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7 Novembre iyi9
N. 45
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, fastes, pores, aimables^.... dignes de louange, occapent vos poisées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Il m’a dit tout ce que j’ai
fait — Histoire Vaudoise — Les élections — Unions Chrétiennes de Jeunes
Gens — Nos Institutions Hospitalières
— Chronique vaudoise —- Nouvelles
politiques.
Il l’a i loin ce eue j’ai faii.
Ev. de Jean IV, 39.
Il n’y a pas de personne au monde
qui soit capable de me dire «tout ce que
j’ai fait ». Mais Christ avait ce don quand
il était sur cette terre ; et Christ, le « hjaant aux siècles des siècles », l’a maintenant, quand je le rencontre spirituellement dans le chemin de la vie.
Celui qui voyait Nathanaël sous le
figuier, qui sondait l’âme des pharisiens
et des scribes qui lui tendaient des pièges,
qui montrait à la Samaritaine la misère
de sa vie passée, peut et veut nous prendre par la main dans les rencontres sçr
lennelles de notre conscience et nous
conduire visiter les archives dans les^
(juels nous réléguons les souvenirs de ce
que nous ayons fait. Ne nous opposons
pas à son action; laîssons-Ié tourner lèg
pages de notre passé; laissons-le ¿bus
dire tout ce que nous avons fait 1
Il y a plusieurs raisons pour lesquelle^
il est bien que Jésus fasse pour nous,
commç il le fit pour la Samaritaine, cet
examen. En voici quelques-unes:
1° Jésus peut nous dire ce que nous
avons fait.
Il le peut.
Il le peut parce que son regard pénètre
dans notre vie et en recherche l’action
et la pensée dans ces retraites où nous
n’admje1;tons pas même nos plus proches^
parents.
Jésu^ le peut, parce que au-delà de
la manifestation du niai, il connaît les
germes qui en ont été la cause, Il le peut,
parce que il évalue et pèse exactement; il
nous pèse nous et nos œuvres, non selon ce
que nous faisons voir aux hommes, mais
selon ce que nous sommes en réalité.
Christ sait ce qui s’agite en nous; il le
sait I Réjouissons-nous en et allons à lui
avec confiance et laissons-le nous dire
tout ce que nous avons fait I
2° Jésus a le couTCtge de nous dire ce
que nous avons fait. '•
Il a le courage I Pour braver notte personnalité humaine .qui est une forteresse
armée formidablement d’idées enracinées, de préjugég, de compromis, d’inté, rêts rusés et parfois masqués d’altruisme,
d’amour propre soupçonneux — il faut
saisir d’une manière absolument sûre ce
qui se cache parfojs sous le front calme
et vénérable d’un vieillard, sous la candeur 4e la jeunesse. .1
Jésus a lé courage parce qu’il est déjà
entré dans la forteresse ke'^la personnalité,
humaine par le chemin de la conscience
peut-être endormie mais jamais entièrement morte.
Il ¡a le courage, parce qu’il connaît le
danger de l’endurcissement du cœur.
Il a le courage parce qu’il a pour le
mal une haine profonde dont nous sentons le souffle mortel chaque fois que
nous suivons la voie de l’injustice.
Il a le courage, parce qu’il éprouve un
amour profond pour nous, pour notre
âme, un amour dont nous sentons la caresse chaque fois que nous retournons
vers le bien.
Il a le courage de te dire ce que tu as
fait, non pas pour te lancer un vain reproche, mais pour te pousser au relèvement, à l’oubli du passé et pour te
rappeler ton origine divine.
3° Jésus cannait l'heure propice et ne
tarde pas à nous dire ce que nous avons
fait.
L’on peut tarder en pensant que le
retard soit une preuve d’amour et l’on
fait alors une confusion entre amour et
sentimentalisme. Le vrai amour arrête
sans retard celui qu’il voit courir vers
la ruine.
Christ ne nous révèle jamais trop tard
l’état réel de notre âme. Sa parole veut
être une nouvelle de salut et non pas
un signe précurseur de ruine. Sa manière d’agir nous instruit: Ne tardons
jamais à avertir notre prochain. Ne tardez pis à arrêter votre fils sur le chemin
du mal. Neftardez pas à vous arrêter
vous-même sur la voie des petites concessions, innocentes eh apparence, des
actes d’égoïsme qui peuvent sembler
autorisés, des renvois que vous retenez
sans conséquences.
40 Enfin laissons que Jésus nous dise
la vérité sur notre compte parce qu’iZ
conna,it la manière de nous dire ce que
nous avons fait.
La manière; comprenez-vous? Avant
Jésus, la pédagogie de l’esprit connaissait les chemins de la justice et disait:
« Tu dois » ; après Lui elle a connu le
chemin de l’amour et a dit: «Venez à s
moi vous tous qui êtes fatigués et chargé^!».
Que de fois la vérité et la justice ont :
été, dans nos mains, un instrument qui 1
a blessé notre frère. Dans ses mains qui
connaissent; l’amour,, vérité et justice
sont notre salut.
Qui peut dire d’avpir appris de Jésus, „
sa naanière de dire ce que les autres ont
fait, sa méthode? Et pourtant c’est Ja ,
méthode dont il se sert envers nous et
qui nous ouvre de nouveau le chemin
qui conduit au Père qui est dans les deux.
Mon frère, ma sœur, ne néglige pas la
voix solennelle et douce qui te dit la
parole du pardon dans l’instant même
où elle te révèle ta faute.
Ne la néglige pas quand même ta fierté ,
doive en être rabaissée, quand même
pour la première fois tu sois poussé à
t’écrier: « Mon Seigneur et mon Dieu ! ».
