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%7 juillet 1931
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VALLEES
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on. Le numéro: SO centimes w
S
s
»
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^^dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
si.
E POUR (A VIE INTÉRIPURE
r
.1
Jusiificafiion.
« Etant donc justifiés... ».
t La justification n’est p,as le produit de
la sanctification ; elle en est plutôt la
cause. C’est u'ne erreur d’échanger la racine avec le fruit, c’est-à-dire de croire
que Dieu sauve l’homme parce qu’il est
s'aint, tandis que l’homme est Saint parce
que Dieu Ite sauve. Est-cs là un jeu de
, mots ? une arbitraire et subtile distilnction faite par des théologiens qui ont leur
demeure haibituislle . dans les nuages et
qui ignorent la vie dé tous les jours et
de tout le monde ? Non ! DaWs le domaine
die la grâbe, commie dans le domaine de la
nature, Dieu a établi un ordre qu’il faut
respecter.
Tout homme est, par nature, pécheur.
Ce péché a creusé uln abîme entre l’homme et Dieu et a fait de l’homme un ennemi, un révolté de Dieu. Privé de l’harmonie avec î’JBternel, fe pécheur est plongé
dans rin«)hérence et la confusiark Pour
vi'vre îl doit retourner dans Tordre ; pour
fructifier il doit être placé dans sorr ter. rain naturel, pour mareber il doit avoir
Osé
convictiotn que Dieu est avec lui. Au
point de départ il doit y avoir un acte
' de Dieu qui justifie Thommje tel qu’Hj^ ;
^¡ns SSPlodeaÎ moral éveilÙera en lui
ou; bien Tindifîérence (antiquité païenne),
ou bien le désespoir (Saint Paul sous la
loi du Si'naï). Sans uni acte de justification
initiale Tœuvre de la sanctification personnelle demeure à Tétat d'utopie.
Je mi’en vais illustrer ma pensée par
un exemple. Vous savez qu'il existe des
institutions pour les enfants de la rue,
petits vagabonds laissés à eux-mêmes, à
leurs mauvais penchants, à leur triste
destinée. Entrez dans uine de ces institutions. Voilà un garçonnet, à Tœil intelliï'gent, au visage honnête, rayonnant de
Í santé et d’espérance, au regard doux et
souriant. Devant lui, un petit métier ; et
voyez comme elles sont habiles ces mains
' qui ne savaient que' voler ou 'atteindre Taumône ! Vous ne reconnaissez plus en lui
le petit déguenillé qui grelottait de froid
au coin des rues.
Eh bien, dites-moi, qu’est-oe qui lui a
servi de passeport pour l’institution qui
l’a transformé ? C'est sa solitude, sa pauvreté, sa misère. Rien autre !
Pensez à une autre solitude, à une autre pauvreté, à une autre misère. Pensez
à Thomme révolté de Dieu. Sa force a disparu avec sa pureté ; il me lui est resté
que la pauvreté et 'Torgueil, deux choses
qui vont souvent ensemble. Il est un pygmée let veut escalader le ciel en, emtasaant
montagne sur montagne, comme un titan.
Nouveau Prométhée, il veut ravir le feu
des 'dieux, mais le voilà -terrassé et enchaîné sur un roc, où .un vautour lui dévore le foie. Nouvel' Icare, il se lance
à la conquête de l'espace, mais, s’étant
trop approché du Soleil, ses ailes, attar
ohéels avec de la cire, se détachent et le
voilà précipité dans l’abîme.
Il se fatigue à construire une nouvelle
tour de Babel qui a la prétention de monter jusqu’aux cieux. La tour s’élève im"tfio^te, solide, en apparence. Mais voici
te jour viejnt où la conscience se réveille
dans tou-te sa puissatnoe, et alors il se
hboduit dans Tâme comme un tremble- :
-hient de terre qui secoue Tédifice jusque
dans ses folndements. « O Dieu, saïuve-moi,
je péris », crie avec angoisse le pécheur,
et « je péris » est un cri qui siauve, parce
que Thomme qui le lance a compris sa faiblesse infinie, sa totale incapacité à se
procurer le salut par des moyens qui ne
sont qu'illusoires, son impuissance radicale à sC' forger une justice x>ersonnel'le.
Cét homme a compris qu’il perd son temps
en eagayairtt, indépendamment de Dieu, de
changer sa mature. Oet homme, dans un
élan de confiance et d’humilité, tombe sur
ses genoux....
« ...Seigneur, juBtifiemioi ! ».
Alb. R.
S)< TastnSne tt âe la (hariU
ou
colkctE et (oatriântion.
Lorsque nous parlons de la Vi& de
l’Eglise, nous pensons, en général, à son
activité religieuse, à Tinflueniee qu’elle
exerce dans notre vie spirituelle, morale,
sociale : Nous pensons, justement me semble-t-ü, que Dieu travaille en eflie et par
elle ; aussi démontron&inous un œrtai'n intérêt pour les résultats de cette oeuvre ;
malbeureusement nous faisons, à ce propos, un raisonnement des plus sophistiques, qui frise même l’impiété^ Qai n’a
ouï au moins une fois dire ; « L’Eglise
étant Tœuvre de Dieu, les moyens pour
aller die Tavamt, Dieu les suscitera, sans
que je doive m’en préoccuper ? ! ».
Parlez-vous, par exemple, de collectes,
de Caisse Centrale, de déficit.? Voilà les
visages nenfrognés, les lèvres pincées, pour
finir : un sourire embarrassé.
îS a *
Caisse Centrale !
Quand on en parle, il nous semble voir
miroiter des amoncellements efe pièces
d’or et di’argent, dans un coffre-fort,
grand comme -unie chambre, aux verroux
solides que la rouille ne ronge pas.
Caisse Centrale !
Expression très vague, pour la plupart
des Vaudois : on la considère comme une
sorte de Caisse mystérieiise, une véritable boîte à surprises qui aurait toujours
le don d’être pleine sans qu’on y ajoute !
Le tempsi de la poule aux œtifs d’or sfest
évanoui, mais s’agit-il de la Caisse Oen>traie ? Voilà nos gens prêts à croire que
la pluie d'or existe encore, tout comme au
temps de Ramulus.
En réalité, personne ne conteste l’indiscutable ,niéc(essité de la Caisse Centrale ;
qui oserait nier la nécessité et l’existence
du Soleil ? Chacun sait qu’elle est, dans
Tédifice matériel de nos fiinances et de notre oeuvre, la base sur laquelle s’élève tout
cet édifice ; mais quand il s’agit de ootntribuer, il nous semble, tout à coup, que
1 organisation extérieure de TEglise est
inutile ; son but étant de nature spirituelle, on se croit autorisé à négliger sa
vie matérielle, quitte à se plaindre, dès
que les services religieux se dérouleront
dans des circonstances extérieures peu
favorables.
* # ^
Il arrive d’autre part que, très souvent,
les anciens, le pasteur entendent répom
dre : « nous donnons déjà au Refuge, à
TAsile, à l’Orphelinat » ; ce qui veut dire :
« ...TEglise est insatiable » : « nous ne fai
que donner » ; « novis faisons la cha-“
d’un bout de Tannée à .l’autre... ».
