1
Compie-courani avec la Poste,
PRIX D ABONNKMKNT PA.R *«
Italie .
EtrangHr . . » ®
MlemaK»«. Aulriche-Hongrie,
Belgiquè, Brésil, Danurïiârk,
Egypte, Hollande, Suède,
Suisse, par abonnement
postal selon l'Accord de
Vienne >'• ’’
On s’abonne :
bureau d'Adininislratio’ii;
MM. les Baaleura ; et à
l’imp. Alpina à Torre Pellice.
l'‘ahonnein«nt se paye d'avance
ANWÉK XXXIII. N. 24.
Numéros séparés desraudés avant
le tirage, 10 ceotiiitee cbaouo,
.4tinowcei, HO Cionlioioe pat espace
de ligne pour 1 fois — 1^ can*
timas de 2 à b fois et 10 ceûlimes pourOfoiset au dessut.
S adresser pour la liédactloa et
pour V AdinlsIstratlOD à MJean Jalla, prof.,Torrs Fciiicc.
Tout cbangamenl d'adroeao coûte
15 ceniimas, sauf ceux du Gucnmencoment_ de l’an née._______
L’ECHO
OES VALLÉES VAUÜOISES
Paraissant chaque Jeudi
V. suivant la véntó avc.il:. Charité, K,R., IV, 15 yu« ton
"üus ma acrez témoins. Act, l, 5. anfani ____--
J* O III III n î '■ ‘‘ ■
Commiiiiioations officielle« --- Une iiiiesllon
de fait« - Clu'oriique vaudoi«e-Liait do Nantes - Necrologie; M. le Caroline Gorgerai — Missions — Hitdio
graphies — Nouvelles religieuses Société vaudoise d'utilité publique
InfoniKit.ions — Revue politique
Avis divers.
le 21, 22 et 23 du mois courant,
de 7’heures à midi. -- 1^’exiunen
d’iulroduclion est fixé pour le 24 a
sept heures. — l.es promotions auront lieu le 24 à 11 heures et Jous
les amis '¡ui s’iiiléressetd a i iusIruclioii y sont Curdialemeiil iiivilés.
LA DIRECTION
COIVIIVIUNICATIONS OFFICIELLES
Messieurs les présidenls des Consistoires sont priés de nous faire
pai'venii' les lappoils annuels de
leurs jiaroisses avant le 13 Juillet j
iH'OClluill. , j
Nous prions, en outre, les Cousis- j
loires de verser, aux mains du ,
Trésorier de la Table, les sommes j
déià l'ocueillies pour le Jubilé (Ànquanlenaire de l’Emancipalion, en
même temps qu’ils lui remeltronl
le,s souscriptions ordinaires pour les
dilTérenles œuvres de l’Eglise.
Torre Pellice, le 13 Avril Í898.
Pour la Table:
J. P, Pons, Modérateur.
Ecole Latine de romaret.
Les examens à l’Ecole Latine de
Pcmarel auront heu, Pieu ^voulant.
w
r
Q,
55
ft
■ C
O
O
UNE question de FAITS
Honoré Mum. le Directeur de V <tEcho*,
Vous me permettrez, n’est-co pas,
de vous exprimer tout mon grand
élonnemeiil pour le démenti que le
pas'leur du Villar, dans le N. 22 de
voire journal du 2 cour. p. 172, donne
à mes informations sur la délibération de son Consistoire relaPve
aux conditions <radnnission à la S.le
Cène. Je tiens ces informationa de
2 et même 3 de ses anciens, dont
un favorable et les autres contranes
à ladite délibération.
D’ailleurs c’est un fait notoire (auquel l’ai assisié deux fois), que au
Villar, les catécbümènes examines
ne sont plus, comme par le passé,
l'cçus irnmédialement à la S.te Cène
mais seulement pr^-serifé-s à l’Eglise.
