1
Soîxantièix\e année.
21 Mars 1924
N“ 12
g
"''5
H
S
L’EGHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
r\
8
i
PRIX D’ABONNEMENT:
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger...............................'i
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique....................
Par an Pour 6 mois
8,- 5,» 10,- 6,» 20,- 11,» 19,- 1 doll. Vz doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
, N® 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
vu Le Numéro; 90 centimes vu
Que tontes les choses vraies, honnêtes, fnstes, pures, aimables..dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
'1
Idéal réalisable.
«...Us restaient unis...S.
Actes II, 42.
Qu’il est beau le tabioau que nous présente la fin du deuxième chapitre du livre
des Actes ! C’est le tableau de l’union réalisée par les chrétiens primitifs ! Et npn
seulement ces croyants étaient unis, mais
« ils restaient unis » ou, comme d’autres
traduisent, « ils persévéraient dans la communion » ; ce qui suppose l’existence de
puissances meipaçant en vain l’unité de
l’Eglise. Si l’Eglise Apostolique fut puissante c’est pour cette raison : parce qu’elle
a réalisé le programme de l’unioin. Si nous
voulons que nos ïjglises soient ptiissantes
il faujt qu’eMes réalisent le caractère de
l’Ecriture inspirée et que tous leurs membres soient unis et non seulement réunis
dans tel temple ou dans telle chapelle.
De quelle union s’agit-il ? et comment
pOHvons-nous la réaliser encore aujourd’hui ? Voilà ce que nous examinerons.
I. - L’union des croyants primitifs était
tout d’abord une unité de foi. En effet le
texte dit : « ils persévéraient dans la doctrine des apôtres ». Le premier élément de
: ^ur union—tétait uu élément _jde doctrine, de foi. Cela ne veut pas dire qu’ils
eussent tous • exactement les mêmes opinions. Je crois qu’il y avait une grande
liberté dans l’Eglise primitive et non pas
l’unité « catholique » imposée du dehors.
Mais je crois aussi que les membres
dé ceitte église étaient unis sur les points
principaux de la doctrine chrétienne et
qu’ils s’accordaient, par exemple, tous, pour
dire : « Dieu a tellement aimé le monde
qa’il a donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en Lui ne périsife pas,
mais qu’il ait la vie éternelle».
Le deuxième élément de cette union était
une foi vivante et expérimentée. Les convictions de ces convertis n’étaient pas dans
la tête seulement : il s’agissait d’expériences passées dans leurs vies : c’étaient des
gens aui s’étalent sentis pécheurs et qui
avaient été transformés et vivifiés par la
vertu du Sainb-E^rit. Enfin, ils étaient
unis dans l’Amour parce que la croix
I de Jésus-Christ les avait rapprochés ; ils
r s’aimaient non d’un amour en paroles ou
f par politesse, mais d’un amour profond
I qui s’exprimait par des sacrificssi. Cefe, exI- plique les paroles : « il se faisait beaucoup
de miracles et de prodiges » et « le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux
qui étairait sauvés».
On se demande souvent comment gagner
des âmes à Christ ; il n’y a que le moyen
apostolique : soyons unis, aimons-nous, forïBiins une multitude chrétienne pour témoigner, pqur parler des expérienceis de
^ Îoi et pour aimer. Alors l’indifférence
■Diainoue, ators nos temples et nos cha'Pdies deviendront trop petits. Si nous savons rester unis nos Eglises en retireront
" ’ ^6 grands bienfaitiB parce que, si les Chré- tiens s’aiment, Dieu les dirige ; il y aura.
développement de grâces spéciales, une
, en commun des dons spirituels, dés
de prière et d’intercession. Au
1de vue jJu travail, il y aura un
p^pctoissement d’activité parce qu’on ne se
[. astiquera pas, il n’y aura pas de partis,
h
mais une seule sera la pensée dominante :
« faire Jésus-Christ Roi ! ».
II. - Voilà l’idéal. Mais comment le réaliser ? Que faut-il aujourd’hui pour réaliser
cette unité qui n’est pas funiformité, mais
qui doit être l’unité dans l’adversité, afin
que tous aient leur essor et s’épanouissent ? Que faut-il pour amener les hommes
différant les uns des autres, à avoir le même sentiment et le même amour réciproque ? — Ce problème, avouons-le sans
crainte, est au-dessus de nos forces : mais
tout est possible à Dieu. Aussi croyons-nous
que Dieu nous indique, dans ipn Evangile, quelques moyens pratiques pour parvenir à la réalisaition de cet idéal.
1“ To(ut d’abord il ne faut pas chercher
la gbire d’un homme, ni d’un parti, ni
d’une Eglise, m,ais la gloire de Dieu, dont
Calvin disait : « A Dieu £«ul soit la
gloire ! ». La gloire de Dieu et non celle
d’une viUe, d’une patrie ou d’une institution. Dans l’Evangile selon Saint Jean
au chapitre XVII, v. 4, nous lisons ces
mots de JésusnChrist : «Je t’ai glorifié sur
la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as
donnée à faire ». C’est la gloire de Dieu
que le Christ à recherchée ici-bas et son
œuvre est accomplie. Si nous voulons, nous
^aoissL realiSÊn_cettie jaremière condition, le
Saint-Esprit fera de grandtes choses, mais
il y faut tout d’abord u,n acte de notre
volonté ! Il faut vouloir fouler aux pieds
notre propre gloire et vouloir la gbire de
Dieu seulement !
2r Ensuite if faut revenir plus que jamais à la Croix de Giolgotha, non seulement comme à l’instrument de notre pardon et de notre réconciliation avec Dieu,
mais comme au symbole le plus éloquent
de la mort de nous-mêmes, de cette mort
dont parle l’apôtre Paul en disant ; « Si
nous mourons avec Lui, nous vivrons aussi
avec Lui» (2 Tim. Il, 11). — Pourquoi y
ant-il lutte ici-bas V Parce que nous cherchons notre intérêt avant toute chose. Notre moi est hypeirtrophié : il doit mourir
à lui-même et se mettre au service des
autres. Et bien ! il n’y a que la Croix du
Golgotha qui puisse nqus faire mourir à
npus-mêmes et vivre pour les autres, cette
Croix du Christ Qtui nous dit à tous :
«Voilà ce que j’ai fait pour toi, et toi,
qu’as-tu fait pour moi ? ». Ce que Jés^is
nous dtemande, c’est de mourir à notre
moi égoiste ! Mort à l’esprit de critique,
à l’esprit de tancune, à l’esprit d’amerfcume ; mourir à tout cela ; voilà ce qu^Il
exige: «Il faut qu’il croisse et que je
diminue ».
3" Enfin, pour arriver à la réalisation de
l’idéal, noua devons nous Unir au Christ
ressuscité, vivant actuellement pour recommencer une nouvelle vie à laquelle
nous ne pourrions arriver par nos propres
forces. C’est facile d’aimer ceux qui nous
aiment, car au fond c’e(St nous que nous
aimons ; c’est facile d’aimer ceux qui nous
flattent, car au fond c’est notre moi que
nous servons ; mais aimer ceux qui né
pensent ou ne croient pas comme nous,
oh cela est impossible, c’est au-dessus de
nos forces! Et cependant Dieu veut cela.
