1
Année XXXVIÜ.
10 Juillet 1903.
N. 28
ft:-O
13
■g
Ef O.
' ^d'
If
n
„.i9.fi
M: ^
' ÎW/
I'- O
ï n
&.f-H
,w.
L’ÉCHO DES VALLÉES
OHÀQUEi
Prix (T abonnement par an :
Italie . . . *........................Fr. 2,50
Etranger.........................................„5
Plus d’un ex. à la même adresse, cliacun . . „4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon VAccord de Vienne ... „ 2,50
On s’abonne ; Au Bureau d’Administration; chez MM. les Pasteurs;
et à r Imprimerie Besson à Torre Pellice.
L’ abonnement se paye d'avance.
. -O.Í •
Annonces■. par espace de ligné: 1.« fois, 15 centimes —de la'2.« A
la 5.8 fois, 10 centimes — 6.« fois et an-dessus, 5 centimes.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tonm, prof.. Torre Pellice^ n ,
et pour l’Administration à M. Jean Jalla, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux dn commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phïl. IV, 8).
SOMMAIRE :
.Persécutions — Unions Chrétiennes de
Jeunes Gens — Ecole du dimanche
, Questions morales et sociales — Chro, nique — Nouvelles et faits divers —
Revue Politique — Feuilleton : Georges
ÎMuller.
Persécutions
;
'1 L’opinion publique trop souvent est
détournée par les derniers événements
et oublie vite même les questions les
; plus importantes. Les faits ou plutôt
: , íes méfaits de Serbie, les visites entre
chefs d’état et maintenant la maladie
de Léon XIII occupent l’attention de
tout le monde et ainsi l’on ne pense
plus aux affaires de la Macédoine ni
aux Arméniens.
Et comme les grands journaux ne
-reproduisent plus journellement en gros
Oàractères des nouvelles à sensation,
l'on pourrait croire que l’ordre et la
tranquillité régnent en ces contrées.
< Malheureusement il n’en est pas
ainsi. En Macédoine l’œuvre de réforme
a consisté jusqu’ici en l’envoi de troupes nombreuses et en des massacres
partiels chaque fois que s’offrait une
bccasion propice. Même les minimes
demandes de la Russie et de l’Autriche n’ont point été écoutées. L’action
des grandes puissances, comme on pouvait le prévoir, n’a été qu’une triste
comédie.
En Arménie le brigandage des Kurdes et de la soldatesque turque continue, maintenant surtout dans les villages du district de Kighi, dans le
yillayet d’Erzeroum.
Beaucoup d’Arméniens émigrent en
Amérique ; d’autres vont simplement
s’installer à Kharpont, mais ils ne se
trouvent guère plus en sûreté.
En ces dernières années les pauvres
Arméniens avaient trouvé 1’ hospitalité
en Perse et le gouvernement du Shah
montrait la plus grande bienveillance
envers eux ; une partie des réfugiés de
Russie avaient passé récemment en
territoire persan et la tolfrance à 1’ égard des Arméniens était telle qu’ en
Février dernier, une conférence sur la
question arménienne était autorisée à
Téhéran. A présent il semble qu’ un
mouvement de fanatisme religieux se
produise à Tauris, menaçant non seulement les Arméniens, mais aussi les
Européens assez nombreux, la plupart
Belges, qui résident en cette ville. A
la suite de démonstrations oi ganisées
par les mollahs., (prêtres) et les télébés
(étudiants en théologie), le prince héritier, ; gouyerneiar. de la province, a dû
céder ^ux menaces et déjà le directeur
belge des douanes a dû quitter la ville
avec sa famille et les Arméniens ont
été avertis de ne pas sortir de chez
eux.
Moyennant quoi, un calme de mort
règne dans la ville et si le pouvoir
civil, un moment débordé, ne redevient
maître de la situation et ne réussit à
mettre ordre aux dangereuses fantaisies
d’un clergé fanatique, là-bas aussi des
chrétiens seront persécutés et massacrés
car les mollahs exigent l’expulsion des
cinq mille Arméniens résidant à Tauris,
le renvoi immédiat des fonctionnaires
européens et arméniens employés aux
postes et aux douanes, la fermeture des
maisons de commerce, banques, magasins tenus par les étrangers et la clôture définitive des écoles dans lesquelles
on enseigne autre chose que le Koran.
Voilà donc de nouveaux troubles en
vue, mais nous pouvons encore espérer
que le gouvernement persan et le Shah
même, qui ont déjà donné des preuves
d’être civilisés et d’avoir autant et plus
de caractère que certains hommes d’état
d’Europe, fassent triompher en leur
pays la liberté, la justice, la paix, en
respectant l’inviolabilité de toute créature humaine.
Oilime Orange.
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
La ly.e Conférence du groupe Piémont des Unions chrétiennes de Jeunes
Gens, qui a eu lieu au Pomaret lundi
2Q juin, a été des plus encourageantes,
soit par le nombre de ceux qui y ont
pris part, soit par les entretiens fraternels qui y ont eu lieu. Outre les
membres des Unions chrétiennes de
Jeunes Gens et de Jeunes Filles du
Pomaret, Il y avait les délégués des
diverses Unions des Vallées (I.a Tour,
Villar, Bobi, St. Second, Villesèche,
Massel) et de Turin, ces derniers accompagnés de plusieurs autres membres de la .Société venus à bicyclette.
Le culte d’ouverture est présidé par
M. le pasteur Weitzecker, qui est acclamé président honoraire de la Conférence. M. le professeur Ricca est
nommé président effectif et MM. les
instituteurs Buffa (Villar) et Costabel
(.St. Second) secrétaires.
Le chef de groupe, AI. l’ingénieur
Eynard, lit un rapport soigné sur la
marche des Sociétés pendant l’année.
Il rappelle la grande perte qu’elles ont
faite, celle de Turin surtout, par la
mort de AI. Paul Aleille. — Il voudrait
voir les Unions travailler au réveil de
la jeunesse, s’occuper des militaires et
des jeunes Vaudois qui vont à l’étranger.
