1
Soixante-treizième année
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raiXl»'ABONNEMENT i
Italie et Cblonies'italiçhnes . . .
Etranger . . . ^ . . . ‘ .
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Far ani Panr S inaia
L. 10,- 6,
» 24,- 12,
. 22,
Ob s'abonaesâ Torre Ptllice, au Bureau d’Administration de l’EcAo (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONSiEMBNT EE PAVE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaetioa, à M. le Prof. LoDis Micol - Torre Ptllice — peur <
l’AdminiatratioB, au Bureau du Journal, Via Wigram, N* 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les aBBaBccs s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent ya ceatimas, sauf ceux du commencement de l’année. ,
O Le Domàro: 25 Mntimaa o
Que tputes les choses vraies, honnêtes, justes^ pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8),
y
Olir la Vie inUricare
te
« Que l’amouï’ fTateruel demeure
011 TOUS », Hébreux XIII, 1.
Il s’agit de l’amour entre ceux qui
ont une même foi, une même espérance,
qui adorent le même^ Père et qui ont
été rachetés par un même sacrifice.
Que l’amour fraternel demeure en
vous. Donc, il existait entre les disciples de Jésus ; et combien était profond
cet amour, rhistoire de leurs églises
nous le révèle. Par conséquent, l’autieur
de la lettre aux Hébreux n’entlendait
pas créer cet amour;, il voulait qu’il
fût jalousepTient conservé et qu’il fût
maintenu avec toutes sas grâces, et tlous
ses bienfaits, avec tous lesi fruits de la
paix, de la joie, du renoncement et de
la charité qu’il apporte avec lui.
Que l’amour fraternel demeure... S’il
exista déjà,' que Dieu en soit béni et
qu’ü demeure, oui, qu’il demeure aussi
parmi nous. Mais pour ceja, prenons
bien garde à ce qui pourrait tout à
coup l’éloigner !... Attention au souffle
glacé qui pourrait en refroidir la flamme, attention aux petits soupçons, aux
petites envies, aux petites impolitesses,
aux petits coups d’épingle. Prenons
garde aux vaines discussions qui pourraient en rompre indissolublement le
cours. Il n’est pas toujours facile, après
une rupture, de souder les parties et
ces soudures-là sont généralement peu
solides. Prenons garde aux poisons qui
pourraient le tuer. Ces poisons sont
les herbes vénéneuses de l’orgueil, de
l’avarice, de l’envie, de la jabusie, de
l’égoïsme...
Oui, que l’amour fraternel demeure
en vous, pour l’amour du ciel, qu’il demeure ! Le Maître n’a-*t-il pas, dit :
C’est à cela que tous connaîtront que
nous sommes ses disciples si nous avons
de l’amour les uns pour les wutres ? Ce
n’est donc pas par des: icoutumes ou des
idées particulières que nous de'vons nous
distinguer de notre prochain,'mais: bien
par cat amour réciproque qui sera toujours notre plus beau signe de ralliement et qui obligera les incrédules à
s’incliner devant notre doctrine et notre foi.
D’autre part, dans un monde qui
n’est pas le nôtre, nous avons tant besoin, nous croyants, de nous sentir indissolublement liés pour la lutte! En
avant donc, épaule contre épaule, cœur
contre cœur, sous te regard de notre
Père céleste !
« Que l’amour fraternel demeure en
vous ».
Epître aux Hébreux XIII, 18.
G. Rostagno : Piii presse a. Te, Signer..,
(Traduction ci’KvA Lecomte),
Ifl
Mes amis, ne méprisons persomie. Le
mépris est la ressource des parvenus, des
poseurs, des laiderons et des sots, lé masque où s’abrite la nuMté, quelquefois la
gredinerie, et qpd dispense d'esprit, de jugement, de bonté. Alphonse Daudet.
On ne fait jamais le bien assez vite.
Est-ce que le bien peut attendre ?
Alexandre Dumas (fils).
Sur la roule de la vie.
Sépulcres blanehis..
Ne mets pas ta confiance en celui qui
se proclame lui-même un saint, dit un
proverbe. Saint au dehors, diable à la
maison, écrivait Bunyan. Si jamais Satan rit, ce dioit être en pensant aux hypocrites, car ils sont -les plus grands
dupés, s’écriait Collin et dans sa connaissance des choses humaines, le poète
Victor Hugo déclarait qu’une vie Qui
est une fausseté perpétuelle ne peut
qu’occasionner dee désillusions sans cesse
renou'velées. L’hypocrite peut mépriser
ceux qu’il trompe, mais il ne peut avoir
de respect pour lui-même, car l’hypocrisie est une folie.
Il n’y a pas, en effet, dans te monde,
de folie aussi incommensurable que celle
d’un hypocrite. II est haï de tout le
monde parce qu’il prétend être chrétien. Il est haï de Dieu parce qu’il n’en
est pas un. Il se hait lui-même et te diable qu’il sert te méprise; parce qu’il
prétend être le contraire de ce qu’il est
Les hypocrites sont les meiltefurs dupés
que le diable ait à son service ; ils te
servent mieux que tout autre sans recevoir aucun salaire. Et, chose incompréhensible, ils se soumettent..à plus
mortifications pour aller en enfer que
te chrétien 1e plus sincère pour aller au
ciel. Ils désirent davantage paraître
bons que de l’être en réalité, tandis que
te chrétien diésire davaritage être bon
que de 1e paraître. Ils sont zélés dans
les petites choses, négligents dans les
grandes. Ils sont des saints en prétention, des diables en intention. Ils aie couvrent du manteau d;e la justice pour
cacher leur perversité et comme le scorpion qui cache sa tête sous une feuille
pour ne pas être vu, ils déguisent leur
vraie physionomie croyant que leurs
traits véri'tables ne seront point dévoilés. C’est pourquoi te Maître les appeite
des sépulcres blanchis.
Posons-nous la questbn, chacun en
ce qui nous concerne : « Quelle sorte de
personne suis-je ? Que semblerais-je si
tes gens qui m’entourent enlevaient te
voile qui cache mon cœur et mes secrètes pensé,esi ? Mais alors que ferais-je
sous 1e regard de Dieu qui, sonde tes
cœurs et les reins et voit clairement ce
qui est caché aux humains ? ». l’oublions pas. Nous ne pouvons tromper
Dieu.
L’hypocrite affecte l’amour alors) qu’il
hait ; il affiche l’amitié, dans son cœur,
il est un ennemi ; il semble désirer la
paix, alors qu’il souhaite la gueirre; il
se proclama -vertueux, mais il est un
méchant et mauvais. Il flatte et il maudit ; il loue et il calomnie. Il a toujours
un double masque sur son visage. Il fait
profession de posséder ce qu’il n’a pas
et il a ce qu’il p.fiétend ne pas posséder.