Sa voix veut marquer pour toi ou
bien, l’entrée dans une nouvelle vie, ou
bien, si tu y es déjà entré, une nouvelle
ascension dans laquelle ton Maître te
tenant par la main, sera ton guide.
Mario Falchi.
(Du « Bollettino Omiletico », N° 3).
■ Histoire Vaudoise,
Le premier Député Vaudois au Parlement.
Il ne s’agit pas du Parlement Italien,
mais de celui Piémontais qui le précéda ;
le député dont nous voulons parler est
M. Joseph Malan. Il ne fot pas le premier député des Vallées car notre Collèga; de Briquéras eut avapt lui 3 représentants au Parlement MM. Buniva,
Metogari et Cesan; mais M. Joseph
Malan fut le l.r député Vaudois ¡de
naissance qui siégea au Parlement. Nous
pensons que nos lecteurs liront avec
plaisir cette esquisse du caractère et de
l’activité de M. Malan:
î« Les deux .amis se retrouvaient généralement dans le centre.de la ville de
Turin et s’acheminaient ensemble; pour
faire leur .promenade ordinaire. Ils. passaient les jardins du Valentin et ils gra-i
vissaient ila spente qui conduit à la colline des Capucins. De cette colline leurs i
regards se portaient au-delà des grandes >
plaines piémontaises, sur ce groupe de
montagnes dont on a tellement parlé
pendant des siècles à Turin. Ils les fixaient ïCes montagnes ; parfois, il leur,
semblait d’entendre - porté par le vent un écho des luttes et des batailles qui
avaient combattues là-bas les Vaudois
pour défendre leur pure foi chrétienne;
parfois il leur semblait d’entendre les
chants et les cris d’angoisse des martyrs...
L’un des deux hommes était Camillo
Cavour,alors ministre des finances, l’autre Joseph Malan, un des premiers industriels de Turin,; le premier, né|ca-.
tholique romain, mais éduqué à Genève,
le second né Vaudois et élevé dans la foi
de ses pères.
Cavour aimait , nos montagnes, parce
qu’il se souvenait que quelques-uns du
ses ancêtres avaient été Vaudois, et il
lutta pendant des années pour que notre
peuple, si persécuté par le passé, pût
avoir les mêmes droits que les autres
citoyens. Et Cavour aimait Joseph
Malan I Ils marchèrent côte à côte pendant de longues années;.puis quand Cavour laissa le pouvoir, après avoir élevé
dans ses parties essentielles l’édifice na- .
tional, aussi J. Malan se retira, content
d’avoir obtenu que ses coreligionnaires
pussent jouir de la liberté religieuse et
d’avoir veillé à ce que ce même principe, de la liberté fut appliqué,, dès ce
commencement, selon la justice, et le
bon sens. *
Joseph Malan I son logement: trois
petites chambres; sa personne: haute
maigre, énergique; son caractère: brusque, mais bon; son horaire: de 7 heures
le matin à 7 heures du soir au travail
pendant la semaine, tandis que le Dimanche il passait la matinée à l’église
et l’après-midi en visitant les pauvres
et les malades; son mot d’ordre: «Fais
ce que tu dois faire et ne crains pas ce
qui peut arriver ».
L’on disait aussi alors que l’honnêteté
n’est pas favorable aux affaires et que le
commerçant doit avoir une règle morale
dans son bureau et une autre dans sa
maison., La vie de J. Malan nous prouve
à l’évidence qu’un homme qui a de forts
principes moraux et qui les applique
dans sa vie de tous les jours, n’en réussit
pas moins dans les affaires.
Il y a dans la vie de J. Malan un épisode qui nous parle en même temps de
son honnêteté et de l’estime dont son
nom était entouré à Turin. C’était en
l’an 1857; M. Malan, après s’être fait
une position avec l’industrie cotonnière,
avait commencé à s’occuper de la construction des chemins de fer dans le nord
de l’Italie. A la suite de ça, il était devenu le banquier d’une société anglaise
qui avait pris l’entreprise de construire
quelques lignes de chemins de fer dans la
Suisse. Mais voilà que, soit à cause de la
dépréciation des valeurs anglaises due à
la guerre de Crimée, soit pour d’autres
raisons, on commence après quelques
mois à avoir des doutes sur la solidité financière de la société. M. Malan, qui était
déjà à découvert de près d’un million
de francs, écrit lettres sur lettres en demandant des explications. « Je prie Dieu »
il s’écrie « de m’épargner la honte d’une
banqueroute; peu m’importe de perdre
mon argent, mais pas ma réputation».
Malheureusement' la société anglaise fit
faillite quelques mois après et M. Malan
perdit les 7i8 de sa fortune, prix de tant
de travail et d’économies. Ce fut alors
qu’il écrivit ces magnifiques paroles à
son correspondant de Gênes: «Mieux vaut
mourir, que faire perdre de l’argent à
quelqu’un. Je vois ma fosse ouverte devant moi, mais je veux y descendre, sans
que personne puisse dire de moi: Il était
déshonnête. Il n’y en a jamais eu dans
ma famille et je ne veux certainement
paß en commencer la série ».
A 47 ans il se remit avec énergie au
travail pour refaire sa fortune et payer
ses créanciers. Tous ceux qui le connaissaient, y compris Cavour, l’aidèrent en
lui prêtant de l’argent. Et à force de travail il réussit à accumuler de nouveau
une. petite fortune, à payer toutes ses
dettes et à reprendre la position dont il
jouissait auparavant.
