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. PABAISSAKT CHAQUE VENDREDI
Par aat
PRIX O’ABONNBMBIITt
Italie et Colonies italiennes . . . . . . L. 10,—
Etranger.............................................. 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . . . > 22,—
Paar i mais
6,
12,
Ob s’aboBBCi à Torre Pellice, au Bureau d'Administration de l’EcAo (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. tes Pasteurs.
S..'t ’'•'■'•’'’ii 'r , ü*
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L'ABONNBMBNT |B PAVB D'AVANCE.
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S’adresse? ; pour la Rédactien, à M. le Prof.' Lows MicoL - Torre PeUice — poui
rAiiiniaiatratl«n, au Bureau du Journal, Via Wigram, N« 2 - TorrePettice.
Pour toutes les aBoenecs s’adresser au Bureau du journal.
d’adresse coûtent fo eantiii
Le nvaaiko: 25 aentfanaa
;V
Tous les changements d’adresse coûtent fo cantlaMS« sauf ceux du conmen*
cernent de l’année. -ît
Que toutes lea choses vraies, honnêtes, juste», pures, aimables..., dignes de louionge, occupent vos peméet (Philipp. IV, 8) .
Conminiiicatioii Offidellt
Messie^irs les PaStewrs sont priés
d’annoncer du haut de la chaire que le
Synode s’ouvrira, D. v., dans le temple de Torre Pellice, le 6 septembre
prochain, à 15 heures, par un culte
présidé -par M. le prof. GionMinni Rostagno, au terme duquA auta lieu la
consécration au Saint-Mimsitère de
MM. les candidats Lamy Coïsson, Ernesto Ayassot, Vittorio Subüm.
Les membres du Synode sont convoqués à la Maison Vaudoise à H h. 30
précises.
Toirne PelHce, 26 août 1937.
Le Modérateur : Ekîne.sto Comba.
L«e «le V«aPB>e
l^ellicre aae s* «su'vwima
■»«■% 14- la eu me s
Les Séances du Synode.
«
Nous prions nos iecteurs die prendre
bonne note que les séances du Synode
sont die_ trois sortes, j>pur le tgubilic :
séqnces publiques, administratives, privées. Une séance privée, par exeimple,
.sera celle de mardi matin, et le public
n’y est pas admis. Une, ou plusieurs
séances publiques : elles auront lieu probablement le soir;, et seront consacrées
à (les sujets d’une importance spéciale :
tous y sont cordialement invités, sans
aucune restriction. Nous attirons, d une
faqon particulière, l’attention de nos lecteurs sur la séance publique die jeudi
matin, à 10 heures, dans la Maison Vaudoise : de nombreux représentants d’ESiHses soeurs nous parleront de leurs
œuvres en Ita,lie, en Grande Bretagne,
Suisse et Allemagne ; nous espérons
que de nombreux auditeurs sauront démontrer leur sympathie à ces frères.
liGs séances administratives auront
lieu le mardi après-midi, à 14 h. 30, ave,c
la lecture du rapport de la Commission
d exMmen de l’activité de la Table, et les
jours suivants, sauf d’éventuellee modifications, qui seront dûment annoncées.
Les membres de l'Eglise Vaudoise y
sont admis, mais doivent être pourvus
d'une carte d’entrée qu’ils peuvent retirer au Collège, dès lundi matin, en
faisant ressortir leur qualité de membre de l’Eglise Vaudoise, demande appuyée par un Pasteur. Pour éviter de®
déceptions, s’y prendre à temps ; ca’'
un minimum de service, d’ordre doit
pourtant être établi et sera établi séri(iusement.
-2Z.Z T jETir-nar-T x:
Lmiisio mmi miiegìto
TORRE PELLICE.
Esami Sessione Autunnale 19S6-37-XV.
I candidati della sessione estiva e gli
alunni inbemi rinviati, sono iscritti
d’uiì’i'cio agli esami della sessione autunnale.
Anno scolastico 1937-38-XVL
Le domande di iscrizione alle varie
classi saranno accettate, a partire dal
1" seittembre, fino al 30 seittiepEnbre 1937-XV.
Per maggiori informazioni rivolgersi
alla Presidenza deiristituto nelle ore
d’ufficio. Il Presidet.