Or une telle innovation a-t-elle été
introduite avec le conaenteriienl de
2
186 —
ce Consistoire, ou sans son consentement? Dans le 2® cas, la chose
serait doublement illégale, supposé
même qu’elle tût possible, puisque
certain pasteur vaudois malgré son
vif désir ne peut pas encore la réaliser, Dans le l®® cas je ferai remarquer que le catéchumène villarenc présenté a déjà subi devant
son Consistoire un examen satisfaisant
de foi, d’instruction religieuse et de
conduite. Mais celte simple présentation étant pour ce Consistoire moins
importante que l'admission à la S.le
Cène, il est, ce me semble, bien
naturel que pour accorder cette dernière, il veuille quelque chose de
plus que pour la 1*™, et que cette
volonté il l’ait exprimée dans une
délibération expresse, exigeant autre
clio.se que le dit triple examen jugé
ainsi par lui insuffisant pour cette
admission.
Et la preuve de cette affirmation
ne se trouve t-elle pas dans le fait
que son président ne rectifie pas
mon assertion sur la nécessité, pour
son catéchumène examiné, de lui
demander la permission de communier? La chose est donc réellement vraie, et elle constitue à elle
seule une délibération chrétiennement illégale.
Enfin par l’expre.ssion que le même
catéchumène doit « passer comme
un second examen dans une réunion
publique », j’ai voulu dire qu’il doit
aller dans une réunion publique répondre aux demandes que .son pasteur croit devoir lui poser. Et cela
se pratique, sauf exceptions, lorsque
le nas rare se présente, J’ajouterai
que le Consistoire en question a
décidé de laisser entre la présentation et l’admission à la S.te Gène
un intervalle de temps d’au moins
six mois.
Je souhaite donc à ce Consistoire
du Villar de se bien garder à l’avenir (mieux que ces dernières années) de tout abus d'autorité dans
î’admission à la Table du Seigneur,
et pour cela de revenir à la réception
pure et simple de ses catéchumènes
bien dûment examinés.
Votre tout dévoué
Théodorü Gay.
CHKONIQUE VAUDOISE
Coilérentes sur l'[)aioélisatiiu.
Là TOUR, — La 3® conlérence
de M” Pons n'a pas été moins intéressante que les deux précédentes;
et les nombreuses per.sonnes qui
ont assisté régulièrement aux trois
réunions n’ont pas perdu leur temps,
vu qu’elles ont pu se faire une idée
claire de la marche de l’œuvre dans
le district Lombard-Vénitien.
De Brescia nos délégués synodaux
se rendent à Còme, le 10 mai, sauf
erreur. Ij’état de siège venait d’y
être proclamé pour <les raisons que
personne n’ignoie, mais cela n’cntrava nullement 1 ’ œuvre de nos
«barbas». Après quelques visites
aux membres dispersés de l’église
de. l’endroit, MM™ Pons et Trou,
accompagnés du pasteur Roslan, se
rendent dans la charmante station
de S. Fedele d'Intelvi où nous avons
une toute petite congrégation de 18
m. L’évangile y e.st prêché depuis
plus de 35 ans, mais il n’a malheureusement pas donné tous les
fruits qu’on en attendait, surtout à
cause des rancunes, sans fondement,
qui éloignent les unes des autres
quelques l’amilies de la petite église.
Nos délégués ont essayé de raisonner ces braves gens, et ils ont
lieu d’espérer que Dieu bénira leur
visite. N’oublions pas que S. Fedele
a donné à notre église le pasteur
Andreetti, mort à la tâche à Brescia.
La station d'Arogno, sur le versant suisse, mais à une petite distance de S, Fedele, se rattache ainsi
que cette dernière à l’Eglise de Còme.
Elle a surgi à l’occasion du baptême
d'un enfant d’un ouvrier protestant
suisse, et compte 15 m. La salle de
3
- 18?
culle a été entièrement bâtie aux
frais d’un membre de l’église. Les
délégués y ont tenu une bonne
réunion et ont été particuliérement
édifiés de la piété des femmes. Au
retour d’Aiogno, ils président une
autre réunion à Chia$so qui n’est
pas une station proprement dite et
dont les quelques membres fréquentent régulièrement les cultes de
Còme.
