1
Compts-coiirant' iveo U Foste
PlUX D'ABONNEMENT PAI\ AN
luiiiî . i<. :v
Tous Itis pnys do l'fJnion.
(poste.............»6
On a’tibonno;
Au bureau d'AtJniinistrulÎnn;
Ohoz MM. ÎOH Pnstéurs ;
Ghoz M. Krnest Rohérl (PignernI)
ol à riroprhuecio Alpina à
Torre Pellic«.
j/abortn(3meni pai't du 1. Janvier
et ¡90 p!ii(j (¿'avance.
■Année XVI.
N. 44.
Numéros séparés demandés ayant
le tirage, 10 centimes chacun.
i4nnonces; 20 centimes par ligne
pour une soûle fois — 16 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la Kédacfcloa à M.
lePast.H. Mnille, Torre Pellice
et pour rAdiniuIstration à M
Kliséé Gostabel, TorrePellioe
ao Goto b ce 1890
Tout changement d’adresse est
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
E*î5
Voaa me aiÿfgjife'
ECiIO OE8 VALLEES VAUOOXSES
j! Paraissant chaque Jeudi
oins. Aet,. 1,8 Suivant la viiciUS avec laciiarité. Eÿli. IV, 15. ftue ton règne vie.nne. Uatth. VI, 10
M O 111 in a i l’CM
La présence «le Dieu — Alliance Evangélifjiio — .Correspondamoe — .Chroniquè
Vaudoise — Revuô;P.oMiqué-,-îjT,i
: .... ..iç.:-- . i.. . ;
ÿVA.3»i.-.'T.VÂ? >■. •• ^
Je sais «¡lie Dieu a' .fait sentir sa
sa présence à la rnatiére infonne: la
beauté, la merveilleuse organisation
diJ^^lnutes ses. créatures, raclivilé
mu 11 iforme e t cepen dan t parfai I ernen t
réglée d’un grand nombre d’entre
elles me le disent. Je sais que Dieu
a fait setilir sa présence à l’humanilé. Un regard ¡été sur cette série
d’empires,, qui sui'gissent du néant,
qui lorsqu’ils ont accompli leur mission, loi'siju’ils essayent de se faire
Dieu , s’aiVaiaseiit toui. - à - coup et
donné à ce peuple prodige, à ce
le rais à part pour être le con-..
servateur des,oracles divins, le lé
sont rempiacés par d’autres; sur celte
série ri’empires qui suivent éyiiiemmenl une direction donnée; qui
marclTent vers un-but, suffit, pour
m'eu convaincre. El cette conviction
est fortifiée en moi par un regard
m.aiu,i,4ej?:;se8 jugements et de sa
misôrjûoi4e:,csài ce!'peuple pour la
destruction duquel toutes lés nations
.'hop àcuféliient plus nombreux e^t' ■ '■■ ■■ p!u.s’ prospère que jamais, mais s’appi'ête à quitter les pays de l’exil pouf
retourner dans ses héritages. Et que
Dieu ait fait sentir sa présence à
l’humanité j’eu ai une troisième
preuve d.ms l’apparition de JésusChrist dans le monde. Même à ne
pas le considérer comme le fils de
Dieu; même à ne le regarder que
comrné le Fils de l’homme, le jour
où il est né c’est le jour où l’action
de Dieu s’est vue, car ce fils de
riiommelà, l’humanité pécheresse
ne pouvait pas je produire. Elle ne
pouvait enfanter cet homme complet,
cet homme pur, cet homme, charité.
Je sais aussi que Dieu fait sentir
actuellement sa présence au monde
et à l’humanité. Je ne puis douter
de l’existence et de l’acUon d'une
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_ 340 —
main qui conserve et (jut^.g^Pfeme
les deux et la terre. X,aJü ami exiles
nations modernes n’eis^às non plus
livrée au hazard. Malgré tous leurs
péchés, leurs ambitions coupables,
elles concourent toutes à la grande
œuvre providentielle de porter les
bienfaits de la civilisation et les
bienfaits infiniment supérieurs de
l'Evangile aux peuples qui en avaient
été privés jusqu’ici. On dit que les
nations Européennes se sont partagé,
voire même, déchiré l’Afrique, en
emportant chacune le plus gros lambeau dont elles aient pu s’emparer.
