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, Qûarante-neuyième année.
25 Ayril Ì91S
N. 17.
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ÉCHO DES
PARAISSANT C H A CI Ü E VENDREDI
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commencement de l’année. j i e t
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Que toutes les choses virales, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
^OMMAIEE:
Nature ^tSIyangile — L’enseignement religieux
, tians'nos écoles — Courrier d'Angleterre
— Ni persiflage ni applaudissements —
Unione Cristiana delle Giovani d'Italia —
Chroniqup vaudoise — Nouvelles politiques — Pro Scuola Normale.
NATURE ET EVANGILE.
J’aime la nature et je sens qu’elle me fait
du bien. Quand, depuis mon belvédère, mon
œil parcourt ces magnifiques collines de
Prarustin, cette immense et si fertile plaine
du Piémont, ces montagnes resplendissantes de blancheur, ce beau ciel d’Italie, le
bonheur chante en moi, je me sens en paix
avec le monde et avec moi-même, et mon
âme s’efforce de deviner par-delà les nuages
et le ciel bleu, le Créateur et le Conservateur de toutes ces belles choses. Mon cœur
se sent poussé à l’adoration, mais c’est tout
je ne vais pas plus loin. Lorsque j’étais étudiant à rUniversité d’Edimburg, j’avais
l’habitude d’aller visiter les malades Italiens à la Eoyal Infirmary et à chaque visite
je ne me lassais pas d’admirer le bon goût
et le bon cœur des Ecossais — surtout des
Ecossaises — qui savaient si bien orner les
vastes hall de l’hôpital avec de belles fleurs
et qui venaient aussi chanter périodiquement de beaux cantiques. Cela ne pouvait
faire que du bien aux malades et nous ferions bien de suivre nous aussi largement
cet exemple.
Ces dernières années pourtant l’amour
de la nature et la foi dans la puissance de
la nature, outrepassèrent, selon notre humble avis, les justes limites. Un médecin arriva au point de soutenir que dorénavant
toutes les maladies seront soignées par le
moyen de la musique, de la peinture, etc.
Que ces choses soient utiles, je veux bien
le croire, mais, malgré tous mes efforts, je
ne puis arriver à comprendre comment on
puisse guérir un cancer, la phtisie et autres
terribles maladies par le moyen des arts
esthétiques. Il y a plus. D’autres médecins
prétendent guérir les maladies morales par
ces mêmes moyens. Corot aurait voulu tapisser les murs des prisons de France avec
de magnifiques panoramas, afin de redonner ainsi à ces hommes la santé morale.
L’idée était originale et bonne, mais étaitelle sufiSsante à transformer tous ces condamnés en d’honnêtes gens? La Bible nous
assure que la force capable de vaincre le
principe du mal, ne réside pas dans la nature. Adam et Eve contemplaient dans le
jardin d’Eden les plus beaux, panoramas
que l’on puisse imaginer, ils étaient encore
innocents et pourtant ils tombèrent dans
le péché. Peut-on rêver à quelque chose de
plus beau que la plaine du Jourdain où se
trouvaient les villes de Sodome et de Gomorrhe ? Et pourtant elles furent détruites
à cause des péchés horribles de leurs habitants. Pensez au peuple Grec, le plus intellectuel d’eatre les peuples. N’ont-ils pas été
maîtres dans tous les champs du savoir ?
Et pourtant cela n’a pas empêché la marée
de leur immoralité de monter, monter toujours jusqu’au point de les submerger complètement ? Pensez à l’Italie de la Eenaissance. Partout des grands artistes: peintres,
musiciens, orateurs. Mais partout aussi les
vices tragiques des nations classiques. Souvent les plus grands artistes ont aussi été
les plus grands libertins. Non, pour belle
qu’elle soit, la nature ne peut pas redonner
à l’homme un esprit de droiture, la santé
morale. Ceprincipe de salut qui ne se trouve
pas dans la nature, se trouve dans toute sa
consolante perfection en Jésus-Christ. « Je
suis venu pour peindre » dit Michel-Ange ;
«je suis venu pour chanter» dit Homère;
« je suis venu pour faire de la philosophie »
dit Platon; «je suis venu pour gouverner »
dit César ; mais Jésus seul peut dire :
« Je suis venu chercher et sauver ce qui
était perdu ». Beaucoup d’hommes nous
amusent; beaucoup nous instruisent; un
trop grand nombre voudrait nous gouverner; un seul peut et veut nous sauver.« L’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde».
Ne nous abandonnons donc pas à un naturalisme pratique et mystique, mais tenons
ferme notre foi évangélique.
Prarustin, avril 1913, E. Bbbtalot.
L'enseigneinent rdipx Éns nos itoles.
Suivant ce que l’on a pu lire dans le numéro du 4 avril de l’Avvisatore Alpino, le
Conseil Provincial Scolaire s’est occupé au
long de la question de l’enseignement religieux dans les écoles élémentaires, prescrivant d’une façon très précise qu’il soit
donné en dehors de l’horaire scolaire dans
des heures fixées par le Conseil lui-même
et à la seule condition que les parents en
aient fait préalablement et spontanément
la demande.