' Mais, faut-il nous demander, TEglise
^t-elle être considérée simplement com^ une œuvre de bienfaisance pour
Ifentr’aider ?
Ge concept égoïste n’est que, malheureufement, trop répandu : on donne, parce
’on peœe que Ton pourra avoir besoin ;
point de vue matériel personne ne
te de l’utilité, par exemple, d’un hô; le corps -est faible, la maladie peut
^nir, bref, l’argent donné pour des œude ce genre n’ést pas perdu. Mais
^ant à la vie de Tesprit, les choses changüí : tous se sentent forts. Qui connaît,
autour de nous, l’existence d’une maladie
4é Tâme? on ne conçoit rhême paà^'la néjOeSisité de nourrir l’Esprit. Mais encore,
Qiui a porté dans ce monde la révélation
de la fraternité humaine dans la douleur ?
a annoncé aux hommes que le lumignon qui semble près de s’éteindre peut
Revenir un flambeau, à la gloire de Dieu ?
iQui donc a révélé le renoncement, Tamour,
lu sacrifice, si. ce n’est le Christ et TEglîse qui le prêche* ^ui enseigne ses pailles ? Otez les Eglises ; »que resterait-il
de toutes ces œuvres ?
Il est naturel que, lorsque nous admirons un arbre, nos regards Se portent, en
premier lieu, sur le feuillage touffu,
"Sur les fruits attrayants et alléchants.
Nous trouverions peut-être mêime étrange
que quelqu’un s’arrêtât à conitempler les
racines d’un oranger, par exemple.
Il en est die même pour l’activité de
l’Egliise ; nous nous arrêtons volontiers à
admirer les œuvres sociales, de bienfaisance, les institutions hospitalières, et
nous ne leur refusons pas nos éloges, voiTe
même, quelquefois, notre argent. Et c’est
bien ; toutes ces œuvres s’inspirant des
principes du Christ sont dignes de notre
approbation et de notre appui. Mais, n’oubliez pas las racines!
En réalité, on n’oublie pals la Caisse Centrale, mais à force d’entendre répéter,
sur tous 'les tons, que les protestants sont
des êtres vendus à Tor étranger, quelque brave homme a fini par se laisser dire
que peut-être il pourrait y avoir quelque
chose de -vrai : en tous les cas, c’est une
bonne excuse pour refuser sa contribution. Malheureusement (il faudrait dire
lieureusement, pour notre dignité), ces
amoncellements d’or étranger n’existent
pas dans la Caisse Centrale !
La contribution: annuelle est considérée
comme un devoir ingrat, parce que la notion de TEglise s’étant affaiblie, on s’arrête à des considératioinis d’ordre tout à
fait secondaire, trop, souvent personnefles.
Et sur ce sujet Ton pouiTait remplir tourtes les colonnes de l’Ecko, tant les observations sur les pasteurs sont... à Tordre
du jour. Mais, quand même seraient-dles
toutes justifiées ou justifiables {YEcho
étant le journal de TEglise, nous ne voulons exicuser les pasteurs, car nos protestations pourraient paraître peu sincères),
notre devoir reste toujours le même : le
pasteur n’est pais TE^ise et nous ne donnons pas pour le pasteur. Le pasteur n’est
qu’un ouvrier qui s’est consacré d'une
façon plus spéciale à l’œuvre de Dieu qui
Ta appelé ; s’il n’est pas digne de sa mission (y en a-t-il chez nous?) il recevra
son salaire db Dieu lui-même, mais nous
n’avons pas le droit de nous refuser à
contribuer à Tœuvre qui reste, même si
l’ouvrier n’est pas ce qu’il «devrait être.
Car, en refusant à notre Eglise les moyens
de se suffire, nous finissons par mettre
obstacle aux Voies mystérieuses de Dieu.
4: * ïS
Ici quelqu’un pourrait me dire : « Ce"
sont là des phrases bien sérieuses ; mais,
en réalité, nous sommes si peu de choBe,
que nous serions des instruments indignissimies dans les mains de Dieu ! ».
Ce sentiment d’humilité pourrait être
fort louable en soi-même, mais, sauf* erreur,, il est à craindre que Tégoïsme, Tavarice, n’oa soient te fonderaient ; car si tout
Vaudois était réeltement convaincu de son
indignité, il sentirait te besoin de se relever. Malheureusement, les hommes n’aiment pas devoir reconniaître qu’ils ne
sont pas ce qu’ils devraient être et ils
proclament avec fausse humilité qu’ils
ænt trop faibles, ajlorS qu’en réalité ils
sont trop orgueilleux.
Quand il s’agit de verser -notre contribution, aucun grief n'est oublié; mais
pourquoi oublier que ce que nous sommes
aujourd’hui, dans nos Vallées, nous le devons en grande partie à Tœuvre de TEglise, œuvre multiple et trop méconnue?
Pourquoi oublier que de ces rudes montagnards, qui furent nos pères, Dieu s'est
serra comme d'im flainbqau qu'’Il a ailuœé
sur la montagne ? Oserons-nous cacher la
lumière sous te boisseau, sous prétexte
que les moyens manquent ? Il faut nous
convaincre, ainsi qu’il a déjà été dit, que
dans te domaine de la vie religieuse « nous
avons ce que nous avons donné», ce qui
n’est point un para/doxe, icalr, en donnant
à Dieu, nous nous préparons un enrichissé'
ment de vie spirituelle. g. c.
oooooooooooooooooooooo
Commission Internationale
de la presse chrétienne.
(Lettre de Pologne, par M. le prof. J.
Szeruda - Varsovie).,— Le protestantisme
a repris une vie nouv^le dans la Pdlogine
i-estaurée. Pendant les premières années
de Ta,près-guerre, les églises évangéliques
ont travaillé énergiquement à poser te
fondement de leur développesment intérieur et extérieur. On jugera de leur valeur et de leur importance, si Ton pense
que dauB te nouvel Etat six églises indéH
pendantes devaient s’organiser de façon
entièrement nouvelle, — ce qui exigeait
avant tout l’élaboration de constitutions
spéciaies. Bien que ceiEes-ci n’aient pas
été encore reconnues par le gouvernement,
on peut cependant panier en quelque mesure d’achèvement idies travaux et des luttes préliminaires an sein de oertairnes de
ces Eglises.
En PtoOogne Ton trouve actuellement les
Eglises protestantes autonomes dont les
noms suivent :
1" L’Eglise évangélique de la Confession
d’Augsbourg, dont le Consistoire réside à
Varsovie. Elle compte plus de 500.000
membres. Ses fidèles se trouvent surtout
groupés à Varsovie, à Lodz et à Cieszyn,
en Silésie. Dans ces trois villes existent
de grands étabüssemen'ts de Mission intérieure, des hôpitaux et des écoles proiestants. Varsovie a deux lycées évangéliques. La viUe frontière Cieszyn est à
côté de Varsovie, te siège principal des
2
-, ÿ^-'.
'^*1
polonais luthériens. L’attachement du peuple à la foi des i)ère6i et aux coutumes
établies par l’Eglise est Vraiment devenu
proverbial. Lodz let ses environs, où habitent plus de 60.000 pnoiteStants, est le centre des allemands luthériens : on connaît
leur vie ecclésiastique remarqxiable et leur
activité sodale. Au sein des deux groupements luthériens alemtands et polonais
se développe un mouvement de jeunesse
très actif.