Voilà l’homme I C’est naturel que dès
1849 les Vaudois pensassent à le nommer leur député au Parlement et ils n’eu-
2
ixon.
rent jamais à se rep.entitiçlç Ipur
Joseph Malan fut* vrai ^ nobîe î^présePtant de notre J^iiple. Çi^^u’il ^|om
Dans la nrovince de Turin, qui -nous, cessçiire^ que tous se rencontrent aux pieds
itérelitL ^iculiê#xent. on dxl^» pour imp§rd^de gi |
as relions Ife àiom de nohj^. souMigk leÿ^qi^ü, la
tendent
tes.
me^ député pen<^hyies 1
ans
re
présenta le collègé^e Briqüéras âli Par-^’”
leraent, nous le verrons dans notre prochain numéro ».
|K-d4u|| po^le Va^t-Martin, 0,^ pcm^ trc^U^e reconstrv^^ qui^ii^
Pact^^ns lâ liste libmle. et celui de mmét? ^ ‘ * " *■ "
notre ex-député pour le Val Çélis, M. Giretti, dans le ’«^l^cco 'dèlia Vittoria ».
Pim
im liti
Nous, sommes désormais entrés^ d^ns^
la période la plus active dé la lutte, élec£j
torale qui a- pour objet le renouvellement de notre Chambré des députés.
Les élections.qui vQpt avoir lieu le 16
courant ne se feront plus selon l’ancien
système, en vertu duquel on élisait un
représentant pour chaque collège politique, mais selon le « scrutin de liste »,..c’est-à-dire que la votation ne se fera
plus par collèges, mais par provinces;
naturellement l’électeur n’aura plus seulement Te droit de voter pour un candidat, mais pour un nombre de candidats
correspondant à la somme des anciens .
collèges de sa province.
D’autre part, T électeur est maintenant
obligé dé voter une liste complète, préparée d’avance par un comité politique
et présentée aux autorités 20. jours avant
la date des élections. Toutefois au moment du vote l’électeur ne dépose pas
dans l’urne la liste complète, mais un
bulletin portant le « signe » de la liste.
Si la liste comprend un nombre de
noms équivalant à celui des députés
qu’on a le droit de nommer dans la province, on appelle cette liste bloccata, ,et
•ale, et celui de nx
Permettez-nous aussi de recommander
'^èn même tempsi lâ eotkcÎe organisée durant
Nous relevons aussi deux noms de Vau- ces réunions qui doit fournir à notre Codois dâns ces’listel, celui de M. Matthieu, miié.t/qÎPcrseZ une partie tout au moins
Gqy dans la, .liste .socialiste et céliii 'du 4des ressources dont tí a ûrgent besbiri pour
proL^ Attilio Jalla dans celle dq « Fasciq4v;coZZa6orervd^/’œuwre commune de reconsejettorale» et nous sommes heujçqux de. truttion surtout parmi la jeunesse.
Voir'que-des Vaudois jouiss^qj|t.-'de Tes-i$’- j^feuilj^z^réer. Monsieur et cher frère,
time ,de leurs confrères politi^s, aujli Vexpression de nos sentiments les plus
point d’être par eux proposés pour la dépoués.
députation. Pour le Comité National des Unions
L’jEcAo n’est pas et n’a&pire pas à de- Chrétiennes de Jeunes Gens
venir un journal politique; c’est un jour'nal religieux qui'n'’a donc ni le droit nj ' "
le devoir de donner des conseils en rha-"
[UC la vue d_e^ notre exemple
j^u^e ra^^^che&e DÎ^. Quelle transe
fôrn»iori i^hacun fai^it ce qu’il pouvjaitwar |à |^role, s<|n ^moignage, sipi'^
Jrières. «Annoncez de joqr
en jour son salut » disait David ( 1 Chî.
XVI, 23; Act. xvi, 5; Rom. x, 14-15;
Cor. XV, 58; Col. ni, 17). j ^
V iSujbiSi de priëreèt hu vie dans les l|nions. L’œuvre religleu.§re, _ spciale, ^hir ,
maine; le témoignage individuel. L’e^-..
U ?i'iy ji
iv? ■'■T ' ■*/ ’ i i •“ ^ '
* ,13 noóepibfeK'Á Regardant à Jé
iST-' ‘ •• 1
prit de sacrifice.
Attilio Jalla.
■■■-■'sì' -r*
tière d’élections politiques. Il est naturel;
que la foi religieuse ait une action déterminante dans le choix du parti auquelj
nous nous rattachons. Nous choisissons;
celui qui nous semble répondre le mieuxj;
à l’esprit du Christ et à ses principes. [
Mais, puisque il n’y a aucun parti qui
proclame dans ses programmes tous les
principes de justice sociale de Jésus (et>
quel parti serait assez révolutionnaire
pour ça)? fit puisque, d^autre part, dans
tou6,l^ programmes fies paftis sont conT^
tenus, dans une proportion plus ou
moins grande, ces principes sociaux que
le Christianisme a proclamé il y a 20^
siècles au monde, il est naturel que le
Christianisme évangélique ne puisse être^
'■t- ■..•v'i» .■-•!»■■
SEMAINE DE PRIÈRE 1919 9-15 bÎOVEMBRE.
RECONSTRUCTION.
Dimanche 9 novembre: Voici «.je fais
toutes choses nouvelles» (Ap. xxi, 5).
La guerre a semé partout les ruines
morales et matérielles; mais le terrain
des faillites humaines est le terrain prêt
pour les victoires de Dieu. Sentons nos
responsabilités, car cette œuvre de reconstruction spirituelle, il ne la fera pas
sans nous. Pour cela il faut que nous
ayons fait une expérience vivante de
l’Evangile de-Jésus-Christ et que nous
apportions au monde non seulement un
message de salut, mais un Christ vivant.
