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Soixante-deuxième année.
8 Octobre 1926
N“ 40
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VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Vallées Vaudoises
Italie (en dehors des V
Etranger ^
Plusieurs abonnements à la même adresse ....
Etats-Unis d’Amérique............................... 1 «i®»- ^2 a«»
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de, l’Écfto (Via
Arnaud, 31); dans tuotes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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N° 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte jo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
vu Le Numéro: *5 centimes -wv
Que toutes les choses vraies, hpimêtea, justes, pures, aimables....:, djgnes de-loumge, occupent vos pensées (Phil. IV, 8)
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Taches solaires.
« Mon âme a pris la vie en dégoût... ».
Job ¿f, 1.
On les a observées, ces jours derniers,
depuis les différents observatoires d.u
globe, à travers les miroirs des télescopes,
ies lentilles des lunettes ou tout simplement à travers les écrans et les verres fulïrés. On les a observées un peu partout
avec les sentiments les plus divers : senHiments de curiosité, de méfiance, de
\-rainte, d’ironie, d’indifférence, de superstition, d’anxiété peut-être.
Ce qui nous intéresse, nous chrétiens,
ce ne sont pas tant les taches solaires ni
'les causes qui les ont produites (qu’il
s’agisse de tourbillons ou de cyclones ou
de dépressions dans des régions volcanif q’ues ou tout simplement de la suppression,
. sur certaines zones, de la radiation pho. tosphériques); ce qui nous intéresse ce ne
? sont même pas les prophéties catastrophiques de ceux qui voient dans ces phénol
^mènes le signe fatal' de la décrépitude de
* l’astre du jour, la'fin duquel signifierait
pour notre globe sa transformation en un
i vaste cimetière. Ce qui nous intéresse plutôt c’est l’attitude de ceux qui regardent
toujours à travers les verres fumés, ceux
qui ue-coîent que dés ombres partout,'dans
le ciel et sur la terre, ceux qui s’attardent
sur les aspects les plus désolants de
l’univ'^crs.
^ H: ^
Même sans se préoccuper des taches solaires, on peut appartenir à la catégorie
de ceux qui voient tout en noir, les pessimistes. Il est des circonstances dans la
vie, avouons-le franchement, où nous sommes tous un peu pessimistes. Lorsque les
ravages dans la nature ou dans l’histoire
nous parlent de forces perturbatrices à
l’œuvre dans l’univers que Dieu à créé
« bon » ; lorsque nous ne pouvons comprendre pourquoi l’inondation épargne les
vastes domaines du tyran superbe tandis
'•'qu’eUe emporte la cabane du pauvre et
'honnête laboureur ; lorsque le problème se
pose de la Toute-|Puissance et de l’Amour
' de Dieu en présence du cyclone ou du tremblement de terre qui moissonnent des milliers d’innocentes créatures tandis que des
forçats réussissent à s’évader du bagne ;
lorsque, spectateurs perplexes, nous constatons avec quel acharnement des calamités de toute sorte s’abattent sur des homr
mes comme Job ou comme Jérémie ; devons-nous nous étonner si dans notre âme
aussi se répercutent les sentiments qui
agitèrent les cœurs dont le pessimisme est
devenu proverbial ?
Mais il y a pessimisme et pessimisme.
Et si nous comprenons, dans une certaine
mesure, les crises de pessimisme aigu dues
a la difficulté de trouver une solution à
certains problèmes d’ordre spirituel (crises desquelles on peut cependant sortir,
comme Asaph en sortit, avec l’aide de
Dieu); nous ne comprenons cependant pas
le chrétien qui se laisse aller-au pessimisme chronique, sans faire le moindre effort
*
pour se délivrer d’un tel mal. Car c’est un
mal véritable, une maladie de l’esprit, que
;; cette tendance qui pousse l’homme â voir
tout en noir, à n’être jamais satisfait de
t rien ni de personne, à envier le sort des
autres, à se plaindre à tout instant. Cette
sorte de pessimisme qui sème partout le
•' mécontentement et le dégoût et qui ne peut
., être que le fruit d’un égoïsme et d’une
ingratitude invétérés, est tout ce qu il y
a de plus néfaste. Un général en chef, pendant la grande guerre, disait : « Des pessimistes ne peuvent être tolérés dans les
états-majors. Je m’en débarrasse systématiquement ».
Dans nos milieux chrétiens les pessimistes sont, croyons-nous, tout aussi néfastes
que dans les états-majors. Ne voyant que
du noir autour d’eux, dans la société, dans
la famille et dans l’Eglise, à leurs yeux
tout va mal, tout est contraire au bon sens •
et à la justice. Méconnaissant les bienfaits
de la (Providence et les dons divers dont
ils jouissent, refusant de voir le bien là
où il se trouve, se limitant toujours et
uniquement à voir le côté sombre du tableau, non seulement les pessimistes finissent par s’aigrir toujours davantage et
s’avilir eux-'mêmes, mais ils agacent et dér
couragent ceux qui les entourent, minant
les bonnes résolutions, portant atteinte à
l’enthousiasme et à la foi même des meilleurs. Ne croyant plus au bien, au succès,
à la victoire, n’étant jamais disposés à voir
dans les semblables de bonnes intentions,
se méfiant de tous, doutant de toute chose,
ils répandent autour d’eux une atmosphère
saturée de ce poison délétère qui s’appelle
le découragement et qui, non seulement
entrave l’avancement du Règne de Dieu,
mais prépare les défaites inévitables et
fatales. j
Il y a cependant une chose, une seule
chose, à l’égard de laquelle les pessimistes
auraient raison de voir des points obscurs : c’dSt leur vie et surtout leur caractère ! Mais là, chose curieuse, ils oublient
de regarder et surtout de voir ; ils voient
les taches du soleil et de la lune, celles de
Jupiter et de Mars, celles de Pierre et de
Paul, de Marguerite et de Virginie, mais
ils ne voient pas les leurs ! Insensés ! ne
vaudrait-il pas mieux ixjur eux, et surtout
pour les autres, de les traiter un peu comme on devrait traiter, au dire de Jésus,
ceux qui « scandalisent les petits en la
foi » ?