A propos Po la “ Carlo
Vu quel, d’après la chanson, «on est
si méchant au village», nous risquons
un petit mot de oommentairei, à propos
de l'a «carte d’anitrée» aux séances du
Synode. Probabtemeint cette simple allusion à une sorte de « tessera » aura
fait froncer le sourcil à quelque lecteur,
qui aura commencé par murmurer *et
protester. « Comment ! Un service d’ordre ? Mai® pour qui nous a-t-on pris ? ».
Nous désirons simplement lui eixpliquer
que cette mesure n’est pas une innovation, mais une simplification, qui veut
souligner précisément ce caractère, cet
air de famille, de chez nous, qui rendaient sympathique, jadis, même une
discussion animée}, à la vaudoise.
Une famille accueillante. (Faut-il rappeler l’hospitalité vaudoise? !).
Una.J.amüle..
combien de personnes ne réussissent
pas à comprendre que l’adj»tif sérieux
doit aussi s’appliquer aux auditeurs ou
à des speotataurs! Quantité de genjs
vous parlent tout naturellement d’une
conversation, d’une discussion, d’un
spectscle sérieux, mais ne peuvent pas
oomprendre que ce sérieux vient à manquer en g’rande partie si le public n’est
pas sérieux ! ! Du reste ce fait est peutêtre dû, en partie, à cet équivoque qui
poussait un jour un étudiant à dire:
« Mais, synode, cela doit venir du grec
et signifie à peu près : routas qui se
réunissent » ; une place, quoi, une salle
où se rencontre beaucoup de monde,
pour VOIR. Voilà le mot du jour : voir
Monsieur le tel. Mademoiselle la telle ;
considérer si la tête du gnand orateur
X a blanchi ; examiner si la terrible
Y a toujours l'a répartie aussi promp,ta
que jadis : voir l’entrée du cortège synodal dans le temple, sans le moindre
souci de dignité).
Une famille respectée. (D’après quelques... grammairien^, 'respectée vient
de... riche : oh ! que de révérences, que
de courbettes (levant l'a respectable fa-'
mille des millions de X. Mais nous
croyons pouvoir affirmer que chez nous
oes grammairiens n’ont pas d’écoles ! !
Respectée nous setable-t-il, au contraire,
en tant que respectueuse : il est facile
de crier que la « famille vaudoise », par
exemple, n est pas respectée comme elle
devrait l’être. Mais que fais4w, cher
ledteur, ;pour la respecter taibmêm©?
En entrant dans la « Maison Vaudoise »,
encore par exemple, pensas-tu que c’est
ta maison, la maison de tes pères, un
foyer idéal, un Heu sacré et intime, où
certaines attitudes, certains propos,
certains accoutrements sont, tout au
moins, hors de propos, car ils manquant
de respect ?).
Une famille vivante. (H y a des braves gens qui déployent bruyamment le
manque de vie spirituelle de l'a farailiei,
qui voudraient assister à des Réveils
puissants et qui s’étonnent lorsqu’une
discussion surgit soudain sur quelque
■question de principe. « Mais on ne di*rait pas dTêtre en famille...!»: c’esfc4dire: une famille d’enfants (mfantes)
qui ne savent pas encore parler : qui babillent, qui se passent des caramels, qui
s’ennuient lorsque les problèmes sérieux
sont affrontés, qui ont la passion des
joujoux, des cancans, des scandales, et
qui partent blasés ; « Aujourd’hui il n’y
avait rien d’intéressant»!).
Or, grâce à Dieu, notre famille est une
famille d’hommes, qui parlent quelquefois des langages différents, mais que
guida un seul amour : et dans la Maisort
Vaudoise, jeunes gens et jeunes filles,
hommes et femmes, n’iapporteiz aussi
qu’un même sentiment de prière qui
nous donne, à tous, un peu plus de char
rité. Cl.
SOCIETÀ DI STUDI VALDESI.
. L’annua adunanza della Società di
Studi Valdesi avrà luogo lunedì pros■ sime, 6 settembre, alle ore 20.30 precise,
nell’Aida del Sinodò.
La seduta consterà quest’anno di una
Tijìarlfi. porte:, omam?,
nistrativa stréttamente riservata ai sopì
della Società stessa.