Sujets de prières: L’Alliance universelle. Grandeur et beauté de sa tâche.
sus»; <Hébr. xii, 1-3). i
L’homme dans ses efforts les meilleujrs^
a fait fà^lite. Le Christ rehte le seul espc^r
de l’humanité (Act. iv, 12). Lui seul peut
purifléJt ie mlinde de ses.tares héréditaires
et.,lByhiusé.r un e,spiit.nauveah (Luc ii,
10-12; Phil. III, 8-12; Col. i, 12-23). Son
œuvre accompli^ pour nous; sa croix
(notre-paix,) sa résurrection, (notre vie),
sajgloçification (notre plein salut), le don
du Saint-Esprit sont notre force. Vivons
en lui (Jean xv, 1-10), travaillons avec
Lut, par Lui, poÛrTLüî', « afin qu’il soit
en tput le premier » (Col. i, ,18; ii, IQ;
1 Cq||^pi:.57)..:i^i ;i'' h.
Sujets de prières: Le règne de Christ
dans le monde. Lés Eglises, Renouvellement de vie, Evangélisation. Les peuples
païens. Les Musulmans, les Juifs.
l’électeur ne peut ajouter aucun nom
sur le bulletin ; si au contraire ce nombre
est inférieur, l’électeur peut écrire sur
le bulletin'jusqu’à 4 noms appartenant
à d’autres listes (voti aggiunti). Si l’électeur veut montrer sa préférence pour,
un ou plusieurs des candidats de sa liste,
il peut écrire son ou ses noms sur le
bulletin (voto di preferenza). On ne peut
toutefois donner en même temps un voto
aggiunto et un di preferenza,.
Le nouveau système n’est donc pas
des plus simples et il faudra beaucoup
d’attention pour éviter les confusions et
les fautes.
On avait espéré qu’avec ce système on
pourrait éviter les luttes personnelles
violentes qui caractérisaient jusqu’à présent les élections politiques et qu’on les
transformerait dans des luttes plus cal- ~
mes et dignes de principes et de'^ programmes, Malheureusement il est difficile de changer tout à coup les habitudes
d’un peuple et nous assistons ainsi à
l’apparition d’une quantité de listes électorales qui ne sont très souvent composées que des amis de quelque « chef de
liste » bien connu et qui ne se distinguent
entre elles que par de toutes petites différences de programme. A Naples il n’y
a pas moins dé 20 listes. Que de nuances !
Il -nous est donc difficile d’énumérer
toutes les listes qui ont été présentées en
Italie; en voici quelques-unes: celle du
« Partito Popolare », le nouveau parti
catholique qui a un assez bon programme
que les évangéliques pourraient adopter en grande partie, mais qui nous rappelle un peu trop son père, le défunt
parti clérical, dont nous connaissions si
bien le but, l’esprit et les méthodes ; celle
du parti socialiste officiel, qui est bloccata, les socialistes ne voulant admettre
aucun trait d’union avec les autres partis; celles du parti libéral, du parti des
paysans, de celui économique, du « Fa- ^
scio patriottico», des libéraux indépendants, du « Fascio elettorale democratico», des républicains, des «Combattenti », etc.
identifié avec aucun parti et que le chrétien soit et doive rester entièrement libre Lundi 10 novembre: « Purifiez-vous vous
de se rattacher à celui qu’il préfère, selon j portez les vases^ de l Eternel» (Es. lu,
ses vues, non seulement religieuses, mai#«; H)
aussi économiques, patriotiques et so-^^ Pour cette œuvre de reconstruction
ciales” ' # «mains pures» (1 Tim. ii, 8;
Et l’Echo, qui est une feuille chré»q Jacq. iv, 7-10; 2 Cor. yi, 14; vu, l). Hutienne, respecte toutes les opinions poli% milions-nous de notre orgueil national
tiques et ne fait de propagande pouraucune. Il recommande seulement aipc
électeurs Vaudois : « Regardez avant tout
aux principes, car avec le nouveau système d’^ections les principes et les programmes des partis auront une importance bien plus grande que par le passé.
Tenez compte des qualités morales des
hommes, pour lesquels vous voterez. Ce
sont des caractères dont nous àvons surtout besoin dans notre Parlement ».
Uniaii^ dB jBÔnB^ ^6n^.
Monsieur le Directeur
de Z’Echo des Vallées,
Au nom du Comité National des Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens je vous prie de
bien vouloir publier dans Z’Echo des Vallées le programme des réunions de la semaine de prière (du 9 au 15 novembre) invitant MM. les pasteurs des paroisses des
Vallées et des Eglises du reste d’Italie, à
organiser ces réunions, dans lejbut d’aug
menter la vie et l’activité chrétiennelde tous
nos frères.
Le sujet principal choisi par le Comité
Universel de Genève est ce mot d’ordre:
Reconstruction ; qui nous paraît être tout
indiqué au moment ou, sortant d’une longue période de souffrance et dëlséparation,
les chrétiens sont appelés dans lejmonde
entier à reprendre Vœuvr&knterrompue.
Les expériences faites au cours de ces
années de guerre ont amené bien des conceptions nouvelles, de sorte que c’est sur
de toutes nouvelles bases que cette reconstruction s’opère ou va s’opérer. Mais bien
rareà sont le$ iridividus pu les nations qui
entrevoient déjà ' un plan clairement tracé;
tant d’inconnues obscurcissent encore les
cœurs et les esprits muertris par cesjcin^
années de luttes. C’est pourquoi il est né
et individuel, de nos haines, de notre ,
égoïsme, de notre conformité au monde,
de nos défauts de chrétiens. Humilionsnous pour nous et pour nos peuples,
Cherchons le pardon et la purification ,
(1 Jean i, 9; 1 Thess. v, 4-11). Jamais
l’œuvre de Dieu rie se fera avec des
cœurs partagés. Consacrons-nous tout
à nouveau à Dieu (Rom. xii, 1, 2; Es.
VI, 1-8), condition nécessaire pour une
pleine bénédiction (Mal. iii, 10; Es. xxx,
18-22).
Sujets de prières: La vraie humiliation.