L’église de Còme a 36 ans d’existence, mais elle n’a fait que végéter
pendant bien longtemps, pour des
raisons qu'il vaut peut-être mieux
ne pas dire ici. Le pasteur actuel,
plein d’entrain et de zèle,- espère
cependant ta réveiller et voir bientôt
de nouveaux fruits de son travail.
L’école du dimanche promet beaucoup,
L’Eglise de Lugano est du ressord
de notre œuvre d’évangélisation,
aussi nos délégués n’ont-il.s eu garde
de la laisser de côté. Présentés par
M*“ Calvino qui connaît tout le monde
et (¡ni parle de l’évangile un peu à
tout le monde, ils eurent des entretiens particuliers avec une foule
de personnes, sans compter une réunion qui eut lieu dans la maison
même du pasteur et à laquelle était
présent le fameux ex-prêtre D. Negroni.
Reste Milan, pour la bonne bouche, l,a fréquentation des réurdons
présidées par MM. Pons et Tron à
S. Giov. in Conca, à Porta Volta
(un centre ouvrier) et dans le local
de l’Eglise libre-vaudoise, ne se res^nlit pas trop de l’état de siège,
(•ni eut partout des assemblées de
Muelques centaines de personnes atfcmives et recueillies. L’Eglise de
G. in Conca a 366 m. qui se
distinguent particulièrement par leur !
libéralité chrétienne, Nouvelles rassurantes et réjouissantes de l’église
libre-vaudoise (est-.ce bien ainsi
3U’0(i doit la nommer?) qui voit
l'^i'enir à elle peu à peu bon nombre de frères qui n’avaient pas d’abord cru devoir faire cause com
raune avec M. Borgia, Les Union.s
chrétiennes de jeunes gens et de
jeunes filles, où se dislinguent plusieurs vaudois, font aussi une œuvre bénie au milieu de la population milanaise.
M. Loiigo de Mantoüe tient à ce
que les lecteurs de YEcho sachent
que Codisotto dépend de là « diaspora guastallese B ; et qu’à la suite
de plusieurs départs et quanlilé de
radiations de m. qui ne figuraient
plus que sur le.s regi.stres,^ l-e nombre des communiants de l’Eglise de
Maritoue est descendu à 35.
L’EDIT DE NANTES
La France Evangélique vient de
célébrer, le 31 Mai, le troisième
centenaire de l’édit fameux octroyé
par Henri IV aux Protestants.
On le .sait, ce .souverain était un
protestant lui-même, mais qui hélas 1
eut la faiblesse de sacrifier ses principes pour s’écrier: s Paris, vaut
bien une messe ».
Une fois sur le trône, ses difficultés ne firent qu’augmenter, car de
tous côtés il était harcelé par les Jésuites, par les partis politiques et
par les protestants eux-mêmes, qui
regardaient à lui, non plu.s comtrie
à un ami mais comme à un traître.
Troublé, .sans doute, dans sa conscience et voulant a.saurer à ses excoreligionnaires, si ce n’est une paix
complète, un peu de tranquillité dans
l’oxercice de leur culte, il eut le
courage de proclamer l’édit de Nantes, par lequel le culte protestant
pouvait être célébré par tout sauf
à Paris et dans la banlieue.
Henri IV fait défense à tous ses
sujets de lenouveler la mémoire des
troubles, de se reprocher le passé
et de s’outrager et offenser de fait
et de parole, il leur recommande,
de se contenir et vivre pai.siblement
4
188
ensemble, comme frères, amis et
concitoyens. Il accorde à ceux de
la religion prétendue- réformée, de
vivre et demeurer par tous pays de
son obéissance sans être molestés
ni astreints à f'aiie chose pour le
fait de la religion contre leur conscience. Il les déclare capables de
tenir et exercer tous états, dignités,
offices et charges publiques. Ils seront admis et reçus en tou.s conseils,
délibérations, assemblées et fonctions. 11 accorde aux pères loisir de
pourvoir leurs enfants de tels éducateui's que bon leur semblera.