L’Ordine del giorno è il seguente :
1“ RARTE:
Relazione della Presidenza ;
Relazione dei Cassiere;
Breve studio del Sig. Arturo Muston su :
« / primordi dell’Opera Evangelica in
Nizza Marittinui e i Valdesi ».
IP PARTE :
Proposta per una eventuale modificazione alla'composizione dei Comitato
Direttivo della Società ed al contenuto
del Bollettino ;
Proposta ed approvazione di un Rego
lamento per fi «Premio Davide Jahier » ;
Comunicazioni varie ;
Nomina dei Seggio.
R pubblico è caldamente invitato ad
intervenire alla prima parte della seduta ed i soci tutti a partecipare anche
alla seconda, nella quale verremmo trattati argomenti di grande interesse ed
importanza per l’avvenire d/élla Società
stessa.
« *
Pubblichiarno fi secondo elenco deile
Chiese che hanno inviato il loro contributo alla Società ed aspettiamo con fiducia che tutte le altre ne seguano con
sollecitudine l’eeempfi) ;
Chiesa di Roma (Via IV Novembre),
L. 100 - Chiesa di Milainoi, 100 - Chiesa
di S. Germano, 25 - Chiesa di Massello,
10 - Chiesa di Pbmaretto, 25 - Chiesa
di Roma (Piazza Cavour), 100 - Chiesa
di Pachino, 10 - Chiesa di Taranto, 25
- Chiesa di Coazze, 20 - Chiesa di Pramollo, 20,
Il Vice-Presidente :
, ErNBSTO COMB.V
Le premier de nos devoirs, celui qui. est
la condition de tous les autres, c’est de
devenir bons, afin, de pouvoir faire le bien.
i^EST Navttjj!
a'ii
UNION NATIONALE
DES AlIESiDE LA JEDEE FILLE.
Toutes les « Amies », dovdmremement
frappées par la mort de leur chère présidente ' M.lle Elisabeth Nœrbd, sont
cordialement mvitéés à prendre part à
la commémoration qui sera faite à
La Tour le mardi 7 septembre, à
10 h. 30, dans la Salle de l’Unkm.
La fête anDDelle de Frangins.
La f ête annuelle d© Prangins, qui devait avoir lieu le 15 août, a dû être
renvoyée au dimanche suivant à cause
du mauvais temps.
Comme il arrive souvent, ce renvoi
a nui un peu à la bonne réu^ilbe de
la fête. Ainsii le syndic de Prangins,
qui avait promis son concours pour le
15, n’a pas pu être des nôtres 1© 22.
De même ML RoUi, pasteur de Pusterie,
qui s’était chargé de la partiie religieuse, a dû s’absenter apr^ le 15. Puis
notre ^distingué compatriote M. Gay,
chancelier du Consulat italien à Lyon,
était venu à Genève pour assister à la
commémoration de la Rentrée, et n’a ^
.Jf-. - V..- -at-v. .. ,-<»,1,.,,.-. a... .g...'.
pas pu venir huit jours après^
Malgré toutes les difficultés, la fête
a très bien réussi. Le vieux monumient
qui va avoir bitent&t cinquante ans,
comme celui de Sibaoud, avait été
fleuri par les soins d’un habitant de
Prangins, M. Mîchaud,
L’assistance, assez nombreuse, a entendu d’abord l’invocation faite par
M. Paul Sauvin, puis le chant «Levez
vos mains au ciel ! », dirigé avec
« maestria » par M, Emile Pasquet.
Ensuite le prépsident de la Société,
M. Benech, après avoir rappelé la signification du monument, parla des deux
moments les plus critiques de l’eocpédition.
Le premiier est la traversée de Mégève et Haute-Luce. L’orateuri, qui s’était rendu à Mégève quelques semaines avant, a reconnu sur place Jes difficultés que les Vaudois avaient rencontrées. A Mégève s'ouvre une vallée qui
a l’air très engageante, mais qui s© terr
mine par un cirque de hautes montar
gnes, culminant au Miont Jiolli, L’on se
demande pourquoi l'eKpédition s'écarta
ainsi du chemijn habituel conduisant au
Col Bonhomme.
Le deuxième moment critique, o© fut
la descente du Mont Cenis, qui faillit
amener une catastrophe, et qui se termina brillamment par la prise du Pont
Salbertrand.