Le réveil des membres des Unions et des
chrétiens en général. Nos responsabilités.
Œuvres de réparation et de secours pour
les innombrables victimes de la guerre.
Mardi H novembre: « Fortifiez-vous
dans le Seigneur et par Sa force toute puissante « (Eph. VI, 10).
Fortifions-nous par la lecture et l’étude
de la Parole de Dieu. Elle est la vraie
nourriture de l’âme (1 Pierre ii, 2), la
lumière qui nous éclaire sur nous-mêmes,
sur Dieu, sur l’œuvre à faire (Ps. cxix,
105) ; et puis fortifions-nous par la prière
qui' nous met en communion vivante
avec Dieu et avec nos frères. La prière
intime, personnelle (Matth. vi, 5-6); la
prière avec nos frères, la réunion de
prière, sans laquelle nos œuvres les'mieux
organisées restent stériles, qui fait descendre en nous les énergies divines (Act.
I, 14; II, 1-4; iv, 23-31; 13, 1-3).
Sujets de prières: Diffusion de la Bible
dans le monde. Œuvres sociales. Rapports entre les diverses classes sociales.
Mercredi 12 novembre: « Levons-nous et
bâtissons I » (Néh. ii, 18, 20).
L’œuvre de reconstruction est immense. Que chacun se mette à l’œuvre.
Le champ de travail est là;'c’est notre
1^- ■
Vendredi 14 novembre: « Afin que tous
soient un et que le monde croie... » (Jean
XVII, 21). ' 5
Mettons .résolument sur notre programme de vie et d’action ce but suprê-'
me du Christ., Trouverions-nous encore
des résistances intérieures? C’est là que
le Christ nous attend. Il a fait de cette
unité la condition de son œuvre dans le
monde. Celui qui s’est écrié sur la croix:
« Père, pardonne-leur », est le même qui
nous dit: « Aimez vos ennemis, faites du
•I’ ' * • i i,..
bien à ceux qui vous maqd,iss^nt ». « Demeurez dans mon,,.amoüî » (Matth. y, ^
43-48) Jean xv, 9-11). Jésus n’admet pas.,,
d’exception, ni politiques, si sociales, ni
ecclésiastiques.
Quelle aurore nouvelle si, au milieu de
■‘•-1 : ’ ««
l’humanité, si à côté et au milieu de la
Société des Nations, de l’Internationale
des travailleurs, se levait un peuple résolu à accomplir sans réserve la loi du
Christ (Gai. VI, 2) pour établir le règne
de Dieu sur la terre ! Puissions-nous voir,
comme l’un des résultats de cette Semaine de prières, les mains se tendre et
sceller entre les enfants de Dieu des divers peuples une sainte Alliance ! (Jean
XVII, 14^26; Eph. îv, 1-6; 1 Cor. xiii).
Sujets de prières: Rapprochement des
eri'fants de t)ieü. Esprit de fraternité entre peuples. Eglises et groupements divers. Paix sur la'terré. ’
peuple, notre'* jeunesse ; beaucoup n’at
Samedi 15 novembre: « La victoire qui
triomphe dp monde c’est notre foi » (1 Jean
V, 4). ... ...
« Plus que vainqueurs par Celui qui
nous a aimés » (Rom. viii, 37). Que faut-il
de plus pour allumer en nous un saint
enthousiasme? L’œuvre serait-elle plus
difficile que lorsque le Ressuscité envoyait les Douze, leur disant : « Allez par
tout le monde» (Marc Xvi, 15)? Non,
mais 'lès Douze avàient la vision de la
gloire du Règne de Dieu, de la toutepuissance de leur Sauveur,, de son amour
infini pour toute créature. Ils avaient
compris la condition : « Tout est possible
à celui qui croit » (Marc ix, 23). Ils ont
cru et ils ont vaincu (Apoc. vi, 2).
Sujets de prières: Que 10 Règne de
Christ s’étende sur le monde entier. Grandeur et privilèges d’une œuvre destinée
à rapprocher tous les peuples, toutes les
classes sociales, sous le joug de Christ.
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qüî lés dirige lés dèüx'à la fois veillera à
jÿl (Oe ifUe'<r4en de semblable ‘n’ârrive.
Btmnché dernier nouBlawites inau*'
guré'ni^ cültesi'dans la BalieudU'&ytu^fl
vint à 1a cérémonie nuptiale pour souhaiter aijxj i^irtc:ilj44iii|3W]^ & il|e et
de bonheur. . .
• il- itt ..* .; j-;. *Uiï •; liiiii i;. .»
?Que Dieu |es acjjpmpagn^ dans la.nou
liste de souscriptions et^dans^ pell^ q1^,.
nous publions'ai^ourd
faivedr 'dè'^nos œuvres
setniîlent reprendre. Nijua »uuu» eu icr •.j, i • v. ^ i • . a
jckissons vivement parce qd<g poto bôû- r ^ présidé le culte, M maladie (^ûi a Culmi^ ddris üné semàme
vçlr foi.iïi;i,,dS'îllaw,;SÎÏW
prévoir i24.0€0 francs de'collectés pour àj>p^nohs
leS' Hôpitaux,’ I2!ô60 pour lîOcpjÎeiinat.^.,, M. Îasulo a
Ceisont desTSomqiés vraiment énói'níes; ‘‘'áux cultes du soir^ une série de conféren
IJrandéjà j
■ célébré leur fêtede-lavictoixei smm l’Jtalie :
n’a pa*s ehcôre^trduVé'iiri^fdüï'i^dr^ûSi^ ^
vre leur exemple. Il .faut, d’^bori^ quje
j tous nos frères'Boien); définitivement réuI nis à la mère patrie. Ensuite ïii péf iÔdë
5 préparation ~âux ¿lê^iDns.pôîiliqupf ^
i pas semblé au Gouvernement 1a plus in- .
