes autres méthodes appropriées ».
★
★ ★
Roumanie.
M.Ife Odette Arnaud, en rentrant de
Roumanie, confie à la Revue hebdomadaire
5 février 1938), les impressions qu’éHe
garde de la jeunesse de ce pays. La jeunesse Toumaline s’occupe beaucoup de politique ; c'est eljle qui fait 1a force des
nouveaux partis : la Garde de Fer, en
particulier, à la mystique « grégaire, rêveuse, cruleiPe »,
« A force de vivre ainsi dans les serres
chaudes des raaaeimblèmentg nationaux;
te jeunesse roumaine a pris un regard'
nouveau, une autre allure...
« L’un des symptômes tes plus remarquables de te jeune Roumanie,, c’est te
discrédit de Targeut : on fait vœu de pauvreté pour entrer dans 1a Garde de Fer ».
Un Roumain a affirmé à Mademoiselte Arnaud « Qu’il n’existe plus en Roumanie
deux adolescents sur miîlé qui désirent
faire fortune ». On vante te retour à te
nature, « car c'est partir à 1a recherche
de la résistance, de l'a hardiesse, aussi
bien que de la simplicité de cœur, qui
seront nécessaires à une génération qui
se propose une action difficile... Ce n’est
plus Tesprit qui travailè, mais certaines
régions de T âme plus profondes .que celles qui paraissent accessibles à leurs devanciers... La jeunesse roumaine a conscience d'élaborer une vie neuve. Bille se
ænt responsablte de l’avenir de te patrie...
Fini, pour lès Roumains, te désarroi, qui
s’est emparé, ailleurs, des adolescents devant les ravages du chômage et devant te
mise à l’écart de te jeunesse... Une génération tout entière a retrouvé un sens
de la vie ».
★
★ ★
Afrique.
Les camps d’initiation, depuis des temps
immémoriaux joujent un rôle de première importance chez les Bantous, au
moment de la puberté. Il y a quelques
années, des missionnaires anglicans avaient
efelsayé d’utilisier qes pratiques tout ein
leur donnant un caractère chrétien. Voici
que des missionnaires allemandes, dans
l’Afrique équatoriale orientale, reprennmt l’idée sous une autre forme : les
camps de catéchumènes,, où ceux-ci font
un séjour prolongé pour recevoir Tènseignement chrétien. Oes camps n’ont ffiieu
qu’avec te collaboration sans réserve, non
seultoient des Eglises locales, mais encore celle des autorités indigènes, car on
ne désire pas agir contre , leur gré. Là où
les camps des catéchumènes ne peuvent
être tenus, on procède par des cours,, auxquels les anciens d’église ont une part
beaucoup plus active que dans lies pays
dits chrétiens. Tout ceci a pour but de
faire pénétrer Tesprib chrétien beaucoup
plus profondément dans te vie des indi-*
gènes.
3
'■‘»Tj'yi! '-y.y.
L’Echo des Vallées - Vendredi 8 Avril 1938-XVI
8
P
»
CHRONIQUE *VAUD0ISE
Is
ANGKOGNE. Le 2 ijoTirant, dans te temple du chef-lieu, a été célébré le mariage
à! Etienne Malan de Daoielrét de Maxrguérite Bonnet de Louia Noxis exprimons aux
époux nos souhaits de bonheur chrétien.
★ Le 31 mars, aux Jourdans, est née
Hélène Pontet de Jean. Qué^Dieu bénisse
cette enfant pour qu’elte soit la joie de ses
parents.
★ Dimanche, 3 courant,'4-Union des
Mères a fait une promenade à Rorà, où
-élite a ét(é fraterndllieniient-reçue par cette
E&îise. R. N.
BOBI. Le 2 courant ont eu lieu les fur
néraiHtes de Suzanne Charbonnier, décédée à il"Abcès, à Ifagê de 71 ans. A la famile affligée, l’assurance de notre sympar
thie fratemellb.
★ Le 10 avril, à 20 h. 30, aura lieu,
à te Salle Unioniste, une soirée préparée
par notre jeunesse. — Prix d'entrée : 2 lires. Cordiale invitation à tousL R.