Lui-même s’est tenu, pendant l’hiver,
en correspondance avec AI. Geisendorf,
H
H
O
O
O
secrétaire de l’Union de Marseille, qui
a réussi à attirer plusieurs jeunes Vaudois au sein de cette Union. Il voudrait
aussi que chaque Société du groupe
s’intéressât davantage à VAvvenire., bulletin des Unions.
Lé^ membres du Comité de groupe,
AIAI. ’'Falchi et Balme, donnent des
nouvéiles des Sociétés du Val Pélis et
des Vallées de Pérouse et St. Martin.
A part Turin, où l’Union s’est occupée
activement des militaires et a pu en
réunir une quarantaine, les autres Sociétés n’ont rien offert de remarquable.
Quelques-unes cependant sont bien
fréquentées et bien acheminées. Les
efforts qu’on a faits pour fonder ou
reconstituer des Unions à Rorà, au Pradu-Tour, à Prarustin, au Perrier-Maneille, n’ont pas abouti. Dans quelques
autres paroisses elles sont languissantes
et près de s’éteindre.
Danji la discussion qui s’ouvre sur
ces rapports le monde est d’accord
qu’il faut que les Unions sortent une
bonne fois de leur routine habituelle ;
qu’elles s’occupent des militaires, des
jeunes gens à l’étranger, qu’elles répandent parmi la jeunesse des publications de propagande unioniste.
Après le dîner en commun on se
réunit de nouveau (ou plutôt on reste
réuni) et l’on entend des paroles d’encouragement de M. le pasteur Alicol,
de M. le professeur Falchi et de l’ingénieur Eynard.
Ces derniers recommandent les œuvres de relèvement moral et social ; la
lutte contre l’alcoolisme, contre le blasphème, contre l’immoralité en général ;
la sanctification du dimanche.
La Conférence adopte à l’unanimité
trois ordres du jour par lesquels U elle
recommande aux Sociétés de s’occuper
des jeunes gens appelés sous les armes.
— 2® elle exprime sa reconnaissance
à l’Union chrétienne de Alarseille et à
son secrétaire AI. Geisendorf, recommandant de communiquer à cette Union
(114, Rue de Rome) l’adre.sse des jeunes gens qui se rendent à Alarseille.
— 3® elle recommande au Comité de
Groupe et au Comité national la diffusion de publications de propagande
unioniste ; elle croit qu’il serait utile
de former une liste de sujets d’études
bibliques à communiquer aux Sociétés
avant l’hiver, et qu’il est indispensable
de publier une feuille d’adresses à remettre à tous les sociétaires et en particulier
à ceux qui se rendent à l’étranger ou
dans quelque ville d’Italie.
Le réglement déjà voté à Turin en
voie d’essai est définitivement adopté.
La prochaine conférence se tiendra
au Villar. Le Congrès national aura
lieu à la Tour en 1904 la semaine avant
le synode.
Le Comité de Groupe est confifrhe
par acclamation. On vote dés Verrierciements aux Unions de J, 'G. et dè
J. F. du Pomaret, au pastéür et aux
amis pour le bon accueil reçu et l’on se
sépare à 5 heures après diveysés pfièfék
et le chant du cantique : «Etend’s^ sür
nous ton aile. » ........
(Extrait dn procès-verbal rédigé eu italien
pair le secrétaire J. Buffa).
DP Di:
Le Comité national des Ecoles du
Dimanche (Via Tritone 201,^ Roma)
adresse aux directeurs des Éçolqs dq
Dimanche la circulaire suivante,^, qyiç
nous traduisons littéralement. -, ‘ , , '
Chers Collègues et Amis, ' ‘
Il y a cent ans, un modeste* serviteur de Christ, Robert Raike.s, ..daps
un des plus pauvres faubourgs de là
ville de Glocester en Angleterre jetait
les bases de cette puissante organisation chrétienne qui est l’Ecole du Dimanche.
Tout le peuple de Dieu, sur toute
la face de la terre, se prépare à commémorer la date centenaire de ce glo- J
rieux évènement ; et à Londres, dans /
la semaine du 6 au 13 juillet se réunira un congrès universel de ministres,
surintendants, moniteurs et amis dé
l’Ecole du Seigneur de tout le monde,
et de solennelles fêtes et manifestations
de reconnaissance seront célébrées.
L’Italie chrétienne évangélique, qui
recueille tant de bénédictions parmi les
enfants, par l’instrument de l’Eçole du
Dimanche, ne veut être seconde à nulle
autre nation à recueillir le don précieux fait par le Alaître à son Eglise.
Et pour cela, votre Comité vous invite à vous unir aux témoigneges qui
s’élèveront à Londres et à célébrer le
Centenaire de la meilleure manière possible.
Nous proposons donc, à cet effet,
que le soir de samedi 11 juillet, partout où il existe une Ecole du Dimanche, pasteurs, directeurs et moniteurs se réunissent en assemblée familière, et qu’un des cultes du dimanche
12 soit tout consacré dans les diverses
églises, à célébrer l’œuvre de l’Ecole
du Dimanche et à bénir Dieu. Nous
proposons en outre qu’une grande réünion commémorative d’enfants soit tenuè
dans l’après midi du même dimanche,
et que cette réunion, dans les localités
où il existe plusieurs écoles, soit, comble
la réunion familière du samedi 11, tenue en commun parmi toutes les écoles
des diverses églises. “
Que Dieu bénisse la réalisation’dé
ces propositions et répande sur to’û'i
■■
&-
2
^ â
les enfants du monde, et spécialement
sur ceux d’Italie, la plénitude de son
Saint-Esprit.
Agréez nos salutations affectueuses
et fraternelles.
(Suivent les signatures des 15 membres
du Comité).
QUESTIONS MORALES ET SOCIALES
L’œuvre sociale de l’Armée du Salut
aux Etats-Unis.