Si nous mourons avec Christ, nous ressusciterons avec Lui à cette vie nouvelle !
Ceux qui passent par le renoncement à
eux-mêmes connaissent biep la résurrection
et l’a'fcension de la vie spirituelle, allant
de gloire en gbire, toujours plus haut,
dans la communion avec le Sauveur des
âmes!
H: ^
JéSusOhrist;, avant de quitter cette
terre, a prié pour l’union, lorsqu’il a dit :
« Père Saint, garde en tion nom ceux que
tu m’as donné afin qu’ils soient un comme
nous» (Jean XVII, 11).
Jfeus-Christ la prié pour l’union ; non
pas l’union formelle, extérieure, imposée,
mais l’union spontanée, libre, intérieure,
l’unibn, des pensées, des volontés, des
cœurs, l’union la plus élevée que Ton
puisse imaginer, la seub véritable et réalisable ici-bas, l’union que nous ambitionnons nous aussi pour le bien de nos Eglises et pour l’avancement du Règne de Dieu
sur k terre. D. P.
Les mirages de l’imité.
Lfexcellent article ci-dessous était précédé d’une introduction, que nous devons
sutppnmer faute d’espace, où notre honorahtè Correspondant explique les raisons
pouf .lesquelles ü juge à propos d’éclairef
les tectewrs de notre feuiMe sur certaines
donc pas une réponse, à proprement parler, à la feuille cléricale de Pignerd,
le prenait à partie dernièrement à propos
de son article sur: Les chimères de l’unité ;
efi, si polémique il y a, die est d’une nalure trop élevée pour que nous la rangions
dans la rubrique des polémiques inutiles.
...Il n’y a pas de doute que bien des membres de la Chrétienté se forgent d’étaianges utopies sur les infaillibles et merveilleuses conséquences qu’amènerait l’unité
de toutés les confessions chrétiennes*, aujourd’hui existantes.
On l’invoque il est vrai, à divers points
de vue, mais tous en attendent des bienfaits sans nombre !
— (Ne la veut-on pas aujourd’hui chez
nous, en Italie, au profit exclusif d’une
confession qui compte, nominalement, le
plus grand nombre d’adeptes, et cela
en vue de l’unité natbnale ? Dangereux
principe politique qui, profitant aux catholiques-romains en Italie, serait contre
eux en Angleterre, en Allemagne, en
Suède, en Norvège, en Danemark, en Hollande, en Suisse e|t aux ^Etats-Unis d’Ar
mérique. En outre, il aurait des consé^
quences désastreuses pour la paix dans le
monde entier, conduisant fatalement à de
nouvelles guerres de religiioin)^ —
Mettons d’abord m pleine lumière ce qu’il
faut entendre par l’unité chrétienne, afin
que certains Bans Apôtres ne jouent pas
sur les mots et ne se dcamient pas comme
les fidèles inteiprètes de k pensée du
Maître, loraju’ils soupirent pieusement ;
« qu’ils hâtent de leuira vœux le moment
où il n’y aura plus qu'un seul Berger et
un seul troupeau ». f
Pour tout bon catbohqae, théofogim ou
simpb ouaüle, le seul berger c’^ le
Pape, et le seul troupeau se trouve dans >
le giron de l’Eglise. Qui a lu et veut lire,
sans préventions, ifâ seize premiers versets
du chap. X de Saint Jean, ne peut qu’ar-,
river a l’irréfutable persuasbn que Jésus
est et sera toujours, Lm seul-, le Bon Ber
ger et que le troupeau est formé de tous
ceux qui entendent sa voix, le reconnaissent comme tel et le suivent.
Au chapitre XVIII du même Evangile
(v. 21) nous lisons que Jésus prie afin
que : « tous soient un comme toi, Père, tu
es en moi et comme je suis en toi, afin
que eux aussi soient un en nous ». C'est la
définition de l’unité chrétienne; elle s’opère par Un rappiiochement, en Dieu, des
âmes qui se resserrent les unes aux autres
par des liens spirituek ayant leur sûr
prototype dans l’union qui existe entre Jésus Lui-même, le Füs, et Dieu, le Père.
Ces relations vitales, dues à l’Esprit,
produisent et manifestent la véritable
fraternité chrétienne dans la vie religieuse, en ce monde. Ce n’est donc pas
à MaJines plus qu’à Rome ou à Londres,
qu’au moyen de pourparbrs, on établira
l’unité des chrétiens, sur la terre, puisqu’elle est de telle nature qu’aucune 00mbinaison humaine, si élaborée et minutieuse soit-elle, en assurera le triomphe,
si auparavant les âmes ne sont pas unies
en Dieu.
Ce serait du factbe, du replâtrage sur
des parois profondément lézardées, dont
quelques-unes ne sont même plus à pbmb
et ne s’appuient plus entièrement s,ur le
Bon fondement et par conséquent fl fàü
drait rebâtir à nouveau ; ce serait vouloir
jeter un grand manteau de prétendue charité sur les lambeaux de vêtements lacérés
en maint endroit, qu’il ne s’agit pas de
recoudre ou de rapiécer, mais de renouveler
complètement.
Les ententes amicales pour fondre des
confessions de foi, pour faire agencer des
organisatbns ecclésiastiques, pour harmoniiier des liturgies n’auront pour effet lorsque le grand principe énoncé par le
Christ n’est pas préalablement observé que de souder entièrement des pièces hétérogènes qui ne résisteront pas au moindre choc, si bien que de nouvelles et plus
sérieuses brisures ne tarderont pas à se
produire.
Mais hâtons-nous de faire le bilan de
ces calculs, fort hasardés, qui doivent aboutir à l’unité chrétienne. Voici, d’abord, les
gens qui se sentent mal à l’aise en présence des diverses fractions du Christianisme, dont, disent-ils, ils ne sont pas en
état d’examiner les titres ; pour leur trsmquiUité, cpmme aussi pour écarter tout embarras de choix, ils voudraient qu’il n’y
eût qu’une seule confession religieusie.
C’est l’idéal de l’anéantissement spiri‘tuel dans les cadres d’un formalisme général. Voici ensuite des âmes à la sensibilité
maladive qui soupirent après la ce^tion
de toute divergence de vues et d’opinions
et qui se scandalisent des débats religieux.
Il leur semble que l’unité chrétienne, une
fois obtenue, ü n’y aurait plus lieu à des
controverses et à des discussions de
doctrine.
Cœnme si l’on pouvait jeter dans un
moule toutes les inteïHgences et toutes
les consciences, ,ppur en faire sortir le
type parfait du- créyant chrétien et comme si, dans les conditions prfeentes de la
Chrétienté, chaque fraction pouvait offrir
un type unique et constant de croyances
chez tous ses ressortissants !