Après cette parti© historique, on applaudit la musique d© la commune de
Frangine, qui avait bien voulu assister à notre fête, et ses productions contribuèr€Bit à donner un© note gai© à la
manifestation
On entendit encore M. Pfeterson, un
Suédois, qui, ayant su que les Vaudois
æ réunissaient, vint apporter le® messages de sa patrie, qui se ra’ttache à
nous par sa foi protestante.
Après avoir entonné le «Grand Dieu
noua te bénissons » chanté par tioute
rassemblée, une dernière prière de
ML Sauvin clôtura la partie officiellle.
2
.¿IvfWjfííW.«
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,'i f > • i " L*Echo des Vallées Vendredi 3 Septembre 1937-XV
Î ' I ’ ' " “■ ’S
■ i.'.''- . <ÍíiÍfÍ1ÍT A:fi: "i'Sfff'íj-SjíU ■!.■"• 'C
II
V Malgré le temps inceirtain, 1^ groupes æ formèreRt sur Vherbe, * autour
du monument, en face du bleu Léman.
On pouvait voir daais-le tointaih la riva
savoyarde où lies Vaudois Idébarquèrent,
et les premières montagnes traversées
par l’expéditii^, et retraversées il y a
trois ans, par le premier Pèlarmage
Vaudois.
•y,
COURRIER SUD-AMÉRICAIN
C’est toujours avec grand plaisir que
nous recevons l’Echo, semaine après semaine, nous, si éloignés des Vallées !
Un de vos correspondants disait un jour
qu’il lisait tout, même les abonnements
payés. Je suis un de ceux-là. Un nom
me rappelle un ami, un frère, il est encore en vie, il Ititte, ijli souffre peutêtre: («Ici pleurer et souffrir^., ». Je
regrette seulement que la nouvelle génération, ici, ne lise p.nesque plus le
français... et que les abonnés diminuent
chaque année dans le Sud-Amérique.
Si les liens de la chair se relâchent,
fortifions ceux de l’Espriit qui demeure
et ne change jamais.
Un colon qui a exercé une grande
influence à Colonia Valdense, M. J. D.
Revel, parti il y a plus de 30 ajis, me
disait sur am lit de mort : « Parlez
toujours de Jésus ». Ce n’est qu’en Lui
et dans son amour que nous pourrons
être vraiment unis et former un seul
corps.
J’ai eu le privilège de visiter dernièrement l’immense paroisse d’Ombttes de
LavaUè, accompagné par le pasteur
Breeze C’est peut-être la plus grande
de l’Uruguay. Comme dans toutes nos
congrégations, les familles augmenteirt,
cherchent de nouveaux terrains et occupent aussi.de plus grandes extensions.
Avec les majchines on fait de. l’agriculture en grand, et U faut sortir des centras. Le pasteur de LavaUe, M. Negrin,
qui nous t avait invités, doit rayonner
aux alentours à des distances de 40,
50 kilomètres et plus, pour visiter
groupes et les familles, depuis SaurRoQue jusqu’à Miguelete ét Costa del
Colla.
Barba Paul Gay me disait un jour :
Quartd il s’agit de l’homme, on emploie
le mot cloche, mais quand, c’est Dieu, la
Bible dit toujours trompette. La même cloche nous fatigue. C’eSt humain.
Nous avons été d’autres dochefe et Dieu
nous a permis d’avoir d'excellentes réunions à Omhues de Lavalle, à San-Roque, à Sarandî et à Miguelete, endroits
où il y a des chapelles, et ensuite dans
les maisons et les visites particulières.
Les appels n’ont pas manqué, appels
directs et clairs;, sachant que les choses
vagues ne réveillent personne. Quand le
dard est peu affilé, il ne pénètre pas.
Nous te passons à la meule de la prière.
Dieu nous a aidé puissamment par son
Esprit et nous l’en bénissions, en le suppliant de donner accroissement à sa Parole, qu’il nous a donné de semer dans
les consciences.
Owbttes de Lavaüe est déjà une per
tite ville qui progresse beaucoup. Elle
compte deux médecins et deux pharmacies et un grand nombre de négoces.
Ce qui frappe l’attention du visiteur,
en arrivant au presbytère, c’est d’y
voir dans une salle trois portraits
d’hommes à la barbe noire et touffue.