Le dernier N° (Juin) de l’excellente
Revue du Christianisme social contient un
long et intéressant article signé Victor
Trichet, sur l’œuvre remarquable de
relèvement que l’Armée du Salut accomplit, dans la grande république de
l’Amérique du Nord.
Persuadé de faire chose agréable aux
lecteurs de VEcho nous en extrayons
ce qui suit.
Pour venir en aide à la nombreuse
population indigente des Etats-Unis,
qui peut être évaluée à plus de trois
millions, l’Armée du Salut a créé dans
ce pays, pendant ces dernières années,
non moins de i6o institutions de bienfaisance.
L’assistance donnée dans ces institutions est soumise à une règle presque
invariable : c’est une aide et non un
secours ; elle n’est pas gratuite ; pour
l’obtenir il faut presque toujours payer
ou travailler. Le prix peut être extrêmement bas, ou le travail d’un rapport
presque nul ; mais l’indigent, lorsque
cela lui est possible, doit faire un effort
pour mériter cette aide.
Ce faisant, l’Armée du Salut poursuit un triple but ; ménager la fierté
de l’indigent et ne pas l’habituer au
secours ; écarter autant que possible
les faux pauvres, et enfin faire beaucoup de bien avec peu d’argent.
Les institutions d’assistance créées par
l’Armée du Salut aux Etats-Unis se
répartissent de la manière suivante :
1) 45 Asiles d'ouvriers, comptant
2.500 lits. L’admission a lieu contre
paiement d’une faible somme.
Les bains chauds et froids, les douches et la bibliothèque sont gratuits.
2) 7 Asiles de femmes. La plupart
des pensionnaires sont des femmes de
ménage et des vendeuses des rues.
Quelques-unes d’entr’elles sont alcooliques, et l’on s’efforce de leur inculquer
des habitudes de tempérance.
3) Plusieurs Maisons de jeunes filles,
où les jeunes filles seules, dont les parents sont décédés, ou bien qui ont
quitté la maison paternelle pour différentes raisons, et qui sont exposées
à mille tentations dans les grandes
villes trouvent un foyer, une pension
de famille, mo5œnnant une petite rétribution,
4) 14 Asiles pour les femmes ayant
fauté. On estime qu’aux Etats-Unis 50.000
femmes de mœurs légères, ou ayant
simplement fauté, trouvent annuellement une mort prématurée. Pour leur
venir en aide et pour transformer ces
malheureuses en honnêtes femmes, l’Armée du Salut a créé ces maisons de
relèvement qui contiennent 360 lits et
60 berceaux. Un millier de femmes y
séjournent chaque année. On s’efforce
de les garder quatre mois, afin de réparer leurs forces, de les habituer à
une vie calme et rangée, et de leur
rendre le goût du travail. Les résultats
sont satisfaisants, puisque 80 op des
pensionnaires peuvent être considérés
comme ramenées dans le droit chemin.
5) Deux Asiles d'enfants ou Orphelinats comptant 60 lits ont été créés à
New-York et San Francisco, pour recevoir les enfants pauvres qu’une nourriture insuffisante et des logements
malsains atrophient ou prédisposent à
la tubercolose, et ceux qui élevés par
des parents indignes avec les plus mauvais exemples sous les yeux, deviennent un danger pour la société.
6) Des Crèches et des Kindergarten
(jardins pour les enfants) ont été établis
dans les faubourgs de plusieurs grandes
villes. La rétribution journalière est fixée
à O fr. 25. Parfois une mère apporte
un enfant et ne reparaît plus. L’enfant
est alors placé dans un des deux orphelinats ou dans une famille.
7) Restaurants popidaires. — La vente
d’aliments sains et à prix réduit est
devenue une des branches les plus importantes de r œuvre de 1’ Armée du
Salut. En un seul mois, 110,584 repas ont
été servis, ce qui fait plus de 1.300.000
par an. Dans quelques restaurants, on
vend aussi des plats à un sou. Pour la
modeste somme de 5 centimes on délivre
en effet, une pinte de café et un morceau de pain, ou une gamelle de soupe
qui peuvent être emportés ou consommés sur place. Cela permet d’aider les
pauvres honteux, trop fiers pour mendier ou pour recevoir des aliments gratuitement.
8) Vente de vêtements et objets d'occasion. — Après la nourriture et l’abri, le
vêtement est le besoin le plus urgent.
Aussi l’Armée du Salut a-t-elle ouvert
dans les grandes villes des magasins
où les vieux souliers et vêtements, les
meubles et ustensiles hors d’usage,
achetés ou donnés, sont réparés et vendus à un prix qui souvent est purement
nominal et ne sert qu’à déguiser le don.
9) Brigades de chiffonniers. — C’est la
plus importante des diverses œuvres
d’assistance par le travail organisées
par r Armée du Salut. Les objets ramassés dans les rues : étoffes, vêtements
chaussures, meubles, ustensiles, caisses,
bouteilles, etc. se vendent au profit des
ouvriers pauvres.
10) 5 Chantiers de bois où les ouvriers sans travail sont occupés à scier
du bois.
11) 8 Bureaux de placement, qui ont
procuré en un mois 4.797 emplois, ce
qui fait une moyenne de près de 60.000
par an.
(A suivre). A. J.
C lî î( O ]M 1Q iJ
Collège. Les examens ont eu lieu
du I au 6 juillet en présence de M. le
professeur Chev. Giovanni Filippi, commissaire gouvernemental, qui était chargé, cette année, d’assister non seulement
aux examens de licence licéale et gymnasiale, mais à ceux d’admission, et à
toutes les opérations concernant les
moyennes annuelles, et de s’assurer en
général que le Collège observe fidèlement les règles auxquelles doivent se
conformer les instituts pareggiati.
La 3.e année du Lycée était réduite
à sa plus simple expression, un des
deuxélèvesqui l’avaient fréquentée étant
empêché par la maladie de se présenter
à l’examen. Nous faisons des vœux
bien sincères pour son rétablissement.