En troisième lieu on plaide k cause de
2
'& "
/
lUi
i|:v
V
Tunité, pour que la masse chrétienne
exerce une forte pression sur le gros public
et, en raison de son unanimité, obtienne *
des mœurs plus pures et plus saintes. Il
suffit pour démontrer le manque de solidité
de cet échafaudage féerique de rappeler
que, à Rome comm^ en Espagne et dans
les républiques de l’Amérique du Sud,
lorsque le catholicisme régnait en maître
absolu et n’avait pas im seul avorton d’hérétique qui entamât son unité, la morale
publique et privée était descendue à un
très bas niveau et sans oontredit eUe était
bien pire que le jour où d’autres confeilsions chrétiennes (exerçant un salutaire
contrôle, par le fait même de leur présence), pénétrèrent dans ces forteresses de
l’absolutisme.
En dernier lieu on entend souvent répéter que le christianisme ferait plus de ,
progrès s’il y avait une seule Eglise qui
s’occupât des missions parmi les payens.
Ici encore l’histoire nous fournit le plus
formel démenti. Qu’ont été les missions en
pays payen, pendant les siècles où l’Eglise
romaine occupait seule le champ ? N’estce pas depuis que les différentes Eglises
protestantes ont pris à cœur l’évangélisation du monde payen que, par une sainte
émulation, on a vu se multiplier partout
les stations missionnaires, et qu’on a obtenu des résultats merveilleux ? Certes il
peut y avoir lieu à .une meilleure distribution de zones de travail pour éviter toute
concurrence ©t pour économiser des ouvriers eit des ressources, mais il est de
toute évidence que la pluralité des Eglises
qui ont pris à cœur la cause des missions
a produit un développement que jamais
auparavant la grande unité romaine n’avait même entrevu ou supçonné.
Ne s’agit-ü donc pas, pour conclure,
d’effets de mirages, lorsqu’on voit déjà les
déserts du paganisme, de l’incrédulité, de
la corruption et du vice, des luttes fraternelles et de l’indifférence, transformés en
de verdoyantes oasis, par le fait d’une fu
kJ.tv/XA vlX> (A/CCt/C'O fxlC4> 'O^lXx
en une seule et majestueuse Eglise ?
Quant à nous, chrétiens évangéliques,
nous ne modifierons pas la prière de notre
Maître, en lui demandant la prochaine venue d’une grande et unique Eglise, puisqu’il
n’a pas cru devoir nous enseigner cette
requête, mais nous continuerons à répéter avec ferveur : « Que ton Règne
vienne ». Arthxtr Muston.
LA PUISSANCE DE L’EYANGILE.
Ce que nous allons relater est un fait
bien trisjte, mais qui donne à réfléchir à
tous ceux -qui savent lire et méditer. Il
n’arrive pas souvent aux joumahstes italiens d’écrire ce qu’a écrit le correspondant
de la Gazzetta del Popólo, dans son numéro du 11 mars, et U arrive plus rarement encore aux dizaines de milliers d’Italiens de lire ce qu’ils ont pu lire. Voici,
d’après le Popoîa, le fait douloureux : une
jeune fiUe, Emma Genovesio, de Cinaglio
d’Asti, une évangélique, attaquée brutalement par son père, l’a tué en légitime défense. Les Assises auront à se prononcer
sur ce meurtre, et nous attendons avec
sérénité le verdict du jury.
Tandis que nous laisserons dans l’ombre
ce père dénaturé, dur, cruel, tyran, débauché, condamné à la prison, surveillé par
la police, nous sommes heureux de soulever un peu le voile bien épais pour laisser
percer u,n rayon de lumière qui se reflète
entièrement sur la femme, Concetta Genovesio. Evangélique de cœur, éclairée par
l’Evangile et l’ilsprit de Dieu, ayant accepté Christ comme son Sauveur, pendant
plus de vingt ans elle a subi le martyre,
.avec une patience angélique. Rabrouée par
son mari, insultée, persécutée quotidiennement, souvent battue, déshonorée, elle a
tenu ferme jusqu’au bout, et, même quand
la loi est intervenue pour imposer la séparation de corps, eUe continua à se rendre chez son bourreau, soignant l’intérieur
de sa maison. Cette femme modèle, qui est
un exemple de ce que peut la puissance de
l’Evangile, a oontinué à fréquenter régulièrement les cultes, à élever sa famille
dans la crainte de Dieu, à travaiUer, à la
maison comme à la campagne, avec une
modestie, une humilité et ime persévérance dont tout le monde a été frappé. Les
passages de l’Ecriture : « L’Eternel est
mon berger », « Crois au Seigneur Jésus »,
qu’on pouvait lire sur les murailles de sa
mairpn, disent assez ce qu’était sa foi.
Nous dépbrons le crime, cette horrible
tragédie, mais nous ne pouvons nous empêdier de relever ce fait si impreesionnant, et c’est que, dans une circonstance
si douloureuse, les Italiens ont pu se persuader de la puissdnce de l’Evangile appliqué dans toute sa pureté et sa toutepuissance qui s’est manifestée dans l’humble foi de cette pauvre mère et malheureuse épouse, C. A. Tron.
A
SoDscriptiofl poDr la “[asa Itailapa delle Diaconesse,..
Qmtrième Liste.
Listes précédentes L. 37.527,50
Mesdames et Messieurs :
P. Mumenthaler, Gêne^ » 200,—
Ugo Hòfer, Id. ' » 200,—
J. Grossmann, Id. » 50,—
Anna Muston, Id. » 10,—
B. Nardi Greco, Id. » 5,—
Ing. Edmond Schmidt, Id. » 500,—
Doct. C. Wild, Id. » 100,—
N. N., Id. » 250,—
C. Schlaefli, Id. » 100,—
Banca Olandese del Sud America, Id. » 100,—
C. MüUer-Schoop, Id. » 20,—
Doct. J. Streiff, Id. » 50,—
Aloys Deslex-Dapples, Id. » 500,—
L. Meynier, Id. » 50,—
P. Chauvie, pasteur (Eglises
Vaudoiises d’Aoste, Courmayeur, Vierèng) » 100,—
Emile Tron, pasteur, Lusieme
Saint-Jean » 25,—
Marguerite veuve Malan, Id. » 5,—
Lydie Rivoire, Id. » 5,—
Val. et Emilie Perazzi, Turin » 300,—•
Enrico Dqodlato, Id. » 15,—
Henri et Mathilde Ribet, Id. (à
I occcision ue icurs noces aury» q.uuo,—
Margu. Giampiccoli-Ribet, Id. » 500,—
Prof. doct. Guido Malan, Id. » 100,—
FamiUes Long-Comba, Id. (en
souvenir de leur mère Or-
line Long-Gay) » 500,—
T. Cioognara, Bergame » 10,O. Baertch, Id. » 15,—
E. von Wunster, Id. » 35,—
Comtesse E. Sottooasa, Id. » 100,—
J. Zavaritt, Id. » 50,—
E. Frizzoni, Id. » 75,L. Steiner-Ginoulhiac, Id. » 50,—
J. Frizzoni,, Id. » 80,—
R. Coffari et M. Steiner, Id. » 300,—
E. Petrali-Stampa, Id. » 10,—
E. Henking-Ginoulhiac, Id. » 100,—
N. Frizzoni-Salis, Id. » 80,—
B. Steiner-Stampa, Id. » 50,—
Total L. 46.167,50
Echos de l’Uruguay.