LA TOUR. Cultes de la Semaine Sainte:
Dirmnche des Ramemu», à 10 h. 30, Confirmation des catéchumènes. —- Le
Chœur de l’église exécutera te « Santo,
Santa, Santo», de Ettore Pozzolji. —
Le service aura lieu en italien.
■ Jeudi Saint, à 20 h. 30, culte liturgique
avec, célébration de la Sainte-Cène
(coupes individuellles). — Service en
italien. — Exécution par le Chœur
d’église de « Supplication », de Fr. Soriano.
Vefidredi Saint, culte en français, à
10 h. 30.
Dimanche de Pâques. Première, communion. — Service en italien. — Le
Chœur d’égljise exécutera « Loué soit
Dieu », de Hassller. —- CoUecte en faveur de l’œuvre d'évangélilsation.
A
Après un court passage sur cette
terre, Hélène StaHé, des Guichards, s’est
■envolée vers te ciel'. Aux parents en
déiuil, notre vive symipathie. .r
PRARUSTIN. Samedi, 26 mars, nous
avons béni le mariage de Federico Pascheito et de GïMÎia Gay ;
Jeudi, 31 mars, celui d’Ernest Constantin et de Rosine Bonnet.
Que Dieu veuille bénir ces nouveaux
îoye!r.s, E. A.
SAINT-GERMAIN, Dons pour l’Orgue 2“ liste : M.We Mary Vinçon, Savoia, L. 20
- M. Gustave Bounous, Sestrières, 5 M.lte Emilie Bounous, Saint-Uermain, 5 Reveli Silvio, Renato, Inès, Tripoli, 25 M.rne Ardoine Coucourde, Envers Pinache, 10 - M.me et M, lé pasteur doct. Henri
Tron, Milan, 500 - M.me G. Péletier, Marseille, 100 - M. Baret, Marseille, frs. fr. 25
- M.me Antoneii née Jahier, Id., fra fr, 50
- M. et M.me Jutes Bahnas, Saint-Germain. .50 - M.me Alice Bényr Balmas, Sestrière, 50.
La reconnaissance du Consistoire eti de
la paroisse est assurée à tous ceS g^éneux
donateurs et à tous les autres frères et
sœurs qui, te trouvant au Jbin, par ce
moyen démontrent de se souvenir de leur
chère église. ‘
★ Le cul|te du dernier d,imianche de
mars a été présidé par le pasteur émérite M. Barthéifemy Soulier. Le Pasteur ,
de la paroisse, qui a te priyüège de jouir
de sa précieuse collaboration,, et les fidéqui ont la jote dr'entendre sa prédi
cation vivante et' profonde, te remereient
sincèrement.
■k Un culte solennel, préparé par une
Circulaire distribuée dans la paroissev, a
été célébré dimanche,; 3 avril. Presque
toutes les familas vaudoiaee étaient représentées dans cette assemblée exceptionnellement inombreuse^et recueillie. Le but
de ce cule spécial était de méditer sur
la sanotification de la jeunesse et de la
famihe vaudoise, sur ]|a tâche de l'Eglise,
sur notre rieÊ^onsabilité vis-à-vis du monde, sur l'a vocation de. tous les croyants
et sur le ministère, pastoral.
L’avenir nous dira si ce culte a produit des fruits. Une feuile contenant l’essentiel de ce sermon et les résultats de
iTenqUête faite par la jeuneitee sur la Moralité, sera publiée et répandue chez nous,
s’il plait à Dieu, après Pâques.
