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1 Soixante-sixième année - Anno IX*.
5 Décembre 1930
N» 46
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L ECHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
% PRIX D'ABONNEMENT: Par an Pour 6 mois
Italie (y compris les Vallées et Colonies) . Etranger (y compris les deax Amériques) Plusieurs abonnements à la même adresse . . L, 10,— » 24,— . . 22,— 6,- 12,~
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TORRE PîÎLLICï;|^
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w Le numéro: 25 centimes ha.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., diernes de louansres. occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POUII L> VIE IMTtBIlüBE
Beati possidentes...
« On donnera à celui qui a,, et il
sera daas l’abondance ; mais à celui
qui n’a pa.s, ou lui ôtera même ce
■qu’il a». Matthieu XXV, 29.
Ce verset a ,deupc faices, comme tout
l’Evangile : une face lumineuse et une
sombre, « hideuse », MéditC'iiS au jourd’hui
sur la face lumineuse. L’Evangile même
nous y invite, n’est-ce pas la bonnie nbur
velle de la. grande générosité ,de Dieu?
Quelle faute a la lumière si elle doit fatalement produire une ombre ? Dans cette
parabole même, la face lumineuse idomine :
deux serviteurs entrent dans la joie de
leur Maître : un seul est jeté dans les
ténèbres du dehors !
Hî V ®
On donnera ci celui qui a... On peut entendre ces mots ¡dans le 'sens de la p'arabole du sem.euT : dans le sillon fertile la
semence se multiplie au centuple. De
même s’il y a e.n nous un germe de foi,
cette foi sera multipliée. EUe semble parfois bien peiu dé chose, bien hébitante
atisisi ; nous Sommes tentés de dire : « Je
crois, subviens à mon inicrédiulitéb). Persévéronis dans cette faible foi, fadsonB-lui
confiance, appuyons isur eUe le levier dé
notre vie : personne ne peut prévoir combien de foi sortira de cette faible foi.
De même, à qui espère, l’espérance sera
multipliée : pour parvenir de mon espérance a.ctuelle à l^a fermeté 'sereine dîe
l’espérance chrétienne d’un vieillard, il
faut plus d'un pas sur cette route : ib me
seront accordés, si je persévère dans l’espéranee. De même a!u lutteur la force sera
multipliée, à l’âme charitable, la charité,
au chercheur fidèle la lumière. Les bianls
spirituels fructifient, comme un capital sagement administré, comme la semence dans
un terrain savamment cultivé. Et vous
« serez dans l’abonidance ! ».
* * w >•
Il y a un autre 'sens de ces paroles, secointdaire si l’on veut, mais qui nous est indiqué ijar Jésute-Christ lui-même,” par
ces paroles ; « Cherchez premièrement le
Royaume de Dieu et sa justice ; le reste
vous sera dolnné par-dessus », A qui a le
trésor inestimable du Royaume, on dblnnera « le reste » le reste, c’est le pain
cïuotidien, les biens nécessaires à cette vie.
Gela semble quelque peu terre à terre :
et cependiaint, n’y aurait-il pas une harmonie, une intime convergénee entre une
vie normale, moralement, et une vie heureuse ? Cela est évident dans quelques cas.
Un ivrogne qui se convertit, trouve l’équilibre de son âme, et en même temps de
son bud.jet, de sa santé et de son foyer
familial. Quand le fils prodigue rentre à
la maison, il trouve d’abord le Père, mais
aussi le pain. Saluons cette convergence
du bien et du bonheur, sur les points où
elle se vérifie, comme un rayon de lumière
prophétique : et après cela, gardons-nous
de généraliser. Il se pourrait que Dieu,
après m’avoir donné la grâce de son pardon et de sa communion, me réserve la
grâce sévère de souffrir avec soumbsiotn
dans mon corps et dans biens, dalns
ma famille, dans mes affections. La promesse : « on donnera à celui qui a », se
double alors de cette autre : « râa grâce
te suffit». A celui qui a reçu la grâce
d’une vie nouvelle, sera donnée encore la
grâce d’une foi héroïque. Et il sera, lui
aussi, dans l’abondance.
»is m H!
Il y a un troisième sens de ces mots,
et il nous est indiqué par la parabole
même des talents : « Entre dans la joie
de ton Seigneur ». A celui qui a ici-bas la
joie de faire valoir les talents de Dieu,
on dtoinera la jqie plus grande d’être dans
la maison du Maître, là-haut. Comme nous
sommes loin,, ici, de tout . ,calcul intéressé
sur l’au-delà ! « Dieu est exigeant dans
cette vie, C’eSt dur dé lui obéir ; espérons
a'a moins qu’il y ait une récomi)einiSe làhaut», disent les croyants impies.. Quelle
formidable méprise! Pour ma part,, ai je
savais de ne mourir que dans cinquante
ans, et si aujourd’hui même je devais arriver à la triste* coinviction qu'aprèa la
mort tout est fini, j’aurais certainement
un moment de tristesse, et même de vertige, à voir s’évanouir ainsi la vie éternelle, à laquelle je crois. Mais je ^ne crois
pas que je changerais d’une ligne mes
idéab et mes convictions morales ; parce
que ji0 sais, par une expérience courte,
mais 'décisive, que cette vie orientée vers
Dieu suivant la norme de J'ésuB-Dhrist, est
la plus digne d’être vécue, indépeinidiamment de ce qui peut la suivre où ne pas
la suivre. Cette vie est^ en eUe-même, un
talent. Mais alors, voyez la générosité de
Dieu ; a celui qui a cette vie, la seule qu’ü
vaille vraiment la peine de vivre, on donnera encore le bien inestimable de l’autre.
Ce n’est pas une récompense-; c’est un
comble de générosité. Vraiment, c’est « de
l’abondance » !
* .-¡s «
Et maintenant, la face sc-mbre : « A celui qui n’a pas, on ôtera même, ce qu’il a ».
« Celui qui n’a pas*... ». Il ne s’agit pas
d’une simple privation. La privation peut
être une grâce : « Heureux ceux qui ont
faim et soif... Cherchez et vous trouverez ».
Ceux qui cherchent Dieu, dans le Sentiment- pénible de ne“ pas le posséder, sqnt
bien près de lui. Mais celui qui n’a pas,
c’est celui qui méprise ce qu’il a reçu. Le
talent que nous .avons tous reçu, c’est unie
riaissance chrétienine, le baptême chrétien,
l’éducation chrétienne, l’entouriage chrétien, la Bible pour la lire, l’Eglise pour
nous diriger et nous soutenir. Ceux qui
anfouissent ce talent, ftriissent par perdre
même le peu d’aptitudes spirituelles, que
cet enwmble dé circonstances développe
inconsciemment. Et tour condition finit
par être plus triste que celle des payons,
qui m’avaient rien reçu!
’ « ü> «
Mais, « nous souhaitons pour vous quelque chose de meilleur». L’abondance de
la générosité ,de Dieu ! Giov. Miegge.
oooooooooooooooooooooo
UN CINQUANTENAIRE.