Dans l’ensemble le Conseil s’est montré
plutôt contraire à cet enseignement dans
les écoles publiques, suivant en ceci la tendance actuelle des Autorités Supérieures et
du Gouvernement; de sorte que l’on peut
aisément prévoir dans un avenir peu éloigné le jour où cet enseignement ne sera
pas même toléré, comme il l’est à présent,
mais aboli tout à fait. Et soyons-en satisfaits: car — ce que nous ne devons pas publier — cet enseignement religieux duquel
parle la législation italienne et que désire
le parti clérical, n’est que l’enseignement
du catéchisme, c’est à dire l’étude des croyances et doctrines se référant à une confession religieuse spéciale. Or aucune administration publique ne peut ni ne doit
s’occuper de croyances confessionnelles ou
soutenir des doctrines dogmatiques quelles
qu’elles soient, vu qu’elle doit affirmerl’égalité absolue de tous les citoyens devant la
loi.
D’ailleurs, chez nous la question est depuis longtemps résolue d’une façon libérale
et juste, l’enseignement du catéchisme se
donnant aux enfants hors de l’école, par
initiative directe des familles, et par le moyen des ministres du culte.
Cependant, dira-t-on, dans le programme
didactique de nos écoles se trouve un enseignement facultatif spécial, qui communémènt est dit religieux; oui, c’est vrai;
mais observons qu’il est bien différent de
celui qui porte ce nom dans les autres parties d’Italie. Car ce n’est pas une étude de
doctrine catéchétique, enseignée dans le but
de conserver vive une telle religion et d’en
f airepropagande ; mais bien une vraie étude
d’histoire biblique, tout à fait nécessaire
à la tîulture de notre jeunesse : c’est avant
tout! l’histoire du peuple d’Israël qui dans
la ci^lisation ancieime est aussi importante
que i’histoire grecque et romaine ; c’est ensuite le récit de la vie du Christ et de l’origine du Christianisme, dans lequel se retrouvent sans aucun doute les éléments les
meilleurs et les plus purs de notre époque ;
ce sent enfin les grands principes et les
grands sentiments moraux de justice, d’égalité, de liberté, de fraternité, que la Bible
dans son ensemble développe d’une manière bien plus claire et efficace que ces
Diritti e Doveri que l’on enseigne actuellement dans nos classes.
Il serait donc absurde de vouloir confondre avec le catéchisme que les cléricaux
veulent maintenir dans les écoles, l’enseignement biblique que nous seuls par un
grand privilège avons en Italie. Mais pourtant cette confusion se fait à chaque instant; d’où le triste résultat, que lorsque le
parti libéral s’oppose à l’enseignement religieux dans les écoles il veut aussi l’abolition de notre enseignement biblique; et
d’autre part quand celui-ci sera tout à fait
aboli par la loi rien ne nous autorisera plus
à maintenir dans nos classes cette histoire
biblique que nous jugeons nécessaire à la
bonne éducation de nos enfants.
C’est là le danger que nous devons éviter.
Et il me semble que dès à présent toutes
les personnes qui s’intéressent à nos écoles,
qui comprennent l’efficacité de l’enseignement biblique dans l’éducation de notre
jeunesse et la nécessité de le conserver
sain et sauf dans les écoles vaudoises, doivent se préoccuper de la question.
Deux buts se proposent à leur activité:
il faut avant tout que nos autorités communales et nos populations comprennent
clairement que notre enseignement biblique
n’est absolument pas celui dont on parle
en Italie, que c’est une branche à laquelle
nous devons tenir comme à une chose bien
précieuse ; il faut en second lieu que l’Autorité Scolaire reconnaisse l’histoire biblique
comme un enseignement facultatif spécial,
entre ceux qui sont prévus par la nouvelle
loi Credaro ; et qu’on puisse le donner régulièrement dans les écoles primaires de nos
Vallées, exactement comme l’on a obtenu
de donner le oonre de langue francise, îià
chose n’est pas impossible; elle est meme
très naturelle et facile,. si l’on y pense à
temps. Attilio Jalla.
COURRIER D’ANGLETERRE. ^
C’est à ne pas le croire: Un certain eveque, vieux catholique, le Eev. Mathieux,
après avoir passé par toutes les crises morales, s’être fait consacrer prêtre, se rendit
auprès des Anglicans, qui, sans lui demander d’autres informations l’admirent à fonctionner dans leur Eglise, en célébrant des
mariages et le culte; il fit ensuite une autre
évolution en se rapprochant des vieux catholiques, chez qui il se fit consacrer évêque,
et à son tour il en consacra huit, quelquesuns étant tout à fait incapables d’une telle
charge. Le Times ayant publié les faits et
gestes du prélat, celui-ci lui intenta un procès, d’après lequel on est surpris de constater que dans l’Eglise Anglicane il y a un
certain nombre de prêtres qui fonctionnent
sans avoir jamais abjuré le Eomanisme. Il
n’y a donc pas à s’étonner si le ritualisme
fait de si grands progrès et si de temps à
autre on apprend la perversion de quelques
âmes. : . ,
— La Church Association a envoyé une
pétition au roi, portant la signature de
36.000 personnfjs bien connues dans les
sphère évangéliques, demandant son intervention pour faire cesser le cahos qui existe
dans l’église anglicane, où les formes les plus
contraires au culte sont tolérées et où la
fausse doctrine est publiquement enseignée, et tout cela avec la permission des
évêques, qui, par un faux amour de paix
ferment les yeux, se taisent et laissent
aller la barque à la dérive. Les chrétiens
souffrent d’un semblable désordre et teùtent cet essai auprès du souverain qui est
le chef de l’Eglise, mais nous croyons que
c’est peine perdue. L’Eglise étant nationale, dépendant du Parlement, le désordre
ne fera que s’accroître jusqu’au jour où l’on
demandera comme grâce la séparation, en
laissant à chacun la liberté de choisir l’Eglise qu’il veut suivre.
