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jQnqoante-nenvième année.
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N® 22
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DES VALLEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
n<¿^
Colonies
Vallées Vaudoises '$9®
Italie (en dehors dé
Etranger ................................
Plusieurs abonnements à 1a même adresse
Etats-Unis d’Amérique....................
Par an Poar 6 moia
L. 8- 5,»■ 10,- 6.» 15- 8,- •
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Que tonte» les choses vraies, honnêtes, fastes, pares, aimables.... disrnes de lonange, occupent vos pensées. (Phil, IV, 8).
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Le Rédacteur en chef du Christianisme
Social de Saint-Etienne - avril 1923 - publie sur ce sujet des notes qui sont une
fine analyse de l’état d’affadissement spirituel de nos Eglises protestantes, sans
parler des autres. Nous voudrions — en
empfoyant ses propres termes — en souligner quelques-unes, qui correspondent particulièrement à nos observations person
nelles sur notre vie religieuse et ecclé
siastique.
L’auteur cite d’abord le diagnostic de
l’indifférence religieuse tel qu’il a été formulé récemment par l’Union des Eglises
réformées françaises. Jugez s’il ne correspond pas point pour point à l’état de nos
paroisses : « A côté de ceux qui suivent
nos cultes et manifestent une vie religieuse plus ou moins intense, il y a ceux,
en fort grand nombre, qui sont ou indifférents, ou hœtiles, ou empêchés. Ils ne fréquentent aucun culte, sauf peut-être encore ceux des grandes fêtes. Ils ne se .souviennent jamais qu’ils sont d’origine et de
confession protestantes, sauf peut-être
lorsqu’ils ont, dans leur famille, un enfant
à baptiser, un mariage à faire bénir, un
- pÆir une sarte de re&
pect atavique des traditions, « rendre les
derniers devoirs» par le ministère d’un
pasteur. Et c’est tout ! Et tout cela n’est
rien!... Ils ne pratiquent pas. Ils ne croient
pas. Ils n’adorent pas. Us n’espèrent pas.
Ils ne savent même pas pourquoi leurs pères étaient protestants, ni comment ils
l’étaient, ni ce que cela signifie, pour la vie
personnelle, pour la vie sociale, pour la vie
éternelle, que d’être un chrétien protestant ! Ce sont des protestants perdus pour
le protestantisme ».
Et M. GouneUe o,bserve très justement :
Ces indifferents sont légion. Ils sont un véritable fléau. Us mettent en péril, non seulement nos églises, dont ils ne comprennent ni l’utilité, ni la nécessité, mais encore la société dont les conditions morales
d’existence leur échappent, et dont ils méconnaissent les plus nécessaires et les plus
élémentaires lois spirituelles.
L’homme qui s’abandonne à cette disposition de l’âme, qui s’appelle l’indifférence
religieuse, ne sait ni ce qu’il croit, ni même s’Ü croit. Pour lui, toutes les religions
sont bonnes, ce qui est une façon polie de
dire qu’elles sont toutes mauvaises, ou que
l’une ne vaut pas mieux que l’autre. U
trouve cette neutralité commode, charmante même... Si la religion, selon la célèbre définition de Pascal, c’est « Dieu sensible au cœur», l’indifférence, plus encore
que 1 hostilité violente, est l’irréligion ellemême. Aucun besoin spirituel. Aucune
faim de parole divine. Aucune soif d’immortalité... La vie entière de ces êtres humains ne repose sur rien.
« * *
Que faire pour essayer de lutter effica- ■
cernent contre l’indifférence ? Ce sont les i
te plus pendes et les plus croyant
® qu il faudrait pouvoir opposer aux léJ
Sacres et aux indifférentem |
/I faudrait premièrement amener l’indif
~ pour le plaimr dj
ercher — nmis. pour trouver la véritl
Car son premier péché, son grand péché,
son péché irréinissible, s’il s’y entête, est
de ne pas vouloir chercher, par pure paresse morale, ou de crainte de rencontrer
Dieu. L’état de l’indifférent, qui refuse de
chercher, est tout ce qu’il y a de plus déraisonnablk, injuste, fou, aveugle, déréglé.
On a le (froit d’ignorer, et même le droit
de douter] maife pas de se reposer dans ce
doute et (fans cette ignorance. « Le repos
dans cette ignorance, dit Pascal, est une
chose moistrueuse, et dont ü faut faire
sentir l’e ctravagance et la stupidité à
ceux qui y passent leur vie».
Dieu se cache aux orgueilleux, aux stupides enjêtés, aux lâches qui redoutent
l’effort mcessaire à toute découverte et à
toute velu. Il se révèle aux humbles, aux
simples, qui cherchent avec une ardeur
persévérnte.
Ames ndifférentes — s’écrie M. Gounelle —tefléchissez un instant, regardezvous daÀ un miroir, et ayez donc pitié de
vous-m^es. Prenez cette résolution première S chercher pour trouver, de sortir,
coûte me coûte, de votre ignorance et de
votre insensibilité, spirituel!©...
* * *
Il faiit apprendre, en second lieu, à l’indifférfflt, que la vérité, la foi, les valeurs
Tmralo et spirituelles se perdent, si l’on
néglig les lois de la coutume, la discipline,
les pr tiques, « l’exercice de la piété ».
Mai ici — nous en convenons avec
M. Gemelle — il est nécessaire de distinguer ettement entre l’indifférence à l’égard e Dieu et de Jésus (qui est grave,
coupmle, mortelle), et l’indifférence à l’égard nés rites, des pratiques, et parfois
des ffigmes, des églises actuelles ! — Oui,
nos ¿lises ont besoin d’être rajeunies, vivifiée, réformées, pour qu’elles puissent
opp<per une digue puissante contre le matériiisme pratique et l’incrédulité. Mais si
les tglises reconnaissent leurs lacunes et
leup fautes et s’en humilient, les indififérerls sont loin de le faire.
