1
Soixante-huitième année - Anno XI“
28 Octobre 1932
N» 43
L
f
ECU DES VALLEES
B^tèca Valdese '
■ ■' CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABON^ÍEMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deox Amériqnes)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par Pour 6 moia
L. 10,- 6,
» 24- 12
. 22,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser; pour la Rédaction, à M. le Prof. Loms Micol -Torre Pellice
— pour l’Administration, au Bureau du Journal, Via Wigrapi, N° 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du-commencement de l’année.
w Le numéro: 90 centimes -w
Que toutes les choses vraies», honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
8
s
3
»
8
Le DUCE à Turin.
f A ÜOGcasiOn de la visite de S. E. MussoÎËni à la capitale du Piémont, le ModéraIjlgUir a envoyé le télégnaïnme suivant :
ocmsione desideratissima Siut visita
lÿilla Capitale piemmtese onoromi a nome
yeKa popolazione valdese esprimere V. E.
j^ero omaggio di devozione invocando dibenedizione suUoi grande opera dalla
'f, E. intrapresa e con tanti benefìci effetti
ridotta fin gm. - F.to Vittorio Alberto
f Costabel, Moderatore ».
<»1#>
COMMUNICATION.
Dorénavant Ta-dresse du Modérateur et
[,(ìu Secrétaire de la Table gst :
[Vfe Quattlo Novembre, 107 - Roma (101).
.^O
pistrict des Valides
[ih. lei Présidents, MM. les Memlires des [onsistoires
i»
l , ' Chers iErères,
Aia seuil de notre activité d’hiver, nous
fimons à vous renouveler nos m0ÏÏI,euTs
isoîdm'is de bénédiction pour votre travail ;
rivant Dieu, ces souhaits sont une ardente
pièi'e.
I Nous n’avons pas à vous rappeler les dé[libêraitions du Synode et de la Table, que
h..ciroidaire de M'. le Modérateur a fait
¡connaître aux Pasteurs ; ni les dispositions ■
: ?énéTiales concernant nos rapports avec les
’■¿swtmités : vëuiüez, à cet égard, ne point
'^oublier qu’aucune réunion religieuse ne
[Peut être tenue dkms les locaux des Conwsiotires sans l’autorisation écrite du pasiteiMr, officiellement reconnu et responsable.
f" Voici enfin les dernières décisions de vo'ire Commission;
! 1" iDans les examens de quiartier (que
tams vcm prions de rendre toujours pim
solennels et efficaces) nous vous invitons
à, étudier le sujet fondamental, toujours
si actuel, de la conversion, en l’illustrant
sous tous ses aspects et en y ajoutant les
sppels appropriés aux circonstances et amc
iesoins locaux.
2“ Nms nous proposons —■ pour rentrer
^ans l’ordre à l’égard du pycle des visites
iOréinaires d’église — de « visiter », D. V.,
sept paroisses: Pramol (Vice-Président) ;
ferali, Pignerol, Soint-Jean (Secrétaire) ;
fioòi, VUlar et Turin (Président).
> 3° Nous vous soumettons la liste des
Changes de chaire pour cet hiver: entre
frali et Rorà, Rodoret 'et Saint-Jean, Massel et Turin, Perrier-ManeUle et Angrogne,
yÿlesèche et ViUar, Pomaret et Bobi, Pra»toi et La. Tour, Saint-Germaifi et Pigne— et viceversa.
Veuillez agréer, avec nos bons vœux, les
rdutations fraternelles de vos dévefués en
Hsus-Christ
Lei Membres de la Commission de District :
Pasteur L. Maraudìa, président
Proti. Gino Costahel, vice-président
Pasteur R. Jahibr, secrétaire.
^%nerol, le 24 octobre 1932.
Bureau du journal.
Prière de prendre note que le Bureau
^ journal est passé à Via Wigram, N. 2
les locaux de Vex-Ecole Normale),
^ ^ faut adresser tout ce qui regarde
Administration.
Ht
POÜB LA VIE INTÉRIEURE
LE MAL.
« Délivre-uous du mal ».
Matthieu VI, 13.
Le m,a,l où est-il, du plutôt où n’est-il
pas ? 11 est dans l’ouragan dévastateur, il
est dans l’aviailanche qui ensevelit nos hameaux, dans le tremblement de terre qui
ensevelit nos villes, dans le fleuve qui déborde et ensevelit nos plaines ; il est dans
l’insecte micdsicroipiique qui ronge nos vignes et nos châta;igniers, il est dans les
microbes qui rongent nos poumons et les
tissus de notre corps.
Le mal est dans le rossignol qui gazouille sur un rameaiu fleuri : avons-nous
songé que ce cliaimiant petit oiseau est
aussi cruel qu’un tigre, puisqu’il dévore
sans pitié des dizaines d’insefctes par
jour ? Nous sommes,ravis d’admiration à
la vue d’une forêt de sapins ou d’un pré
gazonneux : songeons-nous qu’entre les
branches de ces sapins et au milieu du
gazon de ce p|ré se livrent des combats
effroyables et se dérdulent des scènes
d’une cruauté inouïe entre animaux et
animaux ?
Le ma], est dans l’homme, et la souffrance en est un aspect. « L’homme est né
pour souffirir comme l’étinceUe pour volelr », déclare le livre de Job, et le psalmiste : «.Les jours de nqs années sont de
70 ans, et le plus beau de ces jours n’est
que travail et tourment/». Vouiez-vous une
preuve de ces affirmations solennelles ?
Prenez le foyer domestique, évocateur
d’intimité et de pures joies, mais de quelles souffrances auæi. A vous la parole, jeunes épouses, que votre mari abandonne
pour, jl’auberge et les mauvaises coropanies : .à vous, raèjres qui, accablées de fatigue, passez des nuits blanches au chevet
de votre créature mailadé, à vous qui, après
avoir élevé une famille, Dieu sait au priSi
de quelles .angoisses, voyez tomber votre
fils, votre fille, comme une fleur tombe dans
la boue; à vous, qui avez déposé dans le
cercueil Un enfant chéri, une épouse tendrement aimée.
Sortez du foyier domestique ; parcourez
lœ champs, les usines, les ateliers : on y
travaille et on y souffre, car' le tmavail est
souvent une malédiction. Avez-vous rencontré parfois, dans nos montagnes, de
vieilles femmes courbées en deux, dont la
cobnne vertébrale est comme pétrifiée
dans l’attitude soiumdse de la paysanne
penchée vers le sol ? |Avez-vous observé les
ouvriers d’une fabrique à la sortie du travail ? Hommes et femmes aux traits pâles, alanguis, émaciés ?
Entrez dans une viiUe : voici une foule
en haillons qui crie, qui menace. Que veulent-ils ? du ipaln ! il y a des mois qu’jls
ne travaflUent plus, ils sont à la misère et
ne voient pas d’issue à leur situation.
Voici un sombre édifice ciarriré dans une
enceinte de hautes miUraflles : c’est une
prison où l’on expie des crimes qu’on n’a
pas toujours commis et où, en tout cas,
on souffre.