Ce sont tes trois premiers pasteurs de
Lavalle: Paul Lantaret, Philippe Ghigo
etù Paul Davit. Je n’ai pu retenir une
larme furtiva.. au souvenir de ces trois
amis, que j'ai si bien connus ; et j’ai
pensé au texte d’Hébreux XIII, 7 et 17 ;
« Souvenez-vous do vos conducteurs qui
vous ont annoncé la Parole de Dieiu et
imitez leur foi... Ifc veiUemt sur vos
âmes, comme devant en renidre compte ».
Ce qui donne te plus de satisfaction
au serviteur de Dieu, ce ne sont pas
autant les sermons que tes visites. César Malan disait: «Une seule oonvor
sation est souvent plus efficace que plusieurs sermons ». Mais il y faut l'amour
des'^âmes eft l’amour pour Chrisib. ^
Quel plaisir dé visiter de vieux amis
connus et de les laisseo:, en se séparant
d’eux, sous l’influence de la Parole, qui
est la Vérité et de la prière !
A San-Roque, où il y a la tribu des
Berger, j'ai pu visiter Jean Salomon,
de Buffa du Villar et sa femme Marie
Catalin. Il y ä vingt ans que je ne le
voyais plus car il ne sort presque pas,
étant sourd. « Tiens, s’esb-ij écrié, c’est
M. Jourdan». Nous nous sommes
réjouis ensemble et sentis plus jeunes.
A Lavalle, J. Pierre Mondon, de Bobi,
qui est de mon âge, à dix jours de différence ; Jacques Charlin et sa femme
Marie Ptenc, sous te coup de la perte
de deux fillœ ; Auguste Charlin, son
frère ; Davit Davyt et sa femme Joséphine Gönnet, lui du Villar et elte des
Pons d'Angrogne, qui m’ont hébergé
avec tant de cordialité ; Mari|e Davyt
veuve d’Etienne Bonjour, qui ne voulait pas me laisser partir, Louis Tourn
et sa femme Joséphine Morel ; une partie de leurs enfants sont venus de Rorà
et d’autres sont nés ici, dont une flUe
déjà mariée ; Suzanne M. Salömon veuve
Berger, une mère en Israël. A Migmlete, Jean Jaeques Pontet, si éprouvé
par de nombreux deuils, et Anna Garnier veuve Roatiagniol, du Serre de Bobi,
qui, malgré ses 93 ans finis, ne manque jamais aux cuilltas, vrai type de
vieille vaudoise comme on en voit peu
aujourd’hui.
Je n’ai mentionné que les personnes
venues des Vallées et avec qui l’entretien des choses d’antan ouvre le chemin pour leur parler de Celui qui s’est
donné pour nous et qui ne nous abandonnera jamais. Et quelle joie de leur
répéter nos bons vieux cantiques...
Tu m’as aimé, moi, vile créatwe.
Jusqu’à t’offrir en'victime pour moi.
Ton propre sang a levé ma souillure
Et par ta mort, je suis vivant pour Toi.
Ou :
Si je rencontre en mon pèlerinage.
Sur mon sentier, l’épreuve ou le chagrin.
Puis-je oublier dtirant ce court passage,
Que ton enfant n’est pas un orphelin.
Et tant d’autres qui ont été la force
et la consolation de nos pères, et te sont
encore pour nous, pour stimuler notre
zèle et réveiller notre foi.
A Montevideo j’ai visité Adèle Charbonnier veuve Appia, de La Tour, de
87 ans, qui vit avec trois de ses filles
et que je n’avais plus revue depuis plus
de quarante ans, car elle vivait à l’intérieur du pays. Malgré les Espagnols
qui étaient présents, elle a voulu que je
fasse le culte en français.
A San Luis (près de Tarariiras) j’ai
salué Judith Koland veuve Lagaârd, des
Chabriols de La Toui’, âgée de 91 ans,
une des rares survivante des fondateurs
de Colonia Valdense. Lors du départ
de ses parents pour l’Amérique, en 1857,
elle risqua d'être laissée en arrière, et
ils durent revenir sur leurs pas pour la
chercher et la prendre. Evidemment
ils n’avaient pas fait grand chemin. Le
carabinier Roland pleurait en s’éloignant des Chabriols... Il ne devait plus
les revoir.
Le jour décline. Travaillons et prions.