2“ La seconde grande Eglise protestante
de Pologne est l’Eglise Evangélique Unie,
qui a son siège dans les andeniniee provinces prussiennes et dont te Consistoire est
à Posen. Elle compte 299.000 fidèites, dont
un nombre important sont des Polonais,
ri faut relever ien dJievUjnle grande aeti- ^
vité de mission intérieure avec multipla
ramifications, pourvues d’établissements de
bienfaisance considérables, et aussi un travail important parmi la jeunesse de l'E^
glise. Posen est te centre de cet. effort
religieux, social et civilisateur.
D’autres Eglises plus pietites se joignent
aux; deux autres : l’Eglise Evangélique
Unie de Haute Süésie pdomise (40.000
.âmes), les dèux Eglises Evangéliques Réformées à Varsovie et à Witoo (110.000
âmes à élies deux) et l’Eglise Evangélique de la Confession d’Augsbourg et de
la Confession Helvétique, avec ses 340.000
âmes, qui possède les grands établissements de Mission intérieure, fondés par
M. te pasteur D. Zoclder, à Stanislawow.
Il ne reste que huit communauté de l’Eglise vieille luthérienne, dam tes anciennes provimm prussiennes.
Comme on le voit, les Eglises Evangéliques de Pologne préentent des divergienoes d’ordre confessionnel et linguistique ; elles sont de culture différente. Est-il
possible, en face de cette situation, de les
amener à se rapprocher les unes des autres et à travailer en commun ?
Jusqu’à ces tout derniers ternis, elles
étaient séparées par les frontières nationajes, par tes coutumes et par les traditions, elles étaient plus ou moins étrangères tes unes aux autres, bien que la situation ne fût point, à cet égard, plus nrauvaiae que dans beaucoup d’autres pays.
Mais, en face des grandœ responsabilité
dé l’heure présente, il était impossible de
laisser l’étroitesse confessâonnelte, les difféenoes de langue, empêcher un effort
d'union. La semence divine de l'esprit fraternel a commencé aussi à croître parmi
nous. Le révefl de la vie religieuse a
amené les âmes à se comprendre mieux,
et l’histoire nationale est devenue ici littéralement un fil oonducteur, en mom
trant aux protestants disséminé et divisé le chemin que leurs 'ancêtres avaient
suivi en 1570, lorisquie fut établi te « Consensus Sendomiriensis ». Le mouvement de
l’Amitié internationale par te moyen des
Eglises a joué ici un rôle tré important,
ainsi que la Conférence de Stockholm, qui,
de façon prépondérants, a donné en Pologne le signal d’une activité tendant à développer i’Uhité chrétienne et ecclésiastique. En 1926, fu fondé à Wilno le Comité
des Eglises Evangéliques de Pologne, qui
leprésente désormais tous les milieux protestants du pays. Il a la charge de travailler à l’union des protestatitS', de développer les relations fraternelles des fidèles
et de défendre les droits et les intérêts
des diverses églises. Grâce à son activité,
un rapprochement s’est effectué sur bien
de points, surtout dans le domaine de la
mission intérieure. En septembre 1930
s’eSt tenue à Posen la première Conférence générale des œuvres die mission intérieure. Les délégué iwlopiais et allemands
préents ont décidé de continuer lé efforts
entrepris par le Congré en particulier
sur le terrain des œuvres de jeunesse protestante et de la mission populaire. De
cette manière se trouve réalteé un point
important du Programnie de Wil'no.
Des questions actueltes importantes de
la vie ecclésiastique et sociale, la lutte néoasBaine contre le danger catholique, ont
été discuté par te Comité et sur tous ces
points une communauté de vues et d'action a été laôsurée. Il faut relever cïue ces
Bégociationô ont été poursuivies dans un
éprit de ooinfianoe et de coropréhensian
réciproques sous îa direction du préident,
M. le surintendant général D. J. Biwrsche. '
II-est passible, par la presse et par la
jeunesse, de gagner d’autres milieux au
programme dressé à Willno par te Comité
des Eglises protestantes de Pologne. Nous
déirons maintenant arriver à établir une
collaboration sur le terrain de la presse
ecdéiastique et des œuvres de jeunesse.
La Faculté de Théologie protestante de
l’Université de Varsovie a elle aussi une
grande importance pour assurer le rap- - prochement des Eglises par le moyen des
étudiants en théologie. Elle compte actuellement 115 étudiants. Polonais, Allemands et Ukriainiens, qui appartiennent
à cinq églises protestantes différentes de
Pologne. Le Séminaire théologique de l’Eglise Evangélique Unie de Posen sert à “
assurer la préparation des pasteurs de
cette église. Il y vient aussi des étudiants
allemands d’autres églises.
Remarquons pncore que la vie religieuse
nouvelle agit sur des organisations et des
mouvements plus réduits qui n’ont pas
de rapports avec le Comité ci-dessus nommé. Dans la Galicie orientale s’est développé, depuis quelques années, un mouvement protestant de confession réformée
parmi les Ukrainiens, qui maintenant gagne d’autres territoires. Comme ce mouvement lui-même, l’Eglise catholique nor-^
tionale polonaise est né parmi les émigrants d’Amérique et est soutenue par
eux. Avant la guerre elle avait déjà été
organisée en Galicie, mais elle a aussi,
après la guerre, trouvé un ferme appui
dans d’autres parties diu pays. ERe est séparée de Rome et a une constitution démocratique. Ses fidèles sont surtout des
ouvriers. Actuellement s’est produit en
son sein un schisme dont il n’est pas encore possible de mesurer les conséquences. Une partie des communautés, avec
celle de Varsovie en tête, inclinent vers
te protestantisme et trouvent dans le
dergé protestant et les diacres un appui
empressé, tandis qu’une autre partie des
communautés ont pouri les églises de
Réforme la même aversion que pour Rome.
Si nous ne nous tromipons pas, tout fait
prévoir que tes deux mouvements à tendances protestantes ont un bel avenir devant eux.
Le catholicisme, auquel 64 % de la population se rattachent, a acquis comme
gardien de la vie nationale, dans les temps
de domination étrangère, une grande influence sur les masses : oette influence, il
cherche à la conserver, voire même à
l’agrandir par la presse et par le moyen
d’un grand nombre d’associations religieuses et 'sociales. Il semible n’avoir rien à
redouter intérieurement ni de la secte
mystique et fort cultivée des « Miariavites », ni de celle des « Etudiants de la Bible », ni d’autres conventicules analogues.
Son but défini est de conserver à la Polo-^
gife son caractère d’étai catholique en opposition d’un côté avec l’Occident pretestiant, de l’autre avec le monde grec-orthodoxe. Comme le protestantisme est en Pologne trop ancré pour être réduit à néant,
le catholicisme cherche avant tout à affaiblir l’Eglise orthodoxe par des tentatives
d’union, par une propagandie oonfeissiouneUe ou par d'autres moyens.