Ippelons courageusement ceux de nos
in/ifférents qui le sont à cause des péchés
df églises à revenir aux coutumes nécessdres, et qui ont fait leurs preuves, aux
éflises par conséquent, précisément pour
ipus aider à les rénover et à les vivifier.
Organisons une lutte courageuse des
îlises contre toutes des formes d’immorafté publique et privée. C’est l’immoralité
lini vide nos temples.
Unissons les phalanges trop disloquées
Ides églises protesiantes : car les âmes héisitantes ne savent plus à quel saint se
I vouer, je veux dire à quele secte, à quelle
église, à quelle union d’églises. Nos divisions sont la perdition des âmes.
Un grand réveil éclatera quand on le
voudra dncèrement. Car la grande dormeuse qui est l’âme de notre peuple, est
agitée par des rêves impuissants, jusqu’à
ce que passe le divin frisson.
En chaque église locale, il faut, avant de
pouvoir évangéliser la masse des indifférents, grouper l’élite des fervents, qui,
sans orgueil spirituel, doivent devenir le
levain de la pâte lourde.
« * Ji!
Il faut enfin et surtout amener les indifférents à s’offrir < par les humiliations aux
inspirations'», seules efficaces en dernier
ressort. Mais comment humilier des indifférents, pour te inspirer ?
M. GouneUe indique les trois moyens
d’attaque que voici :
1* Dénoncer courageusement les effets
néfastes de leur état, en soutenant que
rinéifférence spirituelle amène la décadence des patries et des sociétés et est un
lent suicide de l’âme.
2“ Fouiller les causes, principalement les
plus intimes, de cet état. Il y a des causes
philosophiques, politiques, sociales... mais
les causes personnelles priment presque
toujours toutes te autres. Les causes actives, permanentes, virulentes de l’indiflférence spirituelle, ce sont nos péchés, tous
nos péchés, surtout les plus cachés et les
plus intimes. Si nous voulons être loyaux,
nous reconnaîtrons avec la Bible, avec tous
te MMtres de la vie morale, que ce sont
nos péchés qui nous'^aveuglent, qui nous
paralysent, qui nous tuent.
3“ Mettre en parallèle l’état de l’indifférent et l’idéal du saint, en sorte que le contraste violent des résultats humilie à salut
et inspire des résolutions.
L’un a l’esprit fermé, l’autre ouvert aux
réalités du monde spirituel. L’un se réserve; l’autre se consacre, esprit, âme et
co;-ps. L’un s’agite, se dissipe, se disperse
et se noie dans la matière, pour satisfaire
ses convoitises. L’autre, le candidat chrétien à la sainteté, se recueille, se concentre, se met à part, prie : car, avant d’agir,
il veut savoir de qui il dépend, quel est son
devoir, son péché et sa fin..., puis, à la
suite du Christ, apprenant, jour après
jour, l’obéteance, par toutes les choses
qu’il est appelé à souffrir, il marche —
pèlerin de l’idéal — sur le chemin de la
croix, vers la Cité dé Dieu.
En reproduisant, un peu trop imparfaitement, ces lignes de Elie GouneUe, nous
avons eu devant les yeux le triste spectacle de l’indifférence et de la tiédeur, tel
qu’il se manifeste aussi au sein de notre
peuple. C’est le grand obstacle devant lequel nous nous sentons parfois défaillir.
Oh ! Dieu, augmente-nous la foi, pour que
nous puissions le dépasser victorieusement
et avancer nous-mêmes vers l’Etoile^ tout
en iËuminant la route ténébreuse des frères qui sont encore perdus dans l’enchantement du péché, dans l’engourdissement
de l’indifférence et du doute !
F. Peyronel.
UN PRESSANT APPEL DE L’A.N.E.1.
(Association Nationaie Evangêiiques italiens).
Sono trascorsi due anni da quando per
iniziativa di un gruppo di nostri fratelli
romani, e col soccorso del voto di un congresso Evangelico italiano, l’A. N. E. I.
sorgeva, soddisfacendo forse più ad un sentimento intuitivo della necessità deUa sua
esistenza che ad un concetto chiaro dell’azione che essa avrebbe dovuto e potuto
praticamente svolgere.
Questi due anni di vita (forse in apparenza più che in realtà, non eccessivamente
attiva) delle Sezioni deU’A. N. E. I. costituitesi nelle principali città italiane attorno al gruppo centrale di Roma, valsero
a chiarire alquanto le idee ed a permettere di intravedere la strada che l’A.N.E.I.
avrebbe dovuto battere.
Due correnti di pensiero ben distinte
non tardarono però a manifestarsi fra gli
Evangelici già raccoltisi sotto la bandiera
dell’A. N. B. I. Gli uni vedevano nel nostro
sodalizio lo strumento poderoso per compiere l’Evangelizzazione del nostro paese,
là dove l’opera delle Chiese si era dimostrata inefficace o quanto meno insufficente : l’organo ufficiale religioso che
avrebbe integrato, intensificandone la potenza, l’opera dei Pastori delle singole
Chiese, e con la sua azione interdenominazionale avrebbe preparato la via alla auspicata unione delle Chiese Evangeliche italiane ; gli altri concepivano invece l’A. N.*
E. I. come un organismo, evangelico si nei
principi e nel fine, ma puramente civile
nell’azione.
La Sezione Torinese dell’A. N. E. I.,
dopo diligente studio si è nettamente orientata verso una attività puramente civile.