L’homme peut ne pas exprimer par la
parole ses jalousies amères, ses envies,
ses haines ; elles n’en sont pas, moins là.
Il y a beaucoup de gens honnêtes et
vertueux en apparence qui, si l0urs pensées et leurs sentiments se transformaient soudainement en actes visibles
à l’œil nu, chercheraient à fuir leur
propre personnalité. Ils agiraient comme ceux qui, au momenit d’un tremblement de terre, s’enfuient devant les crevasses soudaines du sol qui ouvrent la
voie par l’effondrement, la perdition et
la mort.
L’homme se complaît à se vêtir des
robes de la sainteté ; il chante d(es hymnes de louange ; il embouche la trompette afin de faire entendre les prières
qu’il devrait murmurer en silence. La
pente vers l’hypocrisie est facile à suivre si l’on n’y prend garde. H est si facile de se duper aoi-même et d’aperce-voir la paille dans l’œil du voisin alors
que la poutre dans te nôtre relste inaperçue. Sépulcres blanchis, les hypocrites
conservent la pourriture cachée de leur
cœur. Leurs moqueries sont des, blasphèmes : leur religion est semblable à
une bulle de savon, un coup d’épingle
fait éclater et disparaître 1e tout. Ils ne
se rendent pas compte que la substance
doit égaler l’image, que la racine doit
être en proportion de la hauteur de l’arbre et que les fondements doivent être
aussi solides que la structure est imposante. Nulle part l’apparence n’usurpe
une place avec plus, de malice qu’elle
ne 1e fait dans 1e domaine die la religion. La religion Vraie dépasse les conoeptions humaines. « Mon royaume
n’est pas de ce monde », disait te Christ,
Mais las hommes se sont efforcés d’en
faire une apparencè plus qu’une réaliflé, oubliant qu’on peut se, tromper soimême et tromper les autres, mais qu’on
ne peut tromper Dieu. A la barre du
Grand Jugement, l’hypocrite ne pourra
que baisser la tête. L’or pur y sera seul
admis, le clinquant n’y aura aucune
place. Aucune dorure n’y pourra cacher
le vide d’une âme ; aucun ornement ne
pourra dissimuler la souillure du ■vêtement. L’hypocrisie est un mensonge doré,
elle n’en est pas moins un signe de corruption. Elle éteigne; l'homme de la vérité, gaspille son énergie sur une ombre qui passe, attire son attention sur
de vaines folies et l’empêche de goûtleu
ce qui est vrai, ce qui est pui", ce qui
est bon.
Si donc l’hypocrisie est une telte folie, efforçons-nous de vivre dans la
pleine lumière de la 'vérité. Là, il nous
sera plus facile et plus agréable d’être
ce que nous devons être plutôt que die
paraître ce que nous ne sommes, pas. A
bon entendeur salut, et ne soyons pas
des sépulcres blanchis. Stefane.
(L’Aurore),
i
Pourquoi ?
Pourquoi ?
Qui de nous, devant le malheur qui l’a
frappé, n’a jeté ce cri déchirant : « Pourquoi ? Pourquoi ? ». Croyant ou non
croyant, prosterné à genoux dans l’attitude de la soumission, tendant xm poing
menaçant vers le ciel, qui ne s’eat écrié
devant l’épreuve ; « Pourquoi ? Pour
quoi ? ».
Pourquoi cet enfant que Dieu avait
donné et qui était chéri, a-t-il éljé arraché à sei3 parenitst?
Pourquoi ce père, soutien d’une nombreuse famille, a-t-il éOé victime d’un
accident et mutilé, dans l’impossibilité
de subvenir aux besoins des peitities bouches affamées ?
Pourquoi cette jeun© femme a-t-ell©
été ravie à l’affection des siens? à ses
petits enfants orphelins ?
Poui-quoi cet accident d’auto, qui en
quelques seicondes à détruitl plusieurs
membres d’une même famille nombreuse et unie ?
Pourquoi la misère a-t-elte frappé cet
intérieur, où naguère régnait l’abondance ?
Pourquoi la maladie lest-ejle entrée
dans ce foyer dont elle a chassé te bonheur ?
Pourquoi qet enfant est-il infirmi©?
cet autre un souffre-douleur? caluii-cî
un pauvre petit abarndonné ?
Pourquoi la division a-t-elle itenétré
dans ce foyer jadis si uni ?
Pourquoi ce navire a-t-il fait naufrage, engloutissant avec lui dans l’abîme, hommes, femmes et enfants ?
Pourquoi ce cataclysme qui a ruiné
tout un pays ?
Pourquoi cette guerre ?
Pourquoi calui^ci est-il frappé alors
que celui-là vit heureux et paisible?
Pourquoi ? Pourquoi ?
Üt « «
Toi, dont la famille vient d’être ruinée, qui te trouves déshonoré, ne demande pas. pourquoi. L’orgueil, l’ambition, l’appât de l’argent, 1e désir de
jouir, l’abandon des voies de Dieu, voilà
les causes de ton malheur !
Père qui pleures devant ton enfant
cHétif et malade, ne demande pas pourquoi il est ainsi.
Songe à ta jeunesse dissipée, vois où
tu diriges tes pas en quittant ton travail. Oubliies-tu ta ■vie de débauche?
Ne te souviens-tu pas à quel point tu
as maltraité ta femme avant la naissance de ce' pauvre petit être grêle et
souffreteux ? Et toi, mère, l’as-tu soigné et aimé comme tu aurais dû le
faire ? Ne l’as-tu pas négligé pour remplir tes devoirs mondains o'îl' satisfaire
ton plaisir ? N’as-tu pas forcé' la volonté de tes parents qui t’avaient mise
en garde contra un mari ivrogne ou
paresseux? As-tu fait tous les efforts
pour retenir ton époux au logis ; l’eimpêchant de se mal conduire au dehors
et da compromettre sa progéniture ?
Mère qui te tords les bras devant lia
dépouille de ton enfant adoré, tu cries
** aussi avec désespoir : « Pourquoi ?
Pourquoi ? ». Calme tes cris. Ferme les
yeux, rentre en toi-même: cet enfant,
tu l’as adore comme on adore une idole,
mais tu l’as aimé pour toi uniquement ;
tu n’as développé en lui aucun sentiment de désintéressement ou d’amour.
Egoïste toi-même, tu en as fait un
égoïste. Tout soin amour, toute son affection tu les, a rapportés sur toi. L’enfant a grandi ; pour l’avoir tout à toi,
tu l’as éloigné de la tendresse de son
père que tu lui a appris à haïr.