En attendant que notre appel en faveur
des Ecoles de Quartier soit entendu par
bon nombre d’autres amis de l’instruction
- aux Vallées et ailleurs - nous avcais dès
maintenant la joie de constater qu’il a eu
son écho jusque dans le lointain Uruguay.
Le cher directeur du Mensajero Valdertse,
M. Lévy Tron, déplore, avec nous, en un
sympatique article, le fait que le Gouvernement ait sacrifié, de gaîté de coÈur, tant
de nos petites écoles ; et après, avoir rappelé à ses lecteurs les services inappréciables que nos écoles de quartier ont rendus
à la population des Vallées, ü leur adresse
de chaleureuses exhortations, «confiando
en el spiritu de solidaridad» pour qu’ils
se joignent à nous dans l’œuvre de « socorro de las esjcuelas amenazadas». Le
Mensajero a donc ouvert dans ce but une
souscription parmi nos colons de l’Amérique du Sud, ce dont nous le remercions
avec effusion, comme nous voulons remercier, par avance, tous les généreux donateurs.
Vedere in
4^ pagina il
della Libreria «LA LUCE».
Modi Mie Pnllmiwi
CHRONIQUE VAUDOISE.
' a
LA TOUR. Nous avons eu le privilège
d’avoir, pendant la semaine, la visite de
deux amis étrangers : M. le docteur W. E.
‘Garnison, de Chicago, professeur d’histoire
à l’Université, après un séj(aur de trois
mois à Rome, où il apprit d’une manière
étonnante l’italien, voulut, avant son départ, voir les Vallées Vaudoises et se faire
une idée de notre peuple. Après avoir visité nos écoles, riotre Collège, l’Ecole Normale et la Maison Vaudoise, il est reparti
très enthousiaste, se promettant de revenir, si possible. The Right Hon. W. Dickinson, de Londres, représentant la Société
Internationale qui travaille pour la paix,
par le moyen des églises chrétiennes, a
eu l’avantage de s’adresser aux Professeurs et Pasteurs, samedi dernier, et il
nous donna des détails minutieux sur la
marche de cette Société. Dimanche, Thon.
Dickinson s’est adressé, à la fim du culte,
pendant quelques minutes, à notre assemblée, en apportant son message chaleureux
et très goûté par l’auditoire. Lui et sa
dame qont partis enchantés de nos Valées
et de notre Eglise.
— Au culte principal de dimanche, a eu
lieu la présentation des anciens et diacre,
MM. Auguste Eyne^d, prof. Attüio Jalïa
et J. P. Massel.
— Le soir, à Sainte-Marguerite, M. le
prof. Renato Longo, au nom de la « Pra
del Torno», plaida éloquemment la cause
des Missions, en parlant delle Missioni nel
inomento présente. C. A. T.
— Madame Rosine Pons née Gonin a
rendu son âme à Dieu, lundi soir 17 courant, dans sa 83.me année. Elle s’est
éteinte doucement, comme une lampe désormais sans huile. Infirme depuis plusieurs années, ne quittant plus son lit, elle
n’était plus que l’ombre d’elle-même, quoiqu’elle eût- gardé jusqu’à ses derniers instants, et malgré son grand âge, toute sa
lucidité^ d’esprit. _
M.me Rosine Pons, ancienne élève de
notre vieux Pensionnat, fut la compagne
fidèle et dévouée de l’ancien modérateur
de l’Eglise Vaudoise et ancien pasteur de
cette paroisse, M. J. Pierre Pons, qui
trouva en elle « une aide semblable à lui »;
elle suivit, naturellement, l’évangéliste de
Guastalla et de Venise, et, en avril 1878,
le pasteur de La Tour. Nous n’oublierons
pas de si tôt cette figure douce et souriante, respirant la bonté, et aussi la modestie que la haute situation de son mari
ne parvint jamais à altérer.
C’est avec un serrement de cœur que
nous voyons partir les unes après les autres de vieilles dames que nous aimipns à
entourer de notre vénération respectueuse
et qui ont eu une part si active, si efficace
dans la vie religieuse et sociale de notre
petite ville.
Notre profonde et sincère sympathie va
à la famille affligée : à M,me Linda de
Saint-André, à M. Emile Pons, aux petités-fiUes MM.Ues Graziella et Letizia Jalla
et à tous les autres parents, sans oublier sa
très fidèle bonne, Madeleine Michelin, qui
l’a soignée avec un dévoueiûent touchant.
— Collège Vaudois. A la date du 15
courant, le «Provveditore agli Studi» du
Piémont communiquait — par une lettre
fort élogieuse — au directeur de notre
CoUège, M. le prof. David Jahier, que le
Ministère de l’Instruction Publique, « in
riconoscimento delle sue numerose benemerenze per le opere integrative della
scuola », lui avait conféré la haute charge,
d’inspecteur Honcp/aire pour ces mêmes
œuvres, à partir du 1er janvier 1924 et
pour la durée de trois ans.
Nous félicitons vivement M. Jahier pour
cette haute distinction qui, tout en l’honorant pera|onnellement, honore aussi notre Collège et le peuple Vaudois.
MARSEILLE. Mariages : Le mercredi
23 janvier a été béni le mariage de M.
Henri Long, des Ribets de Pramol, avec
Ml
M.lle Eugénie Costabel, des Michekts.
Le 14 février, celui de M. Grill Alphonse^
François de Jean, originaire de Praly, avec^
M.lle Poçchida Marie Rose. ^
Nos meiUeuife vœux de bonheur et pro
périté à ces chers époux.
Décès : Le 16 février eurent lieu, à Mar*
seiUe, les obsèques de M. Louis Soulier déT
cédé à l’âge de 57 ans; originaire de
Commune de Pramol, quartier de Çoist
belle.
Notre profonde sympathie aux parent
affligés. H. B.
MIRMANDE (Drôme). Nous recevoti
une touchante lettre d’un bon vaudois,
A. Clôt, établi avec sa famille « aux Granc
Rigaux » (Mirmande), où nos amis se
d’abord sentis un peu isolés ; mais, à pein^
sut-on qu’ils étaient-Vaudois, les voilà aus
sitôt entourés de sympathie et d’attention
délicates; de la part des naturels, « de
chrétiens », ajoute M. Clôt, qui les com3
blent de gentillesses et leur font parvenirj
gratuitement, sans qu’ils les aient deman-1
dés, plusieurs journaux religieux ou ré^
gionaux. On lit cependant entre les lignes|
que nos amis rêvent fspuvent à la patrie)
absente et qu’ils sollicitent la sympathie
de leurs frères des Vallées. Vous l’avez, |
chers amis, ainsi que nos vœux de pros^j
périté. Puissiez-vous honorer toujours lè
beau nom que vous portez et qui vous
valu un accueil si chrétiennement cordial|
PERRIER-MANEILLE. Nous avons
parmi nous M. A. Fuhrmann, secrétair
de la Commission Exécutive, les 7, 8 et
mars, pour procéder à la visite d’églis
M. Fuhrmann a présidé quelques réunior
de quartier et le culte de dimanche mat
au Perrier.
Il a pu aussi s’adresser à nos enfant
de récole du dimanche du Perrier, aidé
par M. Adolphe Coïsson, vice-président d^
la Commission.