Vi può essere dissenzione intorno ai particolari di tale azione ; si può discutere se
essa debba essere sociale, politica od economica, oppure se debba essere Tuna cosa e
l'altra e l’altra ancora simultaneamente,
ma noi siamo convinti che l’A., N. E. I. farebbe opera assai più nociva che utile alla
causa evangelica se volesse invadere il terrone dell’attività spirituale ed ecclesiastica, terreno riservato ai Pastori come
capi delle singole Chiese, ed a tutti gli
evangelici individualmente, come cristiani.
L’A’. N. E. I. farà opera di propaganda
evangelica, ma la farà indirettamente distruggendo con la sua esistenza la leggenda
delle innumerevoli denominazioni accapigliantesi ed anatemizzantesi fra bro, tanto
cara ai nostri fratelli cattolici ingannati c
ingannatori ; direttamente essa potrà fare
opera assai proficua come organo rappresentativo del pensiero evangelico sopra
tutte le quistioni interessanti la vita cittadina nazionafe ed internazionale che lo
svolgersi giornaliero della storia pone all’ordine del giorno, in quelle' che possono
concepirsi come le giornaliiere sedute' del,
grande Parlamento dell’opinione pubblica
di cui fanno per l’appunto parte i corpi
coEettivi.
Questo risoluto orientamento della Sezione Torinese dell’A. N. E. I. verso una
attività civile della nostra associazione, rendeva indispensabile che le Sezioni godessero della massima autonomia e potessero
disporre legittimamente di tutti i loro
mezzi materiali ; donde la necessità di una
radicale riforma dello Statuto Sociale a
cui la Sezione Torinese, forte della convinzione di rappresentare il più numeroso e
più importante gruppo evangelico in Italia, si accinse risolutamente, ottenendo in
breve tempo l’incondizionata adesione delle
Sezioni delle principali città Italiane.
Ma nessuna riforma statutaria, nessuna
modificazione di orientamento, nessun programma di azione sistematica od occasionale varrà a rendere l’opera dell’A. N. E. I.
efficace, se il nostro sodalizio non si costituirà anzitutto in Società potente per il
numero dei suoi soci e sufficentemente forte
per i suoi mezzi finanziari. 0 l’A. N. E. I.,
in altre parole, sarà l’Associazione di cui
faranno parte tutti i 150.000 Evangelici
d’Italia e potrà così fare ascoltare la propria voce in un paese composto di 40 milioni di cattolici romani ma nel quale i cat-
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tolici che contano sono assai meno numerosi, oppure l’A. N. E. I. non sarà.
E)d è per lo svolgimento di questo primo
essenziale numero del programma d’azione
dell’A. N. E. I. che la Sezione di Torino
rÌAmi!(ge un fervente appellò a tutti gli
Evangelici, a tutti i Vaildesi in primo luogo,
che attraverso secoli di persecuzione hanno
esperimentato quale sia la forza dell’unione, affinchè tutti senza alcuna eccezione si arruolino sotto lo stendardo della
nostra <a Assodasdone Nazionale fra evangelici italiani » e tutti concorrano nella misura delle forze di cui dispongono a dare
a questo nostro primo sodalizio evangelico nazionale ed interdenominazionale i
mezzi per combattere le incruenti e nobili
battaglie sui campi delle istituzioni cittadine e della legislazione nazionale, che la
rapida e rivoluzionaria evoluzione del pensiero sociale appresta nell’ora presente e
prepara per un immediato futuro.
Il Comitato Direttivo
della Sezione Torinese A. N. E. I.
* * *
Nous ouvrirons volontiers nos colonnes
à vml, ou même à plus d’un, représentant
autorisé de la sympathique société, pour
qu’on nous dév^oppe et précise mieux le
programme ci-dessus, qui nous semble
quelque peu vague, (N. de la D.).
Parmi les “Eglises Sœurs,,
Il est de notre devoir de mentionner les
derniers synodes ou « conférences annuelles» des deux Eglises Méthodistes travaillant en Italie.
La « 40jne session de la Conférence annuelle de l’Eglise Méthodiste Episcopale
d’ItaMe » s’est réunie à Florence les 16, 17,
18 et 19 mai, sous la présidence de l’évêque Blake, et y fit de la bonne besogne.
Les rapports des quatre chefs de district
constatent la bonne marche des différentes
églises et stations, ainsi que les progrès
sensibles réalisés dans le courant de Tannée. Des progrès non moins réjouissants
sont également constatés au sujet de toutes les œuvres ressortissant à l’Eglise :
œuvres sociales, écoles du dimanche. Collée intematicHial de Monte Mario — qui
n’a pas encore su gagner les bonnes grâces du Vatican — instituts d’instruction
de genre différent, presse, etc. A souligner, entre autres, un excellent travail du
prof. Alfredo Taglialatela sur le sujet :
« De la nécessité d’un cours d’instruction
religieuse supérieure pour nos congrégations ». Le même prof. Taglialatela est élu,
à une très grande majorité, comme représentant des Méthodistes italiens à la
grande Conférence Générale des Méthodistes Episcopaux du monde entier, qui se
réunira le prochain mois de mai aux
Etats-Unis.
Parmi les délégués des différentes églises évangéliques d’Italie, nous remarquons
le vice-modérateur de l’Eglise Vaudoise,
prof. E. Comba, qui, « en un discours inspiré » apporte les salutations fraternelles
de notre Eglise, et les pasteurs Sommani
et Meynier qui représentent plus particulièrement l’Eglise Vaudoise de Florence,
et dont les chaudes allocutions fure\it non
moins goûtées et applaudies.