Plus tard, cette affection exclusive
qu’il ttevait donnée, il l’aurait reportée sur une autre et il t’aurait délaissée, car son cœur rétréci n’aurait pu
on contenir une seconde. Ta souffrance
eût été bien plus grande qu’elle ne l’eet
aujourd’hui.
Et toi, père, <qui demandes anssî :
« Pourquoi ? », cet enfant que tu aimais,
que tu croyaisi, du moins, aimer, tu l’aurais mal élevé ; trop gâté, il eiut été mal
préparé aux rudœ combats de la vie.
Elevé pour les plaisirs, plutôt que pour
2
limi, . w. - .il A4 - ■.1' ,Î7 i'i ' ...Il ■ '■ • "■'P'”I’acocanjil] 'to "■ ' ■ - slememt' du Devoir, il
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L’Echo des ValIées'T- Viaidredi 30 Juillet 1937-XV
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heureux elt qui sait qu^ avenir de Iwnte^
? peut-êtire lui eût été réservé !
Avant <ie ^Ptiaander : « Pourquoi ? »
devant rînfoil^;une,' faisons un retour
sur nous-mémie et cherchCHis s’il n’y a
pas €01 nous des causes lointaines, peutêtre, mais néanmoins réeiUels. Aloirs> humilions-nous et demandons pardon à
Dieu.
Pourquoi ? Pourqiuoi ?
S’il est des maüx dont nous pouvons
nous reconnaître en partie responsables, il faut avouer qu’il em est un grand
nombre devant lesquels nos « Pourquoi ? », restent sans réponse.
Dans ce cas, famille affligée, ne cherche pas davantage : ce que tu ne comprends pas aujourd’hui, tu le comprendras plus tard. Ton intelligeaice bornée
ne te permet qu’un tout p»®tü horizon,
mais au-delà du voile, ce que tu ne
comprends pas aujourd’hui, te sera révélé demain.
Dieu, dans sa Sagesse, n’a pas jugé
bon de nous faire tout connaître, tout
comprendre et c’est mieux ainsi. Lui,
sait ; Lui, nous aime, et s’H fait, bu
s’n laisse faire, Il a ses raisons pour
agir. Un jour viendra où toutes choses
nous seront, dévoilées ; alors, plus de
■« Pourquoi ? ». En attendant, reposonsr
nous sur Lui de toutes nos douleurs;
apportons-les Lui, Il nous aidera à les
porter. Il • connaît. Il voit notre peine.
Il n’attend qu’un geste de nous .pour
nous ouvrir Ses bras et nous consoler ;
puis, un jour, entrés dans. Sa Gloire,
tous nos « Pourquoi ? » seront expliqués : alors, nous le remercierons et le
bénirons ! F.«îny T.
(Le Relèvement).
[flDüreiiti BilTenelli sor l’Eali«. la ilation it l’Etal
Oxford, 12-26 juillet 1937.
Dans sa séance du 22 juillet, la Conférence a discuté le rapport de la section II sur « L’Eglise et l’Etat », qui a
été présenté par l’éminent juriste bien
connu et ancien président de la Cour
de Justice Internationale, le professeur
Max Huber. Après lui, le leader ecclésiastique américain et éminent professeur de thléologie, William Adams
Brown, ainsi que le président de la Fédération Protestante des Eglises de
France, le pasteur Marc Boeigner, qui
contribuèrent pour urne large part à la
préparation de cç rapport, prirent la
parole. Vv^gt-et-un orateurs (cinq des
Etats-Unis, quatre de Grande-Bretagne,
deux Orthodoxes, huit Euro^ns, un
Canadien et un Australien) participèrent à la discussion, qui fut très animée. Nous citons de ce rapport, qui a
été préparé avec le plus grand soin, le
paragraphe VIII :
VIII. La tâche nouvelle de l’Eglise.
Chaque Eglise, dans chaque pays, a
devant elle les devoirs suivants:
a) Appeler ses membres à la repentance, soit les individus, soit les collectivités. Nous devons nous repentir
des péchés que nous avons commis, mais
aussi de nos péchés d’omission. Nous
devons prier Dieu qu’il nous donne un
esprit de consécration, grâce auquel l’Eglise, dans ses différentes parties et
dans son ensemble, deviendra un instrument dont Dieu puisse se servir pour
réaliser Ses desseins dans le monde.
h) Créer, au sein de chaque collectivité locale, de chaque nation, de l’humanité tout entière, des organisations
coopératives permettant à l’Eglise de
remplir celles de ses fonctions qui exigent nécessairement une action collective.
c) Appeler tous ses membres, chacun selon sa profession, et en particulier tous ses laïques, hommes et femmes, à coopérer avec l’Etat pour toutes
les tâches constructives qui contribueront au bien de tous.
d) Maintenir pour l’Eglise et pour '
tous les chrétiens la liberté du culte, la
liberté du témoignage, la liberté du ser-'<x'i
vice fraternel, qui sont indispensables à
♦
sa misaion.
* e) Entourer de notre sympathie
tous ceux qui sont opprimés pour des *
raisons de conscience, qu’ils soient ou
non chrétiens, étt chercher à leur assurer un traitement qui ne soit pas incom
patible avec leur dignité humaine, leur
dignité d’enfants de Dieu. a,. ■ ;
■ y '' # * * ,;4
44.
Le Présidant de la section a été satisfait de oonstater que les discussions
avaient été portées à un niveau spirituel très élevé et que le rapport avait
trouvé l’approbation da tous les participants. Ce dernier a été adopté à
runanimité. "
JCa chanson dè Saint-yîlexis.
Personne n'ignore quel fut le moyen occasionnel qui détermina la conversion religieuse de Pierre Valdo. Tous ceux qui
ont parlé ou écrit autour de sa i>ersonne
et de son œuvre n’ont point oublié de
mettre en évidence l'impression profonde
que fit sur le riche marchand lyonnais la
chanson de SaintÎAlexis, qui se trouve
ainsi à l’origine du mouvement vaudois, i
être en quelque sorte le chemin de Damas qui conduisit à la conversion le grand
apôtre laïque du XIP siècle.
Le contenu de la chanson est connu de
tous nos écrivains d’histoire, mais aucun
d’eux n’a cru devoir en publier le texte.
Il nous semble cependant qu’elle mérite
d'être plus largement connue parmi nous,
puisqu’elle eut une si grande importance
dans la vie de Pierre Valdo et le poussa
à suivre, en quelque sorte, l’exemplie du
pieux Alexis, en renonçant à tout ce qu’il
possédait ; sa famille, ses occupations, ses
richesses, sa position sociale, pour vivre
selon sa conscience et suivre le chemin
que Dieu avait tracé pour lui.