çjjébrer des fêtes qui doillsj^'citoyens j dans mn mê- i
joie et de reconnaissance. \
Nous sommes üimc en pleine'jlutte *
^^V|[Wàdnt bien fréquentées.SAINT-^ÉAN. Jeudi dernier a^été ^ ____
voesf béni' ïè“marîâgé~ de 'Mriê ■pTôî.“ 'Ern'ési^^ électorale. Les ristéï'dëFdiffé'rents’pâTfîB~
nièrè \ v parbis^'ÎÔ’Angrogrie,'^'^^^^^ ^présentées -aux préfectures
im-i,- , j ir „ ,--_ de fouies lés'provincèsW"^àÎRcïfééà dâ^^
mais que^pous somiues conflupiâ de pou
voiriréaliser, rexpérie'ùce du passé étant ' sont moyen d’évangélisation sont
là poür nous dire qué'io'üjourSlàpharité^. 'copférénCés^qul éxposëilt d’unè manière
vaudoise et des amis de notre?Eglise ont sim^ «e1i facile les grandes vérités de f Mdle Rosine Bertalot. Les demoiselles
généreusement fournis 4 nos œuvres bout fEviingile! ' v .. unionistes, copipag^s, de^ répouso» oi^ ,, charnu, commune d^talie. Les candidats^*
ce dont ellês avaient urgente besoin,, . «' P1R*RIER-MANEILLE..'Aujourd’hui charité un jolfëhœàr Il’ocdbsioa.'^ " R’faolVpiiti-nrtiir )
■ Tandis que nous IhdiquoA« ab^^géné-'
reux donateurs nos besoins ëh ârgént,
nèus ne voulons pas négliger de dire aux
agriculteurs vàudois *qüe leSjdôris pn nature sont toujours les bienvenus et » que;
cdtte année, ils sont plus viyeipent désirés que . jamais. Nous n’ignorôns pas
que les récoltes ont été, dans Bien des
paroisses, très maigres, mais il est vrai
aussi que quelques kiloë de pommés dé
terre ou de châtaignes offerts par chaque
famille vaudoise n'empireraiént guère
ses coriditions économiques et nous fe
vœux bienvaf-;
2 rid^èmbré, deváiít Ainé assemblée for-^^ chéts )époux nos
cémènt réduite parlé très mauvais temps ' - ,,
qui coritinuaitj a eu lieu rinstallation de ^ Reconstitution du Consistoire. Le diM'/^^liri Tfon, comme nouveau pasteur lïi^nche >2 novembre,. riotre assemblée
de cette paroisse; ' ' ' électorale a procédé à l’élection du Con
i l’installation propremetft dite entier.' ' ' '
ont; tour à tour,’adressé’la parole aux réélus comme ariciéris:
a^èlbitents, le Présiderit de la' Côrtimission
déDlstrict sur les paroles de 2.Gor, v. 20 î seph^Long, Albert Gag,'y incent Morgïid,
èift| pasteur installé qui a pris comme Rastre, Henri Long, P<ini£l Jalla
point .de départ de ses déclarations et Bertot et Jean Revel du Paier; come#bp:rtations ik prière dé David an Ps. diacrésrmi/ Cârtû Gap, *Ernést Be
cx-Liii, \0-. Enseigne-moi àtairetavolonté.y^^'^^'
raient réaliser une eonsidééablc économiéV\ ‘%pTès urié agape fraternelle, on s’eèt TURIN; M. le pasteur Lévy Tron, en
sans parler du devoir et riu bonheur det', séparé en souhaitant de part et d’autre * attendant dë pouvoir partir pour son
donner pour les malades "et pour lés’ ’que les mèirihres dé TEgliSe sachent en-" nouveau champ d’âctivîtè dânsl’Amépauvres. . , v .« ?. ~ 0jô qourager leur nouveau .conducteur et sa j rique du Sud, a bien voulu aider M. Al
Tous les pasteurs sont disposés à rece- digné compagne dans le ministère’iju’ils ? ■ ber Prochet qui à cause de te maladie de
voir ét à transmettre íes prèçieusegjpf- se disposent à accomplir avec amour et H. P. Bosio était resté seul à diriger
frandes. ^ avec zèle an milieu d’eux. 'X. ..¿notre paroisse.
Aveejes plùs yifs iëmerciemellli ;;'^;^ Notre correspondaiÎt ^ ' INSTITUTIONS '
Torre feUiey^ le 3 novembre ''J : rions dit àvec quelle pÿmpathie on a ac- HOSPOT^LIÈRES VAUDOISES. ^
La Corf^sàioN. . |g aouveau pasteur i
. ,M. Bertinatti. Au nom des membres du H
- Consistoire, de'.bon'nombre de frères de
jléglise^, (parmi lesquels se 'trouve le
.. , , ,maire»,de la Commune), qui-,se réunirent
doit dimanche 12 octobre pour fêter d’ar-*^
rivée de M. Bertinatti* mptre correspon-) ;
dant souhaite ' au nouveau pasteur un * f
s’agitebtépdur reéomtr^nlef la liste où t
leur nqm ^t inclus, et pour obtenir des '
voix de préférence ou des voix adjointes
selon la nouvelle loi électorale basée sur
la.. représentation pçç^Qj-tionqelIq. Lé
mode de votation est 'très simple : il suf^V
fit d’introduire dapq l’enveloppe . donnée^
par le bureau électoral le bulletin de là .