***
L’Eglise Méthodiste Wésleyenne a tenu
son synode annuel du 24 au 27 avril dernier, à Rome. « Les séances, dit « L’Evangelista», furent laborieuses, les rapports
concernant les différents champs de travail et les différentes activités, fort intéressants ; les discussions élevées et sereines». A remarquer un puissant discours
du représentant des Méthodistes Episcopaux, M. C. A. Ferreri, par lequel il démontre que les deux branches du Méthodisme italien sont désormais mûres pour
la fusion. Et le synode prouva, par la votation d’un ordre du jour sur le sujet, de
partager son opinion.
Vedere in 4^ pinina:
NlimiOII BBU uni"U IKE
Réponse à un appel.
Depuis quelques années nos frères de
TAmérique du Sud demandent à TEglisemère un renfort en ouvriers. La V. Table
n’a pas été sourde à cet ardent désir, et
a fait un appel pressant à tous les Pasteurs, mais en vain. Il est vrai qu’en Italie même on constate, avec peine, qu’il est
impossible de i)Ourvoir à tous les postes,
et nous comprenons les difficultés qui surgissent, presque insurmontables.
Cependant, Dieu a mis au cœur de notre frère, M. Charles-Albert Arnoulet, ancien-évangéliste, de s’offrir pour aller occuper le poste de Belgrano, dans l’Argentine, qui fut occupé pendant de longues
années par le pasteur M. Henri Beux, actuellement à Cosmopolita.
M. Arnoulet, qui avait travaillé comme
colporteur en Efeypte, a été, ces dernières
années, dans la Vallée d’Aoste, où il a déptoyé une gran,de activité et où ü a vu son
travail béni. Il a admis cette année quatre
familles, et a pu voir, à Pâques, dans le
temple de Courmayeur, 26 membres s’approcher de la Table du Seigneur. 11 a
donné, en outre, un bon coup de main au
Pasteur d’Aoste, pour la nouvelle porte
qui s’est ouverte à Nus. Il est parti avec
le cœur gros, mais persuadé qu’il y a un
réveil dans cette belle vallée, où il a dépensé avec joie ses forces.
Nous regrettons ce départ, et cependant
nous bénissons Dieu de ce qu’il a répondu
à l’appel de la V. Tablé et de nos Colonies
d’Amérique. Nous les aimons, ces Colonies,
et nous devons faire tout ce qui dépend de
nous pour maintenir Tunion spirituelle et
celle du sang.
Que Dieu accompagne M. Arnoulet et
sa famiUe, qui ont quitté La Tour dimanche dernier, pour s’embarquer mardi, le
29, à Gênes. Nous suivons ces amis par
nos pensées et nœ prières. C. A. Thon.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Dimanche dernier un long
cortège accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de notre jeune sœur
Erminia Rivoire, décédée à Bonnenuit,
dans sa 20.me année, emportée par une
violente et pénible maladie. Nous exprimons notre sympathie chrétienne à la famille si durement éprouvée, invoquant sur
elle les consolations divines !
— L’assemblée électorale a élu comme
députés de l’église d’Angrogne à la prochaine Conférence de District MM. Barthélemi Fontana, évangéliste au Pra-duTour, Paul Benech et Jean Besson, ancien.
LA TOUR. La chaire fut occupée, dimanche dernier, par le pasteur émérite
M. B. Revel, qui nous fit un excellènt discours sur le texte : « Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? ».
A l’issue du service, rassemblée d’église,
dûment convoquée, nomme à une très
grande majorité le député au Synode en
la personne du prof. J. Coïssort, et les représentants de la paroisse à la prochaine
Conférence de District, à savoir MM. Charles Frache, ancien. Paolo Margiunti et Riecardo Pellenc.
Vendredi dernier, un très nombreux
cortège accompagnait au champ du repos
les dépouilles mortelles du maître-maçon
Pierre Cyttre, soudainement enlevé à Taffection des siens à la suite d’un terrible
accident. Sur la porte même de a>n habitation, M. Cattre avait été heurté violemment par un bicycliste maladroit et mourut quelques heures après. Le service funèbre a été présidé, à l’école de SainteMarguerite par M. C. A. Tron, et au cimetière par M. Ph. Grill.
Nous renouvekwis à la famille si durement éprouvée l’expression de notre profonde S3rmpathie.
NAPLES. Comme dans bien d’autres de
nos plises, les catéchumènes furent reçus,
à Naples, le jour de Pentecôte. Ils étaient
quatre, dont trois provenant de Téglise cathoKque. Devânt eux, la tiffile de la SteCène ornée de fleurs, et, autour d’euX, une
magnifique congrégation qui leur souhaitait la bienvenue.
M. Arias prit pour texte les mots de
Saint-Paul: « le fruit de l’Esprit est joie »,
et la cérémonie fut des plus émouvantes,
lorsque le Pasteur, s’approchant des nouveaux frères, parmi lesquels il y avait son
propre fils, leur remit un Nouveau Testament, en leur adressant une nouvelle
exhortation à la persévérance et à ,1a fidélité, en se servant du langage apostolique.
Environ 80 personnes accompagnèrent
les néophites dans leur première communion. p. c.
PERRIER-MANEILLE. Le 1er mai a
eu lieu l’enterrement de Pons Louise veuve
Ferrier, du Bessé, décédée après de longues années de souffrance. Nous exprimons à ses enfants et à ses pa,rents notre
sympathie chrétienne.
— Baptêmes: Peyrot EiniMe (Crouzet),
le 5 avril — Poët Clémentine (Grangettes), le 8 — Ferrier Yvonne Julie (Barbencio), le 15 — Poët Henri (Grangettes),
et Poët Lina Hélène (Cloutés), le 20 mai.
— Mariage : Le 26 mai a été jjéni le mariage de Guigou Jean EtiennCf de Prali,
avec Ferrier Alexandrine, de notre paroisse. Nos meilleurs vœux accompagnent
les époux.