La légende s’est naturellement emparée
de la vie de Saint-Alexis comme de tant
d’autres, et en a varié le récit en y changeant, ajoutant, ou retranchant plus d’un
détail. La leçon que nous publions nous
a été aimablement communiquée par
M. Marcel Carrières, qui a la passion des
textes occitans, et qui voit dans la chanson de Saint-Alexis un résum.é populaire
d'un long poème du moyen âge sur la vie
de ce saint qui mourut vers le commencement du V' siècle.
La chose est probable : et pour peu que
l'on pense aux longues et vieilles complaintes à caractère religieux qui sont
parvenues jusqu’à nous, plus ou moins
complètes, on s’en rendra compte plus facilement.
* *
Et maintenant voici le contenu de la
vieille chanson populaire, suivi du texte
en langue occitane. Pas n’est besoin de
l’expliquer à la plupart de nos lecteurs, •
puisque nos dialectes vaudois ne sont, en
grande partie, que des variétés régionales de la langue d’oc, la langue des troubadours, qui fut celle de laquelle se servirent nos ancêtres pour répandre, auprès et au loin, leur doctrine.
Alexis était fils imique et chéri d’un©
riche famille romaine. Rien ne lui manquât pour qu’il pût être considéré comme l’homme le plus heureux. Cependant,
le jour même de son mariage, notre jeune
homme abandonne sa fenune et se met
en voyage pour l’Orient, en pieux pèlerinage vers la Terre Sainte. Mais voilà
qu’au bout de sept ans il s’en retourne à
Rome, se présente à ses parents qui, ne
le. croyant plus en vie, ne le reconnaissent pas et finissent par lui accorder l’hospitalité et le loger : mais comme un chien,
dans un dessous d’escalier. Et après sept
autres années, passées dans cet état et sajtls
que jamais ses parents soupçonnassent
sa présence au milieu d’eux, le pauvre
vient à mourir. Alors seulement ses parents et sa femme, désespérés, se rendent
compte, mais trop tard, que le pèlerin
était leur propre fils et époux.
Suit maintenant le texte de la chanson qui est vraiment comme un petit poêr
me, et qui justifie l’impression profonde
et salutaire qu’en ressentit l’âme de
Pierre Valdo.
Lo baron Sant Alexi se vol pas maridar ;
Per escotar son paire la facha demandar ;
Por escotar sa maire, la volgada espozar.
Ijo vespre de las nôsas, ’bexi fai que plorar :
— Ma.5 de qu’as donc, Æexi, que fas ren que plorar ?
— A Dius ai facJi promesa, l'ot de virginitat.
— S’as fadk d’aco jjromesa, per' ièu dèu pa.s restar.
Alexi prend sas biasas, son grand viatge n’a fach.
S’en vai al Sant Sepadere qu'es per delà las mars.
Long del camin, rescontra lo marrit Satanas ;
— Al castel de ton paire ta mother tm bordel ;
Se voles jjas me creire, ten, vaqui sos anels.
Alexi sab que faire, dañar o s’en tomar.
Dal cel dccend un angel per U venir parlar:
—• 'Vezes pas qu’es lo diable que te ixddria tentar ?
Alexi prend sas biasas, son grand viatge na fach.
Al cap de set armadas, Alexi a retornat.
Al castel de son paire se n'es vengut picar.
Del ped pim à la porta : — Lojariats lo romiu 1
Son paire sort à l’estra : — Lojam ges de romiu !
Del ped. pica à la porta : — Lojariats lo romiu ?
Sd maire sort à l’estra: — Lojam ges de romiu!
Del ped pica à la porta : — Lojariats lo romiu ?
Sa molher sort à l'estra: — Lojarai ben iéu ;
Que sabi pas, iéu paura, quel me loja lo miu.
Li an dreisat sa cacheta sota- hs escalièrs,
Onte varlets, cambrieras jitan las bordariés.
Al cap de set anada.s, Alexi a trespasat.
Las campanas de Roma se son mez a sonar,
Qu’i a ni der ni abesque que las posqm asdar.
Tots los gens de la vUa : — Es mort quelque cos sant,
Lo baron Sant Alexi besai a trespasat.
Son paire ne deoende, decende los degrés :
— Se ses mon füs Alexi, agues à moi parler ;
De ta bêla man droite agues à moi toucher.
Sa maire ne decende, decende los degrés :
— Se aies mon fiïh Alexi, agues à mai parler ;
De ta bêla mon droite agues à moi toucher.
Sa molher ne decende, decende los degrés :
— Se síes mon mari Alead, agues à moi parler.
De ta bêla mon droite agues à moi toucher.
Dal costat de sa drecha li troba un mot d’escrit
Qu’Alexi s’en anaba tôt drech en Paradis.
%.
m
COMMISSIONE.fINANZIARIA.
^ PRO EMERITAZiONE.
‘ ’ (Ventiduesima Lista.)
200,
1Ì Signore e Signori :
Prof. E0ter JaJla e famiglia, Ventimiglia L.
Federico Legler Hefti,
Plointa S. Pietro » 5.000,—
Matteo Legler Schaeppi, Id. » 5.000,—'
Federico Legletr Ghisleir e
Sig.ra Albqrtina, Id. » 3.000,—
Riccardo Legler, Id. » 3.000,—
PRO COLLEGIO.
(Ventiduesima Lista.)
Signor© © Signori :
Prof. Ester Jalla © famiglia, Ventimiglia L. 200,—
In memojtia di Davide Jahier, i figli » 1.000,—
Inoltre hanno versato la quota del loro impegno triennale : pel 1936, il Sig. Jahier Roberto.
Pel 1937, i Signori : Prizzoni Ugo e Norina,
Costalx'l Aldo, Vinay E'nna'nno, Zavaritt Giovanni.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Th.
AMOBOGNE. (Serre). Dimanche prochain, l“*" août, aura lieu, D. v., au Serre,
à 3 heures de l’après-midi, un Bazar
pour les urgentes réparations du temple. Nos paroissiens ont bien travaillé
pour la préparation de ce bazar, et
nous osons esitérer que la pain© qu’ils
se sont don,née sera couronné© par un
bon résultat.
Un aerviice d’automobiles, depuis
La Tour jusqu’à Saint-Laurent, est organisé pour leis amis da notre paroisse
qui ne se sentent pas de monter à pied
jusqu’au Serre. Ceux qui pensent de se
servir de ce mpyen sont priés d© s’inscrire chez M. le tailleur Adolphe Jouve
- Via Roma - Torre Pellice - pas plus
tard que samedi matin, 31 juillet. Le
prix est fixfe à L. 5 par personne.