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Non, nous ne voulons pas que le pessimisme nous possède ; nous ne voulons pas
être de ceux qui ne savent que geindre et
récriminer ; nous voulons viser toujours
davantage à roptimîsme chrétien, à cet optimisme de bon aloi qui, en nous donnant
une vision exacte des réalités, anime notre horizon de certitude et d’espérance,
nous fait aimer la vie, remplit notre cœur
d’enthousiasme et d’ardeur et nous donne
la Victoire ! D. P.
PENSÉES.
Le Christ est le salut présenté à tous les
peuples, et la lumière devant éclairer toutes les nations. SÉBTR.
Une violence n’est pas détruite par une
violence contraire ; elle change de forme
seulement. L’exécution d'un assassin ne
purifie pas son cœur ; autre chose est nécessaire pour cela,. SÉMR.
Chaque douleur est une mort partielle,
prélude d’une renaissance ; tout défaut
moral, physiquement localisé dans un de
ños organes, soumis à la souffrance, meurt
et renaît en vertuv C’est pourquoi la capacité de souffrir est la mesure de la vigueur
morale. SÉfisa
'Sociité des PuMIicaifls évanoilipes
avec « Librairie Claudienne ».
Une vieille institution, qui a rendu de
précieux services à révangélisuie italien
dans son ensemble, dont « l’extrait de naissance » est daté de « la Bibliothèque du
Collège fie La Tour», l.er novembre 1855 ;
qui est retournée tout récemment dans notre petite capitale vaudoise et à laquelle
nous souhaitons la plus cordiale bienvenue.
Son histoiré, telle qu’elle nous a .été racontée par quelqu'’un qui la connaît de très
» près pour lui avoir consacré la meilleure
partie d’une longue activité, serait des
plus, intéressantes si nous avions la possibilité de la retracer dans tous ses détails.
Faute de mieux, nous allons nous borner
à" un « prœis. historique » qui la résume
dans ce qu’elle a d’essentiel.
Nous disions donc qu’elle prit naissance
à La Tour, en 1855, « pour la diffusion
d’écrits destinés à faire connaître en Italie les vrais principes et la pure morale
de l'Evangile », sous le nom de « Société
des Traités'^religieux pour l’Italie » et sur
l’initiative d’un groupe de pasteurs, professeurs et laïques influents: MM. J. P.
Melile, Joseph Malan, député, prof. J. P.
Rèvel, modérateur, Léon Pilatte, Georges
Appia, J. i>. • Charbonnier, etc., etc. En
"1858, .grâce au don d’une installation complète d’imprimerie, la Société fonde à Turin la « 'Typographie Claudienne ».
La première période de la Société va jusqu’à Tan 1862. Directeur : M. J. P. Melile ;
éditeur des publications : le doct. L. Desanctis. Parmi les publications de cette période, nous signalons : Roma papale, La
Confessione, Il celibato dei Preti, L’Amico
di Casa (1854) (un sympathique vieillard
toujours vert), le périodique La Burma Novella, etc. A rappeler que, pendant la
guerre de 1859, la Société fit distribuer,
parmi nos soldats, 50^000 exemplaires de
L’Amico di Casa, 10.000 de L’Amico del
Soldato, et lOJOOO de Preghiera di fanliglia.
La deuxième période (1862-1889), transfert de la Typograhie Claudienne dans le
Palais Salviati de Florence ; président ; le
doct. R. W. Stewart ; éditeur : le rév. J. D.
WiU. On y continue les deux périodiques
sus-mentionnés, mais la plupart des autres
publications sont des traductions d’ouvrages étrangers : des études bibliques sur la
Genèse, YExode, les Paraboles, les Miracles,
et surtout les excellents Commentaires
sur les Evangiles de Matthieu, Marc, Luc
et Jean, rédigés par le doct. Stewart, et
dont le dernier paraissait une semaine
après la mort de ce bienfaiteur, en décembre 1898. En 1881 le nouvel éditeur, pasteur B. Pons., entrait en fonctions et y demeurait jusqri’à sa mort, en 1913. Avec
lui on publia de nombreux'livres pour la
jeunesse, et un autre périodique : L’Amico
dei FanciuM, suivi de la jolie publication
annuelle : La Strenna dei Fanciulli, et du
journal hebdomadaire: L’Italia Evangelica,
contenant des nouvelles de toutes les dénominations évangéliques.
Troisième période (1890-1925). En juillet 1889, l’éditeur M. Will, après avoir
acheté deux nouvelles machines typographiques, partait pour l’Angleterre afin d’y
collecter les fonds nécessaires pour les
payer. Il y mourut dès son arrivée, à Londres, et la Typographie fut sans directeur
pendant plusieurs mois. Enfin le pasteur
Edouard Jalla accepta la lourde charge de
sa succeissiion en mars 1890. Grâce à ses
efforts et à des voyages de collectes commencés en 1893, les vieilles dettes furent
payées, et les publications utiles continuèrent. M. Jalla s’efforça surtout de trouver
des auteurs essentiellement italiens. On
reprit bientôt la publication des Commentaires sur le Nouveau Testament, à savoir
les Actes des Apôtres et les trois Fpitres
de la Ccfptivité de Saint-Paid, rédigés par
le prof. Luzzi, tandis que le prof. H. Bosio
travaillait 'aux autres livres ; le cycle des
livres du Nouveau Testament terminait
avec l’Apocalypse, en 1924. Des livres pour
la jeunesse ont paru successivement, année après année — ainsi que les périodiques
rédigés par B. Pons jusqu’à sa mort —
grâce au même éditeur, aussi longtemps
que l’état de sa vue le lui a permis.