— Lord Kitchener, gouverneur de l’Egypte, propose de créer un évêché anglican
dans cette colonie anglaise. L’archevêque de
Canterbury a promis son appui et fera un
appel pour trouver les fonds nécessaires.
L’évêque anglican de Jérusalem a négligé
l’Egypte, et c’est pour obvier à cet inconvénient qu’on propose la nomination d’un
évêque.
— L’évêque de Bath propose de partager
d’une manière un peu plus équitable les
fonds de l’Eglise anglicane, certains diocèses étant excessivement riches et d’autres
excessivement pauvres. En effet, l’idée nous
paraît excellente.
— L’évêque de Manchester propose une
grève parmi les femmes de pasteurs lesquelles sont laissées trop souvent seules au
travail, ayant parfois un fardeau trop lourd
à -porter. L’idée est t|ès origWle, inais ii
2
m
'£i
elk pouvait décider un bon nombre deJemmes à travailler plus assiduüïçnt »üi service de l’Eglise, elle serait%ès utile et
appréciable. ^
,— Le congrès eucharistique adra lieu
cette année, à Malte, Ce qui a surptis un
peu tout le monde, c’est de voir le gouvernement soi-disant libéral, mettre à la disposition du légat pontifical un vaisseau de
gueirre, .pour le transporter de Syracuse à
Malte. C’est honorer un hôte distingué, dira-t-on, et c’est très bien, mais quand il
s’agit d’un empire protestant, et que jamais on n’a rien fait de semblable, ni pour
les archevêques anglicans, ni pour les modérateurs des Eglises non-eonfôrmistes, de
quel droit fait-on cette distinction ? Un
gouvernement qui a comme un de ses membres un Loyd George, cela nous étonne et
nous fait delà peine. Il në s’^agit plus d’égalité, mais de servilisme.
— Le father' PuUer de l’Eglise anglicane
a été faire un voyage en Eussie et il s’est
abouché avec les autorités religieuses Eusses ; le résultat de son entrevue est celui-ci :
Il n’y a pas de différences entre l’ église orthodoxe et l’église anglicane ! Merci ! où
en sommes-nous? Dans ce cas, autant vautil d’aller directement à Eome et dire à
Pie X: Saint Père, nous sommes tous vos
enfants. Cela, nous, nous préférons le dire
à Dieu, malgré father Puller.
Ni
Comme conservateur je respecte les habitudes traditionnelles de notre peuple et
de notre église; malgré cela je vous avoue
que depuis longtemps je me suis demandé
si nos visites d’église répondent encore au
but pour lequel elles ont été instituées, si,
dans leur forme actuelle, elles contribuent
à fortifier la foi, la piété, le zèle et le sérieux
de notre population; si elles obtiennent, en
partie du moins, d’unir les forces dans un
faisceau; si elles arrivent à discipliner les
volontés à concentrer l’attention, les efforts et les esprits... sur la seule chose nécessaire; à rallumer l’enthousiasme, à réparer les brèches que l’indifférence, l’incrédulité, la corruption, le vice sous ses formes
multiples, ouvrent à travers les rangs de
l’église.
Il suffit de penser à ce qui s’y passe pour
écarter immédiatement tout optimisme à
ce sujet. Je ne crois pas me tromper en disant qu’à plus d’une reprise le Président
a tremblé au fond de son être en faisant les
demandes réglementaires : « Qu’avez-vous
à dire des fonctionnaires de l’église ? Du
pasteur ? Des régents ? Des anciens ? Des
diacres ? Des cathéchumènes ? Des relations entre voisins ? De ceux qui fréquentent les cultes ? De ceux qui ne les fréquentent pas ? ». — Parfois, en présence de ce
questionnaire, l’on à eu l’impression de se
trouver dans une cour d’Assises, où une
moitié des juges présents condamne ou absout l’autre moitié... avec plus ou moins
de charité et de malice.
Les échauffourées qui amusaient les gamins au temps de ma jeunesse — cet âge
est saUs pitié — ont heureusement disparu,
grâce à l’esprit sérieux et bienveillant de
nos congrégations, mais le danger reste.
Qu’arriverait-il à la Chambre, au Conseil Provincial, dans une Assemblée publique, si le Président, au commencement de
la séance, s’adressant au public,lui demandait: Qu’avez-vous à dire du ministre de
l’intérieur, du député de Briquéras, du
questeur, de la directrice, des téléphones,
de la conduite du Préfet, de celle des membres du Conseil ?
Si quelque fois un esprit aigri ou farceur
a égayé le parterre par ses boutades, la
faute n’était pas toute à lui, mais en partie
aussi au système. Puisqu’ il faut parler des
personnes, alors dit i’u»; « demande jue
Dieu garde la langue de notre pasteur »; —
« je suis content du portier, de nos régents,
dé nos sociétés de coûturc», dit un autre,
en oubliant, dans son énumération consciencieuse, et pour cause, le nom du pasteur; — «je voudrais que les filles portent
à l’église la coiffe sf belle de leurs grandsmères »; — « que l’école du dimanche commence à 8 heures » disent d’autres désireux
« d’ajouter quelque chose ».