— Fête de chant, C’est un peu tard
pour en parler, mais mieux tard que jamais. EUe a donc eu lieu au Perrier, la
fête de chant des écoles du dim.anche, le
6 mai. Courtes allocutions des pasteurs
M. Tron du Pomaret, et M. Micod du Perrier ; des cantiques français, des cantiques
italiens, chantés avec joie et entrpn sous
la direction de M. Rostagno et de Hl, Peyronel. Bonne fête, enfin, dont après un
mois nous gardons un excellent souvenir !
— Le 27 mai, la chaire a été <Jccupée
par M. Albert Prochet, de Turini venu
pour présider les élections du condùcteur
de la paroisse. M. Louis Micol est élu par
80 voix sur 80 votants.
(Ne pas oublier que M. L. MiccJ, a desservi la paroisse de Perrier-Maneült, provisoirement, depuis octobre dernier. Cette
élection plébiscitaire, dont nous le \ félicitons ehauxlement, fait le plus grand honneur à l’éltu ...et aux électeurs).
On nomma comme députés à la prochaine Conférence de District M. le chev.
Em. Pons, M. Ernest Poët et M. Micd César Alexandre ; et comme député au Synode M. le prof. Emile Ghigo. 1
— Le bazar organisé par nos Unions
féminines aura lieu à ManeUle, le 10 juin,
et commencera à 2 heures de i’après-nifdi.
-Les amis de notre paroisse y^sont cordialement invités. '
PRAMOL. L’inauguration du Poste
Secours, que nos lecteurs connaissent dé.^,
a eu lieu dimanche 27 mai, dans la gran(^
école. M. David Pons, pasteur, qui a êft
nommé récemment délégué de la Croii
Rouge, et qui a été le vaillant organisateur du Poste, présidait l’assemblée, très
nombreuse, dans laquelle on remarquait
une nombreuse représentance de la «Ca-’|
pitaine Robert» de Saint-Germain. \
M. Pons, après un petit culte, exprima
ses remerciements à toutes les personnes
qui ont collaboré à l’institution du Poste,
et surtout aux membres de l’Union Chrétienne qui dans ce but ont démontré un
si grand esprit de sacrifice. Il donna ensuite la parole à M. Attilio Jalla, qui portait l’adhésion du sénateur Ciraolo, président du Comité Central de la Croix Rouge
Italienne à Rome, du comm. Andreis, président du Comité de Turin, et de tous les
amis du Comité Val Pélisi. M. Jalla se félicita chaudement avec les organisateurs
de cette institution qui va être si utile à
nos populations de montagne, et va s’ajouter aux quatre Postes déjà organisés
à Rodoret, à Prali, à Angrogne, à Rora,
formant ainsi toute une famille bien ins
tituée et aétive, pour le bien de nos Val^
lées. Il exposa ensuite brièvement This-tojre et le but de la Croix Rouge, qui, sous'
la direction très éclairée du sénateur CÎ-,
raolo, développe actuellement une magnifique œuvre pour le relèvement physiqn
de TItalie. luttant avec une forte organisation et de nombreuses institutions corn
tre la tuberculose, la « malaria », les ma*“
ladies des enfants et des ouvriers, tout en
se tenant prête à intervenir, avec son ac-i^
tivité bienfaisante, dans les grands désas*."
très qui peuvent affliger l’humanité. M,
Jal(la finît son discours en invitant les présents à collaborer à cette œuvre en s’ins-.
crivant comme membres de l’Association.^
de la Croix Rouge.
Après un chœur bien ^exécuté par la;
Chorale de Pramol, avec l’aide des amis dt;
Saint-Germain, M. le doct. Cardon, le directeur technique du Poste qu’il a soutenu
par ses conseils et son œuvre, et pour le^
.«fl
quel il a obtenu l’autorisation officielle du
Préfet et du Médecin provincial, prononça'
un petit discours très applaudi, démon-Î
trant la nécessité de l’institution. Enfii
M. L. Marauda porta l’adhésion très cor-^
diale de la Table et de l’Eglise Vaudoise."
La cérémonie officielle terminée, M. Pons
accompagne plusieurs des présents pour
visiter le Poste, installé dans une chambre"
du presbytère, très coquettement meublé,
avec ses armoires, ses tables, ses chaises
toutes blanches et ornées de la croix rouge,*'
et complètement doté de tout le nécessaire j
,
pour le prompt secours. ;
Nous souhaitons à cette institution si
utile une activité très efficace, pour le bien
de la population de Pramol ; et nous voùIons exprimer à tous ses organisateurs, et
surtout à M. Pons, nos félicitations très
chaudes pour l’excellent résultat de leurj
Un ami . 1
RORA’. La clôture de nos écoles du dis
intelligente activité.
manche réunies a eu lieu le 27 mai, avec,
une cinquantaine d’élèves présents. Di
prix d.’encouxagemmt et ;des bonbons
î!
été distribuée a^ téu^ ces enfants,
après avoir suivi très régulièrement les
cours, vont maintenant se disperser dans
les régions élevées des pâturages. Nous les.
suivons par nos vœux affectueux et par
nos prières jusqu’à la prochaine re,ntréfe
avec le reste de la petite armée. i
— Le même jour VUnion des mères et
des jeunes filles a reçu l’agréable visite de'
M.me Gardiol, présidente du Comité
groupe, et de MJle Meynier, secrétaire du
s
Comité national. Quoique la saison soit';
avancée, l’Union était assez bien représen-'
tée par une vingtaine de membres. Le
message chrétien et les nouvelles du cham|^
unioniste mondial que ces Dames nous
apportés n’ont pas manqué d’intéresser
nos .braves unionistes. La belle fête d’in-.*
timité chrétienne s’est terminée joyeusement à la cure, et a laissé la meilleure im-^
pression. Nous remercions les aimables vU'
siteuses, qui ænt venues si à propos nous
apporter leur chaude parole d’encouriigement, en nous , mettant en contact avec la
belle œuvre qui se fait aussi dans notré
patrie.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Après une longue discussion, farcie de
discours académiques échangés entre 1^
protectionnistes et les partisans du libre?