Voici .un immense palais aux grandes fenêtres régulières : c’est un hôpital ; dans
une interminable rangée de lits, tous pareils, tous numérotés, sur les oreillers
blancs reposent des visages livides : on
souffre. ,
Mais la souffrance n’est pas seulement
du corps et du coeur ; elle est aussi de la
conscience ; elle n’est pas seulement physique ou morale,;; elle est aussi religieuse.
L’homme aspire à Dieu, comme la. fleur au
soleil, comme l’alouette au ciel bleu, mais
il est impuissiant à ratte.indre à cause'du
péché : de là son tou:rmeint.
Ainsi le mal est au dehors de moi, au
dedans de moi ; il m’entoure comme l’air
que je reqpilre, il pénètre dans mon sang
comme du poison ; je me sens suffoqué, etdans mon agoisse, je crie : « Seigneur, délivre-moi .du majl ! Ni l’argent, ni le plaisir, ni la gloire, ni aucune science, ni aucune philosophie ne peut m’en délivrer,
niais toi seul, o Dieu, vers qui les soupirs
de J'hiumanifcé, entrecoupés de sanglots,
montient de siècle en siècle, de toute la
surface dé la terre.
« Délivre-moi des visions douloureuses de
la nature bouleversée, des souffrances du
corps, des limitations die l’esprit, dès déchirures de la conscience, des afflictions du
coeur.
«Délivre-moi en me faisant toujours
mbUK comprendre tes voies mystérieuses,
en m’unissant tqujo'urs plus intimement à
toi par la prière, en accueillant mon esprit dians tes bras alors que l’heure du
départ aura sonné.
. « Délivre-rnioî du mal, o notre Père qui
es aux cieux, car c’est à toi qu’appartiennent, /dans tous les Siècles, le règtne, la
, puissance et la gloire. Amen ».
Alb. Ricca.
oooooooooooooooooo
Le cbarme de l’impsible.
Il n’est rien d'ivvpossible sous les cieua:.
Tout ce qu’il faut, c’est un homme courageux.
Proverbe chinois.
Une montagne aux crevasses profondes,
aux pics inacceæîbles, est Timage d)e l’impossible; mais l’homme ne perd pas courage et il dirige ses pas là où d’autres
sont tombés,, car au fond de son âme
il nourrit un espoir, son esprit est sillonné
par une lumière qui rayonne toujours plus
loin et toujours plus haut : malgré toutes
les chutes et les défàillainceis et les victimes dont le chemin qu’il parcourt est couvert, il continue à avancer, parce qu’il entrevoit, quoique de très loin encore, le
triomphe final. La Société Biblique Britannique et Etrangère, dont nous venons de
lire l’admirable brochure intitulée The
Impossible: retrace l’histoire de ses origines et raconte les débuts do son oeuvre
en maint pays.
Disons tout de suite que c’est un rapport inspirateur, qu’on parcourt non seulement avec intérêt, mais avec profit ; les
temps sont difficiles et les œuvres religieuses sont particulièrement en souffrance; mais la Société Biblique qui a
connu, pendant ses 128 ans de vie, d’autres difficultés et surmonté d’autres obstacles, dit un mot de foi ét d'enthousiaKme
que nous ne pouvons passer sous silence.
Elle a fait l’exipéTlience que l’impossible
est possible ; elle donne raison à tous ceux
qui se sont soulevés contre l’idée de
l'impossible.
« Impossible n’est pas un mot heureux ;
aucun bien ne vient dè ceux qui l’ont toujours aux lèvires. Impossible ? — cria Mirabeau à son secrétaire. — Ne me dites jamais ce bête de mot». Cité de Ckriyle.
Qui auraiit cru, au début de l'œuvre,
que son Cihamp déviendrait le monde ? Qui
aurait pensé que les Saintes Ecritures cir
culeraient en Chine par millions d’exemplaires, lorsque le premier missionnaire
qui voulait les traduire étudiait la langue
du pays au péril de sa vie et de la vie de
ceux qui la lui enseignaient ?
Le plus beau titre de gloire de la Société Biblique consiste dans son effort
constant, persévérant, confiant à attein,d.re
l’imp/Ossible. « Le pessimiste voit une difficulté dans chaque opportunité ;j le chrétien devrait voir une opportunité dans
chaque difficulté ».
Les difficultés n’ont pas été tournées, elles ont été .prises de fiont et elles se sont
transformées, par la grâce de Dieu, en
opportunités. Pour s’en persuader il suffit de donner un coup d’œil à la merveilleuse activité de l’organisation dont no,us
parlons.
Son champ c’est le mondé et la semence
répandue c’est liai même partout ; la' parole de Dieu, nécessaire à toutes les créatures qui lont des besoins religieux,’.
Cette parole est désormais tradiuAte en
655 langues ou dialecte différents; pendant la dernière année seulement on a pu
exprimei; les vérités éternellies dians onze
nouveaux langages et le travail continue
et continuera jusqu’au jour où tous les
hommes, sans expieptioin, pourront lire ce
qui legande leur âme dans leur propre
langue.
En même temps on n'oublie pas 1^ traductions existantes et qui ont besoin
d’être* revues et retouchées ; ce qui fait
que c’est un traivlail continuel, persévérant
et assidu.
Pour donner .une idée de la vastité et
de l’importance de l’œuvre, voidi quelques
chiffres. Pemdant la dernière années on a
vendu environ 11 millions d’exepiplaires
de la Bible ou de portions. Il est aisé d’imaginer la consolation, la force, la lumière
que ces millions de messagers d,ivins ont
porté aux cœurs brisés, aux âmes inquiètes, aux /esprits troublés. C’est ,par ce
moyen que ¡des consciences ont été réveillées à salut ; il n’en faut pas davantage
pour nous faire aimer la Société Biblique.
Un point intéressant à relever est le
rapport entre la efiise économique et la
vente de la Bible. A ce qu’ü paraît, il n’est
pas facile d’établir ce rapport, car si dans
tel pays la circulation a diminué, dans tel
autre elle a battu tous les records établis
précédemment, ce qui mettrait en évidence le fait qiUe ce n’est pas en temps
de prospérité matérielle que l’on prise de
plus les valeurs spirituelles.
La Russie reste toujours fermée à la
Bible ;, par contre on fait de grands efforts
pour que les nombreux; russes établis à
l’étranger viennent en possession dU précieux livre. Un boldhéviste (demanda un
jour la Bible à .un colporteur, qui lui fit
remarquer : « Pourquoi la voulez-'vous, si
vous n’y croyez pas ?• ». Le bolchéviste devint rouge de colèreiet exclamai: «Ne suis-je
pais une créature humaine ? ». Oui, la Bible
est néoessaine à toute créature humaine,
car elle répond à ses plus profonds besoins.
Elle reste donc, malgré toutes les attaques et toutes les critiques, en dépit de
la marée irréligieuse et du flot d’apathie
de notre époque, le livre par excellence,
celui qui ai la plus grande circulation dans
tous les ,pays.
