1
F
Compte-courant avec la Posti
PRTX D ABONNEMKNT PAR AN
Italie..................... Tj. 3
Tous les pays do VUnion
i poste............» 6
Amérique du Sud . 9
On s’abonne; j
Au bureau d'Administration; !
Chew MM. les PasLe-urs; '
Chea M. Érrie.st Robert Ù^igneroi)
et à rimprirnerie Alpina à
Torre Pelliee.
i/abonnement part du 1. Janvier '
et se paie d'avance.
Année XVlI. N. 4.
Numéros séparés demandés avant le tirage, iO eentimes chacun.
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S'adresser pour la Rédaction à M, lePast.H. Meille, Torre Pellice et pour l’Administration à M ^ Elisée Costafocl, Torî'ePeHice.
Ï89Î Tout changement d'adresse est payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ECHO DES VALLÉES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serex lémolna. Act. 1,8 Suivant la vérité avec la charité. Eph. [V, 15. Qlie ton règne vienne. VI, 10
O III III a i I* At : —
Conséoï'ation — Réunions d’Appel ■— Alliance Evangélique
Correspondance — Missions___Nouvelies Religieuses.
GO'JNrSiÊGDB.A.TXOÏSr
« Va, cbante, mon enfant», m’a dit la voix austère,
« Va chanter le priiitenaps, le ciel, l’oiseau, la fleur,
« Prèle une voix aussi à la douleur amère,
« Deviens pour tous foyer d’amour et de chaleur. ’
« En accents toujours purs fais éclater ta lyre,
« Chante le bien, le beau, et la vraie grandeur,
« Ce qui peut abaisser garde-toi de le dire,
« Tiens-toi sur les sommets, toujours sur la hauteur.
« Si je l’ai refusé là force nécessaire
s Pour l’élancer du pas d’un actif combattant,
« Tou rôle est de chanter pour troubler l’Adversaire
« De proclamer bien haut l’o&uvre du Dieu vivant.' »
Ici la voix se tut, mais mon âme est saisie
De la soif d’obéir à cet appel divin,
De dire le plaisir dont je me sens ravie
Puisqu’un but noble et grand a lui sur mon chemin.
Et je me sens des ailes, et je me sens puissante
Pour effleurer le flot, pour plonger dans l’azur, ■
Pour sonder le bonheur ou l’angoisse poignante,
Pour envoyer au ciel un encens fort et pur.
Car je sais maintenant le pourqoui des blessures,
Pourquoi le vide affreux, pourquoi te long tourment,
, C’est que Dieu, par degrés, de ses mains toujours sûres
Devait tendre tes cordes, 6 rebelle instrumentl
Je l’accepte, mon Dieu, cette mission bénie
Que tu m’offres poui' prix d’un comlaat douloureiix.
Et je veux pai' des chants de suave harmonie
Attirer les regards vers l’Infini des cieux !
A. JALLA.
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Reunions d’appel et de Consecration
ï^e rapport de la Table au Synode
de 1891 présentait cette demande:
« Ne pourrait-(Mi pas accorder aux
» Eglises, à mesure qu’elles le de» mandent, une visite qui durerait
» au moins tuiit jours et qui se
» tiendrait à l’époque de l’année
,» qui coilviendrait le mieux à cha» cune d’elles?»
La maladie qui a sévi l’année
passée, plus ou moins partout, nous
a emfiêcbé de les commencer. Celte
année le consistoire du Villar à demandé à la Table de lui accoi'der
l’aide de deux pasteurs pour des
réunions extraordinaires.
I.es deux pasteurs désignés par
notre administration, M. Micol et
Hugon ont été heureux de répondre
à cet ap[)el et de travailler pendant
huit jours avec leur collègue, M.
H. Trou. MM. Pons, modérateur,
H. Meille, et l’ancien Goss de la
Topr, ainsi que M. 11. Gardiol de
Bobi ont firis une part active à
queb|ues unes de ces réunions
Le premier Dimanche, malgré la
neige qui était tombée le jour précéiient, l’assemblée était très nom
breuse au sermon; et une seconde
assemblée pour les jeunes gens
réunissait de 250 à 300 personnes.