Chacun sait que, par une récente délibération de la Table, la « Librairie Claudiana », fondue avec la « Librairie La
Luce », va être transportée à Torre Pellice, dans les locaux de l’ancienne Ecole
Normale - Via Wigram, 2 - et placée soüs
la direction du pasteur émérite M. B. Revel, que nous accompagnons de nos meilleurs vœux dans sa nouvelle activité, sans
oublier de rendre, comme le fait la Table
dans son «Rapport», le meilleur témoignage au vénéré M. Edouard, Jalla pour
les précieux services qu’il a rendus en sa
qualité de directeur de la Claudiana, l’espace de 35 ans.
CORRESPONDANCE.
Luserne St-Jean, septembre 1926.
Monsieur le Directeur,
Je lis aujourd’hui, dans VFcho des Vallées, une annonce à propos du « Foyer »
qui va se rouvrir à La Tour, et par une
association d’idées, cela me rappelle une
recommandation que, j’ai eu l’occasion d entendre, le 9 septembre, à une séance du
Synode. M. le Modérateur priait les membres de l’assemblée et le public présent
d’encourager nos jeunes filles à profiter du
Foyer, et il ajoutait que, si le nombre des
inscriptions n’avait pas augmenté sensibfement, on aurait dû envisager l’éventualité de le fermer. Le silence qui a accueilli
ces mots a témoigné, me semble-t-il, de la
tristesse avec laquelle tous les présents
auraient considéré .cette regrettable éven■ tualité. Et j’étais du nombre.
L’annonce qui m’a rappelé ce souvenir
termine par ces mots : « Lezioni di musica, canto e pittura», et en les lisant je
ne puis m’empêcher de me demander :
Est-ce bien là ce qu’il nous faut ? ou bien
ne serait-il pas à préférer à cette éducation de salon donnée à un nombre très restreint d’élèves, une instruction et une éducation foncièrement pratiques et d’une utilité à plus brève échéance à ce si grand
nombre de nos jeunes filles vaudoises de
la campagne qui, arrivées au terme des
écoles élémentaires, se trouvent désorientées au sujet de ce qu’elles devraient faire
pour compléter leur préparation à la vie
de tous les jours et qui, faute d’une école
ménagère qui réponde à peu près à leurs
besoins, finissent trop facilement par se
contenter de ce qu’elles savent, quitte souvent à trouver plus tard que c’est un peu
trop peu ?
Ne serait-il pas possible d’avoir aussi
chez nous, puisque Ton y déplore si justement et si amèrement cet éloignement de
notre jeunesse de la terre de nos ancêtres
— et qui cependant, en dépit de nos déplo-
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rations, va en augmentant chaque jour____
I une de ces ©coles dont on a de si beaux
exemples en Suisse, en.Angleterre et aussi
^'à en Italie ?
V Puisque, pour des raisons que je ne con. nais pas bien et qu'il ne serait pa.s d’ailleurs le cas de discuter ici, on a dû fermer
notrç JElcole Normale à laquelle accouraient
maintes jeunes filles qui ne songeaient pas
toutes à devenir maîtresses, né pourraiton pas la remplacer par une plus modeste
école qui serve à préparer des « mères de
^ famille » et qui peut-être, dans une seule
année de cours, pourrait faire profiter de
son enseignement un nombre au moins triple d’élèves ?
Pour une fois, au moins, je crois que les
difficultés d ordre financier ne seraient pas
au premier plan. Sans vouloir prétendre
de fabriquer si 'à la hâte la charpente de
1 école que je souhaiterais, j’estime qu’une
directrice qualifiée et peut-être une aide
seraient les seules personnes qui devraient
donner tout leur temps à l’institution. A
côté d’efies, serait-il impossible de trouver
quelque Docteur 'généreux qui se prêtât à '
donner quelques cours abrégés d’hygiène,
d alimentation enfantine..., et quelque maîtresse de couture qui enseignât à confectionner et à raccommoder le linge d’usage
journalier ? Quelqu’un autre pourrait enseigner un peu de comptabilité domestique
et peut-être pourrait-on avoir le concours
de la Chaire Ambulante d’Agriculture de '
1 arrondissement pour quelques notions de
jardinage (d’utilité et d’agrément), de fromagerie (?), d’aviculture, bacologie, apiculture et autres.
Tout cela demanderait de la peine, je
n’en disconviens pas; mais si par ce
moyen on réussissait à enseigner â nos
futures ménagères à rendre leur foyer un
peu plus hospitalier, leur cuisine un peu
plus soignée, ne pourrait-on pas espérer que
les maris et les frères fuiraient un peu
moins la campagne pour la viUe, la maison pour la gargote?
Depuis longtemps cette idée me hante,
et aujourd’hui elle a eu raison de ma timidité. Je prends donc la grande liberté
de vous la communiquer.
A votre tour faites-en part à vos lecteurs si cela vous semble à propos, et, quoi
qu'il en soit, recevez l’assurance de mes
sentiments les plus distingués.
UlNE VaUDOLSE,
L’idée lancée par «Une Vaudoise » a du
bon, il est évident qu’une école ménagère,
si nous avions les moyens de l’instituer et
de pourvoir à son fonctionnement, serait
d une utilité incontestable. Mais où est le
philanthrope qui se charge de la « doter » ?
Je crois quon n’attend que lui pour l’effectuation d un projet que maintes personnes caressent depuis longtemps.
It (oigtâ lliiatjoi Me, i lene.
Ainsi que l’Echo l’a annoncé en son
temps, aujourd’hui, mardi 28 septembre
1926, à 10 heures, a eu lieu l’inauguration
solennelle, au «Campidoglio», du IVmie
Congrès International d’EHucation Morale,
dont le but est de favoriser une active collaboration de la part de ceux qui s’occupent d éducation morale, sans distinction
de race, de nationalité ou de religion.
Les orateurs de la séance d’inauguration
ont été ; le Gouverneur de Borne, le ministre Fedele et le prof. Orestano, président
du Comité orgamsateur.
Suivant la méthode inaugurée par le Comité de Genève, deux sujets ont été choisis et seront discutés à ce IV.m© Congrès.