MM. Barthélemy Gag, y^ieTTf. Fenouil, Jo- liste choisie, qui ne porte pas le nom de si :’
—U T— AJU..J 'tt’I cahdidàts'*mais un'simple dessin quire^
présenté'lè total delà liste.'Qùatré lignes',^
t BOBI. Notre pàstèur M/*E. ®ertalot
pour les Etats-Unis d’Amérique où il
vàsfaire, potfr’lè'cdffïpté‘^dë notre Eglise,
un voyage dé côilectes qùLducera plu^,
sieurs mois. Nous accompagnons notre
frèrf ide-^mis nO^ éœux dans jsa ïnis^'dn
si noble et si difficile et demandons à Dieu
qu’il le protège des Rangers et.dq découragement.
Pendant son absence M. Bertalot sera
remplacé à Bobi par M. le pasteur David
Revel.
FORANO. O’cstïM. H. Corsanl qui a
été appelé à diriger notre église de Forano, si dùrétfient éprouvée l’année dernière par là mort de son premier pasteur
M. Angelini. M. H. Corsani a passé ces
dernières ■ qnnées à Tarànto, où nous
avons ,une, bonne congrégation. Il a été
présenté à l’église de Forano le dernier
dimanche d'octobre. • ^
LA TOUR.,^ous donnons la bienvenue
de tout notre cœur à notre frère de langue italiennéi le journal La Luce qui, à
partir de cette semaine, sera publié à
La Tour par tiotré Typographie Alpine.
L’Echo et La Luce dépendent directement de l’Administration de l’Eglise
Vaudoise; le premier veut être un lien
unissant les Vaudois des Vallées et de
l’étranger: le second veut représenter,
les principes.iévangéliques, au sein de
notre peuple, et'.Combattre l’erreur et
le mal sous toutes leurs f ormes,?( Rien
n’exclut donc que le bon Vaudois abonné
depuis... j’âllais dire depuis sa naissanèe
à l’Echo, soit aussi un fidèle abonné de
La Luce. Il y trouvera toujours des paroles vibrantes et courageuses de foi» qui
lui. feront du bien. Que persotthe né s’effraye à 1a pensée que deux journaux, habitant 1a même typographie, pourraient...
avoir quelques diiléa'ends. Lç" pasteur
• ^ ‘mite Liste de SouscripRons.
Sigi Mrìcd Tron, Torino
(Ospedali) , L.,
Valdesi di S. Gustavo (Id.) é »
Gli stessi (Orfanotro{(o) ,
GB Stessi (Rifugiò) ’ ’
500,—
T00,Ì-f„
100,—
'-il
100,—’
-'‘Tràvail-Iong. et béni*'.--—
’ ROME. îM. le pasteur- j6)rnest Tron,
qui ne'.,jentrerii dans, sa, paroisse daqs
l’Amérique du Sud’ que au mdls de jan-^
vier, a bien voulu pendant le temps qui
le sépaie de son départ aider le pasteur
M. Simeoni dans la, direction de notre
église de Rome.
— Nous répétons - pour les quelques
rares personnes qui ne lisent pas attentivement chaque N° de l’Echo - que le caissier de 1a Table M. A. Rostan est maintenant à Rome (107, Via Tre Novembre).
SAINT-GERMAIN. Il y a eu cette
semaine un évènement bien triste dans
notre paroisse. Notre sœur Marie Barus
veuve Jahier, qui vivait toute seule dans
une maison du quartier des Chenevières,
était allée il y a une dizaine de jours, voir
son fils habitant à la Pérouse. On ne la
vit pas retourner chez elle ni le soir ni
le leridemain et alors' bon nombre de
personnes de Saint-Germain et de Pramol sef-mirent à te recherche de la pauvre vieille qui comptait 84 ans.
Après 10 jours de rèchérches on en a
trou\î^ mardi 4 courant, le corps, près
du hameau de Perte, au milieu des bois.
Le soir amène les pleurs
Et le matin c’est un chant de joie
dit le Psaume xxx, et cette parole peut
bien s’appliquer à notre paroisse. Le lendemain, le- 5 courant, l’on célébrait à
St-Germain le mariage de M. Gustave
Tron, géomètre, fils de feu M. Abràm
Tron, pasteur, avec M.lle Anne Monnet,
fille de notre ancien du quartier des
Chabiands, M. Barthélemy Monnfet.
J Un Bon nombre de personnes inter
"n
Listes précédentes
800^’
í^óiólso
J*?
TotakLi 2.310,50
^Lit Doct. Chev. Amédëe Roatan.,
‘J 23.rae Liste de Souscriptions.
M.r Pierre Rostan, esattore,
Donnaz L.‘ 15,
Listes précédentes » 7.'791,
Total L. 7.806,^
sont'féservéës à quatFë noms que rélec|>
teiir peut ajouter‘en cléè prenant d’autres
listes, si la'liste'pour tequéllëiî Voté n’est
pas bloquée, c’est-à-dire complète. L’é- '
lecteur peut aussi donner des voix dé^
préférence jusqu’à quatre des candidaté .;
de sa liste, mais en ce cas il ne peut ins-crire le nom d’aucun candidat d’une au-* *
tre liste. ,
Les circonscriptions électorales sont '
au nombre de 54 pour élire 508 députés;’»
Mais les candidats sont légion: le nomf; '
bre des listes de^ chaque cirConscriptiori
va de' trois (Beigamo,. Cdnid ë*Sondrio,
Mantova, Padova, Ferrâra e- Royigo,
üdine, Potenza), jus(|u’à douze (Na.jpleS), A Tytin jlogs en avons sept où tous
les partis et toutes les nuances sont re- '
*'p’réseritésV’-*‘''ii îiè î . -, ; ;
l; Le président-du conseil, M.' Nitti, a ’ >
adressé à ses électeurs une lettre programme dans laquelle il affirme, que le ^
Gouvernement ne consentira à aucune '
enquête au sujet. d|e la guerre. II expose ''
longuement la situation financière, et le
programtpe des réformes des impôts et
des antres mesures nécessaires à la réorganisation des finariceç de la nation. Par
le travail, l’ordre et Ta’ùgniéritàtibn de
la production, l’Italie saura vaincre toutes les difficultés de la pàix.™^ ’ L
PENSÉ Ësl
-f-».;
N0UVE|1j£8 relieuses*
SUISSE. Près de 350 jeunes gens réunis;
sousTégide-des UnionsChrétiennesde jfu- L amour de ï& patrie peut seul créer'g’
nés gens à Vaumarens, ontadfèssè à toul*' ^ union des esprits et^ des*é^u|g, des^
les corps dteigeants de TÉglise une lettre des vertjis^cetti uifKwt’ est J
leur demandant inetàmment de s’en- vie d un pay^,, sa fécondité et sa
(CA. Lévêque).