Nous remercions ceux qui nous ont si
généreusement aidés jusqu’à maintenant, et nous vous attendons au Serrer
nombreiux et... bien disposés. A. D.
BOBI. Notre Bazar a pleinement réussi ;
les dames et demoiselles de la paroisse
avaient soigneusement préparé toutes
choses : aussi le jardin de la Cure offrit
un beau coup d’œil aux nombreux visiteurs. La vente donna des résultats très
encourageants, à la sati^action de tous.
Nous renouvelons nos remercîments d’abord à nos paroissiens, qui, dans le meilleur esprit, ont préparé le Bazar, ensuite
aux nombreux acheteurs qui nous ont honorés de leur visite. R.
LA TOUR. Deux familles de la par
roisse ont été visitées par le deuil, dans
la dernière huitaine ;
M. Henri Frache, des Jourdanots, a
été emporté par unie maladie qui, diepuis quelque temps, déjà minait son existence, et qui, ces damiers jours, était
devenue douloureuse. Il fiésista vaillamment, soutenu par l’affeiction des siens
et par l’aide de Dieu.
M. ring. Humbert Malan, décédé à
Turin, où il s’était randu, il y a quelr
ques semaines, p,our y avoir tous les
soins médicaux que réclamait son état.
La science ne put rien contre son mal,
et Dieu n’exauça pas les prières de
ceux qui le suppliaient de guérir leur
bien-aimé. Membre du Consistoire, il
était estimé par ses collègues, aimé par
les familles de son quartier, à cause de
sa bonté et des services qu’il était toujours disposé à rendre.
Nous demandons au Seigneur de
pandre Sa consolation sur les foyers
éprouvés.
★ A l’occasion de la Mostra deU’Artigixinato e délia Piccola Industria, qui
aura lieu à Torre Pellice du 19 au
31 août, une Exposition de la tradition
et du costume vaudois sera organisée
dans las locaux de la Maison Unioniste.
Deux pièces de l’ancienne maison vaudoise, une cuisine et une chambre à
coucher, seront reconstituées entière- ■
ment ; anciens meubles, instruments,
ustensiles, ornements de maison, costumes, seront exposés convenablement.
Dans oe but, tous ceux qui voudraient
offrir des objets de ce genre et concourir
ainsi à cette reconstruction si intéressante, peuvent le faire s’adressant à un
des membres du Comité : MM. Attilio
Jalla, président; prof, Paolo Paschetto,
Alexandre Pasquet, M.me Madeleine
Pasquot, M.ll's Hélène Salomon, Isabelle
Chauvi©, Alice Peyrat. Tout offre sjara
reçue avec vive reconnaissance.
PRARUSTIN. Nous rappelons aux
Prarustinencs et aux amis de la paroisse la vente annuelle die l’Eglise, qui
aura Heu l’après-midi du dimanche
8 août. G. R.
3
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ww^-^
~'Mr
\4>.'
L*Echo des VaJÌées ^ VÌidi^ 30 Juület 1937r2£!f^ '
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iBllH lttlnK,ÌI l'Etm
'if‘h
Au Pays de papà
»
La veille, au soir, Liline, 8 ans, eit'
Totx>, 6 ana étaient arrivés à Angixtr'
gne, « le pays de papà où ils devaient
. passer deux grands mois de vacances.
Fatigués de leur long voyage, suivi
d’une heure de marche par des sentaera
de montagne à peine éclairés des dernières lueurs du jour, ils tombaieni; de
sommeil, trop las pour prendre intérêt
aux charmantes lucioles qui étoilaient
les buissons de leurs feux palpitants.
Mais le matin, quand ils ouvrirent
leur fenêtre !
— A-a-ah ! — murmura Liline.
— Oo-oh ! — s’écria Toto extasié.
C’était la première fois qu’ils se trouvaient à la montagne. Les années précédentes, il(s avaient passé une partie
de leurs vacances à la mer et, certes, ils
en avaient conservé de brillants souvenirs ; mais la plage était une grande
dame un peu hautaine à laquelle on
rendait visite le plus souvent possible ;
mais aux heures de grand soleil ou par
les temps de pluie, il fallait rester chez
soi. Tandis que la montagne!... Elle
était là, fraîche!, verdoyante, qui vous,
enveloppait de sa grande ombre lumineuse, qui vous tenait tous près d’elle
avec une tendresse protectrice de mère.
Ecoute ! — dit Liline, loi doigt levé.
Au fond de la vallée, bien qu’invisible en cet endroit a cause de l’opulent
feuillage, le torrent franchissait en écumant lœ roches amoncelées par les siècles sur son passage.
— L’Angrogne... A. ¿it Toto, saisi
d un grand reE|>ect. Leur père leur en
avait souvent parlé et il leur avait
promis, qu’à peine rétabli, il leur montrerait les gouffres et les rochers dont
les noms leur étaient déjà familiers.
Quel privilège ! Une leçon d’histoire
vaudoise donnée sur les lietux mêmes et
par papà !
^ C’était pour raffermir sa santé ébranlée qu’on était venu «au Pays». II dormait encore, Doucesnent, pour ne pas
le réveiller, les enfants descendirent l’escalier extérieur abrité par
un large avant-toit. La maison, un chalet rustique tout juste confortable,
n avait ni cour ni jardin. L’Univers
s’ouvrait devant eux. La main dans la
main, ils prirent le premier sentier venu
et allèrent à la découverte...
Ils marchaient sur un tapis die verdure et de fleurs champêtres, le^ grands
arbres étaient pleins da chante d’oiseaux et, a travws le feuillage mobile,
on voyait le ciel d’un bleu pur et doux.
Oh ! qu’il était beau le pays de papà !
Ils arrivèrent bientôt à une petite
clairière où l’eau d’une source alimentait l’abreuvoir le plus primitif qu’on
pût imaginer : un bassin creusé dans le
tronc d’un châtaignier géant. Un faisceau de saules trempait à une extrémité ; tout autour des fougères mêlaient leurs frondes d’un vert tendre à
des touffes de myosotis en fleurs.
Les enfants se penchèrent et tinrent
longtemps leurs mains dans l’eau délicieusemient fraîche qui coulait du cheneau de boiis.
— AUoins, — dit enfin Liline.
A quelques pas, ils virent au-de^sOus
d’eux un toit d’ardoises à peine dégrosaiés et ayant trouvé l’entrée de l’humble ferme, ils poussèrent la lourde porte
charretière et, avec la hardiesse ingénue
des enfante de la ville qui croient qu’à
la campagne tout est permis, entrèrent.
Sauf pour une vingtaine de poules noires fort occupées du bec et des patte®
à chercher des graines éparses dans une
brassée de paille, la cour était déserte.