L’assemblée d’église qui eut lieu après 1^
culte ne dura pas longtemps : deux
sonnes seulement y prirent la panole :
Pasteur lOcal et M. le chév. Pons.
Nous remercions les membres de la Gom-;
misision pour leur visite et pour 1er
travail. L. M.
POMARET. Mariage : M. Charles Tro
frère du pasteur vaudois M. Lévy Tron
a fait bénir dans le temple son maris
avec MJle Eveline Ribet, des Bouchar
le 15 courant. Souhaits aux heurer
époux.
— M. le capitaine des carabiniers chev|
Ferdinand Ribet a été nommé, tout dei|
nièrement, « ufficiale délia Corona d’I
lia». Nos meilleures félicitations.
— Le directeur de la filature de cotoii|
de Pérouse, M. Eknile Hotz, après un lor
séjour auprès de nous, a dû rentrer er
Suisse pour soigner sa santé. Toute la
loisse, qui a pu apprécier la bonté de so&
cœur, l’accompagne . d’une pensée affeC'^
tueuse et reconnaissante, et fait les meil|
leurs vœux à M. et M.me Hotz pour uij
heureux séjour dans le pays natal.
Le. iDOUveau directeur est M. Albeï
Kindlimann, bien connu et apprécié, ail
quel nous adressons nos meilleurs vœuiÉ
— M. Meti Meyer, jeune employé de
fabrique Seteroea, est décédé après ui^
courte maladie, et a laissé dans le deui
sa jeune famille, pour laquelle nous d<|
mandons la protection du Seigneur. |
— La visite d’église aura lieu le 30 maï^
avec un culte dans le temple à Ifl heura
qui sera suivi d’une assemblée d’église. If
réuni(»is préparatoires sont les suivant
Mardi 25 mars, à 8 h.. Clôt d’Envers-!
nache - Jeudi 27 mars, à 8 h.. Cerisiers^
Samedi 29 mars, à 8 h., école du Poinaf
C.
perj
’Ita<|
REFUGE ROI CHARLES-ALBEI
Fleurs en souvenir du regretté M»
Ibert Gay, transmis par M. Li
Ferrerò, Turin:
M. Adolphe Prochet L. 10.'
M. Barthélemy Prochet » 10.1
Total L. 2C
3
• -T • * y- ■ ,
ECHOS DE LA’ PRESSE.
r
Inde - Réconciliation entre les races.
Des membres de toutes races fréquentent
rUnion Chrétienne des jeunes gens de Calcutta. Cellenci a donc de merveilleuses
occasions de travailler au rapprochement
des races. Le secrétaire général a organisé
une espèce de « parlement » auquel pren- nent part des avocats, des hommes d’affaires, des journalistes, des professeurs;
des dooteurs chrétiens, musulmans, hindouistes, parsis et juifs. Indiens et Européens se rencontrent chaque semaine pour
discuter amicalement dqs questions les plus
controversées. Chacun dit ce qu’il pense,
tout en apprenant à respecter les opinions
d’autrui.
A la fin de la dernière seance de l’année,
tous les participants prirent xm repas en
semble. Un vieil hindouiste orthodoxe se
trouvait là. Jusqu’alors, il n’avait jamais
consenti à dîner hors de son foyer. Il est
vrai qu’il ne partagea pas le repas des autres convives, mais il était asisis avec eux.
Un toast lui fut adressé et un ban fut
•battu en son honneur. Le secrétaire général, qui était à ses côtés, vit les yeux
du vieillard se remplir de larmes. Celui-ci
affirma que c’était le plus beau jour de sa
vie. Il n’avait jamais réalisé que tant de
gens de races, de religions et de castes
diiîérentea pouvaient passer des moments
si agréables ensemble. Il commençait à
comprendre la signification du mot « fraternité ».
(Correspondance mensuelle du Comité
des U. C. J. G. - janvier 1924).
La guerre. Voici, d’après YEre Nouvelle,
^ain des résultats indiscutables de la guerre,
tel que l’a communiqué le Bureau international du travail, à Genève ; il s’agit des
mutilés touchant une pension : « Allemagne 1.537.000, Australie 706.000, Autriche 164-OpO, Belgique 50.000, Ca_ltada.d5LÛQÛ..,Ertats-Unis 157.000. Finlande
10.000, France 1.500.000, Grande-Bretagne
1.170.000, Italie 800.000, Pologne 320.000,
Roumanie 100.000, royaume des SerbesCroates-Sl(9vènes 164.000, Russie 775.000,
Tchécio-Iovaquie 236.000, Nouvelle-Zélande
20.000, On arrive ainsi à un total de plus
de 7 millions et demi d’invalidies de guerre
pensionnés.
« Mais il manque les statistiques officieUes, non encore recueillies, sur le nombre des blessés de la guerre mondiale, en
Turquie, Bulgarie, Etats .baltes, Portqgal,
Hongrie, Japon. Il est donc permis de penser que le nombre total des invalides de
guerre est voisin de 10 milioins».
^ H: «
Mariages mixtes. Desi Cloches d’AIais,
feuüle catholique, citée par le Christianisme :
s Mariages mixtes, mariages tristes.
Après les exhortations de vos curés,
voici la parole plus autorisée de votre évêque qui vient vous dire : Ne divisez ni vos
cœurs ni vos foyers, vous qui cherchez le
bonheur et le salut dans le mariage ; gardez-vous des mariages mixtes !
Jeunes gens, jeunes filles, entendez cette
voix, nous vous en supplions.
Ne vous rassurez *pas sur l’exemple de
tel foyer où la religion différente n’a jamais diminué ni l’esprit chrétien, ni l’affection mutuelle. Cette rencontre heureuse
■est la très rare exception.
^ La seule discrétion, qommandée par de
^^mmbreuses confidences reçues, nous inter^ ^’insister là-dessus davantage ; qu’il
bous soit permis seulement, nous tenant
^ ®ux faits publics que chacun pourrait voir
Ot contrôler, de citer l’exemple d’ufie paisse très voisine d’AIais, où 52 foyers
. religion mixte ont dpnné dnq famiUes
t catholiques; où des 47 autres, malgré les
®ugagements pris et la foi jurée, une divine ont fait de miauvais protestants, et
*uus les autres des païens véritables.
Nctait-il pas temps, pour les évêques et
les curés, de pousser là-dessus un cri
d’alarme ? — Ecoutez-les !
* ® *
L’hebdomadaire Humanitas, de Bari, un
journal batailleur s’il en fût, mais ayant
des vues fort larges, insère fréquemment
des articles de l’évangéliste vaudois, M. Castiglione, qui, certes, ne cache pas son
drapeau. Dans l’un de ses derniers numéros, nous avons trouvé un excellent article de lui sur le vaste sujet : T^a il Cattoliœsîmo e la Riforma - I Valdesi, où l’auteur rappelle les mouvements religieux
hérétiques du moyen-âge, dont le seul vaudois est resté; les signes précurseurs de
l’Emancipation; l’Edit d’Emancipation et
le Statut ; la fonction du « Vaudoirisme »
paraii le peuple italien. Il n’est pas nécessaire d’ajouter quelle lest, dans la pensée
de l’auteur, la fonction ou la mission des
Vaudois d’aujourd’hui dans notre pays, où
« un renouvellement religieux qui soit
senti dans les profondeurs de la conscience
italienne ne sera possible que par un changement, radical des Qonsciences et par une
totale inversion des valeurs pratiques ».