Les sujets choisis sont : 1" Possibilité d’un
code mm-al universel comme base d’éducation (Abdullah Yusuf Ali ^ Inde - et Francesco Orestano - Italie). ~ 21’ La persOnnakté ; moyens de la développer dans la
famille, dons l école et dans la société (Félix Adler - .Etats-Unis d'Amérique - et Gustave Belot - France).
Quantité de rapports de caractère critique, concernant ces sujets, ont déjà été
envoyés.
Dix-neuf Gouvernements ont nommé des
délégués officiels au Congrès : Afganistan,
Belgique, Brésil, Tschécoslovaquie, Chine,
'Esthonie, Finlande, France, Japon, Grèce,
Inde, Italie, Mexique, Norvège, Panama,
Perse, Roumanie, Espagne ; sans compter
la Société des Nations, l’Institut Interna„tional de Coopération intellectuelle, le Bureau International du Travail, la Ugue de
la Société de la Croix-iRouge, l’Union Mondiale de la Femme pour la concorde internationale et quantité d'autres institutions
de tout pays,, de nombreuses Académies,
53 Universités, 52 Associations de tout or^«
dre et un total de 400 congressistes de 39
Etats.
Le mouv^einent unioniste a naturellement
adhéré au Congrès et cela n’a pas été du
goût de quelques-uns qui ont aussitôt défini tout le Congrès comme «protestant».
On a même cherché d’empêcher que le
Congrès eût lieu, mais sans l’ombre de succès, et nos représentants : prof. Mario Falchi, pour le mouvement national des A. C.
D. G. : le doct. Ferruccio Ruhbiani, membre honoraire de l’Union Chrétienne de
Jeunes Gens de Rome, pour l’Association
locale ; l’av. C. Gay, pour le Comité Universel de Genève et pour l’Alliance Universelle pour l’Amitié Internationale par
le^ moyen des Eglises,- participeront régulièrement au travaux du Congrès.
Une phrase du discours tenu par le sénateur &ialoja à la séance d’inauguration,
caractérise tout le mouvement actuel, le
contraste c’est à dire entre la condition
du monde divisé par des intérêts diffé- *
rents, des égoïsmes qui semblent trop fortement enracinés pour être jamais vaincus,
par l’incompréhension la plus complète,’
par des antipathies de races et de cultures
d un coté ; et de l’autre la force de cohésion supérieure à toute considération qui „
tend irrésistiblement à unir malgré tout
et par dessus tout, et qui se fait sentir
toujours plus forte, plus entraînante. L’on
a en effet tous les jours, dans tous les
c amps de travail, des Congrès: internatior
naux qui entraînent tous les peuples.
C’est le tour aujourd’hui des éducateurs. *
Le plan de la rencontre de tant de men^
taJités, de tant de types, de ^caractères, de
degrés de culture différents, veut être naturellement technique ; mais on ne peut pas . méconnaître la haute signification de
cet échange d’idées. Le sentiment animateur qui est au fond des intentions de ce
Congrès est celui d’augmenter le plus possible, au moyen d’une éducation plus appropriée, les collaborations humaines.
Le problème moral-social est tel que
toute l’histoire depuis des siècles en est
imprégnée. C’est un problème catéroriquement universel qui ne peut se soustraire
au commandement divin de la charité.
C. !Gay..
Comine Us nous aiment!
Nous venons d’avoir une preuve palpable
de la façon singulière dont certaines gens
~ qui se disent pleins de sympathie pour
le peuple vaudois — nous aiment, nous jugent et nous apprécient.
n s’agit du rédacteur d’un journal-revue
de la capitale, d’un homme que quelquesuns de nos lecteurs connaissent de très près
et qui a l’habitude, depuis quelques années, de venir se retremper à l’air vivifiant de nos montagnes dans la saison d’été.
Il prétend donc nous connaître à fond et
s’arroge le droit de nous juger avec plus
ou moins d’amabilité, plus ou moins
d’équité. Dernièrement, dans un article où
il faisait la chronique de l’inauguration du
monument à Arnaud, ledit rédacteur a
saisi avec empressement l’occasion favorable pour nous faire sa petite leçon, une
leçon toute pénétrée d’onction, par laquelle
il voudrait nous faire accroire qu’il est
plein de sollicitude à l'endroit de la spiptualité de nos %lises des Vallées, mais oû
il n est pas difficile de lire, entre les lignes,
1 intention manifeste de nous dénigrer.
Or, nous connaissons nos faiblesses, nous
les dénonçons au besoin en les déplorant,
mais il ne vous appartient pas, mon bon
monsieur, de venir nous les reprocher pu(bliquement; il n’est surtout pas honnête
de les exagérer de propos délibéré et de
trahir la vérité comme vous le faites.
^ Les lignes que nous déplorons n'ont pas
été écrites pour faire plaisir aux Vaudois,
n’est-ee pas ^ Et alors ? Alors elles ont nécessairement un autre but que je ne saisis
pas... ou, plutôt que je crois comprendre
maintenant que mes yeux se sont dessillés;La très très grande majm'ité de mes lecteurs ne comprend rien à cet entrefilet;
mais ce n est pas nécessaive, et ils n’ont
quà j)asser outre.. L’essentiel c’est qu’il
arrive, à son adresse. . Ri;n
CHRONIOUE VAUDOISE.
GLASGOW. Nous recevons de GarnethiU
(Glasgow), un faire-part nous annonçant
le mariage de M.fie Alice Rcvel — de feu
le prof. Onésinie Revel, et ex-élève de notre Ecole Normale •— avec M. Carlo Giuseppe Storti. Avec nos plus chaudes félitâtions et nos vœux de bonheur, nous appelons sur les jeunes époux et leurs familles respectives, les bénédictions d’En-Haut.