Si la circiuiation de ce livre est si merveilleuse, on le doit aux nombreux colpor»'
teurs qui, en tous pays, jour après jour,
accomplissent un travaü délicat de dévoue-
2
ment et de pia,tience, souffrant parfois non
seulement le mépris et l’injuine, mais la
prison ou les maitraiteiments de la foule
ignorante et mal conseillée.
Il serait fort intéressant de recueillir
des épisodes <fe-la vie des colporteurs;
nous n’avons ni le temps ni l’espace, mais
comment ne pas Oiter le cas de cette far
mille indienne où la mission biblique devient héréditaire ? Ne lisons-nous pas, en
effet, qu’un colporteur'vient de prendre
sa retraite, après cinquante ans de fidèle
service, en passant à son proprie fils le travail qu’il avait hérité die son père comme
une sainte mission ?
Dans notre revue de l’œuvre de -la Société Biblique, nous n’alIons pas oublier la
pairt qu’eUe a eue dans la diffusion des
Saintes Ecritures dans notre patrie et méconnaître qu’eUe a agi comme un levain
puissant, soit sur la masse d|e la population, soit sur les rqprésentants de l’Eglise
officidle qui se sont vus obligés de livrer,
finalement, l’Evangile entre les mains des
fidèles.
Un des grands mérites de la Société Biblique c’est de ne pas faire œuvre confessionnelle ; èlle ne travaille pas pour une
église plutôt qfue pour une autre, eUe travaille iwur le royaume de Dieu, aussi ne
se soucie-tieUie pas de faire annoter ou commenter ses éditions ; elles sont ainsi exemptes de tout accroc théologique et peuvent
circuler ipairtout.
Le monde entier est redevable à la Société Biblique et il ne l’oublie pas ; que
l’on médite les diiff,r^ suivants :
Entrées du dernier exercke 370.692 livres
Sorties » » » 371.329 »
Après tout ce que nous venons de dire,
nous pouvons être assurés q[ue, s’il reste
quelque chose d’impossible 'à accomplir,
la Société Biblique racoomplira, et ce sera
pour chacun tie nous un g'rand honneur
de prendire part à sa' merveilleuse entre^prise de rendre l’impossible possible, pour
la gloire de Dieu et pour le plus grand
bien de rhumanité. Réd.
Bi:3ëB5BË3BË3ë3Ë3e388ë3Ë3Be3EBËà8aaË3aii3E3ë3E3S3£3
POPULARITE.
Le célèbrie prédicateur F. W. Robertson
a écrit, à ce sujeit, quelques lignes difenes
de méditation : « La populalrité est ùne des
moissons de ce monde qui exigent des qualités mondaines... c’est une certaine élasticité de la conscience, xm opportunisme serviable prêt à ignorer des vérités gênantes ou à s’adapter aux préjugés d’autrui,
une facilité à ent}rer dans les vues de ceux
qui nous entourent et à en prendire le ton.
Sans ces dispositions nul homme ne doit
songer à devenir ixpulaire ».
De ce qui précède découle a^ez clairement que le chrétien, et mdins que jamais
celui qui a une charge quelconque dans
l’églibe, ne devrait chierdher la popularité,
puisque pour l’atteindre il faut se valoir
de moyens mondains.
La conscience, pour un homme du
monde, est ce qui l’emibarmisse le moins,
vu‘qu’il ne s’ieist jamais soucié de la cultiver, de la nourrir des sains principes de
l’Evangile, de la 'régler sur la conscience
de l’homme idéal et palrfait, qu’est le
Christ ; ¡aussi ne se donne-t-îl guère la
I>eme de l’interroger sérieusement. De là,
cette élasticité qui lui permet d’approuver
ou de réprouver, sans un code de morale
quelconque, ce qui se présente dans sa
marche ascensionnelle vers le faîte, auquel
il tond. Une conscience jde telle nature
fataJemient rend celui qui l’abrite un
opportuniste.
La diroiture et la rigidité qui font l’homme loyal et tout d’une pièce ne sont guère
en honneur de nos jours ; le chêne n’est
pas fait pour les rives enchantées de la
vie moderne, on y laisse croître de préférence le roseau qui plie et se balance à
tous les vents.
L’homme à principes bien arrêtés est*
classifié de suite comme : étroit, exagéré,
anguleux, cassant... on n’en veut pas. Il
faut élargir ses ipaviUons, émousser tous
les angles, donner de l’envergure à des
vues trop strictes, fondre le blanc et le
noir dans une variété de grisaille accommodante à tous les goûts.
L’opportunisme met - sous les pieds
principes les plus saints, car on sait Tes
ignorer à l’occasion, si cela est nécessaire,
pour s’assurer les suffrages de tel ou de
tel autre, comme d’autre part on fait
mine de tolérer des préjugés, qu’au fond
de l’âme on méprise.
• Que de sourires ont traduit une approbation cpe les lèvres auraient hésité à
accorder !
La chose importante est ide ne s’aliéner
personne, de s’attacher le plus grand nombre de partisans, même au prix de se dédoubler et d’être prêt à bêler avec les
agneaux et à hurler avec les loups.
'Mais, dira-t-on, c’est le comble de l’hypocrisie, plus même, c’est de la fausseté
avouée. Celui qui agit ,de la sorte souvent
ne s’en rend pias compte et il se cabrerait
si on l’en accusait. Il est victime de cet
étourdissement, de ce vertige qui saisit
les grimpeurs qui se lancent vers la cime
de la pyramide.
Renoncer à l’élalsticité de la conscience,
à l’opportunisme, à la facile adaptation,
c’est renoncer à la popularité.
Au temps de Jésus les Pharisiens et les
Scribes se piquaient d’être les favoris du
peuple, une atmosphère die ipopularité les
entourait et leur permettait de porter
haut la tête et ide promener des regards
satisfaits sur la multitude. ¡Mais le Christ
d’un mot va renverser ces hauts pavots et
pereer ces vessies gonflées : « Malheur
lorsque tous les hommes diront du bien ,
de vous, calr c’est ainsi qù’agisaaiient leurs
pères à l’égard des faux prophètes ».
Ce n’est pas un Nathaln, un Elie, un
Jean-Baptiste qui flattaient leurs contemporains, fussent-ils même des princes et
des grands de la terre. Ils n’étaient pourtant pas plus ingénus que les faux pro- ,,
phètes, pour ne pas savoir que les crues
vérités ne chatouillent i>as les oreilles qui
doivent les entendre, et ne sont pas douces
•aiu palais qqli doit les goûter ; mais ce qui
les préocqupaiit, par dessus tout, c’était
d’avoir rapprdbat,ion du Dieu qu’ils servaient, bien ¡plus que les faveurs des
hommes.
Au jour de sa chair, Jésus n’hésita jamais devant les objurgations des esprits
malins, qui auraient voulu qu’il ne s’occupât pas d’eux, qu’:ü passât nutre et les
laissât accomplir leur œuvre de possession
auprès de leurs victimes. Jésus les démasque et les chasse.