4P
Notre confrère Le Semeur Vaudois, journal de l’Eglise Nationale (Lausanne), célèbre cette année son cinquantenaire : le
vendredi, 26 novembre 1880, paraissait le
premier inuméro. Nous comprenons la joie
qu’éprofuve Le Semeur Vaudois, en jetant
un regard 'Sur le chemin parcouru, toujours fidèle à ses principes ; « Semer partout et avec constance... la vérité telle que
l’Evangile nom la dorme ». Noble but que
Le Semeur Vaudois a atteint par des efforts bénis. «Ad multos annos». Réd.
Pignerol et nous.
Je me sais si Pignerol nous aime, ni si
nous aimons Pignerol. Quoi qu’il en soit,
c’est notre débouché naturel et, comme tel,
nous devons le connaître, mais surtout
nidus y faire connaître et biein connaître.
Nos granid’mèrœ de jadis j apportèrent
leurs nourrissons an prince d’Achaie,
pour lui montrer qu’ils étaient conformés
comme le reste des mortels ; nous devons
y apporter nous-mêmes pour montrer et
démontrer par nos actions, par nos pensées, par notre conduite, par nos repentirs mêmes ou par notre conversion foncière, que quelque chose de supérieur a,git
en nous, dirige nos pas., notre commerce,
notre industrie, notre être tout entier.
Nous dfevons démontrer à la viUe qui, plus
que toute autre, nous 'Scrute, nous étudie, nous pratique, que la religion personnelle, individiuelle, qui s’attache à la racine même de notre personnalité, est, de
' toutes les rdigions, de beauteoup la meil: leure. Mais on doit le voir,* l’éprouver ;
rien ne 'suffit ide le dire, de le prôner ou
de l’écrire.
Et si je dis que Pignerol .nous étudie et
nous examine, c’ést parce que la réalité
i de nos jours, aumi bien que l’Mstoire de
tous les temps, nous l’enseignent.
L’été dernier j’entrai dans l’église de
S. Domenico que l’en était en train de
rÆtaurer. Je parlai, à un maçon, de l’église
telle qu’elle est et telle qu’elle était. «Ils
la restaurent dans ses plus petites dimensions, me dit-il, mais n’aüez pas croire
qu’ils ;ne songent pas à la refaire, un jour
telle qu’elle était, presque aussi graind'e
que la place ». Et il me fit voir les restes
des anciennes arcades s’avançant, à gauche de la faça'de actuelle, jusqu’au beau
milieu de la place, et même plus.
Je le crois bien que le clergé y tient
à cette église ! N’était-ce pas là que jadis
l’on brûlait les hérétiques vaudois^ .
Si je vous l’ai dit que Pignerol penise
à nous et nous étudie !...
Et, siur lœ hérétiques, et sur lœ Vajudois en particulier, Pignerd n’a pas mal
à étudier ! N’était-oe pas de ses fameuses
presses qu’était sortie, bien avant la Bible
française et yaudoise d’Olivétan, la Bible
italienne de Jacques de Rubeis ? Et n'est-ce
pas encore à Pignerol que Saulnier, l’ami
d’Olivétan, l’un des trois remarquables
Réformés accourus au Synode de Chanforan, fut incarcéré et relâché seulement
grâce à l’intervention des très puissants
Seigneurs de Berne ? •
Et que die fois le collatéral ecclésiastique ne cita-t-il pas à comparaître devant
lui nos pauvres ancêtres coupables de rien
autre que de vaudoisie ? Témoin ce paysan de Saint-Jean, cité par le président
Saint-Julien, 'uniquement parce qu’il avait
fait baptiser son enfant à Angrogne, estimant que le baptême y était,« administré
selon Tordônnance de Jésus-Christ». Et
que de fois aussi Pignerol ne joua-t-il pas
un rôle de toute première importance
dans tels des plue tristes exploits de notre histoire, dans le supplice de Gioffredo
¡Varaglia, par exemple, et dans l’arrestation du pasteur de Saint-Germain, brûlé
à petit feu dans l’Abbaye, il y a 370 ans.
Heureusement que les bénédictins noirs,
siégeants à l’Abbaye, en furent bientôt'
chassé par leur propre abbé Triton', à
cause de leur conduite perverse, et que le
pape Sixte V jugea fort à propos dé les
supprimer quelques années plus tard, en
1590.
Et les autorités de Pignerol se dérangèrent aussi bien souvent pour ¡nousi. En
1598 c’est le préfet de justice François
Drac, et d’autres notabilités, qui allaient
à Saint-Germain, puis à Pramol, asisister
aux controverses du moine Ribot avec le
pasteur David Roistan ; plus tard c’était
le marquis de ViUeroy qui allait, en per¡sonnie, assister à la démolition du clocher
vaudois de la Pérouse.
Mais de sauvegarder Pignerol de l’hérœie on s’occupait avec acharnement aussi
bien à Rome qu’à Paris. « Désirant empêcher l’accroissement . des hérétiqueB »,
Jean d’Estampe, seigneur de Valleneey,
avait publié en 1632 un édit au nom du
« très-chrétien » roi Louis XIV où il était
défendu aux Vaudois d’habiter Pignerd,
Porte, Pérousie, etc. Coup sur coup d’autre édits suivirent « d’autant que le
Nonce, écrit Louis XIV, m’a aussi témoigné qu’il y a appréhension que Ton ne
voulût introdûire à Pignerol et dams les
lieux qui en dépendent la liberté de conscience » (14 juin 1633). Et le 26 août le
roi Louis écrivait encore à M.r de TbulOngeon, gouverneur de la forteresse d|e
Pignerol : « ..,.Nous vous faisons savoir quie
notre intention est qiue vous fassiez toute
diligence pour empêcher qu’il n’arrive aucune nouveauté pour le fait de Religion
dans la ville de Pignerol... ne souffrant en
axicune manière que l’hérésie s’introdluise,
moins qu’aucun professant celle puisse habiter la 'dite ville». Mais cela ne suffisait
pas à Rome'. Aussi en 1635 Louis XIV retournait-il à la charge : « Nous sommes
advertys par M.gr le Nonce que dan® la
ville de Pignerol on presche la Religion
prétendue Réformée... ». Et il y renouvelait les mêmes ordres,. Dix années plus
tard encore le Conseil Souverain du roi
de France à Pignerol devait renouveler
ces mêmes ordonnances.
Voilà qui nous prouve d’une part la
frayeur de voir pénétrer à Pignerol la
vérité évangélique et d’autre part l’admirable esprit missionnaire dé nos ancêtres
et le désir des habitants mêmœ 'de la ville
de conmaître la religion qui allait bientôt
enlever à l’Eglise Romaine à peu près la
moitié dé la catholicité. Troi's ans ne
s’étaient pas encore écoulés qu’en 1648 le
premier Magi'strat de Pignerol publiait
une nouvelle ordonnance par laquelle une
plus grande liberté était octroyée aux Vaudois aussi bien à l’égard de leur habitation qu’à celle de leur culte dans la viUe
même de Pignerol.