Mais à en juger par la manière
extraordinairement rapide dont les^
évènements se sont succédés je dis
que Dieti leur a partagé l’Afrique,
et qu’il leur demandera compte de
la manière dont elles la traiteront. On
dit que les portes-s'Oùvr'ent, que les
barrières tombent d’ellen-më'mee ch&i
les,peuples asiatiques; mais il semble, au contraire, que ces nations
laissées à elles-mêmes, à leur développement ' naturel, seraient restées' des siècles encore fermées
ou presque fermiées. Que si ces
portes se sont ouvertes et si ces
barrières ont été abattues, pour ainsi
dire tout-à-ôoup, et toutes ensemble,
n’y a-t-il pas lieu de croire que c’esi
Dieu qui l’a fait et que l’Europe
devra lui rendre compte de ce que
elle fera entrer dans ces portes et
par-dessus ces liarriéres?
Je sais enfin qpe Dieu veut faire
sentir sa présence aux individus, à
toi, à moi. Je le sais par ce livre
qui se révèle toujours mieux à moi,
à mesure que je le sonde davantage
comme Sa parole, et comme , Sa
parole destinée non pas seulement
aux générations contempô'r;aines des
pvophèteii et*des apôtres, mais à nous
qui vivons à présent sur la tei’re,
et à ceux qui vivront aux derniers
temps. Oui, Il me .dit qu’il veut habiter tion pas seulement à côté de
moi, mais dans mon cœur. Mais
hélas! je la sens si peu cette présence. Dieu est tellement dans le
ciel, si peu avec moi. Je me sens
souvent si seul, si abandomié! J’ai
si peu l’impression que j’ai là avec
moi un être aussi réel que ma mère,,
mon frère, mon ami, mais qui est
l’être puissant, chaiitable* qui est
mon Dieu. Devrai-je donc emporter
avec moi jusqu’au tombeau ce sentirnent de solitude et de vide? devrai-je donc jusqu’à la. fin, à ceux
qui me demandent; où est ton Dieu?répondre, eu courbant la tête; « Il
est au ciel», an lieu, de leur dire,
. ap pbriant' là' taaAn sur mon eaeuc:
Il est là?
Non, mon frère, lu n’es pas condamné à cela; il ne dépend que de
toi .qu’il en soit autrement. Tu peux
arriver a posséder le senliment parfaitement clair de la présence réelle
de Dieu avec toi. Pour cela:
1“ Sancfifie-toi ; ne laisse subsister dans ta- vie aucun interdit à
loi connu, ne soulTre dans ton cœur
aucun sentiment que tu sais être
en abomination à ton Dieu. Dieu est
un soleil puissant; il éclaire et réchauffe le cœur affligé même à travers les plus épais nuages de l’adversité, mais il ne peut pas percer
le nuage la plus léger d’iniqu'Ué.
Son bras saisit depuis le ciel le pécheur qui, s\ir le point de sombrer,
crie à lui; mais sa rnain . ne peut
faire sentir son tendre attouchement,
3
U:
a un
voiiloj
voile,
ïç (ju' ' pei'^sté à
jnvéloppé dans un
soU-il, d’impureté.
Dissipe ce nuage, ôte ce voile, et
immédiatement Dieu se fera sentir
à toi.
2° Prie. Dieu ne se rencontre pas
dans le tumulte des affaires, dans
l’énivrement des joies mondaines,
dans le va et viens des conver.sations
habituelles. Il se renconlre dans le
secret d’une cbambrette, il se rencontre au fond d’une prière. Il pourra se faire peut-être que le commencement do la prière soit vague et
froid, que les premiers reinercîments
ies premières supplications soient
comme une fumée qui se perd dans
le vide. Il pourra se faire que tu
sois tenté de le relever en te disiinl:
« C’est iimlile, ,ma prière n’arrive à
personne ». Mais non, reste à genoux, efforce-toi de concentrer tes
pensées, remercie davaritçige, supplie
encore, encore.... et tu t’apercevras
bientôt que lu parles à quelqu'un,
qu’il y a quelqu'un qui t’écoule,
quelqu'un qui le bénit.