Combien tiie personnes,” de nos jours,
sont prêtes à reconnaître les titres et les
mérites des ærviteurs de Christ, comme
faisaient les démons à l’égard du Maître,
mais à la condîtion qu’on ne s’occupe pas
d’eux et des dérèglements de leur vie!
Celui qpi court apirès la popularité doit
nécessairement se faire une âme et un
langage* die courtisan ; car les suffrages
unanimes des hommes ne s’obtiennent que
par l’intérêt et la flatterie. L’homme du
succès est rarement l’homme des principes : on l’a dit de Napoléon.
Il y ¡a pour les serviteurs de Dieu un
angoissant problème à résoiudre, à cet
égard.
D’une part, c’œt un .encouragement de
se sentir apprécié, estimé, loué par ceux
auprès desquels on exerce son ministère ;
mais, d’autre part, quel piège si la fièvre
de la popularité s’empare de lui, et pour
ne pas laisser pâlir ou ébrécher cette auréole qui surmonte sa tête, il cède à droite
et à gauche par de coupables complaisances, se relâche, devient infidèle au strict
devoir de dénoncer lé mai, de démasquer
l’hypocrisie, de rappeler les fourvoyés, de
reprendre à salut les • pécheurs. Craindrait-on ,davantage les hoquetants quolibets des ivrognes, les lestes propos des libertins, les rauques grognements des avares, les malignies insinuations des calomniateurs que le jugement divin ? Il ne
s’agit pas ide poser à continuel critique,
de prendre des airs refrognés de censeur,
de semer sur sa route d^ plaintes, des
reproches, des ré(pirimandes ; non, rien de
pareil, mais aussi rien, dans un serviteur
de Dieu, qui puisse laisser soupçonner que
par lâcheté, par complaisance ou par cal
cul égo'ste il ferme les yeux quand il dœ
vrait les ouvrir, il se tait lorsqu’il devrait
parler, il sourit lorsqu’il devrait pleurer
sur les péchés de son peuple. Les justifications pour paiUer une telle conduite ne
manquent jamais : ce sera de la prudence,
ce sera le scrupule de s’ériger en juge, ce
sera la crainte dl’affliger 'son prochain, de
faire plus de mal que de bien, mais si l’on
creuse jusqu’au fond on trouvera que ce
n’est que la peur de s’aliéner des partisans, de se faire des ennemis, de s’attirer
des blâmes à la place des louanges qui,
jusqu’ici, lui ont valu la popularité.
La louange des hommes est comme le
parfum de certaines fleurs qui étourdit le
oeryeiau, relâche les nerfs et endort la
volonté.
Qu’on ne puisse jamails dire d’aucun disciple, d’aucun serviteur du Seigneur ce
qu’avec tant de tristesse II dut affirmer
de plusieurs de ses concitoyens : « Ils aimèrent la gloire des hommes plus que la
gloire de Dieu ». Authur Muston.
Sii SS ^ ^ SS SS SS SS
Va. el pe iEleil soit avec toi!
IL
David et Qédéon.
Encore aujourd’hui, iTietentit dans les
rangs des chrétiens le cri audacieux et
confiant prononcé par Saül à l’adresse de
David.
Ce cri est un appel. Et cet appel est un
or'dre.
Les ennemis de Dieu assemblent leurs
armées pour combattre. Les serviteurs de
Jésus-Christ eux aussi s’assemblent et se
rangent en bataille.
Alors sort du camp des Philistins un
homme qui se présente entre les deux armées. Il s’appelait autrefoife Goliath ; mais
son nom est toujours le même : le Péché.
Il a, aujourd’hui encore, six coudées et une
palme de haut. Et celui qui porte son bouclier — le plaisir de la matière et la passion de la chai[r — marche devant lui.
Le géant Goliath se présente et il crie
aux troupes rang’ées du peuple de Dieu :
— Choisissez un homme et qu’il ^ciescende
contre moi !
C’est alors que, dans les armées de Jésus-Christ, surgissent lefe David : ce sont
les miissionnaires comme Livingstone et
François CoiHard, ce so.nt les fondlateurs
d’institutions de bienfaisance comme John
Bost pt Barnardo, ce sont les prophètesdu Christianisme sodial comme Oberfin et
William Booth.
Eît les intrépides ¡David de nos jours
agissent comme le jeune pâtre d’Israël.
Ils prennent en main leur bâton et choisissent — dans le torrent de leur communion avec Dièu — cinq ca,üloux bien jpolis ;
l’obéissance, le courage, la foi, l’esi>érance .
et l’amour. Ils les mettent dans leur panetière (de berger et — leur frondé à k
main — ils s’a'pproqhent de Goliath.
Alors l’homme bardé de fer regarde et
méprise le berger. Et il lui dit : — Viens
vers moi et je donnerai ta cliair aux* oiseaux du ciel et aux bêtes des champs.
Mais le pâtre répond au guerrier : — Tu
viens contre moi avec l’épée, la lance et
le javelot ; mais moi je viens contre toi
au nom de l’Eternel que tu as insulté. Aujourd’hui, l’Etemei te livrera entre mes
mains, et toute la terre saura que l’Eternel ne délivre point par l’éi^ ni par la
lance ; «ar la bataille est à l’Eterlnel.
Et .comme Goliath s’avance, David se
hâte, il court vers la ligne de bataille à
la rencontre de l’adversaire. Puis il puise
dans la panetière de sa consécration au Seigneur. Il saisit un des cinq cailloux, il le
lance de toute son âme avec k fronde
toute puissante de l’Esprit. Elt k pierre
s’enfonce idans le front diu Philistin...
Mais, hélas ! tandis que Goliath tomba
mort, le visage contre terre, le géant que,
tous ensemble et chacun individuellement
nous avons à combattre, est aujourd^ui
encore plein de force et d’audace. Il nous
faut donc ¡redoubler dé zèle dans nos efforts pour terrasser le mal : en nous et
autour de nous.
Il faut surtout que nous développiorif
en nous, toujours davantage, des sentiments de soumission et d’humilité : que
nous n’ayons aucune présomption à l'égard
de nous-mêmes, que nous mous remettions
à Dieu seul pour toute chose, que^nou|
cherchions letn Lui notre lumière, que nous
puisions en. Lui notre énergie.
Voici — ¡pour nous réconforter.
é
poig,
nous ranimer, pour nous dionner de l’assuraince et de l’élan — voici le souvenir d’uj|
autre héros de la Judée : îl s’appelait
Gédéon.
Le pays était infesté par les incursions
des Madiaûites et les enfants d’Israël eri^^ j
rent à Dieü. ^
Alors l’ange apparut à Gédqon, tandis
qu’il battait du froment dans le pressoir,
et il lui dit : — Vaillant guerrier, l’Eitem^
est avec toi !
Et Gédéon lui répondit : — 'Hélas ! mofi
Seigneur, si l’Eternel est avec nous, pou,?-!
quoi donc tous ces malheurs ? Eît où sont
toutes ces merveilles que nos pères nous
ont racontées ? Oâr maintenant l’Etemel j)
nous a abandonnés et nous a livrés entrer à
les mains ides Madianites.