Chaque quartier de la paroisse a
été vjsité; chaque jour de la semaine
il y a eu deuxiréunions à l’exception
du Vendredi, jour de marché, où
nous n’en avons eu qu’une. Les
écoles étaient paidout remplies,
nous pourrions dire, pour quelques
une, bondées li’hornnies, de femmes,
de jeunes gens. Tous était mis proprement, et se tenaient avec resjject
comme en la présence de Dieu Les
réunions ont toutes duré environ
trois heures. Ce temps qui paraît
long, s’écoulait cependant bien vite
et sans auciuuî impatience de la
part des auditeurs. Ces trois heures
étaient remplies par trois, quatre.
cinq allocutions, par de nombreux
cantiques et prières, et par des entretiens qui s’engageaient de la part
des pasteurs, des anciens ou diacres,
des membres convertis de la paroisse
avec différents groupes d’auditeurs.
Les sujets traités ont été les deux
suivants: la rémission des péchés,
et l’œuvre de Saint Esprit, la régénération.
Nous avons rencontré partout le
recueillement, l’attention, des témoignages de reconnaissance, et chez
plusieurs la vie, l’amour selon l’Esprit de Dieu. — FMnsieurs déclaraient qu’ils étaient heureux d’avoir
commencé le culte de famille, recommandé par la dernière lettre
circulaire de la Table.
lœ Mardi soir nous avons visité
les deux sociétés d’Union Chrétienne: celle d’hommes .et de jeunes
gens qui compte soixante membres,
et qui est présidée )'ar M. Ricca,
régent paroissial; et celle de femmes
qui a pour but l’édification mutuelle
et les secours aux pauvres, Bien
que fondée depuis deux ou trois
mois seulernept, elle compte une
trentaine de membres.
Le second Dimanche, outre les
cultes ordinaires, ' nous avons eu
une réunion générale dans le temple, à 6 h. ^2 du soir. Il y avfdt
bien 500 personnes. Quatre allocutions furent prononcées sur Col. 3,
12 à 17. Et si chaque cœur avait
pu exprimer publiquement ses sentiments, nous aurioms entendu plusieurs prières de reconnaissance
envers Dieu. Après la bénédiction,
-non moins de deux cents hommes,
femmes et jeunes gens nous serrèrent la main, nous remerciant et
nous disant: « Vous nous avait fait
» du bien, - vos paroles resteront
)•) gravées, dans nos cœurs, - nous
» pour vous.... », et quel
que-nus nous ont expressénient
chargés d’un message pour nos églises : « Dite.'t à nos frèrês que nous
» suivons le Seigneur, - qu’il fait
3
-21
» bon d’être sauvés, - qu’ils prient
» avec nous et que nous prierons
» avec eux ».
Et quant a ceux qui depuis plusieurs années servenit le Seigneur,
ils avait le cœur rempli de joie.
Les âmes ont besoin de salut,
l’E.sprit Saint l’ait son œuvre, le
temps est favorable, il nous sera
tait selon notre foi. Croyons. Dieu
attend pour nous taire grâce.
,1. P, M. et J. D. H.
ALLIANCE EVANGELIOUE
A pe qui a déjà été dit sur les
réunions de prières à la Tour et à
St, Jean,, ajoutons ce que vient de
nous écrire M. le pasteur de .St.
Germain:
« Nos réunions de prières ont été
fréquentée.s; pas moins d’un millier
de pei'sonties les ont suivies. MM.
P. Malan, J. Ri voir et trois autres
frères ont pris la parole. Nous avons
senti que Pieu était avec nous et
(ju’l! nous avait abondamment bénis.
J’ai reçu en temps utile les imprimés relatifs à l’Alliance Evangélique
et bientôt je vous enverrai ce rjue
nous avons collecté. »
Les réunions de prières ont eu
lieu aussi dans les autres pai'oisses,
mais les détails ne nous s. nd. pomt
parvenus.
Nous avons lieu de liiimr le Sei
gneur aussi pour ce qui s’est passé
à Angrogne, où une quinzaine de
réunions ont été tenues aver l’intervention active de M. Calma.s, de M.