Henri IV a été un roi habile et
avec l’édit il a désarmé un parti
politique en établissant le principe
de la liberté l eligieuse. Ce n’est pas
toute la liberté, mais c’est le piàncipe, et à cet égard nous comprenons
qu’on doive de la reconnaissance à
ce souverain qui du reste a été une
victime du couteau des Jésuites. Le
parti politico-religieux n’a jamais su
pardonnei' cet acte de générosité
qui n’était qu’un acte de [uire justice
réclamé par lui partout où il est
en minorité.
Au reste, malgré l’édit, on n’a
pas tardé à l’attaijiier et à lui ôter
de son importance, de telle sorte
(|ue lorsque le fameux Roi .Soleil,
Louis XIV, le roi cruel abolit ce
qu’avait fait Henri IV, en réalité,
rien n’existait plus.
Nous nous réjouissons avec nos
frères de Fiance d’avoir j)û célébrer librement ce grand anniver
saire. Nous nous en léjouissons d'autant plus (|ue le Protestantisme
Français tâche de garder à cette
nation une de ses plus litdles gloires.
Nul, en elfel, ne peut ignorer la
réaction qui se produit en Fiance à
l’heure qu’il est soit dans les affaires polili(|ues comme dans les
religieuses et aus.si nous symj>athisons avec les amis de la liberlé,
avec ces descendants des Huguenots
qui font flotter la bannière de la
liberté en France aussi bien qu'à
Madagascar.
Notre Eglise a été dignement représentée à ce centenaire par notre
iVére M’’ le pasteur G. Apjda,
i Nous symjiathisons d'autant [dus
' que nous fêtons nous-mêmes le Jii!)ilé de notre émancipation et nous
I sentons [dus que jarnais combien
' nous devons une ¡>rofonde reconnaissance au Roi de.s Rois qui a
I exaucé nos prières et (pû a suscité
I les instruments pour accorder la
lilierté, si lielle, si pure, ijuand elle
est éclairée par la lumière île l’E
vangile.
G. A. TnoN.
M.II« Caroliii(‘ Ciorijrral
Ge nom sera peut-être inconnu à
la [dupart de nos lecteurs, mais si
sa personne, autant que son œuvre
sont restées cachées au yeux du pul)lic Vaudois, la reconnaissance de
celui-ci ne finit [tas être moindre
envers [[uelqii’un qui s’esi sacrifié
au itieii-fie nos malades. iVl.lto Gorgerai a occu[té la place de directri.te
du Refuge « Roi Gharles Albert » dn
8 Mai J897 au 15 Mai 1898, et a
porté vaillamment les soucis et les
fatigues inséparaltles de la (tremière
année d’exercice d’une instilution
nouvelle,, ipiand tout est à créer et
à transformer. Malgré .son âge (fîO
ans) et une santé déjà fortement
atteinte, elle s’est com|)!èlemenl dévouée à son œuvre et bien que
Suisse d’oi'igme, elle se sentait tellement vaiidoise, qu’elle a datnandé
comme une gràc-e de pouvoir terminer sa carrière là où, disait-elle,
« Dieu lui avait fait trouver tant de
joie ».
MISSIONS ■
Un courrier du Zambé/.e, parti dé
Loatile le 1 mars, nous apprend
5
- 189
'ìufi qui'.Ire harotsé, (jiii laisaienl
prol'ession d(ì christianisme de|Hii.s
assez longtemps, ont, erdin demandé
Gl obtenu le baptême. Kntie eux est
la douce Nolianga, une ex reine (]ui
n'a pas craint de-renoncer à sa baule
position p(Mir pouvoir être une vraie
servante du Cdirisl.
l.e 6 février, M, <'t M.me A. lalla
Ont été réjouis par la naissitnce d’une
petite Graziella
M Houcbet, de Genève, qui termirre err ce mornerrt ses éludes à
l’Oratoire île cette ville accom[tagnera i\l. Goillard au Zambèze.