Il ne fallait que ça pour attirer, d’un
côté, nos modestes commerçants dans la
ville, mais aussi pour déclancher, de l’autre, de nouvelles répressions. Frère Jean
Thomas dé Braida s’y signala par son fanatisme, Louis XIV par sa lâcheté. Les
années 1655-1688 sont tristes et terribles
pour nois frères de Pignerol. Le seigneur
dd Petitbourg écrivait à ce propos : « J’ai
été témoin 'de plusieurs grandes violencFS
et extrêmes cruautés, exercées par les
batïniiS et par les soldats, Sur toute sorte
d'âge, de sexe et de condition, que j'ai
vu massacrer, démembrer, pendre, brûler,
violer, et de plusieurs effroyables incendies». Et le seigneur du Petitbourg
n’était pas des nôtres,. Il commandait un
régiment français à Pignerol.
Après ça et pendant près de deux siè-
2
^:-'^'ï ■■ - , f ■•,■' •: ■• . ..
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des inotre histoire y eist lamentable. Finalement 1851 arrive. Premier culte dians
une maison particulière qui devint bientôt, grâce à Merle id’Aubigné et surtout
à un de nos bienfaiteurs américainis, M. Lenox, le temple, le presbytère, les écoles
vaujdoiees de Pignerol.
Voilà pourquoi entre Pignerol . et nous
mille devoirs s’imposent. Mais ee qui découle de rhistoire bien tragique de nos
frères «de la ville» c’eSt que notre devoir odnstant doit y être, avant tout, celui
du témoignage et de la fidélité. Que la lumière brille dans les ténèbres ! S. P.
La LIBRERIA CLAUDIANA
!')
ha pubblicato :
I MATRIMONI MISTI
di ALESSANDRO SIMEONI
OPUSCOLO DI 32 PAGINE
Prezzo: UNA Lira.
Farei et les Vaudois.
Nous avions promis à nos lecteurs de
leifUT doniïter un résumé du magnifique discours d’ouverture de la Faculté Vauâcise
de Théologie, prononcé par M. le prof. G.
Rostagno, mais ayant trouvé dans le numéro du 20 novembre du Journal de GeiDève^im’article très intéressant à ce sujet, nous avons cru bien faire en le publiant ci-dessous, «in extenso». Cet article que nous reproduisons, tout en nous
donnant un aperçu du discours de M. Rostagno, nous dormera %ne idée de l’impression qu’un étranger a pu en recevoir
et de la considération dont notre Faculté
jouit avrdélà des Alpes. E. A.
La Réforme oeocMteloise évoquée à Rome.
Rome, 18 novembre.
Les fêtes et les cérémonies qui ont marqué dans tout le Canton et dans de nombreuses localités, en Suisse, le quatrième
centenaire de l’instauration de la Réforme
en pays neuchâtelois, ont eu leur écho à
l’étranger et, jUsqu’à Rome même, on a
eu à cœur d’y répondre d’une façon aussi
digne qu’émouvante et sdonnelle.
L'initiative en a été prise par la Faculté de théologie, qui, par une curieuse
coïnciidenCe, s’est transférée dé Florence
dans la capitale italienne, dans l’automne
1922, au moment même où la marche sur
Rome des chemises noires provoquait Lavènement diu fascisme au pouvoir, et qui bénéficie maintenant, de par les traités de
Latran et la loi sur les cultes admis, des
mêmes prérogatives que les facultés des
universités et les séminaires Catholiques
du royaume.
A la séance d’inauguration de la 76® année académique, le doyen, le professeur
Giovanni Rostagno, qui est loin, d’ailleurs,
d’être un inconnu à Genève, puisqju’il présida le culte Solennel dans la cathédrale de
Saint-Pierre, à la veille de l’ouverture dé
la VT® Assem'blée générale de la Société
des Nations, aVait, en effet, choisi ce sujet ; « Guillaume Farel. Un réformateur
en terre helvétique».
Devant une assistance extrêmement
nombreuse, l’éminént théologien a parlé
plus d'une heure dturant, d’une façon magistrale et avec une jœtesse remarquable, des faits, de la grande figure dui réfornïateur dauphinois qui fit de Neuchâtel sa terre d’élection après avoir vaincu,
grâce aux appuis des Messieurs de Berne,
d’innombrables difiicultés, et jeté les bases
du mouvement de la Réforme en Suisse romande par son enseignement à l’école qu'il
avait créée à Aigle. Ce n’est certes pas
ici la place de résumer la conférence si
ciliaire et richement étayée de citatioins
historiques du professeur Rostagno. Une
seule die ses évooatioins suffit à faire comprendre en Suisse pourquoi le quatre-centième anniversaire de l'évènement qui
marqua le triomphe de l’œuvre rénovatrice die Guillaume Farel a suscité aussi le
plus vif intérêt chez tous les protestants
dltalie.
« Presque deux aras ont passé depuis
la proclamation de la Réforme à Neuchâtel. C’^ à l'aube du 12 septembre 1532,
une aube radieuse. Nous nous trouvons
dans le Val d’Angrcg'na, dans les Alpes
Cozie, en Un lieu élevé, ombragé par des
châtaigniers séculaires, dénommé Cbanforans. Il n’^t pas désert comme à l’ordinaire. De nombreuses gens s’y aesembknt
peu à peu. Mais les assistants ne sent pas
tous de la région. On y voit des hommes
venus dte Vallées et des montagnes voisines, et d’autres de .beaucoup plus loin,
de la plaine piémontaise, de la Provence,
du Dauphiné, de la Calabre ardente et
des Pouilles.
Chacun, à son arrivée, se découvre respectueusement, saluant ceux qu’on appelle
les « Barba », les ministres du mouvement
évangélique vaudois dès le moyen, âge.
Nous sommes à un Synode convoqué sur
ces hauteurs, à celui qui sera désormais
connu sous le nom de Synode de Chanforans. Nos pères, rappelle le professeur Rostagno, se trouvaient à un tournant décisif de leur histoire. Il s’agissait pour eux
d’adhérer complètement au grand mouvement de la Réforme qui secouait une
grande partie de l’Europe, ou, leur œuvre de précurseur terminée, de rester
isolés avec quelques-unes de leurs doctrines et certaines habitudes ecclésiastiques
et religieuses qui leur étaient propres. Le
suprême concile de la foi et de la liberté,
en présence du peuple, devait se décider.
« Déjà, au cours des années précédentes,
les Vaudois avaient envoyé des ambassadeurs auprès de quidques réforntateurs
d’Outre-Alpes, afin d’informer et de s’informer, et ils étaient en général enclins
à suivre leurs conseils et leurs directions.