Et l’ange tourna sa face vers lui et lûlj
dit : — Va avea cette force dont tu es
rempli. N'estroe pas moi qui t'envoie
Nous ne pouvons suivre ici, dans tous^
ses détails, le récit tiu livre des Jtîi^
ges (chap. VI). Il vaut pourtant k peine’
de remarquer que — comme le firent plus
tard les Frères Moraves en consultant le
sort — Gédéon demande à Dieu de lui ao»,
corder ime preuve tangible de Sa volonté
C’est un des épisodes les plus touchants^l
les plus poétiques de l’Ancien Testament^
Après avoir diétruit tous les lieux de
oulte consacrés aux faux dieux et aux idô^
les dans la contrée — en risquant, pour'
cela, d’être mis len pièces par ceux de m
famille —• Gédéon sOnne de la trompettéi
et rassemble autour de lui les combattantsj
d’Israël. •
Puis il dit à Dieu : — Si tu veux dé
livrer le peuple pa,r mon moyen, comme,
tu l’âs idit, voici je vais étendre sur l’aire,
ime toison de bélier. Si la toïson seittlè
reste sèche et que la rosée soit sur tout’
le sol, je oonnaîtrali que tu délivreras'
Israël. Elt Dieu fit ainsi cette nuit là la
toison seule resta sèche, et la rosée fut
sur tout le sol.
Gédéon dit enclore à Dieu ; — Je te pri^*
que je fasse une aptre épreuve avec lal
toison : que k terre r^te sèche et quôj
la rosée soit sur la toison seulement.
Et c’est ce qui arriva : car le lendemaîdi
il se leva .de bonne heure, et — ayant
pressé la toison — il en fit sortir uni
pleine coupe d’eau de .rosée.
Oh ! mes amis et mes frères, comme David, comme Gédéon, comme les apôtres ^
les martyrs, comme les témoins et les disefe
pies de tous les temps, que chacun de noi^
cherche, qu’il approfondisse, s’il l'a déj|
trouvée, k vooaltion spéciale, k missioff
particulière, l’action personnelle que Diefe,
veut lui confiier à San service. Alors
dans le recueillement, dans la prière, dai|||
k toujours plus intime communion de totiti
notre être avec
le Christ vivant ■— alo#i
sur k {terre desséchée notre âme sert
chaque mâtin râfmîchie par la rosée M
l’Eternel ! J. H. M]irruî.ji
o-oo oo-ooo-ooooooo
UNE DATE MÉMORABLE.!
L'Echo des Vallées, journal de k plus aH'j
cienne Eglise évangélique du monde, veU^^l
s’unir par k pensée à toutes les Eglise
protestantes qui rappellent, ces jouraci
l’aube de la réformation.
Presque toutes les Eglises protestant?
consacrent un dimanche à la Réformatio!
le mois d’octobre, car c’est ¡pendant ce moi
et précisément le 31 octobre, q'ue LutW
afficha., à k porte principale de l’église
château de Wittemberg, ses 95 thè^
théologiques qui SQulevèrePt l’opinion ?!
blique contre le commerce des indulgi®
ces et marquèrent le commencement
grande révolution religieuse du XVI® siè<^
Par la pensée nous sommes donc a’
le monde évangélique ¡qui rappelle
des plus "grandes dates j(fe Thistoiire,^
rhumanité.
3
Où soní-elies?
. Elles ont mis leuir plus bel habit, leurs
.¿ouliers plus fins et p],us légers, un petit
'ihapeau qu’une modiste improvisée, mais
"iQui a vu les derniers modèles, leur a soi^Igmeusemcnt flanqué d’un côté de la tête
»’(manque d’équilibre de mauvais auguire)
«t après avoir veirsé ime larme sur le cœur
maman, elles sont parties.
Qui donc ? Nos jeunes filles, pour ne pas
=vtenir le lecteur plus longtemps en suspens.
•' EUes s’en sont allées, nos paysannes simples et confiantes, vers le grand monde
|des villes, pour y‘chercher à gagner leur
f^in et aussi pour' se distraire, car leurs
<iOom pagnes de la saison iprécédente leur
ont raconté un tas dé ‘belles choses, les
• unes plus attrayantes que les autres, et
depuis l’été elles n’ont rêvé que rues éclai;rées et palais enchanteurs, danses et ciné''mas, en un mot, tout ce qu’une imagination naïve, mais exaitée, peut créer. La
,Campagne, les bnouiflands d’automne, le
'soin des vaches ne sont plus choses pour
l^es filles modernes, ont-elles pensé, pourÎo[uoi ne pas essayer de la ville ? Celles qui
vont s’en reviennent chaque année avec
ioertaines jupes, certains chapeaux, et tant
• d’articles de beaJuité/! Décidément il faut
ijaussi tenter la fortune et faire voile vers
d’inconnu ; on en parle d’abord avec les
.amies, aimables oonseillères ; puis on
"prend maman à part un jour dé fête et
^■on lui confie le grand projet; elle a en
itendu tant d’histoires et vu certaines cho
î.'fe, qu’elle hésite ; ele ne se sent pas de
i-iprendre une décision ; il: faut, si jamais,
ion parler au père qui, chargé de famiUe
■et plein de soucis, finina par donner son
'éonsentement.
Qu’il en est parti de ces jeunes filles
pendant les dernières semaines ! Ce serait
un crime de ne ,pas nous en occuper ni
mous en préoccuper.
■' ’ Elles sont parties et eles se sont déjà
placées ; elles ont écrit leurs premières letî-tres à la maison, lettres débordantes d’af■iection pour leurs parents et pleines de
^ints d’admiration.
• Si vous demandez des nouvelles à leurs
parents, très probablement ils vous répondront qu’eles sont bien et qu’elles gagnent tant par mois, ce qui représentera
Une vraie bénédiictîon pour toute la famille, si elles sont soucieuses de leur
argent.
^ Elles sont bien et elles gagnent, disent
. les parents. Permettez-nous de troubler un
'peu votre tranquillité et votre bonheur.
Où sont-elles ? dans quel milieu se sontelles placées et quelles influences subissenhelles,?
^ Est-ce qu’il ^flSt que vos filles soient
.placées et gagnent? N’y a-t-il rien autre
’.¡à considérer, et dormez-voUs tranquilles si
"vous n’êtes pas laissurés que vos enfants se
jjtTOuvent dans un milieu physiquement et
moralement sain ?
Avez-vous pris les informations néces?ajres avant de confier votre fille à des
inconnus ? On dema,nide des informations
avant d’accepter une jeune fille dans une
maison, pourquoi ne faudrait-il pas s©
préoccuper de la réciprocité ? On veut une
jeune fille saine, honnête, laborieuse, miais
quelle garantie a-trelle de la pairt de la fa
^He ? Sans vouloir dévoiler toutes les mi
sères que nous connaissons, n’y a-t-il pas
des maîtres qui ne croient plus à l’esclavage et qui le pratiquent pourtant, en fai
* sant accomplir à leurs personnes de service un travail supérieur à leurs forces,
qui les conduit littéralement au tombeau ?