échange, et une exposition détaillée d|
Ministre de l’Industrie, le Parlement a
libéré .de suspendre provisoirement Texa*
men du tarif des douanes pour permettra,
à la Commission compétente de compiler»,
d’accord avec le Gouvernement, le texte^
définitif de la loi et le soumettre à l’aP',;
probation des députés. ^
La discussion sur l’exercice provisoire
soulève par contre différentes questic«!®
politiques et révèle un nouvel esprit ^
combativité surtout de la part des dép^
tés socialistes qui sont devenus, et po'
cause, les défenseurs zélés de la Consti'
ticai et des prérogatives parlementaire
.»»«i
yv íí.Cví i.
U.*,.,-- Í .
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3
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Ces manifestations d’indépendance et d’indocilité sont vues de fort mauvais œil par
la presse fasciste qui menace la dissolution
de la Chambre à courte échéance et prône
une réforme radicale de la Constitution
destinée à faire du Président des Ministres l’arbitre du pays pour toute une législature. D’autre part on attribue à M.
Mussolini l’intention d’enrayer la marche
révolutionnaire du fascisme et de s’appuyer davantage, à l’avenir, au parti libéral — le seul, du reste, qui ait en Italie
une tradition politique — qui serait tout
disposé, dans ce cas, à seconder ses efforts.
L’anniversaire de l’entrée en guerre de
ritaüe a été rappelé dans toutes les villes
par des cérémonies austères et solennelles.
La. célébration officielé a eu lieu dans un
petit village, aux pieds du Carso, Redipuglia, où reposent 30.Q00 morts de la glorieuse III .me Armée. En présence de M.
Mussolini, arrivé de Rome en aéroplane,
et de 4.000 mutilés, le Duc d’Aoste, dans
un discours retentissant de patriotisme, a
évoqué les héros de son armée invincible
et a adressé un salut ému aux mères et
aux veuves des soldats tombés dans la
lutte.
— Quoique invité expressément par le
Gouvernement, le Sénat français a déclaré
son incompétence à se constituer en cour
de justice pour juger le député communiste M. Cachin et ses amis, arrêtés lors
de l’occupation de la Rhur. M. Poincaré
s’est empressé de présenter sa démission
et celle du Cabinet tout entier ; elle a été
refusée par M. MiUerand et promptement
..retirée; mais l’acte n’en a pas moins son
importance et dénote un changement
d’opinion.
— La lourde succession de M. Bonar
Liaw a été assumée par un de ses disciples
fidèles, M. Stanley Baldwin, qui vient
d’être nommé aussi leader du parti conservateur. Le Cabinet ne subit pas de
grandes modifications et semble destiné à
-cantirmer-la politique^ du. précédent, t
— La baisse énorme du mark — il en
faut 3.000 pour une lire ! — et la désoccupation ont suscité, dans le bassin de la
Ruhr, toute une série de révoltes sanglantes qui s’étendent d’une façon d’autant
plus alarmante que l’ancienne police allemande a été dissoute par les Alliés, qui
gardent, à l’égard des émeutes, une attitude passive./ Lee troubles ont pris une
tournure très grave à Gelsenkirchen, Dortmimd, Essen et Bqchum, où les insurgés,
dirigés par les communistes, ont envahi les
marchés, piUé les marchandises et engagé
dans les rues de véritables combats avec
les défenseurs de l’ordre qui ont organisé
à la hâte une garde civique. Les morts et
les blessés sont nombreux. — Pour donner
un exemple de sévérité, les Français ont
LES VAUDOIS
par .leurs aisis et par leurs
{Suite, voir N. 20)
J. Historiens.
AIjEXIS MUSTON (1810 -j- 1888), le
premier grand historien moderne des Vaudois, fait de ceux-ci le portrait suivant,
dans son Israël des Altpes, I, p. IX et X :
« Les Vaudois sont en général bien doués
du côté de l’esprit ; mais l’oppression séculaire qui a passé sur eux les avait rendus apathiques et concentrés. Leur type
dominant est loin d’être vulgaire : taille
élevée, ou du moins supérieure à la moyenne ; cheveux fins et frisant peu, front
ouvert, tempes rentrées, arcades sourcilières très prononcées, nez aminci, menton
bien dessiné : tels en sont les traits principaux. Le peuple vaudois est sobre, pa( I tient, laborieux, mais d’une activité plu( ’ tôt persévérante que vive et affairée. Com' me toutes les populations rurales, il est
assez réfractaire aux innovations, mais
une fois sa confiance gagnée, on peut
compter sur lui. La fidélité, depuis longtemps reconnue aux Vaudois qui entrent
en service, fait rechercher parmi eux des
. <îomestiques, dont la probité est rarement
soupçonnée. Il y a sans doute bien des dé
k.
K
m
m
È uscita la
STORIA DO VALDESI
dalle origini ai nostri giorni, narrata da Ernesxo Comba.
Grosso e bellissimo volume di circa 300 pagine, con una quarantina di
illustrazioni su carta patinata fuori testo ed una carta geografica delle Valli
Valdesi , eseguita espressamente. Edizione elegante della Tipografia Alpina.
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- Torre Pellice, prima del :iO Giug;no (data improrogabile), si cede
al prezzo di
1^. S.50, franco di porto.
Per l’Estero: Li, 13 franco.