Mais un encouragement venant deS pays
protestants était nécessaire. Et voici, arrivant db Ta Suisse pour se préparer au
Synode, trois insignes personnages. L’un
s’api)elait Antoine Sauînier, l’autre était
Pierre Robert dit Olivétani, lé troisième,
monté sur un cheval blanc qu’il conduisait avec Une singulière adresse, parmi
les sentiers alpestres, semblait plus particulièrement attirer l’attention, « Le voici
— disait-on de toutes parts — c’est lui,
Guillaume Farol ! ». C’était lui, en. effet.
Ses raisonnements et son impétueuse éloquence contribuèrent pour beaucou.p à
persuader la grande majorité de l’assemblée qui adopta les propositions des réformateurs. Une déclaration de foi fut rédigée, conforme en tous points aux doctrines de la Réforme et, invité par Farel
et par Saulnier, le Synode décida de faire
don aux réformés de langue française
d’une traduction de la Bible, faite d’après
les textes originaux hébreux et grecs. Les
Vaudois des Alpes s’engageaient à en sup
porter les frais et ils recueillirent dians
ce but 1.500 écuB d’or. Le traducteur devait être Olivétan, et le précieux volume
sortit chez Pierre de Wingie, imprimeur
à Serrière près de Neuchâtel.
« Le Synode de Chanforans terminé —• il
dura douze jours et sie tint en plein air,
sous la voûte du ciel — Farel repassa en
hâte les montagnes du Piémont et de la
Savoie, et, le 4 octobre, il entra pour la
première fois à Genève».
{Journal de Genève).
On nous écrit de Turin que le membre
dtet Consistaire de la Paroisse de Turin,
chargé actuellement de la présidmoe de
ï’« Opera Balineaiia [Valdese de Borgio-Verezzi », n’est pas le comm. Bounousi, mais
JÆ W, May.
hdililion lli9italil!ni Miin.
Fleurs en souvenir d’Adrien Cdisson:
Pour le Refuge : Ses amis de La Tour,
reste «te l’achat d’uWe couronlnei, L. 13 îAnna et Adrienne, 30.
* » *
En souvenir de MMe Emma Gay: de
Miss Marie Ribet, New-York, L. 50, pour
l’Hopitai du Pomarbt.
CULTURE POPULAIRE
L’IMPRIMERIE.
Le bon vieux a reçu une lettre de
son fils qui est en Amérique, il prend ses
lunéttas et. commence à lire, mais il lui
faut idlu temps pour parcourir les deux
petites pages de la missive, et quand il a
fini, s’il veut être sincère, il doit avouer
que tout ice qu’il a compris c’est que son
fils a écrit !
Lorsque le même vieillard prend son
journial ou un livre quelconque, il est tout
satisfait d’y pouvoir lire avec une certaine rapidité et de cotmprÆidre ce qu’il
lit.
Pourquoi cette différence ?
La lettre est écrite à main et le livre
et le journal sont imprimés ; la lettre n’est
pas tracée à caractères précis et réguliers, tandis quie tout œ qui est imprimé
est clair ,et précis.
Il est donc juste de penser à cette belle
invention qui permet même aux vieillardis.
de lire et de jouir de leur lecture.
Comment est-on passé de l’écriture à
main à l’imprimerie ? L’Invention d'e l’imprimerie est relativement récent© : on
penserait qu’eUe suive immédiatement la
formation de l’alphabet, mais il en est bien
autrement. Pendant de longs siècles on a
continué à écrire, à copier ; le livre u’existait pas et l’qn peut imaginer qiue la vulgarisation de la culture et des lettres
n’était pas possible.
Quand nous sommes habitués à certaines commodités, nous *ne les appr^oirs
plus, évidemmient ; mais il ¡suffit de penser à ce qu’était le monde, il y a des siècles, pour retrouver des accents de joie et
de reconnaissance.
A qui deveins-nous l’invention de l’imprimerie ? Plulsieurs prétendant à l’honneur de cette invention ; mais il paraît
certain que les premiers esSais pratiques
furent faits par Gutenberg, né à Mayence,
en Allemagne. Ce fut vers l'an 1435 qn’d
conçut l’idée de former les différentes
lettres de l’alphabet en les sculptant dans
de petits moroeaxrx de bois, ch'aquie lettre
étant indépendante, mobile. Avant lui on
avait bien essayé de former des pages entières et de les reproduire, mais ce n’était
pas prati(|ae et les résultats avaient été
très médiocres.
Gutenberg peut donc être considéré
comme l’inventeur de l’imprimerie, vu
que le premier il conçut l’idée des lettres
mobiles qui peuvent être maniées pour
former uine parole, une ligne, une p'age.
Il eut comme collaborateurs et rivaux Fust
et Schœffer ; il mourut pauvre e,n 1468,
et six ans plus tard, Mayence était dévastée par les troupes du prince de Nassau ;
le petit atelier d’imprimerie fut détruit
et las ouvriers dispersés portèrent le précieux secret dans différents pays d'Eu.rope. Le principe de l’imprimerie fut
trouvé par Gutenlherg, mais il ne faut pas
croire qu’il fût parfait, loin de là. Les lettres sculptées en bois représentaient un
travail énorme, les copies étaient reproduites par le moyen d’iun pressoir plat,
très primitif, qui rendait le travail très
lent.
Ce furent ses successeurs qui pensèrent
à fondre les lettres en métal et à adopter
le pressoir à cylindre, le mouvement rotatif, qui permet aiujourd’hui d’imprimer
en peu de temps des milliers de mètres
carrés de papier, jusqu’à 300.000 copies
par heure!
La typographie moderne est merveilleuse, et cependant efie n’est que le développement de l’invention du modeste ouvrier de Mayence, qui a rendu de si grands
services à l’hum'anité. Il n’y a donc pas à
s’étonner si en 1837 on lui a élevé, sur
une des places de Mayence, uin monument,
œuvre du célèbre Thorwaldsen.
Ma plume ne se sent pas dte décrire les
modernes i>ecrfectionnements apportés à
l’imprimerie : pensez que la formation des
lettres se fait par le moyen d’une espèce
de machine à écrire ; pendant que vous
pressez une touche correspondiant à une
lettre, la lettre elle-même est formée en
métal !
Et que dire des' couleurs, des reproductions de photographies ?
Les grands journaux et les-grandes revues ont un outillage des plus ra,pides et
des plus perfectionnés : qu’il suffise de
penser que même les photographies Sont
transmises par la télégraphie sans fil !
S’il y a, par exemple, une partie de football dans l’après-midi;, à des centaines de
kilomètres de distance, vous pouvez voir
reproduites les différentes phases dans les
journaux, le soir même !
Mais, malgré tous les perfectionnements
modernes, il reste Une dette de reconnaissance envers Gutenberg, qui est mort pauvre, après avoir rendu un si grand service à ses semblables. L. M.
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Louis Appia : Qu’est-ce que la Foi ? Un
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(Seine).
La Foi ! Il n’y ,a, certes, aucun mot que
les protestants ne répètent plas souvent !