En général, les demandes n’ont pas de
réponse. La parole est d’argent, mais le
silence est d’or. Chacun le sent. Le bon sens
qui ne manque jamais dans un public nombreux, l’emporte. Au plus on hasarde une
parole qui ne dit rien, mais qui laisse deviner tout ce que l’on veut dire contre un ancien, ou contre un diacre, contre un voisin,
contre le Consistoire, contre la Table, contre l’Eglise pour des griefs réels seulement
dans l’imagination de celui qui en parle.
Ces discussions publiques sur les personnes sont toujours difficiles, elles risquent
même d’être dangereuses malgré la réserve
et les habiles circonlocutions avec lesquelles les orateurs s’efforcent d’envelopper
leurs pensées. Les louanges des amis, le
blâme des autres, le persiflage et les applaudissements risquent également d’être hors
de place. Partout ils sont un verbiage inutile et déplaisant dans l’Eglise comme ailleurs. Heâwig’son.
PS. — Je recommande l’article de mon
Grand’Père Hedwig’Father, sur le thème:
« Il n’y a plus de pasteurs », Echo, N° 14.
Le mien sur le même sujet est une page
d’analyse due à la plume d’un étudiant...
d’anatomie psycologique, le sien est dicté
n V» V*ciï rt /i/t 1 imAMitl ^ ^ ü
par un enthousiasme juvénile qui vous fera
du bien.
UNIONE CRISTIANA DELLE CIOVANI D'ITALIA
PROGRAMMA del V Congresso Nazionale che si terrà in Luserna S. Giovanni
{Casa Valdese), dal QO Aprile al 5 Maggio 1913.
Mercoledì 30 Aprile — Ore 15,30;
Riunione di preghiera — Ore 16-16,30 :
The offerto dall’Unione di S. Giovanni
- Ore 16,30-17,30: Allocuzione della
Presidente Nazionale Sig.ra Schalck Chiamata delle delegate - Nomina del
Seggio del Congresso - Nomina della
Commissione delle proposte - Lettura
del verbale delTultimo Congresso - Ore
17,30-18,30 ; Culto d’inaugurazione. Pastori sigg. : Mod. B. Léger, Vice-Mod.
C. A. Tron, G. Bonnet.
Giovedì 1° Maggio — Ore io: Culto Escursione della gioventù unionista a
Bobbio Pellice - Ore 14: Convegno alla
« Casa Unionista » di Bobbio - Ore
14,30: Discorsi dei sigg.: Pastore Gardiol. Col. Fermaud, membro del C. U.
dell’A. C. D. G., Pastore E. Giampiccoli. Prof. M. Falchi, Prof. A. Jalla Ore 15,30: The, canti, recite.
Venerdì 2 Maggio — Ore 8,30-9 : Riunione di preghiera, presieduta da Miss
Knight, delegata del C. U. di Londra Ore 9-9,45 : Studio biblico, sig. pastore
A. Prochet - Ore io: Allocuzione della
Presidente del Congresso - Relazione
del Comitato Nazionale - Relazione del
Comitato per le Pubblicazioni - Lettura
e discussione del tema : « Le Sezioni
Junior e le Girl-Guides », signorina Ester Celli e Mlle Vurpillot (Francia) - Ore
12,30: Pranzo in comune - Ore 14,15:
Riunione speciale per le persone che si
occupano delle Sezioni Junior - Ore 15 :
Relazioni dei gruppi - Lettura e discussione dei temi: I. Studio della. Parola
di Dio; a) individuale, b) collettivo. Signorine A. Grill, T. Cicognara — II. Intima relazione fra la vita interiore e spirituale d’ogni unionista e la sua attività
esteriore. Signorina A. Panetty - Ore 17 :
The - Ore 20 : Conferenza pubblica per
la gioventù: « Les Jorces de l’Evangile »,
Sig. Colonnello Fermaud (Chiesa di Luserna S. Giovanni).
Sabato 3 Maggio — Ore 8,30-9 : Riunione di preghiera, presieduta dalla Signora J. Séquestra, delegata del C. N.
delle Unioni di Francia - Ore 9-9,45:
Studio biblico. Signor pastore A. Prochet - Ore IO.: Relazione delle Attività
sociali - Ore 10,30: Lettura édiscussione
dei temi; I. Mezzi acconci per attrarre
all’Unione le giovani libere di sè, ed avviarle al lavoro unionista, come membri
; dirigenti. Sig.na C, Costa — II. Attitudini, doti spirituali, preparazione necessaria per occupare la carica di membri
dirigenti. Sig.na C. T. Niven - Ore 12,30 :
Pranzo in comune - Ore 14,45 : Lettura
e discussione dei temi: I. Attività dell’unionista nella Chiesa. Sig.ra Muston —
II. Unioni e Missioni. Sig.re Bertrand
e Fuhrmann - Ore 17; The - ,Ore 20:
Conferenza con projezioni luminose:
« La marche conquérante du Christianisme », Signor capitano Bertrand (Torre
Pellice).
Domenica 4 Maggio — Ore io: Culto'
e servizio di S. Cena (Chiesa di Luserna
S. Giov.) - Ore 15: Ricevimento offerto
dal Comitato Nazionale a Villa Olanda
- Musica sacra - Discorsi delle delegate
straniere e rappresentanti delle opere
amiche - Cori unionisti - The.