3° Travaille pour Lui. Ton œuvre
journalière, parfois si monotone, si
vulgaire-, rnest-la'sur Son autel. Et à
côté de,'cela, entreprends quelquechose de particulier pour lui être
titiejigifruipTéjouir. Essaie, mon frère,
et'tWverr%j, - si en- revenant d’être
le raessagèr’- ou l’instrument des
miséricordes divines tu n’as pas le
sentiment que pour toi elle s’est
pleinement réalisée cette promesse
de Christ: Si quelqu’un m’aime, il
gardera ma parole et mon Père
l’aimera: et nous viendrons à lui, et
nous ferons notre demeure chez lui.
(Jean i 4 :23).
H. M.,
ALLIANCE ÉVANGÉLIQUE
Florence, 10 Octobre, 1890.
agréable. Dépouille-loi, en l’accom
plissant, de toute recherche d’intérêt
et de vaine gloire. Que ce soit pour
Lui..,, et tu verras! Dieu ne peut
pas rester loin d’œuvres, qui accomplies par amour pour lui, devieimeut
s,es œuvres. Il ne peut pas non plus
rester éloigné de celui qui les accom'plit, de,son serviteur, ,cle son
enfant. Il failt qu’il intervienne pour
approuver,' poui’ éclairer, pour for
L’époque où les grandes assises
du proteslantisme vont se tenir à
Florence approche à grands pas, et
il s’agit de préparer sans retard l’organisation de ces grandes assemblées.
C’est dans ce but que M. le D."'
Geymonat, président du GomiLé italien, a convoqué à Floreuee pour
le 9 courant, le Comité Florentin
et les présidents des autres Comités
régionaux de l’Italie.
Outre Messieurs les membres du
Comité de Florence, ont répondu à
l’appel Messieurs les présidents D.’“
M. Prochet (Rome), Rev. R. Walker
(Naples), J. Ribetti (Maremma To■scaiia), .I.s Roland (Emilia), B Revel
(Vénitie), D. Borgia (Lombardie),
S. Spigno (Ligurie), E. Bonnet (Vallées Vaiidoises).
Nous eûmes deux séances au cours
desquelles nous nous occupâmes
successivement du Comité italien, et
de ses attributions, des sujets à traiter
et des orateurs à proposer au Comité de l.ondres, du local pour les
conférences, du Comité chargé d’im{Jfimer ce qui est relatif à l’Alliance
Évangélique, de la réception, des
logements, des séances, des personnages marquants chargés de les présider et tout particuliérement des
moyens à employer pour procurer
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ce que les .chrétiens d'Itan'a.doiveut
fournir pour recevoir un peu con■ venableinetit. les représentants du
monde chrétien.
Il n’est guère possible pour le
moment d’entrer dans plus de détails
sur ce oui a été proposé, décidé ou
simplement suggéré sur ces divers
points, Le Comité central qui siège
à Londres va dire son deniiei' mot
sur les points que nous avons touchés pour leur donner notre préavis,
et nous nous réservons de porter ,
en temps utile à la connaissance de
nos. lecteurs ce qui aura été décidé
plus tard d’utie façon déhnilivc.
Pour le moment, ce qu'il y a .de
plus urgent c’est de recueillir des
fonds pour faire face aux dépenses
as.sez considérables qui reviennent
aux chrétiens d’Italie. Il a été décidé que le Comité de Florence adressera sans retard une circulaire.aux
Comités régionaux pour les invitei'
à se réunir, à convoquer les chrétiens qui vivent dans.leur entourage,
à leur- :dém’6f)treP.-» la néce.çsitè tde'
contribuer, à faire circuler de.s listes
de souscriptions et à employer tous
les moyens en notre pouvoir pour
procurer les sommes nécessaires , à
l’heureux succès des grarides conférences que les représenlanls des
chrétiens de tous pays vont avoir,
en" Avril prochain, au milieu de
nous.