★ Le Dimanche des Rameaux aura beu
la Réception des Catéchumènes,
★ Asile des VieiJBaxds. Au cours de ce
prentiier trimestre 1938 nms avons reçu,
avec la plus vive reconnaissance, les dons
suivants :
M.mes et M.rs : Gardiol-L. Emma (Mirasole), L. 150 - Société « Talco ,e Grafite
Val Chisone», 300 - Rostan Edouard, 5 Peyrot Lydie, 15 - Cabela Renato et Albert, 20 - Jahier Clémentine, 100 - JuStet Emi,le, 4 - Gay Mathilde,, « in memoriam », 10 - Familifie Guigou, « in memoriam», 25 - Gardiol^Jourdan Rosa, 10 Jourdan Adèle, 10 - Frank Dant (Manchester), 450 - Richard Blanche (Genève), 25
- Perolo Domenica, 150 - Baret Céline, 10
- Cardon, maîtresse d’écolte, 5 - Fuhrmann
Henri, 5 - Richard-Bounous (Bex), 50 N. N., « in memoriam » de Hermann Gerber, 55 - Un Vaudois de Montecarlb, 94,30
- Groupe de Vaudois de Carouge et Genève, 145,95 - Long Edvige (Rome), 100
- Famütes Bteynat, Duchêne et Bounous,
«in memoriam», 150 - Commune de St
Germain, 100 - (Jardon Madeîemé (Marseille),, 90 - L’Assemblée chrétienne évangélique de Turin, 100 - Rostan Edouard, 5
- Jon Scotta M., 10 - Zimmermann Léa, 35
- Bounous Henri, « en souvenir de parrain
et marraine », 35 ■ Combe Adf^lphe’, pasteur émérite, 25. La Direction.
SAINT-JEAN. Le 10 mars a eu lieu
l’ensevelissement de Claudina Minetto née
Maîgn, décédée à Luserne,. à fagie de
35 ans.
Le 20 mars a eu lieu l’ensevelissement
de Jeanne Martina, décédée aux Nazerots,
à l’âge' de 6 mois seultesment.
Dans la nuit de ce mêmie jour, décédait à l’hôpital de Luserne, Henri Bounous, mineur, 'à Ifâge de 48 ans.
Le 2 avril, aux Malianots, a eu lieu l'en
Les livres.
PICCOLO MANUALE BIBLICO - Voilùme primo - Dalla Genesi oMa morte
di Salomone, par Valdo Vinay. —
Un vol'ume de 180 pages. - Ihrix v 6 lires - Libreria Editrice Claudiana Torre Pefflice.
La préface du voìtune, due à lia plum©
du prof. Giovanni Miegge, informe te ¡lecteur que ce premier manudi biblique sera
suivi de deux autres. Leur but n’est pae
>de tenir lieu de la Bible, mais d'y conduire 1e tecteur en ^orientant, te guidant,
te menant à Celui qiui l’a inspirée. Le
texte biblique est éclairé par un commentaire simple, acciassdbîe à tous, exempt
’d’inutite érudition. L«î leçons c[ui composent les manuells s(mt formées de trois
'Aments : indication d’tm© lecture biblique, exposition de la leçon, divisé© en deux
parties, une pour les élèves, l’autre, gé3îératement pltis tengue, pour les éduca
teurs. Oette dernière donne tes éléments
suffisants à une bonne préparation de la
leçon.
Le premier volume est divisé m. deux
cours : de la Genèse à la mort de Moïse
(23 leçons),; de la conquête de Canaan à
la mort de Sal'omon (24 leçons). L’interprétation de l’Ancien Testament est celte
de la tradition chrétienne, qui voit H ara
l’Ancien la prophétie du Nouveau. Jésus
de Nazareth, crucifié et ressuscité des
morts, est le Christ annoncé par Moïse et
par les prophètes. '
L© pasteur VaJdo Vinay, apprécié co*îaborateur de l’Echo, nous donne un voIturoe précieux pour l'interprétation des
premiers livres de la Bible. De nombreuses noies historiques et des applications
à la vie de tous Ites jours rendent te manuel fort utile aux tecteurs de te, Bible,
aux adultes aussi bien qu'aux enfants.
Nous souhaitons à ce premier manuel
biWSque la plus vaste diffusion, d’autant
sevebsBeraent de M.me Ferwamie Gardioi
vêuv0 Gardid, décédée â l’âge <Je 63 ans,
après de pénibles souifrancea M.me Gardiol ayait été directrice de notre Asite
des Vieilterds perwianit seize années, et
n'ayait quitte ce poste qia© lorsque les foroes rje lui permirent plus dé continuer.