Un autre hebdomadaire. Il Pensiero di
San Remo, n’est pas moins libéral que son
confrère de Bari, -vu que non seulement
il annonce régulièrement les, conférences
de notre pasteur, M. Janni, mais il lui ouvre largement ses colonnes pour rinsertion
d’articles religieux. Dernièrement encore
il lui insérait une «lettre ouverte à Padre Giovanni Semeria » par laquelle M. U.
lanni polémise courtoisement, mais avec
sa logique aussi implacable que « savante »,
avec le docte Bamabite à propos d’une conférence de ce dernier sur Saint-Augustin
et le salut par grâce. M. Janni, tout en
faisant ses réserves sur la prédestination
de Calvin, revendique à la Réforme l’honneur et la gloire du « salut par grâce...»
moyennant la foi. Il affirme enfin, énergiquement, que le prestige et la valeur religieuse, civile et sociale du calvinisme ne
sont ihuÏÏement diminués par les quelques
regrettables errements de Calvin.
CHROIVIQIIE POlITiarE.
La journée de dimanche a été, pour les
habitants de Fiume et pour tous ceux qui
ont pu s’y rendre, une fête inoubliable.
Pas un œil n’est resté sec au moment où
le général Giardino, gouverneur intérinaire
de la ville, a lu devant le Roi et le peuplé
la formule officielle de l’annexion de Fiume à la grande patrie italienne. Le cri formidable qui lui a répondu : Viva l’Italia !
a couvert les salves d’antillerie, le carillon
des cloches et les. applaudissements de tout
un peuple. Dans toutes les viUes d’Italie
on a eu des manifestations de joie et des
cortèges patriotiques. En reconnaissance
de ce que le poète Gabriele D’Annunzio a
fait pour la liberté de Fiume, le Roi lui
a conféré le titre de noblesse héréditaire
de prince de Monte Nevos>. C’est le nom
d’une montagne au nord de Fiume, la clef
de la 'délense de la ville, dont la possession
nous a été lopgtemps disputée, par les*
Yougo-Slaves au cours des négociations.
De Fiume le Roi a communiqué, par télégramme, a M. Mussolini qu’il lui conférait le collier de l’AnnonciSde, la plus
haute décoration italienne, voulant reconnaître l’œuvre méritoire de notre premier
ministre dans la question de Fiume « et autres événements qui ont amélioré la situation de l’Italie‘parmi les nations».
Parmi les discours électoraux de dimanche nous devons signaler cplui de M. Di
Cesarô à Palerme en faveur de la liste de
la démocratie sociale, et celui de M. Giolitti a Dronero, pour la liste libérale -in- .
dépendante. L’ex-président du Conseil, qui '
représente depuis 42 ans la circonscription
de Dronero, a voulu expliquer à ses élec-.
teurs les raisons de son action politique
pendant ces dernières années, et exposer
son programme, qui est le programme du
parti libéral. A Bologne l’hon. Serpieri,
sous-sec3iétaire à l’Economie (nationale, a
tenu un discours sur ce qu’a fait et ce que
compte faire le Gouvernement national en
faveur de l’agriculture italienne.
— Lé Vatican a confirmé l’ordre déjà
donné au clergé régulier et séculier de
s’abstenir absolument de toute ingérence
dans la lutte politique.
FRANCE. Les résultats de la lutte entreprise contre la baisse du franc commencent à se faire sentir. Le change rs’est
sensiblement aiîiélioré. Les banques d’Angleterre et des Etats-Unis d’Amérique ont
ouvert à la France des crédits pour une
centaine de millions de dollars et garanti
des emprunts, ce qui a surtout contribué
à la hausse du franc français. Les projets
fiscaux approuvés par la Chambre des députés ont passé devant le Sénat qui les a
approuvés. La manœuvre tentée par l’opposition de proroger les» pouvoirs de la
Chambre, n’a pas réussi. La Chambre sera
dissoute et les élections politique auront
lieu déjà vers la moitié du mois de mai.
ALLEMAGNE. La dissolution du Reichstag est un fait accompli. Le chancelier
Marx a lu le décret de mort du premier
parlement de la république allemande qui,
ü y a quatre ans, avait succédé à l’Assemblée constituante. Cette Chambre avait désormais perdu toute autorité dans le pays,
asservi à la plutocratie industrielle. Les
élections auront lieu probablement au comMenoejnent de mai, et une victoire des
partis de droite, ou nationalistes, est fort
à craindre. L.
H: » *
On a accusé — avec un peu de légéreté
effectivement —■ Z’Echo des VaUées, de ne
pas avoir mentionné, dans sa ^ Chronique
politique, toutes les listes ni tous les noms
des candidats intéressant plus particulièrement nos lecteurs des Vallées. Nous renvoyons les «plaignants» au numéro du
29 février, <M notre Rédacteur politique
fait Vénumépation complète des listes de
notre région, y compris naturellement celle
des « Contadini » {paysans, cultivateurs).
En outre U a eu soin de faire, avec beaucoup d’impartialité, les noms de tous les
candidats de ces différentes listes plus connus parmi nous, toujours y compris ceux
des deux Vaudois de la liste des «Contadini». Etant donné son caractère particu-'
lier et vu l’ineffable système de votation,
î’Echo des Vallées n’a plus rien à ajoîCter
et ne songe pas à se départir de la plus
stricte neutralité.
BIBLIOGRAPHIE.
Aìùstaeco Fasüxo : Il primato papale nella
storia e nel pensiero italiano. - Casa edi
■ trice Büychnis. - Roma - L. 8.
Nous avons' annoncé en. son temps ce
beau volume du vaillant Directeur du Testimonio; nous en avons même publié, à
trois reprises, la 'table des chapitres, ce
qui va nous, dispenser d’entrer dans les
détails.
Le Primato papale est un livre d’actualité, qui voit le jour au moment où la liberté de conscience, ainsi que la question
des rapports entre l’Eglise et l’Etat préoccupent plus que jamais les esprits ; au
moment où, profitant des bienveillantes
dispositions du Gouvernement actuel à l’égard de la Papauté, les intransigeants caressent le projet d’une « restauration minuscule» du pouvoir tranporel.
Après avoir clairement exposé l’origine
de la primauté spirituelle de l’évêque de
Rome ; l’origine et le développement progressif du pouvoir temporel ; la pensée italienne dans ses rapports avec la Papauté
à travers tout le moyen-âge et 1ère moderne jusqu’au «Risorgimento», M. Fasulo aborde la question capitale de son sujet, — qui en est aussi la conclusion inévitable — à savoir « la séparation des deux
pouvoirs ». Il n’a pas de peine à prouver
que le l.er article du Statut fut une faute
grave, — heureusement atténuée paV la
législation successive — et qui est plus que
jamais une épée de Damoclès suspendue
sur nos têtes; que le pouvoir temporel,
non seulement n’a pas contribué au développement de la spiritualité de l’église de
Rome, mais a causé des guerres sans nombre à notre patrie et en ,a tetardé l’unification ; que les projets de « conciliation »,
même les meilleurs, cachent un piège où
l’Italie ne doit pas tomber. L’xmique solution serait d|onc, d’aprèo notre auteur et
d’après tous les évangéliques italiens, la
«séparation de l’Etat d’avec l’Eglise».