La nuit vient, mais « il reste un repos
pour le peuple de Dieu », et bientôt luira
pour nous l’aurore du jour étemel.
NOS DEPARTS :
Elisée Charbonnier, de 77 ans, du Villar, à Cosmopolita.
Daniel Grand, de 85 ans, de Bobi, à Colonia Valdense.
Marguerite Planchón veuve Soulier, de
84 ans, du Villar, à Colonia Valdense ;
Pierre Ricca, de 68 ans, de La Tour, à
Colonia.
, Caroline Tourn veuve Jourdan, de 78
ans, de Rorà, à Colonia Valídense.
Pierre Martogiio, de 32 ans, de Coazae,
mort d’accident à Colonia Valdense.
Salutations cordiales à tous les chers
lecteurs de YEcho. L. Jourdan.
■%
CHRONIQUE YàüDOISE
4
'i
LA'TOyB. Il y a quelques jours, M.roe
Nancy Coucourde née Malan a été rappelée'sub ¡ternit par le Maître. Malgré
scs 75 ans, ri^n ne. laissait supposer
, qu’elte fût si près de quitter cette
terre. Que Dieu soutienne son mari, mar
lade depuis quelques années, et les enfants.
La semaine dernière a eu lieu l’enseveJissemenit 'de E liana Chauvie, tout
jeune enfant, qui ne fit qu’une courte
apparition dans ce monde.
★ Dimanche prochain, 5 septembre,
le culte de 10 h, 30, au Temple Neuf,
sera présidé par M. te paebeut V. Albert Costabel, D. D., ex-Modérateur.
Le “ Foyer Vaudois,,.
Le «Foyer Vaudois», c’est-à-dire les
deux chambres de l’ancienne demeure
vaudoise et la collection d’anciens objets
vaudois, réunies à l’Exposition artisane
de La Tour, sera heureusement conservée
comme noyau d’un Musée ethnographique vaudois, sous la direction de la Société d’Histoire Vaudoise. Ces deux pièces si caractéristiques, si émouvaintes
par leur profonde inapiration,, ayant
une si grande valeur comme reconstruction historique, comme noble tradition,
comme expression de vie spirituelle et
m#rale, auraient été complètement dispersées, perdues, à la fin de l’Exposition ; eit très difficilement auraient-eltes
pu être reconstituées. Pour éviter une
perte grave et ¡rrépariable, il a été décidé de les conserver. Un Comité a été
formé à cet effet, dont nous publierons
les noms au prochain numéro. La somme prévue comme nécessaire pour cette
raconstmetion est de L. 5000. Nous
adressons un appel très chaud aux personnes généreusès, qui peuvent y contribuer. Nous ne voulons pas lancer une
nouvelte collecte, qui serait absolument
inopportune. Nous voulons adresser a
quelques personnes généreuses la prière
do vouloir rendre possible cette institution. Les contributions peuvent être
adressées à MM. Paolo Paschetto, avocat S. Peyrot, prof. T. Pons, prof. A.
J alla, qui feront partiei du Comité. Naturellement ce Comité est purement
provisoire; après les quelque semaines
nécessaires à son but, il cédera, te tout
à la Société d’Histoirei Vaudoise.
A. J.
iHtilitiiDi iupitilitn Vamloi«!:.
REFUGE.
Eglise Vaudoise de Torre Pellice,
L. 250 - Id. de Luserna S. Giovanni, 100
- Id. de Roma (Via IV Novembre), 150
- Id,. de Taranto, 50 - Id. de PerreiroManiglia, 25 - Unione Femminile Valdese, Massello, 25 - Famiglia Salvagiot,
Nice, 25 - Cassa Risparmio di Torino,
a mezzo filiate di Luserna S. Giovaaini,
■600. •
HOpITAUX.
Eglise Vaudoise de Luserna S. Giovanni, L. 100 - Id. de Roma (Via IV Novembre), 100 - Id. di Perrero-Maniglia,
50 - Cassa Risparmio di Torino, a mezzo
filiale di Torre Pellice, 100 - Hilda
Bruschettini'Roland, Genova, 500 - Marie L. lA>ng veuve Ix>ng, Bobbio Pellice, 100 - Pèyran Emanuele (Serre),
Perrero-Maniglia, 10 - Poyran Adele,
(Nizza), Id., 10 - Rosban Margherita,
veuve (Crosetto), Id., 5.