Elfe laisse en tous ceux qui Pont connu©
un souvenir de sa bonté et de son activités
A toutes ces familles qui ont été visitées par le deuil, nous disons une fois encore notre sympathie émue.
★ Le 26 mars a été célébré, dans notre temple,, te mariage à’Albino Benech,
d© Roccapasca, avec Niodline Toum, des
Fusines. Aux héufeux époux, nos mei]t
leurs vœux.
' ★ Notre chaire a été occupée; le "dimanche 27 mars, par M. te pasteur David
Revèl'i. ' ■
M. le missionnaire Robert Coisson noue
a adressé son message mardi soir, 22 mars.,
Et M. le chev. H. Long nous a parlé
dimanche, 3 avril, du chant sacré.
I^ous remercions encore sincèrement nos
frères pour le miœsage qu’ilfe ont bi|en
youlu nous apporter.
★ Asile des VieMards. Nous accusons
réception avec gratitude des . dons suivants : A. G., Imperia;, h. lOo'^'Unioin d^
Jeunes Gens de Saintijean, 250 - Les en
■ ' .'.1
fants, en souvenir de teur bien-aimé père,
te lieutenant-colbnd chev. L. Rivoirej 2()0
- M. Adolphe Combe, pasteur, 25 - M.me
Marie Decker, 10 - M.me et M., Guido Goss,
■êO - Coniugi Immovilb, 25 - M.me Maddalena Larco, 20 - M.me Cianferotti Anita
(Sienne), 25.
k im à
Lundi matin 21 mars.
Le train nous transporte rapidement à
travers la piaiine. Notre voyag© durera
encore longtemps, car il est à peine jour
et nous n’arriverons à Rorà que dans la
soirée, à 20 heures au plus tôt.-Nous som, mes vingt-huit et sommes absents de chez
nous depuis trois jours. Nous sommes partis Samedi matin vers 3 heures et demie
pour... Mantoue et Felónica Po ! Le voyage
naturebement était long et compliqué,
pour des personnes qui ne voyagent pas
souvent, et dont quelques-unes n’étaient
presque jamais montées sur le train ; mais
te groupe observait une discipline ri'goureuse qui permit d'effectuer assez facilement les onze changements de train nécessaires. Quelquefois il fallut traverser
des gares en courant, une fois il fal'lut Soutenir 'ime. véritable lutte pour
monter sur une «littorina», une autre
fois on dut rpistier des heures debout,
pressés par te foute et disséminés dans
les corridors de plusieurs wagons, tandis
qu’un membre de la comitive se portait
péniblement de Ifun à l'autre pour donner un peu de liqueur aux plus faibles...
Mais il lîe falllut cependant pas enregistrer même un seul incident fâcheux, les
chants retentirent du commencement, jus
plus que,, jvtsqu’ici, nous n'avions paa, sauf
erreur, de conunentaires italîens de TAncien Testament. C. K
★
★ «
FÉux Faure : Histoires Africaines, racontées aux enfants. — Un volUm©, in-16®
carré, de 62 pages, 24 illustrations.
— Editions « Je Sers », Paris - Editions «Labor», Genève, t— Prix:
frs. suisses 1,25,
Pour te joie de tous les petits qui tes
écouteront bouche bée, ces courtes histoires nous content tes méfaits, lœ farces,, les
disputes des animaux de lia forêt équaltoriaie et du fleuVe. Comment te tortue gagna sa carapace ? qui est te Roi' du;
Fleuve ? pourquoi tes bêtes ont peur de
l’Homme ? Tout ceci nous est révélé en
quelques pages alertes et fantaisiirtea La
couverture en couleurs et les charmants
dessins qui illustrent te texte, font de ce
volume un bien joli cadeau pota* nos mioches. H. K.
'qu’à la fin du ..voyage et te souvenir da
J ces trois journées, que chaque voyageur
garde en son cœur, est qxielque diose de
merveilleux.