— I signori Pastori, Anziani-Evangelisti e Maestri della Chiesa Valdese riceveranno
a proposito di questa pubblicazione informazioni direttamente dai rispettivi Sopraintendenti Distrettuali.
m
m
fusillé, à Dusseldorf, un espion allemand.
C’est la première exécution faite par les
troupes d’occupation ; elle n’a pas manqué
de soulever en Allemagne l’indignation générale et les protestations du Gouvernement. Ce dernier est fort occupé à préparer une seconde note touchant les réparations. Dans les propositions nouvelles le
montant en serait légèrement augmenté et
garanti, cette fois, non seulement sur les
entrées de l’Etat, mais sur les richesses
particulières.
— Après de longues et laborieuses séances et après avoir risqué mainte fois d’échouer, les pourparlers de MM. Venizelos
et Ismet pacha ont enfin abouti à un accord entre la Grèce et la Turquie ; une
compensation territoriale dans la Thrace
remplacera les réparation^ réclamées .à
Athènes par les Turcs. Ainsi la question
la plus épineuse de la Conférence de Lau^nne est résolue. On espère que cet accord va bientôt ouvrir la voie à une paix
(»mplète. Il en serait grand temps !
A. S.
VARIÉTÉS.
Famine et surabondance. — Quand nous
eûmes l’occasion de nous entretenir, à leur
passage à Paris, avec le révérend Morehead et ses collègues, apportant aux affamés de Russie les secours réunis par les
églises luthériennes des Etats-Unis, l’un
des délégués nous dit, au cours d’une conversation, que dans la région des EtatsUnis qu’il habite on se chauffait avec du
blé. Ce genre de combustible, difficile à exporter à cause du change et par conséquent surabondant, était moins dispendieux que le dispendieux charbon.
Tout récemment un journal anglais donnait les détails suivants : Des dizaines de
milliers de caribous (rennes sauvages du
Canada), se dirigeant vers le nord, comme
chaque année à cette époque, traversent
fauts personnels dans l’ensemble de la population, mais on peut dire qu’en général
un cœur honnête et bon a palpité en elle
durant le cours de toute son histoire ».
Le marquis COSTA DE BEAUREGARD,
dans ses Memorie storiche della Casa di
Savoia, III, 38-41, parie de la bravoure
« dei barbetti che si resero terribili » aùx
Français. Il fait aussi l’éloge de leur conduite au siège de Cuneo (1744) : « Questa
fortezza... fu difesa per lungo tempo... da
alcune truppe di alpigiani delle terre vicine, fra l’altre da 800 Valdesi, sotto il comando d’un capo celebre d’infra loro» (il
baronei Leutrum).
L’historien piémontais DOMENICO CARUSI, parie des Vaudois en termes
élogieux, dans sa Storia del regno di
Vittorio Amedeo II : « Erano di semplici
costumi, di esemplare condotta, devoti
aUa Casa Regnante, sottomessi alle leggi,
obbedienti in tutto che alla coscienza
non fosse contrario, irremovibili nelle loro
dottrine. Le angherie e le quotidiane afflh
zioni sopportavano, in Dio confidando che
volea la loro virtù provare; quando gli
(^pressori piombavano fra di loro armati,
ed essi, i poveri montanari, le armi impugnavano, e valorosamente difendevano le
vite e le sedi loro... Segnarono del loro san
sur une largeur de 50 milles la région de
Dawson (territoire du Yukon). Les immenses troupeaux traversant à la nage la
rivière du Yukon, ont entravé le passage
des bateaux à vapeur. Hommes, femmes
et, enfants ont eu beau se mettre en chasse
et pourvoir pour l’hiver leurs maisons de
viande salée, les troupeaux n’en sont pas
diminués.
On sait, d’autre part, qu’en Angleterre
les gros négociants font rejeter à la mer
des tonnes de poissons pour maintenir
très haut les cours, et que dans certaines
mers — près du cap Nord, sauf erreur —
il suffit de plonger dans la mer au milieu
des bancs des lignes armées de nombreux
hameçons, dépourvus d’appâts, pour remonter, accrochés à chaque pointe, quantités de poissons.
Avec les moyens d’information actuels,
avec les voies de communication existantes, la surabondance des uns suppléerait
sans peine à la disette des autres... si les
hommes, au lieu de se haïr et de s’entredéchirer, s’aimaient et s’aidaient mutuellement, selon la loi de l’Evangile !
H» ^ H»
~ Le calendrier soviétique. — D’après une
lettre de Moscou publiée par le Moming
Post, les bolchévistes ont ouvert une campagne en faveur du changement du jour
du repos, qui serait transféré du dimanche au lundi, probablement parce que les
ouvriers travaillent souvent le dimanche
pour faire ensuite le « bon lundi ». Ce
transfert aurait déjà été opéré dans plusieurs districts. Un professeur de Moscou,
du nom de Stopanoff, a, d’ailleurs,-soumis
aux commissaires du peuplé un plan complet pour la réforme du calendrier russe.
Qu’on ne s’imagine pas qu’il propose la
substitution au calendrier julien du calendrier grégorien, usité dans le reste de
l’Europe : ce serait se pUer aux idées d’un
pape ! Non ! Le calendrier soviétique diviserait l’année en soixante semaines de
gue le natie montagne, stancarono colle
loro eroiche resistenze la rabbia dei persecutori » (p. 93).
Parlant des massacres de 1655, il dit :
« Ogni onesto dovrebbe desiderare che codesta pagina si potesse strappare dai nostri annali ».
Et encore ; « E’ debito nostro il notar
qui ad onore dei Valdesi che essi, in tutto
il corso della guerra (du 1690, contre les
Français), combatterono valorosamente,
ora con le truppe regolari, ed ora soli nelle
loro valli e su pei loro monti ».