Les enfants n’avaient jamais vu de
poules dans Tintîmité et ils s’en approchèrent sur la pointe des pieds pour
ne pas Iqs effrayer. La paille éparpillée et la dernière graine disparue, îies
poules, d’un commun accord, se ruèrent
à l’assaut d’une petite auge en pîerré
remplie d’eau et se mirent à boiTei.
Elles buvaiieint à longe traits.' levant
la tête après chaque gorgée. Ce mouvement d’ensemble était si joli, si nouveau pour Liline et Toto qu’ils na j^yirent pas, d’abord s’avancer un© mince
fillette d’une douzaine d’années, portant
à grand peine deux seaux bien lourds
pour elle. Surpris, les enfants, sans sé
saluer, se dévisagèrent mutuellemeint.
De sa vie, Susett© n’avait pensé que
des enfante pussent être aussi jolis que
ces deux petits! « villeggianti », vêtus
de blanc de la tête aux piéds.
,— C’est bien salissant, — avouait
leur mère ©n soupirant ; — mais une
bonne savonnée et tout est dit : le soleil
fait, le reste.
De son côté, Liline regardait avec
étonnement la pauvre petite fermière
arrête© devant elle, la figure en sueur,
ses pieds nus couverts vde poussière.
Elle tenait toujours ses deux seaux au
bout de ses bras maigres. Hélas ! ils
ne contenaient ni l’eau cristalline de la
fontaine ni le lait mousseux et parfumé cher aux âmes poétiques. Non, rien
qu’un breuvage indéfinissable fort esitimé au pourcil et familièrement connu
sous le nom de « bouirmm ».
Toto, lui, continuait de regarder le
manège des poules, qui avaient presque
vidé leur petite auge.
— Pourquoi que tes poules lèvent la
tête après avoir bu ? — demanda-fc-ü à
la petite fermière.
— Et toi, — s’écria Liline choqué©
de son sans-gêne, —- pourquoi dis-tu
toujours pourquoi ?
— Pour savoir, — répondit Toto imperturbable ; — et, son visage résolutourné vers celui de Susettei, il attelndit la réponse qui ne venait past
C’est, qu’en vérité, Susette ne savait
que répondre. Depuis toujours, elle
avait vu ses poulœ boire ainsi, 'ses
jolies poules noires à la crête écarlatfe,
si gracieuses, si légères, si modeste,
si vaillantes. Elle posa ses deux seaux
à terre et réfléchit, son front bombé
plissé sous l’effort. Et tout à coup, un
beau sourire éclaira son visage.
J’ai trouvé !... — s’écria-t-elle. —
Voyez-vous, Monsieur, elles ont si soif,
après avoir mangé des graines, et elles j
sont si contentes d’avoir de Teau fraîche à boire ! Alors, elles lèvent la tête
et disent : « Merci Seigneur ».
Elle prit sa-!| deux seaux et s’en alla
les porter à destination.
~ Liline, — demanda Toto sur le
chemin du retour, — ©s-tu contente
d’être ,au pays de papa ?
— Très, très contente.
— As-tu remercié le Seigneur ? -,
— Je n’y ai pas pensé. *
— Moi non plus. Si on le remerciait
maintenant ?
— Je veux bien, dit Liline.
Les mains jointes sur la poitrine, ils
levèrent le plus haut qu’ils purent leurs
clairs visages vers le ciel immaculé.
— Merci, Seigneur, — dirent-ils ensemble ; — merci pnour nos belles var
cances au pays de papà.
— Enfante, où donc êtesi-vous ? Venez vite déjeuner — cria une voix bien
connue.
La cœur joyeux, ils. coururent se jeter dans les bras de leur mère qui, sur
le seuil de la maisonnette, les attendait
en souriant. Eva Lecomte.
MIÉ llii iniflU EhméImiü lit Parli
La Société des Missions Evangéliques de
Paris a eu sa XXV® Conférence consultive
le 8 juin.
Après deux années consécutives qui ont
terminé sans déficit, mais dans lesquelles
l’équilibre budgétaire s’egt obtenu grâce
à des économies qui pourraient compromettre, à la longue, Tœuvre, le Comité
demande aux amis des Missions un effort
nouveau ^ur donner des renforts à des
missionnaires surchargés et pour répondre aux demandes pressantes, qui viennent continuellement dtf monde païen, qui
a soif de l’Evangile.
Nous souhaitons au missionnaire vaudois Henri Peyrot, qui travaille au Madag^car, où il est présideBiit de la Commission exécutive, et qui a souffert dans
sa santé pour surmênage, un rétablissement dans sa santé.
Nous donnons aussi la bienvenue à M.me
et M. Robert Coïsson, qui retournent en
congé du Zambèze. G. R.
Faits, et
Un opportmn éloge du travail. Ml Geor'■'ges Risler, membre de l’Académie des
Sciences morales et pdlitdquee, a pré-‘f
sidé, dimanche 4 juillet, à Nancy, la
distribution annuelle des récompenses
attribuées aux ouvriers lorrains par la*"
Société industrielle d© l’Est,
i Nous relevons, dans les propos de ce
vénérable et vaillant octogénaire, cet
éloge du travail, qu’à l’heure actuelle
on ne saurait trop méditer : ;
f « Le travail, dit-il, c’est le don 1© plus’
précieux qui nous a été donné par l’Etemel. Sans le travail, que derviendrionsnous ? Le travail est quelque chose de
sacré, c’est lui qui fait notre vie et,
quand on arrive à un âge avancé, on
s’aperçoit bien plus encore de la place
que le travail tient dans la vie; quels
que soient les honneurs, quelles que
soient les situations, sans le travail la
vtie ne serait pas supportable let, de
plus, on a la satisfaction d’être utile à
ses semblables.
«Le travail est quelque chose de
saint, quelque chose d’admirable ».
^ HH ¡it
Les Juifs dans le monde. Un journaliste polonais, bien informé, donne la
statistique de la population juive dans
le monde, en 1935 ;
Europe
Amérique
Asie
Afrique
Océanie
Les Etats
100.000 Juifs
9.863.000
4.978.000
824.000
564.000
30.000
16.260.000
suivante ont plus de
: Etats-Unis, 4.450.000 ;
Boilôgne, 3 J50.000 ; Russia^ 3.089.000 ;
Roumanie, 1.000.000 ; Hongrie, 420.000 ;
Allemagne, 420.000 ; Palestine, 410.000 ;
Tchécoslovaquie, 360.000 ; Angleterre,
320.000 ; France, 250.000 ; Argentine,
250.000 ; Autriche, 188.000 ; Lithuanie,
170.000 ; Canada, 165.000 ; Maroc,
120.000; Hollande, 115,000; Algérie,
115.000.