Mais, allons par ordte : ' ' .
[0^ Sipfôdi matin, nous fîmes une premièrer
halter a Plaisance, ce qui nous ipermit de
faire une promenade dans la vüle.,*';A'
14 1^ 30, nous arrivions à Mantoue. PltK,?«
sieurs memibres de oette Eglise nous atten«
datent à la gare pour npus donner‘ la .
bienvenue là plus amicale. Sans perdre
une minute, on nous conduisit à te maison de la famille Mantovani — cobnne de
' l’Eglise de Mantoue —: où un thé riche et
bien garni nous attendait; puis au temple,’où la commimauté se trouvait réUH
nie, pour y’ célébrer un eult^avec les
frères de Rorà, puis, dans un© course TBr
pide, à travers te ville en fêteb accompaï
gnés par une bonne-partie de . l'assemblée.
A Fetenica PO, nous arrivâmes à 20 heures passées. Beaucoup de monde nous attendait à la gare et nous accueiEît avec
transport. A peine sortis de l’enceinte de
lia gare, |es Rorerigs se groupent et eUh
tonnent l’hymne «Salve o Fetenica», die
Virgilio Sommani, puis commence te marche dans te nliit, hras-dessusi^bras-dessouSk,
de tout ce monde qui ne s’est jamais vu
auparavant, mais qui maintenant constih
tue déjà une seule grande famillle. Au
quartier de f Eglise, dans te belte salle de
te jeunesse, tout© garnie de fleurs et de
verdure, il y a d’autres frères,, qui nous
accueillent avec des battements de main
et qui nous invitent à prendre place autour d’une tengue tablte toute prête!" L©
voyage a été long, il faut se restaurer et
i'amoùr de nos frères s’est empressé d’y
pourvoir. Tandis qu’on dévore le souper,
te chorale de Felónica entonne : « Per ehi
in questora giunge... », et M, (üorsani, le
jeune et enthousiaste conduicteur le te par
roisse, prononce une chaleureuse afllocution
de bienvenue. Les chants, tes discours se
succèdent encore jusqu’à tard. Puis char
que Roreng est confié à un© famille de
Felónica,, qui l’amteie chez soi pour lui
donner un bon et l’entourer de soins
jusqu’au moment du di^)art.
Les trente six heures de séjour à Felónica passent comme un songe et avec te
rapidité de l’éclair. Le dimanche matin,
après que tes Rorengs, qui se scoit levés
à Taube et ont déjà fait te tour du pays'
a leu, dans notre temple, un culte magnifique et solennel Les bancs ne suffisent
pas. La commimauté de Eetenica entoure
les blanches coiffes vaudoises et avec elles
un bon groupe venu de Mantoue, un autre de Santa Lucia di C^uistelo et plusieurs frères arrivés de te «Diasporà».
Le culte est' enrichi par un chœur très
bien exécuté par la chorale de FeHOnica
et par le «Largo», de Händel, joué à
l’harmonium par te prof. B. Negri. Les
cantiques sont mievés avec puissance, ITattfention est intenses,, la lümière.^de l’Esprit
rayonne sur tes visages, toute îassemblée
prend part à te SaintehOène avec une
attitude de grande piété, queUlqués-uaiS
ont les termes aux yeux... En vérite ü
valait bien te peine de parcourir 9(X) km,
pour participer à ce culte et faire part de
cette assemblée ! v
Mais te temps fuit vite et te journée
ne dure que quelques instants. Après le
culte, a lieu une agape de près de 90
convives. Le menu est trop riche, lés Roréngs sont gâtés par leurs hôtes. Après
le dîner, une promenade"^ en barque sur
le Pô, car plusieurs de nos montagnards
n’ont pas encore éprouvé cette émotion-lâ.