Lunedì 5 Maggio — Ore 9 : « Un posto
d’onore per le serve di Cristo ». Sig. pastore D. Peyrot - Ore 9,30: Culto di
chiusura presieduto dalla Presidente
Nazionale Sig.ra Schalck - Ore io: Relazione della Commissione delle proposte - Nomina del Comitato Nazionale,
del Comitato per le Pubblicazioni, dei
Comitati di gruppo - Scelta della sede
del prossimo Congresso - Ore 13: Seduta del Comitato Nazionale.
CHRONIQUE VAUDOISE
LA TOUR. Jeudi, 17 avril, notre
Temple neuf de la Tour s’ouvrait pour
accueillir la jeune armée des Ecoles du
dimanche, composée d’environ 500 enfants. Toutes les paroisses de la vallée
étaient représentées, sauf celle de Rorà.
M. le pasteur Revel, à 10 h. 20, commença par un petit discours, composé
de cinq mots et tiré des cinq voyelles de
l’alphabet. Pour apprendre à bien chanter, il y faut de Vamour, de Vélan, un
idéal, Vobéissance et Vunion. C’ est ce
que l’on s’est efforcé d’avoir pendant
la campagne d’hiver. Les différentes
écoles produisirent deux cantiques, un
en langue italienne et l’autre en langue
française; quatre autres furèrit chantés
par tous les élèves ensemble. M. le pasteur Aug. Jahier prononça, vers le milieu du programme, un discours sur le
chant, montrant par des exemples bibliques et tirés de l’histoire que l’on a
chanté dans toutes les conditions de la
vie, et que notre devoir était de chanter. M. le pasteur Tron clôtura cette première séance par la prière.
A midi et quelques minutes, chaque
enfant, en sortant du Temple, reçut
une brioche toute fraîche et prête à être
croquée, ensuite en phalanges serrées
notre jeune armée se dirigea vers le
Temple des Coppiers, chauffé pour l’occasion, et où nos enfants et les moniteurs purent faire disparaître leurs provisions de bouche, après quoi on entendit de la bonne musique instrumentale,
des cantiques et deux discours prononcés par MM. les pasteurs Bonnet et
Tron; c’était un peu plus de 3 heures
quand M. Gardiol clôtura cette belle
fête de chant par la prière.
On se sépara avec regret, mais le
temps ne permettant pas des ébats sous
les châtaigniers, il fallut s’exécuter. Nous
voudrions, en remerciant nos directeurs
des Ecoles du dimanche et nos moniteurs, proposer à la Commission de
chant d’examiner si ce ne serait pas le
cas de placer cette fête de chant un peu
plus tard, vers la fim de mai, et si possible un jour de fête. Nous aurions alors
une véritable fête des Ecoles du diman
-SÌAJÌ.WI > '
v-iV-lK - I*. • î-WI* «rtMR
che, même s’il fallait voir un nombre
moins grand d’enfants. ^
i— Samedi dernier a été béni le mariage de Louis Chauvie de la Luterà
avec Lydie Bertalot de Sainte Marguerite. Nous souhaitons aux époux une
longue vie remplie de joie et consacrée,
au Seigneur. . *
■'— Le 8 avril nous avons vu avec
peine partir un bon nombre de paroissiens pour les Etats-Unis. Nous signalons entre autres deux enfants de la
veuve Meynet, son beau-frère, deux fijlès de Jacques Bosc du Taillaret et Geymet Henri de Ville. Que Dieu garde et
bénisse nos jeunes amis.
— Lundi dernier les Unions Chrétien.nes ont clôturé leurs séances par un entretien familier et par une conférence
instructive sut là forhiatîôn', pàr le feu
et par l’eau, des rochès,pt des minerais,
du prof. Falchi.
— PRO SCUOLA normale. Concerto Vocale e strumentale di Musica
Sacra, Domenica 27 Aprile 1913, alle
ore 15.30, nel Tempio Valdese di Torre
Pellice. — Programma:
Prima parte: i. Ouverture per organo
— 2. Ganter - Il Credo - Coro a 4 voci
miste — 3. Franck - Panis Angelicus Aria per soprano (Sig.ra Furhmann-Romani) con accómpagnamento di Violoncello e Organo — 4. Stradella - Aria
di Chiesa - Violoncello e Organo — 5.
Léfébure-Wely - 0 salutaris - Melodia
per soprano (Sig.ra Revel-Charbonnet)
—- 6. Bohm - Andante - Trio per Violino,
Violoncello e Organo 7. Gounod - Le
Vendredi Saint - Coro a 6 voci miste.
Seconda parte : 8,, Rheinberger t Cawtó
di passione - Coro a 2 voci di donne, bon
accompagnamento — 9. Lotti - Aria Allegretto per Violino — io. Haydn La Creazione - Aria di Gabriele (Sig.ra
Fuhrmann-Romani) — ii. Thomé -Andante religioso - Trio per Violino, Violoncello e Organo — 12. Mendelssohn « A Te, mio Salvatore » - Duettp (Sih.ra
Fuhrmann e Revel) — 13. Mèn’delSBOhn
“ La voix de Dieu - Còro a 4 voci miste.
Organo ■. Sig.na Trossarelli - Violino
Ing. G- Coluio - Violoncello: Doti. D.
Turin - Istruttore e Direttore dei Cori ;
Sig. Eugenio Revel.
Le porte saranno chiuse durante la
esecuzione dei singoli pezzi.