Nous attendorrs de ces conférences
mondiales un puissant concours pour
le triomphe de l’Evangile au tuilieu
de nos concitoyens, et nous devons,
faire quelques sacrifices en vue de
résultats aussi précieux.
Plusieurs voix se sont élevées pour
affirmer encore une fois, et de la
manière la plus positive, qu’il ne
s’agit nullentent- d’une iédér'aüou
d’égliae.s comme telles, ni d’une alliance entre les diverses dénominations qui se pai'tagent la ,ciiré'tierilé, mais de la réunion d’individus
chrétiens provenant de tous pays, de
toute tribu, langue et Uéhornination
qui acceptent Jésus Christ Filsi de
Dieu comme leur ’Sauveur utiiquo,
la Bilde comme l'égle de foi ,ot de
eoiiiliiile et qui souscrivent aux ]irincipes'de rAllimice Eviingéliqne.
E. Bûnket, paKtem'.
COfíRESPONDANCF
Turin, le Ü7 octobre lí?90.
Cher Rédacteur,
L’Ecole dn Dimanche vient de
recevoir enfin la cai.sse du Zamhése
si impafiemment alieinhie par petit.«
et grands. Je di.s enfin, car c'e.st au
mois de Juin de l’année dernière
que. ce précieux envoi de nos amis
Jàlfa a (¡uitló Ses rives lin Zambêse.
Veis la fin Mai il est bien arrivé de
Londres umr caisse, mais quélle ne
fut pas la surprise des moniteurs
en constatant qrie les objets qu’elle
contenait élaient à l’adre.sse de M.
Ciiristol,missionnaire à Her/noii (LessouLo) et Ini étaient,.expédiés .par M.
', jFanmà.lrefi‘?, cOp ■■■ était téofn|,é./dja
cc'lis assiiréinent et le nôire itevait
voyager qnelr(ue jiart au Sud de '
l’Afrique. Une lettre de M. ChrisLol
vint nous .en doimet i’assurauce en
même temps qn’ellé nous annonçait
la réexpédition de noire c'ai.sse et
demandait le retour de la sienne.
Enfin, di'mahclie dernier nous eûme,s
la .saLisfactioii de pouvoir l’ouvi'ü’ et
de .constater (jue .pi'esque aucun objet n’avait soiiffert il’avarie. C’est un
véritable écliaiillllon.naire de touje >
es[)éce d’inslrurnents d’agriCullure
(liéches, hachettes) d’iii.stnirnenls de .
musique, d'articles île ménage (¡lo
lerie, vannerie, cuillers et .couteaux)
de curiosités indigèiié.s (cosluiue et
masque pour danse guerrièi'e, trône
de chef sculpté dans un serd rnoi'ceau (le bois ), articles de loilettu
(bracelets, peignes en ivoiiu, mouchoirs de poche en forme île spatule) et bon nombre de peaux' de
panthères et de puin:l..Notre m'usée,
est maintenant bondé et servira' certainement à accroître l’inférét des
B JCi''V L ‘‘x -i/.. ■ -
V ••
5
membres (Je la Paroisse pour la.
Mission du Zarnbèse.
Ce (|iii setrible pour le moment
les préoccuper (l’une manièri" spéciale, c’esl.lii recoiisUlnlinn de ■ la
Société Chorale sur d’antres Ijases
et dans nu but [dus paidiculiérement
à ravanlajre de^ l’Eglise, celui de
l’amélioralion du, cbant sacré, sans
exclure c(3i)enVlind, l’étude, d’autre
tnusi(pu(:". i-e Gornilé promoteur esl
composé de MM. Gtiarles VoI1e[ , aníden, Papl ¡Vieille, ICmile Eynard,
David Gross et de Madame J. Sallaz.
Nous bnir siuihaitons dé tout ludre
cœur une excellente réussite.