Mais c’est surtout au point de vue moral
. qu’il faut se préoccuper : où sont-elles ?
i Après avoir ainsi attiré, nous l’espérons,
* ï attention ides parents, il reste à nqjus de' mander ce que l’église peut faire pour les
, <dières hirondelles.
I Le pasteur dé la parOKse de départ doit,
f'autant quie possible, suivre ses membres
; absents temporairemient en demandant
[ leurs adresses aux pajrents ; si oeuxrci comf prenaient leur intérêt et se préoccupaient
Î du bien de leurs enfants, ils n’atten! draient pas que le pÆ^eur vienne deman^ der, lui, les adresses ; ils les lui foumi
^laient spontanément.
Cela ne se vérifiant pas, de règle, il est
nécessaire que les pasteiuirs fassent aux les
premiers pas et se mettent en rapport
avec les icoUègues des villes où se trouvent
quelques membres de leurs églifees.
De cette manière, aucun ne reste sans
assistaince ^iritueUe et morale, à un moment qui peut être tout particulièrement
délicat.
Nous savons que les pasteurs des grandes viUieB suivent nos Vaudoifees et s’efforcent de les réimir et dé les guider ; on ne
peut que leur témoigner Une profonde reconnaissance : mais il est absolument nécessaire que les parents, les premiers intéressés, soient hantés par la pensée qui
forme le titre de ces simples lignes : Oii
sont-dles ?
CHRONIQUE VAUDOISE
Mon service de T. S. F.
REGION RIO PLATENSE. L’EcJm envoie aux milliefrs de Vaiudois de rAmérique du Sud ses illutations cordiales et fait
r»ur eux les meilleurs vœux. En même
temps il exprime le désir d'avoir die plus
fréquentes nouvelles, car il serait tout
heureux d’élargir sa, chronique ; si les Vaudois établis à l’étranger aiment recevoir
le journal pour suivre les événements des
Vallée, ceux qui restent seraient contents
d’avoir le moyen de suivre ceux qui sont
partis.
Et pourquoi ne pas envoyer un intéressant article sur chacune de nos Eglises du
District ? Ne croyez-vous pas qu’il serait
'bon de retracer l’histoire de chacune des
congrégations ?
Je lance l’idée à travers l’espace et j’espère que l’ouragain et la distance ne la
détruiront pas entièrement.
^ « 9
LATOUR. Jeudi de la semaine passée,
le Pasteur unissait en mariage M. René
Bonjour et iM.ILe Mice Poët.
On nous informe que Ixmidi dernier deux
autres jeunes tousrassins se sont mariés à
Lyon : ¡M.Ile Zim Taurn et IM. David
Michelin.
Nous invoquons sur les deux nouveaux
foyers les bénédictions de Dieu.
— La « Zamhézia » a repris ses séances.
L’intérêt pour l’œuvre des Missions ne
peut que (réveilleir l’hxtélrêt de l’Eglise
pour l’avancement du règne de Dieu chez
nous. Nous souhaitons que la Société continue à accomplir le travail béni qu’elle a
donné par le passé.
— Aux idons reçus jusqu’à ce jour pour
les réparaitions ¡m temipile des Copiers,
nous ajoutons les suivants : M.lle Bonjour
Marie, L. 5 - M. Blertin Paul, 15 - Prof.
Mario Falchi, 5 - M.Üe Julie Monastier, 20
- M. Charly Filajche, ancien, 10 - M.mes
Ma,rie et Pauline ¡Bonnet (Riocat), 30 M.lle Hélène Forneron, 10 - M.lle Cécile
Moré, 10 - M. et M.me Jean Cougn (Ciàpérassa), 8 - M.Uie Thérèse Genicoud, 25 M.me veuve Gay-D’Agostino, 5 - « En reconnaissance », 20 - M. et M.me Rostagno,
géomètre, 25.
|A tous ces donateurs nous disons un
grand merci. Aux autres paroissiens nous
devons dire : nous ne pouvons pas encore
clore la liste.
— U. C. D. G. Le (¡.Convegno» annuel
des Unions Chrétiennes des Jeunes Filles
du Groupe Piémont, aura liéu à Tortre Pellice (Ecole Sainte-Marguerite), le 1°'' novembre pirochain. Qulte d’ouverture à
9 lioures, dans le temple.
PI6NER0L. Notre Eglise a été visitée,
dimanche dleim,ier,*palr M. le modérateur
V. A. Cosbabel, qui a pu s’adresser à un
bon lauditoire, malgré l’abseaiice — regrettable, mais inévitable — d’une partie de
la jeun^se, exceiptionnelement engagée
ailleurs ce jour-là.
Nous renouvelons à notre Modérateur nos
vifs remerpiements pour l’édilfiaint message
chrétien qu’il nous a délivré.
— Lundi, 24 octobre, les PastoUrs des
Vallées se sont réunis à Pîgnerol pour préparer ensemble le progminhiie de la campagne .d’hiver qui va commencer. Le colloque fraternel a été ouvert par le culte,
présidé par le surifitendalit du District,
M. Louis Marauda. On a ensuite passé
en revue différentes questions. Que Dieu
veuille .bénir les délibérations qui ont été
prises.
FOMARET. Dimanche, 23 octobre, a eu
Heu, dans notre temple, la consécration solennelle de deux diaconeæes. Sœur Liydie
Berrou et Sœur Ida Hrrai. *
Nos deux Sœurs ont été entourées dp
21 diaconesses et d’ime foule très nombreuse d’amis, de parents et de connaissancæs, dans cette journée si importante
pour elles.
Le culte, présidé par le vice-modérateur
M. Louis Maraiudia^ directeur de la Maison
des Diaconesses, a été très émouvant.
M. Marauda parla sur le texte : Tu seras
bénédiction ! Einsuite eut lieu' la consécration, toujours si touchante, précédée d’im
morceau de musique pour orgues et suivie du chant, par la Choral’e du Pomaret,
du cantique 168 du Recueil français. Le
temple était gracieusement omé de palmes
et de fleurs et toute la cérémonie, ainsique le (démontraient les larmes de beaucoup dés présents, fut profondément édifiante. M. Adolphe Cbmha, pasteur émé^
rite, ancien (directeur de la Maison, et
M. Guido COmba,, pasteur de TEghse du
Pbmairet, adressèrent .aussi des exhortah
tions aux deux nouveEfes diaconesses et
leur pirésentèront lès 'souhaits ide l’Eglise.
Jouir de fête pour la Maison dès Di|acohésses, jour dè fête pour toute l’Eglise.
Que Dieu suscite dans notre peuple de
nombreuses vocations. P. P. P.
,, FRARÜSTIN. Dimanche, 16 courant,
M. A. Jahier prêcha son sermon d’adieu à
là panoKse de Pnarustin, dIeVant une belle
assemblée, émue, qui Voulut encOre saluer
le cher pastour qui avait vécu au milieu
d’elle pendlant jdix ans, travaillant avec
zèle pour le bien religieux et spirituel de
cette chère, Eglise, et qui, ayant atteint
70 ans, doit prendre sa retràite.