A 19 heures, la sale de te jeunesse est
de nou'yeau bondéa La parele est à la jeunessu Une équipe de Felónica Po représente admirablement bien lès différentes
scènes dü « Mot qui fut gravé »,, puis les
Rorengs récitent en italien, te «Meunier
de Ciantarana», et M. Corsani nous dop-»
ne un bon discours pofur commenter te
«Mot qui fut gravé». Le soir, après le
souper, où les Rorengs ont été répartis
parmi les familles de l’EfeMsei, a üeu une
nouvelle manifestation de te jeunesse, qui
récite «La FigKa dei’Anziano», en réar
lisant une forme de coiHaboration fort curieuse ; te premier et le dernier acte sont
4
■''ísife'"
<•. fl¿iÍaj>-r^^^-fe!r-';r:^--7
-•■- v:^>»1«>:-. --' ' >•::
!V.
L'Echo des VaUées - Vendredi 8 Avril 1938-XVT
Ér
fe“
récités par les Rorengs et les autres par
Bb; jeunesse de Fdloniica^ Puis le Paisteur
de Borà entretient encore la jeunesse sur
des arguments d'un intérêt camanvm ; le
bal et lies mariages obligés. La nuit est
déjà bien avancée cpiand on se dit «aurevoir » au bout de queltpies heures!^ à la
'gare, pour lie moment du départ» Et nous
renonçons à raconter lia moitié de ce <xue
nous voulions dire.
Les Rorengs se rappelleront ce voyage
tant qu'ls vivent Bs garderont dans leur
cœur, parmi les choses les plus précieuses, le souvenir de cette magnifique et
vivante communauté de Felónica et de son
jeune et vaillant Pasteur. IJis leur énvoient encore un grand merci et ils expriment aussi leur reconnaissance au pasteur David Revel, qui remplaça à Rorà le
titulaire, et à la Jeunesse de Turin, qui
leur offrit, à Jbur passage dans cette viffle,
un exoeUtent) goûtér. - E. Geymet.
^ ^ Les famées GAY et GARDIOL tiennent
à remercier en particulier la, famille Toum,
Mlle Adèle Vda et Marguerite Chauvie,
çfui sont vermes à leur aide pendant la
longue maladie et à l'ocoasûm du départ
pour la Patrie céleste de leur tdeneàmée
sœur, belle-sœur et tante
Josepbine Fernaode Cardiol
veare Cardiol
décédée à Saintr-Jean le !«*• avril 1938.
Les familles affligées remercient cmssi
MM. les pasteurs Rivoira et Gardid, la
représeorjtance de t’AsUe ides VietHprdsi,
et l’Union des Mères, ainsi que toutes les
personnes qui, d’une manière cm d^wne
autre, leur ont démontré leur sympathie
chrétienne.
4 avril 1938-XVI.
Lct famüle Charles Joseph Fosbat, profondément touchée par la sympathie demi
eüe a été entourée dans la triste circonstance du départ de so» bien-aimé
SilYio Possat
remercie vivement toutes les personnes
qia, pendant la courte mais pénible maladie, ont entouré leur fils de leur sympaithie et de leur aide, et tous ceux qui ont
pris part à sa grande douleur.
Un remerciement spêckd à M. le pasteur
Bertin, pcmr ses bonnes parties
spirituelles.
ViBar Perosa (Toupins), 6 avril 1938-XVJ.
I* fil •
iiiQi m ini
11.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
AMGROGNA (Serre) - Pastore : A. Deodato.
POLLICE - Pastore : Alberto Ricca.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rìvoira.
UASSELLO - Pastore : Alberto Ribet.
FERRERÒ - Pastore ; Oreste PeyroneL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
FRALI - Pastore : Lamy Oràsson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Roetan.
PRAROSTINO - Cand. TeoL Edoardo Alme.
RI CLARETTO - Cand. TeoL A. JanaveL
RODORE'l'iO - Cand. TeoL A. Genre.
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet
S, GERMANO CHISONE - Pastore; Gustavo
Bertln.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jaliier.
ABBAZIA - € Chiesa di Cristo». Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 11, Via Croix de Ville Pastore em. Augusto Jahier (da Torino).
BARI - CJiiesa Valdese - Da Gorato.
..BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuele, 4
- Pastore: Arnaldo Comba, Viale Vittorio
Emanuele, 59.