Idünion (dirétienne a re|:iris ses
séances Lundi dernier et a procédé
à la réél(.(clion lie son bureau dans
la pei;sonne de MM. Engile Eynard,
iugénieui': président; Ad. Idochel,
négociant , vice-président ; Tbéod.
Rirtca, employé au .cdieminde l'er,
et ïFv .lervis, 'étudiant. 'secrétaires.
Ges jeui'H-is genai-aptenaent prochainement la visite de M. ( ¡hartes Fei‘maud,‘ secrétaire,général ilu Gotnilé
Î/Ex ¡tósi ti cm Ou V riète es t tou] n n rs
the great aUrac.fion et pl'omet de
donner un boni h ses actionnaires:
le Dimanche ou compte bien iO,ÜÜÜ
entrées. Nous avons été heureux
d\apercevoir, pians la 2.® section une
vil ri no à faspecl très sobre mais au.
contenu très intéressant, dans laqdelle sont renl'ennés les ouvrages
des .Artigia,netti Valdesi. Ede aurait.
paraiPil, attiré paidiculièreinont l’nttention du ,juri, et il m'est revenu,
mais d’une manière ol’licieuse et (pd
mérite confirmUmu, '|ue celui-cd
am'\a.jl>;'as.sigMé à cette institution une
médaille , d’argent : cœ (jui .serait
beaucoup, quaml on considère que
cette petite' œuvi'e se trouve placée
dans la même calhégorie que «l’Albergo di Virtù, le Gollégiü Salesiano»
etc, qui (îomplent jusuu’à 300,ou 400
éléves/et pour qui l’on nourrit dans
le [uiblic Tni'inais plus de sylmpaIbie qtie pour notre ciiuvre. On parle
aussi d’un diplôme d'honneur a.s.si
gné à la .Socii^té des Asiles Noclui'iies, qui a sa cheville oiivriéi'e
dans la personne de M.. Paul Meille.,..
Qui vivra verra! J’ai vidé le sac pour
aujourd’hi,el je médis jusqu’au l'evoir
voli'e hieti dévoué
Tauhinus.
M
fihronNjiie Vímhíolsc
ToutiE Pelltcë — Nous apprenons que M. et M.® Weilzecker art'iveronl prochainement ici et passeront quelques in.ois à la Villa
Appia aux Ayrals' Blancs Pré|iatons-nous à h's recevoii’ avec l’affectiori à laquelle le' ti'avail qu’ils
ont accompli à notre [ilace dans le
champ de la mission, la cause bien
'triste de leur départ du Lessouto
et le regnd s,i vif qu’ils éprouvetd
d’avoir dû abandonner une (Èùvre
qui leur avait pris le cœur, leur'C',:
donne si com[dèteméut droit.
X .
Angrogne; - m." t’instuteur Guîgod avait résigné ses l'oilctions pour
la fm d’Octnbie et hier,idernier dimanche où il luacliomia ot'liciellemeut, il [U'it congé de, l’église au.
sein de laquelhv il avait travaillé. ,
A la tilt du culte, le pasteur, en
soil nom comme au celui de l’église
et des familles qui la i composent,
('■xprima sa reconriaissiince [luur le
bien que. M. Guigou avait fait pendant les il années de son activité
à Aiigrogiie, 11 con.stata que le travail dé cet insliluteur avait été
coiiscieiicieux ét protilalile pour tous
ceux (jui avaient , pù en jouir. Il
termina en raccompagnant de ses
vœux les plus sincères, et les meillours dans le repos bien méiité dont
il lui souhaitait de pouvoir jouir
pendant de Jorigues années encore
sous le regard et avec la bénédiction du, .Seigneur.
Avec des accents éûius, M.'" Guigou
vs’exprnna à peu près comme suit:
« De cette place où je vous ai lu la
t . rVi«!
m
■ ‘é ti/
y .sg;'
6
lí'/.A
i-'*-?