Le peuple poloniais a d’instinct un profond respect des convictions religieuses
d’autrui : aussi art-il tenu à garantir, dons
la Constitution de 1921,_ aux différentes
Eglises et Confessions chrétiennes, une
égalité de traitement absolue. L’on trouve
des protestants dans les hautes sphères
gouvernementales du pays, et l’influence
de leurs penseurs se fait jour en particulier dans la vie intellectuelle, de la capitale, dans la viUe de Wilno et au sein du
territoire frontière du Sud-Ouest.
Les chrétiens évangéliques de Pologne
se sentent tenus de développer la vie protestante au sein de la culture polonaise,
à leiquelle ils voudraient ¡assurer les avantages des forc^ les plus vivantes de leur
foi. Ils cherchent à établir un droit de cité
solide ix)ur leur Eglise dans leur patrie,
et ceci, non pas seulement pax l'exercice
de leur culte, mais aussi par une action
sociale d’inspiration protestante, comme ils
en ont donné déjà-à leur peuple maints
beaux exemples.
Confondre le protestantisme, en Pologne, avec une tendance politique qui voudrait écarter les protestants de la vie générale de la nation (ce qui déjà au XVII®
siècle a fait beaucoup de mal), pourrait
aboutir aujourd’hui à le faire ignorer
comme s’il était d’importation étrangère.
Son avenir dépend de la solution de ce
problème : il s’agit de savoir s’ü sera possible de conserver au protestantisme polonais une direction religieuse et ecclésiastique adaptée à la culture du pays, un
caractère spécial à la fois confessionnel et
national. (C. J. P. C.)
L
lai
Ce Congrès, qui isfest tenu à l’Exposition odoniale de Paris, du 9 au 11 juin,
a été ouvert te mardi, à 14 heures, par
une belUe allocution du pasteur Miare Bœgner, président de la Fédération des Eglises protestantes de France. R a rapipelé
le témoignage rendu aux missions protestantes par le maréchal Lyautey, lors de
l’inauguration du pavillon, des missions. Il
rewd hommage au travail intelectuel des
missicnnaires, à leur effort de pensée qui
a Suscité le Congru de ce jour. Qu’ils en
soient remerciés ainsi que les organisateurs du Congrès.
Le doyen Raoul Allier, président du
Congrès, lui succède et rappelle que nôtre
siècle est celui des missions» Déjà Calvin
feur était favorable. Aujoud'hiui la porte
est largement ouverte. Il faut en profiter.
Dans cette journée qui était consacrée
à la partie historique, aux origines de la
colonisation, et des missions, MM. Jehn
Viénot et Pannier, président let secrétaire
de la Société de Thistoire du protestantiane françiais, partent avec 'leur éruditiqn bien connue de l’amiral Coligny et de
l’expansion française au XVI® siècle, Bui'
vie au XVEl® siècle de l'expansion outremer.
M. Jean Bianquis, directeur honoraire
de la Société des Missions, résume les débuts de cette Société au XIX® siècle. Auteur de l’ouvrage qui traite de ces origines et dont te premier volume a paru
l’année defnière, il te fait avec une
pleine connaissance du sujet et une foi
commulnicative.
La journée du mercredi était consacrée
à ce sujet : « Sociologie et missions ».
Le doyen AMer parte du paradoxe des
missions. Un paradoxe, c’est ce qui est
impossible et qui pourtant se réalise. La
transformation des indigènes en! est la
démonstration. « Le paradoxe des missions
est au fond te miracle des missions».
Le bruit d’un Congrès voisin couvre la
voix de l’orateur suivant, M. le professeur G. Richard, de Bordeaux, qui parle
du facteur individuel dans la, transformlation des races.
Le doet. Paul Rivet, professeur au Muséum, secrétaire général ide ITnstitut
d'ethnologie de rüniversité de Paris, qui
remplace notre concitoyen. M. Eug. Pittard, primitivement insérât comme orateur, parle de l’utilité que présentent
l’anthropologie et l’ethnographie pour la
connaissance du « matériel humain ». Dans
la collaboration féconde entre savants et
missionnaires, ce sont ceux-ci qui apportent lels meilleurs documents.
Le terme de « peuples primitifs » est
impropre, car ces peuplades ont souvent
un passé très ancien. Les Australiens,
par exemple, sont plus anciens que nous,
plus loin par conséquent, de teur origine.
Mais leur évolution, a été différante de la
nôtre et leurs progrès très lents. Dans les
articles fabriqués par eux, on constate
line virtuosité technique étonnante. Leurs
conceptions religieuses étaient complexes,
leur civilisation pas simple du tout.
Quelle différence n’y art-il pas, au point
de vue d’inteUiigence, entre un Einstein
et un balayeur des rues! Y ad-il quand
même un lien entre te primitif et nous ?
iVoici le feu ; il a été trouvé par chacun
de nous et l’honune l’a appliqué à ses be-.|
soins. Seul l’homme a ramassé le bois et
conservé le feu : voici l’acte humain. La
navigation est un autre' fait primitif.
L’homme seul a constaté que te bois flotte ^
sur l'eau et a construit des radeaux.
L’espèce humaine est-elle une ? Problè-j
me insoluble. Mais aujourd’hui on s'ache-i*,
mine plutôt vers le monogénisme. Des |
transformations s’opèrent qui, de l’homme
préhistorique de Leander, vont à l'homme J
découvert à Java ou à Pékin. Par d’autres |
mutations on arrive à l’homme actmeL
Voilà ce que nous enseigne la zoologie. La,;
linguistique vient confirmer sa thèse en
montrant que les langues se rattadiemt
les unes aux autres et proviennent d’une 1
souche unique.
Les peuples primitifs nie sont pas tous |
des sauvages. Souvent ce sont des dégé--|
nérés ï>ar suite de régressions. Une civi-1
lisation peut revenir en arrière. Témoins
les peuples primitisfs' d’Amérique qui ont |
eu autrefois unie belle civilisation fort
avancée. Elle dispariiât entièrement après J
la conquête de l’Amérique.
L’orateur rend hommage à l’activité j
des miæioinB dont les sociologuies appré
ciont les travaux. Cette belle communicia- j|
tion fut d’autant plus appréciée qu’elle. |
n'était point luie.
M. Goiran, consul général de France, ■
aujourd’hui à Londres et précédemment
au sud de l’Afrique, parle du BiaSutoland,.
comme d’une action créatrice de lia Mission protestante française. Il le fait avec .J
éloquence et conviction. « Les missionnaires, déclare-t-il, ont accompli là-bas, |
avec discrétion, une œuvre de caractère !
colonisateur, civilisateur et diplomatique
de premier ordre». 11 retrace rhistoire|
bien connue des origines de cette mission í
qui débuta en 1828 au temps du roi ïiioei,|
chesch. Il refait Thistoire de lia lutte de
celui-ci contre tes Boërs qui se termi'ne,
grâce à Oas^is, par Tétablissemmt du;i
protectorat anglais. Nouvele rébellion en
1880. Intervention du missionnaire Mabille;^
aboutissant au protectorat de la reines;
elle-même. Dès lors les BassoutoS sont de J
loyaux sujets et lors du 75®'^hnîversajre;
de la Mission, les résidents anglais recon-.:
nurent l’œuvre accomplie par ele. La.,
paix et la prœpérité du pays, déclarent-,|
ils, sont dues à son influence.