Cassa
filiale di
do Gay,
gregna,
Borgo a
Paolo di
Pellice,
ORPHELINAT.
Risparmio di Torino, a mezzo
Torre Pellice, L. 1000 - DueTorre Pellice, 20 - Peltenc, An10 - Mary PieirucicvBondicchi, '
Buggiaho, 2000 - Istituto San
Torino, a mezzo filiale di; Torre
100 - Eglise Vaudoise de Lu
aarna S. Giovgjnni, 100 - Lieutenant-Coatenei L. Rivoire, Luserna S. Giovanni.
50 - Eglise Vaudoise ¡de Roma. (Via IV
Novembre), 100 - Adeline Parise, NewYork, 100 - Comune« di Luserna S. Giovanni, 20 - Costabel Daniel e Giuditta,
Torre Bellioe,. 20 - Vedova Pizzardi, illattoniçre, Id,, 2Û - Hilda Bruschettini-Roland, Id., 500 - Eglise Vaudoise de Torre
Pellice (dilmanche de la mère), 500 Id. du Pomaret, 50 - Id. de Massai (dimanche de la Mère) , 35 - Unione Femminile Valdese, Massai, 25. >
« IN MEMORIAM ».
Refuge :
Bertalot Margherita vedova
Long, Penosa Argentina,
in memoria dei suoi cari L. 50,—
Hôpitaux ;
Bertalot Margherita vedova
Long, Peroaa Argentina,
in memoria dèi suoi cari » 100,—
Orphelinat :
Les enfants, Luserna S. Giovannii, à 'la mémoire de
leur mère bien chère Margherita Odin » 100,
Clara Bonnet,‘Torre Pellice,
fleurs à la mémoire de la
chère M.me Odin » 15,—
M. D., Torre Pellice, à la mémoire de Paul Gay » 10,—
En souvenir de Libero Gay,
sa maman, Torre Pellice » 10,—
FONDATION du Lit Doct. Comm. Ar'turo Coucourde :
Le comm. Werner Abegg, de la Société
Anonyme « Cotonificio Valle di Susa »,
nous a remip de sa part, ainsi que
de quelques souscripteurs, la somme
de L. 20000 pour la fondation d’un
Lit gratuit à l’Hôpital du Pomaret,
à la mémoire du regretté Comm. Doct.
Arturo Coucourde, pour un pauvre
de la Vqjlée, sans distinction de religion.
L’Administration remercie sincèrement te Comm. Werner Abegg, ainsi
que toutes les personnes généreuses qui
n’oublient pas nos Qiuvres de Bienfaisance, leur exprime aussi, de la part
des malheureux, les sentiments de vive
reconnaissance.
L’Administration des Institutions
Hospitalières F«M(/o/.s’c.s .•
Le Président ;
Avv. Stiîfvno Piîyüot.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
Stato Civile dal 23 al 29 Agosto 193Î-XV.
Nascite N° 2 —- Decessi N“ 0
JulM Tr
Torr« PeMfio - l«nprimorio Alpino S. A.
Giovane bambinaia cercasi per bimba
di anni tre e mezzo. Ricliiedesi buona
educazione, salute ottima. - Scrivere indicando età, referenze, pretese, alla Sig.ra
Luisa Olivetti Revel - Ivrea (Aosta).
Famiglia residente Torino cerca una
cuoca e una cameriera attive, educate.
Indirizzare domanda separatamente indicando età, referenze, pretese. — Dr.
Paola Olivetti Levi - Via Febo, 19 Torino.
Persona bisognosa tranquillità cerca
buona pensione presso famiglia valdese
di Torino. — Scrivere: Prof. E. G. Gioberti, 24 - Torino.
Petite propriété, colline de La Tour,
accès facile, du Viale Dante. Environ 2
journées. Pré, vigne, abondance de fruits.
Terrain à bâtir ou à travailler. Maison
en partie « civile » et en partie rustique.
Toutes commodités modernes, chauffage
central, gas, électricité. Prix modéré. —
S’adresser : Tipografia Alpina.
A l’occasion du Synodo
repas à prix réduits - cuisine de
famille - bon traitement, chez
CONSTANTIN - Piazza Carlo Alberto
Torre Pellice
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