-í'^n
'' -'í: V '■
— 350
« Bible pendant 17 fois 52 Diman« elles, à pen d’exceptions [irès, je
« vous salue, et je souhaite (|Ue la
« bénédiction du Seigneur repose
«sur cette église et sur tous ses
« mernlireset qu’il la fasse, prospérer
« à sa gloire ».
A l’issue du culle les élèves qui
avaient reçu des leçons de M. François Guigou se l'éunii ent en bon nombre dans la grande école pour lui
léraoignor à leur tour leur recon
iiaissa.nce.
Un cnniilé s’était organisé, il avait
adressé un appel et fait circuler une
liste, et ces éléves de tout âge venaietit offrir à leur instituteur des
marques visibles de leur reconnaissance sous la forme d'un joli cadeau.
E., Bonnet, pasteur.
X
Périer — La conférence libre du
val S. îïlarlin s’est ouverte mardi
matin 21 octobre à 0 heures dans
la grande Ecole du Perrlei- par un
culle prsidé.par le pasteur de Praly.
l.’assemblée est peu nombreuse mais
recueillie. M. Giraud lit le cbap. y
de S.t Jean et ai'réte notre attention
sur les versets 35 à 41 de ce cha]i.
c’est-à-dire sur la première heure
iiénie qu’André et Jean passèrent
avéc Jésus. Qu’étaient ces apôtres
avant'cette heure; que se passa-L-il
entre eux et le maître? Quelle intlu^
enee exerça sur leur vie le souvenir de cette heure? Voilà les trois
poials (|ue' l’orateur traite successi '
vernent. Nous sommes plus privilégiés que les deux disciples de Galilée,'dit-il, nous connaissons Jésus
mieux qu’ils, ne le connaissaient.
Avons nous fait T expérience qu’ils
firent d’une pi’emière heure bénie
passée ilans la communion du Sam
veur? S'il en est ainsi le souvenir
"de cette heure répendra comme un,
rayon de Inmiéi'e sur toute noti’e
vie consacrée au service du Maître.
Après la lecture du proôès verbal de la conférence des Clo.s M. Gi
raud qui était char^ ,de toute la
besogne, lut un travail sur le sujet
à l’ordre du jour: de l’Admission
dans l'Ëglise. Comme ce sujet sera
encore traité dans les deux conférences du Val Pérouse et du Val
Pélis nous n’en dirons que quelques
m'Us,
Qnest-ce que l’admission d’nn croyant dans l’eglise? A quelles conditions peut-elle avoir lieu? Tels sont
les doux points traités Le Rapporteur indique trois conditions principales d’admission dans l’Eglise:
1“ Avoir des-idées nettes et des
priiici[ies arrêtés.
2" Faire une profession de foi.
et de conversion non démentie paila conduite.
3" Laisser .un laps de temps
plu.s ou moins long entre le terme
de rinslrucLion càtéchélique et l’admission dans l’Eglise.
I^a conférence, après une discusou plutôt une c.onversatiori de deux
heures, au cours de laquelle d’excel*.
lentes idées furent érmses par différents orateurs, adopta les conclusions du rappoi't notamment la dermiére de faire.subir un stage aux
catéchumènes avant de le^ recevoir
dans l’Eglise.
Nouvelles Religieuses
Société Gustave-Adolphe — Cette
Société a tenu sa 44.“ assemblée
générale a iVIanheirn, le 16 septembre et les jours suivants, sous la présidence fie M. le prof. Fricke. Du
rapport présenté par le secrétaire
général il résulte que les associations
locales ont atteint le çhdfre de dSlO,
plus 461 comités de dames, f.a
somme des dons recueillis pendant
le dernier exercice,-l,ll2,000 tnarcs
déliassé celle dè' toutes les années
précéflentes, La Société a achevé,
l’an dernier, '13 eonstruclion.s d’églisé et en a 'commencé douze naiivelles, sans parler de plusieurs
presbytères et maisons d’école.
" -‘n'.