Si M. Goiran, qui est catholique, parle
avec tant d’élog’es et de sympathie de nos%
missionnaires, remarque M. Allier, là-bas ^
au Lessouto les missionnaires partent toujours avec reconnaissance de notre |
M. Goiran. I
Expansion coloniale et Missions, tel fut-'^
le sujet de la troisième journée. M. Jean'
Beigbeder, parlant de la jeunesse indi-r-|
gène, montre les nombreux problèmes quiii
se posent en. face des jeunes livrés à eux-1
mêmes une fois qu'ils sont délivrés dè|
Temprise des sorciers. La Miæion réagit|
contre l’actiani destructrice des Eurojpéens
par ses écoles et son enseignement reli-'^
gieux. La fréquentation 'des écoles n'est
que de 1,6 % dans l’Afrique occidentale '’.l
française, de 8 à 10 % au Togo et de|¿
24 % au iMhdagascar. Puis vieMnent toutes sortes d’œuvres complémentaires »1
internats, travaux manuels, scoutisme,
groupes de jeunes qui publient des journaux et se dressent contre les sorciers.
Pour lutter cortre Tinfluence néfaste des
émissaires de Moscou, il faudrait que les'^
jeunes Français répondent à l’attente d
jeunes indigènes en venant à eux commie|
d’humbles témoins de Jésus-Christ.
MM. les missionnaires Maurice Leen-i'
hardt et G. Mondain partent de leurs expé-'
rienoes, soit en Méla>nfeie, soit à Miadagascaf. Ils moontremt tes difïicuiltés qui viennent^
des coutumes ancestrales, des traditions
religieuses : « tabou », « totems », supers-^
titions, abaissement de la femme. Com- ■.
ment révéler le Dieu vivant et vrai à'^
ceS peuplés ancrés dans leurs antique»^
coutumes? -«M
M. Mondain montre comment à Mada-,y
gasear ce pa^ pèse encore lourdemen^^
sur les indigènes. Les enfants nés te jei
sont tués, selon Tanciemne coutume.
Malgache, par apathie naturelle, ne pens^S
3
Pourta,nt une élite accueille les misr siounaires. Que peut<»n espérer ?
^t Oïi peut distinguer parmi les Malgaches
5 les éblouis qui, saisis d'admiration, ^accep•tant toute nouveauté de leur missionmlaire.
ça ne dure pas, car l’indigène, vivant
â reuropéeninie, devient vite un déraciné
' ,^2® caitégOrie). Alors le -Malfe'ache n’a plus
ifien et devient un révolté (3® catégorie),
l'œuvre essénîtielle de la Mission œt
donc d’atteindre l’âme et la conscience
■des indigènes.
Nous n’avons pas assisté aux commu• nicationis de M. le pasteur L. de SaintAndré, secrétaire général de la Société d’Evangélisation des cdonies, sur les protestants aux oolcmieis, ef de M. le missionnaire Félix Faure, ingénieur agixinome,
. qui a traité ce sujet : du clan social à la
communauté religieuse.
Ce que nous avons dit suffira, nous l'es-'
l)érons, à montrer la 'richesse des faits et
«des aperçus apportés à ce Congrès par des
; i Siommes absolument comipétents.
Ad. D. g.
(Semaine Religieuse).
C’est à Genève (temple de l’Oratoire *^^-Rue Tabazan), du 29 septembre au 2 ocr
tobre 1931, que se réunira le premier
^ Congrès du Christianisme Social des Pays
Latins. Ce sera en même temps le 5° Con>grès de la Fédération Française du Cbrisr
tianisme Social.
Cette importante mianifelstation est placée sous le patronage dies grands mouve.tnents nationaux et internationiaux préoo
' cupfe de l’action sociale dœ milieux
"chrétiens.
Ce Congrès est organisé par la Fédération Française du Christianisme Social
qui groripe sept organisations nationales
et par les Commissions sociales des Egliïses protestantes Nationale et Evangélique
Libre de Genève qui ont obtenu la coUa; boration des mouvements romands les plus
I-importants. ____________-1.,________~
f II sera présidé par le professeur CSiart; lies Gide et comprendra l’étude et la disI cussion dès quatre grandes questions
s suivantes : 1° Le droit à la paix - Désarl'^mement et opinion chrétienne. — 2° Le
"droit au traiml - Chômages'^et responsa^■
" büités chrétiennes. — 3° Le droit à la vie
- Législation: Sociale et défense de la persomuAité. — 4° Le droit à la fraternité ï Comment peut-on christianiser le régime
1 dndustriel f
Il y aura également un culte public à
> la .cathédrale de Saint-Pierre avec prédication de M. le pasteur E. Laurid, de
liîmes.
Toutes les persannœ qui adhèrent à
l'Idéal du Christianisme Social peuvent se
faine inscrire comme congressiste moyennant une cotisation de 5 francs suisses
(ou de 25 francs français).
Le Comité d'organisation (s’il est averti
avant le 5 septembre), se charge d’assuueir le logement, ainsi que les repas, pour
te prix global de 20 frs. suisses (ou de
100 francs français).
On peut obtenir le programme complet
du Congrès, qui vient dé paraître, auprès
die : M. F. Marte Saulter - 2, Rue de MontdioiSy - Geneve — ou de M. le pasteur
ïaie Gounehe - 2, Rue Baiay - SaintEtiemie (Loire).
UNIONS CHRETIENNES.
Comme nous l’avons aumoncé, le Camp
Ipin des U. C. de J. G. aura lieu, du
I O août, avec le programme suivant :
^ août : arrivée au Pra ; — 4 août : arri
au Refuge Mahte Granero et culte
-- Cl. CUlUe
inauguration (L. Marauda, pasteur) ;
^ «tude sur La prière (L. Marauda) ; souri 'Wnirs d’histoirie vaudoise ; promenade et
; — 5 août : ascension du Mansol
^ de l’Agugüassa ; — 6 août : méditai «On réhgieuse et étude sur Taction spiI Alpes (G. PedriaJi) ; feu au
^ : ascension au Granero :
Votation religieuse (Roberto Jahier,
; — 8 août : retour au Pra par
le Lac Malconseil; méditation religieuse
et étude : De Candide à Babitt .’'prof. G.
Costabel) ; sports ; — 9 août : dimanche
unioniste, avec culte solennel le matin et
grande réunion J’après-raidi (prof. Falchi, E. Tron, pasteur, Carlo Lupo) ; feu
au Camp et célébration de la .solidarité
unioniste ; — 10 août ; ascension matinialle ; méditation religieuse (A. .Bensi) ;
étude de G.. Miegge, pasteur ; sports ;
étude et discussion sur les questions unionistes les plus actuelles ; —- 11 août : méditation religieuse et étude sur L’âge de
la crise (Carlo Lupo) ; sports ; cuite de
clôture du Camp. La taxe dl’inscription
est de L. 10; l’inscription au Camp complet est de L. 110. Pour informations et
inscription, s’adresser à M. Attilio Jalla,
à Torire Pleiliœ.
— Un Convegno a été organisé à Prarustin, du 26 juihet au 2 août, dans le
but d’examiner Pattitude de la jeunesse
chrétienne en présence des conflits moraux et sociaux et de la paix Plusieurs
orateurs unionistes d'Italie et de l’étranr
ger y prendront part. Particulièrement
intéreæant sera le dimajnehe 26 juillet,
avec un culte Solennel d’inauguration, présidé par le prof. Ernesto Comba, et une
grande réunion en plein air, l’après-midi.