NB. Les billets sont en vente à la Librairie Gilles, à la Typographie Alpine
et à la Confiserie Morè.
Lé riche programme qui précède, le
but pour lequel le concert a lieu, la modicité des prix iioüs font espérer que dimanche prochain le Temple Neuf sera
insuffisant à contenir tous les amis de
la bonne musique... et de l’Ecole Normale.
LONDRES. Le ii' avril, dans l’église
de St Paul, Ouslow Sqüare, on a célébré les noces d’or de notre ami le Rev.
Prebendary Webb Peploe et de sa vénérée compagne par un service spécial.
La congrégation a tenu à témoigner à
son conducteur toute sa reconnaissance
•en lui offrant une bourse avec 500 guinées, à Madame une montre en or et à
Mademoiselle Webb Peplœ une chaîne
en or et 20 guinées. C’est M, le Lord
Kimiaird qui a présidé la cérémonie
et qui a adressé ses félicitations à l’heureux couple. M. Webb Peplœ est depuis
37 ans pasteur de St-Paul. Comme ce
vénéré frère est connu par les Vaudois,
puisqu’il est venu nous voir il y a trois
ans, et qu’il est le président de notre
Comité Vaudois à Londres, nous sommes heureux de lui exprimer notre reconnaissance et de lui souhaiter encore
de longues années au service du Maître.
ROME. Dimanche 20 avril, le prof.
Umberto Leoni à tenu, à TA. C. D. G.,
une conférence, illustrée de nombreuses
projections sur Le paludiPontinti,IX eS"
*
41
3
r
quissa rapidement l’iiistoire de ces régions jadis fertiles, et s’arrêta plus longuement à en faire connaître l’état actuel, désolées comme elles ^e sont par
la « malaria » qui les rend absolument
inhabitables.
Lundi 21, une grande réunion à
Ostia fut organisée par l’A. C. D. G. —
75 personnes y prirent part, et jouirent
de la journée merveilleusement belle,
et de la visite aux excavations d’Ostia
ancienne, à traver^ lesquelles le prof.
Lodovico Paschetto conduisit la nombreuse comitive, en illustrant chaque
monument avec la compétence et le
talent qui sont particuliers à l’auteur
de la meilleure étude sur l’ancien port
de Rome, destiné à devenir le port,de'
la Rome moderne. ^
SAINT-JEAN.^ons avons eu, dimanche derniÊî;'de'vant une assemblée
imposantis^t particuliérement receuillie,,uïie fonction touchante et solennelle
la réception de 40 catéchumènes dans
l’Eglise. Que Dieu bénisse ces chers
jeunes frères et sœurs et qu’il sanctifie
par Son Esprit l’engagement de fidélité
chrétienne qu’ils viennent de prendre.
Un beau chœur de circonstance « Supplicazione » était chanté par faotre Chorale à l’instant où le pasteur, aussitôt
après la prière de consécration, descend
de la chaire pour donner la main d’association à chacun des catéchumènes
agenouillés.
Nos remercîments et félicitations à
la Chorale et à son brave directeur.
— Mardi soir, à 8 heures, l’Union
Chrétienne des Jeunes Gens en une fête
de fraternité donnait la bienvenue dans
sort local aux nouveâux meinbres de
l’Eglise. La bienvenue ne pouvail» être
plus cordiale, et nous souhaitons bien
de cœur que l’invitation chrétienne et
affectueuse faite à ces jeunes frères par
notre’ président M. H. Bellion de faire
bientôt partie de l’Union ait trouvé le
chemin de tous les cœurs.
Une réception du même genre aura
lieu prochainement pour les catéchumènes filles, de la part de notre Union
Chrétienne féminine.
— La paroisse vient de faire une
grave, perte dans la personne de notre
sœur vénérée Mme veuve Céline Pellegrin neé Malan, décédée dans sa villa
des Monnets, sans maladie ni souffrance,
comme une lampe qui s’éteint, jeudi
soir 17 courant, dans sa 83“® année.
La veille, elle avait fait sapromenade
habituelle en voiture; le dimanche précédent, malgré la grande difficulté de
sa marche, elle avait encore occupé sa
place au Temple, et rien ne semblait
annoncer sa fin si soudaine...
C’est une belle et chère figure qui disparaît du milieu de nous, une personnalité qui avait marqué de son empreinte nos différentes œuvres dans la
paroisse, y apportant comme d’ailleurs
en toutes choses, une énergie, un entrain, une franchise et une cordialité
qui faisaient d’elle une société et une
collaboration des plus appréciées et
agréables.
Mais sa modestie et sa piété étaient
plus remarquables encore. Puissentelles être en exemple à nous^tous qui
pleurons son départ.
Le service funèbre a eu lieu dimanche
à trois heures devant un nombreux auditoire, présidé à la maison mortuaire
par le pasteur de la paroisse, et au cimetière des Jalla par M. le pasteur C.
A. Tron.
Nous renouvelons aux nombreux parents de notre chère défunte l’expres
sion dé notre sympathie chrétienne.
« Heureux les morts qui meurent dans
le Seigneur, car ils se reposent de leurs
travaux et .leurs œuvres les suivent ».
SAINT-SECOND. Dimanche dernier
environ 200 personnes assistaient au
banquet offert à M, l’ing. Bosio, syndic
de Pignerol. Il s’agissait paraît-il, d’entendre un discours-programme, et c’est
en effet ce qui a eu lieu. Sollicité par les
syndics et par quantité d’amis du collège de Bricherasio à se présenter comme successeur de l’hon. Soulier, M. l’ing.