■BIELLA - Cliiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario
iBORDlGHERA - Chiesa: Piani di Vallecroeia
' Pastore ; Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore ;
Enrico Meynier, ivi.
BRINDISI - Chiesa Valdese : Via Congregazione - Da Taranto.
CALTANISSE'ITA - Chiesa : Via Malda, 19 Da Palermo.
CARUNCHIO - Chiesa Valdese - Cand. Teol.
Liborio Naso, ivi.
CATANIA - Cliiesa : Via Naumachia, 20 - Pastone : Teodoro Balma, ivi,
CERIONOLA - Cliiesa Evangelica - Pastore :
• Enrico Pascal, Viale Regina Margh., 17.
COAZZE - Chiesa Evangelica - Da lYn-re Pellice.
OOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore:
Carlo Lupo.
CORATO - Clilesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore: A. Miscla, ivi.
FEIONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Ted. Enrico OorsanL
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 •
Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Virgilio Sommanl - Coadiutore ; Paateie T.
Vlaay.
Abofiii«iiittiili pay*« «l dons.
(Le edony est entre fmrentAéses).
1938: Gonuet Giovanna, Sarre (1) - East.
Cajrìo Lupo, Como - Noélie Malan, Id, (1)
- Odin Ade]®, Lus. S. Giov. (1) - Dobson
J. H., Montreal 1937 (1,10) - Prof. A.
Marauda, Genova (5) - Peyrot-Albarin
Emüia, Torre PeiHiic© (5) * Monti Emilia,,
Luserna S. Giovanni (3) - Cimbro Bonnet Maria, Torino - Eeynaud AMce (3) Prof, E. Tron, Nicosia (10) - Muston Arturo, Torino - Santacroce Vera, Roma Gras Marg., Bobbio Pe®. (1) - Geymonat
Paul, Id. (arriéré;) - Negrin J. EKsée d’Elisée, Id, - Negrin J. EKsée feu J. Elisée, Idi.
Madeleine Barolin, Pidon, Id. - Planchon
Judith, Id. - Marie Bertin, Beljllerive Rolle,
semestre - Stalè Madeleine, Luserna
S. Giovanni (2) - Prof. A. Balma MaJan,
Pinerolo - Balma Jean, Marseilfe - Bonjour Marie,, ViM'ar Petllice - Gril' Alfonsina, Torino (1) - Tron Mary, Id. (1) Simondet Paul, Prardstino - M.lte Charbonnier, Torre PeilMce (2) - Fomeron Margherita, Prarostino - Gardiol Enrico, Id. Codino Enrichetita, Id. - Alice Benyr,
Sestriere (2,50) - Batonas Amedeo, S. Germano Cihisone (2,60) - Revell Maria, Torino - Baret Ferdinando, Perosa Argentina
- Bertin ElVina, Pinerolb (3) - Pons Dar
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(A suivre).
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Via Cast.lmarrona, 6 - MILANO
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
oro IO T Pastore : Valdo Vinay, presso sig.
WUtsch, Via Baccich, 5.
FORANO - Chiesa - Pastore: Alfonso Alessio^
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Coreani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Palermo.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attillo Arias, ivL
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
' MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 39 isolato 147 - Pastore : Seiffredo Colucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa : Piazza Missorl, 3 - Pastore : Enrico Tron, Via Euripide, 9.
NAPOLI - Chiesa : Via Cimbri, 8 - Pastore :
Mariano Moreschlni, ivi.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese-405 West,
41 Street - Culto principale : 3.30 p. — Pastore Pietro Griglio - 21 West - 98 th Street.
NIZZA - Cliiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cliiesa Valdese - Da
Cerignola.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand Teol.
E. Micci.
PALERMO - Chiesa ; Via Spezio, 43 - Pastore :
V. Subilia, Ivi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdeee.
PIAZZA ARMERINA - Chiesa Valdese - Da
Catania.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Ciiiesa : Via Derna, 15 - Pastore : F.
Peyronel - Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco ;
Via Possidonia, 4 - Da Messina.
RIESl - Clilesa Evangelica r Pastore : Umberto Beri,
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Da Livorno.