Malheureusement, nous ne sommes pas
près d’y arriver. Nous souhaitons cependant au bel ouvrage dont nous venons de
donner un rapide aperçu, beaucoup de lecteurs, et surtout des lecteurs indépendants.
non prévenus contre une étude de ce genre,
pour la raison spécieuse que l’auteur en
est un pasteur protestant. j. c.
Sommaire de Revues.
FOI ET VIE (l.er mars 1924),
P. Doumergue : Le mysticisme — Ph.
de Felice : La terre qui n’est à personne ;
Doct. Jonas Collin : En Danemark ; Roger
Merlin : Le syndicalisme réformiste... et le
révolutionnaire ; A. Séché : Le bilan, religieux du XlX.me siècle, etc. — Cahier B.
- H. Flournoy : La Psychanalyse, les médecins et le public.
BILYCHNIS (Gennaio 1924).
F. A. Ferrari : L’anima greca... ; G.
Luzzi : Risalendo alle sorgenti - L’uomo
secondo l’inseignamenito di Gesù nei Sinottici ; M. Rossi : Una interpretazione nordica della parabola del figliuol prodigo. —
Note e commenti. Cronache, Recensioni,
ecc.
« :
CONSCIENTIA.
A signaler dans le dernier numéro larticle de P. Chiminelli ; Il domma del dioCarabiniere et un savoureux article de
Giovanni Ansaldo : Lo sport nella scuola
dei chierici.
Abonnements payés.
1924 ; Peyronel Jean, Barneo, Riclaretto
- Massel Edouard, Roccia, Faetto - Masse!
Ada, Maïzette, Id. - Grill François, Gros,
Trouissiers, Id. - Massel Jeanne, Maïzette,
Id. - Peyrat Frank, Chicago - Long Judith,
Londres - Pqns Arnaud, Nice (25) - Gaydou Giov., New-York - Rostan Philippe,
Id. - Codino Jean, Id. - Peyrot Louis, Id.
- GriU C. et J., Stantford (Les frais de
poste exhorbitants nous empêchent d’envoyer des numériœ spécimen à l’étranger)
- Combe John, Ogden - Lonjg Jacques, Roue,
S. Germano Chisone - Bertjalot Jean, Turin
- Bertalot Jean, Crouzet, Frali.
Rodoret : Pons Louis, Fontaines - Genre
David, régent, Id. - Pascal J. Pierre, Id. Pascal J. J. H. feu J. H., Id. - Pons Jeanne, '
veu've, Id. - Pons Jean feu Matthieu, Id. Pascal J. Henri feu Michel, Id. - Breuza
Lina, Id. (10) - Genre Pierre, Gardiola
(1923) - Tron Benjamin, Campo del Clôt
(10) - Trion J. Pierre de Philippe, Id. (10)
- Tron J. Pierre feu Pierre, Id. - Tron
Jules, Id.
Angrogne : Long Jean, Martel - Rivoire
Héli, Eigardou - Buffa Jenny, Gacba - Rivoire Héli, Caoet - Rinesi Fanny, Jouve Bertalot Anna, Ciabot - Jourdan Louise,
Bastia - Gonstantin Louise, Raggio - Gaydou Héli, Rocciadaval - Bertin Rina, Piantà
- Buffa Daniel, Sonaillettes - Benech Marguerite, Cacet - FamiUe Rivoire, Buffeton
- Chauvie Emma, La Buffa - Malan Pierre,
Boscias - Coïsson Lami, Crouï (9) - B|onnet Enédine, Ciabot (10) - Benech Madeleine, Chiotas - Rivoire Pierre, Rivoire (10)
- Giampiccoli Elisa, Pradutour (9) - Long
Michel, Arcia (8) - Monnet Pierre, Bonnenuit (8) - Benech Paul, Cacet (10) - CoïsSon Marie, Cougn “ Malan Fanny, Bqnetta
- Besson Clothilde, Rocciaglia - Malan Mar- '
guerite. Serre (8) - Jourdan Louise, Jourdan - Chauvie Barthélemy, Odins (8)| Coïsson Barth., Crouï (8). {A suivre).
jean bonnet, Qirant rêsponiabU
Tarra Palliea - Imprimaría Alpina
Madame AMALIA PROCHET-GAY et
ses enfants remercient vivement toutes les
personnes qui leur ont démontré de la sympathie et de l’affection à l’occasion du dé
part de leur bien-aimé
BARTHELEMY PROCHE!.
Les Boërs - Luserne SaintJean.
Le soir du 11 courant s’endormait dans
le Seigneur, Madame
ROSINE GONIN venie PONS
à l’âge de 83 ans,
La famille, profondément affligée, en
donne la triste nouvelle.
L’ensevelissement aura lieu aujourdhui,
vendredi 21 courant, à 3 heures et demie
de l’après-midi, en partant du temple vaudois de Torre Pettice.
« Ne crains point, crois seulement ».
Marc V, 26.
4
INDIRIZZI .
Mll MlM Otet rt Iwil laNBi II Itim
VALLI VALDESI.
aNGROGNA - Pastore: Eugenio Revel.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GÌÒV. - ’Pastóre : "Hinilio Tron,
MASSELLO - Slg. D. Gaydou. i
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micci.
PINEROLO -, Pastore : Luigi Marauda.
POMAHETTO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore ; Guido Comba.
FRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertlnatti.
ROBA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. 6ERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
SB. Revel. ”
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Sonlier.
AOSTA -, Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carq, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zacearo - Sig. Pietax) VarveRi, Via CircouvaUazione.
GASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron,
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Gius^pe Fasulo, ivi.
OALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
ViRa Comunale.
COAlZZE - Sig. Gustavo, Beri.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni GriRi, Via S. Martino, 8.
DORATO - Chiesa EvangeRcà : Via Garibaldi Pastore G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa EvangeRca.
DOVADOLA - Chiesa EvangeRca.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Be^
nedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via SerragU, 51 - Pastore,: V. Sommani, ivi
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem BeneRi, 6 - Pastore: Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa EvangeRca, Sig. Enrico
Corsam.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore ;
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica.
IVREA - Chiesa: Corso Botta,* 5 - Pastore:
G. G. Rlbetti - Via S. Nazario, 3.
LA MADDALENA - Chiesa EvangeRca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via GalR Tassi, 18 - Culto
ogni Dtìmenica aRe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evangeRco, Cassarate (Lugano).
MANTOVA - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeRi.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore; V. Alberto Costabel, Via T^lesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
EnuRo Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagllavia, 25 Pastore AttiRo Arias, ivi.
PACHINO - Chiesa EvangeRca.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BtUour, Asilo EvangeRco.