Bertinatli et du soussigné. Tous le.s
quartiers ont été visités.
, Nous avons profité de ta circonstance pour faire connaître à notre
peuple ce qu’est l’Alliance Evangélique, ses principes, son but et les
précieux résultats quelle a obtenus
De nombreuses personnes dans tous
les quartiers ont donné leur adhésion, accompagnée d’une souscription satisfaisante.
Dès que les sommes recuedlies
dans les divers centres de nos .Vallées nous serons parvenues, nous
nous hàferon.s de les transmettre à
Florence avec les nôtres.
E. Bonnet.
CO RRESPOND A NCE
« Permettez-moi de vous adres.'^er
quelques mots pour réfuter .un jugement erroné contenu dans votre
correspondance de Gênes, en date
du 6 janvier, publiée dans le dernier
N. dir Témoin.
Persuadé qu’on peut compter sur
votre impartialité et sur votre arnour
pour la vérité, j’espère que vous
voudrez bien publiei' ces quelques
lignes dans votre journal.
Je trouve dans votre correspondance l’alfirmation suivante: « A
Gênes la haine contre lés protestants
en est au même point qu’au moyen
âge. » Celte accusation est si grave,
que ma conscience d'honnête homme
et de protestant m’oblige à la repousser. il y a plus de 30 ans que
j’habite cette ville; j’ai en l’occasion
de donner des leçons à des milliers
de catholiques; j’ai eu 'ics rapports
avec des centaines dç familles appartenant aux différentes classes de
la société, professant différentes opinions politique.s f't religieuses et,
jamais, à l’exception d’un seul cas,
ma qualité de proleslant ne m'a nui.
Dans maintes occasions, au contraire
elle m’a valu la préférence sur mes
concurrents.
Je ne sais pas si, au moyen âge,
on voyait des protestants portés par
une grande majorité de suffrages au
Conseil Municipal, à la Chambre de
Commerce ou aux fonclion■^ de juge
du tribunal de commerce. Je ne di
■ '. mçl
Nous recevons de M. J. J. Malan
la lettre suivante:
Gênes, le 19 Janvier 1801
Monsieur te Directeur.
'■Vh
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- 2S —
Re-' '
iÿ-f,
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'Itf
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rai pas au moyen âge, car je ne sais
pas qu’il y ait eu des protestants à
cette, époque à Gênes, mais j’ignore
s’il y a un siècle les proteslants
étaient estimés, respectés et appréciés comme ils le sont aujourd'hui
dans le commerce, la han ]ue, voire
même dans l’instructiori publique et
privée. Ce que je puis altirmer hautement sans crainte d’êtie démenti
par les faits, c’est qu’à Gènes la
classe instruite ne fait pas de diiï'érence entre un protestant honnête
et respectable et un catholique. »
X
La lettre de M. Malan contient
une auti'e protestation relative à la
menace de renvoi du sous-bibliothécaire de l’école de Commerce. Elle
èst rendue inutile par les ligues suivanles que nous venons de recevoir
de M. Turin: «A l’égai'd des fail.s
relatifsà l’Ecole Supérieure de Commerce et à la manière d’agir de son
Conseil vis-à-vis de son Sous-Bibliothécaire, le soussigné, après-avoirreçu des informations de source certaine, est heureux de déclarer (jue
les faits rnentiormés dans sa letti'e
du 9 Janvier sont sans fondement».
J. David Turin.
MISSIONS
—AV-'-'*
Départ de 60 mîs.sionnaires. —
L’immense bàlirnettt de Exeter Hall,
à Londres, réunissait, il y a deux
mois environ, une nombreuse assemblée qui venait recevoir les adieux de plus de 60 rnissionnaii'es
en partance pour les Indes, la Chine
et autres pays. Celte i-é:inipri était
présidée par un membre du Parlement.
X
Morts de missionnaires au Oaméroun. — La Société des Missions de
Bâle vient encore d’;épfouver de
grandes pertes au Garnéronn. On
sait que, depuis que l’Allemagne a
occupé ce territoire, les missions
anglaises se sont retirées et ont
cédé leur slation à la Société bâloise.