LA 1OÜR. Jeudi 30 septembre, à la villa
Hugon de la Ravadera, eut lieu la bénédiction du mariage de M. le pasteur Omo
Miegge avec M.lle Marguerite ArmandHugon. Pasteur o.fiîciant, le vénéré M C
A. Tron, dont les deux jeunes époux
avaient été les catéchumènes et qui leur
adressa, an cours de la cérémonie, une
• chaude allocution de circonstance ; vœux
de bonheur, exhortations, précieux conseils
en vue de la belle mission qui les attend,
le tout pénétré d!affection paternelle.
Une quarantaine d’invités — où la jeunesse est naturellement largement représentée — font honneur ensuite à la somptueuse «réception» qui leur fut offerte
par la famille Armand-Hugon, dans le beau
jardin de la villa ; réception compiaée par
les^ jeux de la jeunesse, les conversations
animées des,., moins jeunes et le chant entraînant de plusieurs hymnes religieux,
patriotiques et vaudois. Bref, une fête
charmante dont tous les participants vont
g'cirder un doux souvenir.
Nous félicitons les heureux époux et
eurs familles respectives, sans oublier
i aïeule, la vénérée M.me Hugon. Nous les
accompatnons, avec tous lés UBvités, denos meilleurs vœux de bonheur et nous les
suivons par la pensée dans leur champ de
tiavail que nous demandons à Dieu de
bénir.
— Collège. La séance d’inauguration de
1 année scolaire a lieu aujourd’hui, 6 courant, à 3 h. de l’après-midi,_ avec toute la
solennité d’usage. discours de circonstance tenu par le prof. Th. Pons, a pour
sujet : Scuola, educazione e carattere.
Nous en reparlerons dans le prochain
numéro, où nous donnerons également de
plus amples détails sur notre « fête des
promotions» et sur le résultat des
études de l'année scolaire qui vient de
s’écouler.
Ont été approuvés à la 2.me session de
la « maturité classique » (examens d’Etat),
les 4 élèves suivants de notre Lycée : Balma Théodore, Donaggio Furio, Euhrmann
'Aldo et Trani Maria. Quatre sur huit candidats, le 50 OjO donc, c’est à dire la
moyenne ordinaire — pour le royaume —
des promus aux examens de maturité.
PRARUSTIN. Actes liturgiques du trimestre juillet-septembre. Baptêmes ; Forneron Valdo Pierdante de Jacques (Merli)
- Roman Hugo et Yvonne de Dionigi (Bric
de la Massera) - |’omeron Adeline Marthe
et Irma Suizanne d’Henri (Vernei) - Gardiol Elvina d’Emidio (Massera).
Mariage ; Gay Jean Frédéric (Miradcâo) et Brosia Séraphine (Gayots), le 23
septembre.
Enterrements : Gardiol Anna veuve de
Gaudin ^Barthélemy, 68 ans (Colomhins),
le 7 août '- Chev. Grill Philippe, 71 ans
(Ciarvet de Rocheplate), le 25 août - Pasquet Jean-David, mari de Roman Marie,
60 ans (Ruata Cornera), le 27 septembre.
~ Pendant les mois d’été les membres
de l'église assidus aux cultes principaux
de Saint-Barthélemy et de Rocheplate ont
eu l’avantage d'entendre MM. les pasteurs
émérites Barthélemy Gardiol et Alexis Bal-*
mas, M. le pasteur Frédéric Balmas, de
Genève, M. le prof. Corrado JaJla, et M] le
chev. Guglielmo iLianzi, dé Rome.
Vivement intéressés iis remercient, par
mon moyen, .ces chers et vénérés frèf
pour tout le bien qu’ils leur ont fait.
■ ■ A. Jji
RODORET. Dans la liste de souscriptio
pour les sinistrés de Rodoret, il faut lire
Paroisse de .Pral, L. 80 au lieu de 25.'
NOUVELLES POLITIOUES.
Le fait politique le plus important di
la semaine dernière est, sans contredit, Ij
colloque, ou, plutôt, la suite des colloque^
Mussdini-Chamberlain qui ont eu lieu li
30 courant, à Livourne, à bord des deug
.yachts Lolplùn et Giidiana. A ce propof
le ccinmuniqué officiel, sans entrer dani
les détails, comnie toujours, annonce « qu(
les deux Ministres ont examiné les pria
cipales questions intetmationales du rao
ment actuel, et ont eu la satisfaction d«
confirmer l’iiitimité des rapports italo-ait
glais et la coïncidence de la ligne suivie
par les deux Gouvernements pour la sola
tion des problèmes européens les plus importants ». La presse française ne cache pas
son dépit pour les colloques des deux hom-j
mes d Etat, et tâche d’en diminuer l’im-*
portance par des commentaires aigre-douxJ
Un communiqué du Ministère de l’int^
neur informe que le décret qui punit av«
la perte de la nationalité italienne 15 c>
lés politiques vient d’être signé. Par^^
ceux qui ont été frappés par cette mesuré '
se trouvent aussi le fameux Cesare Rossi,
ra des coupables de l’assassinat de l’homii
Matteotti, et le député ex-fasciste Massimol
Rocca. if
Le Conseil des Ministres s’est réuni lel
l.er courant. Après l’exposition de M. Mus-;i
sohni sur les colloques de Livourne, plu,- '
sieurs Qélibératjons ont été prises, surtout
en matière de sûreté publique et d’instruction. Dans la séance du 2 courant le ComI
seil a approuvé le projet de loi sur la peir«
■de mort, présenté par le Ministre de "
justice. Contrairement à ce qu’on prévoyaiW
ü résulte que la peine de mort a été Îirn*
tee aux attentats contre les Scuveraivs le'ï
Prince héritier, le Régent et le Piem’ier':;
llinistre. Les crimes de caractère social.,
auront, à ce qu’il paraît, une sanction pê^l
na e dans le nouveau Code qui est en voie!
d élaboration. f
1 e géné. al Conzc.ga, chef de. la « Milizia»^
a>a I , son M. Mussolini, qui a les'
tpdules t.cs Jaiacs, prend aussi le com
ce que le fascisme
‘■anpePe P garée ff îa rêvôlutmn ».'’^
Le \ II.me anniversaire de la mort deSam Fr a mois (A . ,es, qui, à vrai dire,',
tombait le 3 courant et que le Gouverne!
ment a transporté au lundi 4 courant, afin(mon ne le confondît pas avec un diman-'
che, a ete célébré avec beaucoup de solennité a Assises, naturellement, et dans les^
principaux centres du pays par des pro-cessions imposantes, par des commémora^
fonctions religieuses de toutes
Depuis tmelque temps notre lire s’est
améliorée sur les m,a.rchés internationaux.'