A l’école du dimanche, les enfants apprennent que Abraham fut Sauvé par sa Foi ;
les catéchumènes doivent surtout comprendre que sans conversion il n’y a pas de Foi,
partant pas de vie religieuse ; les fidèles
écoutent, dimanche après dimanche, les
appels de Dieu, à la Foi véritable ! Et
malgré tous les efforts,, il n’y a peut-être
aucun mot qui 'Soit plus imparfaitement
compris ! Et cela se conçoit aisément car,
pour difficile que soit une parole, avec
l’aide d’un bon dictionnaire, on arrive toujours à se rendre compte de Son étymologie et de sa signification véritable. Mais
cherchez la définition de : Foi ! essayez de
comprendre l’acceptiOn exacte de : conversion! n y a de quoi rebuter l’esprit des
plus fidèles membres d’Eglise ! Nioodème,
qui était un savant, ne parvenait pas à
comprendre que l’on pût naître deux fois
et il est bien naturel que ibdn nombre de
gens, de tout temps, qui ont une iinstruction de beaucoup inférieure à celle de
Nicodème, aient cherché à s’expliquer ces
deux mots, Foi et conversion, à.l’aida de
leur raison.
Malheureusement, dans ce champ, tous
les e^fforts de la raison (même de la Raison avec l’R majuscule)., ne pouvaient
qu’a,boutir à l’incompréhension,. Ce 'sont
quelques-uns de ces innombrables malentendus que l’auteur de ce volume veut
dissiper ; ce n’est donc pas une Summa
thedogiae que veut nous donner M. le
pasteur Louis Appia. (Nous n’avons, pas
. laeSoLn de signaler à des lecteurs Vaudois
ce nom du pasteur d’une église luthéritenine
de Paris qui est un foyer pour les Vaullofe, que la famille Appia a toujours ootnsidéré commie sa famille).
Nous sommas en présence de huit oonférences, frappantes, sans rhétorique, saine
érudition théologique, car M. Loluis Appia
Sait que bon nombre de ses auditeurs ne
possèdent pas encore la Foi, Surtout ijiarce
qu’ils la connai^nt mal. Il sait que tel
de ceux qui l’écoutent, oppdse « croire »
à « savoir » ; il sait aussi que, à Paris
comme à La Tour, on répète l’opinion si..,,
commode : « La Foi est affaire de tempérament » ; et il n’igtnore pas que, en France
(et en... Italie aussi), il y a ceux qui s’appellent « esprits forts » cfui répètent ;
«La Foi est mi/e illuskm qui berce la misère humaine, ou, ü faut une religion pour
le peuple ».
Si M. Appia n’a pas écrit un traité de
dogmatique, il a fait, en réalité, quelque
chose qui pourra être beaucoup plus utile
pour tous ces protestants que l’effroyable
jargon théo-philosophique de certains écrivains repousse si souvent. C’est un essai
psychologique simple et profond sur la
3
K-'
Foi par laqadle on croit, et qui sefule peut
noiuB dioniner la conscience qiue, par notre
conversion, le monde nous est promis,
nous est livré.
» » •
A. Clément Grandcouet : Un raid en Palestine. Un volume, in-16°, 176 pa^es,
prix 10 frs. — Edition « La Caiuse » 69, Rue Perronet - Nemtty (Seinte).
Noël s’approche, et nous aimons à penser à cette Terre Promise qui niotus apparaît Si loin de nous, par son histoire merveilleiuse. M. Clément Grandicourt cottitribuera certainement, par son livre, à éclaircir beaucoup d’idées traditionnelle. Peutêtre même quelqu'un regrettera-t-il de
voir s’effacer quelques "pieuses traditions.
Car notre voyageur n’est pais lüin mystique pèlerin ; c’est un français, à l'esprit
débrouillard et pratique, qui veut être
utile à son prochain ; il n’a que quelques
jours à sa disposition, mais quelle activité ! Il voit tout et il raconte tout ; les
inconvénieints d’un voyage qn auto, le problème du Sionisme, les orthodoxes, les catholiques, las coptes qui affichent leurs superstitions et leurs rivalités sur le tombeau même diu Christ. Il nous semble
les voir, ceS dieux genidarmes musulmains,
révolver à la ceinture, que le gouvernement anglais doit placer sur le seuil même
de la grotte de la Nativité, pour empêcher
orthodoxes, catholiques, coptes, de s’égorger devant l’humble crèche où Jésus' serait né.
Mais ce n’est pas dé la polémique que
veut faire l’auteur de ce raid; Son but
c’est de réveiller l’intérêt des protestants
pour la Palestine et, naturellement, du
protestantisme die langue française. Car
les églises de rite presbytérien auraient
un grand rôle à jouer à Jérusalem et dans
la Palestine, où la Réforme n’est représentée d’une manière efficace que par
l’Eglise Anglicane.
C’est donc un livre clair, intéreagant,
utile, écrit par un homme qui aime sa
patrie, sans pour cela méconnaître les
droits d’autrui. g. c.
H: * s:
Edgar Wallace : La loi des quatre. Edition Jeheher - 6, Rue du Vieux Collège Genève. — Prix : 3 frs.
C’est le 7® numéro d’une série de romans
d’aventures et d’intrigues policières dont
le titre est ; Le livre do l’ênigmje. Les différentes histoirés qui composent ce volume
sont toutes bien menées et l’intérêt en est
Boutenju jusqu’à la fiax <iLes quiœtre», qui
ne sont que deux dans ce volume, se sont
donnés pour tâche de corriger les défaillances des tribunaux. Comment ils y arrivent, c’est ce qui distraira agréablement
totrs les garçons, pendant quelques heures.
UlVIOniS GIIRÉTIEIVNES.
Par les soins d'u Comité de Groupe, chaque président d’U. C. de J. G. des VahéeS
a reçu un exemplaire du récent opuscule
de M. Simeoni, contenant l’excellent rapport présenté au dernier Synode sur les
Mariages mixtes, pour qu’il s’en serve
comme sujet de discussion pour une
séance du mois courant. Les Unions qui
voudraient rédiger un r^umé dé la discussion, sont priées de l’envoyer au Comité, ou, mieux encore, à l’auteur même,
comme documentation très pratique et opportune de l’importante question,. ‘
L’opuscule de M. Banchetti sera distribué le mois prochain.
— Les Unions de montagne sent priées
de s’occuper, s’il leur est possible, de l’introduction dans leur milieu die quelque
travail de petite industrie à’artigîanata.
Le moment actuel est le meilleur pour
cette initiative. Le Comité se trouve à
même de mettre cà la disposition des
Unions,, dans ce but, les moyens pratiques
et financiers nécessaineis.
'— Une nouvelle tessera nationale des
U. C. de J. G. va être envoyée à tous les
membres en règle avec la cotisation, pour
Tannée 1931. Cette tessera, solide et pratique, non seulement représente le lieu
fraternel qui unit le membre à la graindle
famiUe unioniste, mais présieinte die bons
avantages. Surtout pour ceux qui voyagent à l’étranger, et qui peuvent trouver
partout une maison amie et des frères.