Malheureu.sement le Garnéronn semble un des points les plus malsains
de la céte d’Afrique. Trois rni.ssionnaires viennent encore d’y succomber coup sur coup: M. Àrnlz, en ,
août derrier; M. Narr, en octobre,
et M. Schmitt, en novembre. Tous
trois ont été emportés par les fièvres
pernicieuses.
X
Sociétés missionnaires en Afrique.
— Veut-on savoir combien de
Sociétés de missions ti'availlent à
l’évangélisation de l’Afrique? il y en
a 34, dont iO américaines et lü anglaises. Le nom lire de.s convertis
est d’environ un million. On compte
6û0 missionnaires et environ 7,000
évangélistes indigènes. (l'ém.)
X
Lettre de M. Kohler, missionnaire
à Cana (Lessouto).
Nous sommes redevables à M.
Weitzecker de la communicalion rle.s
lignes suivantes:
Calia, le 20 Novembre 1890.
Cher M. Weitzecker.
Depuis que vous êtes partis il n’y
a une semaine que je ne me sols
dit: je vais prendre la plume pour
vous écrire; mais jusqu’à aujourd'hui
je n’ai pu m’y metti'e. Taplôt c’est
une chose, tantôt c’est une autre
qui m’en a empêché.
Gomme j’ai peu de goût pour ce
genre de travail, la moindre chose
me fait remettre. J’ai. louionrs été
brouillé avec la plume, et je mourrai, sans aucun doute, sahs m’être
raccommodé avec elle. Mais il vient
un moment où les remords sont si
forts qu’il faut absolument s’exécuter.;
, J’ai passé dimanche dernier à Léribé. Nous avons eu une fête de S.le
Gène. L’assemblée était très nombreuse, de sorte que, les services
ont dû avoir lieu dehors. Je suis
5
parti le jeudi de Cana, j’ai passé
par Koloyatie, où j'ai béni le mariape
du fils de Sisa. il a épousé la fille
de Lazfiro. De là je me suis rendu
au Camp, passant par des chemins
qui n’étaient rien moin« que beaux.
Naturellement j’avai.s dû aller en
cartetr.pinme vous n’êtes plus là pour
recevoir, j’ai dû prendre mes . précautions, 11 fallait aussi prendre du
vin et du pain pour la S.te Cène.
Le vendredi j’ai eu le consistoire
dans le quel il n’y a eu aucune
question épineuse. A Léribé, depuis
votre départ ii y a eu quelques personnes de reçues dans la classe des
catéchumènes, ainsi qu’à Koloyane.
Salornnii va mieux, seulement il
n’est pas tout à fait bien encore, il
nous ,a demandé un cotip-é de quelques semaines. Les membres du
consistoire se soht engagés à le
‘remplacer le dimanche pendant ce
temjjs. La nunson vide est extrêmement triste, par contre le jardin est
splendide, ayant eu de bonnes pluies
depuis prés d’un mois. Les fleurs
devant la porte, ainsi qu’au potager,
étaient dans tonte leur gloire. AUVed
Casalis est arrivé le dimanche malin
accompagné de M.lle Laure Casalis.
■ Après les services du dimanclie je
suis reparti avec eux pour aller'
coucher an Camp. Le docteur et sa
femme étaient à Kalo. Pendant la
nuit il a passablement plu, et le
lundi malin, de bonne heure, mon
garçon est venu me dire tpie nous
devions nous hâter de partir afin
que nous pu.ssrons traverser la rivière, qui serait impassable plus
.tard. Je me levai et fi.s atteler. Arrivés devant la rivière il y avait
passablement d’eau, mais je crus
que je pouvais, passer cependant. Je
lance mes chevaux, mais ils n’avaient
fait que quelques pas que le courant
les entr.iîne, et nous voilà descendant
la l'iviére au lieu de la traverser (1).
fl) Cette rivière, la Tlotse, est encaissée enti’e des
l>ei‘gsô profondes dui ne' permettent de la traverser
qu’aux gués Cela est, du reste, généralement le cas
peur les rivières au Leaaoute. J, W.