Le seul candidat présent, M. Henri
Forneron de Rocheplatte, a obtenu sa
licence, avec exemption d’une partie
des examens (les candidats à la licence
sont exemptés de l’examen sur les
branches auxquelles ils ont obtenu une
moyenne annuelle de 7 sur 10)
Des quatre élèves de la cinquième
année du gymnase, 3 ont obtenu leur
licence sans examen, et le quatrième
avec examen.
L’examen de promotion ne se fait
plus, d’après les dernières dispositions,
à la session d’été. L’élève est promu
sans examen s’il a une moyenne annuelle de 6 sur 10 au moins, à toutes
les branches; il est renvoyé à l’automne
pour l’examen sur les branches auxquelles il a une moyenne inférieure à 6.
6 élèves sur 7 de la deuxième année
du Lycée, et 6 sur 10 de la première
ont été promus sans examen. Les autres
auront un ou plusieurs examens à faire
en octobre. — Dans les quatre premières années du Gymnase, 23 élèves
sur 46 sont promus sans examen ; les
autres sont renvoyés à la session d’automne pour une ou plusieurs branches.
Il est juste de faire observer que la
moyenne requise pour la promotion
sans examen étant plutôt basse, l’appréciation a peut-être été plus sévère
que par le passé et l’on n’a donné le
6 que là où la préparation paraissait
suffisante pour la promotion. Les chiffres
ont toujours une signification relative.
Huit élèves, dont sept provenant de
l’Ecole latine du Pomaret, se sont présentés à l’examen d’admission à la 4.6
année. 4 ont été admis d’emblée ; une
élève provenant de l’Ecole supérieure
a renvoyé à l’automne l’examen de
latin pour être mieux préparée, deux
autres seront admis en réparant une
ou deux branches, et le huitième a
abandonné la partie, ne se .sentant pas
assez préparé.
L’ admission à la première année a
été faible. 6 élèves se sont présentés,
dont 5 sont admis dès à présent. Nous
espérons qu’il en viendra en plus grand
nombre à l’autre session.
La Tour. Vendredi et samedi der
8)
GEORGES MULLER
SES PRINCIPES
EXTRAITS DE SON AUTOBIOGRAPHIE
13 juin. — Sa femme a eu un bébé et fut très
mal pendant quinze jours. — 14 juin. Une sœur
lui apporte 125 fr. — 22 juin. Un anonyme lui
envoie 125 fr. avec une lettre affectueuse pour sa
femme et pour lui.
«
* *
L’intérêt pour Y Orphelinat reparaît avec l’épuisement des fonds. L’élan de générosité a duré deux
ans, 1836 et 1837. G. Muller qui a commencé l’année
1838 avec un encaisse de 11826 fr., n’a presque
plus rien reçu depuis lors ; au 19 juillet il ne dispose plus que d’environ 5(X) fr. — Les 17 et 18
juillet eurent lieu deux grandes réunions publiques
pour recommander à Dieu la maison des garçons
qui avait été ouverte à la fin de l’année précédente,
mais n’avait pu être inaugurée par suite de la maladie de G. Muller. Dans ces réunions G. Muller
évita, à dessein, de parler des besoins actuels de
l’œuvre et rendit gloire à Dieu en ne faisant mention que des secours abondants que le Père des
orphelins lui a envoyés jusqu’ici.
[Pour comprendre le récit qui va suivre il faut
se rappeler les principes de G. Muller : ne demander de l’argent à personne, — ne point révéler
les besoins de l’œuvre, — ne pas contracter de
dettes. Quatre personnes seulement connaissaient
l’état des fonds : G. Muller, sa femme, H. Graik,
et frère T**. Il y avait un tronc à chaque orphelinat,
chez G. Muller et à la chapelle de Gédéon. G.
Muller remettait environ 250 fr. à la gouvernante
de chaque maison, ce qui assurait la marche des
établissements pendant quelques jours ; il payait
le loyer de ces maisons par trimestre échu et ne
mettait rien de côté pour cet objet ; d’autre part les
fournisseurs ordinaires étaient payés à la semaine.
Les orphelins, au nombre de soixante six, ont toujours ignoré l’état des fonds ; les employés au
nombre de neuf, des frères et des sœurs, l’ont
aussi ignoré, sauf frère T**, jusqu’au 13 septembre;
puis G. M.uller a cru devoir les associer à ses
prières en faveur de l’œuvre et par conséquent à
la connaissance des fonds ; si des indiscrétions
ont été commises par eux, G. Muller n’en est point
responsable.]
12 juillet. — G. Muller a 500 fr. en caisse. Il reçoit
encore quelques dons les 12, 22 et 27 juillet, 6 et 7
août, avec lesquels il fait face à de grosses dépenses.
16 août. — G. Muller ne peut avancer l’argent
pour le ménage des filles, alors une des personnes
attachées à l’œuvre ajoute 50 fr. à ce qu’il a.
18 août. — Pas un sou en caisse. Une sœur qui
ignore la situation apporte à G. Muller le produit
de ses bijoux qu’elle avait vendus depuis quelques
jours : 125 fr.
20 août. — Pas un sou en caisse. Une dame
que G. Muller n’avait pas encore vue auparavant
lui remet 300 fr.
23 août. — Pas un sou en caisse. G. Muller reçoit d’une localité voisine 75 fr. et une caisse
d’habillements neufs.
31 août. — Pas un sou en caisse. G. Muller ne
peut fournir à la gouvernante de la maison des
filles l’avance habituelle; un des employés lui remet
50 fr. de sa propre bourse pour les besoins présents.
1 sept. — « Le Seigneur dans sa sagesse et son
« amour n’a pas encore envoyé du secours.» Gomme
il fallait approvisionner le ménage des orphelins
le même employé redonne 50 fr.
3 sept. — « Le Seigneur est de nouveau venu à
« notre aide » ; un autre frère employé à l’œuvre
donne 50 fr., un anonyme remet 0,60, il est entré
en sus 43 fr. 55 ; tout cela est partagé entre le
ménage des filles et celui des garçons.
4 sept. — Il n’est rien entré.