tendre par ^us lesàabyens possibles pouf v--* •"
unir les efforts des chrétiens des diverses pdur jifgW du pafkotisme, regardons!
dénominations. G ést un autre signe des à la conduite: donner l’exemple gu bien,?
temps qui ne sera certes pas perdu. p’e^ à la fois servir et honofçF'BU,^ pa-'
ne sera certes
— La Fàcuité Ubre de théologie ÎdteFt trie;
Neuchâtel a eu sa séance de rentrée le
7 Octobre.'Ua FacultèFcorilpte 24 étudiants, parihi lesquels une jeune filie. 7'’^
Si le sort t’a fait* riche, aie âù bien
l’âme prompte. (Ÿ Hugo). |
Nouyettes politiques.
Le 4 novèmbre, jour anniversaire de
Tàrmistice avec l’Autriche a été déclaré
fête riationale. G’est le jour qqi a couronné la victoire définitiVedè ribtre Ur- •
mée contre l’ennemi séculaire. Mais la
victoire de^^jVittorio Veneto a une portée
encore plufi; grande puisqu’elle u marqué
la 'fiu de là guerre mondiale. En effet,
peu de jours après, l’Allemagne ausèLâ
demandé liarmistiep» e^ la grande» guerre
a pris Un. Malheureusement ce jour de
triomphe ri’a pas,4i4 PPiQ“.émoré digne- .
C.-A. Tron, Rédacieur-Éekponsàble.
Torte Fellice - liàptimene pipine. ‘
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in un libretto di risparmio nominativo, di formato tascabile, che alla
consueta praticità aggiunge il vantaggio di permettere al possessore le
operazioni di deposito e di rimborso presso tutte le filiali della Banca sparse
in Italia. In tal modo il cliente di una qualsiasi delle filiali delia Banca è
contemporaneamente cliente di tutte, e presso ognuna di èsse può liberamente fare le occorrenti operazioni senza alcuna noiosa formalità. Col
libretto circolare della Banca Italiana di Sconto è possibile prelevare e
depositare in qualsiasi città, le somme che occorrono o che risultano
disponibili. Questo Libretto costituisce inoltre un’assoluta npvità nel
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OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
I. Apertura di libretti nominativi di Rispaiinio Ordinario, pominativi ed al portatore col massimo credito di L. 15.000 e col'disponibile gdoinaliero di L. 500,
sui quali è; corrisposto l’interesse del 3.25 % netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Rispar‘ mio Ordinano con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolate.
9. Apertura a, determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2500, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 ®/o netto da imposta.
3. Apertura di libretti nominativi, pagabili i ài portatore, col massimo credito di
L. 50.000 e con un disponibile giornaliero m L. 2500, sui quali è corrisposto
l’interesse del 3 ®/, netto da imposta.
41. Apertura di libretti nominativi, con depositi non Inferiori UUe L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3.50% netto da impostai^- per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da Imposta — per un anno ed oltre, sino à due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta. ' i
3. Deposito di moli in amministrazione; La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi, quale deposito in amministraxione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi he al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
et incarica di esigere per conto toro le cedole mqtturate dei titoli, inscrivendone
l’importo sui relativi hbretti. — Questo servisió i fatto GRATUI'TAMBNTB AI
' TITOLARI DI libretti DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
4t. Acquisto per conto dèi depositanti di titoli della s
_iuo acqu' ‘
tninativl.
specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire sn richiestà-il trapasso in certificati no
7. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
' a richiesta, in vece del denaro, dègli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sède dellè Casse di
Risparmio di Bologna, Cuneo, Ferrara, Firenze,. Genova, Lucca, Padova,
Palermo, Parma, Venezia, Verona, Banca PfandOfii Milano e Istituto Nazionale di Credito per la Cooperazione, Roma, e pagano* gli assegni delle Stìddette
Casse di Risparmio, come risulta da relativo elenco pubblicato in ogni Sede,
i. Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A . DOMICILIO. Tufi é^jtte ; veh
§ono diistribnite gratuitamente dalla Cassa a ehinfi^è possegga già ufi libretto
1 risparmio nomifiativo od al portàtore, con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA infine FUNZIONA quale Sfde^ Secondarla deUa Passa, Nasionah
di Previdenza per finvaUdità » la vecchiaia é AeW'C4««a
di Maternità. '
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1 '‘primissimFiiuaiìti poèdede 1è mtóliorl'Virtù tbrafieiiliche. Ili quali ^ftanttì sono un
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l ahÀUa «ÀiAtiflA Idi fsorftrfdk fa{AAt9Ìri«ì*a'rini rAfiBiil firB ‘ ’ ^ < p .
.WS, M VVIVOS. «S.0 ^ ......- . PF
^'sfacehtìssimi anche quando la caduta giéSaifefa'dei capelli èra forfissima.
él vtndo unto ’prifumo«« che Inodoi» od or ¿«rollo da tuW I M;-*«<ÌWI, CMtic««n.rt * SsäB, *
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