Un des chevaux se couche sur le
flanc el se laisse floller; alors Abraham .saute à l’eau el avec beaucoup
de difliculté pai-vient à la tète des
chevaux et finit par dételer le cheval
qui flottait. A ce moment quelques
liommes du Camp, qui nous avaient
vus dans la difficulté, accourent et
nous portent secours. Ils ramènent
le véhicule au gué, puis le traversent de l'autre côté,. Bien que je
ne .sois pas descendu du cai'l, j’ai
été mouillé, car il y avait de l’eau
par dessus les sièges. Dieu soit loué,
l’accident n’a pas été grave, j’en ai
été quitte pour une courbature assez
forte le lendemain, et hier,-malgré
mon peu d’envie de monter à cheval, j’ai dû aller faire un mariage à
Pelha. Aujourd’hui je me .sens beaucoup mieux, et demain je crois que
je serai tout à fait remis,
Voilà comment s’est terminé mon
second voyage à Léribé depuis votre
épart,'
Signé F. Kohler.
Nouvelles Religieuses
Collège Savonarola. — Le Labaro
organe des vieux catholiques italiens,
annonce l’ouverture proclmine à
Rome d’uii Collège théologique rattaché à la nouvelle Eglise. Cet étaI blissernent prendra le nom de Jérôme Savonarola l'un des fondateurs
de-la Réforme. Son fo,ndale<ir est
le Comte Henri de Campello. Cinq
lioiirses seront à la disposition des
candidats remplissant les conditions
voulues.
X
•Fraternité chrétienne.— L’évêque
anglican de Liclifleld a invité, à la
fin de septembre, dans son palais,
un grand nombre des pasteurs non
confoi’misles de son diocèse, pour
une conférence familière suivie d’un
repas en commun. Une centaine des
6
fi"
&■
yîL:
I?-
V-.' ',':.i' -Ah ■ ■:■■. ^ ■ ■'•1
- so
pasteurs conviés ont pu répondre
à cette gracieuse invitation. Le prélat a expliqué à ses liôle-s qu’il avait
désiré faire leur connaissance personnelle et s’entretenir avec eux des
intérêts religieux du pay.s en se
plaçant sur un terrain supérieur à
celui des divergences ecclésisastiques
Il les a engagés à prier régulièrement tous les jeudis pour la prospérité de l’Eglise universelle et pour
le développement de l’unité chrétienne; Cette cordiale rencontre ayant
été très appréciée de tous, les pasteurs dissidents se proposent, dit-on,
d'organiser de leur côté une réception à laquelle ils inviteront l’évêque.
Sem. Rd.
X '
Autres délégués français aux
Assemblées de l’Alliance Evangélique à Florence — Pour iVimcs M.M.
Bahut et Lortch pasteiyns, M. Foucher laïoiie, M. G. Fahre pasteur suppléant. Pour Paris M. Saillens.
X
Retour au Protestantisme — M®
Napoléon Peyrat, veuve du pasteur
de St-Germain en Laye, après s’etre
faite catholique, est revenue au protestantisme, et elle critique dans
une intéressante lettre au Christianisme, la n'iéthode dite du développèm.eni, pdr laquelle les docteurs
catholiques prélendent tirer'de l’Evangile leurs doctrines relatives-à
la Vierge, au purgatoire, etc. « Moi,
dit-elle je crois à la justification par
la foi. Je dis de plus, que je n’ai
jamais cessé d’y croire, et que le
jour ou je me suis aperçue qu’il n’y
avait plus rJe place pour elle dans
l’Eglise catholique d’aujourd’hui, je
l’ai quittée avec le seul regret .d’être réveillée d’un beau rêve ».
X
Conversion de deux prêtres —
Deux jeunes prêtres bretons viennent de sortir du papisme romain,
l’un pour reprendre ses études à
Montaulian, l’autre pour achever les
siennes auprès d’un pasteur.
{Edaireur).
Plus superstitieux que les prêtres — A cause du froid, le clergé
de Callanisella résolut de ne pas
faire la procession de S. Michel le
patron de la ville La foule envahit
la Cathédrale demandant à grands
cris la procession, l^e clergé eut
peur et se barricada dans la sacris
tie. Les gardes de sûreté publique
et la troupe durent intervenii.