5 sept. — « Le temps de notre épreuve continue. »
L’un des ouvriers engagés dans cette œuvre a
3
- â
ont eu lieu les examens dits de
prosciofflimento. 48 élèves se sont présentés, dont 29 ont été déclaré prusvioUi
c’est-.à-dire déliés de l’obligation de
fréquenter l’école et en règle avec la
loi sur l’instruction obligatoire. Nous
espérons que le plus grand nombre
continuera à fréquenter l’école, car c’est
le moment où l’on commence à le faire
Svec un réel profit.
à
Cours de travail manuel. L’/icAo
a déjà annoncé le Corso di Lavoro Adámele educativo qui va s’ouvrir à Pignerol
pour les maîtres et maîtresses des écoles
élémentaires.
* Le cours s’ouvrira le 20 courant et
durera un mois. Il y aura en même
temps des cours spéciaux dd agraria e
industrie affini. Aux cours d’économie
domestique, ainsi qu’à ceux de travail
manuel et à'agraria sont aussi admises
1« mères de familles et les jeunes filles
non munies du brevet de maîtresse
élémentaire, qui recevront, à la fin du
cours, un certificat de fréquentation.
Pour être admis à fréquenter le cours,
41 faut en faire la demande à la Direction des Ecoles élémentaires de Pignerol
et payer la taxe d’inscription, de 15
francs.
Nous conseillons à tous les maîtres
et maîtresses qui le peuvent de fréquenter
ce cours, qui aura « effetto legale-».
Jardin .Alpin llostania. La société
Unione Alpinistka di Torre Fellice annonce qu’elle fera Dimanche i z courant
une excursion au «Jardin Alpin Rostania», pour inaugurer la rocaille qui
I portera son nom. Par la même occaÍ sion le Comité de la Róstanla fera, sur
les lieux mêmes, l’extraction des priI. mes aux souscripteurs des actions de
f 2 francs, créées il y a deux ans pour
éteindre le déficit. Ceux qui voudront
se joindre à V Unione Alpinistica pour
cette excursion seront les bienvenus.
A 4 h. i\2, départ de la Tour (pont
des Appiots) — A 7 h. arrivée aux
Barioles (par le Martel et les Portes
d’Angrogne) et déjeuner. A 9 h. arrivée à I-’ra Gias-Aut (c’ est ainsi que
pe nom doit s’écrire), inauguration et
extraction des primes. A 2 h. retour
par St.-Laurant.
Saint-Jean. — Vente.
Les Appia, 7 Juillet l‘JÜ3.
Très honoré Monsieur,
J.a petite vente initiée en faveur du
Refuge Charles Albert pour aider à la
fondation du lit des Ecoles du Dimanche par quelques membres de la
Ijega per il bene dont le soussigné fait
partie, aura lieu, s’il plaît à Dieu, samedi prochain, 11 courant, depuis 3
heures de l’après midi aux Appia chez
M. William Meille (Luserne St. Jean).
Nous vous remercions. Monsieur de
bien vouloir l’annoncer aux amis de
nos chers malades qui voudront encore
une fois nous donner une preuve de
leur intérêt pour laquelle nous leur exprimons dès à présent toute notre reconnaissance.
Veuillez agréer, Monsieur, nos respectueuses salutations.
Pour la Lega :
Arthur Meille.
NouYelles et faits divers
Badeii. Le pasteur Schwarz d’Heidelberg, avait été cité en tribunal par
l’archevêque de Fribourg en Brisgau,
parce qu’il avait soumis à une critique
serrée certaines coutumes catholiques
en les stigmatisant du nom de fétichisme,
et exprimé son étonnement que le pape
Léon XIII encourageât les superstitions
les plus éhontées. La cour de Mannheim n’a pas hésité à prononcer un
verdict d’acquittement. L’accusé n’a
pas eu de peine à prouver que les
papes, Léon XIII en particulier, ont
prononcé contre les protestants des
jugements autrement injurieux que celui qui lui est reproché. Ils ont maudit
la Réforme, persécuté ses adhérents et
proclamé la tolérance une folie. Le pape
actuel a encore surpassé ses prédécesseurs à cet égard. Il a déclaré péché
mortel la participation aux cultes et
aux écoles protestantes. A son avis les
protestants sont des larrons, qui se
sont introduits dans le sanctuaire pour
le souiller. L’archevêque de Fribourg
tient un langage analogue, bien que
la maison ducale de Baden professe la
foi évangélique.
Autriche. — Le verdict qu’a rendu
dernièrement la Cour suprême d’Autriche a fait quelque sensation; Un orateur populaire avait été condamné à
. l’emprisonnement pour avoir dit dans
une assemblée que l’enfer, le purgatoire et la confession auriculaire n’étaient
que des inventions de la'prêtrise romaine. Le tribunal de première instance a prononcé la libération de l’inculpté par les considérants suivants ;
« Les dogmes catholiques ne sont pas
tous d’orig'ine divine, mais ont été introduits peu à peu par l’Eglise. Quand
l’accusé l’a affirmé, il n’a pas attaqué
le fondement même de la foi. » Les
ultramontains ont naturellement donné
essor à leur rage. Un journal de
Vienne a même demandé que le
tribunal qui a rendu le jugement soit
mis en accusation et son président
destitué.
Japon. — A Osaka que les voyageurs appellent la Venise de l’EstrêmeOrient, a été ouverte récemment une
exposition iternationale des plus remar
quées. La Société Biblique de Londres y
a envoyé un agent et le succès de sa
mission est tout simplement prodigieux
Il a en effet vendu en un seul jour
jusqu’à 22,000 portions des Saintes
Ecritures. La Société avait fait préparer
une édition’spéciale du Nouveau Testament en langue japonaise, dont
l’exemplaire lui revient à o fr. 22 et
qu’elle vend à o fr. 25 dans l’enceinte
de l’Exposition.