BIBLIOGRAPHIE
Lettres de Jules Bounel (1H51-63/,
iivec préface |rar‘ Eugène de Budé.
Oenève, Piggimarm; Paris, P^iselibacher 1888. Francs 3,HO.
Oe volume que nous annonçons
ollre une le'iture à la fois des plus
«Igréables et des plus instructives.
Au cours de plusieurs voyages de
recbercbes historiques-, l’auteur visite une grande partie de l’iîurope
et tout, sur son passage, se colore
des pbis chaudes teintes que peuverrt 'iorrner urr pur' enliiousiasme
Gt un caractère enjoué et bienveillant. Ajoutez y l’irrlérêt des lieux
et des personnes et le style imagé
de Tauleirr d'Olympia Morata, d’donio Paleario, des Bécits du '/O*
siècle, et de tant d'aulr'es r'écits bien
oonrius et vous comprendrez le charme qui se dégage de ces lettres.
1/Italie, des Alpes jusqu’à Naples,
a une large pari dans ces récits.
Attiré dans rrolre péirirrsrtle à la
fois par l’amour de l'antiquité et
par le sottvertir' des réformés italiens du 16® siècle, l’auteur' y lait
utr voyage en 1851 52, un autre en
1857 58 et un li'oisiéme err 1861.
I.es éditeurs ire nous en virudronl
pas si, |)our donner utre idée de
cet épistolaire, nous citons les lignes
suivantes, ilalées de Turin, octobre
1851 ;
« Ma pr'emièie visite a été [tour
le pasteur des Valires vaudoises,
M. Meille, auquel j’étais iulres.sé par'
M. Troncbin et annoncé par divers
amis. 11 m'a reçu de la manière la
plus cordiale, comme me connaissant ilepuis loitgicmps par Olympia
(lu’ü avait déjà rommencé à Iraduii'e
quand il apprit que le même tt'avail
étail accompli, à Genève, par M.
de Sanctis.
« Mütr entrevue avec lui a donc
été fort agréalrie, M. Meille est rtn
homme aussi excellent que distingué, avec lequel j’anrai de précieuses relation.s dnrattl ces queb|ues
jours. Monsieur Gcymoirat, l’autre
pasteur vairdois, est un jeune lioinme .sortant de l'Ecole de théologie
de l'Oratoire, à Genève, plein de
foi et d’ardeur, pi'ésidant rie vastes
réuniotts italiennes qui m'ont vivement intéressé— ».
H. Hever Catalogue des thèmes
de théologie soidenites à l'Académie
de Genève pendant les siècles XVPXVIIP. Genève, Geor, 18Ó8. 5 francs.
Un autre ouvrage, plus grave,
mais qui intéresse aussi hautement notre église des Vallées. Que
l’appellation de catalogue, ipii est
mise en tête de ce beau volume
de 168 p. in 8“, n’arrête pas le lecteur. Ouvrez au bazard, et vous
trouverez des données biograpbiq\>es
HUI' des centaines d'hommes qui
ont honoré le protestantisme île langue fiançaise dans les trois derniers
siècles, l.e tout est précédé d’une
élude soignée et minutieuse sur l’Académie, qui a rendu des sei'vicea
signalés à la France, à nos Vallées
et à maint autre pays,
Appia, Blanc, lirez, Brunet, Ghanforaii, Clapier, Léger. Betron, Saurín, tels sont quelques uns des articles où des Vandois soirl plus directement mentionnés. Ce livre a
sa place marquée dans toute bibliolèque, publique ou privée, qui a en
6
190 _
vue les éludes de Uiéologie historique
— C'est an même auteur, aidé
itu professeur Auguste Houvier ,
qii’est dû le Catalogue de ta Bibliothèque dû la Compaguie. des Pasteurs,
paru en 1H96, avec une ampleur de
reriseigiiement,s ipii ne laisse rien à
désirer. Fort volume (ie 430 p. 8“.
— G. Longo. La vita cristiana,
ossia brevi meditazioni per tutte le
domeniche dell'anno. Firenze, Claudiana 18Ü8. 230 p. !.. 1
— A. PiTTAViNO. Pinerolo durante
la rivoluzione e l'impero francese.