PISA - Chiesa : Via Derha, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa; Piazza S. Marco
-, Pastore : Arturo Vinay, ivi,
RIESI - Chiesa EvangeRca - Pastore : Arturo
Mingardl. •
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori Alessandro Simeón!, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Cossa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa: Corso Crist.. Colombo, 13.
SIENA - Chièsa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, Rvi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto, ogni Martedì
aRe ore 18,
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert.
TARANTO - Chiesa : Via Pupiho, 35.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Emilio Ri voire, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeRi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa EvangeRca - Sig. V. Trobia.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig.. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeRice,
Via Arnaud, 31.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelRee - Preside ; Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeRice - Direttore : Prof. A. Jalla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. G, Maggiore (Torre PeRice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeRice - Direttore: Pastone P. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeRice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeRice - Presidente ; Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeRice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni Direttrice ; Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO - Torre Pellioe - Direttriee :
Suor Ida Bert.
ISTITUTO GOULD - Via SerragM, 51, Firenze (33) - Direttore : Past. V. Sommani,
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore F. A, Billour.
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna.S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoRet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI (annesse aRe Chiese):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio Marina, SaRe, Sanremo, VaRecrosia, Vittoria.
Il culto principale si éelebra in tutte le
Chiese alle ore 11 eirea della Domenica.
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA "LA LUCE..
*********** Cristtana (Erii. Comba, U. Janni, ecc.). Compendio delle
verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
pe/sone. colto , ».....................................
gCAtechisn^ Èvangelico^ elegientare (stessi autori) . . . .
**è^^i®* Evangéli«|tter edizione francose del precedente
La Bibbia nel giadizio di ilinstri italiani (A. Jahier)
Amore e Luce (T. Vasserot). Esposizione sintetica dell’insegnamento
di uesu - 444 pagine............................
SERIE STORICA.
Storia dei Valdesi (Ern. Comba). Dalle origini ai nostri giorni. - 292
pagine, con numerose illustrazioni fuori testo e carta geografica —
Novità............................................... .
Georges. App^ biografia scritta dalia famiglia, in francese, con preiazloile di WiEFiffiD Monob * Riccamente illustrata ....
SERIE APOLOGETICA.
Scienza e Fede (B. Cblu)
L'Eslateaoa dt Di» (T. Loseo)
l«'Wea CriatleA« ^ Dio (T. Longo)
L*Ìmnortdtt4A. (T. Los«®) - Novità
SERIE DI CONTROVERSIA.
Il Culto cristiano (U. jANNi) - Esaurito.....................
L'Autorità nella fede (U. Janni) ........................
L'idea Cristiana dell'Aldilà (U. JanSi) - Novità .... !
Ferehè sono diventato Evangelico - Opuscoletio ....
serie BIBLICA.
I libri dei Profeti d'Israele (Ern. Comba) - Novità . . , .
RACCONTI PER FANCIULLI.
II Itiniicino sulla montagna (N. Bueba)
Il mio nido (E. Fasanari-Celu)...............................
Tre mesi in campagna (S. Longo)
Fanciullezza (F. Beffa)......................................
L'Erede di Torrescura (N. Donini-Buffa). Copertina e illustrazioni di
Enzo Qazzone - Novità........................................
Mirizzcre ,e ordinazioni [ft LIBRERIft “LA LUCE.
Preezo Lire Per Poeta Lire
3,- 1- 1 2,75 3,60 1,20 1,20 3,25
10,- 10,10,- 10,10,- 12,0,50 0,50 1- 1,50 2)25 0,70 0,70 1,20 1,80 2,75
2,- 2,25 0,20 2,40 2,75 0,30
4.- 4,2.50 3,- 1.50 3.50 3, ~ 3,50 2,- 4, 5,- 5,50
Estero
Lire
5,60
2,20
2,20
4,^
13,
13,
1,^
1,40
2,
2,60
4,
3,60
0,50
5,
4,
4,50
2.70
4.70
6.
medianfe cartolina-vaglia
NB. CM
TOflflE PELLICE
i. (PROVINCM DI TORINO)
la raeestnandasione aegrlanea Centesimi &0
mm w PUBBLICITÀ A PAGAMENTO W
Una inserzione . . . L-. 0,50 la linea Da 2 a 4 inserzioni . . » 0,30 » Da 5 in più ... * 0,25 » Annunzi mortuari (3» pag.) » 0,60 » Inserzioni di grande formato ed a contratto di abbonamento annuale (con diritto a 4 varia- zioni all’anno) prezzi da convenirsi. — Ogni ulteriore variazione a carico dell’abbonato.
CASA DI CONFEZIONI PER COMO É SIONORA
ENRICO DEODATO
TORINO - Corso Re Umberto, N. 42 - TORINO
STOFFE ESTERE E NAZIONALI
ACCURATA CONFEZIONE ” PREZZI Di ASSOLUTA CONCORRENZA
Si avverte la numerosa e distinta Clientela che, oltre il
Reparto Sartoria per Uomo e Signora, il Magazzino è completo di ogni Articolo di Maglieria in genere. Telerie, Calze,
Cravatte, Articoli per Bambini, ecc. - Mercerie e Chincaglierie.
Una lira al giorno ba^a per acqutatara nn
GRAF'OP'OIMO
COLUMBIA
la più moberna e la più perfetta belle
macchine parlanti.
RrBfnfnnn h. 20 • Hlobello 1923-casta
UIOIUIUIIU noce o uso mogano a scelta
Rfll IIURIA MX34X1S con 6 bitàil boppi
UULUHIDIH (12 pezzi) 25 cm. ba L. M
ba scegliere nel nostro catalogo.
PER 30L^ L. 6AO
78 Rat» mensIN (L. 30 a! maae)
Spabire vaglia con la prima rata al Hapjmes.
eOLUMBIA 6RAPH0PH0NE Co. Ld.
via Dante, 9A - MILANO
ì
i7
PURCATIVA
in L
, -lANA
PabbllcItÉ BERTOLONI .
NOCERA-UMBRA
(Sorgente Angelica)
Acqua MinsraledaTavola
_______PabUleifi ueBTOLONI - Mi»
DOTT. ferrerò ARDUINO
SPECIALISTA malattie
nasD - Bota
ORECCHI
XORIIMO - V/iei Goito, G
Ore IS-IT (escluse Domeniche e Lunedì)
Unico in Italia per la
Nuova cura d<lla sordità colla anacusia.
Correzione del dlf^ti di pronuncia
t di rgspirazione
Doti ORESTE HOLINENGO
MALATTIE della BOCCA e dei DENTI
PROTESI DENTARIA
PINEROLO - Piazza S. Donato, 7
Riceve in TORRE PELLICE tutti
i Venerdì, dalle 8 alle 17 — Casa ^
Lavagne, Piazza Cavour, 9 - Torre ‘ Ù
Pellice. r«
Orotogeritt l:omasmi
Via Carlo Alberto, 22 - TORRE PELLICE ^
Bijouterie oro, argento, alpacca e placcato oro*
Binocoli di lunga e corta portata.
Occhiali per tutte le viste deboli e difettose.
Vompasal di precisione per scolari, studenti.
Penne slltograflche e pennini oro.
Biparazioni accurate e pezzi di ricambio.
Modicità di pressi a parità di trattamento.