La tessera, au prix de L. 0,50, outre la
cotisation, peut être demandée par les
Unions au caissier de Groupe, M. GeraJd'o
Mathieu (Villar Pellice). A. J.
EpmËEWlllllllPll
PETITE POSTE.
R. P. (Saint-Second) : Trop tard pour ce
numéro. Merci ; pour la ¡semaine proGhaine.
C. A. A. (Pra du Tour) : Mctcî ; au prochain numéro.
r. b. (Strasbourg) : Merci ; prochainement.
imim EHITHKE immu goire Peiike)
Volumetto di 200 pagine contenente
Tindicazione di un, passo della S. Scrittura, alcuni versetti, una strofa di cantico
e una breve preghiera per ogni giorno
dell’anno. In Appendice le Feste mobili e
Preghiere per circostanze speciali.
A differenza del Pane Quotidiano pubblicato l’anno scorso, quello che sfa per
uscire non deve servire solo per un anno,
ma ha carattere permanente, non precisando il giorno della settimana, ma indicando solo la data.
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CHRONIQUE UAUDOISE.
Il y a, paraît-ü, des lecteurs qui s’étorir
n&nt des notior^ topograspMques du rédacteur de la Chronique Vaudoise de î’Echo
dés yallées [ VoUà vn numéro où Von parle
de Rome, de Turin, par hasard de La Tour,
et... finis ! Et les autres paroisses ? nom
dit-on; ignorez-vous que nos Vallées sont
encore Vaudoises ? Or, chers lecteurs, vous
surtout, les disséminés, qui attendez avec
impatience « les nouvelles du pays », on
va vous expliquer le mystère.
R faut que vous aaichiez que de toutes
les paroisses un sac, un grand saïc de pe-.
tites noulvelles, nous avait été adressé par
le Pasteur, ou par le Régent, ou par quelque Unioniste. Un ami était descendu à
Piffnercl avec son char pour charrier tous
ces sacs de-Vemtre Vallée! Il était arrivé
à Saint-Jean où dem sacs, formidables, de
Rora s'ajoutèrent aux autres! Malheureusement, tout juste ce jour là, les bomides
du ciel s’ouvrirent. Le cheval glissa sm le
pavé, les esâem craquèrent, les courroies
se déchirèrent, le char se renversa, les sacs
glissèrent dam le chemin, et toutes les lettres, cartes, billets, commimqués, tout devint la proie de l’inexorable pluie : après
cinq minutes, il n’y avait plus que quelques mots lisibles ; vd : « Saint-Germain »;
plus loin : « Attendez toujours » ; sur un
grand feuillet, c’était : « Rora... »; ailleurs :
« ...mariages» ; swr vme carte topographir
que on voyait encore : « Rodoret », et dam
le ruisseau %m morceau de papier laissait
compreyodre : « ...encore Vmd... ».
Il ne faut donc pas s’alarme)' du silence
de la Chronique!
La prochaine fois, nom enverrons le
char, pour la récolte des nouvelles, par un
beau soleil, et nous enverrons à ms correspondants de l’encre indélébile.
En attendant, mus les prions de bien
vouloir.,, nous envoyer une deuxième fois
les nouvelles qui ne nous sont pas parvenues la première. L’adresse est toujours
la même, et si les mmmserits arrivaient
le mardi matin, cela mm réjouirait infiniment car nous pourrions encore les publier pour le vendredi mîvant et consoler
tous ces lecteurs qui nous déchirent le cœwr
avec leur : « Donc... pas de nouvelles ? ».
g. c.
LA TOUR. Le culte de dimanche matin,
et les réunions dans le Temple et danis les
qiuartier®, présidés par le pasteur M. Antomanchi, ont été fréqpentés par 'un public
très niorobrenx et très atténtif, La parole
chaude et impressive de Torateiur et son
fidèle témoignage dies principes essentiels
dti salut et dé Tamour de Dieu ont pro
duit dains les consciences de profondes émotions religieuses. PuisÉ©nt-elles porter des
fruits bénis pour Tavancement du Règne de Dieu dans notre paroisse.
— Le Ricreatorio, que la Croix-Rouge
a organisé le jeudi, pour les enfants pauvres, Ou qui ont besoin de soins particuliers, a eu jeudi passé Sa première réunion avec une cinquantaine d’enfants. Les
parents qui en ont besoin peuvient librement y envoyer leurs enfants.
— Nous apprenons avec une profonde
douleur la mort de M,.lle Cécile Censson,
sœur aînée de M. Auguste Coisson, missionnaire au Zambèze ; elle a quitté astte
terre après une courte maladie, quand le
repos semblait idevoir lui sourire. A toute
la famille e,n deuil, et d’une manière toute
spéciale à ses neveux, MM. ies missionnaires Robert et Henri Ooisson, MM. les pasteurs Giovanni et Guido Miegge, notre
sympathie chrétienne.
— Pour la vérité sur les deux cas de
folie. Les demoiselles Coalova ont adressé
à la presse locale une lettre d’après laqiUeUe il reOsort qiue de leur propre volonté
elles ont adhéré au mouvement pentecôtiste, par le baptême, célébré de la manière la plus austère, en privé:!
Il ressort ainsi que l’Eglise Vaudoise,
contrairement aux affirmations de L’Eco
del Chisone, n’entre pour rien dans_ la célébration de ce rite. Il s’agit simplement
d^une famille vaudoise qui a généreusement offert l’hospitalité à ces déux
demoiselles, sans aucune arrière-pensée!
Comme on voit, c’est tout ! Réd.
Les familles COÏSSON et MIEGGE remercient sincèrement toutes les personnes
qii leur ont témoigné de la sympathie à
l’occasion du départ de leur bien-aimée
sœur, belle-sœur et tanté
Cécile Coîsson.
PARIS. Nous lisons dans Le Christianisme au XX® siècle que la Colonie Vaudoise
Italienne a repris, depuis octobre, son activité. Une réunion y est annoncée, dlanis
laquele M.U,e A. JaJla fera lUne causerie
sur «l’émigration vaudoise et italienne»,
et M. le pasteur L. Appia donnera quelques détails sur Ses récents voyages.
PRÀLI. Le culte die dimanche 30 novembre a été présidé par M. Robert J'ahier,
actuellement pasteur à Villar Pélis. L’asSemblée imposante a voulu en cette oocasoin démontrer au pasteur visitant les sentiments d’affection et de souvenirs reconnaissants pour le ministère béni qu’il a
exercé en 1925-26 dans cette paroisse.
Sa (nouvelle visite nous a fEiit du bien, et
nous désirons renouveler à M. Jahier l’expression de notre vive reconnaissance pour
les messages efficaces qu’il nous a délivrés
au culte principal et dans les réunions de
quartier, auxquelles toutes les familles voulurent prendre part. A. F.
PRARUSTIN. Le mois dernier, nous
avons eu trois actes liturgiques : deux
mariages (à la fois civils et religieux), et
un ensevelissement.