La jeunesse unioniste des Viallées est chaudement ilnivi'tée à y intervenir. Pour informations, s’adresser à M. Cesare Gay
(Casa Estiva de Prarustin),
CHRONIQUE VAUDOISE
Le X¥ août an ¥al Pâlis.
La réunion traditionmlle du 15 août
amra lieu, D. V., cette armée, pour le Val
Pélis, à Piam Prà.
ANGROGNE. Jeudi, 9 courant, dans le
temple de Saint-Laurent, a été béni, par
une cérémonie intime, le mariage de
M. Lomé Geymcmat, maitrç d’école à Bobi,
avec Hélène Chauvie, fille de notre
Pasteur, maîtresse d’école elle aussi. Les
accords harmonieux de la marche nuptiale
du Lohengrin ont salué l’entrée des époux
dans i’égliæ toute garnie de fteurs. Le mariage fut célébré par M. le pasteur L. Rivoire, suivi par M. le i>asteur P. Chauvie,
père de l’épouse, qui, dans son allocution
patemielle et impressive, rappela les devoirs de deux époux chrétiens. La cérémonie fut rehaussée par l’exécution d'un
chœur qui exprima les sentiments d’affection et de reconnaissance de la Société
Chorale envers sa directrice. Un, thé intime groupait ensuite les nombreux invités dans les jardins de la Cure.
Des hauts lieux où Tu t’assieds.
Dieu d'amour. Dieu de lumière.
Mets Ton Esprit dams leur cœmr ;
Que T’aimer soit leur bonheur,
BOBI. Jeudi soir, 9 courant, UB© treii'^
taine de parents et d’amis de M. Josué
Gieymonat, régent, dont le mariage avec
M.Ue Hélène Chauvie venait d’être célébré le jour même, à Angrogne, étaient
fraternellement inivités â -1’« Hôtel du Camosdo» pour fêter dans la joie cette
union. On a ainsi eu l’opportunité de donn
ner à M.me Geymonat une bienvenue cordiale au sein de la commune et de la paroisse de Bobi et de souhail^r aux heureux époux prospérité et bonheur.
— Nous apprenons le départ pour lia
patrie célesite de M.me Suzanm Famt,
originairie de Bobi, compagne fidèle de
Fancien Plascal Goggi, décédée à Miguelet© (Uruguay), à l’âge de 59 ans.
LA TOUR. M. le pasteur Jules Tron et
sa famille nous annoncent qu’ils vont bientôt rentrer en Italie : ils espèrent être
à Gênes le 6 août et continiueront directement sur La Tour.
Ils se d,éclarent heureux à la pensée
qu’ils vont reprendre leur activité dans
leur champ de travail habituel pour le
bien de leur paroisse.
Dans une lettre à un membre du Consistoire, M. Tron s’exprime ainsi : « Nous
nous sentons de plus en plus heureux de
pouvoir travailler dans «notre paroiÆe de
La Tour : ce que nous demiandons au Seigneur c’est qu’il nous rende capables de
le faire de teille manière que nous puissions répondre aux besoins de nos parois
fiâens et que nous fassions Sa divine volonté. Que nos chers paroissiens aient toujours la certitude de notre affection et
de notre désir d’une vie spirituelle toujours plus forte : qu’ils reçoivent nos bien
afflectueuses salutations en attendant le
beau moment de nous revoir».
Dieu a béni M Tron et sa famille pendant leur séjour en Amérique du Sud :
nous Lui demandons d’être avec eux pendant leur voyage et nous nous réjouissons
en pensant que bientôt nous les aurons
noiuvidlement à La Tour.
PHILADELPHIE, Un Vaudois de plus.
R s’appeflle Gordon Malan-Krusen. Né le
1^ courant, Pl^it-fils de M- et M.me Théophile Malan, pasiteur émérite. Grande joie
à la Ravadera. Nos vives félicitations.
PBALI. Jeudi passé, 9 courant, nous
avcins "accompagné au champ du repos les
dêpouilœ mortelles de notre jeune frère
Benjamin Rostan, fils de François, des Qrgères, décédé à 19 ans, après une iomg^ue,
pénible raaliadie, qu’il supporta en véritaible martyr chrétien de la Soufîiianœ. A la
famille affligée nous renouvelons nos sen- •
tunents de profonde sympathie.
ROME. Lundi, 6 courant, dans le ternie die Rue 4 Novembre, oriné de fleuris et
de ■' palmes, M. le pasteur Jean Boninet -a
béni le mariage de Mlle Blanche Marie
Brofferio et de M. Paul Caisson. Nos meilleurs vœux aux époux, dont l’activité chrétielnne a été fort appréciée par l’Eglise de
Rome.
. BORÀ. Le !'=»• juillet, après de longues
souffrances supportées avec foi, décédait,
à l’Hôpital de La Tour, Boero-Bol Elisabeth <née Grill. Mère et épouse exemplaire,
d’un caractère doux et aimable, notre
sœur laisæ après elle, parmi tous ceux
qui l’ont connue, le meilUleur Ênuvejtiir,
Malgré les travaux de la campagne, 'un
grand nombre d’amis et de connaissances
participèrent à ses funérailles, qui furent
présidées par rancien-évangéliate Gaydou.
Nous renouvelons .encore ici, au mari si
durement éprouvé, aux petits orphelins
et à tous les parents, notre vive sympathie.
SAINT JEAN. Baptêmes. 1®*' semestre
1931 : Pons Hermann de Jean et de Bonnet Marguerite; Maian Rina d|e Jules et
de Durand Caroline ; Paris© Ivo Albert
de Louis et de Mourgha Erminia ; Caihbellotti Ezio Georges de Jean et de Bounous
Louise; Avondet Bruno Paul de Auguste
et de Avondet Clémientine ; Tourn Aider
’ Ferruccio de Cisi et de Béatrice Pbntet.
— Refuge Roi Charles-Altert. Décès.
1"'' semestre 1931 : Rossiero Andrea (Chianoc - Suse), 49 ans, 22 février; Besson Jean (Rorà), 66 ans, 10 mars ;
Barus Catherine veuve Costabel (Faët),
90 ans, 12 mars ; Lageard Frida (Pomaret), 20 ans, 19 avril; Donn Joséphine (Prarustin), 68 ans, 24 avril; Meoca
Pietro (Turin), 73 ans, 4 mai; Eynard
Pierre (Saint-Jean), 67 ans, 10 mai.
■— Samedij^ 11 courant, ont eu lieu les
obsèques de notre sœur Arme Dmal veuve
Bostagnoi, décédée aux Goss, le 9 juillet,
à l’âge de 74 ans. Le service funèbre fut
présidé par MM. les pasteurs B. Gardid
et L. Rivoire. Que le Dieu de paix donne
Lui-même sa paix à la famille éprouvée.
I — Les cuites du Ciabas commenceront
I régulièrement dimanche prochain, 19 couj rant, à 16 heures. Le culte d’ouverture
I sera présidé par M. le pasteur L. Rivoire.