■’ M. Jahier présenta ensuite le pasteur
'émérite A. Balmas, envoyé par la Vénérable Table pour s’occuper de la paroisse
jusqu’à l’arrivée du pasteur titulaire,
M. Guido Rivoir, élu dernièrement, qui se
trouve aetueltement en Amérique.
L’apr^-midi encore, l’Union des Mères
et celle dès Jeunes FiHes se pressaient
dans la Salle du Gonsistoire, à la Cure,
magnifiquement Ornée, pour témoigner à
M.me et à M. Jahier leur reconnaissance
et leur laiffeotion, en leur offrant un très
beau selrvice à thé.
Pendiant que kt « Chorale » et la « Banda
musicale » dè PrarusCin égayiaiient les pré- .
sents, alternant leurs beaux chants et de
nombreux morceaux de musique, un abondant service de café, de thé et de pâtisserie fut offert.
M.me et M. Jahier remercièrent tous les
assistants, mais .particulièrement l’Union
des Mères et celle d!e(s Jeunes Fifles pour
ce chaleuireux témoignage d’affection, en
assurant qu’ils n’oublieront jamais les dix
années passées au sein de cette Eglise.
Le pasteur Balmas clôtura cette belle
journée par la prière. Un des présents.
SAINT-JEAN. Nous remercions vivement M. B. Gardiol qui a bien voulu remplacer, a'vec le zèle que nous lui connaissons, le Pafeteur titulaire pendant son
absence.
— Samedi, 15 courant, a été célébré,
dans notre temple le mariage de Barthélemy Pans et CemMe Taum, et lundi, 17
courant, celui dè Charles Mbarin et Louise
Odin. Nous renouvelons à ces époux nos
meilleurs vœux de vrai bonheur.
SAINT-GERMAIN. Asile des VieÿXards.
L’adtresse du Direetteur de l’Asile, à dater
du l®r novembre au l®" avril, sera Sem Germano Chîsam. Que nos amis et bienfaiteurs veuillent en prelnidre note.
Le rapport inaprimé ne pourra paraître
que vers le 15 janvier.
Nous accusons réception, en remerciant,
des dons suivants : M.Ue Novar^e, L. 50 FamiUe Sorda, Turin, 50 - M.me Morelli, 20
- M.me Pauline Bahnias-Turin, 30 - Prof.
Roëdel, Suisse, 15 - W. Gibson Esq., Rome,
100 - M.me Eodet, Pignerd. 30.
C. A. 'Tron.
TURIN. Nous lisons dans II Piccolo Messaggero, bulletin dè l’Eglise Vaudoise de
Turin, que le Oonsktoire lance un appel
pour une coUeote spéciale en faveiur de
la Caisse Centrale, qui passe par des momqmèaits dliiRciles.
— Dans le prograimme de travail pour
l’hiver, fl y a une nouveajuté d’ime ceiv
taine importance ; on établit ,im culte régulier à Saint-Donat le dimanche matin,
outre celui du jeudi soir. %
VILLAR. Maaiage. Samedi, 8 courant, a
eu lieu, au temple, la œlébration du mariage de M.lle Constance Marguerite Aüio,
fille de notre toujours regrette ancien J.
Daniel Aflio, du Saret, avec IM. Jean Griglio, de Luseima San Giovanni.
Nous renouvelons à ces jehers époi^
nos félicitations et nos vœux, demandant
au « Père, duquel tire spn nom toute famiUe dians les cieux et sur la terre », d’être
Lui-même l’inspirateur invisible et béni
de ce nouveau foyer.
— Baptême. Le dimanche suivant, 9 courant, au temple, luous avons imploré la bénédiction dè Dieu sur un tendre agneau
du troupeau, le petit Robert Joseph ArmcmdrHugon de Jean Daniel et Albertine
CoÏBson.
Nos voeux fraternels à ces parents et à
leur cher petit.
— Vidte. Dimanche dernier, 23 courant,
la chaire a été occupée par M. Iq doc. Th.
Mailan. En remerciiant ce cher et vénéré
ami pour sa gentile et bienfaisante visite,
nous l’avons chargé d’un tas de messages
pour nos chers frères Vilarengs de
sa paroisse dè Philadelphie, où — s’il
plaira à Dieu — notre collègue retournera
prochainement. i
— Bai^ar. Notre dieuxième vente dè bienfaisance en faveur de l’érection de notre
projetée salle unioniste a eu lieu, ainsi
qu’il avait été annoncé, les jours 25 æptembre et 3 octobre courant, dans les locaux de la grande école.
Elle a eu, cette année encore, un succès
réjouissant, et le Consistoiire explritoie sa
reconnaisisanae à tous ceux et... à celles,
surtout, qui ont contribué à nous faire obtelnir ce bealu résultat.
Un très chaleureux «merci» aussi, à
nos amis do la colonie « viUeggimte», pour
leur fraternel « coup d’éparfle » dans cette
œuvre qui nous est si chèire !
— Inauguration de l’année sccjaîre. Elle
a eu lieu, dians le temple, mardi 4 couranÇ
à la présence d’.un nombreux et attentif
atuditoîre d’écoliers, accompagnés par leurs
instituteurs et institutrices et... par qUeh
quès parents aussi !
Cérémonie toujours simple et solennelle»
dont le but est de nous plaKieT tous, élèves
et éducateurs, dians le seul climat favorable à la vraie connaissance : la drainte de
Dieu. ^
Que Dieu bénrâse, pour tous ces chers
enfants et pour ceux qui ont la grande
responsabilité de leur éducation, la nouvelle
année qui viènt de s’ouvrir, et que tous,
petits et grands, se sentent à l'école du
Seul et Divin Maître qui a pour tous les
paroles de vie ! î".
AVVISO.
LA LIBRERIA CLAUDIANA
e l’Amministrazione de
L'ECHO DES VALLÉES
sono stati trasferiti in
VIA WIGRAM, N“ 2
(antica sede della Scuola Normale).
E USCITO:
STORIA DEI PAPI
narrata da ENRICO MEYNIER
Volume in ottavo grande, di pagine 350.
Prezzo : L. 14, franco di porto in Italia.
Estero: L. 17, franco di porto.
Presso ia Libreria Editrice Claudiana
Torre Penice (Torino).
IN MEMORIAM
En souvenir )dm chev. prof. Daniel Benech: FamiUe Bertalot, régent émérite,
Angxiogne, L. 10 pour les Hôpitaux.
COIN DES ENFANTS
Bon à rien.
Un monsieur tira sa montre de son gousset et dit aux enfants qui l’entouraient :
« A quoi sert cette montre ? ». — « A indiquer l’heure ! » — répondirent-ils d’une
seule voix
— « Et si eUe ne marquait ipas l’heure,
à quoi servirait-eUe ? ».
— « A rien ! ».
Le monsieurs alors, en montrant aux enfants un crayon, leur demanda quel en
était Tusiage.
— «n sert à écrire».
i
G
'A
i
'd
Îtr
■/
4
í- -I
nt
— «Miaiis si la pointe était cassée et
s’il «’écrivait pas, à quoi servirait-il ? ».