11. Evang.
Lois relatives aux Jésuites eu
Allemagne — On sait que la loi
sur les Jésuites a donné lieu dans ces
derniers temps à un péliLionnement
général soit pour, soit contre le
maintien de celle loi. On a compté
environ 120 pétitions qui en demandent l’abrogation. Elles émanent en
très-grande partie de localités de la
Prusse rhénane, de la Weslphalie
et de la province de Nassau, et ce
sont les curés et les iiourgmeslres
qui se trouvent généralement à la
tête des signalail'es. Par contre on
compte iusqn’â 188 pétitions venant
de toutes les contrées de l’Allemagne et qui demandent le maintien
de la loi. Elles portent des milliers
de signatures recueillies et émanent
de quelques centaines de localités.
On cite celle lie Stuttgard qui porte
17.,45n signatures ' recueillies datis
204 localités wurlemhergeoises. Cellé
de Hildl)urghausen est couvei'te de
5,37? signatures d’habitants de 89
communes de la Thuringe. Une autre, de Kirhheiqi-sur-la-Nies, en
porte 32,285; elle a été signée dans
le Palatinat et le Wurtemberg,
X
Divorces en Allemagne On
signale camme un symptôme grave
de la démoralisation crois.sante , la
multiplication constante du nombre
7
-' ' ;^ ■'^ ’-^¿'^»í,'^'í',í'’'V''' ' ■■ ■ '" '■■ 'V''"’í'v’’” ■ ’;>■? •í’v.víV' "•'•• u*' * ’' '
. -31-
des divorces à Berlin. Au Kammergericld (diivmb're de jusiice, sorte
de cour d’appel pour le Bramiebourg
avec juridiction spéciale), un Sénat
tout entier, c’est-à-dire une Cltambre, est uniquement occupé des affaires de divorce et se plaint d’être
surchargé. Il est à noter que le plus
duit dans les classes dites tnoyenne.s
et supérieures, tandis (|ue tes classes
ouvrières sont comparativement peu
adonnées à ce genre de procès.
{Tém).
Revue Politique
Italie. — Le parti railical, battu
comme on le sait dàn.s le.s derniére.s
élections politiques, tente de faire de
propagande en Sardaigne. La
re
grand nombre de divorces se pro
ussite de Cavalotti et compagni dans
cette ile rattachée depuis si longtemps à la maison de Savoie est
fort peut probable,
La famille du Prince Amédée
vient de transmettre au Syndic de
Turin "12,000 fr. pour les pauvres de
cette ville.
À la séance de la chambre (20
Janvier) le Min Boselli a pi'ésenté
entre autres projets celui concernant
lés « Provvedimenti suH’ istruzioneprimaria». bes députés Bonghi et
Martini se .sont élevés contre le
scrutin de liste dans les élections
politiques. La bagatelle de 26 interpellations ont été présentées.
Le Duc de Gênes partira, le 22
cour, pour Berlin, pour y représenter
lé roi au baptême du dernier enfant de l’Empereur Guillaume.
Le mouvement tendant à ,fondre
en un seul institut toutes les ban-,
qnes italiennes (Nationale, Toscane,
Romaine, Napolitaine etc.) s’aecenlue
toujours plus.
France. — La chambre de commerce de Lyon a déclaré que les
fabricants de soieries et touà leurs
ouvriers, au nombre de 300,000,
éprouveraient de gi'ande.s pertesq.)ar
rétablissement de nouveaux impôts sur les soies éti’angéres. Elle
supplie le 'gouvernement d’agir auprès de la Commission des douanes
pour qu’elle repousse louL proget
semblable' qui ne manquerait pas
de détruire une des plus grandes
inilustries françaises.
Le mitiislre Ri bol. répondant à une
iuterpellatiqn du député, Bourgeois
manifesta l’espoii" qu'avant 1S92 auront lieu des conventions commerciales avec les pays qui ,y ont iiilérêt; il déclara qu’il ne négligera rien
de ce qui pourrait faciliter ce rapprochement.