, VILLAR. Notre Eglise sera représentée,
au prochain Synode, par MM. le diacre
Jacques Dalmas et M. Geraldo Matthieu,
élus, le premier, par FAssemblée d’Eglise,
et le second, par la Conférence de District.
Dans l’espace de moins d’une semaine, nous venons de perdre trois de
nos chers vieillards : Etienne Maghit, des
Vignes, décédé le 30 juin, à l’âge de 81
ains, après plusieurs mois de maladie, supportée a-vec le courage et la patience que
donne la foii. Jean Davit, de Subíase, décédé à FHôpital de La Tour, le 4 courant,
à l’âge de 60 ans, et Jean Pierre Bivoir,
de l’Bnvers, bon vieillard, enlevé à Faffection des siens d,'une façon subite, le 5 courant, aux chalets de Brilaveochia, où il
était manté encore plein d’énergie, quelques jours auparavant. ~
Aûx veuves, aux enfaiits et aux nom*
breux parents, nous renouvelons l'expreasion de notre sympathie fratennieiDe.
« Ne pleurez pas comme ceux qui n’ont
pas d’espérance ».
« Jésus-Christ a détruit la mort »,
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATI. In seguito ad iniziativa
del commissario prefettizio, comm. prcilf<
Davide Jahier, validamente appoggiata
dafl’on. Olivetti, dal podestà di Pinerolo
comm. Armiandis e daill’ing. Potetti, PAmministrazione Ferroviaria ha istituito biglietti spedali di andata e ritonno, dcaneinicjali e festivi, a prezzo ridotto del 40 %,
in destinazione di alcune fra te migliori
località di sport, di soggiorno, fra te quali
vennero compresi i Comuni di Torre Pdlice e Bobbio Pollice. Tali biglietti vengono
già fin d’ora distribuiti.
— S. E. il Fh-iefetto diella Provincia ha,
con decreto 10 corrente, autorizzati i Negozi di questo Comune ad esercitare lai
vendita ned giorni di Domenica, fino al
giorno 30 del ventuno me^ di Settembre.
In coniseguenza i proprietari debbono
corrispondere, al personale impiegato in
tali giorni, ñ premio di maggiorità ed il
riposo compensativo in altro giorno della
settimana.
— Elargizioni fatte dalla Cassa di Bisparmio di Torino alle Opere Pie loculi:
Borsa dei Valdesi Poveri, L 300 — Colonie Alpine di Rorà - Colle dì Piamprà, 200
— Comitato Comunale O. N. B., 500 — Comitato Comunale O. N. M. I., 500 — Congregazione Civile di Carità, 1.200 — Cucine Economiche (Comitato d’Assirienza
Pubblica), 600 — Mutualità Scólasticìa, 300
— Opera Nazionale Dopolavoro, 200 —
Opera Pia S. Martino, 500 — Orfanotrofio Valdese, 1.200 — Ospizio dei Poveri
Vecchi, 100 — (Spedale Valdese, 1.500 —
Opera Nazidnlaie Dopolavoro di Angrogua,
100 — Patronato Scolastico, 500 — R. Direzione Didattica pro dote Scuola, 200,
a-o-o-o-oo o-ooo-o-o-o-oooooo-ooo
IN MEMORI AM
Fleurs en souvonsr de M. E. Eynard.
Pour l’Orphelinat : Giotv. Griot, Milan, L 50
- C., Saintrjean, 25. — Pour le Befuge:
C., Saint-Jean, 25.
Le silence, par sa modestie, parle plus
fort que les paroles présomptueuses!. La
fusée dit : « Je suis la lumière », mais elle
s’éteint en un instant ; le diamant, qui
brille Elans cesse, ne parle jamais de sa
propre lumière.
Un 'instant suffit pour tomber du ciel
sur la terre ; mais tolute une vie peut ne
pas suffire pour S’élever de la terre jiuaqu’au ciel.
L’homme démontré sa grandeur ou sa
petitesse pan l’importance qu’il domine,
dans la vie, aux grande ou aux petites
clioses.
»** ♦♦♦ »;♦ ♦*« »;♦
lilwes
EDITIONS «LA CAUSE»
NeuMy-sur-Seîne.
Emilk Doumergue : Bichelieu à Montauban eu Qui est responsable des guerres
de religion ? (Une brochure, in-8' carré,
de 24 pages, 3 frs.).
Le vénéré doyen de la Faculté de Théologie de Mentauban, s’inspirant .de la visite que le cardinal Richelieu fit à cette
ville en l’an 1629, expose, avec une clarté
et une simplicité plus efficaces que beaucoup de rhétorique, les causes et les canséquences de cet évènement, qui, tout en
riayant pas une importance exceptionnelle, de par soi-même, irfous permet de
nous rtendre compte de la réelle situation
des Réformés en France, depuis Henri II
à Louis XIV. Oettie brochure est une excdlente mise au pomt, indispensable aujourd’hui encore, où l’on répète si souvent»
4
avec légèreté, que la Eéforme donne naissancé à un état dans FEtat, etc.
* **
Th. Monod, junion : Le livre des mm. tyra: Vie des saints, extraite du mari-tyrdoge protestant, de Jean Crespin.
(Un volume, im8° cour., de 374 pages
sur velin bibliophile!, prix exceptionnel :
15 fns.).
Les protestants ignoremt leur histoire,
ils sont ingrats; combien de fois ne faisons-nous pas cette laimère constatation?
Nous ooninaiSsons tous, fort bien, les sar
crifioes de nos pères ; mais il est si commode de ne pas faire de comparaisons entre notre héroïsme et la fermeté de nos
ancêtres; nous sentons, tout au fond de
notre coeur, que cet oubli du passé est
un sentiment coupabJie, mais nous en prenons vite notre parti, nous disant qu’il
me faut pas aigrir les esprits réveillant
quereilles et discutons d’autnes temps;
Ce sont là des lieux communs, dont on
se fait fort pour ajouter : Du reste, où
trouver im livre de ce genre aocessible à
tous lies esprits et à.», toutes les bourses ?
M. Th. Monod junior, vient combler,
d’une façon heureuse, cette lacune. Il a
extrait, de YHistoire des Martyrs, de Crespin, une sorte d'anthologie ; dans cinquante-deux chapitres il nous présente la
biographie de glorieux martys de France,
d’Angleteme, d’Alemagne ; noS Vallées,
sont dignement représentées, dans ce
martyrologe, par le récit de la mort glorieuse de Martin Gonin, ministre au Fai
d’Angrongne, étranglé et jeté en l’Isère, le
26 avril 1536.
Aucun sentiment de haine, de ven~ geancfe, n’inspire ce recueil : nous espérons que le vœu de l'auteur se réalisera,
et que ce livre dös miartyrs sera médité
par 'notre jeunesse, dans nos familles et
dans nos Unions, comme un livre de piété.