Pinerolo 1898, 52 fi , avec de fréquentes montions intére.ssant les
Vaudois.
EN SOUSCRIPTION
Dictionnaire nsnel de la doctrine
et de la vie cdirétiemies, par E.
Arnaud, [lasteur, (irésident liu consistoire de l'église réformée de Cresi.
l'our les souscripteurs Fr. 7,50
Plis de librairie e 10,—
Cet ouvrage manquait à notre
littérature religieuse protestante de
langue fi'ançaise, (jui possède des
Dictionnaires bibliques, biographiques et d'histoire eeolé.siasti([ue,
sans compter une grande Fncyclopédie des sciences religieuses, mais
aucun i.)ictionnaiie .sfiécial de la
doctrine et de la vie chrétiennes.
Il est à peine besoin «rajouter que
la grande préoccufialion de M. le
pasteur Arnaud, durant tout le cours
de son travail, a été d’être l’interprète fidèle des leçons de la [larole
de Dieu.
L’ouvrage compte 357 articles et
l'on peut y souscrii'e jusfju’au 15
juin 1898, chez Pache-Varidel, Imprimeur Pt éditeur, à [.ausatine.
NOUV.ELLES RELIGIEUSES
Italie. — Les députés an synode
vaudüis pour le district de Lom
hardie-Vénétie-Emilie sont MM E.';
Marioiti, C. T. Semini-Arnoulet et‘
Dam, Borgia ; leurs suppléants sorit^
MM. Cavagiiaro, Cariotet Maestrelli
France. — Le conseil preshytéral.
(le Reims a nommé pasteur M, Paul;
Biau(]uis «lu Vignii M. BiaiKiuis,
dont la famille est originaire do S.
Jean, est le frère du secrétaire gé
néral de la Société des Missions.
Paris. — i.e jour de Pentecôte,
14 [H'osélyles ont pris leur première commuriioM à l’église de BonSecours. I.a plujiart .sont des recr ues
faites à la salle dont s’occufie sfiécialement M. le pasteur Louis Afipia.
Suisse. ... Au coins de .sa session,
close le 13 mai, le synode de l’église libre du canton de Vaud a décidé, afirès de longs débats, que les
femmes reçussent le droit de voler
pour la nomination des pasteurs et
anciens.
Genève. — Depuis un certain
nombre d’années, il était pourvu, à
Genève, aux besoins religieux (les
llalieiis qui désirent une [irédication
évangélique, [lar les soins de l’Eglise
méthodiste épiscopale américaine 11
y a deux ans environ, un Comité
auxiliaire s’est constitué pour ouvrir
une salle de lecture italienne et
pourvoir à «‘.eilains Irais l'elalifs au
culte, l.’œuvre prospérait et se dévelopfiait en paix, par la bénédiction
lie Dieu, lorsqu’il y a quelques jours,
le dévoué [lasteur qui lui consacrait
ses forces depuis deux ans, M. Armando Gai'magnola, reçut l’ordre de
quitter sou poste pour être transféré
à Venise, et cela sans délai Le Comité a immédiatement tenté mie
démarche pour faire modifier celte
mesure jugée nuisible aux intérêts
de l’évangélisation italienne, mais d
s’est heurté â une décision inébraii"
labié, et, après en avoir sérieusement
délibéré, il a résolu d’organiser
service religieux indépendant, tant
pour adultes que pour enfants, et
de l'onfier la prédication, ainsi «jue
la cure d’âmes, à M. Carmagnola,
7
— 191
(jui a ilomié en conséquence sa démission de membi'e île ¡'Eglise méUiodisle.