....... >/<:;■ f'
7
351
Conférences fratériielles à Paris
— Au cours de ces coidereiices
fioul nous avons donné le [irogríunme dans notre dei'idei numéro, on
a proposé une federation de Unîtes
les dénominnliuns protestantes de
France. \’Alliance Evangélicpie a
été chargé de l’actualion de ce plan
qui, soit dit en ¡lassant, sort entièrement de sa sphère d’action. Les
principaux orateurs et les dernières
/délibérations ont été de couleur,
même de couleur accentuée haptiste.
L’HUMILITÉ DE MOLTKE
Legrand Générai dont toute l'Aile
iT/agnea fêté, le 25cour., le90e anniversaire disait, après la guerre de
1866 : «Un général d’armée vaincu!
Oh! si l’on ¡louvait se faire une idée
même la plus lointaine de ce que cela
veut dire] Quel soir que celui de Kô^
ni"gralz au quartier 'généi'al autrichien pour ilénédek, ce général si
pleinde mérites, si courageux,si prudent!» H disait cela un jour (ju’on le
comblait d’éloges et il ajoutait: « Oui
la campagne de Bohème à été une
page noble, immortelle dans l'histoire du monde, un évènement dont
pei'sonne ne peut aujourd’hui cal
ciller l’importance. J’y ai fait, conformément à la position que j’occupais, mon devoir, comme tous mes
camarades ont fait le leur, rien de
plus. La toute puissance de Dieu a
conduit l’aigle prussienne dans son vol
victorieux. Le courage de notre armée, la prudence depos chefs comme
aussi mes plans n’ont été que l’instrument de sa volonté. Et aujourd’hui en euteudqnt ces flatteries
sans bornes que le public m’adresse,
celte pensée ne rn’aliandonne jamais
Qu’en serait-il si le sjiccés, ce succès
incomparable, n’avait ¡las couronné
notre enjjreprise? Toutes ces louanges
imméritées ne seraient-elles pasaievenues autant de critiques, de blâmes
"'déraisonnables? »
Ikviio Poliiiqiie
-- Le décret de dissolution
de la Chambre, si souvent annoncé
et si longtemps attendu, a enfin
paru dans la Gazxella Ufficiale.
Les élections générales auront lieu
le yS Novembre. La lutte électorale
sera probablement assez vive sur
I)lusieurs points, car les adversaii'es
de la politique ministérielle ne manquent pas; nous ci'ifyons, cependant,
i|ue le Ministère Grispi en sortii'a
avec une forte majorité en sa faveur
et que sa position ne" sera pas affaiblie. Dans notre collège de Pigneroi tout est assez calme ju.squ’à
présent et le moment ii’est pas encore venu de relever les bruits,
peut-être sans rondement, que fou
fait courir sur de nouvelles candidatures qui y seraient posées.
Il est maintéuant boi's de doute
que Crispi pi'ononcera un discours
à Turin et que ce discours,sera un
vrai [irogramme; le jour n’est, pas
.encore fixé, mais ce sera probablement vers le 10 novemlire.
On assure que le chancelier Caprivi arrivera à Milan le 7 et sei'a
aussitôt reçu par le Roi.
X X
Allciiiati^iie. — Le maréclial de
Moltke a alteiiit sa 90® année le ‘26
courant. Cet anniversaire a été fêté
par les plus grandes démonslralioiis
qui aient jamais été faites à un
homme en Allemagne Parmi les
dons qu’il a reçus figurait un magnifique bâton de Maréchal, offert
par l’Empereur. Ct-lui-ci avait donné
ordre (¡ne tous les' drapeaux de la
garnison de Berlin fussent portés
dans la maison ilu maréchal, distinction qui n avait jamais élé accordée
à personne. L’Empereui', à la lète
des Généraux félicita Mollke et le
remercia des services inappi’éciahles
qu'il avait rendus à l’Empire,déclara
qu’il renonçait avec orgueil, pour
'p,'‘i
■
et
'.-V
■sC..
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fáií*
, híífM
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m-r 'í'■^
Jf ri" ;
feiiV"’"
- 352
ce jour, an privilège ile^ nnonnrqne.s
de garder auprès d’eux les drapeaux.