ROMA - ChleBa di Via Quattro Novembre, 107 PMtore: Giovanni Bonnet, ivi - Chiesa di
Piazza Cavour - Pastore Paolo Bosiq Via
Marianna DionigL 57.
. SAMPIERDARENA - CKìesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Cand. Teol. P. V. Panasela.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-EvangeUsta Scarinci
Giitóeppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
•SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA * Chiesa Valdese : Via S, Domenico^ 6i
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Da Torre
Psaice.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. D, Palma) - Pastore : G. Casflgiione,
Via F. D. Palma, 144.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastori Elio Bynard e Emilio
Ravazzini.
TRIESTE - Qiiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore G. dei Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Ernesto Ayassot, ivL
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
LUGANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Guido
Rivoir, Via Franscini, 11.
ZURIGO - Chiesa Italiana ; Waldenserwerk Pastoie : Alberto Fuiimiann, Idastrasse, 21.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DEi.LA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Guido Comba, cassiere Cand. Teol. Paolo Marauda, segretario del
Moderatore - Via Quattro Novembre, 107
- Roma (101),
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa
42 - Roma (126) - Professori : ESrnesto
Comba, Doride Bosio, Giovanni Miegge.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pelllce - Preside : Prof. Adolfo Tron.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof. Davide Bosio, presidente ; Virgilio
Sommani, Giovanni Miegge, Mariano MoreScJt‘Ì7lÌ»
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - 'Porre
PeUice - Direttore : Pastore Paolo Cotsson.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
IS'nTUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pa.store Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre/ Pellice - Direttrice : Sìg.na Adele Arias.'
ORFANOTROFIO MASCHILE (IsUtuto Gouid)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore;
Pastore V, Sommani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Torino
- Via BertìioUet, 34 - Direttore: Or. Uff.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice r a
Pomaretto - a Torino, Via Bcrtliollet, 86.
CASA DELLE DIACONESSE - Seda: Torre
Pfillice (Torino) - Direttore; Pastore Boberto Nisbet, Angrogna.
RIFUGIO PER INCURABILI cRE CARLO
ALBERTO » - Luserna San GiovannL
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone
- Direttore : B. Soulier, pastore emerito.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragnay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to Colonia). - Pastore : Ernesto 'Tron.
COLONIA COSMOPOLITA (Dep.to Colonia Via Rosario) - Pastore Enrico Beux.
AGRUPACION : ROSARIO-BARKER-COLLAPOLONIA (Dep.to Colonia) - Attesa dalle
Chiese di Colonia Vaidense e di Oosmopo ita.
TARARIRAS E ANNESSI (Dep.to Colonia) Pastore : Daniel Breeze.
OMBUES DE LAVARLE (Dep.to Colonia) Pastore : Carlo Negrin.
COLONIA MIGUELETE (Dep.to Colonia) Pastore : Carlo Negrin, da Ombúes.
SAN-SALVADOR (Dep.to Soriano) - Pastore :
Giovanni Tron (residenza : Dolores). —
Coadiutore ; Evangelista EniiUo E, Ganz
(residenza : Cafiada de Nieto, Doloree).
NUEVA VALDENSE (Dep.to Rio-Negro) Evangelista Emilio E. Ganz, da Cafiada
de Nieto).
NIN Y SILVA (Dep.to Paysandù) - Evangelista Emilio E. Ganz, da Cafiada de Nieto.
Argentina.
COLONIA BELGRANO (Prov. Santa Fé - Estación Wildermutli F. C. C, A.) - Evangelista Carlo Alberto Griot
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore:
Silvio Long, Est. Jacinlto Aràuz, P. C. S.
COLONIA SAN GUSTAVO (Prov. Entre Ríos
- La Paz) - Visitata périodicamente,
COLONIA EL SOMBRERITO (Prov, Santa Fé
- Est. Paul Groiissac P. C. S. F.) - Visitata
periodicamente.
CALCHAQUI '(Prov. Santa Fé, F, C. S. P.)
- Visitata periodicamente.
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