Ce jeune pasteur vient de terminer avec succès ses études à l’Et-'ole de Tiiéolügie, eti! sera prociiaiMeinent consacré. 11 jouit déjà de
l’estime et de la confiance^des chrétiens genevois qui l'ont vu à l’anivre,
et du petit troupeau italien, auquel
il a prêché l’Evangile avec loi et
simplicité. Il sera suivi dans son
utile ministère par la sympathie et
les prières des amis du régne de
iJieu. Le Comité constitué pour assurer à l’œuvre nouvelle l’appui
moral et financier dont elle a besoin
•se compose de MM.
Mittendorff, pasleur, président;
Vehnet, trésorier; Cabmagnôla, secrétaire ; Appia Henri, pasteur;
ÎJauue Ed., professeur; Nardi N ,
pasteur; Peter J, pasteur; Tissot
Ü , professeur.
Ce culte aura lieu provisoirement dans
le sous-sol du biUimmit de la ttéftirmatiün
(rue l'.u Rhône 6.5). A 9 li. école du dimanche; à8 h.du soir, service pour adultes;
te jeudi, à 8 h. du soir, étude biblique.
Evangélisation des Italiens.
M. le pasteur Tourn poursuit avec
beaucoup de succès son œuvre parmi les ouvriers italiens. A Pâques,
ii a eu la joie d’admettre 20 nouveaux membres communiants, il y
a encore 37 catéchumènes qui seront bientôt admis en pleine relation.
Les écoles du soir contiuuent
toujours avec bon nombre délèves.
M. Tourn reprendra cette semaine
- ses réunions à Berne où se trouvent plusieurs milliers d’Italiens.
Des appels irè.s pressants sont
venus de La Sarraz, de /dlais, ^de
Bex et d’autres endroits, afin
envoie là aussi des prédicateurs, üu
a déjà pourvu à ce que tous ces
[losles soient visités le plus souvent
possible. Veuille Dieu bémr cette
œuvre, si importante et ceux qui y
travaillent !
Société Vaudoise d’utilité publiuuc,
Goniribulions payées pour 1898
M.lle Elisa Mona.stiur 5
M. .1. F. Massel 1
» B.mi Durand 1
» B.mi Heynaud 2
s, I.oiiis Forneron 2
» H. l’ascal pasteur . 2
» H Long 2
» Ern. Robert 2
» H. Rostan '
INFORMATIONS.
Le Giornale Militare publie la révocation de l'ordre qui rappelait sous lo.s
armes, au cours de l'été prochain, plusieurs classes de militaires en conge.
Vaiidois de Marseille
Catéchumènes repues à Vascencion :
Louise Balraas, Clémentine Combe. Susanne
Grand, Rose Guillehnet, Marie Long, Marie
Michelin, .»Anna Paget, Marguerite Pascal,
Amélie Roman, Sindonie Rostan, Jeanne
Tonni, Marguerite Voile. — Reçus le 22
mai: Lange Burns, Emile Bosc, Lucien
Bouer, Fernand Chauvie, Bartliélemi Godin,
Albert Grand, Louis Long, Heiiri Peyi'et,
Raoul Peyronnet, Albert Pons, Alfred Reymond, Théodore Roux, Auguste Tron, Eugène Vidal, Pierre Louis Voile.
Revue Politique
L’ouverture du Parlement a lieu aujourd’hui, et ce n’est pas trop tôt. Le nouveau
ministère Rndini va donc sîntrer dans la
lice et engager une lutte sérieuse avec
l'Opposition. En sortira-t-il avec l’iionneur
des armes ? On l’espère, malgré le peu de
confiance que le clief du Gouvernement a
su inspirer jusqu’ici avec sa politique hésitante; on le souhaite parce qu’une nouvelle crise prochaine aurait probablement
dés suites funestes pour notre patrie ; mais
à l’état actuel des choses personne n’oserait affirmer d’une façon absolue, que le
Ministère aura la majorité. Tout dépendra
de l’attitude de Zanardeili qui est passe
maître dans Part de caclier sonjeuetdont
l’impénétrabilité est décidément peu ras-;
surante pour le Ministère. Son appui, si
tout est qu’il l’accorde, ne serait donc que
temporaire, on attendant que son lieure
vienne de remplacer Rudini au pouvoir.
Cela viendrq.