Canada. — Le Canada compte plusieurs églises protestantes: les presbytériens dans le Haut-Canada, les anglicans dont l’église est gouvernée par
neuf évêque, les méthodistes avec trois
cents communautés et enfin les baptistes avec environ cent vingt paroisses, Outre ces églises constituées, il y
a des sectes, parmis lesquelles celle
des Amis. Dans une de leurs assemblées, réunie dans la partie ouest de
la province d’Ontario, ils ont pris après
un long et sérieux (nous dirions puéril)
débat, la décision qu’aucun membre de
la communauté du sexe masculin, fût-il
petit ou grand, ne pourrait se laisser
couper les cheveux courts !
Vie Nouvelle.
Allemagne.
I.e gouvernement allemand a pris
des mesures pour l’expulsion des Mormons qui s’étaient établis dans la Prusse,
la Bavière et le Mecklembourg et qui
étaient au nombre de 1950, avec 150
missionnaires.
Revue Politique
Le Conseil des ministres réuni le 7
c. s’est occupé de l'éventualité d’un prochain conclave, vu l’état de santé de
Léon XIII, et de l’opportunité d’inviter
le Roi à ajourner, pour cette raison, son
voyage à Paris. Toutes les mesures sont
prises afin que l’ordre ne soit point troublé
à l’occasion de la mort du pape et de
l’élection de son successeur. Mais le
Conseil a discuté tout particulièrement
la question des tarifs de chemins de fer
pour le transport des vins. Et à ce propos
il est bon de rappeler que le Ministère
a eu la maladresse de promulguer, le
lendemain de la clôture du parlement,
un décret-loi à titre d’essai pour un an,
où le transport des produits agricoles,
notamment des vins, du midi de la péninsule et des îles, sera sensiblement
réduit ; et cela dans le louable but de
faciliter leur écoulement. J’ai dit la maladresse, et c’en est une puisque en
favorisant le midi, le décret-loi vient
compromettre les intérêts des producteurs
de vin du nord de l’Italie qui ne jouiront pas des mômes avantages et ne
pourront plus soutenir la concurrence
avec les viticulteurs du Sud. Des protestations se sont élevées dans toute les
régions vinicoles du Piémont à Asti,
Alba, Casai, Alexandrie etc. pour obliger
le gouvernement à abroger le décret de
réduction de tarifs à l’égard des vins
surtout, ou mieux encore pour l’inviter à
faire participer toutes les régions vinicoles
du royaume aux avantages résultant de
ladite réduction de tarifs à l’égard des
vins surtout. Le ministère ne voulant pas se désavouer quoiqu’il reconnaisse le bien fondé des protestations
se trouve maintenant dans un réel embarras et peut-être à la veille d’une
lutte économique regrettable entre le
Nord et le Sud.
donné 50 fr. pour les besoins présents. — Soir.
Frère T** apporte quelques dons ; G. Muller paie
le trimestre arriéré du salaire d’une employée et
donne ce qui lui reste au ménage des garçons.
. 6 sept. — Frère T** a reçu 25 fr. et des provisions.
7 sept. ~ G. Muller envoie tout ce qu’il a en
caisse à l’Asile.
8 sept. — «L’heure de l’épreuve continue et
«jusqu’ici mon miséricordieux Sauveur n’a pas
« trouvé bon de m’envoyer du secours. » G. Muller
a, à la banque, 5500 fr. qu’un frère et une sœur
lui ont confié pour d’autres œuvres ; il pourrait
emprunter sur cette somme avec le consentement
de ce frère et de cette sœur qui lui ont souvent
fait des offres d’argent,,mais ce serait ma propre
«délivrance non celle de Dieu et en agissant ainsi
«je n’opposerais pas une petite barrière à l’exer« cice de ma foi lorsqu’un nouveau temps d’épreuve
« se présenterait pour moi. » Hier et aujourd’liui
«j’ai plaidé avec Dieu et lui ai présenté onze rai«sons pour lesquelles il lui plaira sans doute
«d’envoyer du secours.» Il énumère ces raisons
dans son journal.
10 sept. — «Il n’est point venu d’argent ni le
«8 ni le 9. Il me parait maintenant nécessaire de
«faire quelques démarches relativement au besoin
« où nous nous trouvons. Je pense me rendre dans
«les maisons d’orphelins, de rassembler les frères
«et les sœurs employés dans ces établissements.
« et qui, à l’exception de frère T**, n’ont jamais
« été informés de l’état des fonds. Mon intention
« est de leur exposer le cas, de voir combien d’ar« gent il nous faut dans ce moment, et de leur
« dire que, malgré cette épreuve de foi, je continue
« à croire que Dieu nous aidera, enfin de prier
« avec eux. » Il faut surtout aviser à ce que l’on
ne fasse pas plus d’achats qu’on n’a le moyen
d’en payer ; il vaut mieux renvoyer les enfants que
les priver du nécessaire. « Je sentais que l’œuvre
« traversait une crise solennelle. » — A 9 h. 1(2 il
retire du tronc de Gédéon 0,60. — A dix heures
« une sœur vint nous voir et donna à ma femme
« 50 fr. pour les orphelins en disant qu’elle s’était
« sentie pressée de venir et qu’elle avait déjà tardé
« trop longtemps. Peu de minutes après, lorsque
«j’entrai dans la chambre où elle était, elle me
« donna encore 50 fr. ; tout cela sans savoir la
«moindre des clioses de notre disette.» Il pourvoit
avec cela aux besoins des trois maisons.
11 sept. — « Frère T*'* est venu me dire qu’un
« de nos compagnons d’œuvre avait vendu sa
«montre de métal et deux épingles en or pour
«26 fr. 25; il est en outre venu 11 fr. 85 et deux
« autres collaborateurs ont encore donné ensemble
« quarante livres pour être vendus au profit des
« orphelins. C’est une grande bénédiction d’avoir
« de tels compagnons d’œuvre dans le temps de
« répreuve. » Cet argent va au ménage des garçons.
12 sept. — « L’épreuve continue, il n’est entré
«aujourd’hui que 11 fr. 85 qui ont été donnés par
«l’un des collaborateurs.» Une jeune orpheline
est morte, la veille, convertie.