Bosio a accepté. Comme on pourra lire
ce programme dans tous les journaux
hebdomadaires de 1’ arrondissement,
nous nous limitons à citer ce qui nous
intéresse le plus comme Vaudois:
« ...Parlando di libertà, questa deve
essere intesa nel senso più largo della
parola : libertà ampia, uguale per tutti,
non lesiva dei diritti di alcuno: libertà
che, regolata ad equità e giustizia, non
si trasformi in irragionevoli od assurde
pretese.
« Una tale libertà ha la sua prima
estrinsecazione nella coscienza individuale; deve essere ossequente ad ogni
convinzione, ad ogni fede. Ed ogni convinzione, ogni fede, deve rispettare lo
Stato, mantenendo integri i suoi diritti,
i suoi poteri; giacché esso deve pure
spiegare libera ed incontrastata la sua
alta funzione civile, la quale non vuol
essere turbata nè menomata mai: Chi
ha nei destini della Patria nostra la fede
più salda, più luminosa non può pensare, sia pure per un istante, che in qualsiasi modo le si possa attraversare la
via; non può credere che le sue libere
istituzioni possano altrimenti svolgersi
se non indipendentemente da qualsiasi
ingerenza, diversamente svilupparsi e
perfezionarsi se non incontaminate da
qualsiasi sentimento che non sia in perfetta armonia col comune diritto. E chi
ha nei destini della Patria nostra una
tale fede è certamente convinto che le
conquiste civili, le quali ebbero il loro
assetto, la loro affermazione, indistruttibili in Roma che è capitale nostra, e
che alcuno non potrà più osare mai di
contestare, non sono le ultime; perchè
il progresso spingerà il paese ad idealità
maggiori, a nuove vittorie.
« Da difesa della libertà ed il sentimento moderno della giustizia sociale
non vogliono la lotta ingiusta contro la
proprietà, contro l’interesse individuale.
Quando quella sia onestamente conquistata e conservata, questo onestamente
difeso, e l’uno e l’altra non siano in contrasto col pubblico bene, debbono pur
essere, e sono, coefficente di civiltà e di
progresso.
« Così la difesa della libertà vuole anche la tutela della famiglia, che, nelle
sue più pure esplicazioni, avvince i componenti in sacri e dolci vincoli, ingentilendone i cuori, li spinge a perfezionarsi a professare la virtù, a riconoscere
i vantaggi che derivano dalla convivenza, dalla cooperazione, dalla operosità. Nella famiglia sorgono quelle
affettuosità che si estendono tra i figli
di una stessa regione, d’uno stesso Stato :
Nella famiglia nasce e si rende gigante
l’amore per la Patria.
« E poiché al riconoscimento della
famiglia e dei vantaggi che da essa derivano è connesso il concetto della potestà paterna, la quale pure vuole essere lasciata libera nelle sue esplicazioni, ed ha notevole influenza nella
elevazione di quella che è la prima delle
unità sociali, si comprende quanto sia
necessaria, e come si imponga, una
buona educazione che concorra nella
formazione delle coscienze individuali:
quelle coscienze che determinano la coscienza collettiva, elemento essenziale
per la prosperità della Nazione, pel suo
progresso ».
SARDAIGNE. Une correspondance
à La Luce, du pasteur Calvino, décrit
les funérailles de M. Andry, décédé à
Sassari, et qui ont fourni une bonne occasion à M. Calvino d’annoncer l’Evangile à une quantité d’auditeurs.
VII/UESÈCHE. Dimanche, 20 c.,
cette Eglise a eu le plaisir d’entendre
une très édifiante prédication de M. le
pasteur U. Marauda de Pignerol; lequel,
à son tour, a eu le privilège de s’adresser à une nombreuse assemblée. Nous
le remercions cordialement pour sa
bienfaisante visite. S.
Nouvelles politiques.
La Chambre des députés a recommencé Mardi ses travaux. Après la commémoration du roi de Grèce et la votation d’un ordre du jour de condoléances
au peuple hellénique, M. San Giuliano
a proposé des félicitations au roi d’Espagne qui a échappé récemment à un
attentat anarchiste. Plusieurs députés
ont piis la parole pour commémorer les
collègues morts pendant les vacances.
Après quoi on a commencé la discussion
du budget du Trésor. Parmi les projets
de loi déposés remarquons celui du ministre de l’intérieur sur quelques modifications à la loi électorale, et celui, de
M. Credaro sur l’enseignement secondaire. Ce dernier touche à plusieurs
questions didactiques importantes et
il demandera certainement une longue
discussion. La Chambre devra s’occuper aussi de la question du Palais de
J ustice à Rome : le président de la Commission d’enquête, M. Frôla, présentera son rapport à la fin de la semaine
prochaine. Il reste enfin trois budgets,
après le Trésor, à approuver, tout ensemble une somme de travail qui ne
demande pas moinsde deux mois de
travail assidu...
La date des élections générales continue à être le sujet de tous les discours.
Un grand nombre de députés voudraient hâter la date pour éviter une
période trop longue d’agitation électorale. On trouve qu’il faudrait les faire
au mois de juin au lieu d’attendre à la
fin d’octobre comme il semble être la
décision du gouvernement. Mais rien
de sûr ni d’officiel n’a encore été dit,
et dans l’ignorance il vaut mieux attendre que de se creuser la tête à deviner, Déjà les nouvelles candidatures
commencent à être proposées, les partis comptent leurs forces, et l’attente
est d*autant plus grande que nous allons faire l’expérience pour la première
fois delà méthode du suffrage universel.