8
192
Le bruit court que le pape, en guise de
protestation contre la politique ecclésiastique (lu Gouvernement,-appliquerait aussi
le non expèdit aux élections administratives.
Le pai'lement autrichien vient d’être
prorogé à la suite de l’attitude de la Gauche
qui mettait le Gouvernement et la Chambre
dans l’impossibilité de continuer leur œuvre. Depuis tantôt un an, les séances du
Parlement n’étaient plus qu’une suite de
scandales et de désordres sans exemple.
A Santiago (Cuba) les bombardements
se suivent et se ressemblent quant aux
résultats. Le 10c., 8 vaisseaux de la (lotte
de Sampson ont nouvellement bombardé
les fortilications, pendant l’espace de 3
heures, mais sans causer des dégâts considérables. Le jour suivant un détachement
américain débarque à Guatanamo, prés
lie Santiago. Attaqué par les Espagnols,
ii se défend brillamment et inflige à ces
derniers des pertes sensibles, si l’on en
croit les dépêches de New-York, que les
Espagnols ne conlirment naturellement pas,
tant s’en faut. Après un combat de plusieurs heures, les Américains se retirent
en laissant quelques morts sur le champ
de bataille. Ce premier échec, si échec ii
y a eu, ne sera pourtant pas pour décourager les Etat-Unis qui ont, tout équipé,
à ’l’ampa (Floride) un corps d’armée de
27.000 hommes, et qui n’attendent qu’une
occasion favorable pour le jeter sur Cuba.
¡Santiago ferait ainsi la fin de Sébastopol
et la solution du conflit serait pi’oche.
Les insurgés des Philippines font sérieusement réfléchir le gouvernement es.pagnol. Une dépêche récente annonce, on
effet, qu’ils se seraient emparés de Manda,
sous les yeux mêmes de l’amiral Devey,
spectateur impassible. En attendant que la
nouvelle soit confirmée, on peut aisément
prévoir que la prise de Manda n’est plus
qu’une question de temps: placée entre
deux feux, les insurgés et la flotte ennemie, elle est hors d'etat de résister à un
blocus, et l’Espagne n’est pas en mesure
de la secourir.
TORRE PELLICE
Hôtel reiisioii Bcl-Aii*
Position
Bains —
ment avantageuses
splendide — .Jardin et
Condilions pat liciiliérepour Camilles.
Prix modérés.
A. DLOXJEFb
à partir du 1 juillet, un appartement meublé (G pièces et cuisine, cave, grenier, et
jardin), dans une délicieuse position au
pied de la colline de la Tour, près des
cliàtaigniers des Giourdaaots. S’adresser à
l’Administration du journal.
À VENDRE
à ¡200 m. d’altitude, sur les hauteurs d’Angrogne, près des confins de la Tour, superbe emplacement avec vue sur la plaine
et les montagnes, y compris le Viso. Fraîche
eau potable, pierres et bois pour construction d’un chàlet de plaisance.
S’adresser à l’Administration du journal.
CHEVAL ET VOITURE
POUR SERVICE PUBLIC
à prix modérés
Che?, ,IAC(j(JES AltMAND-ItOSC
S.le Marguerite
Tor
're
lice
A VENDRE
à Prarustiiî (La Farcoula)
avec vigne, verger et maison.
informations s’adresser ü
M. Bivoir Jact|ues, l’rarustin et à
M ideriri Pascal, Pignerol.
SOCIETE
Coistrüctiim des Cycles de l’Oüesî
LHÉRISSON etc.ie - Niort(2Sêvrei‘)
Une des plu.s importantes maisons
vélocipédiijues de Province ayant ii'çade Rue de la gai'e N." 8Î, Ru«
Proust N.*** «7, 18«, »1, Rue Crn?
lois N.“ 3® et l^lace S.t Hilaire.
Vente au détail au pri.x de gros
DEMANDEZ CE CATALOGÜlt.
J. P. Malan, Gérant
Propre B. BLEYNAT. j Torre Pelliee — Imprimerie Alpina