' X
SatÎHs«. — Dimanche 26 couraul,
ont eu lieu, dans, toute, la Suisse,
les èled.inns au Conseil National.
Ces élections n’ont généralement pas
changé la position des partis telle
cpi’elle était aüparavnnt. A Genève
les lihéraux-modéré.s ont triorapiié.
Diui.s le canton Tessiu les conservateurs ont eu la majonté, l'.e qui
a dormé lieu à de uouveax désonlres
et nécessilérintei vention des troirpes.
Ce.n’est pas sans peine que le calme
a èlé rétabli, et Kûnzli, exaspéré par
les attaques et les insultes faites aux
troupes, leur a dmmé l’orilre de
faire feu si pareil fdit se . répète
encore.
De Gon.seiJ Fédéral a rejeté le recours des Conservateurs tes,4uois
contre la vutatiou rlu 5 Courant concerua'rît la révision de la Constitutiou.'ljU révision aura,donc lien.,.
Dairs lô'M.® 43, à pa^e 34t, l.re ooloniiâ
au lièii.dfl: « 1511e devra compter non mriiri.s
» de 25 élèves qui ne .pa.yeiit, pas nioiiis
» do 80 floriua », tire « qui payent moins
» que 80 florins •»..
ANNONCES
Aux Huions Clirétlennes
Mr Charles Fermiiud, seerétnire
général ilii Comité Ceulral lulernatioiial se propose de visiter prochainement les Vallées Vandoises. 11
lieinlra D, V. Lundi 3 Novemlire à
la Tour à 8 h du soir, dans la salle
de S.le .Margiierile, une Conférence
sur l’oeuvre des Unions Chrélieniies.
dans !e monde entier, et parlera
aussi des 'Unions Chrétiennes de.
Jeune,s filles. Tous les membre,s de.s
Unions des Vallées, et le. public en i
général,'sont -cordialement invités à
assister à celle Conférence, après. •
laquelle aura lieu nue èéapce familière orgatiis'ée par ftJnion de la <
Tour.
Mirdi S- Nove'ml-ire Mr FerrMqd
visitera encore quehiues localités
des Vallée.s, dams le but de causer
avec MM. les pasteurs de fœuvre ' j
des Unions Chrétiennes. ' ,
iiéîii mérnbrqa.ilM'Ptt'iéims' da/groitV’S^
Iniiidi. 3 Novembre a 0 V2 a. m.
se ,réunira à Fomaret la 'Conférence
libre des Eglises du Val .Pérouse.
Sujet: de VAdmission dans l’Egiise.
Les amis des autre.s Vallées s'urit
cordialement iiivité.s à, y’assister, ,
'Jeudi 13 Novemlii'ô à 9 Vs
a. rn.
'siiiW't.îau>ssf'
.que Dimanche 2 Novemlire ¡’Union
lie Turin fêlera son 12'^ anniversaire. ,
Une réunion .-aura lieu au liical de
la Société (via Berthollel, 34), à 4
il. de l’aprè.s midi, après un culte
au temple, présidé par M, G. Trou
et particul'ièremeul destiné à la jeu- '
nesse.
Le clief. du groupe
. , K. E.
AVIS
se réunira' à S.t Je.aii la Conférence
libre des Eglise.s du Val Pulice .Sujet :.'de ■ l’Admiseion dans .l’Eglise.
La veillé au soir à 7 h auront lieu
des réuiiioiis *eri rapport avec cel sujet dans les quartiers des Deyrols
Blonats et des Goiiins. Toutes les personnes s’intéressant à. l’avancement
(lu rè.gne de Dieu aux Vallées sont
priées de' répondre à cet appel. '
Nous prions les abonnés en retard de
paiement de bien vouloir nous faire parvenir au plus tôt le montant de ■ leur
abonnement; la chose est si facile main
tenant avec les cartoline-vaglia.
L’Administrateur E. Cost'àbel,) ,,
, ErJìbs4 ftouËB'G Gérant. C'‘,V
— ■ ' ■ ' I H f ■ . -L-J——
Torre Pellicö, Imprimerie Alpinai-".
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