La. lectune en est poignante, mais aisée,
car. M. Th. Monod a eu soin de rendre
l’ortographe et la pensés de Crespin intelligibles à chaque lecteur.
pitoyable ; l’amour de Christ inspire çes
exhortations ardentes d'un serviteur de
Dieu, convaincu que le manque d’amour,
de cet airwur chrétien qui nia rim à faire
avec la logique, et dont les exigences sont
sam bornes, est une des causes principales de la désorganisaitioin sociale et religieuse. Ce sont nos yeux que Georges
Lauga veut ouvrir avant tout ; sur nos
misères, nas iUuskms, nos compromissions,
nos déficiences, pour nous montner ensuite
quels sont les véritables enrichissements
de la vie intérieure qui ont leur marûfestation explicite dans l’apostolat chrétien;
s’offrir, avec foi, pour connaître, un jour,
comme nous avons été connus. C.
Amiiiinistrazione delle Poste e dei Telegraii.
Postpichl, 100 - A. Leonardi, 20 — Ferrara :
E. Manfredlni, 15 — Angrogna : Chiesa Valdese, 30 — S;usa : Cliicsa Valdese, 25 ~
Sant'Eramo in Colle Chiesa Battista, 41 —
Fioridia : V. Adorno,, 10 — Catania. : V. La
Manna, 10 — Caltanissetta : S. Jiij'ato, 10 —
Reggio Calabria : D. Salerno, 10 — Parma :
N. Sergiaconii,, 10 — Latiano~. G. Settembrini,
10 — Felonica : V. Vaa velli, 22 — Piccole
somme, 51,05. — Totale generale L. 30206,35.
JuU* Tr*n. directear-respoagable
Torre Peliicts - Imiirinier.e
Georges Lauga : Les yeux ouverts. (Un
volume, in-8" cour., de 254 pages, prix
12 frs.).
Il s’agit de douze sermonls, prêchés en
l’Eglise de Passy, à Paris; le sentiment
de la responsabilité du chrétien qui s’affirme nettement dania chaque page, ne
donne pas l’impression drun système im
Si è confetatato che, con frequenza, taluni mittenti — ignorando il tassativo disposto dell’art. 72 del Testo Unico della
legge postale — soglidnio includere nei
pajcchi postali degli scritti aventi carattere di corrispondenza.
Si ricorda che nei pacchi postali possono
includersi soltanto le faittUre; i listini, o
prezzi correnti, o indicazioni che si riferiscono « strettamente » a.gli oggetti contenuti nei pacchi stessi.
L’inielusione di comuimi'cazioni aventi carattere di corrispondenza viene punita con
una Bopratassa del 'decuplo (con un minimo di 5 lire) delle tasse interne applicabili alle corrispondenze non francate.
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Torre Pellice, 30 Giugno 1931.
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Pietro Chauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSEHNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
■FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.,
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhirmann.
FRÀMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAR08TIN0 - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegga
RODORETTO - Pastore : Allierto Pulir manti.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM.CHISONE - Pastore ; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore : Cand. Teol. Giovanni Tron.
VILIjLR pellice - Pastore : Roberto JaMer.
FRADELT0RNO - Evangelista : C. A, Arnoulet.
ABBAZIA - «Cliìesa di Cristo». Culto alle ore
16 - Pastore; Corrado JaUa, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de ViUe - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
'BIELLA - Chiesa ; Piazza runicola;re. Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa FioiTna, Via Mirabello.
BORDIGHEIRA - Chiesa : Piani di VaUecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRBLLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille. 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congiegazioue, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Berlin.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pa.store : G Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro VaneUi.
COMO - Chiesa : - Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
OOftATO - Chiesa Valdese : Via Givribaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chie’sa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. SomSnani, i\i. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier,. ivi.
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Coirado dalla. Via Pascoli, 8.
FORANO - Cliiesa Evangelica.
GENOVA - Cliiesa : Via jVssarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatono, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Ccind. 'feoL
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravere, Piazza d’Arnii.
LA MADDALteNA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via 'Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Cliiesa : Via Baocliio, 5.
MESSINA - Chiesa : Vìa Maddalena, 112 - Pastore ; Seiffredo Colucei, Via Risorgimento,
isoL 122.
MILANO - Chiesa di S. Gio\'anni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore; Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1. — Cliiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa : Piazzeiia Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - CTiiesa : Rue Gioiìrcdo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Caiid. 'Peol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO - Cliicsa Evangelica - Pastore : Filo
Eynaarl.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BDlour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese,
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore ; Rinaldo Malan, Via Derma, 17.
REGGIO CALABRIA - Cliiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore: Antonio Miscàa, Gasa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Ntóbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Alberto BiUour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro No'.eml.u’e, P'u
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — CTiicsa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.3'>) Pastore : Paolo Eosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastoie:
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Cintatone, 5 - Pastore :
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Cliiesa : Via Caioiir. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynaxcl,
da Pachino.
SUSA - CJiiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvclli,, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Filma, 13 - Pastore:; Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Vili Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoiii - Coadiutore ; Cand.
Teol. Oreste Pe.yronel, ivi. ■— Per la Diaspora : Sig. Cario Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa ; Vìa S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov, Bertinatti, i'vi.
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore ; B. Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
CONVITTO MASCHILE - rdniarctio - Diret-ig
trice ; Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDEsE - VaUe-■
crosia - Direttore : Pastore Davide Pons.ORFANO'mOPIO FEMMINILE - ibi-re Pel
li crdto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cosso,
42, Roma (26) - Professoi i ; G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pcllice - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore ;
Pastore Luigi Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, pre.«idcnte ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ORFANOTTIOPIO MASCHILE (Lsiitiit- Co Idk'^
- Via Serragli, 51, Firenze - Direltoire
Pastore V. Sommarli.
OSPEDALI VALDESI - A Torre IVllico, a Pomaretto, a Tarino (Via Bertholkt. 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Ponrar-,
retto (Torino) - Direttore: l’astore Luigi^
Marauda, Pinerolo. ^
RIFUGIO PER INCURABILI «i;K (ARLO-ii
ALBERTO» - Luserna San Giovanni. j
ASILO PEI VECCHI - Luserim S. Giovanni.
ASILO' PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a (|iulle nell»,
Valli Valdesi: Carema, Dovadola. Grette,^,
Pachino, Palermo, RìesL Rio Marina, San-£;
remo, VaUecrosia,, Vittoria.
4
CHIESE VALDESI
NELL'AMfcRlCA DEL SUD.
-■
?
lì
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron. .
COLONIA COSMOPOLITA-AR'riLLEPOS (De-ì
partamento de Colonia) - Pastore Enri<^ Ï
Beux — Pastore emerito PietiX) BouiiOUSfj/
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDKU (De>ipartamento de 'Colonia) - Pastore Guidoi
Rivoir, Estación Tarariras. ’ ■ ;
OM'BUES DB LAVALLE-COLONIA MIGUE'
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in
teologia Carlo Negrin, Omîmes de Cavalle.
COLONIA DEL SACRAMENTO (D'cp.to de 0»*^,
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo. Ä
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelist»
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soiianc) - Pf'
store Daniele Breeze,, Dolores. p
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to 00^^
Rio N^ro) - Visitée périodicpiement. ’
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Pajsandù>^
- Visitée périodiquement. y-S
Argentina. fi
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastoie SÜ’
vio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C- ì?,,
COLONIA BELCHANO (Provincia de
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wilder* i
rnuth, P. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (ITovincia d»c
Santa Fé) - EvangeUstá E. H. Ganz, ;
don VUla Ocampo, P. Ç. S, P.,
Argentina,