En 1880, on estimait que' le nombre
total dies Juifs s’élevait à 8 millions, en
1910 à 13 millions. Ce développement
est normal, analogue à celui de l’Alletmagne, deux fois plus fort que celui d©
TAngleterre ©t sept fois plus fort que
celui de la France.
{Le Christianisme Social, juin 1937).
HH Ht Ht
U. R. S. S. Les derniers pasteurs
évangéliques. D’après des nouvelles sûres, il y aurait, aujourd’hui, dans fiout
le territoire de l’Enion soviétique, qui
comprend la sixième partie de la terre,
seulement trois ou quatre pasteurs
évangéliques allemands qui peuvent annoncer l’Evangile dans leurs modestes
cadres. Toute la Sibérie est sans ’un
seul pasteur, depuis qu’en juillet le dernier pasteur, Waldemar Reichwald, a
été condamné à sept annéos de prison
et sa femme à trois ans. Dans le cours
de cette année, toute un© série de pasteurs et de femmeis de pasteurs ont été
envoyés dans des camps de travail
forcé et ont subi une mort épouvantable. Le pasteur Krentz, de Neushettgart, est tombé, pour la seconde fois,
dans une carrière, et est près de sa fin, ,
Le pasteur F. Deutschmann, de Hochstadt, travaille également dans un© carrière dans le voisinage de Tomsik et est
au bout de ses forces. On ne sait ce
qu’est devenu le pasteur Woldemar
Seibt, qui a été condamné à sept ans
de travail forcé. La condamnation à
mort du pasteur Simon Kluth doit avoir
eiu lieu il y a quelques mois. A la famille qui met la chose en doute, on refuse de donner aucun renseignement.
-On n’a plus de nouvelles de trente-trois
^ pasteurs, sur le sort desquels on avait
des nouvelles régulières jusqu’au commencement de cette année. Si l’on songe
qu’avant la révolution, 230 pasteurs allemands annonçaient TEvangile dans
359 paroisses et 1.828 tepiples de la vaste
Rusiisie, on n© peut que constater avec
horreur que le bolchévisme a accompli
dans ce pays une œuvre de destruction
sans exemple. , (Freitagzeitui}g).
★ D’après les informations reçues
de TUnion Soviétique, publiées à Varsovie, dans 'le journal russe VotJeresnoye
Chteniyo (N. 7), les statistîquea du
Commissaire de l’Intérieur ont relievé
que pendant les dix-huit ans du Gouvernement des Soviets ©n Russie, 48J100
membres du clergé sont morts dans les
camps de .concentration de Solovski, Narym, Tur'kestan et autres. Il reste à
peine, em ce moment, 1.200 membres du
, M
clergé dans touKa l’U.,R. S. S., duquel
nombre une petite portion seulement de '
ces prêtres sont restés dans leutei paroisses. (L’Echo des Missions).
ï. ^ ' 'U
* » » ■ f
- Un centenaire. Il y a eu cent ans le
25 juin, que mourut Louise Scheppler.
Si Oberlin a été le père .du Ban-dela-Roche, elle en a été la mère. Venues
à 15 ans dans le presbytiène d’Oberlin,
elle éleva, après la mort prématuré© de
M.me Oberlin, les sept enfants du pasteur, qui lui gardèrent une profond© reconnaissance pour son amour et sa fidélité.
Mais elle fit plus encore. Elle rassem'bia les enfants d© la paroisse à « l’école
du dimanche» pour permettre à leurs
mères l’assistance au culte. Trois fois
par semaine, elle allait dans tous les villages de la paroisse pour surveiller les
salles d’asile fondlées par Oberlin. Elle
y tricotait et y chantait aviec les enfante, leur racontait lés" histoires de la
Bible, leur enseignait las éféments de
l’agriculture ©t de Thistoire naturellei,
qu’elle avait appris elle-même à l’école
et au presbytère. Elle devenue ainsi
■le modèle de toutes les «jardinières»
d’enfiants. Les sept enfants du pasteur,
ses 80 (!) filleuls ©t les nombreux petite de l’école du dimanche eit des salles
d’asile lui étaient attachés comme à une
mère. Elle les suivit et pria pour eux
jusqu’à la fin de sa vi©. L’Acadlémie
française lui décerna le grand prix de
vertu de 5.000 francs, et quand elle
mourut, dans sa 74® année, ce fut un
dieufl profond pour le Ban-de-IanRoche,
et bien au-delà.
» »
Anoleterre. Le 12 juillet, au soir,
s’est ouverte, à Oxford, la seconde Conférence universelle des Eglises chrétiennes. La première avait eu lieu en 1925,
à Stockholm. Quatre cents délégués officiels et à peu près autant de délégués
officieux y représentent toutes les confessions et Eglises du monde, oélla de
Rome exceptéa En outre, TEgHsa d’Allemagne fait défaut, ses délégués s’étant
vu privés de passeports par le gouvernement national-socialiste. La Conférance, qui siégera jusqu’au 26 juillelt,
doit étudier la question ; « L’Eglise, la
Nation, l'Etat».
La famille FRACHE, profondémsnt
touchée par la sympathie et l’affection
dont elle a été entourée dans la triste
circonstance du départ de son hien-aimé
Henri Frache
rwnercie sincèrement toutes les personnes qui, soit par écrit, soit en accompagnant le cher disparu au champ du repos, ont vorilu prendre part à leur deuil.
Un remerciement spécial au docteur
Gardiol, potw ses soins dévoués, ainsi
qu’à M. et M.me Tron, pour leurs bonnes paroles d’encoîoragemmt.
La Tour (Jourdaii'ots), 27 jiifiJet 1937-XV.
II 26 luglio si spegneva a Torino, nel
suo 77" anno, l’operosa e benefica esistenza
terrena del
Prof. Giovanni Ribet.
La moglie Alina Decker ; i fi^i ; Emilio con là consorte Mimi Rabaguo; Ida,
coi marito Mario Cignoni e iì fig^ Marcello ; la sorella, il fratello, le cognate, Ì
nipoti e i parenti tutti ne dàrmo U ddoroso annunzio.
« Beato l’uomo elio, sostioue
la prova ; pereliè,, essendosi
POSO approvato, riceverà la
corona della vita, -che il Signoiv lia promesso ,a f|Uclli
che l’amano».
S. Giacomo, 1-12.
La famiglia, commossa del tributo d’affetto reso al sìjco caro, ringrazia quanti
hanno partecipato al suo grande dolore:,
in ispedal modo U pastore dg. Simeoni ed
U comm. doti. Giuseppe Rossi.
W'
Ÿ4
4
L^Ècho des Vallées - Vendredi 30 Juillet 1937-XV
Qlta con troni poitolari
u 'del 1* Agosto 1937.