Le 15 novembre, le Pasteur unissait en
mariage M. Daniel Avondet, du, Pont StMartin, et M.Me Marie Catherine Long,
de Prapistoun.
Le 29, c’était le tour du plus jeune de
nos anciens, M. Emmanuel Forneron, de
la Ca'veia,, vice-président de la Chorale
« Il Risveglio »., et die M;.lle Dim Rivoir,
du Couilarei. Aux repas de famille qui durent lieu le samedi et le dimanche, le Pasteur, interprétant les Sentiments des nombreux convives, présenta à Theureux couple les meiUeUrs vœux Idè bonheur et félicita le marié d!u choix qu’il a fait dans
la personne de M.Ue Rivoir, qui lui sera
certainement une aide précieuse dans Taccomplissement de sa tâche d’ancien.
— Le 24 novembre, un long convoi accompagnait au cimetière de Rocheplate la
dépouille mortelle de Ferdinand Bonrne
de Philippe et de Suzanne Genre, décédé
aux Cardons, après: nne longue mnJiadie,
à Tâge dé 33 ans seulement. Nos oolndoléances à la famille affligée.
I—i Mlercredi 19, les élèves du Collège de
La Tour — environ 120 — accompagnés
de onze professeurs, ont fait une promenade à Prarustin. Letur gaîté juvénile a
interrompu pour quelques heures la tranquille activité db Saint-Barthélemy.
— Dimanche, 23, notre Union CJhrétienne de Jeunes Filles a eu la visite, très
appréciée, de M.lle Quattrocchi, de Pignerol, qui Ta vivement intêreæée par un
entretien sur les responsabilités de toute
Unioniste.
— Voici une nouvelle qui ne Sera pas
sans intérêt pouir les Prarustinais éloignés
de leur paroisse et qfui lisent YEcho. La
place dtevaint le temple de St-Barthélemy
vient d'être sSisiblement agrandie du côté
du levant ; on y jouit, maintenant, d’une
vue superbe sur la plaine. Nous devons
cette amélioration à l’énergie tìb notre zélé
« Cîammissario prefettizio », M. le colonel
Allois, qui va aussi donner, bientôt, au
chef-lieu, un « Viale della Rimembranza »,
jusqu’ici vainement désiré.
Notons, enfin, que, toujours grâce à Tintérêt qfue M. le colonel Allois port© à
Prarustin, trois tournants de la route qui
va du Roc à St-Barthélemy ont été, tout
dernièrement, élargis et munis d’une solide barrière de pierre et de fer„ qui
empêchera les accidents nombreux dlans
toutes c^ localités. La population prarustinaise est vivement reconnaissante
à son Commissaire pour l’intérêt prar
tique qu’il ne cesse de porter à notre
ex-commune. A- d
RIESI. « Choses vues ». 1” L’harmoniuin
de l’Eglise, après vingt ans de service,
doit être remplacé; une souscription est
lancée et à Tissue du culte, dans 15 minutes, 1000 lires sont remeillies ! ^
2“ Un pauvre agriculteur, L’Abbate Giovanni, tout en regrettant sa médiocre instruction, écrit au Pasteur: «Il faut que
nous sachions nous servir de toutes les occasions pour parler du Christ; ...Tlfelise
dlodt être un magasin où nous allons nofiB
fournir des arm^, des naunitions, des vivres nécessaires pour combattre l’ennemi ».
. 3“ Les conférences du mercredi ont un
grand Succès ; celle sur : Le premier Pape
et sa lettre a été écoutée par un grand
nombre d’auditeurs, parmi lesquels il y
avait même des séminaristes, qui Ont été
invités à assister aux séances de TUnion
.pour y exposer leurs idées.
SAINT-JEAN, Le 24 novembre eut lien
l’ensevelissement de notre sœur Pauline
Revél veuve Besson, décédée à Luserne
à Tâge de 69 ans. Aux parente en deuil
notre sympathie chrétienne. g.
■— La Société Chorale a repris ses chante
avec beaucoup d’enthousiasme ; elle s’eSt
donné un directeur dans la personne de
M. Gustave Albarin, un président, M. le
pasteur Lorenzo Rivoira, et une caissière,
M.Me Bianca Gay.
Les trois écoles du dimanche ont aussi
repris leur activité, et sont dirigées par
MM. Lorenzo Rivoira, David Revel, M.He
Renata Giacobino.
' — Fleurs en souvenir d’Adrien Coîsson :
Marie Bounous^ SaintJean, L. 10, pour
TAsdle dbs Viedllardfe.
COMUNICATI.
On nous prie de publier :
COMUNE DI TORRE PELUCE.
Ridnzione dei Prezzi.
La riiduizion© dei prezzi, dii tutti i prezzi,
è in via di effettuarsi nel nostro Comune,
lentamente ma sicuramente. E’ necessario
tuttavia che tale riduzione si compia con
ritmo accelerato, per i generi di prima
necessità ; pane, carni e salumi, latte,
burro e formaggi, legumi, affitti e così via.
Si tratta anzitutto, ora, di adeguare il
costo della vita alla rivalutazione della lira,
portando per quanto è possibile i prezzi
delTanteguerra nella proporzione da uno
a quattro : è l’imperioso dovere patriottico
del momento.
Si tratta poi, per alcuni generi di prima
necessità, di adteguare i prezzi al minuto,
meglio che non siasi fatto, con quello alTingrosso ; adeguare i prezzi al minuto ai
forti ribassi feheemente avvenuti in alcuni generi di prima necessità. Co^, per
il pane e le paste, i prezzi di minuta ven-
4
w
idita devoino adegiuarsi al ribaslsato prezzo
dielle farine ; così per le carni ed i salumi
i prezzi di veinidita devomo adeguarsi ai
fonti ribassi dei prezzi correnti diel
bestiame.
Il iMttìiicipio ha raccolto, disposto in apposita tabella e pubblicato all’a.trio comunale, i prezzi praticati, dal 1“ Dicembre,
dia tutti i nostri macellai e salumai. Uno
specchietto riaissuntivo che permette di
farsi una giusta idiea della riduzione dei
prezzi dei nostri commercianti. L’opinione
pubblica che giudica deve formarsi su dati
accertati ; e 'un giusto spirito di concorrenza, in questo momento partawlarmente
solenne, gioverebbe assai. Diciamo subito,
con sodidisfazione, che tali prezzi soinioi inferiori a quelli praticati a Pinerolo ed a
Torino. Una lode si può rivolgere ad alcuni
nostri commercianti, per i loro prezzi sensibilmente ribassati ; ad alcuni altri un incitamento a compiere interamente il proprio dovere. ciAdle.