FILIPPO (?) DE BONI écrit dans son
livre ; L’Inquisizione e i Cakibro-Valdesi :
« I Valdesi mantennero coi semplici e puri
costumi anche le più remote tradizioni
delle chiese cristiane, direi quasi apostoliche..., onde non si separarono, ma si trovarono separati dalla Chiesa di Roma. Fra
loro non havvi traccia delle forme, dei riti
e dei dommi, che nel cattolicesimo dal HOO
in poi s’introdussero.j. Alieni per consuetudini, per educazione, per l’ambiente bro
dalle controversie e dal furibondo dommatizzare, sdegnosi d’un clero corrotto, professarono costanti una religione di tolleranza ed amore per tutti, semplice come
la vita loro ».
Et plus loin : « In mezzo all’incredibile
dissolutezza del clero, all’invasione delle
cinq jours chacime, complétées et séparées
par soixante lundis et cinq autres jours de
congé dits «communistes». On- aurait
ainsi soixante-cinq jours de repos par année, au lieu de cinquante-deux.
{Témoignage).
Fratelli Evangelici,
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più matte e superstiziose credenze, al morale disordine che tutto contaminava, questa purità di costumi, questa ragionevole
semplicità di dottrine era l’amarissima
delle proteste contro la Chiesa di Roma,
contro la Babilonia moderna».
... FERDINANDO GABO’TTO, professeur
d’histoire moderne à l’Université de Gênes, dans son discours prononcé le 30 Septembre 1906, à Bricherasio, à l’inauguration d’un marbre en l’honneur du comte
Cacherano, vainqueur de la bataille de
l’Assiette et chef du « reggimento della
Regina», composé en grande partie de
Vaudois, a des paroles d’éloge pour Ces
derniers. « Dalla vaUé vicina — dit-il —
squilla una fanfara di pugne implacate, di
resistenze indomite, di prodigiosi eroismi,
per il proprio Dio, per la propria terra,
per il sovrano voluto contro ogni traviamento di spirito, contro ogni mala arte
straniera. — 0 popdo valdese, piocob di
gente, grande di affanni, grande di fede,
grande d’ideab, esempio ai codardi che
piegano, ammaestramento ai potenti che
opprimono, faro di gbria e di lealtà alla
Patria ed al Re ! ».
Plus loin, Gabotto appelle la Vallèe du
Pélis « culla di tanti martiri, di tanti eroi »
{Discorso imprimé à Pignerol, Tip. Chiantore-MascareUi). {A suivre).
4
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i: I
í'-,
ì
INDIRIZZI
Mil uiBiipali [Mbm ei Opere laliliti ii Italii
VALLI VALdESl.
Aagrogna - Pastóte: Bugenio Revel.
Bobbio Pellice - Pastóte : Bnñoo Tton, S.
Loacrna S. Giovanni - Pastóte: Bmilio'Tton.
Maasello • Sig. D. Gaydou.
Porrero - Pastóte: Luigi Micol.
Plncroio - Pastóte: Luigi Matanda.
Pomarctto - Pastóte: (Solio Tton.
Frali - Pastóte Guido Comba.
Pramollo - Pastóte: Davide Pons.
Prarostino • Pastóte: Augusto Jahiet.
Rlclaretto: - Pastóte: G. Matauda.
Rodoretto - Pastóte: Albetto Fuhrmann.
RorA - Pastóte : P. Peytonel.
B.Gcrmano Chisone -Pastóte : ButicoTron, J.
Torre Pellice - Pastóte: Davide Bosio.
Villar Pellice - Pastóte: Bait. Souliet.
Aoita - Chiesa: 3, Rue Ctoiz de Ville - Pastóte: Pietro Chauvie. ivi.
Bari* Chiesa: Corso Vitt. Bm., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Bvangelica, Sig. G. Bett.
Eresela - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione. Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via (Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore ; Davide Potneton.
Catania - Chiesa: Via Naumachia. 22 - Pastore; Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida. 15
Cbieti - Chiesa Bvangelica: Sig. D. Rosati.
Villa Comunale.
Ceazze - Putore G. Petrai.
C<nno - Chiesa: Via Rusconi. 9 - Pptore:
Giovanni Grilli • 8. Via S. Mattino.
Corato - Chiesa Bvangelica: Via Garibaldi •
Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Bue Reine Marguerite - Evangelista C. Arnonlet.
Dovadola - Chiesa Bvangelica.
Pelonica Po - Chiesa Bvangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa : Via Serragli, 51 : Pastore
V. Sommani.
Chiesa : Via Manzoni, 13- Pastore :
E. Meyniet, ivi.
Piarne - Chiesa; Via Sem Benelli,_ 6 - Pastore: Arnaldo.Comba - Via Trieste,219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buda.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, OastaraU (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore;
Benv, Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S, Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22. Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore; Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Bvangelica
Palermo - Chiesa: Via Mac^ueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Peacolanciano - Chiesa Bvangelica.
Piani di Vallecrosla - Pastore: P. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa ■ Chiesa: Via'Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buda - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Bvangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Bvangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre,_ 107, e
Piazza Cavour - Pastori : Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Coesa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa : Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siepa - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Snsa - Chiesa: 1.4, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Giov. Bertinattl,
’ 15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa EvangeUca - Sig. V. Trobla.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore.
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre,'R.oma{i).
Facoltà di Teologia : Borna (26) • Via Pietro
Cossa,42 : Prof. G. Lussi,G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato : Torre Pellice ■
Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore: Prof. A. falla.
Scuola Latina: Pomaretto - Dt>e«ori ; Pro/.
G. Maggiore (TorrePellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile : Torre Pellice ■ Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Gould: 51, Via Seri^gli- Firenze (33).
— Direttore: Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
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