Torino-Roma, L, 44 - Torino Venezia,
L. 32 - TorinoBìella, L. 10 - TorinoAo
sta, L. 12 - TorinoMilano, L. 14 - To
rmòGenova, L. 15 - TorinoSavona,
L. 13 - TorinoBaa'donecchia, L. 9 - To
rinoToirre PaUice, L. 6 - TorinoLivorno,
L. 28 - Torino-Si^a, L. 22 - Torino
Vlercelli, L. 9.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
'Stato ClYlle dal 19 al 25 Luglio 1937-XV.
I ■ Nascite N® 0 — Decessi N» 3 I
Chictlcte il Catalctgo Generale alla
Ubteria Sditrio« GUDDIANA
TORRE PELLICE (Torino)__________
Tipoirafia lllpins
TUTTI
♦♦
♦
gli Enti Evangelici
Parrocchie
Istituti e Opere Valdesi
hanno l’obbligo morale di sostenere
la nostra Ditta.
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t
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DAL. 22 MAGGIO ^937-XV
torre Penice p.
Luserna S. G. >
Brieberasio »
Pinerolo »
Airasca >
Torino a.
Torino p.
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(i) Feriale — (2) Dal 1° Luglio al 31 Ottobre — (3) Festivo — (4) Lunedì.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
I
Pinerolo p. 6,45 7,52 9,05
Ponte Lemina (iac.) » 6,53 7,59 9,12
Abbadia . 6,56 8,02 9,15
Riaglietto*Fiugera(Aic)> 7,— 8,05 9,18
S. Martino » 7,03 8,08 9,22
Porte . 7,06 8,11 9,25
Malanaggio (fac.) > — 8,16 9,29
S. Germano > 7,14 8,19 9,32
VillarPerosa > 7,24 8,26 9,39
Dubbìone > 7,32 8,33 9,46
Pinasca > 7,35 8,36 9,49
S. Sebastiano
Perosa Argentina
a. 7,45 8,45 9,55
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerar/oc;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
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6,35
6,40
6,43
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n
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13,03
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20,06
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20,16
3
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6
20.40
20,43
20.48
20.51
20.58
21.05
21,08
21,11
21,14
21,17
21,20
21,23
21,30
<l) Dall’II Luglio gl 5 Settembre (2) Festivo fino al 10 Luglio e dal 6 Settembre in poi.
(3) Festivo dairil Luglio ai 5 Sett. (4) Dal 10 Luglio al 5 Sett. (5) Festivo tino al 10 Luglio e dal 6 Sett. In poi.
(6) Festivo dall'll Luglio al 5 Settembre.
OBABIO AOIOMOBILE TORBE-BOBBIO PELUCE
Torre P. p.
S. Margh. >
ChabrioIs >
Villar P. »
ViaFourca »
BobbioP. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
1
11.
11,05
11,12
11,19
11,24
11,30
15,15
15,20
15,27
15,34
15,39
15,45
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
20,25
20,30
20,37
20,44
20,50
20,55
Bobbio P.p.
ViaFourca»
VillarP. »
ChabrioIs >
S. Margh. >
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
7,15 11,50 17,35
7,20 11,55 17,40
7,26 12,01 17,46
7,33 12,08 17,53
7,41 12,15 18,7,45 12,20 18,05
2 3
19,- 19,40
19,05 19,45
19,11 19,51
19,18 19,59
19,25 20,06
19,30 20,10
0) Al Venerdì — (2) Feriale — (3) Festivo.
ORARIO ABTOHOBILE PBBOSA-PBRBBRO-PBALY.
Perosa Argentina P- 9,- 13,55 19,30 Praly (Ghigo) P- 3 5,- 10,35 3 16,25
Pomaretto > 9,08 14,03 19,38 Praly (Villa) » 5,05 10,39 16,30
Chiotti-Riclaretto » 9,23 14,18 19,53 Rodoretto » 5,14 10,47 16,39
Trossieri-Faetto » 9,27 14,22 19,57 Crosetto-Gardiola » 5,23 10,55 16,48
a. 9,30 14,25 20,- Pomeifrè » 5,38 11,07 17,01
rei 1 CI u p- 9,35 14,30 20,05 Chiabrano-Maniglia » 5,40 11,11 17,05
Chiabrano-Maniglia 9 9,43 14,38 20,14 a. 5,50 11,20 17,15
Pomeifrè » 9,47 14,42 20,19 rerrerò P- 5,50 11,25 17,20
Crosetto-Gardiola * 9,59 14,54 20,32 Trossieri-Faetto » 5,53 11,28 17,23
Rodoretto » 10,07 15,04 20,41 Chiotti-Riclaretto » 5,57 11,32 17,27
Praly (Villa) » 10,16 15,11 20,50 Pomaretto > 6,12 11,47 17,42
Praly (Ghigo) a. 10,20 15,15 20,55 Perosa Argentina a. 6,20 11,55 17,50
(1) Fra Perrero e Praly dall’ll Luglio ai S Settembre —12) Prosegue per Praly aoltanto nei giorni precedenti
... . j.t ,n , —.j, 5 _ (3) Proviene da Praly nei giorni feativi e susseguenti i festivi.
Il tervizlo fra Perrero e Prati/ si effettua Hat 27 Olugno al 26 Settembre.
i festivi e festivi dal 10 Luglio al S
dall'll Luglio al 6 Settembre
ORARIO A17TOMOBILB SAN SECONDO - PINEROLO
S. Secondo p.
Bivio strada S. Martino >
Miradolo >
Ponte Lemìna »
Pinerolo (P. Cavour) »
Pinerolo (Staz. Ferr.) a.
Pinerolo (Staz. Ferr.) p.
Pinerolo (P. Cavour) »
Ponte Lemina >
Miradolo >
Bivio strada S. Martino »
San Secondo a.
(I) AI Lunedi — (2) Al Sabato — (3) Alla Domenica.
1 6,- 7,20 2 9,- 14,- 18,- „38 21,6,03 7,23 9,03 14,03 18,03 21,03
6,06 7,26 9,06 14,06 18,06 21,06
6,09 7,29 9,09 14,09 18,09 21,09
6,12 7,32 9,12 14,12 18,12 21,12
6,15 I 7,35 9,15 2 14,15 18,15 21,15 3
6,30 7,50 1!,- 14,25 18,25 21,30
6,33 7,53 11,03 14,28 18,28 21,33 21,36
6,36 7,56 11,06 14,31 18,31
6,39 7,59 11,09 14,34 14,37 18,34 21,39
6,41 8,02 11,12 18,37 21,42
6,45 8,05 11,15 14,40 18,40 . 21,45
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