13 sept. — « Le secours n’est pas encore arrivé.
« J’ai trouvé ce matin qu’il fallait absolument faire
« connaître aux frères et aux sœurs l’état des fonds
« et leur donner les directions nécessaires pour
«ne pas contracter des dettes, etc... Nous avons
« prié ensemble et notre réunion a été des plus
« heureuses. » Depuis lors, ces réunions de prière
en faveur des orphelinats eurent heu quotidiennement. — On retire des troncs 15 fr. 60; un collaborateur donne 15 fr. ; on vend des ouvrages de
couture pour 26 fr. 25 ; enfin une employée renonce à son salaire pendant une année. « Quelle
bénédiction d’avoir de tels collaborateurs. »
14 sept. — « Le Seigneur n'a pas encore envoyé
« du secours, je me suis de nouveau réuni ce matin
« avec les employés pour prier. Après la prière un
« des employés me donna 20 fr., tout l’argent qu’il
«avait, en disant que ce. ne serait pas droit de, prier
«s’il ne donnait pas tout ce qu’il possédait.^ — A
partir de ce jour on paya tous les fournisseurs au
jour le jour, afin ne ne pas se trouver en face
d’une grosse échéance hebdomadaire.
(A suivre).
4
Le pape est gravement níalade. Le
"docteur Mazzoni l’a déclaré atteint d’une
induration progressive du poumon, et la
mort peut survenir d’un instant à l’autre.
Il y’a quelques jours déjà que les derniers ' sâcremènts lui ont été administrés
et qu’ on annonce que l’agonie a commeeeé.-A-kt-auiie-d’une- petite-opération
par laquelle on a réussi à lui extraire
environlubi lîtrè de liquide sanguinolent,
le pape s’est senti un peu soulagé ; mais
les nouvelles d’une amélioration réelle
dans Son état vont accueillies avec réserve.
Peut-être même à l’heure où ces lignes
paraîtront l’un ou l’autre des cardinaux,
Rampolla, Vannutelli, Oreglia, Macenigo
dû téP autre encore, aura été appelé à
lui'succéder. Et à ce propos nous formons,’' pour le bien de l’Italie, le vœu
sincère que le nouveau pape soit aussi
Intransigeant que son prédécesseur. Dieu
bbus garde d’un pape, qui cesserait de
protester’contre l’usurpation et qui verrait
11© bon œil 'l’ordre de choses établi !
'" Q-râCe à l’intervention du général Cánido','la grève des 3000 déchargeurs de
charbon du port de Gênes, qui aurait
pn eh'se prolongeant nuire immensément
'àtr commerce de la ville et plus indirectédiént à l’industrie de la haute Italie,
h'héurèTlsement pris fin.
' " M. Loubet, accompagné de M. Del
cassé"a fait son entrée à Londres, mardi
‘6’c.’et la population lui a fait un acCüérl on ne peut plus enthousiaste. On
prétend même que les démonstrations et
les réceptions dont le président de la
république française est l’objet en ce
hionient, dépasseront tout ce qui a été
fait jusqu’ici en faveur des souverains
SAGESSE POPULAIRE
iiTTT
1 Ne renvoie pas à demain ce que
tu peux faire aujourd’hui ;
2 Ne charge pas les autres de ce
que tu peux faire toi-même ;
3 Ne dépense pas ton argent avant
de l’avoir entre les mains ;
4 N’achète jamais une chose inutile
par la raison qu’elle coûte peu ;
5 L’orgueil coûte plus que la faim,
la soif et le froid ;
6 Nous ne regrettons jamais d’avoir
trop peu mangé ;
7 Rien n’est fatigant quand on le
fait de bon cœur ;
8 Les soucis occasionnent souvent
des tourments qui ne servent à rien ;
Maria Travers-Cresto
i.'
VIA UMBERTO I, N. 4
RILEVATARIA
della Cartoleria A. Besson
Bellissimo assortimento
DI
CORONE FUNEBRI
grandi e piccole
a prezzi modicissimi
Oggetti di Cancelleria
ultima novità
ARTICOLI D’ 0TTICÄ
"riAi 151-ei
■ RAPPRESENTANZA PLACCHE E LETTERE
IO ;. 1, in ferro smaltato
O '—y
■€AÌiT©Mftl ILilSTEATü
il Carta seta e foglie per fiori.
Bert Louis
PEIITIE El BtCOlITIÛlS
rue XX Settembre N. 3
Torre Pellice
PRIX TRÈS MODÉRÉS
Vient de paraître :
Paillettes d’0r„
Strophes par
A. LOPRESTI-JALLA
—^ t o,so >-v^
En vente chez l’Auteur, à Torre Pellice,
et chez M.me Gilles, libraire. Torre
Pellice.
13A VKMvr>E>jRi3>
Rivolgersi per informazioni alla Tipografia Besson.
Le Ohipurgien Dentiste
MARKUS PIAZZA
Cabinet à MILAN, Via Rastrelll 12
SéiCMUSTE POOR II CORE ET II POSE BES BIMTS
À TOEEl P11L1LΩ!
DU 20 AU 31 JUILLET PROCHAIN
KfUA t Do
Pour garantie do ses ouvrages, il est établi que tous les deux mois
il sera à Torre Pellice, pendant dix jours consécutifs.
a bià iSâ iSa ^ '
4 —
étrangers qui ont visité l’Angleterre.
Nous renonçons comme d’habitude à dénombrer les visites d’étiquette, les revues, les banquets de gala et nous nous
bornons à souhaiter que la visite de M..
Loubet contribue non seulement à l’entretien des rapports de cordialité entre
la France et l’Angleterre, mais au maintien de la paix de l’Europe et du monde
entier.
— Nos lecteurs seront quelque peu
étonnés eu apprenant que Guillaume II,
l’empereur de la protestante Allemagne,
a prie publiquement dimanche dernier
pour le rétablissement du Pape qu’il dit
être un homme bon et grand. Qui oserait
douter de la sincérité de sa prière et
affirmer qu’elle n’a été inspirée, comme
sa dernière visite au Vatican et bon
nombres d’autres actes de ce souverain
étonnant, que par la vilaine politique ?
j. c.