Le général Tassoni, ayant assuré la
base de Tolmetta a conduit ses troupes
en avant pour occuper la localité de
Merg dans l’intérieur. De gros des troupes était divisé en trois colonnes qui
ont marché et combattu 14 heures de
suite par une pluie torrentielle sur un
terrain très accidenté. Mais l’opération
a pleinement réussi et cette nouvelle
position est conquise par la vaillance
de nos soldats. Il reste encore quelques
résistances à vaincre. Des troupes turcoarabes, commandées par Aziz-bey se
concentrent- un peu plus loin. Mais à
mesure que nous avançons les tribus
se soumettent et nous espérons que
bientôt toute opposition sera vaincue.
Les rapports entre la France et l’Al
lemagne continuent à être un peu tendus ce qui fait que les incidents de frontière se répètent à tout bout de champ.
Il y a quelques semaines un dirigeable
militaire a atterri à Lunéville, quelques
jours après des touristes allemands ont
été conspués à Nancy à cause des propos inconsidérés qu’ils avaient tenim à
l’égard de la France. Hier c’est un aéroplane monté par deux officiers allçmands obligé à prendre terre à Arracourt. L’irritation est vive d’un côté et
de l’autre surtout à cause des commentaires interminables de la presse. Les
ambassadeurs n’ont pas autre chose à
faire qu’à calmer et renvoyer chez eux
les fourvoyés. Mais l’opinion publique
continue a être inquiète et agitée.
ORIENT. Les alliés balkaniques ont
accepté l’intervention des puissancêSet
un armistice a été finalement conclu.
La guerre est donc virtuellement finie.
Le Monténégro n’a pas accepté l’intervention malgré le blocus et la menace
d’un débarquement de troupes internationales. Le bombardement de-Sentati a recommencé et il semble que la
ville doive se rendre d’un moment à
l’autre, étant à bout de ressources. Les
puissances attendent sans savoir que
faire: l’Autriche voudrait tout arrêter
par la force, mais la France et la Russie
n’approuvent pas une intervention armée qui révolterait trop l’opinion publique dans les deux pays et on attend
encore le réglement définitif de tous les
comptes. E. L. "
PRO SCUOLA normale:
8" LISTA DI SOTTOSCRIZIONE.
Comitato di Torre Peiiice e di Luserna 8.6ior.
Sig.ra Furhmann Elena L. 20.—
Sig.na Melile Maria . » 25,—
» Costabel Elisa > 25,-T
» Selli C. e N. . . 50,—
Sig.ra L. P » 10,Sig. Gay Alberto > 50,-T
» Beilion Enrico . . . » 25,
Sig.ra Trossarelli Lidia » 30,-TAvanzo Scuola di Cucito . » 51,50
Sig. e Sig.ra Bonnet, pastore . » 20,Sig.ra Turin Anita » 10,-1^
» Ved. Onesirno Revel » 10,Sig. e Sig.ra Qay-Juon » 25,—
Sig.na Genicoud Teresa » 5,—
» Costabel Lidia . » 5,Sig.ra Pasquet Bnrichetta » 10,Sig. Prof. Vinay Alessandro > ß(hComitato di Torino: ■5'' ' ■
Sig. e Sig.ra Noyer Edoardo » 250,—
Sig.ra Ved. Jules Blanc » 250,Sig. Prof. G. D. Prochet . , » 100,—
Sig. e Sig.ra Schaick Enrico » 1.000,—
* * Falchi Roberto » 250,» » Pellegrini David . » 500,* * Prochet Alberto . » 100,—
Sig.ra Ved. A. Pellegrini . » 500,Sig. Turin Gustavo . . . > 100,Sig. e Sig.ra Pellegrini-Noerbel » 500,Sig.ne Gay Lina e Ada » 20,N. G. N. G. » 30,Sig. e Sig.ra B. Goss Turin » 200,» » Giampiocoli Ernesto » 100,—
X. Y 1.000,Comitato di Firenae:
Sig. Prof Luzzi Giovanni . » 100,» » Rostagno Giovanni . » ■ 100,» » Bosio Enrico » 100,» Jalla Edoardo » 100,Sig. e Sig.ra J. Wood Brown . » 200,» » Comba Prof Carlo > 500,» » Rostagno Luigi . 100,—
M. B » 50,Butler J > 75,Anom . . . » 125,Comitato di Milano:
Cav. Fontana-Roux Pietro » 1.000.Sig. e Sig.ra Leidheuser Hermann » 100,—
» » V. A. Costabel-Cramer > 100,» » Revel Davide > 100,Sig.re Sorelle Scaglione . » 100,—
Miss Dawson .... » ' 53,—
Sig.ra Roulet Alice di Neuchâtel » 20,» Joel Bettina . . » 20,—
» Cossy Vogel Maria > 20,Miss Thompson > 75,Sig. e Sig.ra G. Varese » 50,—
Comitato di Roma :
F. e B. T » 1.000,J. e A. » 1.000,—
S> 6 M* R> ■ . . . » 1.000,Sig. e Sig.ra Arturo Muston » 125.
Totale 2^ Lista L. 11.534.50
Liste precedenti » 19925.
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