« «
Ordinanza per la vendita del latte*
H (Sommissario Prefettizio, in ottemperanza
alle disposizioni del R. Decreto 9 Maggio
1929, N. 994, sulla vigilanza igienica del
latte, ed a quidle della Circolare Prefettizia 10 Ottobre 1930, N. 43561, Divisione
^nità, ordina;
1° Col 1“ Gennaio del prossimo anno nessun proprietario del Comune potrà vendere latte per il consumo diretto se non sarà
munito dieUa prescritta autorizzazione ;
2“ Dalla stessa data, per introdiurre e
vendere nel territorio del Comune del latte
proveniente da altri Comuni, grli introdiuttotri dovranno essere muniti di un certificato rilasciato dal Podestà del Comunte di
origine, attestante che il latte introdotto
proviene da vaccherie che hanno ottemperato alle prescrizioni del sucitato R. Decreto 9 Maggio 1929, N. 994.
I produttori di latte residenti nel Comune, i quali abbiano presentata regolare
domanda per vendere latte di propria produzione, potranno ritirare le relative licenze predio il Municipio a partire dal 15
Dicembre p. v.
Non verrà rilasciata la licenza a coloro
che non avranno eseguito i lavori di miglioramento delle loro stalle, stati ordinati
dal Veterinario Consorziale nella sua ispezione a detti locali.
Dalla Casa Comunale, 29 Novembre 1930-/X°.
Il Commissario Prefettìzio :
Davide Jahier.
Abonnements payés et Dons.
{Le <don> est entre parenthèses).
1931 : Alice Gay, Coron^ N.-Y. - Manmni, Tripoli - Mustcn, Livorno - Sappé
Marie, Bobbio Pellice, 1929 et 1930 (2) Durand Albertìne, Nice (6) - Peyroneì Enrico, S. Germano, 1930 - Gaudin André,
PraroBtino, 1930 - Grand Daniel, Villar
Pellice, 1930 - Boulnioius, Toulon, 1931 (6)
- Attilio Arias, Palermo - Céline Bonetto,
Nice LeidhteUâerJGardiol, Milano (10)
P. Long, Colonia Vaidense - Veuve D.
Gambe, M. - Louis Jourdan, Id. (16) - Elisée Bonjour, La Paz - Peyroneì Gésiar,
New-York, 1931 - Rovacchi Roberto, Reggio Emilia, 1929 e 1930 - Gonlnet Etieome,
Bobbio ïtelldce, 1930 - Michelin Elisée,
Trieux, Forchies la Marche - Beux Emilb,
Venezia - Bertinat Marie, Bobbio Pellice
(2) - Costabel Nancy, Torino - Durand David, Carpentras (4) - Moreno Rachele, Milano - MicheHin-Salomon, Bobbio Pellice,
1930 - Ferrerò Luigi, Torino (10) - Adiamo
Francesco, Id. - William May, Id. - A. Zuccaro, Id., 1930 - Primo Giuseppina, Id. (10)
- Nisbet Roberto, Riesi - Pastore Federico,
Roccapiatta, 1930 - Garrou J. L., Chicago,
IH. (72) - Beux Michele, S. Germiano, 1930
- Ida Frey, Salm'asach, SuiSse (3) - Griot
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11 Pellegrinaggio del Cristiano, di Banyan, 11° migliaio,
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PERRERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore ; Guido Miegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal,
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron J
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron Coadiutore : Cand. Tcol. Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastoie : Roberto Jaiiier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
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16 - Pastore : Corrado Jalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Ruo Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
t:aribaldi, 63.
BIELI.A - Chiesa: Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Miraliello.
BORDIGHERA - Chiesa ; Piani di VaUecrosia
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BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via doi Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Cliiasa ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin,
CALTANISSETIA - Chiesa: Via Maida, 15 Pasfoie: C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
CASIELVENERI'i - Cliiesa Evangelica.
CATANIA - Oiicsa ; Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revei, ivi.
CIIIETI - Cliicsa Evangelica.
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - l’astore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Cliiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa; Via Alba, 47 - Pastore:
Emilio Tron,
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore ; V. Sommani, ivi. —• Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pa.stcre : E. Meynier, M.
FIUME - Ciiiesa ; Via Sem Bencili, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore: Corrado Jaila, Via
Sem Benelli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTfB - Cliie-a Evangelica - Cand. Teol.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Cor.so Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Anni.
LA MADDALENA - Chiesa E\angclica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Cliiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Fran-cini, 11.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Cliiesa ; Via Maddalena, 112 - Pastoie y Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MII.ANO - Cliiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore; Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyroneì,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore ; Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue GiofTredo, 50 - Pastore :
AUxirto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand, Tcol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelic., - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Cliiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attuto Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - E\angelista Amato Biilour.
PIANI DI VALLECROSIA -'Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Cliiesa : Via Carlo All erto.
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pa.store : Antonio Miscia, Ca* a
di Nava, Via Demetrio TripepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Alberto BUlour.
ROMA - Chiesa di Via Quatro Noyemb. e. 107
- Pastore: Giovanni Bonuct. ivi. — Chiisa
di Piazza Cavour (Cult(,i alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Gicsiiè Carducci, 16 - Pastore ; G. D. Mamin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Searinei
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
S'CHIÀVI D’ABLU/ZO - Cliicsa Evangelici'.
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli. ivi..,
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 1,3 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Cliiesa : Cor.so ì'ittario Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Ganci.
Teol. Oreste reyronei, ivi. — Per la Diaspora ; Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - 'Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. Celli, Via ì'aici’io
Catullo, 18.
VI'TTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOL.4
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segrelario-cassiore - Via Quattro Novembre,
107. Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossn,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellioe - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBI TCAZIONi Ernesto Comba, presidente : Davide Bosio,
Enirico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre PelUce - Direttore : Pastore Davide Forneroti.
CON VITTO, MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Soiia Rostan..
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrasia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pcllice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore : V. Sommani.
OSPEDALI VAl.DESI - A Torre l’dlicc, a Pomaretto. a Torino (Via Berthollet, 3(>).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Poma• retto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO l’ER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisoue.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi ; Carema, Dovadola, Grotte,
Pachino. Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay.
COLONIA VALDENSE - Ernesto Tron, pastore
valdese.
COLONIA COSMOPOLITA - Eniieo Eeux, pastore valdese - Pietro Bounou.s, pa.-;tore
emerito.
COLONIA ARTILLEROS - Enrico Beux, pastore valdese.
COLONIA TARARiRAS - Guido Rivoir, pastore valdese.
COLONIE RIACHUELO-S. PEDRO : Guido Rivoir, pastore valdese.
COLONIA OMBUES DE LAVALLE - Daniele
Breeze, pastore.
COLONIA MIGUELETE - Daniele Breeze,
pastore.
COLONIA SAN SALVADOR - C, E, Gönnet,
evangelista.
Argentina.
COLONIA IRIS - Silvio Long, pastore valdese.
Indirizzo; Estacion Iacinto Arauz, F.C.P.
(Bep. Argentina).
COLONIA BELGRANO - Lévy Tron, pastore
valdese. Indirizzo : Colonia Belgrano, Estàdon Wildermuth, F. 0. C, A. (Prov. de
Santa Fé - Rep. Argentina).
Colonia del Sacramento, Colonia de Nin Y Siiv a.
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie,
non hanno un Pastore a posto fisso c sono
visitate periodicamente.