9 Regarde toute chose par son bon
côté ;
10 Quand tu es en colère, compte
juspu’à dix, et si ta colère est grande,
jusqu’à cent, avant de parler.
Ce décalogue est de Thomas Jefferson, un des plus illustres présidents des
Etats-Unis d’Amérique.
MINERVA rivista delle riviste
Rassegna Settimanale
ROMA — Corso Umberto I, 219 — ROMA
Sommario.
Rivista delle Riviste — Due baluardi
della « più grande Inghilterra » ; Gibilterra e Malta — Le responsabilità dei
consumatori — Un romanzo viennese
— La diffusione del cancro — Celebrità musicali moderne : ricordi personali — La leggenda del culto dell’asino
presso gli Ebrei e presso i Cristiani
— La moralità dei fanciulli in Francia
•— Lo studio del diritto —^ Un grande
rinnegato : Frate Elia da Cortona. —
Questioni del giorno — Le elezioni tedesche (Rip.) — Spigolature — Fra
libri vecchi e nuovi — Bolton King :
« Mazzini » (Clarence) — Notizie bibliografiche — Marginalia — Le nuove
opere straniere per la Galleria Veneziana (L’Italico) — Rassegna settimanale
della Stampa — Vivrà o morrà l’opera
di Kipling ? — Un furto di corrente
elettrica — La rumorosità dei Tedeschi
— Alla corte del Sultano del Marocco
— Un medico costretto a rubare per
vivere — Le giurisdizioni speciali nelle
questioni operaie — La fiotta volontaria russa.
fer la Tour-Pignerol-Tnrin
Chemin de
Horaire d’été 1903.
la Tour
huserne S. ,T.ii
Bubiane
Briquéras
Chapelle d. M.
S. Second
Pigiierol
Turin
accél.
5.10 7.40
5.17 7.47
6.27 7.55
5.37 8.2
5.42 8.5
5.49 8.8
6.7 8.22
8.30
8.39
8.49
9.1
9.6
9.13
9.31
7.30 9.15 10.55
12.15
12.24
12.34
12.44
12,49
12.56
13.16
14.35
19.7
19.15
19.26
19.40
19.45
19.52
20.12
21.35
-•
fest,
20 2Q
20,28
20.88
20.54
21.jr,
21.2Ó
22.45
Abbonamento annuo : Italia L. 10
- Estero L. 12,50.
accél. ■ ;
Turin 5.35 9.15 16— 17.35 ”l9,40
Pigiierol 7.5 10,45 17.31 18.38 21.11
S. Second 7.16 10.56 17.42 18.48 21.22
Chapelle d. M. 7.23 11.3 17.49 18.53 ,21.29
Briquéras 7.80 11.10 17.67 18.58 21,88
Bubiane 7.39 11.19 18.7 16.6 21.48
Lnserne S. J.n 7.49 11.29 18.18 19.16 21.59
la Tour 7.56 11.36 18.25 19.21 426'
Le train festivo de la Tour à Turin n’a lién
que les dimanches et fêtes, du 28 juin à tout
septembre ; ces mêmes jours, le train de 19,7: est
supprimé.
Tramway Pignerol-Pérouse.
Foires "
Pérouse (1) (2) (0j
Pignerol 4.26 5.4 7.13 9.10 10.50 13.59 17.30 18.44 21.20
S. Martin 4.47 5.25 7.34 7.31 ll.il 14.20 17.51 19.5 21.41
s. Germain 5.2 5.41 7.50 9.47 11.26.14.36 18,6'19.20 21.6g_
Pérouse 5..37 6.15 8.24 10.21 12.1 15.10 18.40 19..54 22.*'
Perrier 10.10 20.25 OÛ
Fenestrelles
11.40
21.64
3')
4.40 16.30 -ff
(1) 5.10 (2) 17 — (8)
4.45 6.58 9.11 11,54 14 — 15.52 18.45 2Ò—
5.20 7.29 9.40 12.29 14.33 18.27 19.21 20.3Ï
5.35 7.44 10.1 12.44 14.50 16.42 19.36 20.qq
5.53 8.4 10.21 13.4 15.10 17.2 19.56 21,10
Fenestrelles
Perrier
Pérouse
S. Germain
S Martin
Pignerol
(1) Depuis le 15 septembre.
(2) Marchés et fêtes.
(3) Festivo depuis le 15 septembre.
J. Jalla, gérant-administrateur.
li.f
La Tour — Imprimerie Besson.
te.
^nmiatü ^aë§ri€& di idHoioeicieite j|
|*i OjÇ son fflotoui ZEDEL cii 2 - 2 ','2 X 3 H P »5?
^ Motociclette originali
U
K
dell? migliori Fabbrich? Ester?
ÜCíZiE
Freni a nastro
Oistfuzioiie e Riparazioni
di Siciclett? d’ogni sisterqa
' ^------ fv
Accessori
^ (3aran3ia
It assoluta
¥
l/Ianntenzíone
CAMBI
Riparazioni
115re33i M
concorren3a
^CARPIONANO GIUSEPPE - Corso ïalsiitino, 24 - TORINO ]|
TiFOQRana m o
M M U a. BE550NÍ
Questa tipografia, grazie ai coiithiui acquisti di nuovi caratteri ed
ornati, trovasi in grado di soddisfare a tutte le commissioni che gli
vengono conferite. D’altra parte, la
cura usata nell’esecuzione delle singole ordinazioni nonché la mitezza
dei prezzi gli fanno sperare in una
numerosa e durevole clientela.
STAMPATI PUR UFFICI GOVERNATIVI E COMUNALI, PER SOCIETÀ
E PER PRIVATI.
Speciale assortimento
di faire-part e cartoncini lutto
LAVORI DI LUSSO E COMUNI
TORRE PELLICE
VIA UMBERTO I — N. 4