La cote de la Bourse de Londres est eif
effet au-dessous de 1.30, pour le moment.
T ivr« ^cu après les colloques de
Livouine, M. Chamberlain, en retournant'
a I.onclres a eu a Pans un entretien avec
M. Hnand, ministre des affaires étrangères. Les deux hommes d’Etat ont examiné
la situation et particqlièrement les ranports Ifranco-aïlemands après les conversations de Thoiry. ' i
'Les n^ociations pour la formation du
«cartel du fer» qui, après une courte in-^
tenuptioiL avaient repris ' dernièrement
la Belgique
BriiÏellP« couclucs à
la Belgique qui avait opposé des rb'fficultls'
a la conclusion de l’accord définitif, il'
convention, qui entre en vigueur le 1 er
^ l’industrie belge le.
¡fi ' OjO de la production générale (qui
est évaluée à 27 millions 528 mille tonnes
par an) et durera 5 ans. Il paraît que,
sous peu, la Pologne, la Tchécoslovaquie et
I Autriche vont donner leur adhésion à
cette convention.
Pologne. La crise ministérielle, qui
dans un premier temps semblait résolue
avec la confirmation du Cabinet Bartel,
s est nouvellement produite à cause de la
forte opposition du Parlement. En présence de ce fait, le ■ maréchal Pilsudzki.
dont l’influence dans les affaires d’Etat A
toujours été considérable malgré la place
en sous-ordre qu’il s’était choisie, vient de
former à ^ tour un nouveau ministère
pour rétablir la situation, en s’adossant
la charge de. président du Conseil, afin
d’éviter autant (pe pijssible la dissolution
(lu Parlement qui pourrait aggraver le
chaos qui actuellement règne en ¡Pologne.
—• Angleterre. La grève des mineurs qui
se traînait depuis plusieurs mois meurt
peu à la fois de mort naturelle. Les ou-,
vriers retournent à 1'o.uvrage dans les nù-'
nés, convaincus de leur d^aite morale et
' ’ ,1/m
hiè’Ûâ’i!.. f. ... .i ’ ÎiiX
J.
3
K I
1;- matérielle ; et il n’y a plus quie les extré-'
I, mistes qui, ne voulant pas se rendre à
'f l’évidence, continuent la résistance. t.
' L’aviateur anglais Colham vient d’être
¡accueilli triomphalement à Londres après ,
l-yavoir accomipli un raid (Londres-Australie
'^^t re1;pu:r) de près de 52.000 kilomètres, un
peu moins, donc, que notre De Pinedo.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
îïV^
5.'
Lt'-'
T'
,/|V:
Chers frères des VcMées,
L'époque des récoltes annuehes est arrivée. Les Hôpitaux, rOrphelinat et le Refuge attendent vos dons en nature habituels t ils les attendent même en des proportions croissantes, car les besoins aug-.
mentent sans cesse et les dépenses aussi.
Vos contributions, sous forme de produits
-de vos champs, de vos vignes, de vos arbres fruitiers, sont un secours précieux
pour l’Administration de nos différents
Etablissements de bienfaisance.
Qui donne au pauvre prête à VEternel.
Donnez toujours davantage, et II vous le
i-endra.
Et VOUS' qui, en serrant vos récoltes,
n’avez pas encore pris l’habitude d’en faire
part aux pauvres et aux pera>nnes souffrantes, saisissez cette occasion de goûter
ia vérité de la parole de Jésus : U y a plus
de bonheur à dànnèr qu’à recevoir. ■
Les Pasteurs restent, comme par le
passé, chargés de recueillir et de transmettre ces dons. Cependant, le Comité de
Groupe des Unions Chrétiennes de Jeunes
Gens a accepté d’y intéresser nos unionistes, et les Pasteurs accepteront avec reconnaissance leur collaboration.
Pour la Commission :
Le Président Jean J aléa.
ÎS * *
Fleurs en souvenir de M. l’ing. B. Goss :
,Les familles Goss et Operti :
Refuge Roi Charles-Albert IJ. IjOOO,—
Hôpital de La Tour » 200,—
Orphelinat * >> 200,—
L. 1.400,
OÜVRAGES REÇUS.
Nous recevons de l’éditeur Petrini - Via
Garibaldi, 15 - Turin, les trois ouvrages
."colaires ci-après :
1" C. Ghtotti et J. Duujj!.aij\j : Mosaïque
littéraire, livre de lecture a 1 u~age de l’en.çaig-reeiHent secôridiaire 30 n e edjt., L. 12.
2’ Candido Ghiotj i ; Compendio délia
qrammatica ragkmaui ieUa l/ngua frángese ; 40.me édit., L, 12,.
3’ C. Gmo'm et J. Doglí.aíni : Recueil
dexercices et de thèmes ; 25.me édit., L. 12.
Les trois ouvrages viennent d’être révisés et mis à jour, dans le but de les adapter aux nouveaux programmes, par le
prof. Silmo Pons qui en a aussi soigné la
ron-ection typographique (à peu près parfaite) et ajouté ton nombre de mtes toujours exactes.
La réputation des ouvrages scolaires de
Ghiotti et Dogliani n’est plus à mettre en
(¡uestion : ils continuent à être parmi nos
meilleurs instruments pour l’enseignement de la langue française en Italie. La
CE QUE L’ON PENSE DE JESUS
... DANS LE MONDE
(Suite, voir N. 32).