— « A rien ! ».
— « Et pourquoi ai-je toujours dans ma
poche ce blanc canif ? j».
— « Pour tailler ides baguettes, des plumes, des crayons, etc. ».
— « Miáis si |la lame du canif était
émoussée, à quoi servirait-il ? ».
— « A rien ! ».
— « Ainsi la montre, le crayon, le canif
ne sont bons que s’ils répondent à leur
destinatioi^ ».
— «Oui, monsieuri».
— «Une lampe est bonne lorsqu’elle
éclaire convenablement, parce qu’elle est
faite pour édairer une scie est bonne
lorsqu’elle coupe vite et facilement un
moroeiau de bois, parce qu'elle est faite
pour ouvrir le bois, et ainsi de suite, une
chose, un objet, une machine sont bons
s’ils sont conformes à leur destination».
— «Oui, monsieur!,».
— « Et alors, dites-moi, enfants : pour
quel but avez-vous été créés ? quelle est
votre destination ? ».
Les enfalnts hésitent, embarrassés.
— «;Eh bien, votre destination c’est de
devenir dles hommes et la destination des
hommes est de glorifier Dieu. Ali^i longtemps que vous êtes paresseux, fainéants,
désobéissants, querelleurs, menteurs, vous
ne vous préparez pas à devenir des hommes, et alors à quoi êtes-vous bons ? ».
— « ... A... rien..: » ! Alb. Ricca-.
E USCITO :
ERNESTO COMBA
LE DUE PAROLE D’ORDINE DI CIANFORAN
L. 1 franco di porto in Italia
L. 1,50 franco di porto all’Estero“
Inviare vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Penice (Torino).
È USCITO;
L’AMICO DI CASA
Almanacco Popolare Illustrato
Anno 1933
CONTENUTO: Calendario civile ed ecclesiastico - Tariffe Postali - Ritratto di Vittorio
Emanuele III - Famiglia Reale - Calendario
ed articoletti mensili - Giuseppe Garibaldi e
ritratto - It cuore di Garibaldi - Wolfango
Goethe e ritratto -1 Borgia -1 drammi della
storia - L’ultimo dei De la Force.
Condizioni di vendita:
Ogni copia, cent. 50 - Per ordinazioni da
oltre 10 copie a 50, sconto del 15% - da oltre
50 copie a 100, sconto del ®0% - da oltre 100
copie, sconto 95%.
Ai Librai e Rivenditori, per un minimum
di 100 copie, sconto del SO' %.
Indirizzare Commissioni e Vagiia aiia
liIBRERIA EDITRICE CEACDIANA
VOKRE PEIXICE (Torino).
JvlM Tram dineteni^Teiiiongablo
Tarn Palliaa - laipriaiaria Alpina
SONO USCITI
Considerazioni solta Mossa
a L. 0,60 franco di porto in Italia
(L. 0,50 in Torre Pcllice)
31 Capo delia CMesa
a L. 0,60 franco di porto in Italia
(L. 0,50 in Torre Penice)
della « Collana di Opuscoli Popolari - Pro Yerltate »
Per forti ordinazioni sconti speciali
Indirizzare Ordinazioni e Vagiia aiia
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pellice (Torino).
ANTICO E VERO
DNIIDENTO
BERTOLOni
del Doti. Cav. E. PERABÒ
Risoive senza operazione:
Ascessi, flemmoni. Foruncoli,
Paterecci, ingorghi ghiandolari
Periostiti, Ragadi. - Ottimo applicato sulle Ferite e Piaghe in
genere, Piaghe varicose, da scotture, Geloni, Morsicature d’insetti. - Favorisce l’estrazione di
spine, schegge ecc.
Scatola da L. 5 da L. 9 da L. 20
IN SUPPOSTE
runguenlo Berlololll
è impareggiabile per calmare
decongestionare e cicatrizzare
emorroidi irritate interne ed
esterne, ragadi - forme Congestizie e infiammatorie acute e
croniche del retto.
Scatola da 10 supposte L. 8.05
Trovansi in ogni buona Farmacìa
Amm. CORSO ITALIA, 23 - Milano
1
LIPRERI/I EDITRICE CL/IUDI/IN/I
TORRE PELLICE (Torino)
RECENTISSIME PUBBLICAZIONI
;
L’IMMORTALITÀ DELL’ANIMA - Ernesto Comba L.
PIU’ PRESSO A TE, SIGNOR... - Giovanni Rostagno Pensieri brevi per ogni giorno dell’anno - L. 7 - Elegante rilegatura in tela e oro................»
PANE QUOTIDIANO PER L’ANIMA - D. Bosio - Un brano,
un passo biblico, una strofa di canto, una preghiera breve
per ogni giorno - L. 5 - Rilegato in tela e oro . »
DISCORSI RELIGIOSI - Ernesto Giampiccoli - con notizie
biografiche scritte da Giovanni Rostagno . . »
LA RELIGIONE CRISTIANA - Ernesto Comba e Ugo Janni
- Compendio delle verità fondamentali del Cristianesimo »
STORIA DEI VALDESI - Ernesto Comba . . . »
3r
10,
8,
8r
5,
12,
Si spedisce il Catalogo generale a richiesta
Aggiungere il 10 % per le spese postali
Indirizzare ordinazioni alia
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pellice (Torino).
Geometra PAOLO ROSTAGNO
Via Wigram, 6 - Casa Chanvie, Primo Piano
TORRE PELLICE
TUTTI I LAVORI TECNICI RELATIVI ALLA PROFESSIONE
AGISCE DA INTERMEDIARIO
PER LA COMPRAVENDITA DI STABILI
DI QUALUNQUE NATURA
ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI
DENUNZIE DI SUCCESSIONE FATTE CON CRITERIO RAZIONALE
BR0D0ÁCARNE
Oli I issimo^^rcccllcntc
srn/(i mmmm scn/a
. IKMUI
Vini Sani e Biillanti
otterrete
aòoperanbo in venòemmia
Bio-Solfito e Multilevures Jacquemin
MILIONI di quintali di uva
trattati ogni anno.
Massima gradazione alcoolica
Colore più vivo
BELLAVITA
n i ’ * VIA PARIMI, 1
uaialogo gratis già P.Ie PARIMI 3
#1
ANTRACITE INGLESE NOCE
MATTONELLE “UNION,,
OVOIDI DELLE PRIMARIE QUALITÀ
“ RICARBON ,,
(Oltre 8.000 calorìe)
il CARBONE più conveniente ed economico
! ! PROVATELO I !
Per acquisti e prenotazioni rivolgersi al Sig.
PASOUEX - Piazza Cavour, H. T - Xorre Pellice
.2
pei «
M «»Pui S
co o »
u sa
o
B
3 ®
H
(U ^ *
> g *s
lu S ^
a -
oc f S
O CD
^ So
» q
•S <
^ «a
O w
H O«
H 0 ■ ~i
0 H-4 U h—1 HH PQ
H HH PU H
0 H PL, P C/2
CÛ p 1—1
MAGNESIA
5 PEtLECIilNO