Kiisisie. — Suivant le New-York
Herald, la pe.ste noire aurait fait son
apparition dans la Russie Asiatique.
Plusieurs milliers de personnes auraient déjà succombé.
Ftats-L’nia — La bande principale des Peaux-rouges composée de
4 000 guerriers, vient de se soumet
tre, Une guerre
donc évitée.
terrible semble
llcpublique Argentine — Uim
force considérable d’insurgês .s’était
réunie à Entrei'ios. Des troupes nationales y ont été Envoyées ,et ont
désarmé les rebelles.
Chili — Une partie de la flotte
s’est révoltée; elle bloque la côte
entre Iniqua et Equimbro et menace
Valparaiso. I.’arméeest restée fidèle.
I! paraît que la révolte a des parlisans même parmi les membres du
parlement et qu’elle reçoit des secours de l’étranger.
BIBLIOTHÈQUE dite OU COLLÈGE
(Suite V. N. 3]
Noits venons de recevoir avec vive
gratitude de la part de Gibelu,
prof, de botanique, à l’Université
de Turin :
8
¡rS'-';
'S,
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fc’-'-. '.7'
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fïïPSii.'
»-iii -,. .-' i'.’; I
- 32 -■
Gibclli G. e Giacosa I*., I>e
piante merìicinali, Man. di bolariifcamedica, ili. ila 137 iticis. 8. Tor. eoe.
(VII - 335.
Gihulll G. e Belli S., Rivista
critica e descritf.delie specie di iri~
folium italiane e affini compi'ese nella
Lezioni sulla dige
sez. Lagojnis Koch. 4“ Toc. 89 (184
con 9 tav.
Gabelli G. e Beili Rivista critica delle specie di Irifolium italiane
compar. con (|nelle del resto d’Europa e delle regioni ciroum-rnediterranee delle sezioni GaleariaPresl.-Para mesus Presi.-Mici'antheurn Presi.
4“ Tor. 90 (78.
Caeiiel T., L’erborista toscano.
Chiave analit. per ti'ovare sollecitam.
il nome delle piante che nascono
selvatiche, iu Toscana. 12. »Fir. 76
(304.
Noiiiei'i’IHe !M., Geogi'afia frs.,
trad. di El. Pepoli, 2.“ ed. itai. 2
voi. 12*^. Fir, 61.
OmbeiiìG., Comes’è fatta l’Italia.
Saggio di geol. popol. 12. Ver. Pad.
76 (XI —'340.
Hei'xvn A.,
stione. Fir. 77 (159.
Amalo Amalif Avviamento allo
studio della geografia diviso in 2
cor-si, 12. Mii;58 (230.
llercalli G., Elerrr, di holatrica
e di zool. geperrde, ad uso delle Scuole
2.”''3." ed. cott 274 incis. 12° Tor.
ecc, 8”, (234.
.■M'ei-cariti F., Tralt. elem. di
Stor. natui'.: Boìanica, con 192 incis.
12° Tor. ecc. 87 (238.
^anj^tic(l<»Ia'G., Nozioni di Stor.
natur. Ì° Botanica, ih. da 113 incis.
12° Tor. ecc. 86 (XII - 141.
.Bosvbeii'Aj., Eleni, rii 'Botanica
descritt., ili. de 263 incis. 1^° Tor.
ecc. 85 (Via - 223.
bordelli Manuale di Boìanica
descrit., con 310 incis. 12°. Tor. ecc.
85 (404.
Alaury 11. fi'., Geografia fisica
l."trad. ital, dairingl.con 2lav.litogr.
12° Mil. 67 (140.
Prof. Vinay, bibliolh.
fi-l
c
ha
H
-5
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Ernest Robert, Gérant.
Boecardo Gei*., Le ter’ie e le
a(;(|ue deiritalia. 12° Mil. 65 (139 con
14 incis. e 3 carte,
Torri, Penice, le i9 Janvier i89i.
(1) Les jours do murché, il y k «les départs de
Pignerol à 5,50j a. m., 2,80; 8,10 p. m. et des
départs de !a Pérouse à. 7>,60; a. m., 3,80; 7,44 p.m.
Torre Pellice — Imprimerie Alpina