HENRI-JBAIN PîSTALOZZI (1746 t
1827), fiédagogue et philosophe suisse,
écrit : « ...iLe Christ nous apprend par son
exemple et par sa doctrine à sacrifier tout
ce que nous avons et à nous sacrifier nousmêmesi pour le bien de nos frères ; et nous
montre que nous n’avons pas im droit absolu sur ce que rijOUB avons reçu et que les
donsj de Dieu sont un dépôt qui nous a été
confié, afin qu’il soit mis par nous-mêmes
au service de la charité ¡».
IDans un banquet offert par Frédéric II,
roi de Prusse (18.me siècle), aux officiers
de sa cour, celui-ci, incrédule, se permit
d’adresser au général ZlETTIHiEN quelques
paroles peu respectueuses à l’égard de Jésus-Christ. Ziethen, croyant fervent, se
leva immédiatement, et, s'étant incliné respectueusement devant son souverain, il dit
d’une voix émue mais ferme ; « Votre Majesté sait que je n’ai jamais craint d’exposer ma vie pour Votre Majesté et pour
la patrie. Mais il y a quelqu’un qui est
plus grand que Votre Majesté : c’est le
Sauveur du inonde, mort pour nous, qui
nous a rachetés par son précieux^ sang. Je
ne puis pas permettre de le voir bafoué,
car en lui je mets mon espérapce et dans
la vie et dans la mort ».
En entendant ces paroles, le roi fut repris
dans sa conscience, et il s® hâta de dire à
^n fidèle général: «jHteureux Ziethen,
j’envie votre foi et je la tiens en grande
■estime. Soyèz-iui profondément attaché».
W
r.V .
grammaire Ghiotti n’est pas inférieure aux
ouvrages 'similaires publiés en France ; elle
gagnerait cependant à être un peu allégée
de quantité de règles, excellentes en ellesmêmes, mais pas nécessairement indispensables et que l’élève n’arrive pas toujours à
s’assimiler. L’Anthologie contient une foule
de morceaux judicieusement choisis et très
abondamment annotés, mais, à notre modeste avis, généralement trop brefs, de
façon à ne pas toujours donner une idée
suffisante du genre et de la marnière de
l’auteur d’où ils sont tirés. Remarquez
toutefois que la compilation d’une anthoIcgie est peut-être bien plus difficile qu’on
ne líense et que la « mosaï^e littéraire »
est en«ore pprmi celles qui ont le moins
de défauts. Le recud d^exercices et de
thèmes, riche, varié et sagement gradué,
est un précieux auxiliaire de la grammaire
dont il facilite la compréhension et l’application. j. c.
!\’«uvelies religieuses.
Pologne. Augmentation des étudiants
protestants à Varsovie. Il est intéressant
de constater la vitalité du protestantisme
dans la très catholique Pologne. UEvomgelisches 'Kirchenblatt de Posen signale à
ce propos un très sérieux accroissement
du nombre des étudiants protestants à
l’Université de Varsovie. Alors que, durant les années de la guerre, ils n’y étaient
que 40, ils sont aujourd’hui 600. Depuis
l’automne 1925, il s’esti œnstitué à Varsovie un cercle académique religieux et social dont font partie actuellement 180 étudiants et étudiantes.
Procession de la Fête-Dieu à Varsovie.
Le commandant de place de Varsovie, dans
son ordre du jour du 28 mai, a décrété
que, la Fête-Dieu n’étant pas une fête
évangélique, on n’emploierait que des soldats catholiques et aucun protestant pour
le service de la procession. Voilà un égard
qu’on n’aurait pas eu en Espagne.
{EvangÜe et Liberté).
t * *
Les Sociétés d’activité chrétienne. Ces
Sociétés, répandues dans le monde, ont
tenu leur Vll.me Congrès universel à Londres, du 16 au 21 juillet. Plusieurs milliers de délégués étaient accourus ; la
Grande-Bretagne fournissait le plus fort
contingent, mais des iBtats-Unis 7(X) délégués étaient arrivés par bateau siiécial.
Les Sociétés d’activité chrétienne (Christian Endeavour Societies) sont fondées sur
le principe du travail de la jeunesse, dans
et pour l’Eglise, Principe remarquable et
particulièrement actuel; nos Sociétés de
jeunesse d’Eglise ou d’anciens catéchumènes sont, au fond, de ce type ; comme les
Sociétés d’activité clirétiennes, elles réunissent les deux sexes, du moins le plus
généralement. Ces Sociétés d’activité chrétienne, reposant sur la base pratique, et
la plus normale, de la paroisse, de l’Eglise,
sont néanmoins largement fraternelles et
se groupent en une puissante fédération
intérecclésiastique. Nos groupes de jeunesse
d’Eglise devraient examiner si ce n’est pas
de ce côté qu’ils devraient s’orienter, soit
Le langrave PHILIiPPE DE HESSE dit
un jour : « Jésus est le Christ. Voilà ma
foi. lEn elle je veux me confier ; en elle je
veux mourir. Qu’il en soit ainsi,! ».
JEAN-GOTTLIBB FICHTE (176211814),
philosophe allemand, appelle Jésus « un
miracle extraordinaire ». D’après lui, l’histoire se divise en deux setiles périodes.
Avec Jésus-Christ commence un monde
nouveau. « Son existence est le plus grand
miracle».
JEAN-WOLFANG GŒTHE (174i9 t
1832), le plus grand poète de l’Allemagne,
dans une conversation avec Eckermann, en
1832, s'est exprimé ainsi à l’égard de Jésus : « ..JDans les Evangiles se démontre
efficace la splendeur d’une majesté qui
émane de .la personne de Christ, et qui
est de nature divine, tout ce qui de plus
divin parut jamais sur la terre. A qui me
demanderait s’il est dans ma nature d’avoir
pour Christ une adoration respectueuse, je
répondrais : « ^i, certainement. Je m’incline devant luì, comme devant la révélation du principe suprême de la morale».
FREDERIC SCHLEIiERMACHiER (1768
t 1834), érudit allemand, écrit: «JésusChrist est une apparition mervedHeuse au
miheu de notre race pécheresse ; c’est la
fleur du genre humain, son vivant idéal,
la personnification de la religion absolue ».
KRAUSE, savant allemand, écrit : « Jésus occupe une place unique dans l'histoire.
Par sa nouvelle doctrine et par la vie en
Dieu qu’il a initiée, il rend au genre humain la conscience dW Dieu unique, père
de toi® les hommes ». ^
H
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59
Le Sigeore elegeoti
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toilettessogo pelle
esegie Baila
unii 0
andando a TOBUiiO
non mancate gii visitarSa
comme type de travail, soit comme direction de rapprochement.
Le Congrès de Londres a été très vivant ; les orateurs ont apporté des appels
et des ordres aux jeunes, qui doivent culvtiver leur vie intérieure d’abord, mais ensuite a,gir pour leur Eglise : Viens ; Suis, moi ; Va ! Trois hommes politiques de partis différents ont pris la parole : Sir Joynson-Hidks, représentant du Gouvernement
et conservateur ; Lloyd Georges, libéral, et
Ramsay Macdonald, travailliste. * « Quelle
bénédiction pour un pays ou pour les partis iKÜitiqiues lorsqu’ils ont à leur tête des
/hommes aux convictions religieuses si nettement affirmées^ dit M. ¡E. Sauvin, dans
le Journal religieux... 'Et quand verronsnous nos hommes d’,Etat, qui semblent
avoir peur de parler de religion, affirmer
des convictions pareilles ? ».
Ajoutons que les Sociétés d’activité chré- •
tienne datent de 1881 et ont pour fondar
teur le docteur Francis Clark. B.
(Semeur Vaiudois).
***
La Bible en espéranto. On annonce pour
ce mois la publication, préparée et attendue depuis longtemps, de la Bible complète
en espéranto, éditée par la Bràish and Foreign Bible Society et la National Bible Society of Scotland, à Londres et Glasgow.
Le Nouveau Testament a paru déjà en
1913. L’Ancien Testament a été traduit
par Zamenhof, le créateur de l’espéranto.
Un autre docte allemand, ROTTELS,
écrit : « Jésus-Christ, non seulement accomplit la loi et la prophétie juive, mais il
satisfait parfaitement à tous les instincts
légitimes de l’âme et répond à tous les problèmee des avants. Il est apparu à une
époque où l’esprit humain, poussé dans les
bras du désespoir, avait fini par renoncer
à découvrir la vérité ».
'THOLUCK (1799 1 1878), docte et pieux
théologien d'Allemagne, avait pris pour devise de sa vie la parole de Zinzendorf :
« J’ai une seule passion : Christ, et Christ
seulement ». Il écrivit aussi : « Eamener
des âmes à Christ fut le problème de chaque jour, de chaque heure de ma* vie, et
ma plus grande joie».
Un des plus grands musiciens de l’AUemagne, RIQHARD WAGNER (181311883),
à la dernière périodle de sa vie ouvrit son
cœur à la foi en Jésu&Ghrist, qu'il réputé
« le représentant unique, surnaturel, divin
de la volonté dirigée vers le bien. (Pour savoir oi^ il faut tendre, il suffit que l’homme
lève un ïegard vers Jésus, dont le sang
divin a été répandu sur la croix pour la
rédemption du genre humain déchu » (H.
Lichtemberger : Vie de R. Wagner, p. 211).
JEAN DE MULLE|R (1752 t 1809), historien sui<^, dit : « Jésu&C/hrist est la def
de Thistoirè».
ALEXANDRE VINET (1797 t 1847),
théologien et littérateur suisse, écrit : « Ce
n’est pas au christianisme que nous devons
aller, mais à Christ. Avant l’histoire, avant
les systèmes, avant le christianisme, nous
plaçons Christ».
Les espérantistes considèrent cette publication comme revêtue d’une importance
incalculable ; une cérémonie de dédicace a
eu lieu à Edimbourg, au cuite d’ouverture
du XVIII.me Congrès Universel de l’espé-*
ranto, les premiers jours d’août.
(Semeur Vaudois).
Jean Coisson, directeur-responsable
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BUCHEZ (17(96 f 1865), médecin, publiciste et homme politique français, a,ffirme
que Jésus-Christ est « l’incarnation de Dieu,
qui rachète tous les hommes, et les rend
ainsi tous égaux, tous frères».
PRANÇOIS-p.-G. GUIZOT (1787 t 1874),
historien et homme d’'Btat français, écrit :
« La civilisation est surtoujt le fruit de
cette grande idée que chaque homme, par
le fait seul qu’il est homme, a droit à la
justice, à la sympathie, à la liberté. Cette
idée a son origine dans l’Elvangiie : Jésus
l’a faite entrer dans le cœur humajni d’où
elle est passée dans l’état social».
BENJAMIN OONBfTANT (1767 t 1830),
homme politique et orateur français, écrit:
« Nous nous acheminons vers une nouvelle
catholicité qui doit manifester, au sein de
formes extérieures, l’unité de l’esprit dont
la source est en Christ».
entier »,
(A sîdvré).
a:, 't
L’illustre poète anglais ALFRED TENNYSON (1809 t 1892), se promenait, un
jour, dans son jardin, avec un ami — « Que
pensea-vous de Jésus-Christ ? », lui demanda celui-ci. S’arrêtant devant une belfe
fleur : « Voyezj-vous cette fleur ? », répondit
Tennyson. « Eîh bien, ce qu’est le soleil pour
elle, Jésus-Christ l’est pour mpi. Il est le
soleil de mon âme ; ^ns Lui. je ne saurais
vivre ».
DAVID LIVINGSTONE (1813 t 1873),
célèbre missionnaire et voyageur écossais,
seul au centre de l'Af rique, écrit dans son
journal, le jour anniversaire de sa naissance : « Jésus, mon roi, ma vie, mon tout,
je te consaicre de nouveau mon être tout
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